organization:front national

  • Pour la DGSE, la Russie va tenter de faire basculer la présidentielle en aidant Marine Le Pen - Les Inrocks
    http://www.lesinrocks.com/2017/02/news/dgse-russie-va-tenter-de-faire-basculer-presidentielle-aidant-marine-pen

    Un nouvel acteur pourrait faire son apparition pendant l’élection présidentielle : la Russie. C’est en tout cas ce que craint la DGSE (services secrets français), selon Le Canard enchaîné. Et c’est la candidate du Front National, Marine Le Pen, qui devrait en profiter.

    Après avoir démonté Fillon, le Canard Enchaîné décide de démonter Le Pen, avec les mêmes méthodes et les mêmes narratives que celles de Clinton.

    C’est bizarre de se dire que la Canard Enchaîné est instrumentalisé afin de supprimer de la Présidentielle les candidats supposément pro-russes.

    • La matraque télescopique d’Aulnay et la révolte des banlieues que nous fomente l’IGPN avec son « accidentel », c’est aussi un coup de VVP pour faire passer Le Pen ?

      (désolé, mais en revenant de voyage j’ai pris la correspondance à Châtelet-Les-Halles hier soir et j’ai croisé les robocops habituels emmenant des gamins « de banlieue » dans les 15-16 ans, l’ambiance était de plomb et il y avait un cordon d’agents de la RATP à 15 mètres en avant de celui des robocops pour interdire l’accès au Forum des Halles)

    • Entendons nous bien, je ne conclus rien. Je constate juste un faisceau d’actions convergentes semblant indiquer que le Canard est instrumentalisé, de son fait ou non, je n’en sais rien, pour mener des actions du même type que ce qu’on a pu connaître lors de la campagne américaine.

      Peut-être que ce type d’action est effectivement la meilleure façon de lutter contre la publication d’informations de la part de Wikileaks... à voir.

      On peut aussi se poser la question de l’instrumentalisation de Wikileaks évidemment. En occultant la portée des informations révélées simultanément, c’est important.

      Et pour l’action exemplaire des forces de Police... J’estime qu’il serait temps de prendre exemple sur l’Ukraine, et sur les analyses courageuses qui ont été menées par nos journaux quand il s’agissait de décrire ce qui faisait office de force de l’ordre à Maïdan et après.

    • http://yetiblog.org/index.php?post/2244

      Ils s’y sont tous mis, RTL, Le Parisien, les Inrocks, BFM-TV… La basse-cour médiatique française s’égosille sur un canard lâché par le Canard enchaîné à propos des soupçons de la DGSE quant à une intervention du diable Poutine dans notre présidentielle française.

      VIDÉO - Le piratage informatique, une menace pour l’élection présidentielle https://t.co/LDwRp9v5wQ pic.twitter.com/9nkYdkuLgm
      — BFMTV (@BFMTV) 28 janvier 2017

      L’affaire est si sérieuse [rires] qu’un “conseil de défense” vient d’être mandaté par l’Élysée pour réfléchir aux meilleurs moyens de protéger les élections d’une intrusion russe. Même bulle de Macron vient de monter au créneau lors d’une émission diffusée par France 5 :

      « Cette fois c’est clair, on sait à peu près que les Russes vont se mêler de l’élection présidentielle française. »

      #qu'est-ce_qu'on_rigole

  • Un admirateur de Trump, Netanyahu et Le Pen commet un massacre dans une mosquée au Québec
    par Ali Abunimah | 30 janvier 2017 – The Electronic Intifada – Traduction : Chronique de Palestine
    http://chroniquepalestine.com/admirateur-trump-israel-lepen-commet-massacre-mosquee-quebec

    L’attaquant de la mosquée québécoise « like » Trump, l’armée israélienne, et l’extrême-droite française.

    Le compte Facebook de l’homme accusé de la fusillade qui a tué six personnes et blessé plusieurs autres à une mosquée de Québec dimanche soir, indique qu’il était un fan du président américain Donald Trump, de la dirigeante de l’extrême droite français Marine Le Pen, de l’armée israélienne et d’autres groupes d’extrême-droite.

    L’étudiant suspecté a également confirmé qu’il avait de fortes opinions pro-israéliennes, anti-immigration et pro-Trump.

    Alexandre Bissonnette, âgée de 27 ans, a été arrêté comme suspect dans les meurtres de la mosquée, après avoir appelé la police elle-même, a rapporté le journal Le Soleil.

