organization:fatah

  • Le gouvernement israélien s’apprête à refouler sept élus français
    http://www.lefigaro.fr/international/2017/11
    par Cyrille Louis, Correspondant à Jérusalem | Mis à jour le 13/11/2017 à 18:37 /13/01003-20171113ARTFIG00250-le-gouvernement-israelien-s-apprete-a-refouler-sept-elus-francais.php

    Pierre Laurent, Clémentine Autain, Patrick Le Hyaric ou encore Pascal Durand viennent d’être déclarés persona non grata. Ils devaient entamer ce week-end une visite en Israël et dans les Territoires palestiniens.

    Le ministère israélien de la Sécurité intérieure a annoncé lundi vouloir interdire l’entrée de son territoire à sept élus français, dont le secrétaire national du PCF, qui prévoient d’atterrir ce week-end à Tel Aviv pour une visite de cinq jours en Israël et dans les Territoires palestiniens. Ils font partie d’une délégation de vingt parlementaires et élus locaux qui avait indiqué un peu plus tôt dans la journée vouloir, à l’occasion de ce déplacement, « alerter sur la situation des près de 6000 prisonniers politiques palestiniens ».

    Certains membres de ce groupe d’élus issus du Parti communiste et de la France insoumise avaient annoncé leur intention de rencontrer Marwan Barghouti, haut cadre du Fatah incarcéré en Israël depuis une quinzaine d’années. Condamné à plusieurs peines de prison à perpétuité pour son implication dans la deuxième intifada, ce prisonnier de 58 ans est souvent présenté comme le plus populaire des dirigeants palestiniens.

    Selon une source au ministère israélien de la Sécurité intérieure, « la décision de refouler ces sept élus a été prise après une enquête rapide du bureau des Affaires stratégiques ». Cette structure est notamment chargée de surveiller les activités de la campagne internationale Boycott, désinvestissement et sanctions (BDS). Les autorités israéliennes ne semblaient toutefois pas en mesure de préciser, lundi après-midi, sur quels critères précis cette « liste noire » a été dressée. « Il s’agit des éléments les plus provocateurs », se bornait à préciser le ministère de la Sécurité intérieure, qui assurait vouloir « éviter une déconvenue aux intéressés en les informant à l’avance du sort qui les attend. »
    Interdits de rencontrer Salah Hamouri

    La liste dressée par le gouvernement israélien sous l’ordre des ministres Gilan Erdan et Arye Déry, telle que communiquée au Figaro, comprend le secrétaire national du PCF Pierre Laurent, la députée (LFI) Clémentine Autain, les députés européens Pascal Durand (Verts/Alliance libre européenne) et Patrick Le Hyaric (PCF), ainsi que les maires (PCF) de Stains Azzedine Taibi, de Limay Éric Roulot et de Gennevilliers Patrice Leclerc.

    D’après le ministère de la Sécurité intérieure, les treize autres élus qui prévoyaient de participer au voyage seront pour leur part admis sur le territoire israélien. Mais ils auront interdiction de rencontrer Marwan Barghouti ainsi que le détenu franco-palestinien Salah Hamouri, placé en détention administrative le 23 août, sans que ses défenseurs puissent avoir accès aux éléments réunis à son encontre. Le Quai d’Orsay s’est récemment dit « préoccupé » par sa situation, indiquant « espérer » sa remise en liberté.

    • Des élus français interdits d’entrée en Israël
      Lundi, 13 Novembre, 2017
      Humanite.fr
      https://www.humanite.fr/des-elus-francais-interdits-dentree-en-israel-645473

      Une délégation de plus d’une centaine d’élus français doit se rendre, ce week-end, en Palestine avec la volonté de rencontrer Marwan Barghouti et Salah Hamouri. Les autorités israéliennes ont annoncé qu’elles interdiraient à plusieurs d’entre eux, du PCF, de la FI et d’EELV d’entrer sur leur territoire.

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      Réaction aux déclarations des autorités israéliennes
      13 novembre 2017
      https://lafranceinsoumise.fr/2017/11/13/reaction-aux-declarations-autorites-israeliennes
      Communiqué du groupe « La France insoumise » à l’Assemblée nationale

      Les autorités israéliennes viennent de recommander à la délégation d’une centaine d’éluEs français qui s’apprêtent à partir à Jérusalem et dans les territoires palestiniens de « ne pas prendre l’avion ». Ainsi, l’Etat d’Israël veut interdire la venue de représentants de la République française, députés et sénateurs compris, sur leur territoire. Ce déni de démocratie et de liberté est aussi consternant qu’inacceptable.

      Quatre députés de la France Insoumise, Clémentine Autain, Michel Larive, Danièle Obono et Muriel Ressiguier, participent à ce voyage organisé par l’Association pour les jumelages entre les camps de réfugiés palestiniens et les villes françaises (AJPF).

      Le prétexte avancé est l’intention de rencontrer Marwan Barghouti, l’un des leaders palestiniens et aujourd’hui prisonnier politique. « Nous n’autorisons pas l’accès au territoire à ceux qui appellent activement à s’en prendre à Israël », a déclaré le ministre israélien de la Sécurité publique dans un communiqué. Ces propos sont stupéfiants. Agir pour l’application des résolutions de l’ONU et contre la colonisation constituerait-il désormais un engagement si insupportable qu’il légitimerait, aux yeux des autorités israéliennes, l’interdiction de venir sur leur territoire, y compris pour des élus français ? Comment un Àtat qui se dit démocratique peut-il proférer de telles menaces ?

      Comment ne pourrions-nous pas rendre visite à notre compatriote Salah Hamouri, privé de liberté pour son engagement politique ?

      Ces déclarations constituent une escalade dangereuse que la France ne peut accepter.

      Nous appelons le Président de la République, le gouvernement et le président de l’Assemblée nationale à intervenir pour que cette menace d’interdiction ne soit pas rendue possible. Il en va de la démocratie et de la paix.

    • Des élus français interdits de se rendre en Israël pour délit d’opinion
      14 novembre 2017 Par Thomas Cantaloube
      https://www.mediapart.fr/journal/international/141117/des-elus-francais-interdits-de-se-rendre-en-israel-pour-delit-dopinion

      (...) Selon le quotidien israélien Haaretz, qui s’est procuré un document émanant du ministère des affaires stratégiques, voici les justifications retenues pour l’interdiction de visa : « La question des visites aux prisonniers n’est pas de la responsabilité du ministère des affaires stratégiques, mais la question des prisonniers palestiniens et des efforts de délégitimation d’Israël sont imbriquées. (…) Une visite avec Marwan Barghouti est susceptible de lui donner de l’importance. » Barghouti est devenu une « cause célèbre » en Palestine et à l’étranger depuis qu’il a été arrêté en 2001, puis condamné à la prison à vie pour son rôle dans l’organisation d’attentats pendant la seconde intifada, alors qu’il clame son innocence.

