organization:fondation copernic

  • Un accord « donnant-perdant » pour les salariés : l’ANI décrypté

    Rarement un accord national interprofessionnel (ANI) aura entériné autant de reculs pour les salarié-e-s que celui conclu le 11 janvier 2013 entre le patronat et trois syndicats. La Fondation Copernic met à la disposition de tou-te-s un décryptage complet du texte de l’accord (ci-dessous) et lance avec Attac un appel à la mobilisation.

    http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article838

  • Le principe d’égalité devant l’impôt… inégalement mobilisé | Fondation Copernic
    http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article827

    On aurait apprécié que le Conseil dit des « Sages » se préoccupe plus largement d’égalité. Dans une déclaration de 2005, il rappelait la Déclaration des droits de l’homme de 1789 qui définit l’impôt comme une « contribution commune » qui doit être « également répartie entre tous les citoyens en raison de leurs facultés ». Aujourd’hui, au nom de l’égalité devant l’impôt, les « Sages » renoncent à la faculté de contribution de citoyens qui gagnent 70 fois le Smic ! Mais quid de l’inégalité devant l’impôt qui touche, par exemple, des femmes gagnant le Smic : l’une, célibataire, ne sera presque pas imposée ; une autre, mariée, le sera au taux de 6,6 % si son conjoint gagne deux fois le Smic, et de 11,6 % si son conjoint gagne quatre fois le Smic. Le système fiscal ne devrait-il pas reconnaître les individus adultes comme autonomes, indépendamment de leur statut familial ?

  • Bonne santé au travail en 2013 ! | Fondation Copernic
    http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article824

    En France, le constat est sans appel : le travail rend malade et tue dans tous secteurs et toutes catégories professionnelles confondues. Le nombre officiel des maladies professionnelles reconnues a explosé : 13 658 en 1996, 55 057 en 2011 . Le nombre d’accidents du travail graves et mortels reste très élevé : 552 décès , décès trajet 393, décès maladie professionnelles 570 (compte de gestion de la CNAM pour 2011). Ces chiffres officiels sont – on le sait – grandement sous-estimés en raison notamment d’une importante sous-déclaration. Les suicides directement liés au travail sont estimés à 400 par an, pour la plupart non reconnus comme accidents du travail. Plusieurs millions de salariés sont exposés, sans aucune protection, à des produits connus pour être cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction, contribuant ainsi grandement aux inégalités sociales face au cancer : un ouvrier a dix fois plus de risque de mourir du cancer avant 65 ans qu’un cadre supérieur.

  • Après le choc de compétitivité… le flop de solidarité | Fondation Copernic
    http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article820

    Au total, cette « revalorisation » représentera environ 1,2 milliard d’euros, à comparer aux 20 milliards qui, dans le cadre du pacte de compétitivité, ont été distribués au patronat, sans aucune contrepartie en matière d’emploi. 10 % d’augmentation en cinq ans ne parviendront même pas, comme le prétend le gouvernement, à rattraper les 15 % de perte de pouvoir d’achat enregistrés sur les vingt dernières années par le RMI d’abord et le RSA ensuite, par rapport au SMIC. Et n’en déplaise au premier ministre, le RSA continuera de décrocher par rapport au salaire minimum, et les pauvres continueront d’être encore plus pauvres.

  • La Compétitivité pour les Nuls (petite histoire de ...)

    La compétitivité, ou la loi des multinationales - Les Dessous de Bruxelles
    http://dessousdebruxelles.ellynn.fr/spip.php?article187

    Depuis les années 90, la compétitivité est devenue le maître mot du discours politique, un véritable mantra. Aujourd’hui encore, depuis le Parti socialiste jusqu’à la droite, la compétitivité serait l’unique voie de sortie de la crise. Pourquoi au juste ? Parce qu’il n’y a pas le choix. Dans un contexte de libéralisation et de concurrence généralisées, la compétitivité, c’est l’équation gagnante : compétitivité des entreprises = croissance = créations d’emploi.