    Une source proche de l’enquête a déclaré au journal La Presse que pendant les interrogatoires de plusieurs heures après son arrestation, Bissonnette ne cachait pas son hostilité envers les musulmans.

    Le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, a condamné la fusillade comme une « attaque terroriste contre les musulmans dans un centre de culte et de refuge ».

    Bissonnette a été présenté devant un juge à Québec lundi après-midi et a été inculpé de six chefs d’accusation de meurtre prémédité et de cinq chefs d’accusation de tentative de meurtre.(...)

    ““““““““““““““““““““““““““““““““““““““
    Voici ce que l’on sait sur le suspect de la tuerie de la mosquée, Alexandre Bissonnette
    Nicolas Saillant, Nicolas Lachance, Jean-Nicolas Blanchet et Kathleen Frenette
    Lundi, 30 janvier 2017
    http://www.journaldequebec.com/2017/01/30/voici-ce-que-lon-sait-sur-le-suspect-de-la-tuerie-de-la-mosquee

    (...) « Il a des idées politiques à droite, pro-Israël, anti-immigration. J’ai eu de nombreux débats avec lui concernant Trump. Il était évidemment pro-Trump. », explique-t-il, ajoutant que Bissonnette n’avait jamais évoqué la violence comme moyen politique.

    Le groupe « Bienvenue aux réfugié(es)- Ville de Québec » connaissait aussi Bissonnette. Il était « malheureusement connu de plusieurs militants à Québec pour ses prises de positions identitaires pro-Le Pen et antiféministes à l’Université Laval et sur les réseaux sociaux », a publié le groupe sur sa page Facebook.(...)

  • J – 93 : Nuit de cauchemar, le chat de Laurence, à quatre heures du matin, est venu me vomir dessus, j’ai débord senti une chaleur dégeulasse me couler sur les joues, le long des parois du respirateur, je n’ai pas bien compris ce qu’il se passait et quand je l’ai compris, en retirant mon masque qui me pulse un air qui vient d’un peu plus loin, j’ai été rattrapé par cette odeur putride. Je n’ai eu que le temps de me précipiter aux toilettes pour rendre moi-même. Faut-il que j’aime Laurence pour m’occuper de cette bestiole neurasthénique et que j’ai du respect à revendre pour son père dont c’était la dernière volonté qu’une bonne âme vienne à s’occuper de cette petite chatte tendue comme un arc.

    Je suis parvenu à me rendormir et j’ai même domri un peu au-delà de huit heures ce qui n’est pas fréquent pour moi, non seulement les jeunes gens commencent à me céder leur place assise dans le métropolitain mais en plus je comence à faire comme les vraiment vieux qui se lèvent, quoi qu’il arrive, et sans effort, à 6 heures du matin.

    http://www.desordre.net/bloc/ursula/2014/sons/20140924_jacques_demierre001.mp3

    J’ai passé une belle matinée, écoutant le disque de Jacques Démierre, Jonas Kocher Axel Dörner, buvant et me refaisant du café, travaillant dans le garage, dans un premier temps à ce que j’ai fini par décider, une imbrication en spirale des différentes pages bâties sur le mode d’ Ursula , bénissant le dieu des ivrognes de m’avoir fait conserver un suffixe en .html et non .htm comme presque toutes les autres pages du Désordre pour la page index de telle sorte qu’il a été facile de renommer cette dernière en pele-mele.htm et de faire des rechercher/replacer de tous les liens vers cette page index.html dans les nombreux répertoires et sous répertoires des différentes formes Ursula . Avant de déjeuner j’ai pris le temps de transférer et d’importer deux nouveaux fichiers vidéographiques dans le programme de projection pour Apnées , notamment la fameuse séquence de machine à écrire acquise de haute lutte.

