organization:fda

  • La famille Sackler, maître des opioïdes et amie des arts
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/04/25/les-sackler-

    L’OxyContin, médicament hautement addictif, a fait la fortune de cette famille qui préfère parler de son mécénat plutôt que de sa responsabilité dans la crise sanitaire aux Etats-Unis.

    La cuillère a le fond calciné, et son manche est retourné pour lui donner plus de stabilité. Comme celles utilisées par les toxicomanes qui font fondre leur drogue. Sauf que l’ustensile pèse… près de 360 kg. Le 22 juin 2018, il bloquait l’entrée du siège de Purdue Pharma, à Stamford (Connecticut). La firme, propriété de la famille Sackler, produit l’OxyContin, puissant antidouleur fabriqué à partir de morphine de synthèse.

    Ce médicament a fait la fortune des Sackler, dont la richesse est estimée par l’agence Bloomberg à 13 milliards de dollars (11,6 milliards d’euros). Hautement addictif, il est surtout accusé d’avoir fait tomber dans la drogue des milliers d’Américains et d’être responsable de la crise des opioïdes qui frappe les Etats-Unis.
    L’OxyContin, commercialisé depuis 1995, aurait fait tomber dans la drogue des milliers d’Américains
    Depuis un an, l’artiste Domenic Esposito, 49 ans, mène une guérilla contre la famille Sackler avec sa cuillère. Il l’a de nouveau exposée le 5 avril à Washington, devant l’Agence américaine du médicament (FDA), à qui il est reproché d’avoir autorisé l’OxyContin. M. Esposito se bat pour son frère Danny, de dix-huit ans son cadet, qui a sombré dans la drogue au milieu des années 2000, en commençant par l’OxyContin, avant de se tourner vers l’héroïne.

    « Il a bousillé douze années de sa vie », confie Domenic Esposito, qui nous reçoit à Westwood, dans son atelier, en face de sa maison perdue dans les forêts du Massachusetts. Sa famille veut croire à une rémission, mais la désillusion n’est jamais loin. « Ma mère m’a souvent appelé en pleurant après avoir trouvé les résidus dans une cuillère, raconte-t-il. Cette cuillère est le symbole du combat macabre de ma famille. »

    Epidémie

    Ancien gestionnaire de capitaux reconverti dans l’art, M. Esposito a décidé de passer à l’action quand il s’est aperçu que son frère n’était pas un cas isolé.
    Le déclic s’est produit lors des journées de charité du diocèse de Boston, pendant le Carême de 2016. Catholique et bon orateur, il vante l’action du diocèse en faveur des victimes de la drogue. Et évoque son frère. Une fois son discours achevé, une dizaine de personnes viennent partager leur expérience. A chaque fois, le même scénario : une blessure banale mais nécessitant un antidouleur, et une ordonnance d’OxyContin. S’amorce alors l’engrenage de l’addiction avec, souvent, un basculement vers l’héroïne. Il s’agit bien d’une épidémie, provoquée par Purdue et les Sackler.
    Pourquoi ferrailler avec une œuvre d’art ? Parce que c’est là une des failles du clan. Si le nom de Purdue est peu connu, celui de la famille Sackler est, depuis un demi-siècle, synonyme de mécénat artistique. Au Metro­politan Museum (Met) et au Musée Guggenheim de New York, à la National Portrait Gallery de Londres ou au Louvre, à Paris, avec l’« aile ­Sackler des antiquités orientales », leur patronyme est omniprésent.


    Des personnes visitent l’aile Sackler au Metropolitan Museum of Art, à New York, le 28 mars.

    Puisque les Sackler s’abritent derrière les arts, les artistes veulent les faire périr par eux, comme le montre l’initiative de M. Esposito et comme le revendique la photographe américaine Nan Goldin, devenue dépendante à l’OxyContin après une opération. « Pour qu’ils nous écoutent, nous allons cibler leur philanthropie. Ils ont lavé leur argent maculé de sang grâce aux halls des musées et des uni­versités », accuse Mme Goldin, qui a photographié son propre calvaire.

    « Un blizzard d’ordonnances »

    En mars 2018, au Met, cinquante militants se sont allongés, feignant d’être morts, dans l’aile financée par les Sackler. En février 2019, au Musée Guggenheim, des activistes ont jeté de fausses ordonnances d’OxyContin, cruel rappel adressé à Richard Sackler, 74 ans, fils d’un des fondateurs et ex-PDG de Purdue, qui avait prédit « un blizzard d’ordonnances qui enterrerait la concurrence ».
    L’étau se resserre sur le front judiciaire, avec 1 600 plaintes déposées et des poursuites pénales engagées par les parquets de Boston et de New York

    Cela paie. En mars, le Guggenheim a fait savoir qu’il n’accepterait plus de dons de la famille, ­ tandis que Mortimer Sackler, ancien membre actif du conseil d’administration (CA) de Purdue et cousin de Richard, a dû se retirer du CA. A Londres, la Tate Gallery a fait de même, et la National Portrait Gallery a décliné une promesse de don de 1 million de livres (1,15 million d’euros).
    Parallèlement, l’étau se resserre sur le front judiciaire, avec 1 600 plaintes déposées et des poursuites pénales engagées par les parquets de Boston et de New York. Au point que la société pourrait déposer le bilan. Prolixes sur leurs activités philanthropiques et artistiques, les Sackler sont mutiques sur leur entreprise.


    La procureure générale de l’Etat de New York, Letitia James, annonce la plus importante poursuite en justice jamais intentée contre la famille Sackler, le 28 mars.

    L’histoire débute avec les trois frères Sackler, fils d’immigrants juifs de Galicie et de Pologne nés à Brooklyn. Tous trois médecins psychiatres, ils se lancent dans la pharmacie, en rachetant une petite entreprise de Greenwich Village, qui vend des produits comme la Betadine ou fait le marketing du Valium. Ils conquièrent des patients et, surtout, des médecins prescripteurs (en 1997, le patriarche, Arthur Sackler, a été distingué à titre posthume pour ses talents publicitaires).

    « Méthodes agressives »

    C’est cette recette qui, à partir de 1995, permet d’écouler l’OxyContin. A une époque où l’on cherche à apaiser les douleurs insupportables des malades du cancer, le produit apparaît comme une solution magique : il n’est pas addictif et soulage le patient pendant douze heures. Cela représente un formidable argument publicitaire, notamment parce qu’il se diffuse en continu.
    Cependant, au lieu d’être réservé aux patients en soins palliatifs, il est distribué comme de l’aspirine, à coups d’intéressement (pour les vendeurs) et de séminaires dans des palaces de Floride (pour les médecins). Les dosages très élevés créent une accoutumance mortifère. Les précieuses pilules, qui ont des qualités ­similaires à celles de l’héroïne lorsqu’elles sont brûlées, attirent l’attention des narcotrafiquants qui organisent un commerce de ­ contrebande très lucratif, avec la complicité de médecins véreux.

