organization:fondation nicolas hulot

  • Le ministre Nicolas Hulot et les embarrassants gels douche Ushuaïa
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/13732-le-ministre-nicolas-hulot-et-les-embarrassants-gels-douche-ushuaia

    Décidément après EDF,.... Donc si je résume bien, avec les perturbateurs endocriniens présent dans les gels douche Ushuaïa, Nicolas Hulot et TF1 rendent plus con des millions de Français(e) chaque jour...

    Remarquez comme ça, ça fait de la clientèle pour la télé..., sont fort chez Bouygues....

    Nicolas Hulot a pu se verser 290.000 euros de salaires en 2013, complété par 66.000 euros de dividendes, selon "le Canard".

    Le long CV de Nicolas Hulot a donné des sueurs froides à l’Elysée, rapporte "le Canard enchaîné". Dans son édition à paraître ce mercredi, l’hebdomadaire satirique s’est penché sur les différentes sociétés de l’actuel ministre de la Transition écologique. La Fondation Nicolas Hulot, mais pas seulement.

    L’ancien présentateur de l’émission "Ushuaïa" (...)

  • Perturbateurs endocriniens : la France capitule
    http://abonnes.lemonde.fr/pollution/article/2017/07/04/perturbateurs-endocriniens-la-france-cede-a-l-allemagne_5155485_1652

    Après des mois de discussion, nous avançons vers le premier système réglementaire au monde pourvu de critères légalement contraignant, définissant ce qu’est un perturbateur endocrinien, s’est félicité Vytenis Andriukaitis, le commissaire européen à la santé. C’est un grand succès. Une fois mis en œuvre, ce texte assurera que toute substance utilisée dans les pesticides et identifiée comme perturbateur endocrinien pour les humains ou les animaux pourra être évaluée et retirée du marché. »

    Ce n’est pas l’avis du Danemark, qui a voté contre la proposition. « Le niveau de preuves requis pour identifier les substances chimiques comme perturbateurs endocriniens est bien trop élevé », a déclaré le ministère danois de l’environnement au Monde.

    « Nous regrettons que la Commission n’ait pas écouté la grande inquiétude du Danemark, de la Suède et d’autres, soulignant que les critères proposés exigent, pour pouvoir identifier un perturbateur endocrinien, un niveau de preuve jamais exigé jusqu’à présent pour d’autres substances problématiques comme les cancérogènes, les mutagènes et les reprotoxiques, précise au Monde Karolina Skog, la ministre suédoise de l’environnement. Cela ne reflète pas l’état actuel du savoir scientifique. Au total, ces critères ne remplissent pas le niveau de protection attendu par les co-législateurs. »

    Au total, M. Hulot a néanmoins salué l’adoption de ces critères comme « une avancée considérable », ouvrant « une brèche qui ne va pas se refermer ». Cruelle ironie, la Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l’homme, elle, évoque « une définition au goût amer », à l’unisson de plus de 70 ONG européennes, qui « regrettent le caractère insuffisant des critères » et appellent le Parlement européen à les rejeter.

    #Environnement #Agriculture #Perturbateurs_endocriniens

  • Perturbateurs endocriniens : la France fait volte-face et adopte une proposition de la Commission européenne - Arrêt sur images
    https://www.arretsurimages.net/breves/2017-07-04/Perturbateurs-endocriniens-la-France-fait-volte-face-et-adopte-une-p

    Le Monde évoque deux points particulièrement critiqués de ce projet, en attente de validation depuis plus d’un an. D’abord, aucune gradation dans la classification des perturbateurs endocriniens n’est envisagée, alors qu’elle aurait permis « une réponse réglementaire graduée », à la manière des substances cancérogènes. « En l’état, selon les scientifiques, le niveau de preuve requis pour identifier une substance comme perturbateur endocrinien est trop élevé pour garantir au texte son efficacité », rapporte Le Monde.