    Contre rapport ATTAC / Fondation Copernic :
    http://www.france.attac.org/articles/pour-en-finir-avec-la-competitivite-rapport-attaccopernic-0

    À travers ce rapport, Attac et la fondation Copernic se penchent sur les difficultés de l’économie française et sur les idées reçues autour de la compétitivité. Pour ses auteurs, la diminution du coût du travail, prônée par le rapport Gallois n’est en rien une solution à la crise, de manière globale, ni à la désindustrialisation en particulier. L’accent mis sur le coût du travail masque l’essentiel, notamment l’envolée des dividendes qui grèvent les investissement de R&D. (Recherche & Développement, ndla)

    Pour lire le rapport mentionné, le lien est sur la page référencée ci-dessus, mais bon, vous n’êtes pas des buses (ndla).

  • Appel de féministes contre le Pacte budgétaire | Fondation Copernic
    http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article748

    Comme de nombreux rapports l’ont montré, même si toutes les couches populaires sont concernées, les femmes subissent plus durement les mesures d’austérité, faites de coupes dans les services publics et la protection sociale. Déjà, parce qu’elles forment la grande majorité des précaires, sont plus souvent au chômage et en sous-emploi. Ensuite, en tant que responsables principales de la famille, elles sont les premières usagères de ces services, les principales allocataires des prestations sociales et familiales. Du fait de leur recul et du démantèlement progressif de l’État social, les femmes sont contraintes d’assurer tout ce qui n’est plus pris en charge par la collectivité ; leur travail (invisible) dans la sphère privée augmente, leur rôle traditionnel dans la famille s’en trouve renforcé, au détriment de leur travail rémunéré, de leur autonomie, voire de leur santé.

    Les femmes sont également les premières touchées par les baisses d’effectifs et de rémunération dans le secteur public, car elles en constituent presque partout la majorité des employées. Premières touchées encore par les « réformes » des retraites qui ont été menées dans le cadre des restrictions budgétaires. Les droits des femmes sont menacés, et régressent, lorsque les coupes touchent les services de santé sexuelle et reproductive, les subventions aux organismes de lutte contre les violences faites aux femmes, ou encore lorsque de nombreuses maternités et centres d’IVG ferment, comme c’est le cas en France.

  • L’égalité, c’est la croissance | Fondation Copernic
    http://www.fondation-copernic.org/v2/spip.php?article717

    Dans ces approches, les #femmes sont vues comme un investissement rentable, et les inégalités envers elles comme des obstacles à la « réalisation de leur pleine productivité ». Le raisonnement en termes de rentabilisation du « capital humain » caractérise l’idéologie de ces organismes. Si une démarche progressiste n’a nul besoin de prouver que l’égalité entre les sexes est économiquement rentable pour l’exiger, il peut être fructueux de ne pas négliger cet argument : l’idée que la croissance est essentielle pour sortir de la crise fait l’objet d’un certain consensus. Même sans y adhérer, si cet argument peut convaincre nos gouvernants d’agir dans ce domaine - ce que l’argument de l’équité n’a pas réussi à faire jusqu’à présent ! -, on aurait tort de le mépriser. Il serait urgent d’agir pour lever les obstacles à l’accès des femmes à un emploi à temps complet (reconnu par la Commission européenne comme le meilleur rempart contre la pauvreté). Cela suppose de développer crèches et services auprès des personnes dépendantes. Un projet à même d’initier un cercle vertueux autour d’une relance de l’activité économique tournée vers la satisfaction des besoins sociaux, la création de nombreux emplois (non délocalisables), de nouveaux revenus pour les titulaires de ces emplois, l’augmentation des recettes fiscales et la réduction des inégalités de genre. Comme la santé, ces services ont vocation à être assurés par des services publics, qui garantiront une égalité de traitement et un coût abordable, fixé en fonction des revenus. Cela signifie mettre un terme à la marchandisation en cours de ces prestations.