      Quant à Salah Hamouri, il s’agit d’un avocat et activiste franco-palestinien placé en détention administrative en Israël depuis le 23 août, qui n’est pour l’instant pas inculpé. Selon le ministère des affaires stratégiques, « il est devenu en France le symbole du combat des prisonniers palestiniens. (…) Lui rendre visite reviendrait à célébrer un activiste extrémiste qui cherche à délégitimer Israël ».(...)

    • Israël refuse l’entrée à des responsables européens pour cause de ‘Soutien au boycott d’Israël’
      14 novembre | Ilan Lior , Jonathan Lis et Josh Breiner pour Haaretz |Traduction J.Ch. pour l’AURDIP |Actualités
      en English
      http://www.aurdip.fr/israel-refuse-l-entree-a-des.html

      Le but de la visite était de rencontrer en prison le leader palestinien condamné Marwan Barghouti, disent deux ministres.

      Israël a annoncé lundi qu’il interdirait l’entrée de sept membres d’une délégation de responsables européens en utilisant la législation récemment approuvée selon laquelle les militants du boycott anti-Israël sont interdits de visite.

      La délégation de 20 membres, dont l’arrivée en Israël était prévue pour la semaine prochaine, devait comprendre des députés européens et des maires français. La direction de la Population, de l’Immigration et des Frontières du ministère de l’Intérieur a dit que sept des 20 membres de la délégation seraient interdits d’entrée en Israël, ajoutant qu’elle avait été informée qu’ils avaient appelé au boycott d’Israël.

  • The chained jailers of Gaza -

    Israelis refuse to comprehend that Gaza is a huge prison, and that we are the wardens

    Amira Hass Nov 07, 2017
    read more: https://www.haaretz.com/opinion/.premium-1.821354

    I have seen happy Gazans. A reporter for Kan, the Israeli public broadcasting corporation, went to the Erez checkpoint a few days ago, shoved a microphone and a camera at people leaving the Gaza Strip and invited their sighs of relief. Great! The Hamas inspection point on the Gazan side has been removed and the bearded security people didn’t interrogate us.
    The impression left by the news item and by an earlier report in Haaretz is that the only stumbling block faced by those who wish to leave Gaza is Hamas, but here are some of the questions that the Gazans at the border were not asked, along with the answers that would have been forthcoming:
    Q: Now, following the removal of Hamas checkpoints, can anyone who wishes to do so leave Gaza? A: Are you kidding? Since 1991, we leave only if Israel approves.
    Q: How long is the waiting period for an Israeli exit permit? A: About 50 days. Sometimes only legal intervention by an Israeli organization such as the Gisha Legal Center for Freedom of Movement or Physicians for Human Rights can result in a permit.
    Q: What is involved in the inspection at the Israeli checkpoint? A: A revolving scanner, instructions shouted from loudspeakers, sometimes a strip search.

    Q: What are you allowed to take? A: You’re not allowed a laptop, sandwiches, a suitcase on wheels or deodorant.
    Q: Other than Islamic Jihad and Hamas, who isn’t allowed to leave? A: Most people aren’t allowed. The daughter of a neighbor of mine has been receiving medical treatment in Jerusalem for the past nine months, and he has yet to receive a permit to visit her. The same is true of three friends who have been in need of a follow-up medical exam for the past year. Young people who would like to study in the West Bank cannot do so because Israel won’t permit it. About 300 students who were accepted to study abroad are waiting for a permit, and their visa is at risk.

    Q: Were you interrogated by the Israeli Shin Bet security service? A: Not today. But sometimes we arrive at the checkpoint and they take us aside, sit us down on a chair for an entire day, and in the end ask a few questions about the neighbors, for 10 minutes, or send us home even without asking questions. That’s how we miss a hospital appointment or a work meeting.
    Israelis refuse to comprehend that Gaza is a huge prison, and that we are the wardens. That’s why they are chained by their own voluntary ignorance. Reporting on the situation is easily turned into propaganda for use by policymakers. On the other hand, the omissions and distortions in articles written by officials who carry out the policy are natural. Such as the article written by the coordinator of government activities in the territories, Maj. Gen. Yoav Mordechai, and two of his colleagues, which appeared last week on the Institute for National Security Studies website.
    The omissions and distortions are aimed at the general public. For example the article states: “Hamas took control of the Gaza Strip by force.” On the contrary, Israel, the Middle East Quartet (the United States, Russia, the United Nations and the European Union) and Fatah worked in various aggressive ways to overturn the results of the democratic election to the Palestinian Legislative Council in 2006, which Hamas had won.
    “Hamas has become the sovereign,” Mordechai and his colleagues wrote. The sovereign? Even when Israel controls the borders, the air and maritime space and the Palestinian population registry? “Hamas’ rule is losing strength due to its responsibility for the scope of the poverty and unemployment.” Readers who reach this point in the article may have already forgotten an earlier assertion: “The situation of the citizen in Gaza has deteriorated greatly since 2007, mainly due to the restrictions imposed on the strip by Israel (in terms of movement to and from the area and in terms of economic activity).”
    The writers from the Office of the Coordinator of Government Activities in the Territories are chained by their very position. COGAT scrupulously imposes these restrictions and has even made them more restrictive. The authors’ warn in their article of the prospect of a worsening of the situation there, both economically and psychologically, but that is not followed by a courageous call to policymakers to remove the prohibitions against the movement of people, raw materials and local produce.
    The writers do issue a hint to the government that it would be preferable to allow the process of internal Palestinian reconciliation to move forward. And they courageously invite the Gentiles to finance the reconstruction of what Israel has destroyed and is destroying. After all, that’s what the Gentiles have been doing since 1993 – pouring in funds to prevent an even worse deterioration and to maintain a status quo that is convenient for Israel. The time has come for the Gentiles to use those funds as political leverage that will force Israel to restore freedom of movement to the Palestinians in Gaza.

  • Le conflit s’intensifie entre le Hamas et les salafistes de Gaza | Chronique de Palestine
    Par Hamza Abu Eltarabesh, écrivain et journaliste indépendant à Gaza | 13 octobre 2017 – The Electronic Intifada – Traduction : Chronique de Palestine – Dominique Muselet
    http://chroniquepalestine.com/conflit-intensifie-entre-hamas-et-salafistes

    (...) Nidal, un membre des Brigades Qassam, la branche militaire du Hamas, a été tué le 17 août dans un attentat-suicide près de la frontière de Gaza avec l’Égypte.

    A l’époque, l’attentat a été attribué au groupe État islamique. C’était le dernier épisode de violence résultant de la rivalité meurtrière qui oppose, depuis une dizaine d’année, le parti islamiste qui contrôle les affaires intérieures de Gaza aux militants salafistes de l’enclave côtière et au-delà.

