organization:federal bureau of investigation

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      Le Guardian se plaint que « comme l’enquête s’est élargie et a dominé l’agenda des infos au cours de l’année dernière, les vrais problèmes de la vie des gens risques d’être noyés par la couverture obsessionnelle de l’enquête sur la Russie par la télévision câblée » – comme si la propre couverture du Guardian n’avait pas été aussi obsessionnelle que tout ce que CNN a pu inventer.

      Le Washington Post, qui n’a pas son pareil lorsqu’il s’agit de dépeindre Poutine comme un Lord Voldemort (NdT : Sorcier dans la Saga Harry Potter) réel, dit maintenant que le conseiller spécial Robert Mueller « doit relever un défi particulier pour maintenir la confiance des citoyens » alors que son enquête entre dans sa deuxième année – bien qu’il maintienne que le problème ne soit pas l’enquête elle-même, mais « les attaques régulières auxquelles il est confronté de la part du président Trump, qui a décrié la enquête comme une “chasse aux sorcières” ».

      Et puis il y a le New York Times, qui a consacré cette semaine un article de 3 600 mots en première page pour expliquer pourquoi le FBI n’avait pas d’autre choix que de lancer une investigation sur les liens russes présumés de Trump et comment, le cas échéant, l’enquête n’avait pas été pas assez agressive. Comme le dit l’article, « des auditions d’ une douzaine de représentants actuels et anciens du gouvernement et un examen des documents montrent que le FBI a été encore plus circonspect dans cette affaire qu’on ne le croyait ».

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  • Des centaines d’espions et de militaires identifiés par une appli sportive
    https://www.rtl.fr/actu/futur/des-centaines-d-espions-et-de-militaires-identifies-par-une-appli-sportive-77940

    Les chercheurs ont comparé les informations disponibles sur le site avec les adresses de sites sensibles, comme des bases militaires en Afghanistan ou le siège du FBI, pour repérer les parcours des individus susceptibles d’occuper des fonctions sensibles. Dans certains cas, les utilisateurs s’inscrivent sous leur véritable identité et partagent leurs résultats sur leurs réseaux sociaux. Il suffit alors de recouper les données à d’autres informations disponibles sur Internet pour les identifier.

  • Aux Etats-Unis, Enrique Morones, le « Bad Hombre » au secours des migrants

    https://abonnes.lemonde.fr/m-actu/article/2018/06/29/aux-etats-unis-enrique-morones-le-bad-hombre-au-secours-des-migrants

    Fondateur de l’ONG Border Angels, le Californien d’origine mexicaine vient en aide aux Latino-Américains qui tentent de passer la frontière.

    Quand Fox News, la chaîne préférée de Donald Trump, veut inviter un Latino défenseur des immigrants, c’est à lui qu’elle fait appel. Avec son côté baroudeur et sa stature athlétique, Enrique Morones, 53 ans, n’a pas peur d’affronter ceux qui agitent des thèses xénophobes. Quand un intervenant, à l’écran, répète que les Mexicains doivent faire la queue comme tout le monde s’ils veulent entrer aux Etats-Unis, au lieu de court-circuiter les processus d’immigration légale, Enrique interrompt sèchement : « C’est un mythe. Il n’y a pas de file d’attente. » Car les visas, ajoute-t-il, sont généralement rejetés, même pour les visites familiales de courte durée. L’homme est charismatique, pressé.

    Lorsque les nativistes, anti-immigration, assènent que les candidats à l’asile, comme les quelque 150 migrants d’Amérique centrale arrivés fin avril à Tijuana, doivent être interdits d’entrée, il s’étrangle. En vertu du droit international, les Etats-Unis « n’ont pas le choix », rappelle-t-il : c’est d’ailleurs la position qu’ont adoptée les services de l’immigration de San Diego, dans le sud de la Californie, où a été créée son ONG, Border Angels (« les anges de la frontière »).

    « J’AI HONTE. AUCUN PAYS AU MONDE NE SÉPARE LES ENFANTS DE LEURS PARENTS. DONALD TRUMP REPRÉSENTE LE PIRE DE L’ESPRIT AMÉRICAIN. » ENRIQUE MORONES, BORDER ANGELS

    Mais il arrive aussi à Enrique de rester sans voix. Comme le 19 juin, quand la chaîne MSNBC lui demande ce qu’il pense des propos de Laura Ingraham, l’égérie des ultraconservateurs qui officie sur Fox News. L’animatrice ironisait sur le tollé provoqué par la nouvelle politique de séparation des familles annoncée un peu plus tôt par l’administration Trump. Pratique qui a conduit à ce que plus de 2 300 enfants soient enlevés à leurs parents et placés dans des centres grillagés. « Des camps de vacances », selon elle. Enrique a eu l’air abattu. « J’ai honte, a-t-il confié. Aucun pays au monde ne sépare les enfants de leurs parents. Donald Trump représente le pire de l’esprit américain. » Le lendemain, le président battait en retraite et annonçait que priorité serait donnée au « maintien de l’unité des familles ».

    Mais, pour Enrique, la lutte continue. Border Angels prépare la manifestation nationale contre la politique de Trump et en soutien aux immigrants, le 30 juin. Devenu le porte-voix des sans-papiers, Enrique Morones ne compte pas que des amis. Il y a quelques semaines, il a exposé au FBI les menaces qu’il reçoit par téléphone. Dans le sud de la Californie, le climat est tendu. Les nationalistes n’apprécient pas sa manière de répéter qu’il se sent avant tout mexicain alors qu’il est né aux Etats-Unis. Ce qu’il fait par provocation, vêtu de son tee-shirt « Bad Hombre », l’insulte proférée par Donald Trump pendant la campagne électorale de 2016, comme si tous les Latinos étaient des narcos en puissance.


    L’ONG Border Angels, fondée par Enrico Morones en 1986, distribue des colis de vivres aux familles.

    Enrique Morones a grandi à San Diego, où son père était employé au service mexicain des pêches, puis directeur de l’agence locale de la compagnie aérienne Aeroméxico. Toute sa famille est retournée au Mexique, où son grand-père était un dirigeant syndical national. Après avoir étudié le commerce, le français et le karaté à l’université, Enrique Morones a officié à la tête du marketing pour le public latino chez les Padres, l’équipe de base-ball de San Diego. Emu par le sort des migrants, entassés dans les canyons une fois la frontière franchie, il a fondé Border Angels en 1986 pour distribuer des colis de vivres aux familles.

    Gardien de la mémoire des migrants

    Après l’opération « Gatekeepers », lancée par Bill Clinton en 1994, quand les premières barrières ont été érigées, et que le nombre de migrants a commencé à grimper, Enrique a étendu la mission de l’association. Les « anges » ont commencé à déposer des bidons d’eau dans le désert à destination des marcheurs pour prévenir la déshydratation. Ils le font toujours, chaque troisième samedi du mois. Avant l’arrivée de Trump à la Maison Blanche, l’association comptait une trentaine de bénévoles en moyenne pour les distributions. Depuis son élection, leur nombre a décuplé, indique-t-il, alors que les tentatives de traversée illégale de la frontière sont au plus bas depuis quarante-six ans quoi que prétende le président.


    L’ONG dépose chaque mois des bidons d’eau dans le désert pour les clandestins.

    Enrique Morones est aussi le gardien de la mémoire des migrants. Quand il arpente le désert, pour inspecter les éventuels progrès du « mur » de Donald Trump, il est muni d’un sac. Il ramasse les morceaux de tapis dont les clandestins se servent pour effacer leurs traces. Des objets exposés dans les locaux de Border Angels, à San Diego. A ses yeux, les histoires individuelles ne doivent pas être oubliées. Lui-même en connaît des dizaines, qu’il récite, de mémoire, jusqu’aux noms des victimes retrouvées sans vie, et dont il fait une liste partielle en annexe de son livre (Border Angels. The Power of One, San Diego University Press, 2015, non traduit). Il n’a jamais oublié Francisco, le migrant effondré au milieu des épineux. L’homme, pourtant à moitié mort de déshydratation, portait un autre voyageur sur son dos. « Il ne le connaissait pas, mais il l’avait pris sur ses épaules pour le sauver », admire Enrique Morones.

    Les histoires ont été collectées dans un texte, écrit par l’acteur Dave Rivas et présenté dans les écoles de San Diego : Letters from the Wall. Les « lettres du mur » commencent toutes par « Cher Enrique » : elles racontent un miracle ou, le plus souvent, un drame sous la plume d’un migrant. La pièce est jouée en anglais et en espagnol par les écoliers : enfants de la frontière en quête de justice pour leurs parents les migrants.

  • Frankreich zerschlägt Darknet-Plattform | heise online
    https://www.heise.de/newsticker/meldung/Frankreich-zerschlaegt-Darknet-Plattform-4080035.html

    C’est une histoire du genre Mr. Bean contre la Main Noire quand une petite bande de jeunes fait travailler les forces spécialisées de la police nationale pendant des mois. Le ministre évoque une première, il parle d’un grand succés et patati et patata. Vous n’avez rien de plus marrant à proposer ? Allez regarder French Connection , là au moins c’est la mafia corse qui tient en haleine le FBI et Gene Hackman .

    Bei Einsätzen in mehreren Städten wurden die Hauptadministratorin der Seite und mehrere weitere Personen festgenommen. Die Ermittler hätten auf den Server des Forums zugreifen und zahlreiche Daten sicherstellen können. Das Ministerium bezeichnete „Black Hand“ als eine der wichtigsten illegalen Plattformen, die in Frankreich im Darknet aktiv seien. Erste Untersuchungen hätten gezeigt, dass mehr als 3.000 Personen dort registriert gewesen seien.

    https://www.youtube.com/watch?v=T76K3RxJY0A

    Gérald DARMANIN félicite la douane pour le démantèlement du forum « Black Hand » (ou La main noire), l’une des plus importantes places de marché illégales du darkweb français
    https://minefi.hosting.augure.com/Augure_Minefi/r/ContenuEnLigne/Download?id=D134C754-EDAC-4F18-B26E-295147EEE2FE&filename=304

    Un forum qui vendait drogues et armes sur le « Darknet » français démantelé - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/faits-divers/un-forum-qui-vendait-drogues-et-armes-sur-le-darknet-francais-demantele-1

    Plus d’une quarantaine de douaniers de la DNRED, des maîtres-chiens de la douane et plusieurs experts techniques ont été mobilisés, simultanément, mardi à Lille, Marseille (Bouche du Rhône) et Montpellier (Hérault) pour interpeller les quatre principaux suspects. « Ce sont des chômeurs et de très jeunes gens, explique une source proche de l’affaire. Aucun ne semble mener grand train grâce cette activité. L’administratrice du site qui vivait dans la région de Lille n’avait pas vraiment de compétence en informatique et n’avait pas d’emploi fixe. Certains dans l’équipe ne s’étaient jamais rencontrés physiquement, comme c’est souvent le cas dans ce genre d’affaire ».

    France - Monde | "Dark web" : une importante plateforme démantelée en France
    https://www.estrepublicain.fr/actualite/2018/06/16/dark-web-une-importante-plateforme-demantelee-en-france

    Ils ont été mises en examen pour « association de malfaiteurs en vue de la préparation de crime (mise en circulation de monnaie contrefaite ou falsifiée ayant cours légal en France), de délits punis de 10 ans d’emprisonnement (trafic de stupéfiants) et de délits punis de cinq ans d’emprisonnement (faux documents administratifs, escroqueries) ».

    Dark web : la plateforme illégale "Black Hand" démantelée | Derniéres La presse nouvelles
    http://lapresse.1s.fr/nouvelles/dark-web-la-plateforme-illegale-black-hand-demantelee

    Un forum du dark Web démantelé en France
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2018/06/16/un-forum-du-dark-web-demantele-en-france_5316099_4408996.html

    Le forum Black Hand (la main noire) proposait à la vente depuis plus de deux ans de nombreux produits et services illicites.

    LE MONDE | 16.06.2018

    L’une des plus importantes plates-formes illégales actives en France sur le dark Web a été démantelée à l’issue d’une vaste opération menée par les douanes, la première du genre, a annoncé, samedi 16 juin, le ministre des comptes publics, Gérald Darmanin.
    Le forum Black Hand (la main noire) proposait à la vente depuis plus de deux ans de nombreux produits et services illicites (stupéfiants, armes, faux papiers, données bancaires volées…), selon le communiqué du ministre. Quatre suspects ont été déférés, vendredi, devant des magistrats du parquet de Lille, à l’issue du démantèlement survenu mardi.

