organization:de paris

  • l’UPR Appelle à la Mobilisation Générale contre la privatisation D’AÉROPORTS DE PARIS (ADP) En soutenant le Référendum d’Initiative Partagée (UPR)
    https://www.crashdebug.fr/diversifion/16178-l-upr-appelle-a-la-mobilisation-generale-contre-la-privatisation-d-

    Un petit rappel qui fait du bien, car le sujet est d’importance et 4.7 millions de signataire ce n’est pas gagné, je confirme les soucis du site pour voter, il est assez intransigeant, enfin ça se comprend, aussi remplissez-le exactement, notamment pour le lieu de naissance (c’est ce qui valide votre identité), a faire pour vous, votre femme, vos enfants, etc.. ; )))))))))))))))

    Ce 13 juin 2019, le ministère de l’Intérieur a ouvert sur son site la collecte des signatures nécessaires à l’organisation d’un « référendum d’initiative partagée » sur « la proposition de loi visant à affirmer le caractère de service public national de l’exploitation des aérodromes de Paris ». C’est la toute première fois qu’une telle procédure – posée par l’article 11 de notre Constitution – est lancée ; la collecte (...)

  • Martine Orange "AÉROPORTS DE PARIS : LA PRIVATISATION DE TOUS LES SOUPÇONS"
    Médiapart 18 février 2019

    Tout est étrange dans le projet de loi portant sur la privatisation du groupe ADP. Le texte est volontairement flou, les règles choisies sont hors norme, la durée de 70 ans de concession sans comparaison. Le gouvernement prévoit même de payer les actionnaires minoritaires pour privatiser et de payer pour reprendre le bien public à la fin de la concession. De quoi soulever nombre de doutes et de soupçons.

    « Heureusement, il y avait l’affaire Benalla. On craignait que la procédure d’indemnisation que nous avons prévue pour la privatisation d’ADP [anciennement Aéroports de Paris – ndlr] soulève des oppositions. En fait, les députés ont à peine regardé. Tout est passé sans problème. »

    Aigline de Ginestous est en verve lors de ce dîner parisien, un soir de septembre. Le projet de loi Pacte, dans lequel est inscrite la privatisation des aéroports de Paris, est alors en discussion en commission à l’Assemblée nationale. Mais les parlementaires ont l’esprit ailleurs, semble-t-il, troublés par ce qui se passe à la commission des lois au Sénat.

    Aigline de Ginestous est alors manifestement très investie dans ce projet. Ancienne salariée de la banque Rothschild, très active dans la levée de fonds d’En Marche ! lors de la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron, elle est devenue, après les élections, collaboratrice parlementaire de Roland Lescure, président de la commission des affaires économiques et rapporteur général de la loi Pacte. Elle a aussi beaucoup travaillé sur ADP. Alors ce soir-là, elle se laisse aller aux confidences, face à des invités un peu médusés de découvrir tant de choses restées dans l’ombre dans ce projet de privatisation.

    Elle pourrait d’ailleurs continuer à suivre le projet à l’avenir. Depuis le 16 octobre, à l’occasion du remaniement ministériel, Aigline de Ginestous a été nommée cheffe de cabinet d’Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’État auprès du ministre de l’économie et des finances. Contactée, elle n’a pas répondu à notre message.

    Les initiateurs du projet de loi sur la privatisation d’ADP avaient raison de s’inquiéter de la façon dont serait reçu le texte par les parlementaires. Car payer des indemnités aux actionnaires actuels pour privatiser est sans précédent dans une opération de privatisation. C’est l’une des étrangetés, mais pas la seule, dans ce projet de privatisation d’ADP.

    Tout semble volontairement flou, opaque. Même le Conseil d’État, pourtant de tradition peu contestataire, ne peut s’empêcher de relever en introduction de son avis « le caractère singulier de la réforme envisagée par le gouvernement qui conduit à prévoir, dans le projet de loi, un mécanisme “sui generis” d’indemnisation de la société ADP présentant une grande complexité ».

    « C’est un texte presque incompréhensible. Pour en comprendre le sens et la finalité, il faudrait savoir l’objectif que les politiques poursuivent », analyse l’avocat Dominique Schmidt, spécialiste en droit des sociétés et droit boursier.

    Les chiffres clés d’ADP en 2018. © ADP
    Les chiffres clés d’ADP en 2018. © ADP
    L’ennui est que le gouvernement n’a jamais articulé une argumentation convaincante sur ce dossier : pourquoi veut-il vendre à toute force ADP ? La société représente un caractère stratégique évident : elle contrôle la dizaine d’aéroports civils d’Île-de-France dont Roissy, Orly, Le Bourget et l’héliport d’Issy-les-Moulineaux.

    Roissy est classé comme le dixième aéroport mondial pour son trafic passager. Mais si l’on additionne les seuls trafics passagers d’Orly et de Roissy, ADP devient la première société aéroportuaire du monde, devant Atlanta, Pékin et Dubaï. Ces dernières années, la société a enregistré une croissance annuelle de 10 à 30 % de son chiffre d’affaires. Son bénéfice représente une marge nette de 14 %. Elle verse quelque 100 millions de dividendes par an à l’État.

