organization:fifa

  • Le CIO signe un nouveau contrat avec Coca- Cola L’essentiel/afp - 24 Juin 2019 - L’essentiel
    L’organisateur des Jeux olympiques a signé lundi un nouveau partenariat avec le producteur de boissons, ainsi qu’avec le géant chinois du lait Mengniu.
    Le Comité international olympique a annoncé lundi la signature d’un accord de partenariat conjoint avec Coca-Cola et le fabricant de produits laitiers chinois Mengniu. Ni le CIO ni les deux groupes n’ont donné de précision sur le montant de ce partenariat.


    L’accord de partenariat « mondial avec Coca-Cola et Mengniu, qui court de 2021 à 2032, est un partenariat unique », a déclaré devant la presse Thomas Bach, président du CIO. « Notre partenariat avec Coca-Cola sera le plus long de l’histoire de nos partenariats. Il a débuté en 1928 et fêtera donc son centenaire en 2028 aux Jeux olympiques de Los Angeles », a-t-il ajouté.

    Mengniu, qui avait été partenaire de la FIFA lors du Mondial 2018, rejoint ainsi le club des principaux partenaires du CIO réunis dans « The Olympic Program » (TOP). Cette annonce a été faite à Lausanne, avant l’ouverture de la 134e session du CIO durant laquelle la ville hôte des Jeux d’hiver 2026 doit être choisie entre Milan/Cortina et Stockholm/Are.

    Source : http://www.lessentiel.lu/fr/economie/story/le-cio-signe-un-nouveau-contrat-avec-coca-cola-29512077

     #jeux_olympiques ( #jo #paris_2024 #multinationales #beurk #alimentation #empoisonneurs #obésité #diabète #coca_cola #coca_cola #sport_fric #affairisme l’#obésité est #enmarche , sans distinction de race ou de sexe

  • De Toulon à Dubaï, de nouveaux soupçons pèsent sur le patron du foot africain
    https://www.mediapart.fr/journal/international/210619/de-toulon-dubai-de-nouveaux-soupcons-pesent-sur-le-patron-du-foot-africain

    Visé par une enquête judiciaire pour corruption en France, le président de la Confédération africaine de football (CAF), Ahmad Ahmad, vient d’être placé sous tutelle par la Fifa. Des documents que nous nous sommes procurés montrent que la CAF a versé, lors de l’achat de ballons, au moins 369 000 dollars à une société « offshore » basée à Dubaï, contrôlée par un entrepreneur varois et le directeur du centre de formation du Rugby club toulonnais.

    #Sports #Afrique,_Tactical_Steel,_CAF,_Romuald_Seillier,_FIFA,_Ahmad_Ahmad,_Toulon,_Gianni_Infantino,_football,_Laurent_Emmanuelli,_Dubai

  • Mondial 2022 au Qatar: Platini est sorti de garde à vue
    https://www.mediapart.fr/journal/france/190619/mondial-2022-au-qatar-platini-est-sorti-de-garde-vue

    Longuement interrogé, mardi 18 juin, dans le cadre de l’enquête pour corruption sur l’attribution de la Coupe du monde au Qatar en 2022, l’ancien président de l’UEFA Michel Platini est sorti de garde à vue. L’ancien secrétaire général de l’Élysée, Claude Guéant, et l’ancienne conseillère « sport » de Nicolas Sarkozy, Sophie Dion, ont également été auditionnés.

    #Enquête #Michel_Platini,_Sepp_Blatter,_Nicolas_Sarkozy,_Corruption,_FIFA,_Qatar,_Mohammed_Bin_Hammam,_Tamim_ben_Hamad_al-Thani,_Coupe_du_monde,_football

  • Mondial 2022 au Qatar : Platini en garde à vue, Guéant suspect libre
    https://www.mediapart.fr/journal/france/180619/mondial-2022-au-qatar-platini-en-garde-vue-gueant-suspect-libre

    L’ancien président de l’UEFA et ex-capitaine de l’équipe de France de football Michel Platini a été placé en garde à vue, ce mardi 18 juin, dans le cadre de l’enquête pour corruption sur l’attribution de la Coupe du monde au Qatar en 2022. L’ancien secrétaire général de l’Élysée sous la présidence Sarkozy, Claude Guéant, est quant à lui auditionné sous le statut de « suspect libre ».

    #Enquête #Nicolas_Sarkozy,_Michel_Platini,_football,_FIFA,_Tamim_ben_Hamad_al-Thani,_Qatar,_Corruption,_Sepp_Blatter,_Coupe_du_monde,_Mohammed_Bin_Hammam,_A_la_Une

  • Football et féminisme (Revue de presse)

    On nous avait vendu l’organisation de cette coupe du monde de football féminin comme une grande victoire du féminisme. Est-ce si certain ?

    Cathy, footballeuse : « Un jour, la Fédération nous a dit de véhiculer une image “plus féminine” » (L’Obs, 08.06.19)
    https://www.nouvelobs.com/societe/20190608.OBS14142/cathy-footballeuse-un-jour-la-federation-nous-a-dit-de-vehiculer-une-imag

    Cette ex-joueuse de 2e division a connu quelques sélections en équipe de France durant son adolescence. Une époque où la Fédération avait peu de considération pour les #femmes ...

