organization:fondation clinton

  • La crucifixion de Julian Assange – Ce qui arrive à Assange devrait terrifier la presse (Truth Dig) – Salimsellami’s Blog
    https://salimsellami.wordpress.com/2018/11/14/la-crucifixion-de-julian-assange-ce-qui-arrive-a-assange-dev

    Le silence sur le traitement d’Assange n’est pas seulement une trahison à son égard, mais une trahison de la liberté de la presse elle-même. Nous paierons cher cette complicité.

    L’asile de Julian Assange à l’ambassade d’Equateur à Londres s’est transformé en une petite boutique des horreurs. Au cours des sept derniers mois, il a été largement coupé de toute communication avec le monde extérieur. Sa nationalité équatorienne, qui lui a été accordée en tant que demandeur d’asile, est en cours de révocation. Sa santé s’est détériorée. On lui refuse l’accès à soins médicaux appropriés [ie à l’extérieur de l’ambassade – NdT]. Ses efforts pour obtenir réparation ont été paralysés par les « règles du bâillon » [« gag rules » – Une règle de bâillon est une règle qui limite ou interdit la discussion, la considération ou la discussion d’un sujet particulier par les membres d’un organe législatif ou exécutif. – NdT], y compris les ordres équatoriens lui interdisant de rendre publiques ses conditions de vie à l’intérieur de l’ambassade dans sa lutte contre la révocation de sa citoyenneté équatorienne.

    Le Premier ministre australien Scott Morrison a refusé d’intercéder en faveur d’Assange, un citoyen australien, même si le nouveau gouvernement équatorien, dirigé par Lenín Moreno – qui appelle Assange un « problème hérité » et un obstacle à de meilleures relations avec Washington – rend la vie du fondateur de WikiLeaks dans cette ambassade insupportable. Presque tous les jours, l’ambassade impose des conditions plus dures à Assange, notamment en lui faisant payer ses frais médicaux, en lui imposant des règles obscures sur la façon dont il doit prendre soin de son chat et en lui demandant d’effectuer diverses tâches ménagères dégradantes.

    Les Équatoriens, réticents à expulser Assange après lui avoir accordé l’asile politique et la citoyenneté, ont l’intention de rendre son existence si pénible qu’il accepterait de quitter l’ambassade pour être arrêté par les Britanniques et extradé vers les États-Unis. L’ancien président de l’Equateur, Rafael Correa, dont le gouvernement a accordé l’asile politique à l’éditeur, qualifie les conditions de vie actuelles d’Assange de « torture ».

    Sa mère, Christine Assange, a déclaré dans un récent appel vidéo : [L’auteur cite de longs extraits. Voir l’appel en entier et en français : https://www.legrandsoir.info/unity4j-christine-assange-lance-un-appel-… – NdT]

    Assange était loué et courtisé par certains des plus grands médias du monde, dont le New York Times et le Guardian, pour les informations qu’il possédait. Mais une fois que ses documents sur les crimes de guerre commis par les États-Unis, en grande partie fournis par Chelsea Manning, ont été publiés par ces médias, il fut mis à l’écart et diabolisé. Un document du Pentagone qui a fait l’objet d’une fuite et préparé par la Cyber Counterintelligence Assessments Branch (Direction du contre-espionnage cybernétique) du 8 mars 2008 a révélé une campagne de propagande visant à discréditer WikiLeaks et Assange. Le document dit que la campagne de diffamation doit chercher à détruire le « sentiment de confiance » qui est le « centre de gravité » de WikiLeaks et à salir la réputation d’Assange. Cela a largement fonctionné. Assange est particulièrement vilipendé pour avoir publié 70 000 courriels piratés appartenant au Comité national démocrate (DNC) et à de hauts responsables démocrates. Les démocrates et l’ancien directeur du FBI, James Comey, affirment que les courriels ont été copiés des comptes de John Podesta, chef de campagne de la candidate démocrate Hillary Clinton, par des pirates du gouvernement russe. Comey a dit que les messages ont probablement été transmis à WikiLeaks par un intermédiaire. Assange a dit que les e-mails n’avaient pas été fournis par des « acteurs étatiques ».

    Le Parti démocrate, qui cherche à imputer sa défaite électorale à l’ » ingérence » russe plutôt qu’à la grotesque inégalité des revenus, à la trahison de la classe ouvrière, à la perte des libertés civiles, à la désindustrialisation et au coup d’Etat des entreprises que le parti a aidé à orchestrer, accuse Assange d’être un traître, bien qu’il ne soit pas un citoyen américain. Ni un espion. Et à ma connaissance, aucune loi ne lui interdit de publier les secrets du gouvernement US. Il n’a commis aucun crime. Aujourd’hui, les articles parus dans les journaux qui publiaient autrefois des articles de WikiLeaks mettent l’accent sur son comportement prétendument négligeant – ce qui n’était pas évident lors de mes visites – et sur le fait qu’il est, selon les mots du Guardian, « un invité indésirable » à l’ambassade. La question vitale des droits d’un éditeur et d’une presse libre a cédé le place à la calomnie contre la personne.

    Assange a obtenu l’asile à l’ambassade en 2012 afin d’éviter l’extradition vers la Suède pour répondre à des questions sur des accusations d’infractions sexuelles qui ont finalement été abandonnées. Assange craignait qu’une fois détenu par les Suédois, il soit extradé vers les États-Unis [un accord d’extradition entre la Suède et les Etats-Unis autorise l’extradition d’une personne comme simple « témoin » – NdT]. Le gouvernement britannique a déclaré que, bien qu’il ne soit plus recherché pour interrogatoire en Suède, Assange sera arrêté et emprisonné s’il quitte l’ambassade pour avoir violé les conditions de sa libération sous caution.

    WikiLeaks et Assange ont fait plus pour dénoncer les sombres machinations et crimes de l’Empire américain que toute autre organisation de presse. Assange, en plus de dénoncer les atrocités et les crimes commis par l’armée américaine dans nos guerres sans fin et de révéler les rouages internes de la campagne Clinton, a rendu publics les outils de piratage utilisés par la CIA et la NSA, leurs programmes de surveillance et leur ingérence dans les élections étrangères, notamment les élections françaises. Il a révélé le complot contre le chef du Parti travailliste britannique Jeremy Corbyn par des députés travaillistes au Parlement. Et WikiLeaks s’est rapidement mobilisé pour sauver Edward Snowden, qui a exposé la surveillance totale du public américain par le gouvernement, de l’extradition vers les États-Unis en l’aidant à fuir Hong Kong pour Moscou. Les fuites de Snowden ont également révélé, de façon inquiétante, qu’Assange était sur une « liste de cibles d’une chasse à l’homme » américaine.

    Ce qui arrive à Assange devrait terrifier la presse. Et pourtant, son sort se heurte à l’indifférence et au mépris sarcastique. Une fois expulsé de l’ambassade, il sera jugé aux États-Unis pour ce qu’il a publié. Cela créera un précédent juridique nouveau et dangereux que l’administration Trump et les futures administrations utiliseront contre d’autres éditeurs, y compris ceux qui font partie de la mafia qui tentent de lyncher Assange. Le silence sur le traitement d’Assange n’est pas seulement une trahison à son égard, mais une trahison de la liberté de la presse elle-même. Nous paierons cher cette complicité.