    Alors pourquoi se séparer d’un tel actif ? Même les États-Unis ont gardé la propriété publique de leurs aéroports, les considérant comme des infrastructures stratégiques. L’aéroport de Francfort, troisième aéroport européen, est contrôlé majoritairement par le Land de Hesse et la ville de Francfort. Quant à la Grande-Bretagne, les autorités de la concurrence ont imposé que les deux principaux aéroports de Londres, Heathrow et Gatwick, soient séparés avant d’être privatisés afin de ne pas constituer un monopole.

    Or dans le projet de loi, aucune des précautions n’apparaît : le gouvernement ne prévoit ni maintien d’une présence publique ou des collectivités territoriales, ni séparation pour éviter une situation de rente excessive. Tout doit être cédé d’un bloc à un seul exploitant pendant 70 ans.

    « Les explications du gouvernement ne tiennent pas la route. Sa justification pour privatiser ADP, Engie et La Française des jeux est qu’il veut dégager 10 milliards d’euros pour créer un fonds d’innovation de rupture. Une fois placées, ces sommes doivent lui permettre d’obtenir 300 millions d’euros. Tout cela n’a aucun sens. L’État peut facilement trouver 300 millions d’euros sans ces opérations », soutient le député Charles de Courson qui, tout en ne se disant pas hostile par principe à la privatisation d’ADP, a beaucoup bataillé contre le gouvernement lors de la discussion du texte.

    Lors du débat parlementaire, le ministre des finances Bruno Le Maire a tenté de répondre en avançant des arguments d’une grande faiblesse. Les trois sociétés versent quelque 800 millions d’euros de dividendes par an à l’État, soit bien plus que les 300 millions attendus. Mais cet argent a un rendement de seulement 2,2 %, selon le ministre des finances, alors que l’argent tiré de ces ventes et placé pourrait lui offrir un rendement de 2,5 % (voir le compte-rendu des débats ici).

    La bonne opération avancée par le gouvernement a des allures de placement du livret A. Comment justifier l’abandon au privé pendant 70 ans d’un tel bien commun, qui constitue de fait une rente, en mettant en face de tels chiffres ? D’autant que le motif invoqué revient, alors que l’État s’appuie déjà sur la Caisse des dépôts et la BPI, à créer un fonds d’investissement à risque, ce qui ne relève ni de ses missions ni de ses compétences.

    Après l’Assemblée, le texte a été discuté au Sénat début 2019. Entretemps, il y a eu le cruel rapport de la Cour des comptes sur la privatisation des aéroports régionaux, le fiasco confirmé de la vente de l’aéroport de Toulouse-Blagnac, le scandale renouvelé des autoroutes privatisées. Ces précédents justifiaient de ne pas réitérer l’expérience, surtout avec une société de l’importance d’ADP, ont expliqué les sénateurs. Droite et gauche unies, les sénateurs ont repoussé à début février cette privatisation, ainsi que celle de La Française des jeux et d’Engie.

    « Nous aurons le dernier mot », ont répliqué des députés LREM. La majorité semble bien décidée à rétablir les privatisations prévues dans le cadre de la loi Pacte. Car le gouvernement y tient par-dessus tout.

    Pourquoi tant d’acharnement ? Au bénéfice de qui ? Analyse d’un projet de privatisation qui soulève nombre de doutes et de soupçons.

    Sous le regard de la Constitution
    Jusqu’alors, tous les gouvernements qui se sont succédé ont exclu ADP du champ des privatisations. Même quand la société a été transformée en 2005, afin de permettre l’entrée d’actionnaires minoritaires, il a été inscrit qu’elle resterait contrôlée majoritairement par l’État. La raison invoquée était simple : Aéroports de Paris n’était pas privatisable.

    Selon de nombreux juristes, ADP s’inscrit dans le champ d’application de la Constitution, si l’on invoque le 9e alinéa du préambule de la Constitution du 27 octobre 1946 : « Tout bien, toute entreprise, dont l’exploitation a ou acquiert les caractères d’un service public national ou d’un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité. »

    « ADP n’est pas constitutionnellement privatisable : cette société gère directement une frontière vitale placée au cœur de notre capitale économique et politique ; 80 % du trafic aérien de l’étranger vers la France s’effectue en recourant à ses services. Force est donc de constater que l’exploitation de la société ADP a un caractère de service public exercé à l’échelon national », rappellent dans une tribune publiée fin janvier dans Le Mondeplusieurs personnalités, dont Patrick Weil et Paul Cassia (lire le billet de ce dernier dans le Club de Mediapart), parties en guerre contre ce bradage.