    Les Bleues ont les cheveux longs, et ce n’est pas tout à fait un hasard (Sébastien Billard, L’Obs, 07.06.19)
    https://www.nouvelobs.com/sport/20190607.OBS14061/les-bleues-ont-les-cheveux-longs-et-ce-n-est-pas-tout-a-fait-un-hasard.ht

    Pour être médiatisées et attirer les #sponsors, les #sportives de haut niveau sont contraintes de coller à une certaine image de la #féminité, dénonce la sociologue Catherine Louveau.

    Sabrina, footballeuse, 25 ans : « Un garçon m’a dit : “Si on se met ensemble, tu devras arrêter le foot” » (Sébastien Billard, L’Obs, 07.06.19)
    https://www.nouvelobs.com/sport/20190607.OBS14063/sabrina-footballeuse-25-ans-un-garcon-m-a-dit-si-on-se-met-ensemble-tu-de

    Originaire d’Argenteuil, cette joueuse évolue sous les couleurs de Nancy et gagne un petit salaire grâce au #football .

    Entre sexisme et « féminisme marketing », la publicité surfe sur la Coupe du monde féminine (Aurélie Sipos, Le Parisien, 06.06.19)
    http://www.leparisien.fr/societe/mondial-2019-entre-sexisme-et-feminisme-marketing-comment-la-publicite-su

    La Coupe du monde est l’occasion pour les publicitaires de se saisir d’un marché féminin en plein essor. Mais gare aux #clichés .

    Mondial 2019 : un drapeau arc-en-ciel déployé pendant le match d’ouverture pour "promouvoir la visibilité des lesbiennes" (Marie-Violette Bernard, France Info, 08.06.19)
    https://www.francetvinfo.fr/sports/foot/coupe-du-monde-de-foot-feminin/mondial-2019-un-drapeau-arc-en-ciel-deploye-pendant-le-match-d-ouvertur

    L’association Les Dégommeuses a déployé ce tifo lors du coup d’envoi du match France-Corée du Sud, pour dénoncer le #sexisme et la #lesbophobie dans le foot.

    Rébecca Chaillon : “Les femmes qui jouent au foot dérangent” (Belinda Mathieu, Télérama, 03.06.19)
    https://www.telerama.fr/sortir/rebecca-chaillon-les-femmes-qui-jouent-au-foot-derangent,n6277864.php

    Dans “Où la chèvre est attachée il faut qu’elle broute”, l’auteure et metteuse en scène tacle le sexisme et l’#homophobie dans le milieu du ballon rond.

    • Pour l’égalité des sexes, exigeons :
      – la réduction de 95% des temps d’antenne monopolisés par le football « masculin »
      – la réduction de 95% des salaires des footballeurs « masculins »
      – la réduction de 99,999% des revenus des grenouilleurs « footballistiques » (gros membres (...) de la FIFA, propriétaires de clubs « pros », « intellectuels » du foot en tous genres, etc...

  • Anas, le héros masqué du journalisme africain
    https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2019/04/19/anas-le-heros-masque-du-journalisme-africain_5452593_4500055.html

    Sa popularité dépasse le Ghana, pourtant personne ne connaît le visage du journaliste Anas Aremeyaw Anas. Cet anonymat lui permet de protéger sa vie et d’enquêter en caméra cachée sur les affaires de corruption.

    Le chauffeur connaît manifestement le chemin. Sur les avenues fluides, les immeubles de bureaux défilent, comme les enfants des rues qui, aux carrefours, mendient une pièce ou un morceau de pain. Accra, capitale du Ghana, fait sa pause dominicale. Même le marché central, le plus grand d’Afrique de l’Ouest, qui perturbe le centre-ville les jours de semaine, en provoquant des embouteillages monstres, est presque calme avec ses femmes en tenue de fête négociant le kilo de légumes.
    La ville retient son souffle, chargée des derniers échos des cantiques évangéliques, véritable tempo du dimanche matin. Sur les murs, quelques graffs accrochent le regard au passage, comme ce visage en noir et blanc, masqué par un drôle de rideau de perle.
    On le retrouve, en faisant route vers l’aéroport, sur une immense fresque signée Nicholas Tettey Wayo, un des street-artistes les plus en vogue du pays, accompagnée de cette devise en gros caractères : « Anas te surveille. Agis bien. »

    Un superhéros

    Anas ? C’est Anas Aremeyaw Anas, une vedette sans visage, mais à double face. Côté pile, c’est le journaliste le plus connu du continent africain ; côté face, un véritable James Bond, qui met sa vie en jeu pour tourner les images de ses documentaires chocs : des films pour la BBC, CNN ou la chaîne qatarie Al-Jazira.
    Peu connu en France, il apparaît comme un superhéros en Afrique et dans le monde anglo-saxon. Un journaliste espion, bardé d’une cinquantaine de prix, qui travaille caméra cachée sous la chemise, déguisé pour infiltrer les milieux les plus opaques.