    Je me suis rapidement cuisiné des filets de cabillaud, j’ai fait une sieste trop rapide à mon goût, je me suis refait un dernier café pour la route et puis j’ai pris le chemin de l’exposition à propos du Bauhaus au Musée des Arts Décoratifs, exposition dont je me faisais toute une joie, laquelle a été douchée avec fracas par une exposition entièrement centrée sur les arts décoratifs — d’un autre côté le nom de l’institution aurait pu me mettre sur la voie — et pas du tout, mais alors pas du tout, sur tout ce que le Bauhaus avait pu réunir d’artistes géniaux, Klee, Moholy Nagy, Albers, etc ... cela m’a toujours amusé comment c’est finalement à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs que l’on m’aura enseigné (inculqué) cette forme de dégoût viscéral de tout ce qui est décoratif, y compris, finalement, un comble, le Bauhaus . Par jeu tout de même, en dépit d’une foule abondante, j’ai tenté, et généralement échoué, à retrouver de tête les noms des artistes ayant produit les œuvres qui avaient tant intrigué ou plu à intrigué @reka ( https://seenthis.net/messages/562127 ). En sortant, considérant que dans l’intervalle de trois quarts d’heure qui a duré ma visite (ma vitesse de circulation dans une exposition est une mesure très juste de mon désintérêt en général, à Arles ma fille Madeleine m’a déjà chronométré dans une exposition de l’oncle Raymond de la qualité française, dix secondes, pas plus), la queue n’a pas beaucoup raccourci, je souris à l’idée qu’arrivant sur les lieux j’ai envoyé un petit message à Julien qui avait décliné mon invitation à aller visiter cette exposition ensemble, lui disant qu’en déclinant il s’évitait une queue longue d’une bonne centaine de mètres, me souhaitant bon courage, espérant pour moi que cette queue en vaudrait la chandelle (merci de l’intention, louable mais pas très performative), je lui avais répondu qu’une seule photographie de Moholy Nagy valait de faire la queue pendant une heure s’il le fallait, et, de fait, dans cette exposition il n’y avait guère que ce petit duo de photographies de Moholy Nagy de même que les deux petits collages de Kurt Kranz qui ont trouvé grâce à mes yeux.

    J’ai eu un peu d’étonnement tout de même à regarder la grande carte du rayonnement du Bauhaus dans le monde, relevant ce que je savais à propos de Moholy Nagy à Chicago, souriant à l’idée qu’il avait donc été le professeur de Barbara Crane , cela ne s’invente pas, non, mon étonnement est venu du signalement que le camp d’extermination d’Auschwitz avait été architecturé par un ancien du Bauhaus qui avait apparemment mal fini, un certain Fritz Ertl. J’ai repensé, toutes proportions mal gardées, à ces deux sales cons en première année aux Arts Déco qui étaient des militants du Front National, se destinant donc plus tard, l’un au graphisme des affiches du FN (étant donné le sujet, je ne suis pas certain que les Arts Déco étaient la meilleure filière possible) et l’autre de la bande dessinée de propagande (et là pareil, terrible erreur d’orientation, les Arts Déco étant sans doute le pire endroit qui soit pour en faire tant il y avait du mépris pour cette matière, même par les professeurs d’illustration censés l’enseigner à ceux qui voulaient), je me demande ce qu’ils sont devenus, quittant les Arts Déco après une première année qui avait dû sérieusement les décevoir — je me souviens que l’un d’eux faisait du plat à Daphna ce qui la dégoutait un peu, je la comprends, et ce qu’elle a balayé d’un revers de main en lui expliquant qu’elle était juive, les choses auxquelles on pense en visitant l’exposition décevante du Bauhaus au musée des arts décoratifs.

    A la recherche d’un catalogue plus compréhensif que cette exposition de ce que fut le Bauhaus (je me suis rabattu que le livre de Taschen , apparemment bien meilleur de par ses choix éditoriaux, de sa qualité d’impression, de sa maquette et même de son papier, pour la moitié du prix que celui du catalogue de l’exposition, je dis ça je ne dis rien) je me suis dit qu’ils n’avaient pas été bien malins dans la boutique du musée des arts décoratifs à n’avoir pas songé à une petite édition de rien du tout, en bois, du jeu d’échecs de Josef Hartwig, un vendeur m’indiquant qu’en fait si, mais que cela était parti comme des petits pains à la période de Noël, mais qu’en me connectant au site du fabricant, NAEF, je pourrais sans doute en acheter un, et je me disais tiens voilà une petite idée d’un cadeau pour Nathan, un bel objet, Nathan avec lequel il n’est pas toujours facile d’échanger en terme de beauté des choses, mais voilà, de fait, je me suis connecté sur le site du fabricant qui me propose de me soulager de trois cents euros pour un jeu d’échecs qui est parti comme des petits pains au moment des fêtes, ça va, ce n’est pas la crise pour tout le monde et je me demande combien de ces jeux connaissent un peu de vie aujourd’hui dans leurs salons bourgeois où nul doute ils sont remisés sur une table basse, la case noire droite en bas à droite, ce qui est l’indication irréfragable d’une maison dans laquelle on ne connait même pas les règles du jeu, bref on l’aura compris j’étais d’humeur mitigée quand je suis rentré à la maison.