    On parlait aussi, à l’époque, de la mise en œuvre d’un accord entre le Hamas et l’Égypte pour améliorer les relations et alléger le blocus égyptien de la bande côtière. L’accord, qui porte sur les mesures que le Hamas doit prendre pour empêcher l’infiltration des Salafistes vers et hors du Sinaï – où le mécontentement contre la domination du Caire s’est transformé en une véritable insurrection au cours des quatre dernières années, – a été renforcé par l’accord d’unité préliminaire entre le Fatah et le Hamas, élaboré avec la médiation de l’Égypte et annoncé le 12 octobre.

    C’était précisément une de ces infiltrations que tentaient d’empêcher Nidal et son équipe, dont son neveu, Salem al- Jaafari, 26 ans. Ils ont attrapé l’un des deux hommes équipés d’armes légères à l’entrée d’un petit tunnel près de la frontière. L’homme a déclenché sa ceinture explosive et il a tué Nidal et lui-même. Salem a été blessé.

    L’autre infiltré avait été appréhendé et désarmé quelques instants plus tôt, comme l’a expliqué Salem à Riziq al-Jaafari, 36 ans, le frère aîné de Nidal, administrateur au Collège Dar al-Nahdah à Rafah.

    « J’espère que [le Hamas] frappera durement ces extrémistes et les chassera de Gaza », a déclaré Riziq, visiblement très en colère, à the Electronic Intifada.
    (...)
    La riposte du Hamas a été immédiate. Le lendemain de l’incident, les forces de sécurité du Hamas, aidées par les Brigades Qassam, ont lancé une opération de répression des groupes salafistes à Gaza, en se concentrant sur les villes méridionales de Rafah et Khan Younis.

    Les bureaux de deux groupes salafistes opérant à Gaza – l’État islamique de Gaza, considéré comme affilié à l’État islamique, et l’Armée de l’Islam, considérée comme proche d’Al-Qaïda – ont été fermés et plusieurs de leurs membres arrêtés.

    Ahmad Abu Naji, un officier du service de la sécurité intérieure de Gaza, a confirmé que l’opération comprenait également des raids sur des maisons et des camps d’entraînement affiliés à des militants salafistes. Il a dit que des dizaines de personnes avaient été arrêtées, en particulier dans le quartier de Tal al-Sultan à Rafah, où habitait Mustafa Kullab, le terroriste qui a commis l’attentat-suicide.

    « Tous ceux qui étaient proches de lui ou qui venaient chez lui ont été arrêtés », a déclaré Abu Naji à The Electronic Intifada.
    (...)
    Akram Attalla, analyste politique et chroniqueur au journal al-Ayyam, pense qu’Israël finance l’État islamique au Sinaï pour saper l’autorité du Hamas.

    « Israël est conscient que les Palestiniens se sont adaptés aux divisions qui les séparent et au siège de Gaza », a-t-il déclaré à The Electronic Intifada. « Par conséquent, Israël tente de créer des groupes qui peuvent nuire au Hamas ».

    Omar Jaara, expert pour les affaires israéliennes et conférencier à l’Université nationale An-Najah en Cisjordanie, est d’accord avec cette analyse. Pour lui aussi, l’État islamique est un « outil contrôlé par Israël pour maintenir l’instabilité » à la frontière avec l’Égypte. La menace croissante que l’EI fait peser sur l’Égypte, a-t-il ajouté, est un « joker » qu’Israël peut utiliser contre le Hamas.

    Ahmed Yousef, qui conseillait Ismail Haniyeh quand il était premier ministre à Gaza, a supplié Le Caire de comprendre que c’est l’isolement et le désespoir qui sont largement à l’origine de cet extrémisme à Gaza. Alléger le blocus de Gaza est essentiel si l’on veut stabiliser la situation et cela servirait les intérêts des Égyptiens comme des Palestiniens.

  • Beaucoup d’optimisme, peu de confiance dans l’accord Hamas-Fatah
    Omar Karmi [ ancien correspondant du journal The National à Jérusalem et à Washington, DC.]
    13 octobre 2017| The Electronic Intifada | Traduction : MR pour ISM
    http://www.ism-france.org/analyses/Beaucoup-d-optimisme-peu-de-confiance-dans-l-accord-Hamas-Fatah-article-

    C’est avec une hâte presque inconvenante que le Fatah et le Hamas, les deux principales factions palestiniennes, ont annoncé avoir conclu un accord préalable d’unité au Caire le 12 octobre, après deux jours de négociations. L’accord a été accueilli en fanfare. Mahmoud Abbas, chef du Fatah et de l’Autorité palestinienne, l’a appelé « une déclaration de la fin de la division et un retour à l’unité nationale palestinienne. » « Nous avons ouvert la porte à cette réconciliation, » a dit Saleh Arouri, chef de la délégation du Hamas au Caire.

    Les Gazaouis sont descendus en masse dans les rues de Gaza pour célébrer l’annonce avec l’espoir que l’accord apporterait à la bande côtière démunie un véritable changement qui empêcherait le désastre humanitaire majeur prédit depuis longtemps.

    Obstacles et optimisme

    Mais de réels obstacles demeurent, et il faut se garder de tout optimisme quant à la réalisation d’une avancée. Ce n’est pas le premier accord conclu en 10 ans, depuis 2007, quand le Hamas a expulsé les forces du Fatah de Gaza. En fait, il y en a eu quatre, qui ont finalement disparu dans de mutuelles récriminations : La Mecque (2007), Le Caire (2011), Doha (2012) et Gaza et Le Caire (2014). Il y eut également la Déclaration de Sanaa en 2008 et l’Accord du Caire de 2012.

    Quelques-uns des problèmes qui ont empêché la résolution des désaccords précédents ont été abordés cette fois. La question du paiement de quelques 40.000 fonctionnaires embauchés après que le Hamas ait chassé les forces du Fatah et les rémunérations versées par l’AP à d’anciens fonctionnaires pour qu’ils restent à la maison étaient parmi ces points de friction. En vertu de l’accord annoncé hier, l’AP a accepté de payer la moitié de leurs salaires, ce qui équivaut à ce qu’ils perçoivent maintenant, dans l’attente de la vérification de leurs qualifications.

    Quelques 3.000 agents de sécurité du Fatah doivent rejoindre la police de Gaza, comme première étape de reprise du contrôle de Gaza par l’AP. De plus, la garde présidentielle palestinienne doit assumer la responsabilité des points de passage de Gaza vers Israël et l’Egypte, avec supervision de l’EUBAM, agence des frontières de l’Union Européenne, à Rafah.

    Mais il n’y a aucune décision quant à ce qu’il faut faire avec l’aile militaire du Hamas, estimée à environ 25.000 hommes. La semaine dernière, Abbas a appelé le Hamas a déposé les armes, une demande qui ne sera vraisemblablement pas satisfaite. Ce qui signifie que le contrôle sécuritaire du Fatah sur Gaza, du moins à court terme, sera de pure forme.