    Son dernier reportage, Number 12, est sorti mi-2018. Il raconte la face obscure du football africain, où « le 12e joueur, c’est la corruption ». Le documentaire, fruit de deux ans d’enquête, dénonce cette gangrène.
    Trois jours après sa diffusion par la BBC, le 9 juin 2018, lors d’une séance publique dans la ville d’Accra, le patron ghanéen de ce sport hyperpopulaire a été forcé de démissionner. Puis, pendant plusieurs semaines, toute la planète du ballon rond africain a vécu à l’heure des évictions prononcées par la Fédération internationale (FIFA). Jusqu’à celle d’un arbitre kényan pourtant prêt à officier durant la Coupe du monde en Russie, à l’été 2018. Anas et son équipe ont piégé 97 des 100 leaders du championnat ghanéen ou des grands championnats du continent, leur proposant de l’argent pour influer sur la sélection d’arbitres ou pour truquer des matchs.

    L’anonymat, une assurance-vie

    Aucun milieu ne fait peur à Anas Aremeyaw Anas. En 2015, il a fait tomber sept des douze juges des plus hautes juridictions de son pays. Au total, une trentaine de magistrats et 170 huissiers de justice s’étaient laissés acheter par des journalistes infiltrés, acceptant des liasses de billets en échange d’une décision de justice, comme l’a montré Ghana in the Eyes of God (« le Ghana vu par Dieu »).
    Ce film a été construit à partir de 500 heures de tournage ; il a été vu par 6 500 personnes en quatre projections seulement, au Centre international de conférences d’Accra. Car dans ce petit Etat anglophone d’Afrique de l’Ouest, entre Burkina Faso et Côte d’Ivoire, les sorties des enquêtes du journaliste sont de véritables événements nationaux, aussi courus que le concert d’une rock star.

    « Si je décide d’arrêter, quelqu’un d’autre peut devenir le nouvel Anas. » Anas

    Anas Aremeyaw Anas est une célébrité sans visage car l’anonymat est son assurance-vie. Si de très rares personnes ont déjà vu ses traits, la plupart ne connaissent de lui que le rideau de perles qui tombe de son bob noir, assorti, dans une coquetterie inattendue, à la couleur de sa tunique. Il a choisi de longue date ce masque « produit de l’artisanat local », d’abord parce qu’il « est représentatif du continent africain », mais aussi parce que d’autres que lui peuvent le porter facilement.
    « Si je décide d’arrêter, quelqu’un d’autre peut devenir le nouvel Anas », répète-t-il volontiers. Aujourd’hui, ils sont parfois trois à l’arborer en même temps dans les grands rendez-vous internationaux où Anas est invité. Si, officiellement, il s’agit de tromper ceux qui voudraient l’agresser ou le tuer, c’est aussi par souci de mise en scène. Anas est conscient de la force symbolique du personnage qu’il s’est créé et en joue désormais, écrivant chaque jour un chapitre supplémentaire de cette histoire.

    Pour nous recevoir, le rendez-vous a été donné sans adresse. A l’heure dite, ce 17 février, le pick-up annoncé s’est arrêté devant un hôtel international d’Accra. Prénoms échangés en guise de code et le voilà reparti, stoppant une demi-heure plus tard devant un immeuble à l’air inhabité, dans une banlieue sans charme. Entre une épicerie fermée et une de ces mini-pharmacies où, hormis la gamme d’antipaludéens, les étagères font plus de place aux sodas qu’aux médicaments, un responsable de la sécurité entrebâille un portillon et joue les guides vers le troisième étage, où attend une clé, sésame pour accéder au toit-terrasse, puis à un studio aveugle, camouflé derrière de lourds volets de bois. L’air de la pièce poussiéreuse est encore irrespirable quand le garde du corps y installe trois chaises. Sorti de nulle part, Anas se glisse en silence sur l’une d’elles.

    « Dénoncer, faire honte, emprisonner »

    Après des salutations rapides, ses premiers mots sont pour demander la climatisation. On imagine la chaleur sous son bob enfoncé, derrière ses perles dont le jaune doré répond à sa tunique aux plis parfaits, sur laquelle il porte un petit gilet écossais où le jaune se marie à l’ocre roux. L’homme est théâtral sur sa chaise. Une voix douce très assurée qui s’emballe de temps à autre quand on pointe des contradictions. Des mains qui parlent seules, gesticulant sans cesse. On les fixe d’instinct, gêné face à cet interlocuteur sans visage. Ces mains aux longs doigts fins, graciles, ne trahissent rien de son âge, une quarantaine d’années.

    Anas n’a jamais cessé d’infiltrer des milieux fermés « au nom de l’intérêt général et des droits de l’homme ».

    Né dans le nord du pays, élevé par un père militaire et une mère infirmière, Anas a grandi dans une caserne d’Accra, ville où il étudie le droit à l’université et le journalisme au Ghana Institute of Journalism. Lors de son stage de fin de cursus au tabloïd Crusading Guide, il passe son temps avec les petits vendeurs de rue, ceux qui alpaguent les automobilistes pour quelques cacahuètes ou une bouteille d’eau, et prouve, images à l’appui, que les policiers prélèvent leur obole pour fermer les yeux sur ce commerce illicite.
    Depuis cette première, en 1998, Anas n’a jamais cessé d’infiltrer des milieux fermés « au nom de l’intérêt général et des droits de l’homme », explique celui qui change d’apparence et de personnage pour prélever les preuves de ce qu’il dénonce.