    Même si ce sont les Russes qui ont fourni les courriels de Podesta à Assange, il a eu raison de les publier. C’est ce que j’aurais fait. Ces courriers ont révélé les pratiques de l’appareil politique Clinton qu’elle et les dirigeants démocrates cherchaient à cacher. Au cours des deux décennies où j’ai travaillé en tant que correspondant à l’étranger, des organisations et des gouvernements m’ont régulièrement divulgué des documents volés. Ma seule préoccupation était de savoir si les documents étaient authentiques ou non. S’ils étaient authentiques, je les publiais. Parmi ceux qui m’en ont transmis, il y avait les rebelles du Front de Libération Nationale Farabundo Marti (FMLN) ; l’armée salvadorienne, qui m’a un jour donné des documents du FMLN ensanglantés trouvés après une embuscade, le gouvernement sandiniste du Nicaragua ; le Mossad, le service de renseignement israélien ; le FBI ; la CIA ; le groupe rebelle du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) ; l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) ; le service de renseignement français, la Direction générale de la sécurité extérieure, ou DGSE ; et le gouvernement serbe de Slobodan Milosovic, qui a ensuite été jugé comme un criminel de guerre.

    Nous avons appris par les courriels publiés par WikiLeaks que la Fondation Clinton a reçu des millions de dollars de l’Arabie saoudite et du Qatar, deux des principaux bailleurs de fonds de l’État islamique. En tant que secrétaire d’État, Hillary Clinton a remboursé ses donateurs en approuvant la vente de 80 milliards de dollars d’armes à l’Arabie saoudite, ce qui a permis au royaume de mener une guerre dévastatrice au Yémen qui a déclenché une crise humanitaire, notamment une grave pénurie alimentaire et une épidémie de choléra, et fait près de 60 000 morts. Nous avons appris que Clinton avait touché 675 000 $ pour une conférence chez Goldman Sachs, une somme si énorme qu’elle ne peut être qualifiée que comme un pot-de-vin. Nous avons appris que Mme Clinton avait dit aux élites financières, lors de ses entretiens lucratifs, qu’elle voulait » l’ouverture du commerce et des frontières » et qu’elle croyait que les dirigeants de Wall Street étaient les mieux placés pour gérer l’économie, une déclaration qui allait directement à l’encontre de ses promesses électorales. Nous avons appris que la campagne Clinton avait pour but d’influencer les primaires républicaines pour s’assurer que Donald Trump était le candidat républicain. Nous avons appris que Mme Clinton avait obtenu à l’avance les questions posées lors du débat pendant les primaires. Nous avons appris, parce que 1 700 des 33 000 courriels provenaient d’Hillary Clinton, qu’elle était l’architecte principale de la guerre en Libye. Nous avons appris qu’elle croyait que le renversement de Moammar Kadhafi lui permettrait d’améliorer ses chances en tant que candidate à la présidence. La guerre qu’elle a voulu a plongé la Libye dans le chaos, vu la montée au pouvoir des djihadistes radicaux dans ce qui est aujourd’hui un État en déliquescence, déclenché un exode massif de migrants vers l’Europe, vu les stocks d’armes libyens saisis par des milices rebelles et des radicaux islamiques dans toute la région, et fait 40 000 morts. Cette information aurait-elle dû rester cachée ? Vous pouvez dire oui, mais dans ce cas vous ne pouvez pas vous qualifier de journaliste.

    « Ils sont en train de piéger mon fils pour avoir une excuse pour le livrer aux États-Unis, où il fera l’objet d’un simulacre de procès« , a averti Christine Assange. « Au cours des huit dernières années, il n’a pas eu accès à un processus juridique approprié. A chaque étape, c’est l’injustice qui a prévalu, avec un énorme déni de justice. Il n’y a aucune raison de penser qu’il en sera autrement à l’avenir. Le grand jury américain qui produit le mandat d’extradition se tient en secret, a quatre procureurs mais pas de défense ni de juge.

    Le traité d’extradition entre le Royaume-Uni et les États-Unis permet au Royaume-Uni d’extrader Julian vers les États-Unis sans qu’il y ait de preuve prima facie. Une fois aux États-Unis, la National Defense Authorization Act permet la détention illimitée sans procès. Julian risque d’être emprisonné à Guantánamo Bay et torturé, d’être condamné à 45 ans de prison de haute sécurité, ou la peine de mort.« 

    Assange est seul. Chaque jour qui passe lui est plus difficile. C’est le but recherché. C’est à nous de protester. Nous sommes son dernier espoir, et le dernier espoir, je le crains, pour une presse libre.

    Chris Hedges

    Chris Hedges, a passé près de deux décennies comme correspondant à l’étranger en Amérique centrale, au Moyen-Orient, en Afrique et dans les Balkans. Il a fait des reportages dans plus de 50 pays et a travaillé pourThe Christian Science Monitor, National Public Radio, The Dallas Morning News et The New York Times, pour lesquels il a été correspondant à étranger pendant 15 ans.

    Traduction « il y aura des comptes à rendre » par VD pour le Grand Soir avec probablement toutes les fautes et coquilles habituelles » »https://www.truthdig.com/articles/crucifying-julian-assange/URL de cet article 34082 
    https://www.legrandsoir.info/la-crucifixion-de-julian-assange-ce-qui-arrive-a-assange-devrait-terri

  • Voilà un magnifique travail d’équipe de branquignoles pour alimenter la stupidité ambiante : Assange, extrème droite, Russie. Et Juan Branco, l’avocat de Wkileaks et et Mélenchon et de certains Insoumis il en pense quoi ?

    Assange : « Daech et la Fondation Clinton financées depuis une même source » (Vidéo) - Sputnik France
    https://fr.sputniknews.com/international/201611041028533909-assange-daech-fondation-clinton-financement

    Les récentes révélations de WikiLeaks jettent une lumière crue sur le financement du groupe terroriste Daech, qui n’est pas sans liens avec la Fondation Clinton, affirme le lanceur d’alerte Julian Assange.

    #Assange #Wikileaks #Sputnik

  • La fête au marais | Le Vilain Petit Canard
    https://levilainpetitcanard.be/articles/ailleurs/la-fete-au-marais_1809684270

    Ce que l’Amérique pourrait vouloir savoir maintenant est : comment se fait-il que Hillary Clinton n’ait aucun problème juridique ? Pourquoi les enquêteurs du DOJ n’examinent-ils pas les dossiers financiers de la Fondation Clinton ? Vous penseriez que quelqu’un voudrait savoir comment plus de 120 millions de dollars de « dons de charité » russes ont atterri sur ses registres au moment où la secrétaire d’État a approuvé l’affaire Uranium One, sans compter le paiement de 500 000 dollars à Bill Clinton pour avoir tenu un discours à la même époque, ce qui ressemble furieusement à un pot de vin.

  • La France finance la Fondation Clinton !! Et c’est vous qui payez - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/12/la-france-finance-la-fondation-clinton-et-c-est-vous-qui-payez.htm

    Haaaa… Trump caca boudin crotte, gros populiste dégueulasse, méchant tout plein, immonde xénophobe, raciste et homophobe.

    Clinton bien… Parfaite Clinton, gentille da-dame tout plein, bien-pensante, sage, polie, la perfection.

    Voilà donc la propagande à laquelle vous avez été soumis en long, en large et en travers pendant ces longs mois de campagne électorale du côté de nos « zamis » les Américains.

    Et puis le drame, l’élection du méchant Trump prend « l’establishment » à revers et rebrousse-poil, et progressivement les langues vont se délier. Attendez-vous à apprendre à quel point les époux Clinton étaient des gens exquis, charmants et adorables… surtout avec le pognon des autres.

    Les liens sont plus que troubles entre la France et la Fondation Clinton, notre pays ayant participé à l’enrichissement de cette fondation qui est au centre d’un des plus gros scandales de corruption de l’histoire récente des États-Unis !