    La principale administratrice du site et « plusieurs autres personnes ont été interpellées » tandis que du matériel informatique et plusieurs documents d’identité falsifiés ont été découverts lors de cette opération menée mardi par la direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED), dédiée à la lutte contre la fraude sur Internet.

    Opération « exceptionnelle »

    Près de 4 000 euros en liquide et environ 25 000 euros dans diverses monnaies virtuelles ont également été saisis. Les enquêteurs ont aussi pu accéder au contenu du serveur de Black Hand et procéder à la saisie massive des données. Selon les premiers éléments de l’enquête, plus de 3 000 personnes étaient inscrites sur ce forum.

    Qualifiée d’« exceptionnelle » par le ministre, cette opération, « première du genre en France » a mobilisé plus d’une quarantaine d’agents de la DNRED, des maîtres-chiens de la douane et plusieurs experts techniques. Elle s’est déroulée simultanément dans plusieurs villes de France.

    L’enquête, qui se poursuit, a été confiée à l’Office central de la lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication

    Dark web : la plateforme illégale "Black Hand" démantelée - Capital.fr
    https://www.capital.fr/economie-politique/demantelement-dun-forum-du-dark-web-une-des-plus-importantes-plateformes-ill

    Une importante plateforme illégale, active sur le "dark web", a été démantelée
    https://www.francetvinfo.fr/societe/justice/une-importante-plateforme-illegale-active-sur-le-dark-web-a-ete-demante

    « Dark web » : Démantèlement d’un des plus importants forums illégaux en France
    https://www.20minutes.fr/societe/2290903-20180616-dark-web-demantelement-plus-importants-forums-illegaux-fr

    Le parquet de Lille a indiqué par communiqué qu’elles avaient été mises en examen ce samedi pour « association de malfaiteurs en vue de la préparation de crime (mise en circulation de monnaie contrefaite ou falsifiée ayant cours légal en France), de délits punis de 10 ans d’emprisonnement (trafic de stupéfiants) et de délits punis de cinq ans d’emprisonnement (faux documents administratifs, escroqueries) », notamment.

    Deux d’entre elles ont été placées en détention provisoire, une troisième sous contrôle judiciaire et la dernière a sollicité un délai pour sa défense et a été incarcérée dans l’attente d’un débat la semaine prochaine. Selon les premiers éléments de l’enquête, plus de 3.000 personnes étaient inscrites sur ce forum, « confirmant ainsi le caractère très actif de ce forum français ».

    France : démantèlement d’un important forum illégal du dark web - Le Point
    http://www.lepoint.fr/societe/france-demantelement-d-un-important-forum-illegal-du-dark-web-16-06-2018-222
    http://www.lepoint.fr/images/2018/06/16/15309470lpw-15309472-article-

    Démantèlement d’un des plus importants forum du « dark web » en France
    http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2018/06/16/32001-20180616ARTFIG00081-demantelement-d-un-des-plus-importants-forum-du-d

    Dark Web : les autorités françaises mettent un coup de pied dans la fourmilière - France - RFI
    http://www.rfi.fr/france/20180616-dark-web-black-hand-autorites-france-coup-pied-fourmillere

    La Main noire, première plateforme du darknet démantelée en France
    https://www.franceinter.fr/justice/la-main-noire-premiere-plateforme-du-darknet-demantelee-en-france

    Comment le forum du "dark web" vient d’être démantelé en France
    http://www.rtl.fr/actu/futur/comment-le-forum-du-dark-web-vient-d-etre-demantele-en-france-7793777376


    Mais non, ils ne disent pas comment ils ont fait. Tu parles ...

    "Dark web" : démantèlement de l’une des plus importantes plateformes illégales en France
    http://www.europe1.fr/societe/dark-web-demantelement-de-lune-des-plus-importantes-plateformes-illegales-en

    Les animateurs de La main noire, qui a vu le jour en 2015, jouaient en fait le rôle d’intermédiaires entre les vendeurs et les acheteurs de produits illégaux.❞

    Dark web : la belle prise des douanes françaises - Les Echos
    https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/0301833120492-dark-web-la-belle-prise-des-douanes-francaises-2184604.php

    L’une des plus grandes plateformes illégales du « dark web » français démantelée.
    https://actu17.fr/lune-des-plus-grandes-plateformes-illegales-du-dark-web-francais-demantelee

    À l’issue de 48 heures de garde à vue, quatre suspects ont été présentés aux magistrats du parquet de Lille. La suite des investigations a été confiée aux enquêteurs spécialisés en cybercriminalité de la Police Judiciaire, rapporte La Provence.

    France-Monde | "Dark web" : une importante plateforme démantelée en France
    https://www.lalsace.fr/actualite/2018/06/16/dark-web-une-importante-plateforme-demantelee-en-france

    A la Une | "Dark web" : une importante plateforme démantelée en France
    https://www.dna.fr/actualite/2018/06/16/dark-web-une-importante-plateforme-demantelee-en-france

    Une des plus importantes plateformes du "dark web" en France démantelée
    https://www.nouvelobs.com/societe/20180616.OBS8259/une-des-plus-importantes-plateformes-du-dark-web-en-france-demantelee.htm

    Un forum illégal du "dark web" démantelé annonce Darmanin - L’Express
    https://www.lexpress.fr/actualite/societe/un-forum-illegal-du-dark-web-demantele-annonce-darmanin_2017765.html

    La douane démantèle une importante plateforme du "dark web" - Sciencesetavenir.fr
    https://www.sciencesetavenir.fr/high-tech/la-douane-demantele-une-importante-plateforme-du-dark-web_125042

    Les enquêteurs ont pu accéder au contenu du serveur du forum « Black Hand », qui comptait plus de 3.000 inscrits, et procéder à la saisie massive des données.
    ...
    Le ministre des Comptes publics a félicité la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED) pour cette opération « hors norme », la première du genre en France.

    France-Monde | "Dark web" : une importante plateforme démantelée en France
    https://www.vosgesmatin.fr/actualite/2018/06/16/dark-web-une-importante-plateforme-demantelee-en-france

    Démantèlement d’un des principaux forums du « dark web » - 17/06/2018 - PetitBleu.fr
    https://www.petitbleu.fr/article/2018/06/17/89855-demantelement-d-un-des-principaux-forums-du-dark-web.html

    France/Monde | "Dark web" : une importante plateforme démantelée en France
    https://www.republicain-lorrain.fr/france-monde/2018/06/16/dark-web-une-importante-plateforme-demantelee-en-france

    Dark Web : démantèlement de Black Hand, une des plus importantes plateformes illégales en France | KultureGeek
    http://kulturegeek.fr/news-141960/dark-web-demantelement-black-hand-plus-importantes-plateformes-illegales

    French police shut down giant ’Dark Web’ site - The Local
    https://www.thelocal.fr/20180616/french-police-shut-down-giant-dark-web-site

    Voici une histoire beaucoup plus intéressante :

    Occult Secret Societies : Black Hand (unification or death)
    http://occult-secret-societies.blogspot.com/2010/03/black-hand-unification-or-death.html

    The Black Hand (officially unification or death) is a serbian secret and conspiratorial terrorist organization whose aim is unification of all parts where Serbs live in one country (Serbia).

    Kingdom of Serbia continues to strengthen the organization and unification of death, known as the Black Hand, especially popular in the (high) military circles and people who have directly led to power Petar Karađorđević. Unification or death occurs 1911th in the circle of people who have led the government of Yugoslavia, and they felt called to continue to make decisions in critical situations in the country. The leader of the organization was most likely Dragutin Dimitrijević - Apis

    Initiation of the members was maximum possible secret and mystic, and the organization received the people of other nationalities as well.

    Also, Gavrilo Princip, a member of another organization called “Young Bosnia”, supported by the “Black Hand”, killed on 28 June 1914th in Sarajevo, Austrian Crown Prince Franz Ferdinand and gave the reason for the World War I.

    Terrorist organization Black Hand exists to this day.

    #internet #dark_web #drogues

  • « Depuis l’invention de la photographie, l’impérialisme a fait des films pour empêcher ceux qu’il opprimait d’en faire. » – Période
    http://revueperiode.net/depuis-linvention-de-la-photographie-limperialisme-a-fait-des-films-po

    Les convictions pro-palestiniennes de Jean-Luc Godard n’ont cessé d’accompagner son travail cinématographique, ce qui a valu au réalisateur d’être souvent malmené par la réaction. Dans ce texte de 1970, à l’époque la plus militante de l’oeuvre godardienne, il est question de la production d’un film sur les combattants palestiniens dans un camp d’Amman en Jordanie, initialement intitulé Jusqu’à la victoire. Si le « groupe Dziga Vertov » n’a pas exploité ses images, Godard et Anne-Marie Miéville en ont proposé un montage dans le puissant Ici et ailleurs. Ce dernier film a ceci de singulier qu’il interroge la possibilité même de montrer la révolution palestinienne ; il pose le problème du montage, des effets idéologiques des appareils de prise de vue ; il questionne ce qu’est « faire un film politique », ce qu’est un rapport d’images politique. Le texte republié ici a ceci de fascinant qu’il pose une grande partie de ces enjeux, tout en proposant une lecture anti-impérialiste du cinéma et des circuits de diffusion. « Il faut étudier et enquêter, enregistrer cette enquête et cette étude, ensuite montrer le résultat (le montage) à d’autre combattants. Montrer le combat des fedayin à leurs frères arabes exploités par les patrons dans les usines en France. Montrer les miliciennes du Fath à leurs sœurs des Black Panthers pourchassées par le FBI. Tourner politiquement un film. Le montrer politiquement. Le diffuser politiquement. C’est long et difficile. C’est résoudre chaque jour un problème concret. »

    #cinéma #Palestine #imaginaire (en politique)

  • Indigenous Women Have Been Disappearing for Generations. Politicians Are Finally Starting to Notice.

    https://theintercept.com/2018/05/31/missing-and-murdered-indigenous-women

    Aux États-Unis comme au Canada

    Women on the Yakama Indian Reservation in Washington state didn’t have any particular term for the way the violent deaths and sudden disappearances of their sisters, mothers, friends, and neighbors had become woven into everyday life.

    “I didn’t know, like many, that there was a title, that there was a word for it,” said Roxanne White, who is Yakama and Nez Perce and grew up on the reservation. White has become a leader in the movement to address the disproportionate rates of homicide and missing persons cases among American Indian women, but the first time she heard the term “missing and murdered Indigenous women” was less than two years ago, at a Dakota Access pipeline resistance camp at Standing Rock. There, she met women who had traveled from Canada to speak about disappearances in First Nations to the north, where Prime Minister Justin Trudeau’s administration launched a historic national inquiry into the issue in 2016.

    #nations_premières #états-unis #canada #féminicide

    • #NotInvisible: Why are Native American women vanishing?

      The searchers rummage through the abandoned trailer, flipping over a battered couch, unfurling a stained sheet, looking for clues. It’s blistering hot and a grizzly bear lurking in the brush unleashes a menacing growl. But they can’t stop.

      Not when a loved one is still missing.

      The group moves outside into knee-deep weeds, checking out a rusted garbage can, an old washing machine — and a surprise: bones.

      Ashley HeavyRunner Loring, a 20-year-old member of the Blackfeet Nation, was last heard from around June 8, 2017. Since then her older sister, Kimberly, has been looking for her.

      She has logged about 40 searches, with family from afar sometimes using Google Earth to guide her around closed roads. She’s hiked in mountains, shouting her sister’s name. She’s trekked through fields, gingerly stepping around snakes. She’s trudged through snow, rain and mud, but she can’t cover the entire 1.5 million-acre reservation, an expanse larger than Delaware.

      “I’m the older sister. I need to do this,” says 24-year-old Kimberly, swatting away bugs, her hair matted from the heat. “I don’t want to search until I’m 80. But if I have to, I will.”

      Ashley’s disappearance is one small chapter in the unsettling story of missing and murdered Native American women and girls. No one knows precisely how many there are because some cases go unreported, others aren’t documented thoroughly and there isn’t a specific government database tracking these cases. But one U.S. senator with victims in her home state calls this an epidemic, a long-standing problem linked to inadequate resources, outright indifference and a confusing jurisdictional maze.

      Now, in the era of #MeToo, this issue is gaining political traction as an expanding activist movement focuses on Native women — a population known to experience some of the nation’s highest rates of murder, sexual violence and domestic abuse.

      “Just the fact we’re making policymakers acknowledge this is an issue that requires government response, that’s progress in itself,” says Annita Lucchesi, a cartographer and descendant of the Cheyenne who is building a database of missing and murdered indigenous women in the U.S. and Canada — a list of some 2,700 names so far.