    Pour lutter contre la prostitution enfantine, il devient concierge et homme de ménage dans une maison close en 2007 ; pour démanteler un réseau de proxénètes chinois, il joue les garçons d’étage dans un hôtel chic. Pour raconter le scandale des hôpitaux psychiatriques, il se fait interner, en 2009, sous le nom de Musa Akolgo, une caméra cachée dans sa chemise, essayant de conserver toute sa lucidité en dépit des drogues avalées. En Tanzanie, il dénonce les assassinats d’albinos, dont on broie les os pour en faire des potions, et livre les criminels aux policiers.

    Si Anas Aremeyaw Anas est le cerveau de ces enquêtes, il ne travaille plus seul. Il est le patron emblématique d’une équipe de journalistes d’investigation qui dénoncent la corruption et défendent les droits de l’homme au Ghana et ailleurs sur le continent. Il est copropriétaire du journal de ses débuts, devenu le New Crusading Guide, et a ouvert son agence vidéo. A l’écrit comme à l’écran, sa méthode tient dans le triptyque : Naming, Shaming, Jailing (« dénoncer, faire honte, emprisonner »).

    « Nous voyons cet esprit dans des journalistes courageux comme Anas Aremeyaw Anas, qui risque sa vie pour la vérité. » Barack Obama, lors d’un voyage au Ghana

    Parce qu’il n’hésite pas à s’attaquer aux puissants, Anas est devenu celui qui protège le peuple contre des pouvoirs corrompus. Une sorte de Robin des bois moderne, qui dit choisir ses enquêtes « en fonction de l’intérêt général », ce qui explique son immense popularité.
    Au Ghana, se présenter comme journaliste, c’est immédiatement s’entendre répondre « comme Anas ! », que ce soit dans les taxis ou à la réception de l’Hôtel Golden Tulip, où Linda, la vingtaine, étudiante en tourisme, a cette réaction spontanée, avant d’expliquer avoir vu « le film sur le football et celui sur les juges ».

    #jesuisanas

    La population connaît d’autant mieux Anas qu’il offre des projections gratuites en plein air de tous ses documentaires, estimant que « les gens doivent savoir », que « les informations doivent circuler en Afrique » pour faire naître une société civile plus exigeante et afin que la presse passe enfin du rôle de faire-valoir à celui de quatrième pouvoir. Anas a aussi choisi ce mode de diffusion en parallèle à la BBC, CNN ou Al-Jazira pour protéger les télévisions de son pays qui pourraient être poursuivies si elles diffusaient ses documentaires.
    Le journaliste estime sa popularité « symptomatique d’une société où les gens sont désenchantés ». « Tout à coup, quelqu’un leur redonne espoir en poussant la démocratie plus loin, réveillant leurs aspirations. C’est un phénomène naturel, qui est la conséquence de notre travail – si vous faisiez la même chose, vous seriez aussi populaire », minimise celui qui reste modeste en dépit des fresques sur les murs, des tee-shirts à son effigie, de sa présence dans le dessin animé Tales of Nazir (« les contes de Nazir »), un symbole de la production ghanéenne dont les saisons successives sont diffusées depuis 2014.

    Cette popularité dépasse même largement les frontières nationales, comme le prouvent ses invitations multiples dans les grands festivals, mais aussi ses 276 000 abonnés sur Facebook et ses 212 000 followers sur Twitter, où le mouvement #jesuisanas se répand.
    En plus des trois conférences TED qu’il a faites (à visage caché, bien sûr), Anas s’est vu consacrer un film de 78 minutes, Chameleon (« caméléon »), réalisé par le Québécois Ryan Mullins, et a été cité dans le grand discours de Barack Obama au Ghana, en 2009. Le président américain avait alors rappelé qu’une « presse indépendante » est l’une des choses qui « donne vie à la démocratie » et ajouté : « Nous voyons cet esprit dans des journalistes courageux comme Anas Aremeyaw Anas, qui risque sa vie pour la vérité. »

    Campagne de dénigrement

    Malgré cette célébrité sans frontière, le journaliste est aussi une cible. Un de ses plus proches collaborateurs, Ahmed Hussein-Suale, qui avait travaillé avec lui sur le football et sur les juges, a été abattu le 16 janvier aux abords de son domicile d’Accra par deux hommes à moto. Depuis cet assassinat, Anas a dispersé son équipe et chacun travaille dans son coin.
    Deux jours avant la sortie du film Number 12, Anas a été publiquement accusé de ne pas payer ses impôts par un député du parti au pouvoir, Kennedy Agyapong. L’élu estimait qu’il faisait du mal au peuple ghanéen, ce à quoi Anas a répondu : « Fake news », ajoutant, serein : « Plus vous vous attaquez aux gros poissons, plus vous êtes attaqué. » C’est le même homme politique qui avait appelé à la télévision à « frapper » Ahmed Hussein-Suale, diffusant sa photo (alors que lui aussi jouait l’anonymat) et proposant de « payer » pour corriger cet enquêteur dont il dénonçait les méthodes.