    Mais le quotidien pointe également une phrase « ajoutée à la demande expresse de Berlin » qui permettrait de continuer à utiliser certains pesticides « conçus spécifiquement pour perturber les systèmes endocriniens des insectes ciblés ». Or, rappelle Le Monde : « Ils sont aussi susceptible d’atteindre ceux d’autres espèces animales, dont les humains ». La réglementation validée par la Commission Européenne a d’ores et déjà été condamnée par plus de 70 ONG européennes, dont la Fondation Nicolas Hulot. Le ministre Hulot a lui salué une « avancée considérable », tout en critiquant l’amendement voulu par l’Allemagne : « On n’a pas gagné la guerre définitivement », a-t-il déclaré au micro de France Info.

  • L’Europe s’accorde sur une définition des #perturbateurs_endocriniens : avancée ou repli ? - Sciencesetavenir.fr
    https://www.sciencesetavenir.fr/sante/l-europe-s-accorde-sur-une-definition-des-perturbateurs-endocrinien

    Alors, que comprendre ? D’abord, cet accord intervient après des années de #lobbying des industriels et après douze mois de blocage et de discussions politiques tendues. L’Europe sera la première entité politique au monde à réglementer les PE, même si sa définition ne satisfait totalement ni les industriels, ni les ONG. Ensuite, il y a bien une avancée. Par rapport au premier projet proposé en juin 2016, la définition adoptée concerne aussi les perturbateurs endocriniens « présumés » et non plus seulement « avérés ».

    En revanche, elle ne prend pas toujours en compte les perturbateurs endocriniens « suspectés », contrairement à ce que recommandait l’Anses, l’ Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail. Cette dernière catégorie devait permettre de réglementer les PE potentiellement inquiétants mais pour lesquels on ne dispose le moins d’études scientifiques.

    Autre point positif, la Commission européenne a accepté de ne plus attendre des preuves scientifiques d’un effet sur l’homme pour légiférer. Il convient désormais, selon elle, « d’identifier un perturbateur endocrinien en prenant en considération toutes les données scientifiques pertinentes, y compris les études menées sur les animaux et les études in vitro ou in silico, et en recourant à une démarche fondée sur la force probante ». Un point crucial, alors que le gros des études qui inquiètent les scientifiques a été mené chez l’animal. Rappelons que pour classer un produits cancérogène ou autoriser un pesticide, on mène les tests... sur des rongeurs. La définition a donc bien été élargie, par rapport à la première mouture du texte, sous la pression de pays comme la France, la Suède, mais aussi de scientifiques comme ceux de l’Endocrine society, d’associations de consommateurs ou d’ONG.

    « Une fois mis en œuvre, ce texte garantira que toute substance active utilisée dans des pesticides et reconnue comme un perturbateur endocrinien pour les humains et les animaux pourra être évaluée et retirée du marché » commente Vytenis Andriukaitis, commissaire pour la santé et la sécurité alimentaire. Nous comptons à présent sur le soutien du Parlement européen et du Conseil, qui sont associés au processus décisionnel, pour une adoption et une entrée en vigueur rapides des critères"

    Ces critères s’appliqueront dans le domaine des produits phytopharmaceutiques (#pesticides, #fertilisants), à l’exception des pesticides « conçus spécifiquement pour perturber pour les systèmes endocriniens des insectes ciblés ». Cette exemption, très critiquée par les ONG, a été arrachée par l’Allemagne, qui veut protéger son industrie en permettant le maintien de ces produits le plus longtemps possible. Mais Nicolas Hulot a garanti que le experts français plancheraient sur ces pesticide et qu’ils seraient « sortis » unilatéralement du marché, « si leur dangerosité [pour l’homme ou d’autres animaux, NDLR ] était avérée », rapporte le journal Le Monde.