    Quand il apparaît que le produit est addictif, la firme choisit de ­blâmer les consommateurs. Dès 2003, l’Agence fédérale de ­contrôle des stupéfiants (DEA) l’accuse d’avoir, par ses « méthodes agressives », favorisé l’abus d’OxyContin et minimisé « les risques associés au médicament », raconte The New Yorker dans une enquête-fleuve publiée en octobre 2017 et intitulée « Un empire de douleur », qui estime à 35 milliards de dollars le chiffre d’affaires généré par le médicament.
    En 2007, Purdue accepte de verser 600 millions de dollars d’amende pour avoir prétendu que son médicament était moins addictif que ceux de ses concurrents. Trois ans plus tard, la firme élabore une nouvelle version de son produit, qui ne peut pas être transformée comme l’héroïne.

    Rumeurs de faillite

    Mais The New Yorker note qu’il s’agissait aussi de contrer l’arrivée de médicaments génériques, l’OxyContin devant tomber dans le domaine public en 2013. Et que l’effet paradoxal de l’affaire a été d’amplifier le basculement des drogués vers l’héroïne. « C’est un terrible paradoxe de l’histoire de l’OxyContin : la formule originelle a créé une génération accro aux pilules. Et sa reformulation (…) a créé une génération accro à l’héroïne. »
    L’Oklahoma, particulièrement touché, est parvenu fin mars à une transaction de 270 millions de dollars. Purdue préfère payer pour éviter un procès public et la publication de documents internes potentiellement désastreux. Des rumeurs de faillite courent, et certains Etats pourraient être tentés de conclure des transactions rapides plutôt que de ne rien obtenir.
    Pour d’autres, l’argent ne suffit pas. Il faut poursuivre les vrais coupables, et en premier lieu les Sackler. Les trois frères fondateurs sont morts, mais la famille, qui a touché 4,3 milliards de dollars de dividendes entre 2008 et 2016, dirige de facto la compagnie. Celle-ci ne s’exprime que par des communiqués laconiques, se disant soucieuse de « contribuer à lutter contre cette crise de santé publique complexe ».


    Des parents dénoncent la responsabilité de la famille Sackler dans la mort de leurs enfants, à Marlborough (Massachusetts), le 12 avril.

    Purdue répète qu’elle ne représente que 2 % des ventes d’opioïdes aux Etats-Unis, et ne peut être tenue, à elle seule, pour respon­sable de ladite crise. La procureure générale du Massachusetts, Maura Healey, ne s’en satisfait pas et a mis en examen huit membres de la famille impliqués dans l’entreprise. Elle s’appuie, entre autres, sur un courriel du patron de Purdue, Craig Landau, qui, selon la plainte, énonçait une évidence : « La famille dirigeait l’entreprise pharmaceutique mondiale Sackler et le conseil de surveillance jouait le rôle de PDG de facto. »

    « Les Sackler méritent la peine capitale »

    Les héritiers, qui estiment n’y être pour rien, se désolidarisent. C’est le cas des descendants du frère aîné et grand mécène Arthur, disparu en 1987 et dont les parts ont été récupérées non par ses enfants mais par ses frères. « Le rôle de Purdue [dans la crise des opioïdes] m’est odieux », a ainsi déclaré la fille d’Arthur, Elizabeth Sackler. Fondatrice d’un centre d’art féministe à Brooklyn, elle a aussi salué, dans le New York Times, « le courage de Nan Goldin ».
    Ses détracteurs ne l’entendent pas ainsi : ils estiment que ce sont les méthodes de marketing adoptées à partir des années 1950 par Arthur qui ont fait merveille pour l’OxyContin – méthodes auxquelles Purdue n’a renoncé que… début 2018. « Leur nom est terni pour toujours (…). Aujourd’hui, il y a des gens qui estiment que les Sackler méritent la peine capitale. Ils sont responsables de milliers de morts », accuse Domenic Esposito.
    Dans une manœuvre de sauve-qui-peut, les membres de la famille se retirent tous, depuis deux ans, du conseil d’administration de Purdue. Sans doute trop tard pour échapper aux poursuites de Mme Healey, à qui M. Esposito a offert sa cuillère militante.

  • The New Science of Psychedelics : A Tool for Changing Our Minds
    https://singularityhub.com/2019/03/31/the-new-science-of-psychedelics-a-tool-for-changing-our-minds

    Moving Forward

    The psychedelics renaissance is coming at a time when new tools for mental health are sorely needed.

    Other branches of medicine—cardiology, oncology, infectious disease—have made huge strides in the last 50 years, both in reducing suffering and prolonging life. But mental healthcare has essentially been at a standstill since the introduction of the antidepressants known as SSRIs in the 1980s.

    To go from their current classification as Schedule 1 drugs—high potential for abuse and no currently accepted medical use—to getting approved as a medicine, psychedelics need to go through the standard three-phase FDA approval process: first an open-label, no-placebo pilot study, followed by a placebo-controlled trial, then a larger placebo-controlled trial.

    Pollan believes MDMA and psilocybin could be approved within five years; the FDA has granted breakthrough therapy status to both, which means they actively help researchers design trials that will move the drugs to approval. MDMA is already in Phase 3 trials.

    The biggest bottleneck is funding. The studies are expensive and controversial, and the National Institute of Mental Health has a minuscule budget compared to that of the National Institute of Health. Thus far, psychedelics research has been privately funded.

    “It’s not a right-left issue, especially when it comes to treating soldiers with PTSD,” Pollan said. But there is the issue of how to incorporate the drugs into mental healthcare as we currently practice it. The pharmaceutical industry isn’t interested in a drug people only need to take once; likewise, the therapy business model depends on people coming back every week for years. Even if this shifted, therapists would need extensive training before being able to administer psychedelics.

    “I think we’ll figure it out, but it’s a whole new structure, a whole new paradigm, and that may take a little while,” Pollan said. After all his research, though, he for one is highly optimistic.

    “One of the things that excites me most about psychedelics is that yes, there’s a treatment here—but they’re also very interesting probes to understand the mind,” he said.