      As her endless hunt goes on, Ashley’s sister is joined on this day by a cousin, Lissa, and four others, including a family friend armed with a rifle and pistols. They scour the trailer where two “no trespassing” signs are posted and a broken telescope looks out the kitchen window. One of Ashley’s cousins lived here, and there are reports it’s among the last places she was seen.

      “We’re following every rumor there is, even if it sounds ridiculous,” Lissa Loring says.

      This search is motivated, in part, by the family’s disappointment with the reservation police force — a common sentiment for many relatives of missing Native Americans.

      Outside, the group stumbles upon something intriguing: the bones, one small and straight, the other larger and shaped like a saddle. It’s enough to alert police, who respond in five squad cars, rumbling across the ragged field, kicking up clouds of dust. After studying the bones, one officer breaks the news: They’re much too large for a human; they could belong to a deer.

      There will be no breakthrough today. Tomorrow the searchers head to the mountains.

      _

      For many in Native American communities across the nation, the problem of missing and murdered women is deeply personal.

      “I can’t think of a single person that I know ... who doesn’t have some sort of experience,” says Ivan MacDonald, a member of the Blackfeet Nation and a filmmaker. “These women aren’t just statistics. These are grandma, these are mom. This is an aunt, this is a daughter. This is someone who was loved ... and didn’t get the justice that they so desperately needed.”

      MacDonald and his sister, Ivy, recently produced a documentary on Native American women in Montana who vanished or were killed. One story hits particularly close to home. Their 7-year-old cousin, Monica, disappeared from a reservation school in 1979. Her body was found frozen on a mountain 20 miles away, and no one has ever been arrested.

      There are many similar mysteries that follow a pattern: A woman or girl goes missing, there’s a community outcry, a search is launched, a reward may be offered. There may be a quick resolution. But often, there’s frustration with tribal police and federal authorities, and a feeling many cases aren’t handled urgently or thoroughly.

      So why does this happen? MacDonald offers his own harsh assessment.

      “It boils down to racism,” he argues. “You could sort of tie it into poverty or drug use or some of those factors ... (but) the federal government doesn’t really give a crap at the end of the day.”

      Tribal police and investigators from the federal Bureau of Indian Affairs serve as law enforcement on reservations, which are sovereign nations. But the FBI investigates certain offenses and, if there’s ample evidence, the U.S. Department of Justice prosecutes major felonies such as murder, kidnapping and rape if they happen on tribal lands.

      Former North Dakota federal prosecutor Tim Purdon calls it a “jurisdictional thicket” of overlapping authority and different laws depending on the crime, where it occurred (on a reservation or not) and whether a tribal member is the victim or perpetrator. Missing person cases on reservations can be especially tricky. Some people run away, but if a crime is suspected, it’s difficult to know how to get help.

      “Where do I go to file a missing person’s report?” Purdon asks. “Do I go to the tribal police? ... In some places they’re underfunded and undertrained. The Bureau of Indian Affairs? The FBI? They might want to help, but a missing person case without more is not a crime, so they may not be able to open an investigation. ... Do I go to one of the county sheriffs? ... If that sounds like a horribly complicated mishmash of law enforcement jurisdictions that would tremendously complicate how I would try to find help, it’s because that’s what it is.”

      Sarah Deer, a University of Kansas professor, author of a book on sexual violence in Indian Country and member of the Muscogee (Creek) Nation, offers another explanation for the missing and murdered: Native women, she says, have long been considered invisible and disposable in society, and those vulnerabilities attract predators.

      “It’s made us more of a target, particularly for the women who have addiction issues, PTSD and other kinds of maladies,” she says. “You have a very marginalized group, and the legal system doesn’t seem to take proactive attempts to protect Native women in some cases.”

      Those attitudes permeate reservations where tribal police are frequently stretched thin and lack training and families complain officers don’t take reports of missing women seriously, delaying searches in the first critical hours.

      “They almost shame the people that are reporting, (and say), ’Well, she’s out drinking. Well, she probably took up with some man,’” says Carmen O’Leary, director of the Native Women’s Society of the Great Plains. “A lot of times families internalize that kind of shame, (thinking) that it’s her fault somehow.”

      Matthew Lone Bear spent nine months looking for his older sister, Olivia — using drones and four-wheelers, fending off snakes and crisscrossing nearly a million acres, often on foot. The 32-year-old mother of five had last been seen driving a Chevy Silverado on Oct. 25, 2017, in downtown New Town, on the oil-rich terrain of North Dakota’s Fort Berthold Reservation.

      On July 31, volunteers using sonar found the truck with Olivia inside submerged in a lake less than a mile from her home. It’s a body of water that had been searched before, her brother says, but “obviously not as thoroughly, or they would have found it a long time ago.”

      Lone Bear says authorities were slow in launching their search — it took days to get underway — and didn’t get boats in the water until December, despite his frequent pleas. He’s working to develop a protocol for missing person cases for North Dakota’s tribes “that gets the red tape and bureaucracy out of the way,” he says.

      The FBI is investigating Olivia’s death. “She’s home,” her brother adds, “but how did she get there? We don’t have any of those answers.”

      Other families have been waiting for decades.

      Carolyn DeFord’s mother, Leona LeClair Kinsey, a member of the Puyallup Tribe, vanished nearly 20 years ago in La Grande, Oregon. “There was no search party. There was no, ’Let’s tear her house apart and find a clue,’” DeFord says. “I just felt hopeless and helpless.” She ended up creating her own missing person’s poster.

      “There’s no way to process the kind of loss that doesn’t stop,” says DeFord, who lives outside Tacoma, Washington. “Somebody asked me awhile back, ’What would you do if you found her? What would that mean?’... It would mean she can come home. She’s a human being who deserves to be honored and have her children and her grandchildren get to remember her and celebrate her life.”

      It’s another Native American woman whose name is attached to a federal bill aimed at addressing this issue. Savanna LaFontaine-Greywind, 22, was murdered in 2017 while eight months pregnant. Her body was found in a river, wrapped in plastic and duct tape. A neighbor in Fargo, North Dakota, cut her baby girl from her womb. The child survived and lives with her father. The neighbor, who pleaded guilty, was sentenced to life without parole; her boyfriend’s trial is set to start in September.

      In a speech on the Senate floor last fall, North Dakota Democrat Heidi Heitkamp told the stories of four other Native American women from her state whose deaths were unsolved. Displaying a giant board featuring their photos, she decried disproportionate incidences of violence that go “unnoticed, unreported or underreported.”

      Her bill, “Savanna’s Act,” aims to improve tribal access to federal crime information databases. It would also require the Department of Justice to develop a protocol to respond to cases of missing and murdered Native Americans and the federal government to provide an annual report on the numbers.

      At the end of 2017, Native Americans and Alaska Natives made up 1.8 percent of ongoing missing cases in the FBI’s National Crime Information Center database, even though they represent 0.8 percent of the U.S. population. These cases include those lingering and open from year to year, but experts say the figure is low, given that many tribes don’t have access to the database. Native women accounted for more than 0.7 percent of the missing cases — 633 in all — though they represent about 0.4 percent of the U.S. population.

      “Violence against Native American women has not been prosecuted,” Heitkamp said in an interview. “We have not really seen the urgency in closing cold cases. We haven’t seen the urgency when someone goes missing. ... We don’t have the clear lines of authority that need to be established to prevent these tragedies.”

      In August, Sen. Jon Tester, a Montana Democrat, asked the leaders of the Senate Committee on Indian Affairs to hold a hearing to address the problem.

      Lawmakers in a handful of states also are responding. In Montana, a legislative tribal relations committee has proposals for five bills to deal with missing persons. In July 2017, 22 of 72 missing girls or women — or about 30 percent — were Native American, according to Montana’s Department of Justice. But Native females comprise only 3.3 percent of the state’s population.

      It’s one of many statistics that reveal a grim reality.

      On some reservations, Native American women are murdered at a rate more than 10 times the national average and more than half of Alaska Native and Native women have experienced sexual violence at some point, according to the U.S. Justice Department. A 2016 study found more than 80 percent of Native women experience violence in their lifetimes.

      Yet another federal report on violence against women included some startling anecdotes from tribal leaders. Sadie Young Bird, who heads victim services for the Three Affiliated Tribes at Fort Berthold, described how in 1½ years, her program had dealt with five cases of murdered or missing women, resulting in 18 children losing their mothers; two cases were due to intimate partner violence.

      “Our people go missing at an alarming rate, and we would not hear about many of these cases without Facebook,” she said in the report.

      Canada has been wrestling with this issue for decades and recently extended a government inquiry that began in 2016 into missing and murdered indigenous women. A report by the Royal Canadian Mounted Police concluded that from 1980 to 2012 there were 1,181 indigenous women murdered or whose missing person cases were unresolved. Lucchesi, the researcher, says she found an additional 400 to 500 cases in her database work.

      Despite some high-profile cases in the U.S., many more get scant attention, Lucchesi adds.

      “Ashley has been the face of this movement,” she says. “But this movement started before Ashley was born. For every Ashley, there are 200 more.”

      Browning is the heart of the Blackfeet Nation, a distinctly Western town with calf-roping competitions, the occasional horseback rider ambling down the street — and a hardscrabble reality. Nearly 40 percent of the residents live in poverty. The down-and-out loiter on corners. Shuttered homes with “Meth Unit” scrawled on wooden boards convey the damage caused by drugs.

      With just about 1,000 residents, many folks are related and secrets have a way of spilling out.

      “There’s always somebody talking,” says Ashley’s cousin, Lissa, “and it seems like to us since she disappeared, everybody got quiet. I don’t know if they’re scared, but so are we. That’s why we need people to speak up.”

      Missing posters of Ashley are displayed in grocery stores and the occasional sandwich shop. They show a fresh-faced, grinning woman, flashing the peace sign. In one, she gazes into the camera, her long hair blowing in the wind.

      One of nine children, including half-siblings, Ashley had lived with her grandmother outside town. Kimberly remembers her sister as funny and feisty, the keeper of the family photo albums who always carried a camera. She learned to ride a horse before a bike and liked to whip up breakfasts of biscuits and gravy that could feed an army.

      She was interested in environmental science and was completing her studies at Blackfeet Community College, with plans to attend the University of Montana.

      Kimberly says Ashley contacted her asking for money. Days later, she was gone.

      At first, her relatives say, tribal police suggested Ashley was old enough to take off on her own. The Bureau of Indian Affairs investigated, teaming up with reservation police, and interviewed 55 people and conducted 38 searches. There are persons of interest, spokeswoman Nedra Darling says, but she wouldn’t elaborate. A $10,000 reward is being offered.

      The FBI took over the case in January after a lead steered investigators off the reservation and into another state. The agency declined comment.

      Ashley’s disappearance is just the latest trauma for the Blackfeet Nation.

      Theda New Breast, a founder of the Native Wellness Institute, has worked with Lucchesi to compile a list of missing and murdered women in the Blackfoot Confederacy — four tribes in the U.S. and Canada. Long-forgotten names are added as families break generations of silence. A few months ago, a woman revealed her grandmother had been killed in the 1950s by her husband and left in a shallow grave.

      “Everybody knew about it, but nobody talked about it,” New Breast says, and others keep coming forward — perhaps, in part, because of the #MeToo movement. “Every time I bring out the list, more women tell their secret. I think that they find their voice.”

      Though these crimes have shaken the community, “there is a tendency to be desensitized to violence,” says MacDonald, the filmmaker. “I wouldn’t call it avoidance. But if we would feel the full emotions, there would be people crying in the streets.”

      His aunt, Mabel Wells, would be among them.

      Nearly 40 years have passed since that December day when her daughter, Monica, vanished. Wells remembers every terrible moment: The police handing her Monica’s boot after it was found by a hunter and the silent scream in her head: “It’s hers! It’s hers!” Her brother describing the little girl’s coat flapping in the wind after her daughter’s body was found frozen on a mountain. The pastor’s large hands that held hers as he solemnly declared: “Monica’s with the Lord.”

      Monica’s father, Kenny Still Smoking, recalls that a medicine man told him his daughter’s abductor was a man who favored Western-style clothes and lived in a red house in a nearby town, but there was no practical way to pursue that suggestion.

      He recently visited Monica’s grave, kneeling next to a white cross peeking out from tall grass, studying his daughter’s smiling photo, cracked with age. He gently placed his palm on her name etched into a headstone. “I let her know that I’m still kicking,” he says.

      Wells visits the gravesite, too — every June 2, Monica’s birthday. She still hopes to see the perpetrator caught. “I want to sit with them and say, ‘Why? Why did you choose my daughter?’”

      Even now, she can’t help but think of Monica alone on that mountain. “I wonder if she was hollering for me, saying, ‘Mom, help!’”