    L’administration Trump fera pression sur les États étrangers pour enquêter sur la Fondation Clinton

    Dans cet article du New York Post, vous apprendrez que de très nombreux pays ont financé la Fondation Clinton dans le cadre, disons-le ou en tout cas soupçonnons-le, d’une immense opération de quasi-racket institutionnalisé entre cette fondation et des pays « souverains » et soumis aux États-Unis ainsi qu’à leur effroyable pouvoir.

    Voilà ce qui est dit dans cet article, sans que je sache encore avec certitude, au moment où j’écris ces lignes, si c’est la Cour des comptes qui se penche sur le dossier ou d’autres services de l’État.

    « Quelques jours après l’élection et la défaite de Hillary Clinton, les contrôleurs français ont commencé à suivre la piste de dizaines de millions d’argent public qui a fini dans les coffres de la Fondation Clinton, selon un document examiné par The Post. »

    Puis le Post de faire la liste des pays « amis » de la Fondation…

    « La Fondation Clinton, dirigée par Donna Shalala, a reçu des millions de douzaines de gouvernements étrangers, y compris l’Arabie saoudite, le Koweït, les Pays-Bas, le Canada, la Suède et l’Irlande… »

    Mais ce n’est pas tout, le Nouvel Observateur a lui aussi commencé à se pencher sur les liens de nos politiques avec les époux Clinton.

    Comment les Français ont financé sans le savoir la Fondation Clinton

    C’est un article du 12 octobre dernier et passé relativement inaperçu. Pensez donc, Hillary gentille machin toussa et Trump grosse brute. Pourtant, vous aurez de quoi vous gratter la tête dans les prochains mois.

    « Quel drôle de pacte unit un retraité de la politique française, l’ancien ministre Philippe Douste-Blazy, candidat à la direction de l’OMS, au charismatique 42e président des États-Unis et à sa femme, Hillary ? »

    Voilà une question qu’elle est excellente et pertinente mes amis ! Et voici le début de la réponse :

    « Avez-vous pris l’avion ces dix dernières années, ne serait-ce qu’une fois ? Oui ? Eh bien, sans le savoir, vous avez financé la très controversée Fondation Clinton. Grâce à vous, la France a même longtemps été la principale donatrice de cette institution caritative, objet d’incessantes attaques de la droite américaine.

    Mais rassurez-vous : en donnant votre obole – par un mécanisme que l’on va vous expliquer – à cette ONG admirable mais peu transparente, vous avez fait œuvre triplement charitable.

    Vous avez contribué à sauver des centaines de milliers d’enfants en Afrique.

    Au formidable rebond de Bill Clinton sur la scène internationale.

    Et à l’improbable résurrection d’un homme politique français un peu falot qui avait disparu du paysage en 2007 : l’ancien maire de Lourdes, le cardiologue Philippe Douste-Blazy, alias « Douste Blabla », qui pourrait miraculeusement devenir, en juin prochain, le directeur général de la prestigieuse Organisation mondiale de la Santé (OMS). »

    Sauf que notre Douste Blabla, comme le surnomme le Nouvel Obs, ne deviendra pas le nouveau directeur général de l’OMS car Clinton n’a pas été élue !

    Il sera donc très intéressant de voir qui va hériter de ce poste aussi prestigieux surtout que le nouveau Président français aura été élu.

    La Fondation Clinton est accusée d’être une immense entreprise de corruption depuis des années.

    Si nous laissons de côté la propagande à laquelle nous avons été soumis encore une fois pendant des mois, il apparaît que les doutes sur la probité de la fondation Clinton sont pour le moins très importants.

    La nouvelle administration Trump semble vouloir persévérer sur le chemin du nettoyage de Washington, ce qui est assez logique, alors que le camps Clinton, au lieu de reconnaître et d’accepter sa défaite, a décidé d’accorder son soutien aux groupes qui conduisent désormais une bataille judiciaire pour le recomptage des voix dans les trois États clefs.

    Si le camps Clinton tente le tout pour le tout en contestant l’élection de Trump, alors si Trump s’empare réellement du pouvoir, sa réponse sera sans doute saignante à l’égard de la Fondation Clinton.

    Comme prévu, nous sommes bien engagés dans un combat terrible, un combat de titans aux États-Unis, dans lequel notre pays sera tôt ou tard entraîné en raison d’une part de notre proximité avec ce grand pays évidemment, mais d’autre part en raison des liens étroits de notre classe politique, tous bords confondus, avec cet « establishment » et la Fondation Clinton. Comme le disait Trump, « l’heure des comptes a sonné ».

    Il est déjà trop tard. Préparez-vous !

    Charles SANNAT                                             http://www.insolentiae.com

    https://planetes360.fr

  • DAECH ET HILLARY, DANSEUSES DES SAOUD - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/11/daech-et-hillary-danseuses-des-saoud.html
    https://scontent-mrs1-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-9/14963174_974793559332766_1159461316058572309_n.jpg?oh=7b21

    6 Novembre 2016, 10:39am | Publié par S. Sellami

    Bruno Guigue
    17 h · 
    Depuis son exil londonien, Julian Assange vient de révéler un nouvel email d’Hillary Clinton. Dans ce courriel daté d’août 2014, elle écrit : « Nous devons aussi utiliser la voie diplomatique (..) pour faire pression sur le Qatar et l’Arabie Saoudite qui fournissent clandestinement un soutien financier et logistique à Daech et d’autres groupes sunnites radicaux de la région ». A l’époque, Mme Clinton n’est plus secrétaire d’Etat. Mais elle est une personnalité politique de premier plan. Elle adresse cette recommandation à John Podesta, son actuel directeur de campagne, qui est alors conseiller de Barack Obama.

    Pourquoi la révélation de cet email est-elle une bombe ?

    D’abord, parce que ce courriel découvre le pot aux roses du financement extérieur du terrorisme. La doxa disait que les millions de dollars qui remplissent les poches des terroristes provenaient du trafic de pétrole et d’extorsions diverses. On devinait que les armes lourdes, les uniformes et les 4X4 de Daech n’avaient pas été achetés au bazar du coin. Daech et les autres groupes du même acabit ne sont pas des bandes de pouilleux déguenillés, mais ils constituent une véritable armée, composée de mercenaires suréquipés.

    Cette armée d’invasion qui mobilise une piétaille de desperados sans foi ni loi n’a pas surgi du néant. Manifestement, elle a bénéficié d’une logistique efficace et de puissants moyens financiers. L’email de Mme Clinton l’exprime sans détour. Avec cette nouvelle pièce versée au dossier, c’est donc l’hypothèse ressassée du « terrorisme autofinancé » qui passe à la trappe. On se doutait un peu que les décérébrés du djihad global ne travaillaient pas seulement pour la gloire. On sait désormais qui s’emploie généreusement à garantir leur pouvoir d’achat.

    Mais il y a plus. Le courriel de l’ex-secrétaire d’Etat cite les deux Etats concernés. Il ne vise ni une nébuleuse d’institutions où toute responsabilité serait diluée, ni l’initiative privée de milliardaires qui financeraient le djihad pour le plaisir. C’est un point essentiel. Les défenseurs des pétromonarchies invoquent toujours l’obscurité des circuits de financement (qui est réelle) pour disculper les gouvernements saoudien et qatari. Comme on ne peut pas remonter à la source des transferts financiers, ils affirment qu’il n’y a pas de source, et le tour est joué. Qui finance les terroristes ? On ne sait pas vraiment. Et comme on ne sait pas vraiment, on finit par dire que ce n’est personne.