    Cet assassinat a créé l’émoi dans le pays et au-delà. « Lorsque des dirigeants politiques qualifient les journalistes de “diaboliques” ou de “dangereux”, ils incitent à l’hostilité à leur égard et dénigrent leur travail aux yeux du public. De telles déclarations ont un impact direct sur la sécurité des journalistes et créent un environnement de travail dangereux pour eux », a déclaré David Kaye, le rapporteur spécial de l’ONU sur la liberté d’opinion et d’expression.
    « On travaille depuis vingt ans et personne n’avait encore été tué jusque-là, parce que personne n’avait été “outé”, observe simplement aujourd’hui Anas. Si le visage d’Ahmed Hussein-Suale n’avait pas été montré, il ne serait peut-être pas mort. Il y a les gens qui parlent et ceux qui agissent et tuent. Mais quand vous êtes à cette position, vous créez une opportunité en montrant cette photo. »

    « Etre infiltré permet d’apporter des preuves tangibles, que les puissants ne peuvent pas contester devant les tribunaux. Mon objectif est l’efficacité. » Anas

    Interrogé sur ce sujet le 15 février, pour l’émission « Internationales » de TV5Monde, le chef de l’Etat, Nana Akufo-Addo, qui avait officiellement dénoncé le crime sur Twitter, avouait en marge de l’entretien qu’il aimerait « connaître les raisons de cet assassinat », laissant entendre que la victime n’était peut-être pas tout à fait irréprochable. La rumeur court en effet qu’Ahmed Hussein-Suale aurait lui-même touché de l’argent – rumeur que l’entourage d’Anas balaie d’un revers de main, expliquant que la campagne de dénigrement fait partie de la riposte de ceux qui protègent leurs intérêts en refusant de voir le pays changer.

    « A la limite de l’éthique »

    L’ONU comme le Comité pour la protection des journalistes ont demandé qu’une enquête soit sérieusement menée sur cette mort. Le député a reconnu, le 16 mars, dans la presse ghanéenne, avoir été mandaté par le parti au pouvoir pour mener une croisade anti-Anas et jeudi 11 avril, un suspect a été arrêté.
    Reste que la méthode d’Anas interroge et interrogeait bien avant le meurtre d’Ahmed Hussein-Suale. Un journaliste peut-il verser de l’argent pour piéger son interlocuteur ? Peut-il travailler sans révéler son identité professionnelle ? « Mon journalisme est adapté à la société dans laquelle je vis, explique l’intéressé. Au Ghana, et plus largement en Afrique, on ne peut pas se contenter de raconter une histoire pour faire bouger les choses. Etre infiltré permet d’apporter des preuves tangibles, que les puissants ne peuvent pas contester devant les tribunaux. Mon objectif est l’efficacité », poursuit celui qui collabore avec la police. Dépasse-t-il les limites de la déontologie journalistique ? « Je vends bon nombre de sujets à Al-Jazira, CNN et surtout à la BBC. Or, les standards de la BBC sont les meilleurs au monde », rétorque-t-il.

    Pour avoir passé un an auprès de lui et l’avoir vu fonctionner, Ryan Mullins, le réalisateur de Chameleon, journaliste lui-même, reconnaissait, dans un entretien au site Voir, à la sortie du film, en 2015, que les méthodes d’Anas sont « à la limite de l’éthique pour un journaliste occidental » mais qu’elles « sont issues du contexte de travail ghanéen, où les institutions et le système juridique fonctionnent souvent au ralenti et sont aussi très corrompus ».
    Plus important, il ajoute croire que « les motivations d’Anas sont sincères ». « Il veut vraiment que la justice dans son pays soit meilleure et plus développée. Après plus d’une dizaine de séjours en compagnie d’Anas et de son équipe, j’ai pu constater son intégrité. Il a une véritable foi en sa mission », conclut le réalisateur.

    Entreprise privée d’investigation

    Une intégrité qui n’empêche pas le sens des affaires, même si cela contribue à brouiller encore un peu son image… En effet, le savoir-faire développé par les enquêteurs qui entourent Anas Aremeyaw Anas, à mi-chemin entre le journalisme d’infiltration à la Günter Wallraff, le travail de détective et celui d’espion, a fait affluer les commandes. Et le journaliste a monté une entreprise privée d’investigation, Tiger Eye, qui se consacre aussi à des enquêtes ne relevant pas du journalisme. Interpol, la troisième société minière au monde (AngloGold Ashanti), l’une des plus grosses entreprises britanniques de sécurité (Securicor) sont ses clients, au même titre que le gouvernement ghanéen.
    L’entreprise propose tout type d’enquête, de la filature à l’infiltration, la surveillance fine, l’analyse de données. Pour cela, Tiger Eye met à disposition « des agents de haut niveau » qui peuvent avoir été « formés par les services de renseignement israéliens, maîtrisent les sciences de la sécurité et de la surveillance », rappelle le site commercial, qui propose des tarifs variant entre 300 et 500 dollars (jusqu’à 450 euros) la journée – le revenu national moyen au Ghana est d’à peine 2 000 euros annuels.
    Là encore, la pratique pose des questions déontologiques et fait surgir le risque de conflits d’intérêts, qu’Anas met de côté, pragmatique. « La BBC fonctionne avec de l’argent public ! Ici, ce n’est pas possible. Je suis réaliste. Je collabore avec de nombreuses institutions et je le mentionne dans les enquêtes. Et la postérité ne nous pardonnerait pas si nous décidions de simplement se croiser les bras et de laisser place à la criminalité », ajoute celui qui rêve que le journalisme réveille la société africaine.