      _

      Ash-lee! Ash-lee!! Ash-lee! Ash-lee!!

      Some 20 miles northwest of Browning, the searchers have navigated a rugged road lined with barren trees scorched from an old forest fire. They have a panoramic view of majestic snowcapped mountains. A woman’s stained sweater was found here months ago, making the location worthy of another search. It’s not known whether the garment may be Ashley’s.

      First Kimberly, then Lissa Loring, call Ashley’s name — in different directions. The repetition four times by each woman is a ritual designed to beckon someone’s spirit.

      Lissa says Ashley’s disappearance constantly weighs on her. “All that plays in my head is where do we look? Who’s going to tell us the next lead?”

      That weekend at the annual North American Indian Days in Browning, the family marched in a parade with a red banner honoring missing and murdered indigenous women. They wore T-shirts with an image of Ashley and the words: “We will never give up.”

      Then Ashley’s grandmother and others took to a small arena for what’s known as a blanket dance, to raise money for the search. As drums throbbed, they grasped the edges of a blue blanket. Friends stepped forward, dropping in cash, some tearfully embracing Ashley’s relatives.

      The past few days reminded Kimberly of a promise she’d made to Ashley when their mother was wrestling with substance abuse problems and the girls were briefly in a foster home. Kimberly was 8 then; Ashley was just 5.

      “’We have to stick together,’” she’d told her little sister.

      “I told her I would never leave her. And if she was going to go anywhere, I would find her.”


      https://apnews.com/cb6efc4ec93e4e92900ec99ccbcb7e05

    • Missing and Murdered Aboriginal Women: A National Operational Overview

      Executive summary

      In late 2013, the Commissioner of the RCMP initiated an RCMP-led study of reported incidents of missing and murdered Aboriginal women across all police jurisdictions in Canada.

      This report summarizes that effort and will guide Canadian Police operational decision-making on a solid foundation. It will mean more targeted crime prevention, better community engagement and enhanced accountability for criminal investigations. It will also assist operational planning from the detachment to national level. In sum, it reveals the following:

      Police-recorded incidents of Aboriginal female homicides and unresolved missing Aboriginal females in this review total 1,181 – 164 missing and 1,017 homicide victims.
      There are 225 unsolved cases of either missing or murdered Aboriginal females: 105 missing for more than 30 days as of November 4, 2013, whose cause of disappearance was categorized at the time as “unknown” or “foul play suspected” and 120 unsolved homicides between 1980 and 2012.
      The total indicates that Aboriginal women are over-represented among Canada’s murdered and missing women.
      There are similarities across all female homicides. Most homicides were committed by men and most of the perpetrators knew their victims — whether as an acquaintance or a spouse.
      The majority of all female homicides are solved (close to 90%) and there is little difference in solve rates between Aboriginal and non-Aboriginal victims.

      This report concludes that the total number of murdered and missing Aboriginal females exceeds previous public estimates. This total significantly contributes to the RCMP’s understanding of this challenge, but it represents only a first step.

      It is the RCMP’s intent to work with the originating agencies responsible for the data herein to release as much of it as possible to stakeholders. Already, the data on missing Aboriginal women has been shared with the National Centre for Missing Persons and Unidentified Remains (NCMPUR), which will be liaising with policing partners to publish additional cases on the Canada’s Missing website. Ultimately, the goal is to make information more widely available after appropriate vetting. While this matter is without question a policing concern, it is also a much broader societal challenge.

      The collation of this data was completed by the RCMP and the assessments and conclusions herein are those of the RCMP alone. The report would not have been possible without the support and contribution of the Canadian Centre for Justice Statistics at Statistics Canada.

      As with any effort of such magnitude, this report needs to be caveated with a certain amount of error and imprecision. This is for a number of reasons: the period of time over which data was collected was extensive; collection by investigators means data is susceptible to human error and interpretation; inconsistency of collection of variables over the review period and across multiple data sources; and, finally, definitional challenges.

      The numbers that follow are the best available data to which the RCMP had access to at the time the information was collected. They will change as police understanding of cases evolve, but as it stands, this is the most comprehensive data that has ever been assembled by the Canadian policing community on missing and murdered Aboriginal women.

      http://www.rcmp-grc.gc.ca/en/missing-and-murdered-aboriginal-women-national-operational-overview
      #rapport

    • Ribbons of shame: Canada’s missing and murdered Indigenous women

      In Canada, Jessie Kolvin uncovers a shameful record of missing and murdered Indigenous women and girls. Examining the country’s ingrained racism, she questions whether Justin Trudeau’s government has used the issue for political gain.
      In 2017, Canada celebrated its 150th birthday. The country was ablaze with pride: mountain and prairie, metropolis and suburb, were swathed in Canadian flags bearing that distinctive red maple leaf.

      My eye was accustomed to the omnipresent crimson, so when I crossed a bridge in Toronto and saw dozens of red ribbons tied to the struts, I assumed they were another symbol of national honour and celebration.

      Positive energy imbued even the graffiti at the end of the bridge, which declared that, “Tout est possible”. I reflected that perhaps it really was possible to have a successful democracy that was progressive and inclusive and kind: Canada was living proof.

      Then my friend spoke briefly, gravely: “These are a memorial to the missing and murdered Indigenous* women.”

      In a moment, my understanding of Canada was revolutionised. I was compelled to learn about the Indigenous women and girls – believed to number around 4,000, although the number continues to rise – whose lives have been violently taken.

      No longer did the red of the ribbons represent Canadian pride; suddenly it signified Canadian shame, and Indigenous anger and blood.

      At home, I Googled: “missing and murdered Indigenous women”. It returned 416,000 results all peppered with the shorthand “MMIW”, or “MMIWG” to include girls. The existence of the acronym suggested that this was not some limited or niche concern.

      It was widespread and, now at least, firmly in the cultural and political consciousness.

      The description records that her sister, Jane, has “repeatedly called for a national inquiry into missing and murdered aboriginal women.”

      The oldest is 83, the youngest nine months. A random click yields the story of Angela Williams, a mother of three girls, who went missing in 2001 and was found dumped in a ditch beside a rural road in British Columbia.

      Another offers Tanya Jane Nepinak, who in 2011 didn’t return home after going to buy a pizza a few blocks away. A man has been charged with second-degree murder in relation to her disappearance, but her body has never been found.

      The description records that her sister, Jane, has “repeatedly called for a national inquiry into missing and murdered aboriginal women.”

      According to the Royal Canadian Mounted Police, Native American women constitute just 4.3% of the Canadian population but 16% of homicide victims. It isn’t a mystery as to why.

      Indigenous peoples are less likely than white Canadians to complete their education, more likely to be jobless, more likely to live in insecure housing, and their health – both physical and mental – is worse.

      Alcoholism and drug abuse abound, and Indigenous women are more likely to work in the sex trade. These environments breed vulnerability and violence, and violence tends to be perpetrated against women.

      Amnesty International has stated that Indigenous women in particular tend to be targeted because the “police in Canada have often failed to provide Indigenous women with an adequate standard of protection”.

      When police do intervene in Indigenous communities, they are often at best ineffectual and at worst abusive. Indigenous women are not, it appears, guaranteed their “right to life, liberty and security of the person” enshrined in the Canadian Charter of Rights and Freedoms.

      It didn’t take me long to realise that many of these problems – Indigenous women’s vulnerability, the violence perpetrated against them, the failure to achieve posthumous justice – can be partly blamed on the persistence of racism.

      Successive governments have failed to implement substantial change. Then Prime Minister Stephen Harper merely voiced what had previously been tacit when he said in 2014 that the call for an inquiry “isn’t really high on our radar”.

      If this is believable of Harper, it is much less so of his successor Justin Trudeau. With his fresh face and progressive policies, I had heralded his arrival. Many Native Americans shared my optimism.

      For Trudeau certainly talked the talk: just after achieving office, he told the Assembly of First Nations that: “It is time for a renewed, nation-to-nation relationship with First Nations peoples, one that understands that the constitutionally guaranteed rights of First Nations in Canada are not an inconvenience but rather a sacred obligation.”

      Trudeau committed to setting up a national public inquiry which would find the truth about why so many Indigenous women go missing and are murdered, and which would honour them.

      https://lacuna.org.uk/justice/ribbons-of-shame-canadas-missing-and-murdered-indigenous-women
      #disparitions #racisme #xénophobie

  • L’hydrogène, carburant d’avenir
    https://www.franceinter.fr/sciences/l-hydrogene-carburant-d-avenir

    Le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot veut faire de la France un leader mondial de l’hydrogène. Il présente son plan ce vendredi.

    Où l’on retrouve l’infatigable Nicolas Hulot qui roule sur les chapeaux de roues pour cette nouvelle source d’énergie : L’HYDROGÈNE !. Ça ne pollue pas (prétendent les experts). Sauf que pour « produire » et stocker ce gaz plus léger que l’air et terriblement inflammable, il va falloir déployer des tonnes de solutions technologiques et des infrastructures industrielles de la-mort-qui-tue ...

    #effbiaille (Fausse Bonne Idée, FBI en fait)

  • Le FBI saisit un serveur de « European Counter Network » d’une salle d’hébergement partagée
    https://grenoble.indymedia.org/2018-06-01-Le-FBI-saisit-un-serveur-de

    Ce 18 avril 2018, les autorités fédérales des USA ont supprimé un serveur depuis une salle d’hébergement partagée par Riseup et Mayfirst/People Link (MFPL) basé à New York. Le serveur saisit était utilisé par European Counter Network (ECN), le plus ancien fournisseur indépendant de services internet en Europe qui, entre autres choses, fournissait un service de courriel anonyme, Mixmaster, qui a été visé par le FBI suite à une série de menaces d’attentat à la bombe contre l’université de Pittsburgh. (...)

    #Articles

    / Répression / Contrôle social, #Média, #Autres_infos

    #Répression_/_Contrôle_social
    https://nyc.indymedia.org/en/2012/04/118567.html
    https://mayfirst.org/fbi-attacks-anonymous-speech
    https://help.riseup.net/en/seizure-2012-april
    https://support.mayfirst.org/wiki/response-from-mfpl-members-server-seizure
    http://www.ecn.org

  • Inchcape to Pay $20 Million to Settle Lawsuit Claiming it Overbilled U.S. Navy for Ship Husbanding – gCaptain
    http://gcaptain.com/inchcape-to-pay-20-million-to-settle-lawsuit-claiming-it-overbilled-u-s-na

    A British-based maritime services company has agreed to pay $20 million to resolve allegations it overbilled the U.S. Navy for goods and services provided to American warships at ports around the world, the U.S. Justice Department said on Tuesday.

    Privately held Inchcape Shipping Services Holdings Ltd and some of its subsidiaries provided U.S. Navy ships with waste removal, telephone access, ship-to-shore transportation, security and other services at ports in the Middle East, Africa and Latin America, the Justice Department said in a statement.

    A lawsuit charged that between 2005 and 2014 Inchcape knowingly submitted invoices to the Navy overstating the goods and services actually provided, the Justice Department said in announcing the settlement.
    […]
    The lawsuit was brought under whistleblower provisions of the False Claims Act by three former senior employees of Inchcape, said Janet Goldstein, one of their attorneys. The former Inchcape employees included a retired Navy Reserve intelligence officer and a former FBI special agent.

    The lawsuit said the whistleblowers resigned after bringing the allegations of overbilling to the attention of the company’s chief executive, only to be rebuffed in their effort to stop the practice. They contacted the FBI in 2009 and helped to gather evidence, their attorneys said.

    Under provisions of the False Claims Act that allow private citizens to share in funds recovered, the three whistleblowers will receive about $4.4 million, the Justice Department said.

  • FBI says Russians hacked hundreds of thousands of home and office routers
    https://www.theguardian.com/technology/2018/may/25/router-hacking-russia-fbi

    Agency urges router owners to reset them and download updates amid fears hackers could collect data The FBI warned on Friday that Russian computer hackers had compromised hundreds of thousands of home and office routers and could collect user information or shut down network traffic. The US law enforcement agency urged the owners of many brands of routers to turn them off and on again and download updates from the manufacturer to protect themselves. The warning followed a court order (...)

    #FBI #serveur #hacking

    • 20 ans qu’on nous dit que la NSA nous écoute tous, que les preuves s’accumulent... mais les seules informations qui méritent d’être publiées et suivies par la Grand’ Presse, c’est que les Russes exploitent des failles connues de tous depuis 20 ans. Les routeurs avec mot de passe par défaut, on sait que des moteurs de recherche publics existent, mais évidemment, ce sont les russes qui les exploitent et seulement les russes...

      La propagande est décidément partout, tout le temps. Epuisant.