  • Salimsellami’s Blog – La Liberté d’expression n’a jamais été l’expression de la Liberté…..حرية التعبير لم تكن أبدا تعبير عن الحرية
    https://salimsellami.wordpress.com

    Tony Blair reconnaît enfin qu’il agissait sur ordre de l’entité sioniste. D. R.                                                                                                                    
     De Londres : Boudjemaa Selimia – L’ancien Premier ministre britannique, Tony Blair, a surpris tous les observateurs qui suivent de près le dossier israélo-palestinien, en avouant pour la première fois dans un entretien qu’il a accordé au Guardian, à quelques jours de la sortie de son livre L’aube de Gaza, que les dirigeants des grandes puissances occidentales, lui-même inclus, ont commis l’irréparable pour avoir cédé aux pressions d’Israël d’imposer un boycott immédiat au mouvement palestinien Hamas après sa victoire aux élections palestiniennes en 2006.En qualité de Premier ministre britannique de l’époque, Tony Blair a soutenu sans réserve la décision de son allié, le président américain George W. Bush, de mettre un terme aux aides destinées aux populations de Gaza et rompre toute relation avec le mouvement Hamas nouvellement élu pour présider aux destinées du peuple palestinien, sauf s’il reconnaît Israël, renoncer à la lutte armée et observer à la lettre les accords existants entre ses prédécesseurs du Fatah et Israël. L’ultimatum a été rejeté en bloc par le Hamas, qui venait de remporter des élections, jugées libres et démocratiques par les observateurs internationaux.
    Tony Blair, qui a été nommé au poste d’envoyé spécial du quartette au Proche-Orient – composé des Etats-Unis, de l’UE, des Nations unies et de la Russie –, après son départ du 10 Downing Street, affirme aujourd’hui que la communauté internationale aurait géré le problème différemment. Il fallait, selon lui, intégrer le Hamas dans un processus de discussion, plutôt que de l’exclure totalement de la scène politique palestinienne.

    Le boycott a permis, il faut le dire, à Israël d’imposer un blocus économique impitoyable sur Gaza, en vigueur jusqu’à ce jour. Ce qu’il faut aussi savoir est qu’un rapport de l’ONU, rendu public il y a deux ans, a clairement souligné que les effets combinés du blocus et les trois offensives militaires menées dans la bande de Gaza par Israël depuis 2009 ont transformé les territoires en zone « inhabitable » d’ici à 2020, alors que les conditions humanitaires se sont nettement dégradées depuis la rédaction du rapport onusien.

    Cette sortie fracassante de l’ex-Premier ministre britannique, le travailliste Tony Blair, en abordant un sujet de politique étrangère extrêmement sensible, intervient dans une conjoncture dominée par l’émergence d’une nouvelle donne sur la scène palestinienne. Il s’agit bien évidemment du processus de réconciliation entre le mouvement Hamas et le Fatah, concrétisé après la signature tout récemment par les deux belligérants d’un accord de réconciliation historique destiné à mettre fin à une décennie de déchirements dévastateurs entre les deux principales formations sur la scène politique palestinienne.

    R. S.                                                                                                                                                                                                              https://www.algeriepatriotique.com

  • Christian priest calls for Palestinian resistance weapons to be retained
    Middle East Monitor - October 13, 2017
    https://www.middleeastmonitor.com/20171013-christian-priest-calls-for-palestinian-resistance-weapon

    A member of the Christian-Islamic Committee in support of Jerusalem and the Holy Places, Father Manuel Musallam, has called for the Palestinian resistance groups not to give up their weapons, and to retain them until Palestinians receive their full rights and freedom.

    Speaking to Shehab news agency, Father Musallam said that the Palestinian people have two demands: the first is national reconciliation among the Palestinian factions to preserve Jerusalem and all holy places, “which is demanded by the various religions and groups and is fundamental.”

    The second demand, he added, is to keep the resistance weapons to protect Palestine and the Palestinian people, as well as the Palestinian reconciliation. He described any attempt to remove the weapons as “treachery”.

    The Islamic Resistance Movement, Hamas, and Fatah signed a reconciliation agreement in the Egyptian capital of Cairo on Thursday. Israel insists on Hamas laying down and surrendering its arms.

  • Sénégal : tournée du Fatah pour contrer l’influence d’Israël en Afrique
    Par RFI Publié le 08-10-2017
    http://www.rfi.fr/afrique/20171008-senegal-fatah-palestine-tournee-contrer-israel-dix-pays-uri-davis-abbas

    Pour essayer de contrer la volonté d’Israël de développer ses relations avec l’Afrique, le Fatah, le mouvement de libération de la Palestine du président Mahmoud Abbas, tente aussi de faire entendre sa voix sur le continent. Le parti a envoyé une caravane sillonner l’Afrique, caravane qui est en ce moment au Sénégal.

    « Ethiopie, Afrique du sud... Ma visite est utile », affirme le représentant du Fatah, à Dakar. Uri Davis liste les pays qu’il parcourt depuis trois semaines : il y en aura dix au total.

    A 74 ans, d’origine juive, cet anthropologue est membre du Fatah depuis 1984. Son premier objectif : tout faire pour empêcher Israël d’avoir, comme la Palestine, le statut d’observateur au sein de l’Union africaine (UA). « Israël devrait être rejeté, pas parce que ce pays s’appelle Israël mais parce que c’est le dernier état à appliquer l’apartheid. Et je mets au défi l’ambassadeur, dans ce pays ou un autre, de me prouver le contraire », lance-t-il.

    Le sommet Afrique-Israël au Togo inquiète

    Même s’il a été reporté, le sommet Afrique-Israël au Togo inquiète également la délégation du Fatah. Uri Davis adresse un message aux Etats qui souhaitent y participer : « J’appelle les pays qui hésitent à participer à l’initiative très négative lancée par le gouvernement du Togo, le sommet Afrique-Israël, à ne pas y participer », dit-il.

    Uri Davis compte revenir sur le continent après ses premières prises de contact. Il appelle les organisations de la société civile à appuyer, à relayer, au quotidien, les difficultés du peuple palestinien.

  • Le Hamas et le Fatah ont conclu un accord au Caire
    Par RFI Publié le 12-10-2017
    De notre correspondant à Jérusalem, Guilhem Delteil
    http://www.rfi.fr/moyen-orient/20171012-hamas-fatah-egypte-caire-accord-brigades-ezzedine-al-qassam

    Après deux jours de discussions au Caire, les deux partis rivaux palestiniens, le Fatah et le Hamas sont parvenus à un accord de réconciliation. C’est ce qu’a annoncé le chef de file du Hamas, Ismaïl Haniyeh, avant que le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, ne salue l’accord.