    Le caractère inconstitutionnel a été soulevé à plusieurs reprises dans les débats parlementaires. Dans son argumentaire, le gouvernement se retranche derrière l’avis du Conseil d’État donné sur la loi Pacte. En quelques lignes, celui-ci a balayé l’obstacle d’un revers de main : « Si la société ADP est chargée, à titre exclusif, d’exploiter une dizaine d’aéroports civils, ceux-ci sont tous situés dans la région d’Île-de-France. Il estime donc qu’ADP, nonobstant l’importance des aéroports qu’elle exploite, n’exerce pas une activité présentant le caractère d’un service public national ou d’un monopole de fait, au sens et pour l’application du neuvième alinéa du préambule de 1946. »

    Mais sur quoi se fonde le Conseil d’État pour émettre un tel avis ? Lorsqu’une société accueille 80 % des trafics passagers d’un pays, peut-on se limiter à sa seule implantation régionale pour déterminer qu’elle n’exerce pas un monopole national parce qu’elle n’est que francilienne ? Pour trancher ces questions complexes, a-t-il par exemple consulté l’Autorité de la concurrence, dont la mission est notamment de déterminer les marchés pertinents, le caractère monopolistique ou non d’une société ?

    Interrogé par Mediapart, le Conseil d’État a répondu que non, il n’a pas sollicité l’Autorité de la concurrence. Il dit s’en être tenu à la jurisprudence du Conseil constitutionnel sur la question, et notamment sur celle qui avait prévalu lors de la privatisation de Gaz de France. « Le commentaire de la décision du 30 novembre 2006[du Conseil constitutionnel] relève ainsi que la notion de marché à laquelle se réfère implicitement le Conseil constitutionnel pour l’application du neuvième alinéa du préambule de 1946 est beaucoup plus large que celle de “marché pertinent” retenue par le Conseil de la concurrence pour l’application du droit de la concurrence », précise le Conseil d’État.

    Mais sur quoi se fonde l’appréciation, si ce n’est pas sur des critères économiques ? Sans étude, sans estimation chiffrée, sans comparaison, le Conseil constitutionnel et le Conseil d’État ont donc leur propre estimation de ce qui constitue un monopole. Leur évaluation semble n’avoir qu’un lointain rapport avec ce que dit l’Autorité de la concurrence et, plus largement, avec les théories économiques sur le sujet. Ce qui permet toutes les interprétations, en toute opportunité.

    « Je ne crois pas qu’ADP constitue un monopole physique. Ils sont très rares. Pour ADP, on peut dire que Paris est en concurrence avec le hub de Londres, de Francfort ou d’Amsterdam. C’est là où sont les nouvelles concurrences », dit Charles de Courson.

    Le député de la Marne ne cache pas qu’il a une position un peu originale, même dans son camp. « La privatisation d’ADP, pourquoi pas ? Mais pour quoi faire ? Est-ce que cela permet d’inscrire Paris dans un réseau aéroportuaire international, qui semble être la tendance lourde du développement des services aéroportuaires ? Est-ce que la préservation d’Air France est prise en compte ? Est-ce que cela répond à l’intérêt général ? Si les conditions sont réunies, on peut le faire. Sinon, il faut s’abstenir. »

    Jusqu’à présent, le gouvernement a été incapable d’apporter des réponses à ces questions, de démontrer en quoi cette privatisation répondait à l’intérêt général. À aucun moment, il n’a présenté une vision à long terme, expliqué comment il voyait évoluer le transport aérien, quel rôle pouvait avoir ADP, pourquoi le transfert d’une telle rente au privé avait un sens. Aucun plan, aucun schéma directeur n’a été avancé, comme si l’avenir de Roissy et d’Orly relevait de la seule compétence du futur concessionnaire.

    Le seul projet évoqué est celui de la direction d’ADP : la construction d’un quatrième terminal à Roissy. Ce nouvel équipement, d’un coût estimé entre 7 et 9 milliards d’euros, justifie selon le gouvernement à la fois la privatisation et une concession hors norme de 70 ans. Dans les sociétés, de tels projets s’amortissent plutôt sur 20 ou 30 ans.

    Ce projet d’extension est vivement contesté par les riverains, qui dénoncent une centralisation accrue du trafic aérien sur Roissy. Ils redoutent que leur quotidien ne devienne invivable. Un tel projet démontre bien en tout cas la tentation de concentration – monopolistique aurait-on envie de dire – d’ADP, au contraire de tout ce qui a été affirmé.

    Tout est hors norme dans le projet de loi sur la privatisation d’ADP : les mécanismes imaginés pour la réaliser, les schémas juridiques, la période sur laquelle elle doit s’étendre, et comment l’État envisage de récupérer son bien à la fin.

    En 2005, ADP a changé de statut. L’État lui avait apporté la propriété de tous les actifs aéroportuaires et, pour renforcer son bilan, la propriété foncière de quelque 8 600 hectares de domaine public, avant de l’introduire en Bourse. Mais il était bien inscrit que l’État en garderait le contrôle majoritaire.

    C’est cette architecture qui embarrasse le gouvernement et qu’il veut casser. Pour cela, il lui fallait d’abord résoudre la question foncière. Plus de 8 000 hectares en région parisienne, cela vaut beaucoup d’argent. Pour ne pas avoir à réévaluer la valeur d’ADP, tout en n’ayant pas l’air de brader le patrimoine public, le gouvernement – ou plus exactement Alexis Kohler, secrétaire général de l’Élysée à la manœuvre sur le dossier – a imaginé transformer la société en concession.