  • Help Resistance Hero Whistleblower Reality Winner

    https://standwithreality.org/reality-winner-resistance-hero

    Why do I have this job if I’m just going to sit back and be helpless … I just thought that was the final straw

    A young woman named Reality Leigh Winner has been jailed without bail since June 2017 for helping expose Russian hacking that targeted US election systems.

    Charged under the Espionage Act, she faces ten years in prison, for making a good faith effort to hold President Trump accountable. Reality is the first victim of Trump’s “war on whistleblowers.”
    After serving six years in the Air Force, Reality took a job as an NSA intelligence contractor in January 2017. On the day Trump fired FBI Director James Comey (May 9, 2017), Reality is charged with finding and printing a classified report entitled, “Russia/Cybersecurity: Main Intelligence Directorate Cyber Actors.”

    The next day (May 10), Trump celebrated with Russian officials in the White House, bragging that he had fired “nut job” Comey in order to end any “Russiagate” investigation. Hours later, Reality allegedly sent the NSA report to the media (May 11).

    Reality was an outspoken critic of Trump and an advocate for social justice causes, including Standing Rock, climate science, children with different abilities, animal rights, and Black Lives Matter. Those social media posts are now being used against her in Orwellian proceedings in which her lawyers are not allowed to see much of the evidence against her.
    By the time her trial starts–Summer 2018, at the earliest–she’ll have spent a full year behind bars. Meanwhile, the actual Russiagate indicted criminals, including Paul Manafort, Rick Gates, George Papadopoulos, and Michael Flynn, haven’t spent a day in jail.

  • Notes sur la communication hypersonique
    http://www.dedefensa.org/article/notes-sur-la-communication-hypersonique

    Notes sur la communication hypersonique

    25 mai 2018 – La question des capacités en véhicules stratégiques hypersoniques dans le domaine desquels la Chine et la Russie possèdentune incontestable avance de près d’une décennie sur les USA est en train de “se faire une place” assez petiote dans le débat stratégique, mais si péniblement, sans aucun éclat, sans aucun effet de mobilisation... C’est une situation assez étonnante que la lenteur du système de la communication américaniste dans ce débat qui implique, non pas un “rétablissement de la parité stratégique” avec les USA comme le disent poliment Russes et Chinois, mais un renversement radical de la supériorité stratégique dans les domaines conventionnel et nucléaire, en faveur de la Russie et de la Chine. Si ce n’était que ce seul constat, cela suffirait (...)

    • là où il n’y a, à notre avis qu’une preuve de plus de l’effondrement des capacités intellectuelles et d’action du renseignement des USA... (Les deux dernières annnées ont été occupées à 120% pour la CIA, le FBI, la NSA et consorts par la recherche de la démonstration du Russiagate et de la culpabiité de Trump.)

  • Rudy Giuliani won deal for OxyContin maker to continue sales of drug behind opioid deaths | US news | The Guardian
    https://www.theguardian.com/us-news/2018/may/22/rudy-giuliani-opioid-epidemic-oxycontin-purdue-pharma?CMP=Share_Android

    The US government missed the opportunity to curb sales of the drug that kickstarted the opioid epidemic when it secured the only criminal conviction against the maker of OxyContin a decade ago.

    Purdue Pharma hired Rudolph Giuliani, the former New York mayor and now Donald Trump’s lawyer, to head off a federal investigation in the mid-2000s into the company’s marketing of the powerful prescription painkiller at the centre of an epidemic estimated to have claimed at least 300,000 lives.
    The Sackler family made billions from OxyContin. Why do top US colleges take money tainted by the opioid crisis?
    Read more

    While Giuliani was not able to prevent the criminal conviction over Purdue’s fraudulent claims for OxyContin’s safety and effectiveness, he was able to reach a deal to avoid a bar on Purdue doing business with the federal government which would have killed a large part of the multibillion-dollar market for the drug.

    The former New York mayor also secured an agreement that greatly restricted further prosecution of the pharmaceutical company and kept its senior executives out of prison.

    OxyContin became the go-to drug for people looking for an instant high by snorting or injecting.

    “This was the magic pill, right? This was a long-acting pill that the addicts wouldn’t like and you couldn’t get dependent on, and that is the magic bullet. The reality is it just wasn’t true,” said Brownlee. “It was highly deceptive and then they trained their sales force to go out and to push that deception on physicians.”

    Investigators waded through several million of Purdue’s internal memos, marketing documents and notes from sales representatives. Brownlee’s office discovered training videos in which reps acted out selling the drug using the false claims. “This was pushed by the company to be marketed in an illegal way, pushed from the highest levels of the company, that in my view made them a criminal enterprise that needed to be dealt with,” said Brownlee.

    The US attorney had six meetings with Giuliani. They moved from how to interpret the evidence and questions around discovery to negotiations over the final settlement.

    But Giuliani and his team seemed to be also working their Washington contacts. The Purdue lawyers complained to the office of the then deputy attorney general, James Comey, whose tenure as head of the FBI lay ahead of him, that Brownlee was exceeding his legal authority in pursuit of documents from the company.

    “The defence lawyers contacted Mr Comey unbeknownst to us and said those guys down there are crazy,” said Brownlee. The US attorney went to Washington to explain to Comey in person. Purdue was not instantly recognizable as a pharmaceutical company to most people in DC. The name was easily mistaken for Perdue Farms, a regional chicken producer well known for its television ads featuring the owner, Frank Perdue. “Mr Comey said, why are you prosecuting the chicken guy?” said Brownlee.

    Once that misunderstanding was cleared up, Comey signed off on Brownlee’s actions and Purdue was forced to hand over the documents. Brownlee set the drug maker a deadline in October 2006 to agree to the plea deal or face a trial. Hours before it expired, the federal prosecutor received a call at home from a senior justice department official, Michael Elston, chief of staff to the new deputy attorney general, Paul McNulty.

    Elston asked why the case was being pushed along so rapidly and pressed for a delay. The prosecutor again saw the influence of Purdue’s lawyers at work and cut the call short.

    Brownlee said he did not want to be responsible for taking OxyContin off the market and so agreed with Giuliani to target the prosecution at the parent company, Purdue Frederick. That left Purdue Pharma, cleaved out as a separate painkiller manufacturer in 1991, to continue selling the painkiller without restriction even though opioid deaths were escalating.

    “I didn’t feel as a lawyer I could be in a position to bar anyone from getting OxyContin. Faced with that decision, I was just simply not prepared to take it off the market. I didn’t feel like that was my role. My role was to address prior criminal conduct. Hold them accountable. Fine them. Make sure the public knew what they did. ” said Brownlee.

    Brownlee said he expected federal regulators, particularly the Food and Drug Administration, and other agencies to use the criminal conviction to look more closely at Purdue and its drug. But there was no follow-up and OxyContin went on being widely prescribed .

    #Opioides #Purdue_Pharma

  • Julius McGee, Rafael Robinson, Leida Rivera, Juanita, Kristopher Alexander, Enrique Cobb, Paola Juliano, Elma Gesit, Karen Long Anthony Carter m’ont écrit cette nuit pour me dire que ses cheveux étaient revenus en vaporisant ceci sur sa tête et ils sont revenus vite, que cette brosse va vous débarrasser rapidement de toutes ces verrues indésirables, qu’il existe des solutions de garantie financière efficace pour obtenir de meilleurs prêts, que l’armée a décidé de mettre à disposition du grand public ses repas autocuisants, qu’avant le premier juin (nous sommes le 23 mai), vos cheveux vont repousser grâce à ce vaporisateur, que l’on peut mettre un terme définitif aux ronflements de votre partenaire avec cette solution, et que ce brumisateur va faire cesser tout ronflement, et c’est ceci qui a fait perdre plus de 40 livres à Kerry Clarkson (je me suis renseigné : une chanteuse, notre photo du jour) et que epuis le premier avril elle a perdu 20 livres et qu’elle continue d’en perdre.

    #les_poètes_du_spam

  • Innocents aujourd’hui, coupables demain ? Pourquoi tout ce que vous faites, dites, ou pensez en ligne aujourd’hui sera utilisé demain contre vous
    http://www.atlantico.fr/decryptage/innocents-aujourd-hui-coupables-demain-pourquoi-tout-que-faites-dites-ou-p

    Dans une tribune, l’entrepreneur suédois Rick Falkvinge fait la distinction entre la surveillance analogique du « veux monde » et celle du monde numérique, qui conserve et stocke toutes nos données. Avec le risque de devenir coupables dans le futur pour des propos et des comportements admis aujourd’hui. Atlantico : Dans un monde où les propos sont conservés, des conversations téléphoniques aux tweets en passant par les mails, Rick Falkvinge souligne que des propos tenus aujourd’hui et socialement (...)

    #FBI #Google #Facebook #Google_AdWords #Baidu_Maps #algorithme #manipulation #oubli #contrôle #surveillance (...)

    ##vidéo-surveillance

  • USA - Iran : Pour faire oublier les dessous de table de trump
    Trump : La couche de fange la plus épaisse Paul Jorion
    https://www.pauljorion.com/blog/2018/05/09/trump-la-couche-de-fange-la-plus-epaisse

    Quand on s’attribue généreusement l’image de celui qui asséchera le bourbier, qui drainera le marécage (« To Drain the Swamp »), le risque que l’on court, c’est que quelqu’un découvre que c’est dans votre propre jardin que la couche de fange est en réalité la plus épaisse.

    Le président #Trump a accepté de courir ce risque et il en récolte aujourd’hui les fruits amers.

    Mercredi de la semaine dernière, le 2 mai, Rudolph Giuliani, ancien maire de New York et candidat malheureux à l’investiture du Parti républicain aux élections présidentielles de 2008, qui venait de rejoindre l’équipe d’avocats de Trump, jetait un pavé dans la mare : « Non, les 130.000 $ de prix du silence versés à l’actrice porno #Stormy_Daniels ne constituaient pas une infraction au financement de la campagne présidentielle : ils avaient été remboursés par #Trump lui-même, par l’intermédiaire de son avocat Michael Cohen, grâce à des versements mensuels d’un montant de 35.000 dollars ».

    Or on apprend aujourd’hui dans un document versé au dossier par l’avocat de Daniels (de son vrai nom Stephanie Clifford), le très haut en couleurs Michael Avenatti (il a couru entre autres les 24 heures du Mans), que d’autres – et en particulier, la compagnie #AT&T – alimentaient par des versements du même ordre de grandeur le compte de Essential Consultants, la coquille créée par Cohen dans l’état du #Delaware, fameux pour son moins-disant juridique, moins de quinze jours avant le premier versement à Clifford.

    La justification des 200.000 $ versés par AT&T : « Obtenir des lumières (insights) quant au fonctionnement de la nouvelle administration », par le truchement de quelqu’un fort bien placé pour connaître ce type d’information : nul autre que l’avocat de Trump lui-même. Aucun rapport donc entre ce versement et l’approbation que la firme cherche à obtenir en ce moment dans sa tentative de prise de contrôle de #Time_Warner_Inc. d’un montant de 85 milliards de dollars, tentative bloquée depuis novembre de l’année dernière par le ministère de la Justice dans le cadre de l’application des lois anti-trust (une décision est attendue le 12 juin). Le principal souci pour les deux cocontractants est sans doute aujourd’hui que le vin au fond du pot ne noie la chandelle dont on espérait la lumière !

    Et AT&T n’était pas seule à verser, entre la fin de l’année dernière et le début de celle-ci, des fonds considérables à l’avocat de Trump. On compte aussi la firme coréenne #Korea_Aerospace_Industries qui s’efforce en ce moment, en concurrence avec l’Américain #Lockheed_Martin, d’obtenir un contrat juteux d’avions de chasse d’essai pour l’US Air Force. Il y avait aussi la firme pharmaceutique suisse #Novartis, qui n’a pas hésité à verser à Essential Consultants, en douze tranches, 1,2 millions de dollars, à l’époque où les paiements dits « de M. Trump » remboursaient son avocat de sa généreuse avance (dont il a affirmé lui, de manière un peu pitoyable, qu’elle était alimentée par une ligne de crédit dont son logement servait de collatéral) .

    Mais ce n’est pas tout : les généreux #donateurs de l’avocat de M. Trump, à l’époque où il s’efforçait de gérer la cupidité d’amantes – ou s’affirmant telles – importunes du Président, comptaient aussi le fonds Columbus Nova, essentiellement financé par l’#oligarque_russe #Viktor_Vekselberg et géré par son cousin #Andrew_Intrater, lequel a offert 250.000 $ comme contribution personnelle au financement de l’inauguration officielle de M. Trump.