  • L’#austérité n’est pas la solution pour échapper au piège de la #dette | Fondation Copernic
    http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article718

    Non, la croissance de la dette publique n’est pas due à une augmentation inconsidérée des dépenses publiques, celles-ci ayant même eu tendance, avant la crise, à baisser. La croissance de la dette publique trouve sa source en deux endroits. Elle est due d’abord à un manque de recettes fiscales. Comme l’a indiqué Gilles Carrez, ancien rapporteur UMP du budget à l’Assemblée nationale, si la #fiscalité était restée ce qu’elle était en 2000, la France aurait connu un excédent budgétaire en 2006, 2007 et 2008. Ce sont les cadeaux fiscaux faits aux ménages les plus riches et aux grandes entreprises qui sont à l’origine des déficits publics. Elle est due ensuite au fait que la France a été obligée d’emprunter sur les marchés financiers, au lieu de pouvoir le faire auprès de la Banque de France. Le taux d’intérêt réel auquel la France a emprunté depuis 1980 a été supérieur au taux de croissance, entraînant ainsi une augmentation mécanique de la part de la dette dans le PIB. Ce que les économistes appellent l’effet boule de neige. Nous avons abouti à une situation hallucinante qui voit les banques se refinancer à 1 % auprès de la Banque centrale européenne (BCE) et prêter aux États à des taux nettement supérieurs.

    #inégalités

  • Un exemple d’État socialiste, modèle de développement humain, en lutte contre la mondialisation : le Kerala | Fondation Copernic
    http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article700

    Le Kérala, État traditionnellement socialiste, avec une garantie alimentaire, énergétique (hydraulique et éolien), des services publics (éducation, santé, transports) efficaces de haute qualité garantissant le respect des droits fondamentaux, un niveau de culture élevé, des droits sociaux acquis et préservés (grâce à un fort taux de syndicalisation), une organisation égalitaire de la société, avec une redistribution des richesses et un droit de subsistance garanti à chacun ainsi qu’une participation active de tous les citoyens dans les décisions et la gestion des affaires grâce à un système depuis longtemps établi de démocratie participative, est un exemple d’organisation sociétale : son IDH (Indice de Développement Humain) est de loin le plus élevé de tous les États indiens, estimé à 0,775 (en comparaison : Inde 0,547, France 0,884, en baisse) ; de plus, son empreinte écologique est faible (peu d’industries). Le Kérala, alliant donc indicateur économique (PIB) modéré, empreinte écologique très raisonnable et indicateur de développement social (IDH) de haut niveau, apparaît être un exemple de développement durable à reproduire. En effet, là est le dilemme pour les partis politiques en place : doivent-ils suivre la logique de croissance à tout prix, ce qui implique l’acceptation des règles néolibérales, et un fort impact sur l’environnement, ou plutôt se contenter d’une croissance modérée en privilégiant qualité de vie et préservation de l’environnement ? Loin de subir leur sort, les Kéralais font eux-mêmes leur choix ; ils sont intellectuellement armés pour se sentir et être acteurs de leur vie et de leurs conditions de vie ; leur organisation sociétale le leur permet ; n’est-ce pas là que résident leur dignité, leur fierté et tout simplement leur bonheur ?

  • Pour un changement de fiscalité maintenant | Fondation Copernic
    http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article699

    Depuis des décennies, on a assisté à une véritable contre-révolution fiscale qui, outre son caractère profondément injuste, a asséché les recettes de l’État. Celles-ci représentaient 15,1 % du PIB en 2009 contre 22,5 % du PIB en 1982. On trouve là une des causes essentielles du gonflement de la dette.