    Les apparences sont ainsi sauves : officiellement, les terrains restent la propriété de l’État. Le concessionnaire aura-t-il, cependant, la liberté de l’utiliser comme il l’entend pendant la durée de la concession ? Rien n’est dit sur le sujet. Mais tout laisse craindre, au vu des précédents des contrats autoroutiers, que les intérêts de l’État ne soient, une fois de plus, jamais défendus et que le concessionnaire soit libre de faire ce que bon lui semble, sans en avoir payé le prix.

    Une privatisation hors norme
    Cette transformation a conduit le gouvernement à proposer un schéma singulier « d’une rare complexité », comme le dit le Conseil d’État. L’imagination, il est vrai, a été au pouvoir. Le gouvernement a estimé que les actionnaires minoritaires actuels perdaient une partie de la valeur de leur investissement, puisque ADP n’allait plus être une société dont la durée de vie était illimitée, mais bornée dans le temps, la concession étant limitée à 70 ans. Selon l’analyse juridique soutenue par le gouvernement, cela revient à une sorte d’expropriation ou de nationalisation. Il convient donc d’indemniser les actionnaires existants pour cette perte.

    Ainsi, le gouvernement s’apprête à payer pour privatiser ADP. C’est sans précédent. En dépit de nombreuses recherches, il nous a été impossible de trouver un cas semblable en France ou à l’étranger.

    Selon les premiers chiffres avancés par le gouvernement, les indemnités s’élèveraient entre 500 millions et 1 milliard d’euros. Alors que la vente d’ADP est estimée autour de 8 milliards, l’État se priverait ainsi d’une partie de la somme pour dédommager les actionnaires actuels. Parmi ceux-ci figurent Vinci, actionnaire à 8 %, qui a depuis longtemps mis un pied dans la porte de la société, et Schiphol Group, qui exploite notamment l’aéroport d’Amsterdam, actionnaire lui aussi à hauteur de 8 %.

    « L’État a choisi cette formule parce que c’est plus facile à privatiser comme cela, plutôt que de désintéresser les actionnaires minoritaires. En fait, il leur fait bénéficier de la prime de contrôle qui lui revient en tant qu’actionnaire majoritaire », analyse l’avocat Dominique Schmidt, qui a souvent défendu l’Autorité des marchés financiers (AMF) devant les tribunaux.

    « Cette procédure semble logique et habituelle comme mécanisme. C’est le même principe qu’une indemnité d’éviction pour un locataire exploitant. L’idée est de compenser un préjudice lié au fait qu’il y avait une durée infinie pour exploiter qui se réduit à 70 ans et donc un préjudice. Pour autant, compte tenu de la durée assez inhabituelle dans le monde des affaires (70 ans), cette approche reste pour le coup seulement éventuelle à mon sens et très théorique », explique de son côté Olivier Arthaud, président de la chambre régionale des commissaires aux comptes de Lyon.

    L’étrangeté de l’opération ADP ne s’arrête pas là. Le droit des concessions est inscrit de longue date dans la pratique en France : à la fin de la durée de vie de la concession, le concessionnaire doit restituer l’ensemble des actifs et des biens en état à la puissance concédante – État ou collectivités locales – gratuitement. Aucun dédommagement n’est prévu. Mais pas dans le cas d’ADP : l’État a prévu de lui racheter les actifs au terme de la concession.

    Là aussi, c’est une situation sans précédent. Le risque est que l’État doive débourser des sommes gigantesques à la fin de la concession. Comme il est toujours impécunieux, il y a de fortes chances pour qu’il reconduise la concession plutôt que de la racheter. Sans le dire, c’est une concession à perpétuité pour le privé qui risque de se mettre en place.

    Afin de diminuer la valeur de rachat futur – en vieillissant, les actifs perdent de leur valeur – et d’économiser les deniers publics – c’est en tout cas la présentation qui en a été faite lors des débats parlementaires –, le gouvernement se propose d’allonger la valeur de la concession : 70 ans ! Là encore, aucune concession n’a jamais été aussi longue. D’autant qu’il ne s’agit pas de construire des aéroports, de créer ex nihilo des équipements. Ils existent, ils sont exploités et entretenus.

    « C’est le temps pour permettre une stabilité et une visibilité de l’exploitation à long terme », a justifié Bruno Le Maire pour expliquer cette durée hors norme. En termes économiques, cela s’appelle une rente perpétuelle, injustifiée. D’autant que le gouvernement a rejeté tous les amendements qui proposaient d’encadrer au moins un peu la procédure, de prévoir des clauses de revoyure, de révision.

    Un épais silence entoure aussi la possibilité que la société concessionnaire – en la matière, sa durée de vie est moins garantie que celle de l’État – change de mains, soit victime d’une OPA durant cette période. Qu’advient-il alors ? L’État aura-t-il la possibilité de récupérer la concession d’ADP, si celle-ci tombe aux mains de capitaux chinois par exemple ? Mystère.

    Cette question délicate n’est pas dans la loi mais est renvoyée au contrat de concession, le gouvernement semblant considérer qu’un droit d’agrément suffit pour préserver ses intérêts. Pendant 70 ans, le concessionnaire d’ADP doit avoir les mains libres, selon le gouvernement. On se saurait brider l’initiative privée.