    L’email d’Hillary Clinton balaye ces arguments de faux-jeton qui servent à blanchir les vrais coupables. Le texte est clair et net. Il désigne la responsabilité directe du pouvoir saoudien et du pouvoir qatari. Il signale la participation des deux Etats au financement et à la logistique de l’infrastructure terroriste. Hillary Clinton ne fait aucune réserve. Devant son clavier, elle dit les choses comme elles sont. Et ce qu’elle nomme, c’est un terrorisme d’Etat.

    Du coup, l’email révèle aussi l’ampleur de la responsabilité américaine. Il montre que le poison ne vient pas seulement des deux pustules wahhabites, mais des USA. Quand Hillary écrit ce courriel, sa main ne tremble pas. Pourquoi ? Parce qu’elle sait de source sûre ce qu’elle écrit. Comme tous les dirigeants de premier plan, elle sait de quoi il retourne. Barack Obama lui aussi le sait. Ainsi la révélation de cet email déchire le voile du mensonge tissé par les dirigeants occidentaux autour d’un terrorisme qui est leur bébé. Ces crapules savaient et n’ont rien dit parce que leur complicité est indicible.

    Ce nid de scorpions, ils savent parfaitement qui le nourrit. Ce sont leurs amis. On se souvient que Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères, puis Manuel Valls, avaient réfuté en bloc des accusations aussitôt taxées de « complotisme ». « Je n’ai pas de raison de douter de l’engagement de ces deux gouvernements », déclarait le premier ministre français sur RTL, en novembre 2015, à propos du Qatar et de l’Arabie saoudite, ces « amis de la France » en lutte contre le terrorisme. Après la révélation de ce nouvel email, M. Valls devrait se regarder dans la glace. Il aura l’air fin.

    Cerise sur le gâteau, cette affaire met à nu la corruption abyssale des Clinton. L’ex-secrétaire d’Etat a cautionné l’alliance avec les pétromonarchies pour détruire des Etats souverains en Libye et en Syrie. Elle y a semé le chaos et la désolation. Mais cela ne suffisait pas. Elle a aussi touché les dividendes de cette compromission. Les monarques du Golfe qui abondent les caisses des djihadistes sont les mêmes que ceux qui versent des millions de dollars à la Fondation Clinton. Et c’est avec eux que Washington a signé de fabuleux contrats d’armement (80 milliards de dollars en dix ans). Difficile de faire mieux dans la compromission et la corruption. Daech et Hillary, même profil ! Danseuses pour les Saoud. Mais le pire, c’est qu’elle risque d’être élue.

    Bruno Guigue (05/11/2016)

  • « Les Clinton me font penser à "The Godfather" » - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/11/les-clinton-me-font-penser-a-the-godfather.html

    Cette élection présidentielle américaine est un show inouï depuis des décennies, observe l’analyste américain Lew Rockwell, et certains de ses protagonistes ressemblent à s’y méprendre aux personnages du fameux film sur la mafia.

    Lew Rockwell est un économiste américain, fondateur et président de l’Institut Ludwig von Mises, rédacteur du site lewrockwell.com.

    RT : Beaucoup de personnes de l’entourage proche d’Hillary Clinton font l’objet d’enquêtes du FBI – de cinq enquêtes distinctes. Comment cela est-il possible que le favori à la course présidentielle soit ainsi examiné à la loupe ?

    Lew Rockwell (L. R.) : La famille Clinton a cette réputation d’être corrompue, d’avoir commis des escroqueries dès le début de leurs mandats au gouvernement. Il est excellent que ces personnes fassent maintenant l’objet d’examen attentif. Je suis certain qu’ils s’en inquiètent tous. Donald Trump a promis que, s’il était élu, il nommerait un procureur spécial pour enquêter sur les crimes d’Hillary. Je pense que ce procureur spécial va enquêter sur leurs fonctionnaires. Cette élection est tellement amusante, c’est l’élection la plus intéressante et la plus inoubliable que j’ai jamais vue. Il y en a probablement eu de meilleures au XIXe siècle, mais moi, je trouve que c’est énorme.

    Toutes ces personnes sont des criminels. Je pense qu’il est faux que le FBI n’ait pas réussi à le prouver
    RT : Jusqu’à présent, le FBI n’a rien prouvé concernant le cas de Clinton. Mais elle fait l’objet d’une enquête, ses assistants et ses amis également – tout cela ne fait-il pas penser en quelque sorte aux Sopranos ou bien au film Le Parrain ?
    L. R. : Les Clinton me font penser à The Godfather, à l’exception près qu’ils ne présentent pas autant d’intérêt que Marlon Brando. Toutes ces personnes sont des criminels. Je pense qu’il est faux que le FBI n’ait pas réussi à le prouver. Le FBI est juste sous la pression de Loretta Lynch et, probablement, de Barack Obama. Ils ont arrêté la procédure, soulignant qu’elle [Hillary Clinton] n’était pas coupable. Je pense qu’on commence maintenant à se rendre compte de l’importance des crimes des Clinton. Nous avons 650 000 mails, montrant qu’elle partageait son ordinateur avec son mari - elle prétend ne pas savoir comment c’est arrivé. Je m’attends à ce que les démocrates accusent le KGB [d’être à l’origine de la fuite], étant donné qu’on accuse la Russie de tout - et ce, même si la KGB n’existe plus.

    Lire aussi
    Le FBI rouvre l’enquête sur les courriels : « Un coup énorme contre Hillary »
    RT : Maintenant, une autre histoire : le FBI vient de publier 129 pages de son enquête de 2001 sur la fondation Clinton et l’amnistie de Mark Rich. Celui-ci avait été poursuivi à l’époque pour la plus grande évasion fiscale de l’histoire américaine. Bill Clinton l’a gracié au dernier jour de son mandat. Et on suspecte Rich d’avoir été un donateur de la famille Clinton. Le timing de la parution de cette affaire, que vous apprend-il ? 

    L. R. : Cela peut montrer que la FBI est fâché contre les Clinton. Toute l’affaire de Marc Rich est instructive. Ce n’est qu’un des crimes commis par Bill Clinton, mais Marc Rich était en fuite, et Bill Clinton l’a pardonné au dernier moment, le dernier jour où il était à son poste. Il a pris son temps pour voler ce qu’il voulait. Il y a eu également un scandale moins important sur le vol des meubles, à la fin du travail de l’administration de Clinton. Ils l’ont donc pardonné, et la Fondation Clinton a reçu énormément d’argent. C’était évidemment un pot-de-vin, du donnant-donnant. C’est comme ça que tout fonctionne à Washington.

    Bill Clinton a tué énormément de gens en Serbie et dans d’autres endroits, Hillary a aidé à tuer peut-être un million de personnes, elle voudrait en tuer bien plus
    Je ne soutiens pas les criminels parmi les Républicains, qu’il faut également démasquer, mais cela ne concerne pas que les Clinton. Les Clinton sont les pires, il faut leur faire subir une pression pour les forcer à cesser de faire ce qu’ils font, mettre un terme à leur belligérance. Bill Clinton a tué énormément de gens en Serbie et dans d’autres endroits, Hillary a aidé à tuer peut-être un million de personnes, elle voudrait en tuer bien plus. Il est très important d’arrêter ces criminels et que le FBI publie tout.

    RT : Si Bill l’a gracié en raison de ses dons : ce n’est pas la seule accusation du genre « payer pour jouer » ou quid pro quo contre Bill Clinton. Si Hillary est élue, sa présidence sera-t-elle différente ?