    La réglementation sera également étendue aux biocides (désinfectants ménagers, produits anti-salissures), promet la Commission européenne. Les autres perturbateurs endocriniens, #bisphénols A, #phtalates, #parabens, #perfluroés font ou feront l’objet d’autres procédures.Toutefois, il semble acquis que la nouvelle définition servira justement de base à la régulation des produits des autres secteurs industriels, comme les #cosmétiques, l’#agroalimentaire et les #jouets. Rappelons que la France a été le premier pays à interdire le #bisphénol_A dans les contenants alimentaires, mais que la #législation est plus souple-limitée aux #biberons ou aux jouets- dans d’autres pays européens.

  • Définition des perturbateurs endocriniens : la France cède à l’Allemagne

    http://abonnes.lemonde.fr/pollution/article/2017/07/04/perturbateurs-endocriniens-la-france-cede-a-l-allemagne_5155485_1652

    La majorité qualifiée a été obtenue à la Commission européenne grâce à un revirement de la France. Elle s’opposait pourtant depuis plus d’un an, aux côtés du Danemark et de la Suède, à un texte jugé trop peu protecteur de la santé publique et de l’environnement par les sociétés savantes et les organisations non gouvernementales. Berlin, favorable à une réglementation peu contraignante pour l’industrie, a eu gain de cause.

    Les scientifiques demandaient qu’une échelle graduée soit mise en place, distinguant les perturbateurs endocriniens « suspectés », « présumés » et « avérés » – à la manière de la classification des substances cancérogènes. Cette échelle, qui aurait permis une réponse réglementaire graduée, en fonction du niveau de preuve disponible pour chaque substance, n’a pas été incluse dans les critères adoptés. En l’état, selon les scientifiques, le niveau de preuve requis pour identifier une substance comme perturbateur endocrinien est trop élevé pour garantir au texte son efficacité.

    En outre, le texte adopté conserve une clause, ajoutée à la demande expresse de Berlin, permettant, en contravention avec les objectifs du texte, d’empêcher un retrait des pesticides « conçus spécifiquement pour perturber les systèmes endocriniens des insectes ciblés ». Et ce, alors qu’ils sont aussi susceptibles d’atteindre ceux d’autres espèces animales, dont les humains.

    Cruelle ironie, la Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l’homme, elle, évoque « une définition au goût amer », à l’unisson de plus de 70 ONG européennes, qui appellent le Parlement européen à rejeter les critères adoptés.

  • « Ecologistes, nous choisissons Emmanuel Macron ! »
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/03/06/ecologistes-nous-choisissons-emmanuel-macron_5089992_3232.html

    A quelques semaines de l’élection présidentielle, Jean-Paul Besset, Daniel Cohn-Bendit (anciens députés européens EELV) et Matthieu Orphelin (ancien porte-parole de la Fondation Nicolas Hulot) annoncent qu’ils voteront pour Emmanuel Macron, le mieux placé pour battre Marine Le Pen.

    #quo_non_descendet

  • Accaparement des Terres : Bolloré nie Toujours - LaTeleLibre.fr
    http://latelelibre.fr/reportages/accaparement-terres-bollore-nie-toujours

    « Selon moi, l’objectif du groupe est d’intimider quiconque parle de ce que fait Bolloré en Afrique et en Asie », explique le journaliste et rédacteur en chef Yvan du Roy. Et ça marche, puisque « les rédactions avec les chefs les plus frileux n’en parlent pas, parce que tout le monde sait ce qui les attend… ». De l’argent (10 000 euros pour Bastamag sur un budget total de 350 000), et du temps. En plus d’une pression lorsque les médias (nombreux) appartiennent en partie à Bolloré (dont Bastamag ne fait bien sûr pas partie…)

    #censure #intimidation #judiciarisation #diffamation #média #démocratie

    • En France, on ne présente plus Vincent Bolloré. Les activités de son groupe sont variées : du transport aux infrastructures portuaires en passant par la logistique, la société s’est également récemment diversifiée dans la communication (Havas, Direct Matin…). Le groupe Bolloré détient également des participations importantes au sein de Vivendi, dont les activités incluent par exemple Universal Music Group ou le Groupe Canal+. A la tête d’une des plus grandes fortunes françaises, Vincent Bolloré s’est bâti une réputation d’homme d’affaires « sans scrupules ».