    Une formule d’indemnisation sur mesure

    Le diable est souvent dans les détails. Dans le projet de loi sur la privatisation d’ADP, il se cache dans la formule comptable retenue pour calculer les indemnités à verser aux actionnaires existants. La première bizarrerie est que le gouvernement soit tenu d’inscrire cette méthode d’évaluation dans la loi.

    Pour calculer le montant des indemnités à verser aux minoritaires, il a choisi de ne retenir qu’un seul critère : les flux de trésorerie disponibles actualisés. Interrogé par Mediapart sur les motifs qui l’avaient conduit à retenir cette méthode, le ministère des finances n’a pas répondu.

    Cette méthode d’évaluation (pour les modes de calcul, voir ici) est censée permettre d’évaluer les ressources financières et les profits futurs que pourra dégager une entreprise. Mais cela repose sur des facteurs bien subjectifs. « Tout repose sur l’histoire que veut raconter l’entreprise. Surtout dans cette méthode, il a un facteur particulièrement souple : c’est le taux d’actualisation. C’est là que cela se passe. Selon le taux choisi, la valeur peut varier du simple au quadruple. »

    Olivier Arthaud, commissaire aux comptes, confirme l’analyse : « Faire varier le taux d’actualisation d’un point peut avoir un impact de plus de 20 % sur la valeur. C’est donc très “facile” de pousser une tendance ou une autre dans ce type d’approche. »

    Les observateurs sont encore plus perplexes sur la durée choisie pour effectuer les estimations. En général, le temps de référence se situe entre 5 et 7 ans, rarement au-delà. « 70 ans, cela tient de la divination », ironise Dominique Schmidt. « On est dans l’exercice théorique », abonde Olivier Arthaud, ajoutant qu’il voudrait au moins prévoir des clauses de revoyure tous les dix ans pour s’assurer de la vie future d’ADP. À ce stade, le gouvernement l’a exclu.

    La façon alambiquée dont répond le Conseil d’État sur cette méthode traduit un suprême embarras. Tout en relevant qu’au-delà de 20 à 30 ans, il est difficile d’avancer la moindre prévision, il statue finalement que « l’exercice n’est pas impossible » (voir son avis).

    « Mais qui a pu écrire un tel texte ? », s’amuse un connaisseur du dossier en commentant l’avis du Conseil d’État. « Y aurait-il quelque cabinet qui lui aurait suggéré la rédaction en lui faisant passer leur avis par quelque “porte étroite” [l’appellation fait référence aux interventions des lobbies qui s’adressent dans la plus totale opacité aux membres du Conseil constitutionnel (voir notre article) – ndlr] ? »

    Lorsque nous lui avons demandé comment il justifiait une telle méthode de calcul et s’il avait reçu des avis extérieurs, le Conseil d’État a répondu : « Le Conseil d’État s’est prononcé à partir des éléments qui lui étaient fournis par le gouvernement, après lui avoir posé toute question utile et dialogué avec lui. »

    Au bon vouloir du gouvernement
    « Mais pourquoi ne prévoyiez-vous pas un appel d’offres public ? Prévoir une procédure de gré à gré ne pourra qu’entretenir le soupçon. » Lors des débats parlementaires, plusieurs députés ont interpellé le ministre des finances sur les procédures choisies pour privatiser ADP et sur l’opacité régnant autour de ce dossier. « Je les ai prévenus. je leur ai dit qu’un appel d’offres les protégerait. Ils n’ont rien voulu entendre », dit Charles de Courson.

    À toutes les remarques et suggestions présentées par les parlementaires, le ministre des finances a opposé une fin de non-recevoir. Pas question de faire un appel d’offres public, pas question de publier le cahier des charges, pas question de s’expliquer.

    Pour bien montrer qu’il avait l’intention d’avoir de bout en bout la main sur le dossier, le gouvernement a soutenu des amendements opportunément déposés par des membres de la majorité LREM. Ceux-ci prévoient d’encadrer strictement le temps d’instruction du dossier de la commission des participations et des transferts.

    Chargée par la loi d’évaluer les conditions de privatisation de tous les biens publics, cette autorité voit réduire son rôle à une simple chambre d’enregistrement des volontés du gouvernement sur ce dossier : elle n’aura, selon les amendements déposés, que trente jours pour se prononcer sur la privatisation d’ADP.

    Il est donc à craindre que tout se passera – et est peut-être même déjà engagé – ailleurs. Pour le conseiller, le gouvernement a déjà choisi depuis longtemps son banquier d’affaires : c’est Bernard Mourad. Ancien dirigeant du groupe Altice, ce proche d’Emmanuel Macron a rejoint En Marche !, où il était lui aussi chargé de la collecte de fonds, pendant la campagne présidentielle.

    Après l’élection présidentielle, il a créé une petite banque d’affaires puis a rejoint la filiale parisienne de Bank of America, dont il a pris la direction. Et c’est cette banque qui a été choisie comme conseil de l’État dans le dossier ADP. Comme Bernard Mourad le dit à Vanity Fair, « c’est challenging ».