    L. R. : Je pense qu’elle est une plus grande criminelle que lui. C’est une grande criminelle, une trafiquante d’influence et bénéficiaire de pots-de-vin. Il n’y aura donc pas de grande différence [avec Bill], cela peut seulement devenir encore pire. Qui sait, elle pourra emmener Bill Clinton à la Maison Blanche, le laissant faire ce qu’il veut pour s’enrichir et enrichir sa famille de façon illégale.

    Hillary Clinton est dangereusement incompétente et qu’elle est entourée de nombre de personnes extrêmement stupides
    RT : Devin Nunes, chef du renseignement intérieur américain (House Intelligence Committee), a accusé lundi Hillary Clinton et ses assistants d’avoir laissé des documents sensibles en déplacement à l’étranger et à plusieurs reprises : en Russie, en Chine...
    Le porte-parole du département d’Etat a déclaré qu’il ne pouvait pas répondre à cette accusation, mais a suggéré que cela ne présentait aucune menace réelle. Cela vous surprend-il ? Pourquoi pensez-vous que l’évaluation des actions de Clinton n’est pas la même au renseignement intérieur et au département d’Etat ?

    L. R. : Une chose intéressante au sujet des mails de WikiLeaks nous montre qu’Hillary Clinton est dangereusement incompétente et qu’elle est entourée de nombre de personnes extrêmement stupides. Aucune stupidité, aucune erreur, ne me surprend. Elle a laissé derrière elle une flaque de sang et de désordre, tout comme son mari. Espérons seulement que ça ne va pas continuer.

    Il faut publier tout ce qui est non-classifié, sans édition. Les responsables du gouvernement estiment que tout ce qu’ils font doit être secret, alors que tout ce que fait la population doit être transparent et ouvert. Il faut que l’inverse soit valable, pour que la population puisse juger si le gouvernement fait bien son travail ou non. La publication, à mon avis, apporterait une révolution paisible, permettant de se libérer de l’oligarchie, c’est de cela dont le monde entier a besoin.

  • La guerre politique éclate à Washington - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/11/la-guerre-politique-eclate-a-washington.html

    La guerre politique éclate à Washington

    1 Novembre 2016, 10:52am |

    Publié par S. Sellami

    Une semaine seulement avant le jour des élections, la crise qui frappe la classe dirigeante et l’État américains, qui est marquée par des conflits internes et insurmontables, a éclaté en une guerre politique ouverte.

    La lettre envoyée par le directeur du FBI, James Comey, au Congrès vendredi dernier pour annoncer de nouvelles « mesures d’enquête » contre Hillary Clinton a mené les tensions sous-jacentes au point d’ébullition. Elle a mis à nu les conflits qui font rage au sein du FBI et de tout l’appareil de sécurité national.

    La lettre sommaire de Comey reconnaît que le FBI n’a pas réellement examiné de nouveaux courriels qui « semblaient pertinents » pour son enquête précédente entourant l’utilisation par Clinton d’un serveur de courriels privé pour ses affaires personnelles alors qu’elle occupait le poste de secrétaire d’État. L’agence, écrit-il, « ne peut évaluer à ce point-ci si ce matériel est important ». Cet aveu étonnant rend encore plus extraordinaire la décision de Comey de révéler publiquement la découverte de nouveaux courriels, onze jours seulement avant les élections.

    Dans une série de développements qui ont déboulé ce weekend, des responsables du Département de justice américain ont révélé s’être opposés à la décision de Comey d’envoyer la lettre, affirmant qu’elle violait un principe de longue date selon lequel aucune action du Département de justice ou du FBI qui puisse affecter un candidat ne devrait être entreprise moins de 60 jours avant une élection.

    L’équipe de campagne de Clinton et les démocrates du congrès ont fustigé la décision de Comey de rendre publique sa lettre à ce moment. Lors d’un rallye de campagne à Daytona Beach en Floride, Clinton a dit que le geste de Comey était « non seulement étrange, mais sans précédent ». Elle a aussi écrit sur « Twitter » que le « directeur du FBI Comey plie sous la pression partisane », suggérant que la lettre visait à rassurer les leaders républicains au Congrès opposés à la déclaration de Comey en juillet dernier qu’il n’y avait aucun fondement pour porter des accusations criminelles contre Clinton en lien avec l’utilisation de son serveur personnel.

    Le chef de la minorité démocrate au Sénat, Harry Reid, a envoyé une lettre à Comey dans laquelle il l’accuse d’avoir violé la loi interdisant aux employés de l’État d’utiliser leurs positions pour influencer le résultat d’une élection. « Je vous écris pour vous informer que mon cabinet a déterminé que ces actions violent possiblement la loi Hatch », a-t-il écrit. « Par vous actions partisanes, vous avez possiblement violé la loi ».

    Il a ajouté que Comey avait « appliqué de manière troublante deux poids deux mesures dans le traitement de cette information sensible, ce qui semble être une tentative claire de favoriser un parti politique par rapport à un autre », parce qu’il a renouvelé la controverse entourant Clinton tout en demeurant silencieux sur ce que Reid qualifie d’ « information explosive » liant supposément le candidat républicain Donald Trump aux responsables du gouvernement russe.

    Les propos de Reid s’inscrivent dans la propagande anti-Russie qui a été au cœur de la campagne de Clinton suite à la publication par WikiLeaks de dizaines de milliers de courriels et autres documents envoyés ou reçus par le responsable de la campagne, John Podesta, y compris des renseignements incriminants montrant comment Bill Clinton s’est servi de la Fondation Clinton pour être engagé et grassement payé à titre de conférencier auprès de grandes entreprises. Les porte-paroles de la campagne ont refusé de discuter du contenu des courriels, affirmant qu’ils ont été piratés par des agents du gouvernement russe et ensuite transmis à WikiLeaks dans le but de nuire à Clinton et aider Trump.

    NBC News a rapporté dimanche que le FBI a maintenant obtenu un mandat de perquisition pour passer au peigne fin les 650.000 courriels trouvés dans l’ordinateur portable de l’ancien membre du Congrès Anthony Weiner, l’ex-mari de la plus proche assistante de Clinton, Huma Abedin. Weiner fait l’objet d’une enquête du FBI pour avoir supposément envoyé des messages SMS au contenu sexuellement explicite à une jeune fille mineure.

    Le Wall Street Journal a donné plus de précisions, dans un article publié dimanche après-midi sur son site web, sur la crise interne explosive qui sévit au sein du FBI et qui a provoqué l’envoi de la lettre au Congrès par Comey. Selon cette explication, une lutte agressive prend place dans le FBI entre le FBI et le département de la Justice, non seulement sur l’enquête des courriels de Clinton, mais aussi sur d’autres enquêtes distinctes impliquant quatre bureaux régionaux du FBI (New York, Washington DC, Los Angeles et Little Rock en Arkansas) dans les activités de la Fondation Clinton.

    Il y a plus de huit mois de ça, des agents du FBI ont présenté à des procureurs du département de la Justice des plans pour une enquête plus agressive sur la fondation, mais leur proposition a été rejetée sous prétexte que les preuves étaient insuffisantes. Les bureaux du FBI ont tout de même continué leurs enquêtes, qui ont été intensifiées après l’arrêt de l’enquête sur les courriels de Clinton en juillet.

    L’article du Journal laisse entendre qu’une faction considérable au sein du FBI était convaincue que de hauts représentants du FBI tentaient de camoufler des activités criminelles d’Hillary et Bill Clinton, ou bien que des dissidents du FBI, dans des visées politiques, ont utilisé les ressources de l’agence pour miner la campagne présidentielle d’Hillary Clinton, ou même les deux.