    L’accord entre le Hamas et le Fatah trouvé ce 12 octobre au Caire reste intérimaire. Les questions les plus épineuses entre les deux partis n’ont toujours pas été abordées. C’est le cas notamment de l’avenir des 25 000 hommes des brigades Ezzedine al-Qassam, le bras armé du Hamas. Le mouvement islamique refuse d’envisager un désarmement alors que le président de l’Autorité palestinienne exclut de reproduire le modèle du Hezbollah, en référence à cette milice chiite considérée comme un Etat dans l’Etat au Liban.

  • Hamas invites Russia to play role in Palestinian affairs
    http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2017/10/palestine-hamas-russia-interference-reconciliation.html

    GAZA CITY, Gaza Strip — Hamas describes its recent visit to Russia as productive, and it certainly covered a lot of ground. A delegation of the movement’s leaders went to Russia to keep Moscow in the loop on Palestinian-Israeli problems and the Palestinian quest for statehood, to discuss the Palestinian reconciliation and to enlist Russia to pressure the international Quartet to lift the siege imposed on Gaza and provide humanitarian aid.

    The delegation’s Sept. 18 trip to Russia “tackled the movement’s decision to dissolve its administrative committee [in Gaza] and called on the consensus government [in the West Bank] to come to the Gaza Strip and immediately perform its functions and duties amid the movement’s approval to hold general elections,” Hamas said in a Sept. 21 statement.

    #russie #palestine #autorité_palestinienne #hamas #fatah

  • L’accord Fatah-Hamas est-il « gagnant gagnant » ? | Chronique de Palestine
    Par Jonathan Cook – 2 octobre 2017 – Al-Jazeera – Traduction : Chronique de Palestine
    http://chroniquepalestine.com/laccord-fatah-hamas-gagnant-gagnant

    Une autre indication que le Hamas est susceptible de sortir renforcé du processus de réconciliation – que les initiatives pour l’unité [palestinienne] réussissent ou échouent – est le lien de plus en plus étroit du groupe avec Mohammed Dahlan, le leader exilé du Fatah.

    Dahlan, qui vit aux Émirats arabes unis, a cherché un moyen de retourner dans les territoires palestiniens occupés pour contester le leadership d’Abbas, a déclaré Diana Buttu, ancienne conseillère de l’Organisation de libération de la Palestine.

    « Si Dahlan veut être un acteur du jeu, il ne peut pas rester en exil. Il doit revenir et faire passer Abbas comme l’obstacle à la réconciliation, comme incapable de résoudre les problèmes de Gaza et de développer une stratégie de libération adéquate », a-t-elle déclaré à Al-Jazeera.

    Thrall a observé que l’Égypte voulait une réconciliation à deux niveaux : entre le Hamas et le Fatah, et au sein de Fatah, entre Abbas et des critiques comme Dahlan.

    Mais dans la pratique, a déclaré Buttu, l’Égypte place en priorité l’unité entre le Hamas et Dahlan, ainsi que les critiques du Fatah d’Abbas. « Ils ont eu l’opportunité de former un front commun contre le pouvoir d’Abbas, de devenir des alliés », a-t-elle déclaré.

    L’Égypte, ainsi que les États du Golfe avec en tête l’Arabie saoudite, note-t-elle, sont de plus en plus exaspérés par l’incapacité d’Abbas à désigner un successeur, à organiser des élections et à promouvoir une nouvelle génération de réformateurs. Ces pays ont donc aidé Dahlan à créer une base de pouvoir à Gaza, lui permettant de canaliser dans l’enclave assiégé, de l’argent venu des Émirats arabes unis.

    #Hamas #Fatah #Dahlan

  • Le Fatah et le #Hamas peuvent-ils se réconcilier ?
    https://www.mediapart.fr/journal/international/011017/le-fatah-et-le-hamas-peuvent-ils-se-reconcilier

    Le Hamas, qui dirige la bande de #Gaza depuis 2007, a fait un geste en direction du Fatah et de l’Autorité palestinienne. De précédentes tentatives de rapprochement ont échoué, mais celle-ci paraît plus sérieuse, en raison des incertitudes du contexte régional et de l’usure de #Mahmoud_Abbas.

    #International #Autorité_palestinienne #Israël #Mohammed_Dahlan #Palestine

  • La Palestine cherche à faire arrêter Mohammed Dahlan par Interpol | Middle East Eye | 29 septembre 2017
    http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/la-palestine-cherche-faire-arr-ter-dahlan-par-interpol-selon-des-resp

    Le politicien palestinien exilé Mohammed Dahlan et deux de ses associés seront en tête d’une longue liste de fugitifs que l’Autorité palestinienne (AP) demandera à Interpol de poursuivre après être devenue membre de l’organisme policier international plus tôt cette semaine, ont déclaré des responsables de l’AP à Middle East Eye.

    « Mohammed Dahlan, Mohammed Rashid et Walid Najab vont être au sommet de la liste », a déclaré un conseiller du président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.

    Ce responsable, qui a préféré conserver l’anonymat parce qu’il n’était pas autorisé à aborder cette question, a ajouté : « L’objectif principal de l’adhésion à Interpol était de faire partie de cette organisation internationale très importante et de poursuivre des dizaines de criminels qui ont échappé à la justice et s’en sont remis à d’autres pays, en particulier ceux qui ont volé des fonds publics, et Dahlan et son groupe ne font pas exception. »

    Dahlan, chef de la sécurité de l’AP à Gaza avant que le Hamas ne prenne le contrôle de la bande côtière en 2007, est en exil à Dubaï depuis 2010 et a été suspendu par le Fatah en raison de son implication présumée dans un complot visant à renverser Abbas. Dahlan nie ces accusations.

  • Fatah et Hamas | Chronique de Palestine
    Abdel Bari Atwan - 18 septembre 2017 – Raï al-Yaoum – Traduction : Chronique de Palestine – Lotfallah
    http://chroniquepalestine.com/fatah-et-hamas

    (...) Les rencontres entre le Hamas et Fateh ont abouti à des accords supposés lourds de conséquences. Le Hamas a exprimé sa volonté de dissoudre immédiatement son gouvernement (Conseil d’administration) à Gaza et d’organiser des élections à la présidence et à la législature de l’AP, ainsi qu’au Conseil national de Palestine. Il a également convenu de restructurer son appareil de sécurité et de donner tous les pouvoirs à un « gouvernement d’accord national » pour une période intérimaire en attendant la formation d’un « gouvernement d’unité nationale ».

    Mais on recherche en vain dans tous les documents et déclarations, la moindre référence à la fin de la coordination répressive entre l’Autorité palestinienne et Israël, ou à la réactivation de la résistance sous toutes ses formes contre l’occupation, ou au rétablissement des allocations aux prisonniers politiques palestiniens dans les prisons de l’occupation, ou à l’annulation des réductions de salaire pour les employés à Gaza. Aucune mention de ces problèmes n’a été faite.