    Dans son rapport sur les privatisations des aéroports régionaux, la Cour des comptes avait rappelé à l’ordre le ministère des finances, en lui rappelant que les règles de déontologie s’appliquaient aussi à lui, que les conflits d’intérêts n’étaient pas qu’une question théorique. Compte tenu du rôle joué par Bernard Mourad pendant la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron, n’aurait-il pas été préférable que Bercy applique un devoir d’abstention, afin d’éviter tout soupçon ? Interrogé, le ministère des finances n’a pas répondu.

    Car le soupçon est là, toujours plus pesant, au fur et à mesure que le dossier chemine au Parlement. Avant même que la procédure ne soit officiellement ouverte, Vinci, qui possède déjà les aéroports de Nantes, Lyon et Gatwick (Angleterre), et est candidat pour reprendre celui de Toulouse – ce qui devrait normalement soulever au passage quelques problèmes de concurrence –, est présenté comme le grand vainqueur.

    Au point que le PDG du groupe de BTP et de concessions, Xavier Huillard, a fini par s’énerver lors de la présentation de ses résultats. « Nous sommes absolument convaincus que ce modèle de gestion privée est plus que jamais efficace pour renforcer l’attractivité des territoires », a-t-il soutenu, en récusant tous les procès d’intention faits à son groupe sur sa gestion des autoroutes, dont il est aussi le premier concessionnaire en France.

    Selon certaines rumeurs, il pourrait être amené à partager ADP avec quelques autres actionnaires extérieurs qui viendraient l’accompagner. Le nom de la Caisse des dépôts du Québec – dont le rapporteur général du projet de la loi Pacte, Roland Lescure, est un ancien premier vice-président – est souvent évoqué. Elle est peut-être déjà présente au capital d’ADP, mais son nom n’apparaît pas car elle n’a pas franchi le seuil de déclaration.

    L’institution canadienne, présente en France depuis plus de vingt ans, essentiellement dans l’immobilier, a de grands projets en France. Elle a justement ouvert un bureau en France, spécialisé dans les infrastructures.

    Mais on cite aussi des fonds d’investissement, des banques d’affaires comme Macquarie Group ou Goldman Sachs. Bref, beaucoup de personnes, particulièrement dans le monde financier, semblent très attirées par ADP. Ce qui devrait normalement amener le gouvernement à reconsidérer son analyse sur le dossier, à se demander si vraiment il faut privatiser un tel actif. Mais non. Le gouvernement veut vendre, vendre à tout prix le groupe ADP.

    Dans sa décision du 26 juin 1986, le Conseil constitutionnel avait fixé les grands principes qui devaient conduire les privatisations : « L’État ne peut céder des actifs en dessous de leur valeur et le choix des acquéreurs doit se faire “sans privilège” », avait-il tenu à préciser. Pourquoi, dans le dossier ADP, le gouvernement donne-t-il tant l’impression de vouloir passer outre ce principe ? Pourquoi a-t-on le sentiment, avant même que la privatisation ne soit engagée, que tout est opaque et que tous les dés sont pipés ?

  • Face aux politiques migratoires racistes, occupons plus de lieux | LES ÉXILÉ.E.S OCCUPANT.E.S DE PARIS 8
    https://blogs.mediapart.fr/les-exilees-occupantes-de-paris-8/blog/210218/face-aux-politiques-migratoires-racistes-occupons-plus-de-lieux

    Ces occupations, encore trop isolées, doivent essaimer partout où cela est possible. C’est pourquoi nous appelons étudiant.e.s, universitaires et tout.e.s celleux qui s’opposent aux politiques migratoires racistes à poursuivre et à intensifier ce mouvement d’occupations. C’est la prolifération et la mise en réseau des occupations qui permettra l’émergence d’un mouvement d’opposition fort, porté par les exilé.e.s ; capable d’obliger les gouvernements européens à régulariser l’ensemble des exilé.e.s, à leur fournir un logement, à garantir leur liberté de circulation et d’installation et à mettre un terme au règlement de Dublin ainsi qu’aux politiques migratoires racistes. À l’heure où des Assemblée Générales et des occupations se tiennent dans de nombreuses universités, l’occasion d’une convergence pour s’opposer à toute forme de tri des exilé.e.s et des étudiant.e.s ne peut être manquée.

     Quels que soient leurs statuts, les exilé.e.s sont contraint.e.s de dormir dans les rues, où ielles sont quotidiennement frappé.e.s, gazé.e.s, réveillé.e.s par les gyrophares en pleine nuit, leur matériel de survie détruit ou volé par la police. Nombre d’entre elleux se suicident. D’autres meurent de froid dans l’indifférence. À l’OFPRA, à la préfecture, à la CNDA, dans les CRA et dans les commissariats, ielles sont sans cesse confronté.e.s à l’arbitraire et l’opacité des décisions. S’ielles sont dubliné.e.s, ielles sont séquestrés avant d’être renvoyé.e.s de force dans les pays aux marges de l’Union Européenne - pour la plupart durement frappés par une crise économique - auxquels la France délègue la répression bureaucratique et policière des exilé.e.s. Ce traitement abject vient alourdir la longue liste des traumatismes causés par leurs parcours migratoires. Ielles ont dû payer le coût exorbitant de la traversée meurtrière de la Méditerranée par le travail forcé, l’esclavage et la captivité en Libye. Dès leur arrivée en Europe ielles sont traqué.e.s, violenté.e.s par les policiers et forcé.e.s de donner leurs empreintes. Ces conditions de précarité et de détresse psychologique annihilent toute possibilité de défense collective. Lorsqu’ielles tentent de protester c’est la répression toujours plus violente qu’ielles rencontrent – comme à Calais fin janvier où l’un d’entre elleux a eu la moitié du visage arraché par un tir policier.