      Mais depuis quelques années, il tente parallèlement de se construire une image plus positive notamment en affirmant sa volonté de « concilier performance économique et engagements sociaux, sociétaux et environnementaux » : production de véhicules électriques, réduction de l’empreinte environnementale du groupe, adoption de chartes et de codes environnementaux… Il s’efforce également de cultiver des liens avec des personnalités impliquées dans le débat sur l’environnement, en parrainant par exemple la fondation de Maud Fontenoy ou en s’affichant aux côtés de la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme. L’entreprise Blue Solutions du groupe Bolloré faisait ainsi partie des partenaires officiels de la COP21 à Paris.

      Lire l’article intégral :
      https://blogs.mediapart.fr/joel-didier-engo/blog/100616/accaparement-des-terres-la-reponse-de-complement-denquete-vincent-bo

      ou aussi :
      http://forets.greenpeace.fr/bollore-zero-deforestation

  • « Qui a tué l’écologie ? » ou Comment l’ONG-isation étouffe la résistance (par Fabrice Nicolino) – Le Partage
    http://partage-le.com/2016/09/qui-a-tue-lecologie-par-fabrice-nicolino

    « Qui a tué l’écologie ? » ou Comment l’ONG-isation étouffe la résistance (par Fabrice Nicolino)
    TOPICS:350associationécologieGreenpeaceONGréformismeWWF
    ZAD vs ONG

    Posted By : LePartage 4 septembre 2016

    Texte tiré de la conclusion de l’excellent livre de Fabrice Nicolino, "Qui a tué l’écologie ? : WWF, Greenpeace, Fondation Nicolas Hulot, France Nature Environnement en accusation", publié le 16 mars 2011 aux éditions Les Liens qui libèrent.

    Une conclusion ? Quelle conclusion ? Le livre est grand ouvert devant vous. Dans la meilleure des hypothèses, il est et sera une introduction aux immenses combats qui nous attendent. Que se taisent les pleureuses ! Pour ma part, j’en ai assez des jérémiades. Ou les équilibres de la vie sur terre sont réellement menacés, et nous devons sans crainte abattre tout ce qui gêne la mobilisation générale. Ou bien il ne s’agit que d’une absurde alerte qui discrédite à jamais ses auteurs. Ou, ou. En bon français, on appelle cela une alternative, c’est-à-dire le choix offert entre deux possibilités. Et il n’y en a pas trois. Pour ce qui me concerne, je pense et je suis même convaincu que jamais l’aventure humaine, commencée grossièrement il y a deux millions d’années, n’a connu un tel péril. Et la folie des associations dites écologistes que j’ai étrillées ici durement [principalement Greenpeace, le WWF, FNE – France Nature Environnement, et la FNH – Fondation Nicolas Hulot, on pourrait rajouter 350.org, qui n’existait pas en France, à l’époque où le livre est sorti, mais qui est du même acabit, NdE], mais de manière argumentée [si vous voulez en savoir plus, nous vous conseillons de vous procurer cet excellent livre qu’est « Qui a tué l’écologie ? », NdE], c’est qu’elles tiennent officiellement le même discours.

    Leur baratin, car c’en est un, consiste à pleurnicher chaque matin sur la destruction de la planète, avant d’aller s’attabler le midi avec l’industrie, dont le rôle mortifère est central, puis d’aller converser avec ces chefs politiques impuissants, pervers et manipulateurs qui ne pensent qu’à leur carrière avant de signer les autorisations du désastre en cours.

    On hésite devant le qualificatif. Misérable, minable, honteux, dérisoire, tragicomique ? Qu’importe. Les écologistes de salon ont failli pour de multiples raisons, que j’ai essayé d’entrevoir dans ce livre. Certains d’entre eux demeurent valeureux, et je ne doute pas de les croiser sur ma route, ni même de cheminer de concert. Mais les structures, en tout cas, sont mortes, et nul ne pourra les ressusciter. Elles ont eu un sens il y a une quarantaine d’années [nous ne sommes pas du tout d’accord avec cette remarque, NdE], mais sont devenues des obstacles qui empêchent une nouvelle génération politique et morale de conduire nos affaires les plus cruciales.