  • Il faut désobéir à l’#Europe ! | Fondation Copernic
    http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article690

    La #dette souveraine n’est pas due à une explosion des dépenses mais à une réduction volontaire des recettes. On chiffre entre 250 à 260 milliards d’euros, soit 13 % du PIB, les différentes formes d’amputations de recettes fiscales, lesquelles sont reconnues dans les rapports officiels du Conseil des prélèvements obligatoires. Exonérations de cotisations sociales, dépenses fiscales, niches sociales et fiscales, les marges de manœuvres sont là, mais on ne veut pas les mobiliser.
    La dette publique résulte de ce désarmement fiscal et la dette privée est due à la pression sur les #salaires. Du côté public, il faut discuter de la légitimité de la dette et mettre en place des éléments de réarmement fiscal pour trouver les ressources qui cesseront cette hémorragie de dettes souveraines. En ce qui concerne les dettes privées, il faut évidemment créer de l’emploi et trouver un autre chemin pour les salaires. L’exemple évident est celui des retraites. La situation de déficit de nos systèmes de retraite n’est pas provoquée par la démographie mais par l’absence de cotisants. Fondamentalement, la situation de l’emploi grève nos systèmes de retraite. Créer de façon volontariste des emplois par la transition écologique, par le développement de services collectifs, par la réduction du temps de travail, est possible et nécessaire. Si nous avions de l’emploi et des salaires, et pas des chômeurs et des travailleurs pauvres ou précarisés, il n’y aurait pas véritablement de problème d’équilibre financier des régimes des retraites.

  • La Conférence sociale pour l’emploi doit traiter de l’emploi des femmes ! | Fondation Copernic
    http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article683

    Faut-il rappeler que les femmes constituent près de la moitié de la population active, mais plus de la moitié des chômeurs ? Qu’elles forment le gros du bataillon des travailleurs pauvres et des précaires ? Qu’elles représentent 82 % des salariés à temps partiel ? Les femmes sont près de deux fois plus souvent au SMIC que les hommes. Malgré une progression continue, leur taux d’emploi reste inférieur de près de 10 points à celui des hommes, sans autre raison que la persistance des stéréotypes sexistes. Leur salaire moyen est inférieur de 27 % à celui des hommes et de 19% si on ne considère que les emplois à temps complet.

  • VOUS AVEZ DIT CHÔMAGE DES FEMMES ?
    par Christiane MARTY, membre du bureau de la Fondation Copernic et du Conseil scientifique d’Attac
    http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article478

    La publication des chiffres du chômage est régulièrement commentée dans les médias. Tout aussi régulièrement, les analyses se concentrent sur l’évolution du chômage des jeunes, des seniors ou du chômage de longue durée, catégories effectivement sensibles. Mais qui parle du chômage des femmes ? Il est pourtant plus fort que celui des hommes, quelles que soient les tranches d’âge. Si, du fait de la crise qui a d’abord touché le secteur de l’industrie, le chômage des femmes a momentanément été rattrapé par celui des hommes en 2009, il a depuis 2010 repris sa première place. La tendance est identique en Europe. Les dernières données d’Eurostat publiées en novembre 2011 établissent le niveau de chômage de la zone euro à 10,3 %. « Le chômage affecte d’abord les jeunes et les seniors », relèvent unanimement les médias. Pourtant, comme d’habitude, il affecte de manière encore plus dure les femmes sans que cela ne suscite le moindre commentaire. Le taux moyen de 10,3 % se décline en 10,6 % pour les femmes et 10,0 % pour les hommes, soit 0,6 point d’écart en défaveur des femmes. Un écart similaire, voire plus fort, se retrouve dans tous les pays les plus touchés par le chômage et la crise : 0,5 point en Espagne pour un taux de chômage global de 22,8 %, ou 0,7 point au Portugal (chômage de 12,9 %) ou encore 1,5 point en Italie. En France, l’écart entre femmes et hommes est de 1,2 point et le chômage se situe à 9,8 % en moyenne. C’est en Grèce que le « surchômage » des femmes atteint un véritable record avec 6,6 points d’écart !

    Concernant les jeunes, les commentateurs attirent notre attention, à juste titre, sur le plus fort chômage des moins de 25 ans. Dernièrement, il a atteint 48,9 % en Espagne et 45,1 % en Grèce. Mais on oublie de dire que le chômage des jeunes femmes grecques se hisse au record absolu de 52,3 %, soit… 12,9 points au dessus de celui des jeunes hommes ! En France, le surchômage des jeunes femmes n’est, en comparaison, « que de » 3,1 points avec un niveau se situant à 25,9 %. Situation plus qu’anormale car les jeunes filles sortent depuis plusieurs décennies plus diplômées du système scolaire que les hommes et devraient donc rencontrer beaucoup moins de difficultés d’insertion sur le marché du travail.