    #Psychédéliques

  • Hidden #FDA Reports Detail Harm Caused by Medical Devices
    https://www.medscape.com/viewarticle/910150

    La FDA permet à de nombreuses entreprises de fabrication d’appareils médicaux de ne pas rendre public les dysfonctionnements de leurs créations en attendant leur ré-évaluation (puis souvent retrait du marché).

    The growing cadre of #exceptions to the injury- and death-reporting rules strikes Dr. Michael Carome, director of the Public Citizen Health Research Group, as a retreat by the FDA from making crucial #information available for researchers and #patients.

    “It’s just another example of a flawed oversight system,” he said, “bent toward making it easier for industry rather than making protection of public health the primary goal.”

    #santé #etats-unis #délétère

  • FDA takes fresh look at whether opioids are effective for chronic pain - The Washington Post
    https://www.washingtonpost.com/national/health-science/fda-takes-fresh-look-at-whether-opioids-are-effective-for-chronic-pain/2019/02/25/227a5fe6-3917-11e9-a06c-3ec8ed509d15_story.html

    The Food and Drug Administration will require drug companies to study whether prescription opioids are effective in quelling chronic pain — another step in the government’s efforts to rein in use of the narcotics that spawned the drug epidemic.

    Some studies already indicate that opioids are ineffective for pain beyond 12 weeks and many experts say long-term use can cause addiction, by prompting patients to build up tolerance to the drugs and seek higher doses. But conclusive, controlled research is scarce.

    A finding of ineffectiveness in more rigorous studies supervised by the FDA could allow the agency to change the labeling on some opioids, impose special rules for prescribing, dispensing and taking them, and even prohibit their use in some cases, according to FDA Commissioner Scott Gottlieb.

    But at least one longtime critic of the FDA’s response to the opioid crisis expressed frustration with the move. Andrew Kolodny, director of Physicians for Responsible Opioid Prescribing, said the FDA already has all the research it needs — and authority under existing law — to tighten restrictions on the use of opioids for chronic pain by changing instructions for how they should be prescribed.

    “Here we go again,” Kolodny said in an interview. “That’s exactly what the FDA said to us in 2013. . . . Five years later, we don’t have the studies and another FDA commissioner says, ‘We’re going to do the studies.’ ”

    In 2013, after Kolodny’s group complained that opioids should be labeled unsafe and ineffective for chronic pain, the FDA ordered similar research, including an attempt to determine whether painkillers cause hyperalgesia. Gottlieb said those studies were difficult to carry out because, at the time, the FDA had authority only to require post-market studies of safety, rather than effectiveness.

    On Sunday, the CBS program “60 Minutes” explored the FDA’s decision in 2001 to allow long-term use of OxyContin despite the lack of research showing it was safe and effective. Gottlieb conceded that “it’s regrettable we didn’t do this many years ago.”

    The vast majority of opioid prescriptions written in 2017 were for generic versions of the drugs. The research would be required only of companies that produce brand-name narcotics; generic producers would be required to adopt the same changes.

    #Opioides #USA #FDA #Efficacité

  • #Esketamine Drug For #Depression Treatment Nears FDA Approval - Bloomberg
    https://www.bloomberg.com/news/articles/2019-02-12/first-big-depression-advance-since-prozac-nears-fda-approval

    Johnson & Johnson’s esketamine, a close chemical cousin of the anesthetic #ketamine, cleared a major hurdle on Tuesday when a panel of outside experts recommended that the FDA approve the treatment. The fast-acting antidepressant, administered via a nasal spray, is being tested in major depressive disorder and suicidal thinking. If approved, it would be the first major therapeutic advance for depression since the introduction of Prozac in 1987

  • #fda explores using #blockchain to track prescription medications
    https://hackernoon.com/fda-explores-using-blockchain-to-track-prescription-medications-3267cf05

    FDA to explore using blockchain to track prescription medicationsFDA mull using BlockchainThe US Food and Drug Administration wants to be sure sketchy drugs don’t find their way to hospitals and pharmacies, and it’s mulling a technological solution to keep medicine safe. The agency has launched a pilot program that will let the drug supply chain explore ways to track prescription medicine. While the FDA isn’t specific about what tech companies would use, it noted that blockchain was one example. The same decentralized trust system that can trace the origins of your lettuce could also verify that your pills come from a legitimate source.The agency is seeking to create a system that provides a step-by-step account of where a drug has been sold and who has handled it; a product verification (...)

    #medical #blockchain-technology #healthcare

  • Les animaux génétiquement modifiés : pas (...) - Inf’OGM
    https://www.infogm.org/6254-animaux-ogm-pas-vraiment-au-point

    Il existe des millions d’animaux transgéniques, créés en laboratoires à des fins de recherche : principalement des rats, mais aussi des lapins, des chèvres, des vaches, etc. Ils sont utilisés pour étudier les mécanismes génétiques, mimer des maladies humaines, tester ou synthétiser des molécules [1]. D’après le Daily Mail, en 2007, 3,2 millions d’expériences ont eu lieu sur des animaux transgéniques, une augmentation de 6 % par rapport à 2006. L’Inra en France, par exemple, a dès la fin des années 90, modifié génétiquement par transgenèse des animaux. Louis-Marie Houdebine, chercheur à l’Inra, a ainsi « créé » un lapin fluorescent qu’un artiste, Eduardo Kac, a ensuite médiatisé. Dans la même veine, un programme de recherche médicale de l’Inra utilisait des brebis transgéniques, elles aussi fluorescentes. Preuve qu’on ne maîtrise jamais totalement la sécurité de ces programmes de recherche, une agnelle transgénique a été vendue pour sa viande à un particulier, en 2014. L’Inra a dénoncé cet acte malveillant, reconnaissant un dysfonctionnement interne.