    Je ne crois pas être — toujours — naïf. On ne proclame pas une nouvelle époque. Nul décret ne peut venir à bout des vieilles lunes exténuées. Le mouvement écologiste français, sous sa forme actuelle, doit disparaitre. Peut-être bien, au passage, changer de nom. Mais un tel mouvement des idées et des âmes ne se conçoit pas sans un sursaut historique de la société. Il faudra donc, s’ils se produisent toutefois, des tremblements de terre d’une vaste ampleur, capables d’enfouir ce qui est mort, et de laisser s’épanouir ce qui défend réellement la vie.

    La jeunesse, non parce qu’elle serait plus maligne, mais pour la seule raison qu’elle est l’avenir, est la condition sine qua non du renouveau. Je n’ai aucun conseil à donner, je me contente de rêver d’une insurrection de l’esprit, qui mettrait sens dessus dessous les priorités de notre monde malade. On verra. Je verrai peut-être. Il va de soi que le livre que vous lisez sera vilipendé, et je dois avouer que j’en suis satisfait par avance. Ceux que je critique si fondamentalement n’ont d’autre choix que de me traiter d’extrémiste, et de préparer discrètement la camisole de force. Grand bien leur fasse dans leurs bureaux bien chauffés !

  • Le programme d’abord ! | Jean-Luc Mélenchon
    http://melenchon.fr/2016/07/08/le-programme-dabord

    Le travail d’actualisation de L’Humain d’abord bat donc son plein. Nous achevons tout juste une série de 16 auditions avec des professionnels et des chercheurs. Le format est celui d’une audition parlementaire : nous questionnons un ou deux invités spécialistes d’un sujet pendant une à deux heures. Toutes les vidéos de ces auditions seront mises en ligne à raison d’une par semaine pendant tout l’été. Merci aux bénévoles qui accomplissent cette tâches. Ici, il s’agit de 60 heures de montage en plus de la prise d’images et de son… La publication a déjà commencé avec trois vidéos. La première est celle de Dominique Bourg, professeur à l’université de Lausanne et vice-président de la Fondation Nicolas Hulot. Nous avons notamment parlé du temps long et de sa reconquête. La deuxième porte sur les énergies marines avec Yann-Hervé de Roeck, directeur-général de France Energies Marines. La troisième traite des questions de sécurité avec le sociologue Laurent Bonelli. Ce travail a été mené de bout en bout par l’équipe chargée de la préparation du programme comme le permet la richesse et la qualité de ce collectif qui m’entoure. Et j’y participe personnellement chaque fois que je peux.

  • Fondation Nicolas Hulot | Quelles propositions pour une politique d’asile et d’immigration ?
    http://asile.ch/2016/06/23/fondation-nicolas-hulot-propositions-politique-dasile-dimmigration

    Le point de vue de François Gemenne, membre du Conseil scientifique de la FNH, chercheur à l’université de Liège et à Sciences-Po Paris, le 17 juin 2016 Les propositions suivantes visent à reconnaître la migration comme un droit fondamental et comme une réalité structurelle du XXIème siècle. Vouloir contrôler, maîtriser ou juguler les migrations est […]

  • La Haute-Savoie lance une opération d’abattage massive de bouquetins
    http://www.lemonde.fr/biodiversite/article/2015/10/08/la-haute-savoie-lance-une-operation-d-abattage-massive-de-bouquetins_4785810

    Seulement la préfecture ne prévoit pas uniquement l’abattage des bouquetins contaminés, mais aussi celui de ceux « non testés séronégatifs en 2015 et ne faisant pas partie du noyau sain constitué ». Cela signifie que des bêtes non dépistées en 2015, pour diverses raisons, seraient également abattues. Resteraient donc 60 à 70 bêtes à la fin de l’opération.