    Lorsque de hauts représentants du FBI et du département de la Justice se sont opposés à ces enquêtes, une rébellion a éclaté, exprimée par des fuites au Wall Street Journal ciblant particulièrement le directeur adjoint du FBI Andrew McCabe, dont la femme a été candidate démocrate perdante au Sénat de l’État de Virginie l’an dernier. D’après certains reportages, Comey a envoyé sa lettre au Congrès la semaine dernière, car il était convaincu que l’information allait être rendue publique de toute façon par d’autres fuites venant de subordonnés au FBI.

    La guerre ouverte dans laquelle est entraînée Washington à la veille de l’élection présidentielle révèle à quel point le système politique au complet et l’appareil d’État lui-même sont rongés par des tensions et des conflits si profonds et intenses qu’ils ne peuvent être contenus dans le cadre traditionnel des élections bourgeoises. La convergence des crises économique, géopolitique, politique et sociale alimente ces tensions.

    Plus de huit ans après le krach de Wall Street de 2008, l’économie américaine et mondiale stagne, et l’on craint de plus en plus que les politiques des banques centrales visant à soutenir les banques et à faire grimper le cours des actions conduisent à une autre catastrophe financière. La crise économique alimente la colère et l’aliénation sociales envers tout le système politique, comme cela est reflété de différentes façons dans l’appui de masse pour la campagne anti-Wall Street du soi-disant « socialiste » Bernie Sanders, ou dans la campagne pseudo-populiste « les États-Unis d’abord » de Donald Trump.

    Vingt-cinq années de guerre sans interruption et quinze années de « guerre contre le terrorisme » n’ont pas permis aux États-Unis d’assurer leur hégémonie au Moyen-Orient et n’ont fait qu’augmenter les craintes au sein de l’élite dirigeante que l’impérialisme américain perd du terrain devant ses rivaux comme la Russie et la Chine. La confusion de la politique américaine en Syrie, en particulier, provoque d’intenses conflits et de sévères critiques envers cette politique, et plusieurs exigent une escalade majeure de violence militaire, non seulement en Syrie, mais à travers le Moyen-Orient. À ces demandes s’ajoutent les appels pour une confrontation plus agressive avec la Russie et la Chine.

    Le grave danger est que ces conflits sont menés à l’insu de la classe ouvrière par différentes factions de la même classe dirigeante réactionnaire. Sans l’intervention de la classe ouvrière en tant que force politique et révolutionnaire indépendante, luttant pour ses propres intérêts en opposition à tous les partis et factions de la classe capitaliste, la crise va entraîner inévitablement des politiques de plus en plus à droite au pays et des guerres toujours plus vastes à l’étranger, jusqu’à une nouvelle guerre mondiale.

    Le système bipartite capitaliste n’offre que deux options réactionnaires : le milliardaire fascisant Trump, qui exige une vaste augmentation des dépenses militaires et des formes de pouvoir autoritaire, et la multimillionnaire Clinton, la candidate favorite de Wall Street et de l’appareil militaire et de renseignement, qui poursuivrait et intensifierait les politiques de droite de l’administration Obama.

    Toutes les factions de l’élite dirigeante sont d’accord qu’il faut cacher à la classe ouvrière les conséquences de la crise capitaliste mondiale. Ce qui explique le caractère dégénéré de la campagne électorale bourgeoise, dans laquelle toute discussion sérieuse de la crise sociale et du danger de guerre est étouffée par le sensationnalisme des médias et un torrent de scandales sexuels et de propagande anti-russe.

    Le Parti de l’égalité socialiste se présente dans les élections américaines pour préparer la classe ouvrière aux convulsions politiques qui sont déjà en cours, avant même le décompte des votes le jour de l’élection. Nos candidats, Jerry White à la présidence et Niles Niemuth à la vice-présidence, expliquent sans relâche que les campagnes capitalistes visent à dissimuler la crise et désarmer les travailleurs. L’objectif premier de la campagne électorale du PES n’est pas la récolte de votes, mais la construction d’une direction politique dans la classe ouvrière pour les grandes luttes à venir.

    Nous exhortons tous les lecteurs du World Socialist Web Site à appuyer activement la campagne du PES. Il n’y a pas de temps à perdre. Il faut prendre position contre l’inégalité sociale, la répression politique et la guerre.

    Le PES et les Étudiants et jeunes internationalistes pour l’égalité sociale organisent une conférence ce samedi 5 novembre à l’Université Wayne State de Detroit, intitulée « Le socialisme contre le capitalisme et la guerre » (Socialism vs. Capitalism and War). Le but de cette conférence est d’établir les fondements politiques d’un mouvement contre la guerre impérialiste, à l’échelle nationale et internationale, basé sur la classe ouvrière et la lutte pour le socialisme. Venez participer à la conférence en vous inscrivant aujourd’hui.

    (Article paru en anglais le 31 octobre 2016)
    Par Patrick Martin et Barry Grey
    1 novembre 2016 http://www.wsws.org/fr

  • Malgré un don de 12 millions de dollars, Hillary se dérobe et envoie Bill Clinton au roi du Maroc — RT en français
    https://francais.rt.com/international/28002-wikileaks--mohammed-vi-verse-hillary-clinton-maroc

    Alors que la campagne présidentielle américaine touche à sa fin, un nouveau scandale vient éclabousser la candidate démocrate. Selon les emails publiés par WikiLeaks, la Fondation Clinton a touché 12 millions de dollars de la part du roi du Maroc.

    La Fondation Clinton a recueilli un don de 12 millions de dollars de la part du roi du Maroc, selon une série d’e-mails diffusés le 20 octobre par le site WikiLeaks. D’après le site d’information américain The Daily Caller, Hillary Clinton s’est « arrangée pour obtenir un don de 12 millions de dollars de la part du roi du Maroc Mohammed VI » afin de financer son ONG, la Fondation Clinton. La même source affirme que la candidate démocrate a accepté d’organiser au Maroc l’édition 2015 de la Clinton Global Initiative (CGI), l’événement annuel de la fondation qui porte son nom.

    @realDonaldTrump $12 Million from Morocco ! #ClintonFoundation#PayToPlay#DrainTheSwamp#TrumpBookReports#NeverHillary ! pic.twitter.com/xPIj0PGkjK— vande_mataram (@Vande_Mataram) 21 octobre 2016
    Selon la chaîne américaine Fox News, les emails rendus publics ont été échangés entre Huma Abedin, Robby Mook et John Podesta, tous trois chargés de la campagne électorale de la candidate à la présidence américaine. Dans un email daté du 18 janvier 2015, Human Abedin écrivait à Robby Mook et John Podesta, « la condition à laquelle les Marocains ont accepté de recevoir la conférence était sa participation. Si Hillary Clinton n’en faisait pas partie, la rencontre n’allait pas avoir lieu ». Elle précise ensuite : « C’était l’idée de Hillary, notre bureau a contacté les Marocains et ils croient à 100% qu’ils font cela à sa demande. Le Roi a lui-même attribué environ 12 millions de dollars à la fois comme don et pour soutenir la rencontre. »

    En dépit de cet accord, Hillary Clinton a finalement décidé de ne pas se rendre à Marrakech. A sa place, l’ancien président Bill Clinton a ouvert la conférence au Maroc. Pourtant, selon Huma Abedin, l’absence d’Hillary Clinton allait « faire beaucoup de dégâts ».