    Je me suis fait une tasse de thé et je suis descendu dans le garage tenter de travailler un peu à Apnées , et apprivoiser ma nouvelle table MIDI bien plus réduite que l’ancienne, je me suis un peu énervé en écrasant par maladresse, et par deux fois, la nouvelle configuration acquise de haute lutte avec l’ancienne désormais sans objet, mais ça va. J’ai tenté, pour le moment sans succès, d’acquérir les images vidéos produites par mon appareil-photo en direct pour quelque effet de mise en abyme auquel je pense, mais là aussi ce n’est pas encore acquis, dans le foisonnement de tous les câbles que je garde par devers moi, pas un seul de type HDMI qui aurait sans doute permis l’effet désiré, ce n’est que partie remise, ej vais bien en trouver un qui traine dans une armoire du boulot.

    http://www.desordre.net/bloc/ursula/2017/doneda_le_quan_ninh.mp3

    Je suis remonté dans la cuisine me faire une soupe chinoise que j’ai avalée avec d’épouvantables bruits de succions de ses vermicelles tout en écoutant Lê Quan Nihn avec Michel Doneda, j’ai commencé à lire un peu le livre sur le Bauhaus , dont j’ai compris que c’était effectivement le livre qui manquait à ma compréhension historique de cette école, puis je suis monté au Kosmos pour y voir Neruda de Pablo Larrain. Que j’ai adoré à mon plus étonnante surprise vu comment je trainais des pieds pour y aller.

    En allant me coucher, après un peu de lecture à propos de la Guerre du Cameroun, je me suis dit que cela avait été une excellente journée en dépit de son début peu ragoûtant, tout de même se faire vomir dessus dans son sommeil par un chat.

    #qui_ca

  • Le Front national en visite ’privée’ en Israël
    Times of Israel Staff et AFP 26 janvier 2017, 14:19
    http://fr.timesofisrael.com/le-front-national-en-visite-privee-en-israel

    Nicolas Bay, l’ancien leader de l’UED (Union des étudiants de droite) ancien-GUD (Groupe union défense) un groupuscule violent d’extrême-droite, est actuellement en visite, très discrète, en Israël. Une visite organisée par un membre juif du Front National.

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    Selon Streetpress, citant le journaliste de Haaretz Barak David, Nicolas Bay aurait entamé son séjour en rencontrant David Shayan, président des Jeunes et du Likud.

    « C’est seulement durant la rencontre, qui n’avait rien d’officielle, que j’ai appris que ce Bay était du parti de Marine Le Pen » a expliqué Shayan, ajoutant que « dans tous les cas, [il] ne boycotte personne ».

    Bay devait ensuite s’entretenir avec des membres, non cités, de la communauté juive francophone, sans que l’on connaisse les objectifs exacts de ses démarches.

  • Travailleurs détachés : « La solution n’est pas un repli nationaliste, mais un syndicalisme transfrontalier »

    https://larotative.info/travailleurs-detaches-la-solution-2040.html

    https://larotative.info/home/chroot_ml/ml-tours/ml-tours/public_html/local/cache-vignettes/L700xH467/arton2040-062a4-996ff.jpg?1484843410

    Environ 250 000 salariés originaires de différents pays européens travaillent sur le territoire français, sans pour autant y être installés. Les droits de ces travailleurs dits « détachés » sont encadrés depuis 1996 par une directive européenne, mais les employeurs se livrent à une fraude massive. Entretien avec K., salarié dans le bâtiment et syndicaliste.

    Depuis les années 2000, il y a une massification du recours à la main-d’œuvre détachée. Normalement, même si les cotisations sociales sont payées au taux du pays d’origine, le prix du recours au travail détaché devrait être supérieur au salaire minimum français. En effet, il faut ajouter les frais de déplacement, d’hébergement, etc. Ça, c’est la théorie.