    Selon plusieurs associations de protection de la biodiversité, d’autres solutions préconisées par des experts étaient envisageables pour endiguer la propagation de l’enzootie. « Le préfet préfère la méthode brutale et il risque de diffuser la brucellose au massif voisin des Aravis », prévient Jean-Pierre Crouzat, porte-parole de la Fédération Rhône-Alpes de protection de la nature (Frapna).

    Je me disais que ça ressemblait à la méthode #manche_de_pioche

    Favorables à l’arrêté préfectoral, les agriculteurs de la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles (FDSEA) des Savoie ont à l’inverse salué une « sortie de crise ». Ils mettent en avant la « préservation de la santé humaine face à une maladie contagieuse », la « préservation de la filière agricole locale » comme des autres massifs et espèces.

    Sachant qu’aujourd’hui aucun élevage ait été contaminé #on_tue_d'abord_on_réfléchit_après

    • Epidémie de brucellose sur les bouquetins du massif du Bargy
      http://www.haute-savoie.gouv.fr/Politiques-publiques/Protection-et-sante-animale/Veterinaires-et-sante-animale/Epidemie-de-brucellose-sur-les-bouquetins-du-massif-du-Bargy

      Mesures prises par les services de l’Etat contre la propagation de la brucellose

      Dans ces circonstances, afin de limiter les risques de propagation de la maladie, il a été décidé en septembre 2013 :

      d’abattre les bouquetins du massif du Bargy dont la classe d’âge était la plus atteinte et la plus à même d’entretenir la maladie au sein de la population de bouquetins (animaux participant à la reproduction), c’est-à-dire les animaux de 5 ans et plus.
      de poursuivre au printemps 2014 la capture et les analyses sérologiques d’une partie des animaux restants, afin d’évaluer la nouvelle prévalence de la maladie

      233 bouquetins de 5 ans et plus ont été abattus en octobre 2013 dans ce cadre.
      Cette décision d’abattre les animaux les plus âgés a été prise dans un contexte où il n’existe pas de solution alternative satisfaisante. En effet, la vaccination des animaux n’est pas disponible et la détection de l’ensemble des animaux séropositifs est très difficile à mettre en oeuvre en situation réelle.
      Cette décision a été prise suite aux recommandation de l’avis de l’Anses du 4 septembre 2013 qui n’envisage que deux solutions : l’abattage partiel des individus âgés (option retenue en octobre 2013) ou l’abattage total. Dans ses conclusions, elle confirme bien que ces actions d’abattage sont « les plus à même de réduire drastiquement » le risque de contamination.
      Les prélèvements réalisés en 2014 montrent que la maladie n’a pas globalement progressé ni régressé sur l’ensemble de la population mais qu’elle s’est fortement aggravée chez les bouquetins de moins de cinq ans.

      Ségolène Royal, ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, a demandé, à la suite des débats du conseil national de protection de la nature tenu à Paris le 20 novembre 2014, que le protocole d’éradication de la brucellose des bouquetins du Bargy intègre les dernières données scientifiques disponibles. Il n’y aura par conséquent pas d’abattage total des bouquetins du massif du Bargy dans les jours qui viennent. Un nouveau protocole sera élaboré,conformément à la stratégie d’assainissement que la ministre a demandé de mettre en oeuvre avant la prochaine estive.

    • « L’abattage massif des bouquetins du Bargy est contre-productif »
      http://ecologie.blog.lemonde.fr/2015/10/09/labattage-

      L’abattage des bouquetins se poursuivait, vendredi 9 octobre, dans le massif du Bargy, en Haute-Savoie. En cause : le caprin, espèce protégée depuis 1981, est accusé par les éleveurs de contaminer leurs bêtes à la brucellose, une maladie infectieuse qui a resurgi dans le département en 2012, alors qu’elle y avait été éradiquée en 1999. Environ deux tiers du cheptel vont être euthanasiés, soit quelque 230 bêtes, en application d’un arrêté préfectoral du 16 septembre qui vise à constituer « un noyau sain parmi la population des bouquetins du Bargy ». La préfecture prévoit l’abattage des bêtes contaminées (qui représentent 40 % du cheptel), mais aussi de certaines qui n’ont pas pu être dépistées en 2015. Seulement 75 à 80 animaux devraient être épargnés.