    L’accomplissement le plus récent et plus importante des Palestiniens a été de forcer le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahu à abandonner ses projets de renforcer le contrôle israélien sur la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem. Cette victoire a été obtenue sans l’implication directe ou indirecte ni du Fatah ni du Hamas, ni d’aucune des autres factions qui sont sur le point de s’engager dans une autre série de dialogues et de rapprochements pouvant leur donner plus de crédibilité.

    Cela résume avec précision et sans détour l’état actuel de la politique palestinienne.
    Ils veulent que nous nous nous réjouissions de la dissolution du Conseil d’administration de Gaza et du fait que les représentants du Hamas et du Fatah s’embrassent, au motif que la réconciliation serait sur la bonne voie. Pas de problème, nous respecterons leurs souhaits. Mais jusqu’à quel point pouvons-nous être optimistes, et combien de semaines ou de mois faudra-t-il ? Quels sont les mécanismes pratiques pour la mise en œuvre des accords ? Comment le nouveau gouvernement sera-t-il constitué ? Y aura-t-il des garanties de véritables réformes dans toutes sortes de domaines ou que la corruption sera réellement éradiquée ? (...)

    • ONU Assemblée générale des Nations Unies
      Débat général de la 72e session
      https://gadebate.un.org/fr/72/%C3%A9tat-de-palestine
      État de Palestine
      S.E. M. Mahmoud Abbas, Président

      20 septembre 2017

      « Nous ne pouvons continuer d’être une Autorité sans autorité », a-t-il lancé, ajoutant que les Palestiniens ne peuvent rester les bras croisés face à la menace sur leur existence nationale, politique et sociale et sur leurs terres. Nous devons prendre des mesures différentes pour préserver notre existence nationale et laisser ouverts les horizons de paix et de sécurité. Parmi ces mesures, il a rappelé que la Palestine a invité la Cour pénale internationale (CPI) à ouvrir une enquête et à poursuivre les autorités israéliennes impliquées dans les colonies de peuplement et les agressions contre le peuple palestinien. Il a aussi indiqué que la Palestine va poursuivre son processus d’accession aux conventions, protocoles et organisations internationales, en droite ligne du statut d’Observateur qu’il a acquis auprès des Nations Unies.

  • Le Hamas fait un pas vers le Fatah
    Par Euronews | 17/09/2017
    http://fr.euronews.com/2017/09/17/le-hamas-fait-un-pas-vers-le-fatah

    Il est prématuré de conclure à la réconciliation entre les frères ennemis de Palestine, le Hamas et le Fatah. Mais c’est un premier pas qu’ont fait les deux parties, dimanche 17 septembre, à la suite d’une médiation de l’Egypte.

    Le Hamas a d’abord annoncé la dissolution de son comité administratif, qui dirige Gaza. Le mouvement d’Ismaël Haniyeh a aussi accepté la tenue d‘élections générales dans l’ensemble du territoire palestinien. “Le Hamas a pris une décision courageuse, sérieuse et patriotique en prononçant la dissolution de son gouvernement, a commenté son porte-parole, Fawzi Barhoum. La question est maintenant de savoir ce que le Fatah et le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, vont en faire.”

    Le Fatah a immédiatement réagi, positivement… mais en restant mesuré. “Nous espérons mettre en place un modèle dont d’autres pourraient s’inspirer, a déclaré un membre du comité central de l’organisation, Abbas Zaki. Car la cause palestinienne est une cause juste. Et notre peuple, qui est un grand peuple, a besoin de dirigeants responsables qui soient connectés avec lui.”

    Habitant de Gaza, Nour Saleh approuve l’initiative du Hamas. “J’ai appris la nouvelle en me réveillant ce matin, a-t-il confié. Et, en tant que jeune Palestinien, j’applaudis cette décision du Hamas de dissoudre son comité administratif. C’est un pas dans la bonne direction. Et j’espère que ce sens de l’unité nationale sera partagé par toutes les composantes du peuple palestinien.”

    Le passé incite toutefois à la prudence. La rupture entre les deux mouvements date des dernières élections générales, en 2006. Et depuis six ans, toutes les tentatives de réconcliation ont échoué.

  • Fadwa Barghouthi banned from visiting her husband in Israeli prison until 2019
    Sept. 5, 2017 5:08 P.M. (Updated: Sept. 5, 2017 6:43 P.M.)
    http://www.maannews.com/Content.aspx?ID=778981

    BETHLEHEM (Ma’an) – Fadwa Barghouthi, a Palestinian lawyer and the wife of imprisoned Fatah movement official Marwan Barghouthi, said that Israeli authorities have told her that she is banned from visiting her husband in prison until 2019.

    Fadwa told Ma’an that after having being denied permission to visit Marwan since he led a mass prison hunger strike more than four months ago, the International Committee of the Red Cross (ICRC) facilitated a one-time permit for her to see Marwan last week.

    However, after she left to visit her husband along with other relatives of Palestinian prisoners on Monday and waited outside the prison from between 9 a.m. and 4 p.m., Israeli forces eventually informed her that she would not be allowed to visit him until 2019, and that the permit issued to her had been a mistake.

    Other reports said that the ban prevented her from visiting all Palestinian prisoners held by Israel as well.

    Fadwa said that the decision to deny her the visits was a punishment directed at her, not at her husband, for her actions during the hunger strike that started last April, presumably referring to her own activism and participation in numerous solidarity protests throughout the 40-day strike.

    By Tuesday evening, an IPS spokesperson did not respond to a request for comment sent on Monday regarding the ban placed on Fadwa.

    #Fadwa_Barghouthi

  • Fatah officials defy Abbas on Temple Mount crisis
    http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2017/07/israel-palestinians-mahmoud-abbas-mahmoud-al-aloul-fatah-idf.html

    Al-Monitor has learned that Israel presented the Palestinians with a list of Fatah members allegedly escalating the situation on the ground and inciting youths to confront the Israeli military. They are headed by Mahmoud al-Aloul, Abbas’ deputy and former head of the Tanzim, and Abbas adviser Sultan Abu al-Einein. I have written in Al-Monitor in the past about the duplicitous game Aloul is playing in Fatah. On the one hand, Abbas pushed hard for Aloul to be appointed his deputy at the Fatah convention held in February, managing to sideline the better-known and more popular candidates, including senior Fatah officials Jibril Rajoub and Barghouti.

    Since taking office, the deputy Fatah leader has been operating counter to Abbas’ policies. The prisoners’ hunger strike, which Aloul supported, is one such example, and recent events in Jerusalem even more so. A blowup between Israel and the PA involving violence could jeopardize Abbas’ hold on power.

    Aloul was the person behind the calls for Wednesday’s Day of Rage. He was also behind the call to young residents of the West Bank to clash with Israeli soldiers at roadblocks during the April hunger strike. That was the first time since the end of the second intifada, in 2005, that Fatah had openly called on Palestinian youths to confront Israeli soldiers at roadblocks. The paradox about the hunger strike Day of Rage was that Abbas ordered PA forces to curb demonstrations and disrupt his own movement’s call for confrontations.