    « D’autres très bons journalistes d’investigation font leur métier au Ghana et dans la région avec une tout autre approche. » Will Fitzgibbon, ICIJ
    « Nous avons reçu une aide pour reproduire ce nouveau type de journalisme à travers le continent africain. Nous travaillons actuellement sur un projet baptisé “Investigations nigérianes”, qui suscite beaucoup d’intérêt et d’enthousiasme chez les journalistes nigérians. Je suis censé aller au Malawi, en Tanzanie, en Afrique du Sud pour bâtir une nouvelle génération d’“Anas”, capables de repousser les limites de notre démocratie. On n’est plus dans l’histoire d’un individu mais dans un mouvement », insiste-t-il.

    Optimiste

    Un mouvement qui n’est pas le seul sur le continent. Will Fitzgibbon, du Consortium international de journalistes d’investigation (ICIJ), qui reste réservé sur les méthodes d’Anas Aremeyaw Anas, rappelle que « d’autres très bons journalistes d’investigation font leur métier au Ghana et dans la région avec une tout autre approche ». M. Fitzgibbon a notamment travaillé avec la Cellule Norbert Zongo (du nom d’un reporter burkinabé assassiné en 1998) pour le journalisme d’investigation en Afrique de l’Ouest (Cenozo) sur les « West AfricaLeaks », qui ont permis de dénoncer quelques scandales financiers.

    Anas ne prétend d’ailleurs pas que sa démarche est la seule valable et se veut plutôt optimiste : « Je vois la société ghanéenne bouger, avancer. Une société civile est en train de naître dans ce pays et le journalisme d’investigation y est pour quelque chose, observe-t-il. Le monde a toujours été en lutte, nous ne sommes pas arrivés ici sans nous battre. Nos ancêtres, que ce soit en Amérique ou ailleurs, ont lutté pour que nous arrivions où nous en sommes aujourd’hui. Dans dix ans, la société sera plus ouverte, il y aura beaucoup moins de corruption. On ne volera plus impunément. Des gens ne demanderont plus qu’on frappe des journalistes parce qu’ils ont de l’argent. On aura davantage conscience que l’argent n’achète pas tout. »
    En attendant, le Ghana occupait, en 2018, la 78e place sur les 180 pays qu’observe l’association de lutte contre la corruption Transparency International. Et l’Afrique est le continent le plus mal classé.

  • MARAKÁ’NÀ

    The #Maracanã stadium is not only a space for leisure but, above all, a space of struggle. In this documentary, the Grupo Popular Pesquisa em Ação explores the struggle for education, for housing, for indigenous rights, against capital development. This is a story similar to many struggles throughout Brazil, against the mega-events and the development model imposed from above.
    This video narrates the events using testimonies of the protagonists and historical images. The main objective of this project is to analyze the resistance practices developed against the FIFA World Cup #2014, in Rio de Janeiro. This analysis is contextualized with the collection of crucial historical testimonies, reports of all the #violence and abuses that occur due to the FIFA World Cup 2014. The video is geographically centered around the area of the Maracanã stadium, one of the areas where the contradictions of the development model characterized by the state of exception came to light and where several resistance strategies have emerged.
    Around the Maracanã stadium took please different fights: for the Indigenous place Aldeia Marakana, for the #Favela_do_Metrô_Mangueira, for the public buildings around and the social movement #Não_Vai_ter_Copa - There won’t be a world cup.

    https://vimeo.com/313694605


    #Brésil #film #documentaire #éducation #luttes #résistance #logement #peuples_autochtones #anti-capitalisme #coupe_du_monde #foot #football #stade #événements_sportifs #méga-événements #Makarana

  • Ça manquait dans le tableau…
    Encore un coup de MbS ? (d’ailleurs on n’entend plus parler de la transformation du Qatar en île…)

    La FIFA veut 48 équipes au Mondial 2022, le Qatar devra partager avec ses voisins
    https://www.lemonde.fr/sport/article/2019/03/15/la-fifa-veut-48-equipes-au-mondial-2022-le-qatar-devra-partager-avec-ses-voi


    GianninInfantino, le président de la FIFA, assure que l’ajout de seize matchs ne modifiera pas le calendrier du tournoi, censé être organisé sur 28 jours (du 21 novembre au 18 décembre 2022).
    RHONA WISE / AFP

    A la Fédération internationale de football (FIFA), on ne s’en cache même plus : l’organisation du Mondial 2022 au Qatar est devenue un « sac de nœuds ». L’attribution controversée du tournoi à l’émirat (par 14 voix contre 8 pour les Etats-Unis en décembre 2010) connaît un nouvel épisode, puisque le conseil (gouvernement) de la FIFA a approuvé, vendredi 15 mars, à Miami, une « étude de faisabilité » relative à une possible extension du tournoi de 32 à 48 équipes dès l’édition 2022.

    Voté en 2017, cet élargissement du format du Mondial est l’une des réformes phares de Gianni Infantino, le président de la FIFA, et ne devait s’appliquer qu’à partir du Mondial 2026, attribué aux Etats-Unis, au Mexique et au Canada. Mais, en quête de nouveaux revenus (jusqu’à 400 millions de dollars de recettes additionnelles sont attendues en cas d’élargissement dès 2022), le dirigeant a décidé d’accélérer la mise en place de cette mesure.

    Cette extension anticipée sera soumise au vote des 211 fédérations nationales membres du congrès de la FIFA, le 5 juin, à Paris. Ce jour-là, M. Infantino sera l’unique candidat à sa succession pour un deuxième mandat.