    Or Vekselberg est déjà l’objet de sanctions imposées début avril par Robert Mueller dans le cadre de son enquête sur une éventuelle collusion entre la campagne de Trump et la Russie, comme l’interdiction pour lui de se rendre aux États-Unis ou d’y ouvrir un compte en banque. La raison pour laquelle Vekselberg était sanctionné était loin d’être claire à l’époque car il était question surtout d’interférences russes avec la campagne électorale par le biais de la diffusion de propagande populiste, suprématiste, etc. sur les réseaux sociaux.

    Et ceci signifie que ce que nous découvrons aujourd’hui du fait de la diligence d’Avenatti, l’avocat de Stormy Daniels, la commission Mueller le sait déjà depuis le 6 avril, jour où ces sanctions furent prises à l’égard de « sept oligarques russes et douze compagnies dont ils sont les propriétaires ou qu’ils contrôlent, dix-sept fonctionnaires de haut rang du gouvernement russe, ainsi qu’une firme d’État de commerce d’armement et une banque russe, sa filiale. »

    Et l’on comprend mieux du coup a posteriori l’affolement de Trump le 9 avril quand la totalité des dossiers de son avocat Michael Cohen furent saisis dans un raid du #FBI, conjointement chez lui, dans le bureau qu’il occupait dans une firme d’avocats qui rompit immédiatement ses relations avec lui, ainsi que dans la chambre qu’il occupait dans un hôtel durant la rénovation de son domicile.

    La conclusion à tirer, c’est que pour des versements comme des peccadilles du genre 130.000 $ pour faire taire des empêcheurs ou empêcheuses de danser en rond du type Stormy Daniels, les candidats se bousculaient en réalité au portillon, allant d’#oligarques russes à des compagnies américaines à la tête de conglomérats internationaux comme AT&T, et que les #pots-de-vin tombaient comme à #Gravelotte (4,4 millions de dollars versés à Essential Consultants selon le New York Times).

    Ce que les tribulations de tous ces généreux #corrupteurs et #corrompus suggèrent, c’est que tout pays se révèle peut-être une république bananière aussitôt que l’on s’intéresse à la partie immergée de l’iceberg, la différence entre les cas flagrants et les autres n’étant qu’au niveau de la gestion des apparences.

    Quoi qu’il en soit, l’assèchement du bourbier, le « Du balai », ce n’est donc pas Trump qui s’en occupe en réalité, c’est Robert Mueller, et le bourbier s’assèche de jour en jour de lui-même, sans que Mueller doive même dire quoi que ce soit. Et avec un peu de chance, Trump disparaîtra du paysage avant même que celui-ci ne dépose ses conclusions.

    On comprend mieux dans ce contexte l’empressement de Trump ces jours-ci à mettre en application les propositions les plus décervelées de son programme, du genre de sa dénonciation hier du traité avec l’#Iran : l’étau se resserre pour lui, et le temps presse toujours davantage. « J’aurai au moins honoré mes promesses de campagne ! », se dit-il sans doute. Et s’il se retrouve en prison, il aura au moins la satisfaction de ne pas avoir trahi sa base. Laquelle exultera, nul n’en doute, et le portera en triomphe, à sa sortie de Sing-Sing dans quelques dizaines d’années.

  • Iran. « Pas acceptable » que les États-Unis soient le « gendarme » de la planète
    https://www.crashdebug.fr/international/14867-iran-pas-acceptable-que-les-etats-unis-soient-le-gendarme-de-la-pla

    J’espère que ce petit épisode sur l’Iran permettra au commun des mortels d’entrevoir la dictature sans partage qu’exerce les États-unis sur la France et sur le monde… (vidéo ci-dessous)

    Il faut dire que quand on consacre 700 Milliards de dollars par an à son armé ont a quelques arguments...

    Selon Bruno Le Maire, il n’est « pas acceptable » que les États-Unis se placent en « gendarme économique de la planète » après la décision de Donald Trump de rétablir les sanctions visant l’Iran.

    Jugeant que le retrait américain de l’accord nucléaire est « une erreur » pour la sécurité internationale, mais aussi du point de vue économique, Bruno Le Maire a observé que cette décision aurait des « conséquences » pour les entreprises françaises, telles que Total, Sanofi, Renault ou encore Peugeot. « En deux ans, la France a (...)

    • Trump : La couche de fange la plus épaisse Paul Jorion
      https://www.pauljorion.com/blog/2018/05/09/trump-la-couche-de-fange-la-plus-epaisse

      Quand on s’attribue généreusement l’image de celui qui asséchera le bourbier, qui drainera le marécage (« To Drain the Swamp »), le risque que l’on court, c’est que quelqu’un découvre que c’est dans votre propre jardin que la couche de fange est en réalité la plus épaisse.

      Le président #Trump a accepté de courir ce risque et il en récolte aujourd’hui les fruits amers.

      Mercredi de la semaine dernière, le 2 mai, Rudolph Giuliani, ancien maire de New York et candidat malheureux à l’investiture du Parti républicain aux élections présidentielles de 2008, qui venait de rejoindre l’équipe d’avocats de Trump, jetait un pavé dans la mare : « Non, les 130.000 $ de prix du silence versés à l’actrice porno #Stormy_Daniels ne constituaient pas une infraction au financement de la campagne présidentielle : ils avaient été remboursés par #Trump lui-même, par l’intermédiaire de son avocat Michael Cohen, grâce à des versements mensuels d’un montant de 35.000 dollars ».

      Or on apprend aujourd’hui dans un document versé au dossier par l’avocat de Daniels (de son vrai nom Stephanie Clifford), le très haut en couleurs Michael Avenatti (il a couru entre autres les 24 heures du Mans), que d’autres – et en particulier, la compagnie #AT&T – alimentaient par des versements du même ordre de grandeur le compte de Essential Consultants, la coquille créée par Cohen dans l’état du #Delaware, fameux pour son moins-disant juridique, moins de quinze jours avant le premier versement à Clifford.

      La justification des 200.000 $ versés par AT&T : « Obtenir des lumières (insights) quant au fonctionnement de la nouvelle administration », par le truchement de quelqu’un fort bien placé pour connaître ce type d’information : nul autre que l’avocat de Trump lui-même. Aucun rapport donc entre ce versement et l’approbation que la firme cherche à obtenir en ce moment dans sa tentative de prise de contrôle de #Time_Warner_Inc. d’un montant de 85 milliards de dollars, tentative bloquée depuis novembre de l’année dernière par le ministère de la Justice dans le cadre de l’application des lois anti-trust (une décision est attendue le 12 juin). Le principal souci pour les deux cocontractants est sans doute aujourd’hui que le vin au fond du pot ne noie la chandelle dont on espérait la lumière !

      Et AT&T n’était pas seule à verser, entre la fin de l’année dernière et le début de celle-ci, des fonds considérables à l’avocat de Trump. On compte aussi la firme coréenne #Korea_Aerospace_Industries qui s’efforce en ce moment, en concurrence avec l’Américain #Lockheed_Martin, d’obtenir un contrat juteux d’avions de chasse d’essai pour l’US Air Force. Il y avait aussi la firme pharmaceutique suisse #Novartis, qui n’a pas hésité à verser à Essential Consultants, en douze tranches, 1,2 millions de dollars, à l’époque où les paiements dits « de M. Trump » remboursaient son avocat de sa généreuse avance (dont il a affirmé lui, de manière un peu pitoyable, qu’elle était alimentée par une ligne de crédit dont son logement servait de collatéral) .

      Mais ce n’est pas tout : les généreux #donateurs de l’avocat de M. Trump, à l’époque où il s’efforçait de gérer la cupidité d’amantes – ou s’affirmant telles – importunes du Président, comptaient aussi le fonds Columbus Nova, essentiellement financé par l’#oligarque_russe #Viktor_Vekselberg et géré par son cousin #Andrew_Intrater, lequel a offert 250.000 $ comme contribution personnelle au financement de l’inauguration officielle de M. Trump.

      Or Vekselberg est déjà l’objet de sanctions imposées début avril par Robert Mueller dans le cadre de son enquête sur une éventuelle collusion entre la campagne de Trump et la Russie, comme l’interdiction pour lui de se rendre aux États-Unis ou d’y ouvrir un compte en banque. La raison pour laquelle Vekselberg était sanctionné était loin d’être claire à l’époque car il était question surtout d’interférences russes avec la campagne électorale par le biais de la diffusion de propagande populiste, suprématiste, etc. sur les réseaux sociaux.

      Et ceci signifie que ce que nous découvrons aujourd’hui du fait de la diligence d’Avenatti, l’avocat de Stormy Daniels, la commission Mueller le sait déjà depuis le 6 avril, jour où ces sanctions furent prises à l’égard de « sept oligarques russes et douze compagnies dont ils sont les propriétaires ou qu’ils contrôlent, dix-sept fonctionnaires de haut rang du gouvernement russe, ainsi qu’une firme d’État de commerce d’armement et une banque russe, sa filiale. »

      Et l’on comprend mieux du coup a posteriori l’affolement de Trump le 9 avril quand la totalité des dossiers de son avocat Michael Cohen furent saisis dans un raid du #FBI, conjointement chez lui, dans le bureau qu’il occupait dans une firme d’avocats qui rompit immédiatement ses relations avec lui, ainsi que dans la chambre qu’il occupait dans un hôtel durant la rénovation de son domicile.

      La conclusion à tirer, c’est que pour des versements comme des peccadilles du genre 130.000 $ pour faire taire des empêcheurs ou empêcheuses de danser en rond du type Stormy Daniels, les candidats se bousculaient en réalité au portillon, allant d’#oligarques russes à des compagnies américaines à la tête de conglomérats internationaux comme AT&T, et que les #pots-de-vin tombaient comme à #Gravelotte (4,4 millions de dollars versés à Essential Consultants selon le New York Times).

      Ce que les tribulations de tous ces généreux #corrupteurs et #corrompus suggèrent, c’est que tout pays se révèle peut-être une république bananière aussitôt que l’on s’intéresse à la partie immergée de l’iceberg, la différence entre les cas flagrants et les autres n’étant qu’au niveau de la gestion des apparences.

      Quoi qu’il en soit, l’assèchement du bourbier, le « Du balai », ce n’est donc pas Trump qui s’en occupe en réalité, c’est Robert Mueller, et le bourbier s’assèche de jour en jour de lui-même, sans que Mueller doive même dire quoi que ce soit. Et avec un peu de chance, Trump disparaîtra du paysage avant même que celui-ci ne dépose ses conclusions.

      On comprend mieux dans ce contexte l’empressement de Trump ces jours-ci à mettre en application les propositions les plus décervelées de son programme, du genre de sa dénonciation hier du traité avec l’#Iran : l’étau se resserre pour lui, et le temps presse toujours davantage. « J’aurai au moins honoré mes promesses de campagne ! », se dit-il sans doute. Et s’il se retrouve en prison, il aura au moins la satisfaction de ne pas avoir trahi sa base. Laquelle exultera, nul n’en doute, et le portera en triomphe, à sa sortie de Sing-Sing dans quelques dizaines d’années.

  • Les Américains enquêtent sur les liens entre Lafarge/GBL et les groupes terroristes en Syrie. Martin Buxant - 4 Mai 2018 - L’Echo
    https://www.lecho.be/tablet/newspaper/une/les-activites-syriennes-de-gbl-interessent-les-americains/10008983.html

    Cela commence à faire tache du côté de Gerpinnes, le QG de la famille Frère, actionnaire de référence de GBL. Depuis plusieurs mois, le holding financier du baron Albert Frère est dans le collimateur des enquêteurs belges et, singulièrement, du parquet fédéral, la plus haute autorité belge en matière d’antiterrorisme. Celui-ci a ouvert un dossier en novembre dernier et désigné un juge d’instruction pour enquêter sur des faits commis par le cimentier #Lafarge en Syrie – une entreprise dont #GBL est aujourd’hui actionnaire à 9,43% (20% jusqu’en 2015, date de la fusion avec le Suisse Hocim).


    680 millions de dollars
    Deux préventions sont, à ce stade, explorées par les enquêteurs. Financement d’un groupe #terroriste et participation aux activités d’un groupe terroriste. Lafarge a en effet travaillé entre autres avec l’organisation État islamique (EI) et le Front al Nosra (lié à Al-Qaïda) en vue de préserver les intérêts de son implantation de Jalabiya, une usine située à 90 kilomètres de Raqqa, capitale de l’EI. Cette implantation a représenté un investissement de 680 millions de dollars pour Lafarge en 2010.

    Entre 2011 et 2015, des dizaines millions de dollars auraient été versés via différents canaux (commissions, droits de passage, revente de matériel,…) aux groupes terroristes – ceci alors que la Belgique et les forces de la coalition étaient engagées en pleine guerre contre l’EI en Syrie et en Irak.