    Très peu d’animaux transgéniques autorisés à la commercialisation

    Les premières plantes transgéniques sont apparues sur le marché à la fin des années 90… et vingt ans après, ce sont toujours les quatre mêmes plantes qui dominent le marché (voir p.4-5). Un nombre faible qui montre que malgré les discours, les difficultés techniques et économiques restent des contraintes fortes. En ce qui concerne les animaux transgéniques, les difficultés sont encore plus conséquentes. La transgenèse animale est « très coûteuse et d’un maniement relativement délicat », confirme L.-M. Houdebine. Ainsi, sont autorisés commercialement un nombre très restreint d’animaux génétiquement modifiés.
    Des milliers de moustiques transgéniques lâchés au Brésil

    Le 10 avril 2014, le Brésil a autorisé la dissémination commerciale dans l’environnement du moustique Aedes aegypti transgénique (OX513A) de l’entreprise britannique Oxitec (liée à Syngenta). Au Brésil, la production a commencé : plusieurs usines ont déjà été construites. Celle de Juazeiro (état de Bahia) produit des milliers de moustiques transgéniques depuis 2011. Ce moustique transgénique stérile est censé permettre de lutter contre la dengue.
    Des essais en champs ont été réalisés par Oxitec dans les îles Caïmans, en Malaisie, au Panama et au Brésil. Les essais prévus en Floride (États-Unis) n’ont toujours pas eu lieu. Les prétendus « résultats probants » de ces essais n’ont toujours pas été publiés. Cependant, en se basant sur les données communiquées par Oxitec, les organisations de la société civile estiment qu’il faudrait plus de sept millions de moustiques GM stériles par semaine pour avoir une chance de supprimer une population sauvage de seulement 20 000 moustiques. Oxitec doit se frotter les mains devant un marché captif aussi prometteur.
    Autre faiblesse : 3 % d’entre eux ne seront pas stériles, reconnaît Oxitec et en présence d’un antibiotique très répandu, la tétracycline, le taux de survie monte à 15 % environ.
    Une efficacité à 100 % ne serait pas non plus la panacée… L’agence brésilienne précise qu’elle a « identifié la nécessité de surveiller les populations sauvages du moustique Aedes albopictus [le moustique tigre], un autre vecteur du virus de la dengue, en raison du risque que cette espèce occupe la niche écologique laissée par l’élimination de Aedes aegypti ». Et que connaissons-nous avec précision du rôle de Aedes aegypti dans la chaîne alimentaire ?
    Un saumon GM vendu au Canada

    Le saumon transgénique développé par AquaBounty Technologies a été modifié pour grandir quatre fois plus vite que sa version non transgénique. Après des péripéties judiciaires et réglementaires qui ont duré près de 20 ans, il a finalement été autorisé pour la consommation humaine aux États-Unis le 19 novembre 2015. Mais quelques mois plus tard, fin janvier 2016, les États-Unis suspendaient l’autorisation « jusqu’à ce que la FDA publie des lignes directrices en matière d’étiquetage pour informer les consommateurs finaux » [2]. Cette suspension peut paraître tout à fait surprenante. En effet, aux États-Unis, jusqu’à présent, aucun produit GM ne doit obligatoirement faire l’objet d’un étiquetage spécifique.
    Au Canada, la vente de ce saumon et la production d’œufs sont autorisées sur l’île du Prince Edward, mais pas l’élevage. Ces œufs sont envoyés au Panama, seul pays au monde qui a autorisé l’élevage de saumon transgénique. De même, l’autorisation étasunienne « ne permet pas que ce saumon soit conçu et élevé aux États-Unis », une restriction qui en dit long.
    En 2017, pour la première fois, ce saumon a été vendu, au Canada [3] : ces cinq tonnes de filets de saumon transgénique ont rapporté 53 300 dollars à l’entreprise. Il s’agit de la première commercialisation d’un animal transgénique destiné à l’alimentation humaine.
    Ce saumon pose de nombreux problèmes tant environnementaux que sanitaires. Premièrement, selon une étude publiée en 2002, l’hormone de croissance, produite par transgenèse, aboutit à plusieurs dégâts collatéraux. Ainsi, ces animaux ont une tendance supérieure aux autres à devenir diabétiques et les poissons d’AquaBounty devront probablement être vendus sous forme de filets ou dans des plats cuisinés du fait de leurs difformités. Ensuite, une étude de 2009 montrent que si des poissons transgéniques s’échappent, ils auront tendance à « coloniser » les saumons non transgéniques, ce qu’avaient déjà montré des chercheurs en 1999. Autre élément : les poissons transgéniques accumulent plus les toxines dans leur chair que les autres poissons.
    L’ensemble de ces risques a donné une image bien négative de ce saumon… Ainsi, de nombreuses collectivités territoriales dont les états de l’Alaska, de la Californie et une soixantaine d’entreprises agro-alimentaires - comme Subway, Whole Foods, Trader Joe’s ou Kroger ou encore CostCo, deuxième plus grand détaillant étasunien qui achète chaque semaine 272 tonnes de saumon - se mobilisent contre son autorisation.
    Nouveaux animaux GM bientôt autorisés ?

    Parmi les papys des AGM, évoquons le cochon transgénique (« Enviropig »). Ce projet date de 1995 et est mené par l’Université de Guelph, au Canada. Ce cochon est censé contenir moins de phosphore dans ses excréments. Abandonné en 2012, il est réapparu moins d’un an après sous un nouveau nom : « Cassie Line ». Officiellement, l’abandon était lié à la méfiance des consommateurs et des industriels. Mais en fait, l’article scientifique de 2012 publié par l’Université de Guelph parle d’un cochon GM dont la nouvelle lignée est plus stable génétiquement parlant… : ce serait donc plus pour des questions techniques que les premiers cochons auraient été euthanasiés.
    La recherche s’intéresse aussi de près aux insectes. Ces derniers sont actuellement testés en champs et pourraient être prochainement autorisés, tous mis au point par l’entreprise Oxitec pour être stériles. Ainsi, en 2011, aux États-Unis, était expérimenté en champs un papillon génétiquement modifié (Plutella xylostella, OX4319), un parasite important des choux, colzas et autres plantes de la famille des Brassicacées. Au Brésil, c’est la mouche méditerranéenne des fruits (Ceratitis capitata) transgénique de l’entreprise Oxitec qui était lâchée à titre expérimental… Enfin, en 2013 et en 2015, Oxitec faisait une demande pour disséminer en Espagne des milliers de mouches de l’olivier (Bactrocera oleae, OX3097D-Bol), essais refusés par les autorités catalanes.
    Et les animaux GM 2.0 ?