    Ainsi, selon le quotidien marocain Telquel, parmi les donateurs ayant offert entre 500 000 et un million de dollars à l’ONG américaine figure le groupe Akwa, dirigé par le ministre de l’Agriculture Aziz Akhannouch. Des dons destinés « exclusivement aux activités de la CGI comme les adhésions, le parrainage et les frais de conférence », indique le site de la Fondation Clinton. Les antennes marocaines des banques BMCE et Crédit Agricole ont, elles aussi, contribué au financement de l’ONG avec des dons estimés entre 250 000 et 500 000 dollars. Attijariwafa Bank et la Banque centrale populaire ont, elles, donné entre 100 001 dollars et 250 000 dollars à cette même fondation.

    BOMBSHELL Report : Hillary Caught in $12 Million Quid Pro Quo With King Mohammed VI of Morocco https://t.co/KEPVblo6zI via @thepolitistick— Mike Cornwell (@mac2u) 21 octobre 2016
    Hillary Clinton sur la sellette
    Lire aussi
    Les soutiens de la Fondation Clinton auraient bénéficié des faveurs de la secrétaire d’Etat
    Suite aux révélations de WikiLeaks, Donald Trump a déclaré lors d’une intervention, « nous venons juste d’apprendre qu’Hillary Clinton a essayé de prendre 12 millions de dollars au roi du Maroc pour une apparition ». Le candidat républicain a également utilisé l’expression « more pay for play », qui désigne les situations durant lesquelles de l’argent est échangé contre des services. A plusieurs reprises, ce dernier a demandé la fermeture de la Fondation Clinton, remettant en cause les liens troubles qu’elle entretient avec certains pays « donateurs ». Selon ABC News, lorsque la candidate était secrétaire d’Etat, des sponsors de la Fondation Clinton auraient profité de sa position privilégiée. Les courriers dévoilés par WikiLeaks montrent qu’Hillary Clinton avait donné pour instruction de faire preuve d’une attention spéciale à l’égard des sponsors de la fondation ou de les aider dans l’organisation de rencontres. 

    International

  • Hillary et les lobbies : M. Poisson, taisez-vous ! (B. Guigue) | Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie
    https://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2016/10/23/hillary-et-lobbies-poisson-taisez-vous

    Hillary et les lobbies : M. Poisson, taisez-vous ! (B. Guigue)
    Publié le 23 octobre 2016 par Olivier Demeulenaere
    S’il y en a une qui s’y connaît en lobbies, c’est bien Hillary Clinton. Wikileaks nous a appris qu’elle avait sur toutes les questions « une position publique » et « une position privée ». Et si quelqu’un promet d’aligner sa politique étrangère sur les intérêts de l’Etat d’Israël, avec ce que cela implique comme risques de guerres tous azimuts, c’est bien aussi Hillary. L’ouragan de condamnations politico-médiatiques, d’un grotesque achevé, qui s’est abattu sur le pauvre Jean-Frédéric Poisson qui ne faisait pourtant que constater des faits, en dit long sur l’état de déliquescence de nos élites. OD

    « Complotisme, antisémitisme, propos abjects ». Pour condamner les récentes déclarations de Jean-Frédéric Poisson, on n’y va pas avec le dos de la cuillère. Quelles horreurs le député français a-t-il bien pu proférer pour susciter une telle avalanche d’insultes ? Incitation à la haine raciale ? Accusation de meurtre rituel ? Apologie des SS ? Heureusement, rien de tout cela. En fait, il a déclaré que « la soumission de Mme Clinton aux super-financiers de Wall Street et aux lobbies sionistes représentent un danger pour la France et l’Europe ». Bigre. On frémit.

    Les super-financiers de Wall Street ? Mme Clinton les aime et ils le lui rendent bien. Lors d’une conférence à 650 000 dollars rémunérée par Goldman Sachs, elle avouait qu’elle se sentait plus proche de son auditoire de banquiers que de la classe moyenne américaine. Il est vrai, confessait-elle ingénument, qu’elle et son mari ont amassé une fortune de plusieurs millions de dollars. Les péquenots qui se lèvent tôt le matin et bossent dur pour rembourser leurs prêts et payer les études de leurs enfants apprécieront.

    Mais peu importe. L’important, c’est de dire aux financiers ce qu’ils veulent entendre et de faire ce qu’ils veulent qu’on fasse. Comme le montre l’exemple de Goldman Sachs, la haute finance sait choisir son camp. La banque aux 700 milliards d’encours s’est enrichie durant la crise de 2008 en recyclant des créances pourries et en spéculant contre certains de ses clients. Magnanime, l’administration Obama l’a blanchie comme neige de ses turpitudes passées. Evidemment, un renvoi d’ascenseur s’imposait.

    Lors de la campagne pour sa réélection, en 2012, le président-candidat n’a pas lésiné sur les moyens. Les dollars ont coulé à flots. Pour remporter la Maison Blanche, une condition est requise : il faut dépenser davantage que son adversaire. Barack Obama a donc pulvérisé le record historique des dépenses de campagne avec 1,1 milliard de dollars. Résultat : il a été élu. Merci Wall Street ! Cette lune de miel avec des démocrates aussi coopératifs, l’oligarchie financière rêve désormais de la prolonger avec Mme Clinton.

    A entendre ses discours martiaux, les affaires du complexe militaro-industriel sont prometteuses si elle est élue. La finance new-yorkaise entend bien en profiter. Elle soutient donc la candidate démocrate, mieux placée que son adversaire un peu obtus pour lui offrir de nouvelles opportunités de profit. Blanchi par Obama, le patron de Goldman Sachs, Lloyd Blankfein, devient alors un supporter enthousiaste d’Hillary Clinton. Il a même interdit à ses 30 000 employés de soutenir Donald Trump. Au club huppé des richissimes supporters d’Hillary, Blankfein rejoint le magnat israélo-américain de la presse Haïm Saban, l’un des principaux bailleurs de fonds de la caisse noire de la candidate, la Fondation Clinton.

    Les lobbies sionistes, Hillary Clinton les connaît bien, eux aussi. Elle sait ce qu’ils veulent entendre. Elle prononce les litanies habituelles sur la « sécurité d’Israël » et « Jérusalem capitale éternelle », et les donateurs de l’AIPAC sortent le carnet de chèques. Aux USA, personne ne s’offusque de ce genre de transactions. C’est le pays du marché libre et de la concurrence non faussée. Les votes s’achètent, les dons affluent dans les caisses. Et une fois élus, les dirigeants du pays renvoient l’ascenseur à leurs généreux bienfaiteurs. Contre le soutien des lobbies sionistes, Mme Clinton a souvent fait la guerre. Et elle continuera à la faire, une fois installée à la Maison Blanche, tout simplement parce que ces lobbies l’exigent.