    D’après une source judiciaire, « les billets de banque retrouvés dans la poche d’un #Abaaoud ou d’un autre provenaient peut-être de Lafarge. C’est de cela qu’il s’agit. C’est ce cercle du financement du terrorisme que l’on doit casser ».

    Le parquet fédéral a donc ouvert un dossier GBL. Dans un premier temps, les Belges se sont contentés d’épauler les autorités judiciaires françaises qui mènent le dossier Lafarge mais le volet belge a pris de l’ampleur, entre autres via des perquisitions et saisies chez GBL mais aussi via la mise sur écoute téléphonique de plusieurs responsables du holding financier.

    L’ampleur du dossier est devenue telle qu’il a aujourd’hui éveillé la curiosité des autorités américaines. Deux agences, le #FBI et le DOJ (Ministère de la Justice), ont demandé l’accès à toutes les pièces des dossiers « syriens » Lafarge/GBL.

    Interrogé, le parquet fédéral n’indique pas si les pièces ont été transmises. Étant donné le haut degré de collaboration antiterroriste entre Belges, Français et Américains, il apparaît peu probable que l’accès au dossier Lafarge/GBL soit refusé aux autorités américaines…
    Une seule question se pose désormais avec acuité aux enquêteurs dans ce dossier : est-il possible que les représentants de GBL au sein de Lafarge aient pu tout ignorer des agissements du cimentier en Syrie en vue de préserver les intérêts de leur usine ?

    Dommages collatéraux
    A ce stade, les documents saisis sont encore en cours d’analyse. « Le degré d’implication et de connaissance des dirigeants de GBL n’est pas arrêté, mais une chose est déjà certaine : on se trouve à tout le moins face à des comportements complètement #immoraux et #anti-éthiques. C’est très grave », selon une source.

    Plusieurs responsables du groupe, dont Gérald Frère, Gérard Lamarche, Thierry de Rudder, Victor Delloye et Albert Frère, ont été mis sur écoute, selon certains compte-rendus consultés par Le Monde.
    D’après plusieurs sources, l’intérêt américain pour le dossier n’est pas encore très clair mais Washington met en avant la théorie des effets, c’est-à-dire que potentiellement les activités de Lafarge en Syrie ont impacté son économie et sa sécurité nationale. Potentiellement, pour Lafarge/GBL, les dommages collatéraux peuvent être importants puisque les Etats-Unis, en vertu des législations antiterroristes, peuvent empêcher certains groupes qu’ils ont dans leur viseur judiciaire de travailler sur leur territoire.

    Autre effet potentiel, souligne un analyste, le Suisse #Holcim pourrait se retourner contre Lafarge/GBL pour ne pas avoir été mis au courant des déboires judiciaires de Lafarge.

    À ce stade, il est peu probable qu’un procès du groupe GBL se tienne en Belgique : la voie privilégiée par les autorités judiciaires belges est de fournir tous les éléments aux Français qui, eux, pilotent le dossier Lafarge.

    Les autorités belges ont fait de la lutte contre la #corruption internationale une priorité. Des trafics de faux passeports aux dossiers d’adoption bidouillés en République démocratique du Congo, jusqu’aux commissions payées en #Syrie. Une directive a été donnée aux enquêteurs de pousser leur travail le plus loin possible.

    « C’est notre enquête interne qui a permis de révéler ces faits »
    Chez GBL, on trouve la pilule judiciaire particulièrement amère et – pour tout dire – injuste. Le holding financier a engagé les services de #Linklaters, un important cabinet d’avocats bruxellois pour défendre ses intérêts. Les conseils du groupe préfèrent s’exprimer off the record mais la ligne de défense est claire : « Le groupe GBL et ses représentants n’avaient strictement aucune connaissance des activités et du mode opératoire de Lafarge en Syrie et actuellement le groupe GBL collabore pleinement et entièrement avec la justice belge. »

    Du côté de GBL, on met l’accent sur le fait que c’est un audit diligenté au sein de Lafarge à la demande expresse de GBL qui est à l’origine des révélations sur les agissements avec l’#État_islamique. Cet audit a été réalisé par le cabinet Baker & McKenzie et toutes les conclusions ont été transmises aux enquêteurs belges et français, insiste-t-on du côté de GBL. « C’est quand même à souligner : c’est nous-mêmes qui avons permis que ces faits soient mis au jour via un travail de bénédictin », dit-on.

    GBL pointe le fait que tous les documents nécessaires ont pu être saisis lors des perquisitions dans les bureaux du groupe. Et les conseils du groupe expliquent ceci : GBL est une holding financière détenant des participations dans une dizaine de sociétés. Le fonctionnement du groupe est celui-ci : GBL délègue des représentants dans les conseils et comités des structures où elle a investi, mais c’est d’abord et avant tout les aspects financiers qui sont scrutés. « Le profil des représentants le prouve, ce ne sont pas des opérationnels. Ils reçoivent des dossiers de la part du management, ils discutent des ordres du jour, mais ils sont actifs sur les points financiers. Nos représentants n’ont évidemment jamais entendu parler de #Daech ou quoi que ce soit et dès que ça a été le cas il y a eu audit interne et transmission des pièces à la justice. »

    La justice estime que certaines pièces et PV sont manquants : « Si des pièces sont manquantes, c’est chez Lafarge, nous n’avons jamais eu accès à ces pièces. » Sur le fait que les comptes rendus de certaines écoutes téléphoniques laissent entendre que des représentants de GBL auraient pu se douter des agissements de Lafarge en Syrie : l’instruction judiciaire est en cours et les avocats du groupe GBL n’ont pas encore eu accès au dossier judiciaire complet et ne peuvent donc prendre position. « Personne chez GBL n’était au courant. Ces informations ne sont pas remontées depuis Lafarge. À présent, c’est à la justice à déterminer qui savait quoi, comment et à quel moment. » Interrogé également, le CEO du groupe GBL Gérard Lamarche assure ne jamais avoir été mis au courant des agissements de Lafarge en Syrie.

    #grand_homme #grand_patron #javel #terrorisme #argent #LafargeHolcim #multinationales #influence #attentats #BNB

    Suite de https://seenthis.net/messages/652093

  • Ingérence à l’américaine
    http://www.dedefensa.org/article/ingerence-a-lamericaine

    Ingérence à l’américaine

    Depuis novembre 2016, une bonne partie des classes bavardes aux États-Unis ont glosé sur l’“ingérence russe” dans l’élection présidentielle. Les détails ne cessent de changer, mais l’histoire reste la même : la Grande Méchante Russie a corrompu la démocratie américaine … comme si la démocratie américaine n’était pas corrompue dès le départ. Le DNC n’a-t-il pas truqué les primaires en faveur de Clinton ? Le FBI n’a-t-il pas reçu l’ordre par Obama d’arrêter d’enquêter sur Clinton qui avait mal géré les secrets d’État ? Clinton n’a-t-elle pas reçu les questions du premier débat télévisé avec Trump avant le débat ? N’a-t-elle pas reçu des contributions de campagne de la part d’oligarques étrangers bien louches ? Et techniquement, n’aurait-elle pas remporté l’élection, si n’existait pas cet étrange (...)

    • Une étude de l’Université de Princeton menée par Gilens and Page a effectué une analyse de “régression” sur plus d’un millier de décisions politiques aux États-Unis. Ils ont déterminé que l’effet de l’opinion publique sur la politique publique est nul. C’est vrai, il n’y en a aucun. Peu importe la façon dont vous votez parce que votre vote n’affecte pas le résultat de façon mesurable. Par extension, cela vaut aussi pour le fait de protester, de s’organiser, de vous arroser d’essence pour vous immoler par le feu sur les marches du Sénat américain, ou quoi que ce soit d’autre que vous pourriez faire. Cela n’influencera pas ceux qui sont au pouvoir.

    • Et qui sont ceux au pouvoir ? Ce sont les oligarques, bien sûr, les gens qui possèdent à peu près tout, y compris vous-même. Oui, vous êtes à eux, vous êtes leur propriété. Gilens et Page ont déterminé que les opinions de l’élite économique et des groupes d’affaires ont, au contraire des “décisions politiques”, un effet profond sur la politique publique. Si ce groupe est réticent par rapport à une volonté politique, elle ne sera pas adoptée : 0% de soutien par ce groupe signifie aucune chance d’adoption de cette politique. Si, en revanche, ce groupe est à 100% derrière quelque chose, les chances que cela soit adopté grimpent jusqu’à 70%. Bref, alors que voter pour ou contre une question ne compte pour rien, dépenser beaucoup d’argent pour l’un ou l’autre camp sur cette question importe beaucoup. Les partis politiques, les campagnes, les campagnes électorales et toutes ces bêtises ne sont qu’un spectacle.

  • Politics Over Principle
    https://www.nytimes.com/2011/12/16/opinion/politics-over-principle.html

    The trauma of Sept. 11, 2001, gave rise to a dangerous myth that, to be safe, America had to give up basic rights and restructure its legal system. The United States was now in a perpetual state of war, the argument went, and the criminal approach to fighting terrorism — and the due process that goes along with it — wasn’t tough enough. President George W. Bush used this insidious formula to claim that his office had the inherent power to detain anyone he chose, for as long as he chose, (...)

    #FBI #législation #militarisation #surveillance

  • How the Border Patrol Faked Statistics Showing a 73 Percent Rise in Assaults Against Agents
    https://theintercept.com/2018/04/23/border-patrol-agents-assaulted-cbp-fbi

    Last November, reports that a pair of U.S. Border Patrol agents had been attacked with rocks at a desolate spot in West Texas made news around the country. The agents were found injured and unconscious at the bottom of a culvert off Interstate 10. Agent Rogelio Martinez soon died from his injuries. Early reports in right-wing media outlets such as Breitbart suggested that the perpetrators were undocumented immigrants, and President Donald Trump quickly embraced the narrative to bolster his (...)

    #FBI #surveillance #migration #frontières #manipulation

  • New Report Details Dozens of Corrupt #Border_Patrol_Agents—Just As Trump Wants to Hire More

    New records obtained by the Project On Government Oversight (POGO) reveal that their concerns may not have been misplaced. Since 2016, there have been 40 cases of corruption-related charges against CBP employees, including 13 since Trump took office. Overall, 80 Border Patrol agents and 127 CBP officers have been arrested or charged with corruption-related crimes since 2004. Records show that between February 2017 and mid-March 2018, CBP employees racked up charges including embezzlement, human smuggling, theft, bribery, breaking and entering, money laundering, providing false statements, and using firearms during drug-related crimes.

    In early 2016, the Department of Homeland Security declared that corrupt border agents “pose a national security threat” and found that the CBP had a “broken disciplinary process.” James Tomsheck, the former head of Internal Affairs at CBP, has repeatedly warned about corruption at the agency. He maintains that its background investigations of new employees are sorely lacking, that it sweeps corruption allegations under the rug, and that it largely resists efforts to clean house. In an interview with Mother Jones last year, Tomsheck claimed that the head of the Border Patrol agents’ union had “opposed every integrity proposal” he had made during his eight years at CBP. (The National Border Patrol Council did not respond to requests for comment.)

    Some of the crimes committed by border agents on the job have been extreme. While on patrol in March 2014, Border Patrol agent Esteban Manzanares kidnapped, assaulted, and raped two Honduran girls and their mother. He committed suicide when FBI agents surrounded his home. In late 2016, the discovery of a headless body a few hundred feet from the shore of South Padre Island in Texas led investigators first to an assassin for the Gulf Cartel and eventually to a Border Patrol agent who had run guns and drugs across the border.

    The 210 corruption cases documented by POGO are just those that have come to light and in which legal action was taken. In 2014, the American Immigration Council published data on 809 complaints of alleged abuse by Border Patrol agents from 2009 to 2012. In 97 percent of the cases, Border Patrol took no action on the complaints. The same year, Tomsheck told Reveal that at least a quarter of violent incidents involving Border Patrol agents were “highly suspect,” adding that “in nearly every instance, there was an effort by Border Patrol leadership to make a case to justify the shooting versus doing a genuine, appropriate review of the information and the facts at hand.” In 2016, Reveal identified 140 CBP officials who had been arrested or convicted for acts of corruption including weapons charges, drug smuggling, and human trafficking.

    https://www.motherjones.com/politics/2018/04/new-report-details-dozens-of-corrupt-border-patrol-agents-just-as-trump
    #murs #barrières_frontalières #frontières #corruption #USA #Etats-Unis #gardes-frontière

    • A mettre en lien avec ce que Elisabeth Vallet avait dit à une émission radio à la RTS, dont voici la transcription sur la corruption :

      Et enfin, l’élément important, qui va beaucoup avec l’érection d’un mur et le durcissement des frontières : la corruption des gardes frontaliers . C’est là où l’élément de maîtrise des Etats est le moins évident, parce que plus on recrute de gardes frontaliers pour patrouiller la frontière, plus on doit, et c’est le cas aux Etats-Unis, coupler les contrôles, les background check, donc contrôler un peu d’où viennent les gardes frontaliers, et on en voit déjà l’impact aujourd’hui : il y a des problèmes parce que les gardes n’ont pas été formés de manière adéquate, on a voulu les recruter trop rapidement.

