JUSTICE, DIGNITE OU RIEN !
Collectif Rosa Parks
Qui ?
Nous, héritiers des luttes de l’immigration et des quartiers populaires – depuis les Marches pour l’Égalité (années 1980) jusqu’aux Marches de la Dignité et de la Solidarité (2015/2018) en passant par les Marches des Noirs qui réclament réparation ou qui honorent la mémoire des victimes de l’esclavage (1998), ou par les mobilisations pour Gaza (2014), réfutons en bloc toutes les stratégies de tensions opposant Français « gaulois » et Français de seconde zone, « immigrés » et réfugiés, musulmans et non musulmans, militants et société civile et appelons l’ensemble de celles et ceux qui se reconnaissent dans ce « Nous politique » antiraciste à disparaître de l’espace public la journée du 30 novembre pour mieux réapparaître le 1er décembre en une vaste et historique offensive antiraciste.
Quoi ?
Le 30 novembre 2018 : contre le racisme et les inégalités sociales, on disparaît de nos lieux de travail, de nos facs, de nos écoles, des réseaux sociaux, des lieux de consommation.
Le 1er décembre 2018 : on réapparaît sur toutes les grandes places des villes, pour exiger Egalité et Dignité pour tous et toutes.
La présence d’Emmanuel Macron à Ouvéa serait un affront
Association Survie, Mouvement des jeunes kanak en France (MJKF), Union syndicale des travailleurs kanak et exploités (USTKE), Association Information et Soutien aux Droits du Peuple Kanak (AISDPK), Fasti, CNT, Union syndicale Solidaires, Alternative libertaire, Collectif ni Guerre ni Etat de Guerre, Réseau Sortir du colonialisme, Comité vérité et justice pour Adama Traoré, Fondation Frantz Fanon, Revue Mouvements, Vincent Charbonnier, philosophe, syndicaliste (SNESUP-FSU), Sergio Coronado, ancien député écologiste, Laurence De Cock, historienne, Mireille Fanon Mendes France, Ex UN expert, Consultante juridique, Eric Fassin, sociologue, Paris 8, Nacira Guénif, sociologue, Professeure Université Paris 8, Jean Malifaud, universitaire, Pierre Khalfa, économiste, Silyane Larcher, chargée de recherche au CNRS en science politique, Olivier Lecour Grandmaison, politologue, Université d’Evry-Val d’Essonne, Seloua Luste Boulbina, philosophe, université Paris Diderot, Christian de Montlibert, sociologue professeur émérite à Strasbourg, Hélène Nicolas, maîtresse de conférences en anthropologie du genre, Paris 8-Vincennes-Saint-denis, Willy Pelletier, coordinateur général de la Fondation Copernic, Olivier Roueff, sociologue, chargé de recherche au CNRS, Catherine Samary, économiste, Omar Slaouti, militant antiraciste, Françoise Verges, politologue, Marie-Christine Vergiat, euro-députée Gauche européenne
Médiapart, le 2 mai 2018
▻https://blogs.mediapart.fr/association-survie/blog/020518/la-presence-demmanuel-macron-ouvea-serait-un-affront
A l’approche de cette visite officielle, les organisations et personnalités signataires appellent donc le président français et sa délégation :
- à respecter la demande des Kanak d’Ouvéa de ne pas se rendre sur la tombe des 19 militants tués à Ouvéa à cette date symbolique ;
- à reconnaître officiellement les crimes commis à Ouvea et à ouvrir les archives les concernant ;
- à respecter le droit à l’autodétermination du peuple kanak et le processus de décolonisation engagé, et donc à s’abstenir de toute prise de position sur l’avenir de Kanaky - Nouvelle-Calédonie et de toute forme de pressions ou manipulations qui viseraient à influencer le résultat du référendum pour maintenir la tutelle française.
#Nouvelle_Calédonie #Kanaky #France #Emmanuel_Macron #Référendum #Autodétermination #Indépendance #Colonialisme #Décolonisation #Ouvéa #Justice #Injustice
5 mai 1988. Trente ans déjà
Aisdpk Kanaky, Médiapart, le 3 mai 2018
▻https://blogs.mediapart.fr/aisdpk-kanaky/blog/030518/5-mai-1988-trente-ans-deja
2018 marque les trente ans du drame d’Ouvéa, au moment des deux tours des élections présidentielles de 1988. Alors que Gossanah organise une quinzaine de jours de commémoration, la venue de Macron provoque beaucoup de divisions au sein de la population et Gossanah, qui a subi la violence coloniale de front il y a trente ans, s’oppose à cette venue.