    Mais les pourvoyeurs de main-d’œuvre ont trouvé la parade assez rapidement : elle consiste à organiser du travail dissimulé. En apparence, le contrat de travail respecte le droit français, avec un taux horaire qui est globalement respectueux de la convention collective — même si les travailleurs détachés sont généralement payés au SMIC, alors qu’ils devraient être reconnus comme ouvriers qualifiés. Seulement, le temps de travail réel est largement supérieur au temps déclaré.

    Le premier parti politique à avoir mis cette question sur la table, c’est le Front~National, via un communiqué de presse signé par Marine Le~Pen et Florian Philippot. Ils dénonçaient la directive détachement et se prononçaient pour son abrogation. Mais si on abroge cette directive, on perd la protection qu’elle accorde en ce qui concerne l’application de la réglementation du pays d’accueil ! On reviendrait à la situation antérieure, dans laquelle un travailleur provenant d’un pays à faibles coûts sociaux serait payé au tarif en vigueur dans son pays. Le FN est progressivement monté en puissance sur cette question, ce qui a pris au dépourvu les autres partis, qui n’avaient pas bossé le sujet. Et depuis un an, de Mélenchon à Montebourg, tous s’alignent de fait sur la position du Front National.

    #travail #détachement #syndicalisme #nipatrienifrontières cc @rezo

  • Bretagne : le patronat relai d’une droite très « décomplexée »
    http://lahorde.samizdat.net/2017/01/20/bretagne-le-patronat-relai-dune-droite-tres-decomplexee

    Lu sur Brest Médias Libres : Fallait-il encore démontrer que l’extrême droite et les patrons partagent un certain nombre d’intérêts et valeurs ? A l’heure où le Front National, en ordre de bataille, est confronté à des débats internes, entre les tenants du courant libéral et ceux du « virage social » , un de ses anciens membres [&hellip

    https://www.google.fr/maps/place/22340+Locarn/@48.3316752,-3.4878081,12z/data=!3m1!4b1!4m5!3m4!1s0x4811a1ea719175ff:0x40ca5cd36e63330!8m2!3d48.32006!4
    http://www.antifabzh.lautre.net/roazhon/2016/12/secher-zemmour-et-la-comtesse
    http://www.clubdes30.com
    http://www.ouest-france.fr/bretagne/loic-henaff-nouveau-president-de-produit-en-bretagne-4088896
    http://www.lemonde.fr/international/article/2016/09/24/en-inde-la-tres-discrete-ceremonie-de-signature-de-vente-des-rafale_5002734_
    http://www.nonalacentrale-landivisiau.fr
    http://www.letelegramme.fr/economie/projets-economiques-pourquoi-ca-bloque-28-09-2016-11233605.php
    http://aymericchauprade.com
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Aymeric_Chauprade
    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Aymeric-Chauprade-a-L-Action
    http://www.radiocourtoisie.fr/mot-clef/aymeric-chauprade
    http://www.humanite.fr/olonisation-et-esclavage-pour-francois-fillon-un-partage-de-culture-627302
    https://tempspresents.com/2015/12/14/geopolitique-vision-du-monde-extreme-droite

  • Macron, le Nord et la tête de noeuds Les chiffres

    Monsieur Emmanuel Macron, ancien ministre de l’économie, se promenait dans le Nord de la France. Il y fit, le vendredi 13 janvier cette déclaration dont la presse s’est faite l’écho : « l’alcoolisme et le tabagisme se sont peu à peu installé dans le bassin minier » . Bien sûr, comme c’est facile. Ces ex-ouvriers, devenus chômeurs et leurs enfants, tous des alcooliques, et d’ailleurs ils votent pour le Front National. Le mépris de classe que révèle cette déclaration est sidérant, mais nullement étonnant. Emmanuel Macron fut à bonne école pendant plus de 4 ans, aux côtés – comme conseiller et comme ministre – de celui qui parlait des « sans dents », notre Président François Hollande. La violence de cette déclaration passe cependant les bornes. Non seulement par le mépris qu’elle exprime, mais aussi par la méconnaissance de la situation qu’elle révèle.
     
    Le Nord et l’alcool
    Oui, il y a bien un problème d’alcoolisme dans le Nord de la France, mais ni plus (ni moins) grave que celui que l’on connaît en Normandie, en Bretagne, ou dans la région Champagne-Ardenne. Regardons les statistiques de santé que soit celles fournies par l’INPES ou celles de l’enquête ESCAPAD.