    Read more: http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2017/07/israel-palestinians-mahmoud-abbas-mahmoud-al-aloul-fatah-idf.html#ixzz4o

  • Gaza : la malédiction de Mohammed Dahlan
    par Ramzy Baroud | 30 juillet 2017 – Al-Jazeera – Traduction : Chronique de Palestine – Lotfallah
    http://chroniquepalestine.com/gaza-malediction-mohammed-dahlan

    (...) Dahlan, qui avait été loué par George W Bush et avait été choisi par les néo-conservateurs américains [néocons] pour fomenter un coup d’État contre le gouvernement élu du Hamas à Gaza en 2007, semble avoir finalement réussi à se frayer un chemin dans la politique palestinienne. Mais ce qui est choquant, cependant, c’est que le sinistre retour de Dahlan soit facilité par aucun autre groupe, à savoir son « archi-ennemi » : le Hamas.

    Il est aisé de dénoncer de tels changements d’attitude en incriminant la nature de la politique, toujours égoïste, « pragmatique » et souvent brutale, mais la réalité est beaucoup plus complexe et tragique. Gaza est assiégée depuis plus d’une décennie. Le siège israélien a commencé en 2006 lorsque le Hamas a remporté les élections législatives lors d’une victoire incontestable, renvoyant le Fatah, la principale faction de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) dans l’opposition pour la première fois depuis sa création dans les années 1960.

    Montrant ainsi son incapacité à comprendre ou accepter le processus démocratique, le Fatah a attaqué son rival du Hamas et a fait son maximum pour miner son pouvoir émergeant.(...)

    #Dahlan

  • Jérusalem : Les protestations pour Al-Aqsa nous ont unifiés, nous ont montré une nouvelle façon de résister à l’occupation (vidéo)
    Inas Abbad | Palestine Info | Traduction : MR pour ISM

    La mission de Jérusalem de défendre Al-Aqsa n’a pas fait la distinction entre musulmans et chrétiens, ni entre religieux et athées. Elle n’a pas fait la distinction entre une faction et une autre. Nous n’avons entendu, dans les chants des fidèles, aucune déclaration se référant à une faction. Il n’y eut pas d’appel pour le Hamas, ni pour le Fatah. Nous étions unis en défense de Jérusalem

  • La France et la question palestinienne : la fin d’une politique française au Proche-Orient ?

    https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01565558/document

    D’autres puissances adoptent une politique plus pragmatique : alors que Paris organise sa Conférence pour la paix du 15 janvier 2017, la Russie accueille le même jour, à Moscou, l’ensemble des factions palestiniennes, du Fatah au Hamas, en passant par le FPLP et le FDLP, pour une réunion de conciliation inter-palestinienne. Tandis que la France travaille à une conférence sans grand lendemains, et en
    l’absence remarquée des Israéliens et des Palestiniens, Moscou marque des points au sein même du champ politique palestinien, en jouant les grands réconciliateurs – sans pour autant s’aliéner Israël, avec qui la Russie maintient des relations économiques et politiques privilégiées. Comme en Syrie, l’année 2017 pourrait bien marquer une nouvelle étape dans la marginalisation régionale d’une France indécise.

  • #Liban : la grosse bourde de #Donald_Trump
    Le Point, le 26 juillet 2017
    http://www.lepoint.fr/monde/liban-la-grosse-bourde-de-donald-trump-26-07-2017-2146059_24.php

    L’homme le plus puissant du monde n’est sans doute pas le plus éclairé. En tout cas en ce qui concerne l’Orient compliqué. Mercredi soir, en recevant à la Maison-Blanche le Premier ministre libanais, Donald Trump a une nouvelle fois exposé au grand jour sa méconnaissance de la région. Devant Saad Hariri, le président américain a fustigé le « #Hezbollah, une menace pour l’État libanais, le peuple libanais et toute la région ».

    Félicitant l’armée libanaise pour avoir « protégé ses frontières », Donald Trump est allé jusqu’à affirmer que « le Liban était en première ligne dans le combat contre l’EI [organisation État islamique], Al-Qaïda et le Hezbollah ». Problème, le parti de Dieu, soutenu par la République islamique d’Iran, fait partie du gouvernement libanais. Allié au Courant patriotique libre, la formation chrétienne du nouveau président libanais Michel Aoun, le parti islamiste chiite possède deux ministres au gouvernement, et treize députés au Parlement. Engagé en Syrie aux côtés des forces de Bachar el-Assad, le Hezbollah a lancé le 21 juillet dernier une vaste opération à l’est du Liban, autour de la localité d’Aarsal, contre des combattants de Daech et du Front Fatah al-Cham, l’ancienne branche syrienne d’Al-Qaïda.

    Ce n’est pas la première bourde de Donald Trump à propos du Moyen-Orient. Le 12 avril dernier, notamment, au lendemain des frappes chimiques sur la ville syrienne de Khan Cheikhoun, le président américain s’était félicité sur la chaîne américaine FOX Business d’avoir « lancé 59 missiles en direction de l’Irak », avant d’être corrigé par la journaliste. « Euh... [vous voulez dire] en Syrie ? » C’est pourtant bien en Syrie, dans la base militaire d’Al-Chaayrate, qu’ont atterri le 7 avril les 59 missiles Tomahawk américans.

    #USA

  • Offensive du Hezbollah contre le Fatah al-Sham et l’Etat islamique dans la région de Ersal
    https://www.lorientlejour.com/article/1063585/premiere-etape-de-la-bataille-du-jurd-de-ersal-effet-de-surprise-et-a

    L’offensive des combattants du Hezbollah dans sa première étape a ainsi été menée à travers deux axes, dans le but évident de couper en deux la zone contrôlée par Fateh el-Cham, pour affaiblir les combattants et les déstabiliser. Le premier axe est celui du jurd de Flita (à l’ouest, en Syrie) et le second à partir de la chaîne de montagnes qui sépare le Liban de la Syrie, au nord-est du jurd de Ersal. Ce qui montre bien l’intention de ceux qui mènent l’offensive de couper le contact entre les deux zones pour piéger les combattants.
    Dans le premier axe, l’avancée des combattants du Hezbollah et des soldats de l’armée syrienne est spectaculaire. En quelques heures, ils ont pris la colline stratégique al-Bourkan occupée par les combattants de Fateh el-Cham. Concernant le second axe, c’est la position al-Kanzah qui constitue la première cible vers laquelle les combattants du Hezbollah et les soldats syriens avancent rapidement. Selon les informations données par le département d’information militaire (un service conjoint libano-syrien qui couvre en ligne les développements militaires), certaines positions ont été évacuées par les combattants de Fateh el-Cham, avant même l’arrivée de l’armée syrienne et du Hezbollah. D’autres, par contre, ont fait l’objet de combats acharnés. Au total, et en quelques heures, huit positions de Fateh el-Cham ont été reprises par le Hezbollah et l’armée syrienne, et plusieurs experts militaires prévoient une bataille rapide (du moins pour ce qui concerne cette dernière formation), les combattants n’ayant aucune chance de tenir longtemps face à cette offensive étudiée jusque dans ses moindres détails.