  • Le pacte budgétaire, une solution mortifère pour les peuples
    http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article660

    Ce traité va, de fait, sortir l’essentiel de la politique économique du débat démocratique et de la décision citoyenne en la mettant en pilotage automatique. Il s’agit d’un choix de société majeur pour l’avenir. Il est inconcevable qu’il soit simplement ratifié par voie parlementaire sans aucun débat démocratique réel. Il est inacceptable que les citoyens-nes ne soient pas consultés alors même que ce texte va avoir des conséquences considérables sur leurs conditions de vie et de travail. C’est pourquoi la Fondation Copernic demande que l’organisation d’un référendum afin que le peuple puisse se prononcer.

    #économie #europe #démocratie #tw #fb

  • Prison| Fondation Copernic
    http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article639

    Au 1er février 2012, la France a atteint un niveau record de 65 699 détenus pour 56 150 places disponibles, soit un taux d’occupation général de 115 %, ce taux pouvant atteindre jusqu’à 200 % dans une quinzaine d’établissements. Près de 1 000 détenus dorment encore, à l’heure actuelle, sur des matelas à même le sol. Un surveillant pénitentiaire a la charge, en moyenne, de 80 à 90 détenus.

  • Sans réduction du temps de travail, pas de création d’emplois conséquente | Fondation Copernic
    http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article609

    Retour à la case départ, donc : les salariés travaillent aujourd’hui en moyenne un peu plus de 39 heures par semaine, autant qu’en 1997. Subsiste néanmoins l’essentiel : depuis les lois Aubry, les 35 heures sont et demeurent l’horaire hebdomadaire légal, celui à partir duquel les heures supplémentaires sont comptées. En dépit d’efforts constants, cette garantie n’a donc pu à ce jour être effacée, sans doute parce que le coût politique en aurait été trop grand. Quoi qu’on ait trouvé à en dire, les salariés sont fortement attachés aux 35 heures. C’est d’ailleurs ce que montrent avec une constance qui ne s’est jamais démentie, toutes les enquêtes d’opinion sur ce sujet. Mais ce qui est désormais explicitement visé c’est l’existence même d’une durée légale.

    (...)

    Dans le cadre de la « politique structurelle du marché du #travail » tant vantée, il faudrait donc effacer cette barrière protectrice et que les horaires soient « librement » contractualisés dans l’entreprise. Si tel devait être le cas, on risquerait alors de se retrouver avec pour seul cadre institutionnel celui de la directive européenne de novembre 2003 : pas moins de 11 heures de repos journalier consécutif, - ce qui avec la pause méridienne laisse quand même place à des journées de 12 heures -, pas plus de 48 heures par semaine. Pour la France, cela équivaudrait à un retour à la législation de … 1848 pour l’horaire journalier, et de 1919 pour la durée hebdomadaire !

    #tw #fb

  • Assises citoyennes de la dette publique à Lille
    http://attaclille.over-blog.com/article-assises-citoyennes-de-la-dette-publique-a-lille-100377

    Par le Comité Local ATTAC Lille

    Les 3 Attac de la Métropole (Lille, Roubaix-Tourcoing, Villeneuve d’Ascq), entourés de l’Amap des Weppes, des Amis de la Terre, des Amis du Monde Diplomatique, de l’APES Lille, du CADTM (Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers-Monde), de CCFD-Terre Solidaire, des Cigales, des Colibris, de La Confédération Paysanne NPDC, des Économistes Atterrés, de La Fondation Copernic, des Gens d’Hellemmes, de la Ligue des Droits de l’Homme Nord, du Mouvement des Indignés de Lille, d’Oxfam France, de Peuples solidaires, Pour Politis, de Resiproc (Étudiants ingénierie des projets de coopération), de Survie et de Syndicats : CGT finances et Union locale CGT, FSU, Solidaires, Sud Santé Sociaux, SNESUP, SNCS, SNUI, ont lancé les :

    Assises Citoyennes de la dette publique et contre l’austérité

    Cette initiative fait suite à l’appel pour un audit citoyen qui s’est mis en place en 2011 en France rassemblant de nombreux mouvements sociaux et soutenu par certains partis !