    La seule qui mette le Nord en tête est celle des décès liés à des cirrhoses et autres maladies, que l’on considère liées à l’alcool.

    Graphique 1


    Mais, les cirrhoses ne sont pas un bon indicateur car elles sont aussi associées à d’autres pathologies qu’une simple dépendance à l’alcool. D’autres indicateurs existent, fournis par l’Enquête Baromètre Santé de l’INPES. Le premier est celui du pourcentage des ivresses alcooliques dans l’année, sur la population de 15 à 75 ans. Et là, surprise, le Nord apparaît largement sous la moyenne nationale.

    Graphique 2


    La proportion remonte largement au-dessus de la moyenne, mais pas en première place, pour les interpellations pour ivresse sur la voie publique, chiffre qui mesure, en fait, la (relative) tolérance des forces de l’ordre à ce type de désordre, mais aussi la pratique sociale de l’ivresse, dans et hors du domicile. En fait, on compte 22,5 interpellations pour 10000 habitants, chiffre inférieur cependant à celui de la Réunion et de la région Champagne-Ardenne.

    Graphique 3

    Graphique 4


    Il en va de même si l’on observe l’usage mensuel de l’alcool pour la tranche d’âge de 17 ans, toujours dans l’enquête ESCAPAD de 2014. La fréquence moyenne est de 12% en France, et elle n’est que de 10% dans le Nord contre 22% dans les pays de la Loire et 17% en Bretagne et en Basse-Normandie.

    Graphique 5


    Le premier constat est donc que M. Emmanuel Macron, ancien Ministre, et ci-devant candidat à la Présidence de la République, a bien raconté n’importe quoi. Il a maintenu ses propos et même attaqué sur Facebook avec une certaine violence ceux qui étaient légitimement scandalisés par ses propos[1]. Ce faisant il ne fait qu’étaler ce qui est désormais évident pour tous ceux qui ont suivi cette triste affaire : il suinte de ce personnage un mépris envers les travailleurs et envers les victimes de notre société, un mépris de classe, qui n’est pas piqué des vers.
     
    Les causes de crise sanitaire dans le bassin minier
    Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas un véritable problème de santé publique dans le bassin minier du Nord. Dans l’arrondissement de Lens, la surmortalité est de 67% supérieure à ce qu’elle est dans le reste de la France. Mais, ce problème n’est nullement la traduction de comportements spécifiques de la population, comportements qui par ailleurs trouveraient dans l’abandon dans laquelle elle fut laissée d’amples justifications. Ce problème résulte pour une large part par la pollution de l’air et de l’eau induites par des activités qui ont été pendant laissées sans contrôle (que l’on se souvienne des patrons-voyous de MetalEurop qui ont disparu sans laisser de traces après avoir largement pollué le site de leur usine, par les maladies professionnelles sur lesquelles on est devant une véritable absence de données. Rappelons qu’en ce qui concerne le stress au travail , des pays comme la Suisse et la Suède avaient réalisé des enquêtes épidémiologiques générales, qui avaient montré que les maladies stress-induites avaient un coût pour la société dépassant les 3% du PIB. Rappelons qu’en France, et en dépit d’études pionnières réalisées à l’initiative de la CGT au début des années 1960, il n’y a jamais eu d’enquête équivalente. Que faisiez vous donc vous, oui vous, Monsieur Emmanuel Macron ainsi que votre collègue, Madame Marisol Touraine, quand vous étiez respectivement Ministre de l’Economie et Ministre de la Santé ?

    C’est qui devrait provoquer une immense colère contre vous et votre candidature à la Présidence de la République, citoyen Macron. De prétendre « stigmatiser » comme l’on dit aujourd’hui une population alors que vous n’avez rien fait pour permettre une juste mesure des causes de la crise sanitaire qu’elle vit. De prétendre résoudre ses problèmes par l’ubérisation du travail et de la société, alors que l’on sait pertinemment que ceci va encore renforcer le stress au travail , et engendrer par là de nouvelles pathologies.

    Monsieur Macron, votre prétendu « humanisme » dont vous faites étalage à l’étranger, en Allemagne en particulier, n’est qu’une immense et scandaleuse fraude.

    Vous vous moquez complètement de ce que vivent les gens, de ce qu’ils endurent. Mais nous, nous savons qu’à Noeux-les-Mines, là où vous avez fait votre déclaration, il y avait, en votre personne, une véritable tête de nœuds !