    À la lumière de ce constat, l’occupation nous apparait comme un moyen d’offrir du temps et des conditions d’existence stables, permettant aux exilé.e.s de s’organiser et d’exprimer leurs propres revendications. Elle constitue un contrepoint aux solidarités de type humanitaire – qui reprennent trop souvent les catégories et les pratiques de l’État – en faisant des exilé.e.s les sujets de l’action politique et non pas les destinataires passifs de l’aide. Contre l’atomisation des individu.e.s condamnant les exilé.e.s à des stratégies de survie et à l’aide juridique personnelles, elle prouve en pratique qu’une réponse résolument collective est possible et ouvre des perspectives politiques plus larges.

    Pour nous, l’occupation s’est construite conjointement avec des groupes d’exilé.e.s vivant pour la plupart à la rue. Nous nous sommes rencontré.e.s en maraude et à travers des assemblées de rue, où l’idée d’occuper des universités a été discutée. Depuis nos premiers échanges, tout s’organise dans plusieurs langues avec le concours d’interprètes parfois elleux même exilé.e.s. Nous avons vite pris conscience que la peur de les exposer à une répression supplémentaire n’était que très peu partagée par les principa.le.ux concerné.e.s : ces risques, ielles y sont confronté.e.s au quotidien et bien plus durement lorsqu’ielles sont à la rue.

  • Anonymous face à la justice !
    http://zad.nadir.org/spip.php?article4008

    SOLIDARITÉ AU TGI DE PARIS LE 19 SEPTEMBRE 2016 À 13H30 12ème Chambre correctionnelle De la déclaration de Ravachol au cri de l’envolée pour l’amnistie des prisonniers et prisonnières du mouvement social, rien n’a changé : notre détermination est la même. Collectivement, nous restons debout face à la répression et nous refusons de jouer la mise en scène judiciaire qui ne sert qu’à renforcer un régime autoritaire. Nous le combattons par des blocages, des occupations et du sabotage tel cet acte mis ce (...)

    #Luttes_contre_le_monde_qui_veut_cet_aéroport

  • OH MON DIEU ! OH MY GLADIO – ATTENTATS DE PARIS : UN COMMANDO DÉTRUIT DES PREUVES.
    http://vilistia.org/archives/11814

    Panamza ATTENTATS DE PARIS : UN COMMANDO DÉTRUIT DES PREUVES. Lundi 29 août, vers 2h du matin, une camionnette a défoncé les clôtures de l’Institut National de Criminalistique et de Criminologie, situé en Belgique. 3 bonbonnes contenant du gaz ou … Lire la suite →

    #Terrorisme

  • Après les conseils d’arrondissements de droite, voici maintenant que c’est la Mairie de Paris, de « gauche », qui s’attaque à BDS :

    Le PS de Paris va présenter un vœu contre le boycott d’Israël
    Nadir Dendoune, Le Courrier de l’Atlas, le 9 février 2016
    http://www.lecourrierdelatlas.com/1086109022016Le-PS-de-Paris-va-presenter-un-voeu-contre-le-boyco

    Même s’il est probable que la motion passe, avec le soutien du PS (Parti Sioniste ?), voici le communiqué de BDS France :

    Les élus antiracistes et pour une paix juste entre palestiniens et israéliens ne peuvent que s’opposer à la condamnation de la Campagne BDS
    La Campagne BDS France, le 10 février 2016
    http://www.bdsfrance.org/les-elus-antiracistes-et-pour-une-paix-juste-entre-palestiniens-et-israel

    #Palestine #France #Paris #Mairie_de_Paris #Anne_Hidalgo #BDS #Boycott #criminalisation_des_militants

  • Q&A: How Does the Syrian Refugee Screening Process Work?
    http://blogs.wsj.com/law/2015/11/18/qa-how-does-the-syrian-refugee-screening-process-work/?mod=WSJBlog

    Q: What kind of screenings do Syrian refugees go through?

    A: Refugees from all countries receive “the most rigorous screening and security vetting of any category of traveler to the United States,” a senior administration official told reporters Tuesday. That process includes biographic and biometric security checks – i.e. checking records and doing fingerprinting. Law enforcement, the Pentagon and the intelligence community all vet information provided by and obtained about refugees to help make a determination about whether they will ultimately be allowed to come to the U.S. Syrian refugees go through an enhanced review process on top of that with extra national security checks. All Syrian refugees considered for resettlement in the U.S. are interviewed in person by specially trained staff, mostly in Amman and Istanbul, but also in Cairo and elsewhere. Refugees must also undergo health screenings and a cultural orientation before they arrive in the U.S.