    Les recherches actuelles de modification des animaux passent par l’utilisation de nouveaux outils de modification génétique, comme les Talen, ou Crispr/Cas9. En voici quelques exemples.
    Brice Whitelaw, du Roslin Institut, en Grande-Bretagne, a modifié des moutons et des bovins. Grâce aux protéines Talen, il a coupé la séquence génétique qui code pour la production de la myostatine qui freine le développement musculaire. Les animaux ainsi modifiés ont un système musculaire hypertrophié. Économiquement parlant, si cette délétion génétique arrive à produire des animaux viables, elle permettrait d’augmenter la masse musculaire de l’animal. En Chine, un des pays leaders dans le domaine, plusieurs équipes ont réussi, malgré des taux d’échecs importants, à désactiver certaines séquences génétiques en utilisant les technologies Talen ou Crispr/Cas9. Ainsi, l’une d’entre elles a mis au point des chiens de race Beagle plus musclés qui courent plus vite, et espère les vendre aux chasseurs... voire à l’armée ; une autre équipe propose un cochon nain qui reste vraiment nain, et espère le vendre comme animal de compagnie ; enfin, une troisième équipe travaille à réduire le taux de cholestérol chez le cochon, une innovation qui permettrait de limiter les maladies cardio-vasculaires…
    Éric Marois (CNRS / Inserm) estime que les deux outils Talen et Crispr/Cas9 « permettront d’obtenir très rapidement des mutations inactivant des gènes ciblés. Pour des manipulations génétiques plus complexes (remplacement d’un allèle par un autre, donnant par exemple une résistance à une maladie), ces outils permettront probablement d’accélérer les techniques déjà existantes développées chez la souris ».
    Au-delà des avantages techniques qui restent à démontrer, ces nouveaux OGM pourraient bien avoir un avantage considérable pour l’industrie : ne pas être considérés légalement com- me des OGM. Leur diffusion en serait facilitée car ils ne seraient plus soumis à autorisation, évaluation et étiquetage.
    Le forçage génétique

    Associé à une technique de transformation du vivant, le forçage génétique permet de propager une modification génétique plus vite que selon les lois classiques de Mendel sur l’hérédité, en quelques générations seulement. De nombreux laboratoires travaillent donc actuellement à forcer génétiquement des moustiques pour diffuser une stérilité rapidement. Objectif : éliminer les vecteurs pour éliminer les maladies. Mais avec quelles conséquences sur les équilibres écologiques ?
    Tous ces projets s’inscrivent dans une logique productiviste - des saumons plus gros, des cochons avec plus de muscle, etc. - ou mécaniste – éradiquer le vecteur pour combattre une maladie, sans comprendre la complexité d’un éco-système. C’est donc le risque de voir apparaître un autre vecteur qu’il faudra à son tour éliminer…
    Des AGM... juste pour le (...)
    Des AGM... juste pour le fun !
    GloFish

    Les premiers animaux transgéniques commercialisés étaient deux poissons d’ornement, destinés à des aquariums. Night Pearl®, conçu par l’Université de Taïwan, et GloFish®, conçu par l’Université de Singapour, ont été génétiquement modifiés avec un gène de fluorescence, issu respectivement d’une méduse et d’une anémone de mer. Ces poissons sont commercialisés à Taïwan, et aux États-Unis (sauf en Californie et au Michigan qui ont interdit les animaux transgéniques). GloFish est désormais une marque commerciale qui propose plusieurs espèces de poissons (poisson-zèbre, barbeau, tetra, etc.), disponibles dans plusieurs couleurs (orange, bleu, vert, rouge, violet, etc.).
    Interdits en Europe, quelques individus de ces poissons transgéniques ont été découverts dans plusieurs États membres – Allemagne, Irlande, Norvège, Pays-Bas, République Tchèque, Royaume-uni - de l’Union européenne entre 2006 et 2016.

  • How Libertarian theology and Trump are destroying the Internet — and America – Alternet.org
    https://www.alternet.org/2019/01/how-libertarian-theology-and-trump-are-destroying-the-internet-and-america

    With speeds up to 100 times faster than current 4G cellular data, 5G will make possible everything from driverless cars to cell-connected long-distance drones to precision remote surgery. The amount of data flowing through our cellular systems will explode, along with places it can be used and the uses to which it can be applied.

    Remote applications that are currently too difficult to wire for high-speed internet or won’t work well at 4G speeds will easily become remotely controlled, spreading the internet revolution to every device in the home, office, and even remote workplaces.

    Along with all this data will, inevitably, come hackers, both criminal and state-sponsored. The amount of data that it now takes a third of a year to harvest with 4G can be scooped up in a single day using 5G.

    Given that the U.S. government invented the internet (yes, Al Gore did co-author the legislation) and has a huge stake in its security, doesn’t it make sense that our government should provide, at least in framework and standards, for its security?

    But, no. Trump and Pence want to do to the FCC what they’ve done to the EPA, the Department of the Interior, the FDA, and to oversight of our banking systems.

    According to Trump and his billionaire libertarian owners, the safety and security of America is not the proper role of government. Not our air, our water, our public lands, or even our internet.

    “Just turn it all over to the billionaires,” they say. “What could possibly go wrong?”

    FCC Chairman Ajit Pai, the former Verizon lawyer, even went so far as to say that “the market, not government, is best positioned to drive innovation and leadership” with regard to internet security.

    Meanwhile, the President’s National Security Telecommunications Advisory Committee—after looking at how 5G will blow open data operations across the country—wrote just three months ago that “the cybersecurity threat now poses an existential threat to the future of the nation.”

    #Cybersécurité #Libertariens #Idéologie_californienne #5G #Normalisation

  • AI & the #fda
    https://hackernoon.com/demystifying-the-current-upward-trend-in-fda-approvals-of-medical-device

    Taking a detailed look at the recent upward trend of FDA approvals for medical devices that use Artificial Intelligence (AI) as well as looking at culture shifts with respect to AI and #healthcare in other parts of the world such as the EU, China, UK and Canada2018 was a defining year for medical devices that utilize artificial intelligent algorithms. Even though medical devices have been using ‘software algorithms’ to help assist clinicians, 2018 saw the first FDA approved medical device that uses artificial intelligence and doesn’t require a clinician to interpret the input.The last 6 months have seen an increase in FDA approvals and we can expect to see even more approvals. Verbiage used in some of these FDA approvals include ‘analyzing radio-logical images using machine learning (...)

    #health #deep-learning #artificial-intelligence

  • Comparison of Sales Income and Research and Development Costs for FDA-Approved Cancer Drugs Sold by Originator Drug Companies. | Clinical Pharmacy and Pharmacology | JAMA Network Open | JAMA Network
    https://jamanetwork.com/journals/jamanetworkopen/fullarticle/2720075

    Findings In this observational study of 99 cancer drugs approved by the FDA from 1989 to 2017, the median income return by the end of 2017 was found to be $14.50 (range, $3.30-$55.10) for every $1 research and development spending. Many drugs, particularly biologics, continued to generate high-sales incomes for the originator companies after expiry of patents and exclusive marketing rights.