      Source : https://www.rts.ch/play/radio/tout-un-monde/audio/les-murs-de-separation-entre-deux-territoires-de-plus-en-plus-nombreux?id=845669

  • « Projet Daphne » : qui a ordonné l’assassinat de Daphne Caruana Galizia ?

    http://www.lemonde.fr/international/article/2018/04/17/projet-daphne-qui-a-ordonne-l-assassinat-de-daphne-caruana-galizia_5286683_3

    Dix-huit médias, dont « Le Monde », réunis dans le partenariat international « Forbidden Stories », ont enquêté sur la mort en 2017 de la journaliste maltaise, et poursuivi son travail d’enquête. Premier volet.

    Tout au fond de la petite salle du tribunal de La Valette, le vieil homme se prend la tête entre les mains. Lundi 26 mars, c’est la troisième fois que Michael Vella entend l’insoutenable. Le récit de l’assassinat de sa fille, la journaliste d’investigation maltaise Daphne Caruana Galizia, brûlée vive dans l’explosion de sa voiture, le 16 octobre 2017. La troisième fois que repasse le film de ces interminables minutes où les flammes dévorent tout, sans que pompiers et policiers puissent intervenir.

    A quelques mètres de lui, trois hommes sont assis côte à côte sur le banc des accusés, deux frères, Alfred et George Degiorgio, dits « la Fève » et « le Chinois », et Vincent Muscat – il n’a aucun lien de parenté avec le premier ministre de l’île, Joseph Muscat. Bien connus à Malte pour leur proximité avec le banditisme, ils ont été mis en cause par le passé dans des affaires d’armes à feu et de règlements de comptes. Mains posées sur les genoux, regards vides, vissés sur la juge, ils ne laissent paraître aucune émotion. De temps en temps, « le Chinois » jette un coup d’œil furtif vers les journalistes étrangers venus assister à l’audience.

    Depuis leur arrestation, le 4 décembre 2017, pour l’assassinat de la journaliste la plus célèbre et la plus pugnace de l’île, pasionaria de la lutte anticorruption, les trois hommes n’ont pas lâché un mot aux enquêteurs ni à la justice. En vertu du système judiciaire maltais, les preuves sont présentées tout au long de l’instruction, lors d’auditions publiques où médecins, policiers, militaires intervenus sur la scène du crime, et témoins, sont appelés à la barre. Ils jurent de dire la vérité, en embrassant un imposant crucifix, placé à côté d’un micro.

    Une île où « tout le monde se connaît »

    Suivie en direct par tous les sites d’information du pays, l’instruction de l’assassinat de Daphne Caruana Galizia n’est pas seulement le plus gros dossier criminel depuis des décennies à Malte, petite île de 440 000 habitants, entrée dans l’Union européenne en 2004. Il est celui qui suscite le plus de passions, dans cette microsociété insulaire, où, répètent à l’envi les habitants, « tout le monde se connaît ». Une société minée depuis toujours par le crime organisé et les affaires de corruption, ultrapolarisée entre deux clans : les travaillistes, au pouvoir depuis 2013, et les nationalistes.

    Le véritable procès est loin d’être programmé, et le verdict n’est pas attendu avant plusieurs années. Mais les preuves contre les deux frères Degiorgio et Vincent Muscat sont accablantes. Le nom des potentiels commanditaires reste en revanche un mystère, et c’est bien là ce qui occupe tous les esprits. Les assassins de la journaliste qui traquait la corruption jusque dans les plus hautes sphères du pouvoir ont-ils pu agir sur ordre politique ? La rumeur court sur l’île.

    Lundi 16 octobre 2017, en début d’après-midi, Daphne Caruana Galizia doit se rendre à la banque. Depuis plusieurs semaines, son compte est bloqué en raison d’une énième poursuite en diffamation, qu’elle collectionne autant que les insultes. Sympathisante du parti d’opposition nationaliste mais attachée à sa liberté et son indépendance, la journaliste de 53 ans, mariée à un avocat réputé, mère de trois jeunes adultes, a multiplié avec une certaine hargne les révélations sur les pratiques du gouvernement travailliste. Ce qui lui vaut une haine tenace de la part de plusieurs ministres et de leurs partisans.

    Sur son blog au nom explicite, Running Commentary (« commentaire continu »), qu’elle veut alimenter sans relâche, elle a affirmé, en février, que le ministre de l’économie, Chris Cardona, aurait fréquenté une maison close au cours d’un voyage officiel en Allemagne. Il a porté plainte et fait saisir ses comptes à titre conservatoire. Elle doit utiliser des chèques signés par son mari pour régler ses dépenses.

    Son fils Matthew Caruana Galizia est à la maison, ce 16 octobre 2017. Journaliste expert en traitement de données, employé par le Consortium international des journalistes d’investigation qui a révélé les « Panama Papers » et les « Paradise Papers », il est revenu travailler à Malte voici quelques semaines. Son autre fils, Andrew Caruana Galizia est à Malte lui aussi, mais dans son bureau de La Valette. Diplomate en poste à New Delhi, il a été brutalement rappelé, sans explication, après la victoire des travaillistes aux élections de juin 2017. Des élections anticipées que sa mère a contribué à provoquer, avec de nouvelles révélations sur le pouvoir.

    Les représailles contre Andrew Caruana Galizia ont durement affecté Daphne. « Ma mère se sentait responsable pour ma carrière, elle s’était arrêtée d’écrire pendant deux ou trois semaines, peut-être un mois. Ce fut probablement sa plus longue période sans écrire. Je lui avais dit de ne pas s’en faire. Que si c’était cela la pire chose qu’ils pouvaient nous faire, ça irait… », raconte aujourd’hui Andrew, qui s’est exilé à l’étranger depuis le meurtre, comme ses deux frères.


    Devant l’entrée principale du palais de justice de La Valette, le 26 mars, lors d’une audience de comparution des assassins présumés de la journaliste Daphne Caruana Galizia.

    Mal dans sa peau, souvent prise à partie dans la rue, la journaliste-blogueuse ne sortait presque plus de chez elle, de peur d’être prise en photo à son insu par un assistant du premier ministre, qui l’a prise pour cible et la dénigre. « Je ne peux même plus aller à la plage », se confie-t-elle, le 6 octobre 2017, à un enquêteur du Conseil de l’Europe qui prépare un rapport sur les menaces contre les journalistes. Daphne Caruana Galizia a raconté les multiples menaces de mort dont elle a été la cible. « Tous mes problèmes viennent du fait que le Parti travailliste a fait de moi un bouc émissaire national », assure-t-elle dans cet ultime entretien avant sa mort.

    Mais la liste de ses ennemis est longue, car Daphne Caruana Galizia s’était mise, depuis peu, à traquer la corruption au sein du Parti nationaliste. Elle a ainsi découvert que le nouveau chef de file, Adrian Delia, avait fait transiter de l’argent de la prostitution à Londres, sur les comptes d’une société offshore. Lui aussi a porté plainte en diffamation.


    Les traces de pneus de la voiture de Daphne Caruana Galizia après l’explosion, à Bidnija, dans le nord de Malte. La journaliste d’investigation est morte des suites de la détonation.

    Une demi-heure avant de mourir, Daphne jette ces mots sur son site : « Les escrocs sont partout. La situation est désespérée. » Il est 14 h 55 quand la journaliste sort de chez elle, une jolie maison bourgeoise située à Bidnija, dans un des rares coins de l’île à la nature préservée. Elle s’apprête à partir, mais se ravise : elle a oublié le chéquier de son mari. Elle revient sur ses pas, puis repart, chéquier en main. Grimpe dans sa voiture. Démarre.

    Trois minutes plus tard, la bombe placée sous le siège conducteur explose. La Peugeot 108 de Daphne est projetée dans le champ qui borde la route, la journaliste n’a aucune chance de s’en sortir. Son fils Matthew bondit hors de la maison. La plaque d’immatriculation et les enjoliveurs qui ont roulé à terre ne laissent aucun doute sur ce qui vient d’arriver.

    « Je crois qu’elle avait deviné quelque chose… »

    Un homme, un voisin, a tout vu. Il a 60 ans, s’appelle Frans Sant et vit depuis sous tranquillisants, hanté par la scène. Au volant de sa voiture, de retour de courses, il explique avoir croisé celle de Daphne, qui roulait doucement puis s’est arrêtée. Il raconte une première explosion, avec « des étincelles sous la voiture », suivie d’une deuxième, « quatre ou cinq secondes après », qui a transformé le véhicule en « une boule de feu ».

    « Pauvre femme… Je crois qu’elle avait deviné quelque chose, dit-il, car elle s’était arrêtée. A la première explosion, elle était vivante. Je l’ai vue paniquer dans sa voiture, elle était consciente de ce qui se passait avant de mourir. Je vais vous dire quelque chose que je n’ai encore jamais dit, même pas au tribunal. Je l’ai entendue crier, les deux fois. Un grand cri. Et puis elle est devenue cette boule de feu. »

    ll faudra un peu moins de deux mois aux policiers pour arrêter la fratrie Degiorgio et Vincent Muscat, dans un entrepôt de pommes de terre du port de La Valette. Les enquêteurs maltais, aidés du FBI américain, d’Europol et de la police scientifique néerlandaise, ont identifié les trois hommes grâce à leurs téléphones portables, qui ont « borné » sur la scène du crime.

    Les suspects ayant gardé le silence pendant tous les interrogatoires, la question de leur mobile et du nom de leur éventuel commanditaire reste entière. Mais leur mode opératoire a vite été reconstitué. La bombe placée sous le siège de la Peugeot que louait Daphne Caruana Galizia a été déclenchée par un SMS envoyé de la mer, depuis un bateau mouillé à des kilomètres en contrebas du domicile de la journaliste. Or le matin du crime, les caméras de surveillance du port de La Valette ont enregistré l’image du « Chinois » partant en mer sur son bateau, le Maya.

    L’ADN de « la Fève » a, lui, été retrouvé sur un mégot de cigarette, juste à côté du lieu de l’explosion. A l’endroit précis où une mystérieuse voiture blanche semblant en faction avait été repérée par un voisin, les jours précédant l’explosion. Quant à Vincent Muscat, c’est lui qui se serait occupé de préparer la bombe. Son portable, en effet, a été tracé sur la commune de Bidnija dans la nuit du 15 octobre 2017, deux jours avant l’assassinat. Sur le téléphone portable du « Chinois », la police a intercepté un SMS, que le déclencheur de la bombe a envoyé à sa compagne, juste après l’explosion, en rentrant au port :

    « Achète-moi du vin, mon amour. »

  • Cyberdéfense é.-u. : la guerre (interne) fait rage…

    Command and control: A fight for the future of government hacking
    https://www.cyberscoop.com/us-cyber-command-nsa-government-hacking-operations-fight

    Following years of effort and billions of dollars’ worth of research and planning, the nation finally has a fully operational force of cyberwarriors at U.S. Cyber Command. Yet, as those troops confront adversaries around the world, there’s uncertainty across government about how to best make use of them.

    While lawmakers push the Trump administration to exact revenge for years of cyberattacks on U.S. targets, a quiet but constant tug of war is raging between the intelligence community and the military over the future of government-backed hacking operations.

    Congress, the White House and the nation’s spy agencies all have something at stake, but the tension is perhaps most intensely felt at the National Security Agency, which serves as a partner agency to U.S. Cyber Command. The NSA is not the only intel agency challenged by the warfare unit’s increasingly influential role: The CIA, the FBI and the Pentagon’s other intelligence agencies are also trying to shape Cyber Command’s future. Each agency understands offensive hacking in its own way, and that dissonance only intensifies the debate, according to current and former U.S. officials.

    CyberScoop spoke with 13 current and former U.S. intelligence officials, three lawmakers and dozens of congressional aides for this story. Some chose to speak only on condition of anonymity to discuss the opinions circulating in government about who should be managing covert offensive cyber-operations that cross the line of everyday digital espionage.

    The chief question is: If the U.S. is going to strike back at foreign targets in cyberspace, when should the soldiers or the spies lead the charge?