      Une opération dénoncée par les scientifiques, notamment François Moutou, vétérinaire et épidémiologiste retraité, qui a fait partie, ces trois dernières années, à deux groupes de travail de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation et de l’environnement (Anses), à l’origine de plusieurs rapports assez critiques sur les abattages massifs, dont le dernier publié en juillet 2015. Entretien.

      Je ne discute pas la nécessité d’éliminer des bouquetins contaminés, mais le fait de tuer l’ensemble du cheptel, ce qui est inutile et même contre-productif. L’opération d’octobre 2013 a conduit à une aggravation de la situation. Les tests menés au printemps 2014 ont montré que 43 % du cheptel était désormais contaminé, contre 36 % auparavant. Surtout, toutes les classes d’âge sont concernées, y compris les jeunes. L’abattage massif, en supprimant les mâles adultes, a permis aux jeunes jusqu’alors dominés d’accéder aux femelles, ce qui les a contaminés à leur tour.

      En vidant le Bargy, on risque également de contaminer les massifs alentour, notamment celui des Aravis. Les bouquetins sont des animaux sociaux, qui se déplacent beaucoup, particulièrement en période de rut. En éliminant les grands mâles du Bargy, on augmente les chances de voir des mâles environnants rejoindre les femelles survivantes.

      http://seenthis.net/messages/290818

    • Il y a toujours des interactions et des liens entre les êtres vivants et leur milieu naturel qui ne s’organisent pas à l’échelle de nos connaissances restreintes. Si la sauvegarde de cette vie pouvait être pensée comme primordiale, tendre à la la préservation de cet équilibre le serait également. Le programme serait simple : préservation des espaces sauvages, des passages nécessaires au travers de nos modernités (routes etc), du nombre d’animaux, de leur non interaction avec les animaux d’élevages. Il est inutile de détruire un élément d’un ensemble écologique en espérant sauver son système alors qu’on en contraint une réorganisation parfaitement hypothétique. Faut-il vraiment citer tous les exemples qui le prouvent ? Il n’y a vraiment que des rouages administratifs bornés par le profit économique pour cracher une solution de tuerie, solution ultime cruelle qui sonne symboliquement l’échec de cette politique austère et mortifère, profondément injuste et parfaitement inutile.

    • Les opérations d’abattage de bouquetins dans un massif des Alpes françaises, décidé pour éviter la propagation aux élevages d’une maladie, vont être suspendues en attendant un recours en justice qui doit être examiné le 19 octobre, a affirmé dimanche la Fondation Nicolas Hulot.

      ...

      L’opération d’abattage avait commencé jeudi pour deux jours, une « première étape » au cours de laquelle 70 bouquetins ont été abattus.

      http://www.liberation.fr/societe/2015/10/11/bouquetins-suspension-de-l-abattage-en-attendant-une-decision-de-justice_

    • Un article pour faire accepter l’idée qu’il n’y a pas de solution autre que l’abattage ?

      Haute-Savoie : « On connaît nos vaches par leur prénom. Peuvent-ils en dire autant des bouquetins ? »
      http://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/haute-savoie-on-connait-nos-vaches-par-leurs-prenoms-peuvent-ils-en-dir

      Pour Jean-Pierre Crouzat, porte-parole de la Fédération Rhône-Alpes de la protection de la nature (FRAPNA), cette méthode n’est pas la bonne : « Cela peut paraître séduisant, mais ça ne marche pas. L’abattage de 2013 a bien montré son inefficacité. » Les tirs massifs pourraient pousser les bouquetins du Bargy à se déplacer vers le massif des Aravis, tout proche, et empirer la situation.