    _ Jacques Sapir _
    Source : http://russeurope.hypotheses.org/5593
    [1] Voir https://www.facebook.com/EnMarche/Posts/719648718213333

    #Cartes #France #Alcoolisme #Nord #Haur_de_France #Macron_l_alcoolique #PS #cirrhoses #Noeux-les-Mines #tête_de_nœuds #Marisol_Touraine #enquêtes_épidémiologiques #mépris #stress_au_travail #méconnaissance #guerre_aux_pauvres #fraude

  • J – 116 : Ces choses-là n’arrivent pas par hasard, on ne me le fera pas croire. Mercredi, j’invitais à déjeuner mon ami Nicolas, descendu de son Kosmos pour venir partager nos nouilles sautées avec les filles. Nous parlons du dernier film pour lequel Nicolas s’est étonné de ne pas me voir à la séance de rencontre débat, les Dernières nouvelles du cosmos de Julie Bertuccelli. Alors je suis contraint d’expliquer à Nicolas que c’était un choix conscient tant je n’étais pas certain d’être maître de mes émotions à la fois pendant le film, cela va encore, garanti que je l’aurais été par l’obscurité de la salle, mais plus difficile pendant le débat. Du coup Nicolas nous parle de cette amie commune, M., militante de la cause, et comment !, et de sa participation au débat, je dis à Nicolas toute mon admiration pour M., pour sa force, pour son courage, que je n’ai pas moi-même.

    Et ce soir tandis que je reviens de déposer Adèle au théâtre, depuis Nogent c’est presque un tiers du parcours en roue libre, je tombe sur M. qui elle se véhicule en roue carrément libre, grande sportive, c’est naturellement du timbre de sa bicyclette qu’elle me hèle, et donc je l’invite immédiatement à venir prendre un thé, je parlais justement de toi avec Nicolas il y a deux jours.

    M. et moi avons des désaccords très profonds sur des sujets essentiels, celui de la prise en charge des enfants autistes, sur le nœud, le cœur de ce que nous vivons, M. et sa famille, ma famille et moi. Et c’est souvent une merveille de discussion entre elle et moi, pour moi surtout, parce que justement je goûte pleinement notre désaccord, je goûte la saveur de ses arguments, pour ce qu’ils me font sans cesse repenser ma position, d’autant que M. travaille sur le sujet, elle fédère énormément d’énergies, elle est donc au courant de toutes sortes d’initiatives, à vrai dire elle est une encyclopédie vivante de ce qu’il se passe sur les questions du handicap et singulièrement de l’autisme, donc j’ai beau ne pas être d’accord sur certains sujets de fond, étant donné l’étendue de ses connaissances j’ai surtout tendance à écouter son point de vue, et il n’est pas rare qu’il fasse vaciller le mien. D’ailleurs c’est un peu ce dont nous discutons ce soir, en buvant notre thé, de la façon dont nos points de vue évoluent, s’infléchissent, ou encore de la façon dont nous changeons parfois d’avis, et le plaisir que nous avons à cela elle et moi. Et même cela nous émerveille.

    Je dis même à M. qu’au sein de la communauté des parents d’enfants autistes, je me surprendrais sans doute à pouvoir pactiser avec des personnes qui auraient des idées politiques radicalement différentes des miennes, que je pense que je pourrais très bien m’entendre avec des électeurs du Front National pourvu que nous ayons cela en partage. Et cela nous fait beaucoup rire, d’autant que M. renchérit et m’explique qu’elle-même est aux avant-postes de cette ouverture d’esprit, parce que justement dans son travail, elle a à croiser de nombreuses familles avec lesquelles elle échange et elle sourit, oui, nous avons, eux et nous, le même cœur. Et il arrive tant de fois, dans une même journée, à M., dans le cadre de son travail, d’entendre des personnes de toutes sortes d’horizons l’aborder à propos de questions de handicap et ces personnes, pas toutes amies, lui voleraient presque les paroles de la bouche.

    Nous avons le même cœur.