  • The real reason Hamas is flirting with dismissed Fatah leader
    http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2017/06/hamas-rapprochement-fatah-dahlan-egypt.html

    Hani al-Masri, the head of the Palestinian Center for Policy Research & Strategic Studies - Masarat, told Al-Monitor, “Hamas and Dahlan were somewhat forced to come together in light of their growing rivalry against Palestinian President Mahmoud Abbas. Hamas was left with no choice in light of Abbas’ measures against Gaza, and Dahlan can only get closer to Hamas to overcome the bitterness of the dismissal of his supporters from the Fatah movement during its seventh general conference in Ramallah back in November 2016.”

    On June 19, Azzam al-Tamimi, the head of the London-based Al-Hiwar TV channel that is close to Hamas, warned of a nationally rejected rapprochement with Dahlan. In a TV interview on Al-Hiwar June 19, he described this rapprochement as a big mistake and political suicide for Hamas.

    Meanwhile, a member of Fatah’s Central Committee told Al-Monitor on condition of anonymity, “Hamas’ rapprochement with Dahlan is suicide. It is well aware of his close security connections with Israel and anti-Hamas regional countries, particularly Egypt, the UAE and Saudi Arabia. Hamas will soon realize that instead of providing the movement with a lifeline, Dahlan is pushing it under.”

    Read more: http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2017/06/hamas-rapprochement-fatah-dahlan-egypt.html#ixzz4lwLyOohV

  • La crise du Golfe et la Palestine
    par Abdel Bari Atwan
    27 juin 2017 – Raï al-Yaoum – Traduction : Chronique de Palestine
    http://chroniquepalestine.com/crise-golfe-palestine

    Les rivalités entre les États arabes ont toujours eu un grand impact sur la politique palestinienne. Une conséquence inattendue de la crise qui dure depuis un mois entre le Qatar et ses quatre détracteurs arabes a consisté à réunir deux ennemis palestiniens : le mouvement islamiste du Hamas, qui contrôle la bande de Gaza et jouit depuis longtemps du soutien du Qatar, et l’ancien chef de la sécurité de Gaza, Muhammad Dahlan, qui a longtemps aspiré au leadership du mouvement du Fatah qui domine l’Autorité palestinienne (PA).

    Le Hamas a finalement reconnu cette semaine que ses représentants avaient discuté avec le camp de Dahlan depuis un certain temps et avaient trouvé un accord apparemment considérable. La divulgation en a été faite par l’adjoint au chef du bureau politique du mouvement Khalil al-Hayya lors d’une conférence de presse dans la bande de Gaza sous blocus.

    #Hamas #Dahlan #GAZA

  • L’Égypte livre du carburant à Gaza pour faire face à la crise de l’électricité
    France 24 - Dernière modification : 21/06/2017
    http://www.france24.com/fr/20170621-egypte-gaza-carburant-israel-crise-electricite

    Gaza a reçu de l’Égypte mercredi une première livraison de carburant. L’enclave palestinienne subit une crise de l’électricité depuis qu’Israël a réduit ses livraisons il y a deux mois.

    L’Égypte a débuté mercredi 21 juin la livraison d’un million de litres de carburant à Gaza. Les deux millions d’habitants de l’enclave palestinienne ne disposent plus que de deux heures de courant par jour depuis qu’Israël a réduit ses livraisons d’électricité à Gaza lundi.

    Ce carburant, entré par camions vers le terminal de Rafah, la seule ouverture de Gaza sur le monde qui ne soit pas tenue par Israël, sera directement acheminé vers l’unique centrale électrique de l’enclave côtière, à l’arrêt faute de fuel depuis deux mois.

    Mi-juin, le gouvernement israélien avait annoncé qu’il réduirait la quantité d’électricité acheminée vers la bande de Gaza, arguant que l’Autorité palestinienne du président Mahmoud Abbas refusait désormais de régler la facture d’électricité de la bande de Gaza gouvernée sans partage par le Hamas islamiste.(...)

    #GAZA

    • Gaza : l’Egypte livre du carburant pour relancer la production électrique
      RFI | Publié le 22-06-2017
      http://www.rfi.fr/moyen-orient/20170622-bande-gaza-electricite-livraison-fuel-centrale-energie-egypte

      (...) Au seuil de de l’entrée de l’unique centrale électrique de Gaza, raconte notre correspondante, Marine Vlahovic, les drapeaux palestinien et égyptien flottent au vent. Se frayant un passage à grands coups de klaxon, huit camions citernes s’en approchent. Faute de carburant, cette usine était à l’arrêt depuis deux mois. Et, depuis qu’Israël a réduit sa livraison d’électricité en début de semaines, certains quartiers de l’enclave palestinienne ne bénéficiaient plus que de deux à trois heures de courant par jour. C’est avec soulagement que Tawfiq Abu Na’eem, chef de la sécurité dans la bande de Gaza, accueille devant le portail ce premier convoi de fuel : « Cette livraison est le fruit d’un accord entre le Hamas et l’Egypte conclu au Caire la semaine dernière et c’est grâce à cela que le fuel a pu arriver à la centrale électrique de Gaza. »

      Un accord salvateur, négocié lors de la visite d’une délégation du Hamas en Egypte la semaine dernière. Mais limité : un million de litres de carburant acheté à l’Egypte permettant de fournir sept heures d’électricité pendant trois jours. Un accord insuffisant pour Mukhaimer Abu Saada professeur de sciences politiques à l’université Al-Azhar de Gaza : « Peut-être que l’Egypte sera en mesure de résoudre partiellement la crise de l’électricité. Mais ce n’est pas suffisant pour rélger tous les problèmes auquel est confronté Gaza, et nous avons besoin d’une réconciliation entre le Fatah et le Hamas pour sortir les Palestiniens de ces difficultés et les résoudre une bonne fois pour toutes. »

      Cependant, les perspectives d’une réconciliation s’éloignent alors que les tensions entre le Fatah de Mahmoud Abbas et le Hamas sont au plus fort.

  • Hamas leader confirms alliance with Muhammad Dahlan against PA
    June 18, 2017 10:19 P.M. (Updated: June 19, 2017 1:17 P.M.)
    http://www.maannews.com/Content.aspx?id=777710

    BETHLEHEM (Ma’an) — Hamas politburo deputy chairman in the besieged Gaza Strip Khalil al-Hayya called on Sunday for the establishment of a “national rescue front” to challenge the Palestinian Authority (PA), confirming the Islamist movement’s collaboration with discharged Fatah leader Muhammad Dahlan.(...)