    Q: How long does it take?

    A: The process usually takes between 18 to 24 months and generally begins with a referral from the U.N. refugee agency. Those referrals include biographic and other information that the Department of Homeland Security uses to determine if the cases meet the criteria for refugee status. If DHS decides a refugee qualifies on one of five protected grounds – race, religion, nationalist, political views or belonging to a certain social group, the extensive screening processes described earlier begin. For comparison, an international student seeking to study in the U.S., for example, usually schedules a consular interview three to five months in advance of beginning schooling.

    Q: Who are the Syrian refugees coming to the U.S.?

    A: Half of the Syrian refugees resettled in the U.S. so far are children, according to a senior administration official. Of the rest, 2.5% are adults over 60 and 2% are single men. The refugees are roughly half men and half women, with slightly more men.

    #migrants #réfugiés #Syrie #Etats-Unis #sécurité

  • EN DIRECT - Attaques terroristes de Paris : deux terroristes tués dans l’assaut donné à Saint-Denis, des hommes encore retranchés
    http://www.crashdebug.fr/actualites-france/10925-en-direct-attaques-terroristes-de-paris-deux-terroristes-tues-dans-

    Le parquet antiterroriste confirme qu’Abdelhamid Abaaoud, le cerveau des attentats était bien la cible de l’assaut en cours à Saint-Denis.

    - Une intervention du Raid est en cours cette nuit à Saint-Denis

    - Les hommes présents à Saint-Denis sont liés aux attentats

    - Abdelhamid Abaaoud, le cerveau des attentats était bien la cible de l’assaut en cours à Saint-Denis0

    - Deux terroristes sont morts dans l’assaut, dont une femme

    RETROUVER AUSSI NOTRE DOSSIER SUR LES ATTENTATS DE PARIS

    8h50 : "ils voulaient juste de l’eau et faire la prière" raconte l’homme arrêté qui dit avoir hébergé les forcenés

    Selon l’AFP, parmi les personnes interpellées par les policiers se trouve un homme qui dit avoir hébergé deux personnes "qui venaient de Belgique" dans (...)

  • https://www.youtube.com/watch?v=Cdhb_Rygi2c

    Après son passage au PALAIS DES SPORTS en 2004, à l’OLYMPIA (sold out !) en 2006, au GRAND REX en 2009 et en 2010, au ZENITH DE PARIS en 2011, à l’OLYMPIA en 2013, ABBA MANIA revient pour un concert exceptionnel à l’OLYMPIA et en tournée dans toute la France en 2015 avec Mark THOMAS, le créateur–même d’Abba Mania, dans le rôle de Björn.

    40th Anniversary Celebration Tour
    A l’Olympia le 18/03/2015
    Et en tournée dans toute la France

  • Victoire des anti-gaz de schiste avec l’interdiction d’un forage près de Paris en Seine et Marne
    http://www.brujitafr.fr/article-victoire-des-anti-gaz-de-schiste-avec-l-interdiction-d-un-forage-p

    VICTOIRE DES ANTI-GAZ DE SCHISTE AVEC L’INTERDICTION D’UN FORAGE PRES DE PARIS Les opposants aux gaz et pétrole de schiste ont remporté une victoire judiciaire mercredi avec l’interdiction d’un forage d’exploration du groupe méricain Hess Oil dans le bassin parisien, malgré la promesse de la compagnie de ne pas recourir à la fracturation hydraulique, interdite en France. Le tribunal administratif de Melun a donné raison à la petite commune seine-et-marnaise de Nonville qui reprochait à la préfecture d’avoir autorisé ce forage le 10 août 2012. Très concrètement, le pétrolier américain n’a plus le droit en l’état de forer dans cette commune, à 70 kilomètres au sud-est de Paris. Tout l’enjeu de cette affaire était de (...)

    #NATURE_/_ECOLOGIE

  • IsraelValley | News : ISRAELVALLEY BOYCOTT - GRANDE DECEPTION FACE A LA DECISION DU TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE PARIS : RELAXE DE OLIVIA ZEMOR SUR "LE DOSSIER CARREFOUR".
    http://www.israelvalley.com/news/2011/07/09/32443/israelvalley-boycott-grande-deception-face-a-la-decision-du-tribunal-d

    La 17ème correctionnelle du tribunal de Paris a prononcé vendredi la relaxe d’Olivia Zémor, poursuivie à la suite d’une action BDS dans un hypermarché Carrefour en 2009. Les juges ont rendu vendredi un jugement “sur la nécessaire défense de la liberté d’expression en France, dont l’appel au boycott est partie intégrante.” Selon la Croix (à la veille du jugement) : "La décision rendue vendredi 8 juillet fera date. Il faut dire que le tribunal de grande instance (TGI) de Paris doit répondre à une question des plus épineuses : faut-il ou non condamner les militants appelant au boycott des produits israéliens ?

    Le « grande déception » d’IsraelValley, à l’annonce de cette excellente nouvelle, fait vraiment plaisir à voir.