    #cancer #pharma #recherche #prix #OMS #datasource

  • My Ready Meal Is None Of Your Business
    by Jack Monroe

    Tonight, scrolling through Twitter, I came across a frankly audacious message sent from the ‘Bath Conservatives’ account, that had tagged me in. Unfortunately this is not an account dedicated to the frugal recycling of your dirty wash water, more’s the pity, but the haphazard and misfiring musings from the anonymous social media person for the Bath branch of the Conservative Party. You might have heard of them. They’re the ones in Government right now, and have been for around eight years now.
    These Conservatives decided, in their wisdom, to uphold me as an example of someone who could cook well on a meagre budget. Put like that, you may wonder why I exploded in cold fury.
    (...)
    The premise of the tweet from the Conservative Association was that parents who do not cook beautiful, bountiful meals from scratch are lazy, uneducated, unskilled and dysfunctional. Allow me to piss all over that particularly poisonous bonfire once and for all.
    (...)

    https://cookingonabootstrap.com/2018/02/17/my-ready-meal-is-none-of-your-business

  • The Slimbook Eclipse Puts Other Linux Laptops in the Shade
    https://www.omgubuntu.co.uk/2018/12/slimbook-eclipse-linux-laptop

    Is it too late to add stuff to my Christmas list? If not I’ve loved to find the latest Linux laptop from Spanish PC company Slimbook neatly wrapped and waiting for me under my not-so-neatly decorated Christmas tree! The 15.6-inch workstation is being pitched at those working with HD multimedia creation, on-the-go Linux gaming, or serious number crunching. […] This post, The Slimbook Eclipse Puts Other Linux Laptops in the Shade, was written by Joey Sneddon and first appeared on OMG! Ubuntu!.

  • #J&J knew for decades that #asbestos lurked in its Baby Powder
    https://www.reuters.com/investigates/special-report/johnsonandjohnson-cancer

    J&J didn’t tell the #FDA that at least three tests by three different labs from 1972 to 1975 had found asbestos in its talc – in one case at levels reported as “rather high.”

    #etats-unis #criminels#pacte_de_responsabilité#poudre #cancer

  • Le (faux ?) scandale des dispositifs médicaux !
    http://lacoupedhygie.fr/index.php/2018/11/27/le-faux-scandale-des-dispositifs-medicaux

    Tout commence avec un filet de mandarines(...)
    Le dossier présenté a été fait avec le soutien d’un professeur de médecine d’une Université prestigieuse.(...)
    Le filet de mandarines comme dispositif médical n’a jamais obtenu le marquage CE
    (...)
    82 000 morts aux Etats Unis en 10 ans à cause des dispositifs médicaux ? D’où viennent ces chiffres ?

    Le Journal le Monde a été récupéré ces chiffres dans la base de données MAUDE publiée par la FDA. Cette base permet de recenser tous les incidents rapportés impliquant potentiellement un dispositif médical. ATTENTION, CE MOT EST IMPORTANT : POTENTIELLEMENT. Mais la base de données ne détermine pas l’imputation de l’incident aux dispositifs. Pour faire ce travail, il faut aller lire les narratifs.

    via https://framapiaf.org/@Framatophe/101153933578941526
    #attentionBébéEtEauDuBain #GellManEffect

  • FDA Seizes Documents From E-Cigarette Maker Amid Crackdown On Flavored Vapes : NPR
    https://www.npr.org/2018/10/03/653891923/fda-seizes-documents-from-e-cigarette-maker-amid-crackdown-on-vaping-flavors

    JUULs are trendy, USB-shaped vaporizers that provide a quick dose of nicotine to users. Introduced in 2015, the vapes are marketed as an alternative to tobacco cigarettes for adult users, but some critics say that flavors such as mango and creme appeal primarily to teenagers and children. One study suggests that 81 percent of children who ever use tobacco start with a flavored tobacco product.

    “The popularity of JUUL among kids threatens our progress in reducing youth e-cigarette use,” said Dr. Robert Redfield, director of CDC, in a press release. “We are alarmed that these new high nicotine content e-cigarettes, marketed and sold in kid-friendly flavors, are so appealing to our nation’s young people.”

    The seizure was the latest in a series of FDA crackdowns on the e-cigarette market. In September, the agency announced it had issued more than 1,300 warning letters and fines to convenience stores, gas stations and other stores over the summer for selling e-cigarettes to minors — its largest such action to date.

    “It is abundantly clear that tobacco companies are developing and marketing e-cigarette flavors that appeal to, and addict, children,” the senators wrote in a letter.

    Durban and Murkowski recently introduced legislation that would ban the use of flavoring in cigars — not e-cigarettes — and give tobacco companies one year to prove that “their e-cigarette flavors actually help adults quit smoking cigarettes” and “do no cause children to start smoking.” Currently, there is no legislation regulating the flavors of e-cigarette products.

    FDA Commissioner Scott Gottlieb called youth e-cigarette use an “epidemic” last month, saying the practice “shows no signs of abating.”

    “The FDA won’t tolerate a whole generation of young people becoming addicted to nicotine,” he continued.

    #Tabac #Salopards #Addiction

  • Des tests génétiques dits récréatifs, mais pas inoffensifs
    https://linc.cnil.fr/fr/des-tests-genetiques-dits-recreatifs-mais-pas-inoffensifs

    Des tests génétiques récréatifs – interdits en France - sont proposés depuis une dizaine d’années par des acteurs étasuniens ; des services proposés à coût relativement bas qui sous-tendent des marchés à plusieurs faces parfois sans visibilité pour les utilisateurs. La prise de participation de GlaxoSmithKline dans le capital de la startup pionnière de ce domaine 23andMe vient relancer les questionnements sur ce secteur. Le 25 juillet 2018, l’entreprise 23andMe annonçait l’entrée du laboratoire (...)

    #23andMe #Genentech #GlaxoSmithKline #Google #MyHeritage #Pfizer #biométrie #santé #BigData #génétique #[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données_(RGPD)[en]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR)[nl]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR) #CNIL #Ancestry.com #FDA (...)

    ##santé ##[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données__RGPD_[en]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_[nl]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_ ##Roche ##G29

  • The Promotion and Marketing of OxyContin: Commercial Triumph, Public Health Tragedy
    https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2622774

    Un article scientifique de 2009 sur le marketing d’Oxycontin.