      Lui préconise plutôt de capturer les animaux, les tester grâce à un dispositif in situ déjà expérimenté, puis relâcher les individus sains et euthanasier les bouquetins contaminés. Irréalisable, tranche Jean Hars : « Ça veut dire approcher les animaux à moins de 20 m. C’est impossible de tous les capturer ! » Pour le vétérinaire responsable du dossier, « si on demande l’abattage, ce n’est pas par plaisir. C’est la solution la plus faisable ».

    • « On connaît nos vaches par leur prénom. Peuvent-ils en dire autant des bouquetins ? »

      Je trouve ce titre très éclairant.
      pour ma part, je lis dans le mépris perpétuellement affiché par les divers acteurs de la filière carniste - des éleveurs aux consommateurs - envers les oppositions et les critiques un phénomène similaire à celui que... Jocelyne Porcher, qui n’est elle même pas avare d’un semblable mépris, a observé au sein des employés d’un même abattoir, mépris, hiérarchie, qui sépare radicalement les « tueurs » des « non-tueurs ».

      Qui tue ou accepte que l’on tue pour manger semble se tenir pour participant magiquement d’une connaissance supérieure de la vie - et considère qu’à ce titre, qui refuse cela se tiendrait irrémédiablement en deça d’une compréhension à laquelle seule l’acceptation de la pratique de la mise à mort donnerait accès. ( Quand Porcher parle des souffrances des employés des abattoirs dans un article de sociologie sur la souffrance au travail, elle emploie le terme de « mise à mort », elle parle de tuer. Mais quand elle s’en prend aux opposants à l’élevage, dans une presse plus généraliste, - ou quand les défenseurs de l’élevage reprennent et promeuvent son discours - c’est pour laisser entendre que ces derniers doivent avoir un problème ... avec « la mort qui fait partie de la vie ».
      Il est vrai que la mise à mort, elle, relèverait plutôt d’autre chose.
      Il y a un double discours, et des choses dont les carnistes, pour reprendre le concept forgé par Mélanie Joy, ne parlent qu’entre initiés .

      mais c’est un sujet sur lequel je compte revenir tôt ou tard ;

  • À quoi Nicolas Hulot sert-il ?
    http://reporterre.net/A-quoi-Nicolas-Hulot-sert-il

    En choisissant une agence de relation presse dénommée Révolution 9, Hulot est-il devenu révolutionnaire ? Cette agence fait des « relations publics » (relations publiques, ça fait ringard) et du lobbying, du design, de l’édition d’entreprise, et a comme clients Engie (ex-GDF Suez, investie dans le charbon, « une entreprise parmi les plus polluantes de la planète », selon les Amis de la Terre), Carrefour, Citroën, Coca Cola, Nestlé, les services financiers de General Electric, Thalès, l’Armée de terre, la Bibliothèque nationale de France et l’industriel Pyrex, les consoles Sega et la mairie de Paris, BMW (concernée par le récent scandale, révélé par l’ONG Transport et environnement, sur les normes environnementales truquées), Colgate, Alstom, Le Crédit Lyonnais. Pas vraiment des entités qui respirent l’écologie.

    On connaît les relations qu’entretient Nicolas Hulot, « homme libre », et sa fondation avec les grands groupes capitalistes. La Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l’homme est financée par EDF, qu’on peut considérer comme un lobby pro-nucléaire, L’Oréal, TF1, les groupes Véolia, Vivendi, Vinci, Lesieur… Il ne faudra pas attendre de Hulot qu’il dénonce les déclarations hypocrites et les obstacles à la transition énergétique mis en place par les grands groupes industriels, dont Engie ou EDF, même s’il s’est rallié à une position de sortie du nucléaire.

  • Guide des outils de la #démocratie participative - Fondation Nicolas Hulot
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/116012449420

    La Fondation Nicolas Hulot vient de mettre à jour un très pédagogique guide (.pdf) de la #démocratie_participative qui recense une quinzaine d’outils de la démocratie participative en détaillant leur fonctionnement et plusieurs expériences de démocratie participative électronique.