    On se souvient qu’Hillary Clinton avouait dans un fameux email les véritables motifs de la guerre contre la Syrie : « La meilleure manière d’aider Israël à gérer la capacité nucléaire grandissante de l’Iran est d’aider le peuple syrien à renverser le régime de Bachar el-Assad ». La guerre contre la Syrie, c’est une guerre pour Israël. A destination des incrédules qui voient partout du « complotisme », c’est écrit noir sur blanc. Comme le souligne M. Poisson, cette « soumission aux lobbies sionistes est un danger pour la France et l’Europe ». En semant le chaos au Moyen-Orient, la politique américaine, en effet, a exposé le Vieux Continent au terrorisme djihadiste. Elle a fait de cette région un trou noir de la géopolitique mondiale, et l’Europe comme la France sont aux premières loges. Allons, M. Poisson, taisez-vous ! »

    Bruno Guigue, le 23 octobre 2016

  • BOMBE POLITIQUE | « Hillary a essayé de me corrompre ! » - Planetes360
    https://planetes360.fr/bombe-politique-hillary-a-essaye-de-me-corrompre

    Vendredi, à Miami, Donald Trump a visité le quartier du Petit Haïti et les Haïtiens lui ont dit ce qu’ils pensaient des Clinton. L’ancien président du Sénat de Haïti a violemment critiqué les Clinton et les a accusés d’avoir volé pour la Fondation Clinton l’argent censé aider les Haïtiens pauvres après le terrible tremblement de terre. Il a dit : « Hillary Clinton a essayé de me corrompre. »

    Hillary Clinton a spolié le peuple d’Haïti. L’ancien président du Sénat a passé 4 heures avec Bill Richardson pour demander à Bill Clinton de ne pas envahir Haïti. Une semaine plus tard, l’ambassade l’a appelé pour lui dire que Bill Clinton lui envoyait un messager. Celui-ci est venu lui demander de soutenir Bill Clinton, d’adhérer à son mouvement et de devenir ainsi l’homme le plus riche d’Haïti. Le président a répondu qu’il avait des principes et ne trahirait pas. Il a mis Trump au défi de demander à Hillary Clinton de publier l’audit de tout l’argent que les Clinton ont volé à Haïti en 2010.

    NDLR : Selon le même individu, moins de 2% des donations censées avoir été effectuées pour Haïti ont bien été reversées au Pays !

    « Elle a eu de nombreuses années pour aider les Haïtiens et son mari de même. Et elle a certes un tout petit peu aidé les Haïtiens, mais cela lui a grandement profité à elle, à sa famille, et à ses amis, » a dit Alain Troadec, un adhérent du parti démocratique, selon Local 10. »

    « Il va être élu président, a assuré Fritz Altidor qui a co-organisé la manifestation. Il va très bien gérer tout ça, pas de la façon que beaucoup de gens croient. Peut-être même d’une façon différente qu’il ne le croit lui-même. »

    Source : Hidden Americans, le 16/09/2016

  • Quand les Clinton poussaient l’ancien chef de leur fondation au suicide - Wikistrike
    http://www.wikistrike.com/2016/10/quand-les-clinton-poussaient-l-ancien-chef-de-leur-fondation-au-suicide.

    L’ancien chef de la Fondation Clinton, Laura Graham, était proche du suicide en raison de problèmes professionnels liés à la famille Clinton.

    L’information à ce sujet provient de la deuxième partie des emails de John Podesta, directeur de campagne d’Hillary Clinton, publiée par WikiLeaks ce lundi.

    « La nuit dernière, Laura Graham m’a téléphoné parce qu’elle n’arrivait pas à joindre à son psychanalyste. Elle était sur Staten Island dans sa voiture, garée près de l’eau, son pied était sur la pédale de gaz. Elle m’a appelé pour parler du stress au travail lié à WJC et CVC (Bill Clinton et Chelsea Clinton, ndlr.). Elle était à bout, elle ne pouvait plus le supporter », stipule une lettre de Doug Band, écrit à la fin de 2011.

  • Hillary Clinton joue à fond la carte du lobby sioniste, mais le retour de bâton sera rude... -
    par Robert Fisk | 5 mai 2016 – The Independent – Traduction : Info-Palestine
    http://chroniquepalestine.com/hillary-clinton-joue-a-fond-carte-lobby-sioniste-retour-de-baton

    (...) Un activisme débridé contre le BDS

    Vous pouvez presque entendre les cris d’horreur de Clinton parce que dans le même temps, à un peu plus d’une semaine, sa « Jewish Outreach Director », Sarah Bard – qui avait travaillé pour Clinton lors de sa tentative infructueuse à la présidence en 2008 – va organiser une collecte de fonds à Tel Aviv où les billets vont se vendre de 45 à plus de 2000 dollars. Bard va organiser une « discussion », « en support à Hillary pour l’Amérique ». Clinton, on s’en souvient, s’oppose à la campagne pour le Boycott, le Désinvestissement et les Sanctions (BDS) contre Israël.

    Ce n’est pas une surprise. Mais peu de temps après qu’elle ait demandé au magnat des médias, l’israélo-américain Haim Saban, de la conseiller sur la façon dont « nous pouvons travailler ensemble » contre la campagne de boycott, Saban et son épouse Cheryl ont contribué pour 3 millions de dollars au Comité d’action politique de Super Hillary. Les Sabans ont déjà donné plus de 10 millions de dollars à la Fondation Clinton – une institution purement « philanthropique », vous comprenez, rien à voir avec les ambitions présidentielles de La Clinton. Cheryl Saban est d’ailleurs au conseil d’administration de la fondation.

    La contribution des Sabans à la fondation n’est pas passée inaperçue au Département d’État. Seulement quelques semaines après que Hillary Clinton est devenue secrétaire d’État sous Obama, « le conseiller en éthique » du ministère – peut-être le gouvernement britannique pourrait-il s’en inspirer – s’est opposé pour des raisons de conflit d’intérêts à un accord de prestation de conseil proposé à La Clinton par Haim Saban, indiquant dans une note que son objection était « fondée sur le fait que Haim Saban, un des fondateurs de cette entité, est activement impliquée dans les questions relatives aux affaires étrangères, en particulier en ce qui concerne le Moyen-Orient [sic] … »(...)

  • D’où vient l’argent de la Fondation Clinton ?
    https://www.crashdebug.fr/international/12306-d-ou-vient-l-argent-de-la-fondation-clinton

    Les assistants de l’ex-président américain Bill Clinton ont utilisé l’argent des contribuables destinés à l’entretien des anciens présidents américains pour allouer des subventions à la Fondation Clinton et pour soutenir le serveur e-mail privé d’Hillary Clinton.

    L’enquête du journal Politico, basée sur des documents reçus par l’Administration des services généraux (GSA), apporte de nouvelles preuves que, pour la famille Clinton, il n’y avait pas de limites claires entre leur fondation à but non-lucratif, le poste de secrétaire d’Etat d’Hillary et les relations d’affaires de Bill.

    L’enquête a permis de savoir où les assistants de Bill Clinton envoyaient l’argent des contribuables alloué à la GSA, conformément à la loi sur l’entretien des anciens (...)

    #En_vedette #Ça_s'est_dit_par_là... #International

  • L’accord de commerce #Colombie-États-Unis et les #droits_des_travailleurs du secteur pétrolier
    http://multinationales.org/L-accord-de-commerce-Colombie-Etats-Unis-et-les-droits-des-travaill

    Il n’est pas toujours facile d’être syndicaliste en Colombie, particulièrement dans le secteur pétrolier. Alors que la question des libertés syndicales menaçait l’accord de libre échange entre #États-Unis et Colombie en 2011, le patron de la firme pétrolière #Pacific_Rubiales a injecté plusieurs millions de dollars dans la Fondation Clinton, provoquant un brusque changement de position de la Secrétaire d’État d’alors et candidate démocrate aux présidentielles de 2016, Hillary Clinton. Pacific Rubiales est (...)

    Actualités

    / Colombie, États-Unis, #Accords_de_commerce_et_d'investissement, #Lobbying, Pacific Rubiales, #accords_de_commerce_et_d'investissement, droits des travailleurs, #syndicats, International Business (...)

    #International_Business_Times
    « http://www.ibtimes.com/colombian-oil-money-flowed-clintons-state-department-took-no-action-prevent »