    OxyContin’s commercial success did not depend on the merits of the drug compared with other available opioid preparations. The Medical Letter on Drugs and Therapeutics concluded in 2001 that oxycodone offered no advantage over appropriate doses of other potent opioids.3 Randomized double-blind studies comparing OxyContin given every 12 hours with immediate-release oxycodone given 4 times daily showed comparable efficacy and safety for use with chronic back pain4 and cancer-related pain.5,6 Randomized double-blind studies that compared OxyContin with controlled-release morphine for cancer-related pain also found comparable efficacy and safety.7–9 The FDA’s medical review officer, in evaluating the efficacy of OxyContin in Purdue’s 1995 new drug

    application, concluded that OxyContin had not been shown to have a significant advantage over conventional, immediate-release oxycodone taken 4 times daily other than a reduction in frequency of dosing.10 In a review of the medical literature, Chou et al. made similar conclusions.11

    The promotion and marketing of OxyContin occurred during a recent trend in the liberalization of the use of opioids in the treatment of pain, particularly for chronic non–cancer-related pain. Purdue pursued an “aggressive” campaign to promote the use of opioids in general and OxyContin in particular.1,12–17 In 2001 alone, the company spent $200 million18 in an array of approaches to market and promote OxyContin.❞

    From 1996 to 2001, Purdue conducted more than 40 national pain-management and speaker-training conferences at resorts in Florida, Arizona, and California. More than 5000 physicians, pharmacists, and nurses attended these all-expenses-paid symposia, where they were recruited and trained for Purdue’s national speaker bureau.19(p22)

    In much of its promotional campaign—in literature and audiotapes for physicians, brochures and videotapes for patients, and its “Partners Against Pain” Web site—Purdue claimed that the risk of addiction from OxyContin was extremely small.43–49

    Purdue trained its sales representatives to carry the message that the risk of addiction was “less than one percent.”50(p99)

    In 1998, Purdue distributed 15 000 copies of an OxyContin video to physicians without submitting it to the FDA for review, an oversight later acknowledged by Purdue. In 2001, Purdue submitted to the FDA a second version of the video, which the FDA did not review until October 2002—after the General Accounting Office inquired about its content. After its review, the FDA concluded that the video minimized the risks from OxyContin and made unsubstantiated claims regarding its benefits to patients.19

    When OxyContin entered the market in 1996, the FDA approved its original label, which stated that iatrogenic addiction was “very rare” if opioids were legitimately used in the management of pain. In July 2001, to reflect the available scientific evidence, the label was modified to state that data were not available for establishing the true incidence of addiction in chronic-pain patients. The 2001 labeling also deleted the original statement that the delayed absorption of OxyContin was believed to reduce the abuse liability of the drug.19 A more thorough review of the available scientific evidence prior to the original labeling might have prevented some of the need for the 2001 label revision.

    #Opioides #Marketing #Purdue_Pharma

  • USA : la #FDA exhortée d’accélérer la mise en place des avertissements sur les paquets de #cigarettes | Vaping Post
    https://fr.vapingpost.com/usa-la-fda-exhortee-daccelerer-la-mise-en-place-des-avertissements-su

    Le tribunal fédéral du district du Massachusetts a statué. La FDA se doit de fournir à la justice américaine un calendrier accéléré pour la mise en œuvre des avertissements sur les paquets de cigarettes, d’ici au 26 septembre prochain. 

    Depuis la mise en place du Tobacco Control Act en 2009, la FDA avait jusqu’à présent toujours retardé cette nouveauté, au point d’indiquer que lesdits graphiques seraient en place “au mois de novembre 2021, au plus tôt” comme le rapporte le périodique américain National Law Journal. 

    Une déclaration qui n’avait pas manqué de faire réagir l’American Academy of Pediatrics ainsi que d’autres associations de santé, qui avaient alors porté plainte contre l’organisme américain en 2016, l’accusant d’avoir “illégalement refusé d’inscrire des avertissements graphiques sur les emballages en retardant de façon déraisonnable l’émission d’un délai pour le faire”.

    Le Tobacco Control Act prévoyant que la FDA avait 24 mois au maximum pour le faire, à partir du 22 juin 2009, c’est aujourd’hui avec plus de 7 années de retard que l’organisme va y être contraint.

    #FDA calls teen vaping an « epidemic, » threatens to pull products off the market - CBS News
    https://www.cbsnews.com/news/fda-warns-juul-e-cigarettes-teen-vaping-epidemic

    “While vaping devices have the potential to be disruptive to the combustible tobacco market, this cannot be at the expense of increasing rates of nicotine addiction in young people,” Ylioja said.

  • Bayer arrête la commercialisation des implants contraceptifs #Essure aux Etats-Unis - Libération
    http://www.liberation.fr/direct/element/bayer-arrete-la-commercialisation-des-implants-contraceptifs-essure-aux-e

    C’était le dernier pays où le produit était encore disponible. Le groupe pharmaceutique Bayer ne commercialisera plus aux Etats-Unis ses implants contraceptifs Essure, mis en cause pour des supposés effets indésirables. La décision intervient en raison d’un « déclin des ventes ces dernières années », affirme la branche américaine du groupe allemand dans un communiqué publié vendredi. La commercialisation d’Essure avait été arrêtée en septembre 2017 partout sauf aux Etats-Unis.

    Ces petits implants de stérilisation définitive en forme de ressorts sont présentés comme une alternative à la ligature des trompes, en particulier parce que leur implantation ne requiert généralement pas d’anesthésie générale. Le produit a cependant été dénoncé par certaines femmes, notamment en France et aux Etats-Unis, en raison d’effets indésirables parfois graves (saignements, douleurs, forte fatigue, réaction allergique, dépression...). L’Agence américaine du médicament (FDA) avait demandé en avril à Bayer de limiter la vente de ce dispositif aux seuls praticiens s’engageant à mettre en garde leurs patients sur le risque élevé d’effets secondaires. « La FDA continue de penser que le bénéfice de ce dispositif est supérieur aux risques encourus », a indiqué, suite à la décision de Bayer, l’agence américaine sur son site internet. En France, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) avait préconisé l’année dernière « par mesure de précaution de ne plus implanter » Essure.

  • Les dépenses faramineuses des labos pharmaceutiques en publicités TV
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/chimie-pharmacie/les-depenses-faramineuses-des-labos-pharmaceutiques-en-publicites-tv-60662

    Plusieurs laboratoires pharmaceutiques dépensent des dizaines de millions d’euros par an chacun pour vanter les mérites de traitements prescrits sur ordonnance aux Etats-Unis et en Nouvelle-Zélande, les seuls pays autorisant une telle pratique. Pour le seul mois de septembre, Abbvie a investi 32,3 millions de dollars pour vanter les mérites de l’Humira à la télévision, rien qu’au mois de septembre.