    Chacune, chacun peut en faire partie, se mettre au travail car nul n’a besoin d’être expert pour entreprendre des recherches, témoigner, comprendre, mettre en lumière le processus de la dette publique et provoquer le débat public. Nous comptons bien étoffer notre collectif des Assises Citoyennes au fur à mesure de nos rencontres.

    Des initiatives semblables émergent dans certains pays : en Grèce, en Irlande, en Espagne, au Portugal, en Italie et en Belgique.

    Il est grand temps pour les citoyens de reprendre le contrôle de la vraie démocratie des États et des Gouvernants !

    Nous vous invitons à vous joindre à nous pour une après-midi d’échanges programme en pièce jointe :

    SORTIR DU PIÈGE DE LA DETTE !
    Le samedi 17 mars
    de 14h à 18h
    à la Maison de l’Éducation Permanente
    Place Georges Lyon à Lille Métro République

    A très bientôt !
    N’hésitez pas à nous contacter, nous avons besoin de tout le monde !
    Même après, ce ne sera pas fini !

    #assomres #attac #lille

  • Pétition « Contre le #logement cher : baisse des #loyers ! » | Fondation Copernic
    http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article514

    Nous, locataires, accédants ou citoyens solidaires, appelons à une mobilisation responsable, afin que notre personnel politique prenne toutes les mesures nécessaires à une baisse généralisée et rapide des loyers et des traites immobilières, pour mieux satisfaire les besoins fondamentaux, plutôt que (de) soutenir la rente, pour créer des emplois, plutôt que (de) spéculer.

  • L’Éducation nationale en danger (Fondation Copernic)
    http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article448

    L’avenir du service public de l’#éducation est pourtant menacé par l’application sans retenue d’un libéralisme aveugle. Tout est bon : suppressions massives de postes, abandon de la carte scolaire, suppression progressive des dispositifs d’aide (Rased, éducation spécialisée, Clin, etc.), soutien délibéré à l’enseignement privé, démantèlement et mise en concurrence des universités (loi LRU), menaces sur l’existence même de la maternelle, etc. La conséquence la plus lourde socialement de cette politique ultralibérale (relevée par toutes les statistiques), c’est que les inégalités sociales au sein de l’école sont de plus en plus grandes, l’échec scolaire de plus en plus socialement marqué ; les inégalités de formation, d’accès aux « bonnes » écoles, aux filières sélectives, aux emplois, n’ont probablement jamais été aussi importantes, creusées par les politiques libérales qui trouvent, ici, un point d’application dramatique.

    #réforme

  • « Pour sortir du piège de la dette publique » - Fondation Copernic
    http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article454

    Dénonçons tout de suite une idée reçue dont on nous rebat les oreilles à longueur de journée dans les médias : non, le budget d’un État ne peut pas être comparé au budget d’un particulier. Pour au moins deux raisons essentielles : un État peut dans une large mesure décider du montant de ses recettes par sa politique fiscale, et ses dépenses auront un impact sur ces recettes. Elles financent des infrastructures, des investissements, des salaires : le budget de l’État est un instrument de politique économique. La comparaison du budget de l’État avec celui des ménages est un exemple parmi d’autres de ces grossières manipulations qui ponctuent le discours « officiel » sur la dette. De sommets européens « exceptionnels » en plans d’austérité « urgents », la dette publique est devenue cet épouvantail, destiné à effrayer l’opinion publique et promouvoir des politiques régressives, en court-circuitant le débat démocratique. Les dépenses publiques, la protection sociale, les services publics, font ainsi l’objet d’attaques incessantes, alors que le problème est ailleurs (...).