    Réalisée par les équipes techniques de l’administration de la FIFA, l’étude de faisabilité conclut qu’un changement de format n’est possible dès 2022 qu’à une condition : pour organiser 80 matchs, au lieu des 64 initialement programmés, il faut que le Qatar partage le tournoi avec au moins l’un de ses voisins.

    Parmi les candidats potentiels figurent le Bahreïn, le Koweït, l’Arabie saoudite, Oman et les Emirats Arabes Unis. « Toute décision d’inclure de potentiels pays hôtes nécessite l’accord du Qatar », relève toutefois la fédération.

    L’étude pointe à ce propos la situation géopolitique de l’émirat gazier, isolé en raison du boycott diplomatique et économique que lui imposent, depuis juin 2017, Bahreïn, l’Arabie saoudite et les Emirats arabes…

    #paywall #diplomatie_du_football (?)

    #nuit_torride

  • Using a multivariable linear regression model to predict the sprint speed of players in FIFA 19
    https://hackernoon.com/using-a-multivariable-linear-regression-model-to-predict-the-sprint-spee

    Using a multivariate linear regression model to predict the sprint speed of players in FIFA 19FIFA 19 Source: Express.co.ukI play FIFA games occasionally but classify myself as a relatively strong player who wins more often than not against other casual players. I am not a huge soccer fan in general and do not try and play a strategic game. Instead I rely heavily on player sprint speed and making unpredictable runs and turns. I often combine these skills to find and make spaces in my opponents space and dribble my way to a victory - much to the frustration of my opponent. Given this backdrop, I decided to download the FIFA19 dataset from Kaggle with the intention of predicting player sprint speed based on variables/features that I believed would best predict a player’s sprint (...)

    #python #algorithms #machine-learning #data-science #linear-regression

  • For Israel’s golden intel boys, it starts with terror and ends with greed Veterans of Israel’s famed signal intelligence corps, already well versed in violence against the helpless, are now indulging in rotten meddling abroad
    Gideon Levy - Feb 16, 2019 10:53 PM
    https://www.haaretz.com/opinion/.premium-for-israel-s-golden-intel-boys-it-starts-with-terror-and-ends-with

    A coincidence brought together two stories in Haaretz last Wednesday. One reported on the sadistic abuse of two Palestinians by soldiers from the Netzah Yehuda Battalion, while the other told of astonishing meddling abroad by Israeli intelligence companies.

    Ostensibly the conduct of the battalion is more sickening. But actually the actions of veterans of the Mossad and the military’s signal intelligence unit, 8200, is much more disturbing.

    The abusive soldiers will be punished to some extent; usually they come from the margins of society. But the veterans of Israel’s top secret cyber-agencies are the new elite, the heroes of our time, beautiful and promising, the proud future of innovation and high-tech. Who doesn’t want their son or daughter to serve in 8200? Who isn’t proud of the Mossad’s work?

    But some of these good people do very bad things, no less infuriating than punching a blindfolded Palestinian in front of his son. At 8200 they don’t kill people or beat them up, but the damage the unit’s veterans do can be no less severe.

    The success stories are many. The name of the game is to start up a company, exit quickly and take the money. In T-shirts, sneakers and jeans they make money hand over fist. During their afternoon breaks they order sushi and play the video games “FIFA 17” and “Mortal Kombat.”

    Most of them come from 8200. Beneath their impressive successes, there is rot. The veterans of the biggest and maybe the most prestigious unit in the army, the new pilots, know everything. Sometimes too much.

    A long, disturbing article by Adam Entous and Ronan Farrow in The New Yorker tells about these companies, particularly Psy-Group, made up of Mossad and 8200 veterans. There’s no place in the world they’re not interfering – from Gabon to Romania, from the Netherlands to the U.S. elections.

    There’s also nothing they won’t do; money covers everything. Project Butterfly, the war declared by Israeli cyber-mercenaries on U.S. campuses against the boycott, divestment and sanctions movement, was particularly disgusting. Psy-Group, with members of the old boys’ club – Ram Ben-Barak, a former deputy head of the Mossad and a Yesh Atid Knesset candidate, and Yaakov Amidror, a general and a former national security adviser – spied on anti-Israel activists on U.S. campuses and collected dirt on them.

    It’s like a war, the hero Ben-Barak told The New Yorker. The private Israeli firm works on U.S. campuses against political activists for $2.5 million a year. This money was contributed by Jews (who were promised they were “investing in Israel’s future”), some of whose children are students on those same campuses.

    Imagine if a foreign company spied on right-wing students in Israel and spread slander about them. But Israel is allowed to do anything. Uzi Arad, a former national security adviser to Prime Minister Benjamin Netanyahu and a Mossad veteran, told The New Yorker that he was ashamed of these mercenaries.

    These actions are being carried out by the best of our young people. According to The New Yorker, the Israeli companies control the global disinformation and manipulation market. They have a huge advantage. As Gadi Aviran, founder of the intelligence firm Terrogence, told the magazine: “There was this huge pipeline of talent coming out of the military every year,” and “All a company like mine had to do was stand at the gate and say, ‘You look interesting.’” It always starts with terror, real or imagined, and ends with greed.