Mai 1988. 19 Kanak assassinés. Nous n’oublions pas
Aisdpk Kanaky, Médiapart, le 5 mai 2018
▻https://blogs.mediapart.fr/aisdpk-kanaky/blog/050518/mai-1988-19-kanak-assassines-nous-n-oublions-pas
Rencontre avec Elie Domota
▻http://www.cases-rebelles.org/emission-n66
En ce mois de Juillet 2016, nous avons le grand plaisir d’accueillir dans notre émission Elie DOMOTA, militant sans compromis contre l’exploitation capitaliste coloniale et pour la libération nationale de la Guadeloupe et de son peuple. C’est au cours du mouvement de grève du LKP de Janvier 2009 que le grand public a découvert ce membre du syndicat UGTG et du collectif LKP, mais bien entendu l’engagement politique d’Elie date de longtemps. Dans cette émission, il nous dit comment il est venu au militantisme. Il nous parle d’Histoire, de négationnisme colonial et de l’action collective (UGTG, LKP, COSE, Fondation Frantz Fanon) en cours en justice contre l’État français au sujet de l’indemnisation des propriétaires d’esclaves après l’abolition. On discute également des récentes luttes sociales, (...)
Guadeloupe : remettre en ordre ce qui a été dérangé par l’esclavage
▻http://lahorde.samizdat.net/2016/06/02/guadeloupe-remettre-en-ordre-ce-qui-a-ete-derange-par-lesclavage
Alors que ce jeudi, au tribunal de grande instance de Pointe à Pitre, une audience était prévue pour l’examen de deux questions prioritaires de constitutionnalité (QPC) relatives à la traite transatlantique et la mise en #esclavage, la Fondation Frantz Fanon, le LKP, l’UGTG et COSE ont publié ce communiqué pour demander que « ce qui a été dérangé » par [&hellip
L’avenir du monde ne peut ignorer l’histoire de l’esclavage
▻http://contre-attaques.org/l-oeil-de/article/l-avenir-du
Dans un texte initialement paru sur le site de la Fondation Frantz Fanon, Mireille Fanon Mendès-France s’interroge sur les commémorations officielles de l’abolition de l’esclavage et sur le sens à donner à une justice réparatrice. Le mois des dates engageant à se souvenir de ce que fut la mise en #Esclavage [s’achève], avec le 10 mai choisi par l’État comme date de référence. Chaque année, cette période charrie son lot de commémorations, de déclarations, de prises de décisions. Cette année 2016 n’échappe (...)
/ #carousel, #Ailleurs_sur_le_Web, Esclavage
#Niger : liberté pour Moussa Tchangari !
▻http://survie.org/francafrique/niger/article/niger-liberte-pour-moussa-4950
Survie se joint à l’indignation de la Fondation Frantz Fanon, et à l’appel à mobilisation pour la libération de Moussa Tchangari. Aujourd’hui au Niger comme en France, toute parole critique sur la « lutte contre le terrorisme » semble se transformer en complicité et est inacceptable aux yeux des gouvernements. Mamadou Issoufou, aux côtés de François Hollande à la manifestation du 11 janvier 2015 à Paris, a une même compréhension à géométrie variable de la défense de la liberté d’expression : pour l’un (...)
Niger
Des Guadeloupéens assignent l’Etat Français pour qu’il paye pour les crimes (autre chose qu’une simple dette « morale ») commis depuis bientôt 500 ans :
Quand le soleil se couche sur une cause légitime, l’aube qui se lève est toujours une promesse de son accomplissement
Mireille Fanon Mendes France, Fondation Frantz Fanon, le 9 mai 2015
▻http://www.frantzfanonfoundation-fondationfrantzfanon.com/article2290.html
49è anniversaire de la disparition de Mehdi Ben Barka : la Fondation Frantz Fanon appelle à un rassemblement le 29 octobre - Communiqué
▻http://frantzfanonfoundation-fondationfrantzfanon.com/IMG/pdf/appel_29_octobre_2014_version_2014-09-29.pdf
Gaza « Plus de 300 juristes de droit international et experts en droits de l’homme appellent la communauté internationale à agir pour mettre fin à la punition collective de la population civile dans la bande de Gaza par Israël » - Fondation Frantz Fanon
Le Caire dans l’œil du cyclone | Omar Benderra (Fondation Frantz Fanon)
►http://frantzfanonfoundation-fondationfrantzfanon.com/?p=961
Quelques impressions et observations d’un séjour au Caire entre le 17 et le 22 juin 2011
Le Caire, juin 2011. Quatre mois après la « révolution » de janvier, la capitale égyptienne reste égale à elle-même et à sa réputation : embouteillages permanents, concert ininterrompu de klaxons, rugissements de moteurs, radios poussées à fond et invectives colorées de conducteurs stressés ; dans ce maelstrom, traverser la rue est toujours synonyme de risque sérieux. Au coucher du soleil et jusque tard dans la nuit les Cairotes sortent se promener pour profiter d’une fraicheur relative particulièrement agréable après une longue journée caniculaire. Les rôtisseurs, Chawarma et Koufta, et les glaciers sur la rue Talaat Harb sont comme partout pris d’assaut par des jeunes, des moins jeunes, des femmes en hidjab ou sans foulard et des nuées d’enfants. La foule est détendue et les sourires ne sont pas rares. (...)