    Si Abbvie accélère significativement ses dépenses pour promouvoir le médicament plus vendu au monde (14 milliards de dollars de chiffre d’affaires par an), c’est parce que ses revenus sont menacés par l’arrivée des biosimilaires. Vendredi 23 septembre, la FDA (l’agence américaine des médicaments) a notamment approuvé l’entrée sur le marché de l’Amjevita fabriqué par Amgen.

    Globalement, l’industrie pharmaceutique a dépensé 5,2 milliards de dollars en publicité pour des médicaments prescrits, tous supports confondus en 2015. Pour rappel, les Etats-Unis et la Nouvelle-Zélande sont les seuls pays autorisant les laboratoires pharmaceutiques à faire de la publicité directement adressée aux consommateurs pour des médicaments prescrits sur ordonnance.

    #Pharmacie #Télévision #Publicité

  • Purdue Pharma Cuts Rest of Its Sales Force in Opioids Pullback - Bloomberg
    https://www.bloomberg.com/news/articles/2018-06-20/purdue-pharma-cuts-rest-of-its-sales-force-in-opioids-pullback

    Oxycontin-maker Purdue Pharma LP cut the remainder of its sales force this week, the latest move by the company to distance itself from opioids as it faces accusations that it contributed to the nation’s addiction crisis.

    The Stamford, Connecticut-based drugmaker said it will retain about 550 employees after chopping around 350 positions, including about 250 employees focused on promoting the treatment for opioid-induced constipation, Symproic. That product launched last year in partnership with Japan-based Shionogi & Co. The other employees worked in the company’s headquarters.

    #Opioides #Purdue_Pharma #Sackler

  • Opioid Makers, Blamed for Overdose Epidemic, Cut Back on… — ProPublica
    https://www.propublica.org/article/opioid-makers-blamed-for-overdose-epidemic-cut-back-on-marketing-payment

    The past two years have been a time of reckoning for pharmaceutical manufacturers over their role in promoting opioid drugs that have fed a national epidemic.

    Lawsuits and media reports have accused Purdue Pharma, the maker of OxyContin, of aggressively marketing the powerful narcotic even after it knew the drug was being misused. Prosecutors have charged the founder of Insys Therapeutics and several of the company’s sales representatives and executives for their roles in an alleged conspiracy to bribe doctors to use its fentanyl spray for unapproved uses. State and local governments have sued a host of drugmakers, alleging they deceptively marketed opioids and seeking to recoup what it costs to treat people addicted to the drugs.

    But as public attention increases, the marketing tide may finally be retreating, a new ProPublica analysis shows. Pharmaceutical company payments to physicians related to opioid drugs decreased significantly in 2016 from the year before.

    In 2016, drug makers spent $15.8 million to pay doctors for speaking, consulting, meals and travel related to opioid drugs. That was down 33 percent from $23.7 million in 2015 and is 21 percent less than the $19.9 million in spent in 2014. Companies are required to report the payments publicly under the Physician Payment Sunshine Act, a part of the 2010 Affordable Care Act.

    A number of studies have shown a correlation between marketing of opioids and doctors’ prescribing of the drugs. Hadland and his colleagues reported in May that for every meal a physician received related to an opioid product in 2014, there was an increase in opioid claims by that doctor for Medicare patients the following year. And a report from the New York State Health Foundation published this month found that physicians who received payments from opioid makers prescribed more opioids to Medicare patients than doctors who didn’t receive the payments.

    The sharp drop in marketing is more pronounced than the much slower reduction in the use of prescription opioids. The number of opioid prescriptions in Medicare, the public health program for seniors and the disabled, peaked at 81.7 million in 2014, and then dropped to 80.2 million in 2015 and 79.5 million in 2016, according to the Centers for Medicare and Medicaid Services. (Enrollment in Medicare’s prescription drug program continued to grow during that time, so the rate of opioid prescriptions per beneficiary dropped even more.)

    Still, the toll of opioid overdoses continues to grow. Some 42,000 people died of opioid overdoses in 2016, the most recent year available, and about 40 percent of those involved a prescription opioid. The epidemic has shifted somewhat away from prescription drugs as more people die of heroin and synthetic opioids like fentanyl.

    Purdue Pharma, which has received the most attention because of its one-time blockbuster OxyContin, has ratcheted back its spending on doctors, especially for programs in which doctors talk to their peers over lunch or dinner to help companies market their products. Purdue ended its speaker program for OxyContin at the end of 2016 and for Hysingla ER in November 2017. Earlier this year, it ended all direct promotion of its opioids to prescribers and last week, the company laid off its remaining sales representatives.

    Purdue spokesman Robert Josephson said in an email that payments to doctors related to opioids have decreased since 2016 and that there would be very little such spending in 2018.

    ”Pharmaceutical manufacturers are legally permitted in the U.S. to promote all FDA-approved products to physicians in accordance with the subject product’s label,” Endo said in a statement. “This includes opioid products, which are safely used by millions of Americans to improve their quality of life.”

    That said, Endo said it stopped promoting Opana ER in the United States in January 2017 before voluntarily withdrawing the drug in September. “Today, Endo does not promote any opioid products to U.S. physicians,” the company said in a statement.

    #Opioides #Marketing #Pharmacie

  • GMO Golden Rice Offers No Nutritional Benefits Says #FDA
    https://www.independentsciencenews.org/news/gmo-golden-rice-offers-no-nutritional-benefits-says-fda

    @odilon

    [...] the low levels and rapid degradation of beta-carotene measured in Golden Rice GR2E seem a significant blow to the likelihood that Golden Rice will fulfill expectations. That is, remedy Vitamin A deficiencies in malnourished and impoverished people, in countries like the Philippines and Bangladesh

    Et même l’#innocuité présumée de ce #riz est contestée, malgré l’affirmation du contraire par la FDA,

    Despite FDA’s letter, the biosafety of Golden Rice GR2E is contested. Testbiotech and other researchers have pointed out that key human safety and efficacy studies are lacking, especially for target populations (Then and Bauer-Panskus 2018; Stone and Glover 2016; Schubert 2008). Specific health concerns include unintended nutritional effects of carotenoid biosynthesis or its degradation products and because certain components of the carotenoid pathway can be toxic (Schubert 2008; Stone and Glover 2016).

    #ogm #alimentation #nutrition #toxicité