    First we have a “huge pipeline of talent” familiar with the alleyways of Jabalya and Jenin in the West Bank, well experienced in violence against the helpless. The training grounds of the Israeli arms industry, unmanned bombers and lethal joysticks have led to lots of prestige and money for the state.

    Now, in the spirit of the times, we have the meddlers from the high-ups of the Mossad and 8200. And when one day somebody asks where the temerity came from to meddle like that, we’ll quote Amidror, who said: “If people are ready to finance it, it is O.K. with me.” Before we keep encouraging young people to join 8200 and take pride in the unit, we should remember that this rot also emerged from it.

  • Coupe d’Asie : première finale pour le Qatar, large vainqueur des Émirats arabes unis en demie - Foot - Coupe d’Asie
    https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Coupe-d-asie-premiere-finale-pour-le-qatar-large-vainqueur-des-emirats-arabes-unis-en-demie/983057

    La rencontre, qui s’annonçait tendue au regard de la crise géopolitique entre les deux pays, a été marquée par les jets de chaussures des supporters émiratis et l’exclusion d’Ismail Ahmed, coupable d’un coup de coude dans le temps additionnel (90e+1). Le modeste Qatar (93e au classement FIFA) disputait la première demi-finale continentale de son histoire. C’est avec la meilleure attaque du tournoi (16 buts) et sa cage toujours inviolée qu’il tentera de déjouer les pronostics contre le favori japonais vendredi.

    Encore des problèmes pour les malheureux #MBZ et #MBS. Le « vilain petit #Qatar » humilie les puissances qui le boycottent depuis bientôt 2 ans. Les Emiriens s’expriment en balançant leurs chaussures sur la pelouse...

  • #souillage_en_reunion
    #semences_chaotiques
    Justice. Où sont passés les #émeutiers, les vrais ? | L’Humanité
    https://www.humanite.fr/justice-ou-sont-passes-les-emeutiers-les-vrais-664723

    Autant de preuves irréfragables pour l’appareil judiciaire qui a la lourde charge de juger, en trois jours, 227 personnes majeures déférées devant les tribunaux. La réponse se veut à la hauteur des #violences_urbaines, jamais vues à Paris depuis #Mai_68. C’est dans ce contexte que le jeune Wissam se présente dans le box des accusés de la salle 6.05 du nouveau tribunal de grande instance (TGI) de Paris. Tout semble le désigner, sur le papier, comme l’un des casseurs qui ont « souillé » l’#Arc_de_triomphe, comme l’a dénoncé le président de la République. Un de ceux qui se sont employés à dégrader un monument national, à « semer le chaos » sur la plus belle avenue du monde.

    Sur 57 personnes jugées lundi, 47 ont été condamnées, dont 20 à des peines de #prison_ferme.

    C’est un autre son de cloche une fois à la barre. « Je ne suis ni un manifestant ni un gilet jaune ou quoi que ce soit. J’y suis allé parce que c’était un événement impressionnant. Je voulais aller voir », raconte ce jeune homme de 19 ans en service civique dans un foyer pour personnes souffrant de handicap mental. Son CV mentionne plusieurs engagements associatifs. Une fois l’audience terminée, rien ne permet d’incriminer ce Breton, hormis le fait d’avoir ramassé par terre ces deux pièces, d’une valeur de 2 euros chacune. Du point de vue de la loi, c’est du recel. Il s’en sortira avec une amende de 200 euros avec sursis. À la sortie de l’audience, son copain Tom n’en revient pas. Si Wissam a été localisé dans la zone d’émeutes, « c’est parce qu’il était chez moi, rue Boissière, pas très loin de l’Arc de triomphe. On a joué à Fifa (un jeu vidéo – NDLR) une bonne partie de la journée ».

    Comme cet homme venu de la Marne qui, poursuivi par des CRS, a filé droit vers la place de la Concorde, remplie de gendarmes mobiles. Ou ces manifestants incapables de situer le jardin des Tuileries. « Paumé » dans la capitale, Mickaël, étancheur à Nevers, suivait « les gilets, le mouvement » quand il se retrouve « bloqué entre deux groupes de policiers ». Il lance alors un bout de goudron pour les faire reculer. Il a été condamné à quatre mois de prison ferme. D’autres sont venus du Jura, de la Meuse, de la Drôme… la plupart ont été condamnés à une interdiction de venir à Paris pendant plusieurs mois.

  • The Game-Ending, Keyboard-Breaking, World of Lag (and how to fix it)
    https://hackernoon.com/the-game-ending-keyboard-breaking-world-of-lag-and-how-to-fix-it-3a5c524

    If you’ve ever played an online multiplayer game, you’ve probably suffered from some sort of lag. When Ronaldo is kicking the referee in Fifa 18 (instead of the ball) or your character in Counter-Strike starts teleporting around into different walls, its the nasty result of high latency, the slow connection speed from the games servers to your #gaming system. And this isnt a trivial problem. Newsweek wrote about Fortnite’s game-breaking update that introduced lag effects while building and graphic rednering issues that made the game “almost unplayable”. There are 1000’s of videos on YouTube that show hilarious (and soul-crushing) moments of defeat, as gamers lose control over their characters and die mysteriously in the heat of an intense skirmish.Jitter, lag, and slow ping are all results (...)

    #tech #internet #videogames #networking