    #qui_ca

  • J – 117 : Je n’arrive pas entièrement à me couper de l’actualité, c’en est même étonnant. Il y a quelques bribes qui finissent par passer quand même, à mon insu. En soit les bribes en question ne seraient pas graves, en fait si c’est grave, tant elles ne me donnent pas d’indication directe à propos de ce que je veux ignorer de toutes mes forces, l’identité du prochain locataire-propriétaire de l’Elysée, oui, c’est cela la clef de lecture de Qui ça ? , je peux bien vous le dire maintenant, mais je remarque ces quelques bribes quand je les mets bout à bout finissent par me renseigner sur ce que j’étais parvenu à ignorer jusque-là.

    Donc, Marine Le Pen a pris le pouvoir et personne ne m’en a rien dit. Sans doute que tout un chacun a peur et plus personne n’ose parler, tout le monde fait mine de continuer à poursuivre son petit bonhomme de chemin, comme si de rien n’était, mais c’est surtout dans un souci de ne pas se faire remarquer. Parce qu’en fait, tout le monde a peur. Et cela je l’ai toujours soupçonné. J’ai toujours su que l’arrivée au pouvoir du Front National se passerait de cette façon, que cela passerait inaperçu, qu’en fait c’est déjà arrivé et que l’on ferait tous semblant de rien.

    Déjà en 2002, le 21 avril, c’était comme ça. Le Pen n’a pas été élu mais son programme si. Et cela a trompé tout le monde. On s’est réjoui trop vite et à mauvais escient. Ce qu’il faut retenir c’est qu’en 2002, 100% des Français ont voté pour l’extrême droite et que ce n’est pas une exagération de ma part, que j’ai l’air comme ça de confondre le R.P.R. et le Front National, non, je ne les confonds pas, ils sont strictement identiques. Relisez deux choses, le programme électoral du Front National pour les élections présidentielles de 2002, la section sur la sécurité intérieure, et les lois Sarkozy-Perben, vous verrez que 12 des 24 mesures préconisées par le Front National figurent en bonne place dans ces lois de sécurité, et maintenant imaginez qu’au lieu du candidat d’extrême droite Chirac (le bruit et les odeurs), c’eut été l’autre candidat d’extrême droite, Le Pen (la France aux Français et le steak au poivre) qui ait été choisi, franchement vous pensez qu’il aurait eu la moindre chance de réaliser la moitié de son programme. L’extrême droite de Le Pen en a rêvé, l’extrême droite de Chirac l’a fait.

    Ce n’est pas la tête du candidat qui est importante (et quel concours de beauté vraiment !), ce sont les programmes et les actes qu’il faut lire.

    En 2007, Le Pen a légué son héritage, non pas à sa fille, comme on le dit souvent, mais à son fils spirituel, Sarkozy.

    Pendant cinq ans, Sarkozy a été un président d’extrême droite, plus sans doute que n’aurait pû l’être Le Pen s’il avait été élu ce qu’il n’a pas été parce que justement son fils spirituel lui a volé ses voix. Pour ma part des signes de cet héritage, et de sa mise en action j’en ai relevé tellement, et cela dès le début, dès le printemps 2007 que j’avais entrepris, sans doute échauffé par certaines de mes lectures, notamment celle de Lingua Tertii Imperii (La langue du troisième Reich) de Viktor Klimperer et cette attention de linguiste au moindre glissement du discours, que j’avais entrepris donc d’en noter le moindre fait et geste, pour garder la trace de cette grande glissade : c’était le texte régulièrement mis à jour d’extreme_droite.txt. Mais je dois le reconnaître, j’ai été terrassé par le rythme de mon adversaire, comme on peut l’être par la vitesse d’exécution ou la puissance en mêlée d’un adversaire qui nous domine, contre lequel on ne peut rien, il faut dire, j’avais le sentiment, voilier, de partir à l’abordage d’un cuirassier, je me demande même si ce n’est pas à ce moment-là, qu’ivre de lectures (non pas de chevalerie mais de linguistique de combat), je n’ai pas commencé ma carrière de Don Quichotte du Val de Marne et ses assauts contre des moulins à vent, oui, qui, simple citoyen pouvait lutter contre ce rouleau compresseur, son rythme infernal et sa terrible masse ? C’est en lisant aujourd’hui le Journal de la crise, de 2006, 2007, 2008, d’avant et d’après de mon cher, tellement cher, ami Laurent Grisel que je me console, ma tentative n’était pas entièrement vaine et en deux petits endroits de son livre je lui suis venu en aide à ma tentative avortée, extreme_droite.txt.

    De 2007 à 2012, je n’en démords pas, la politique appliquée par les différents gouvernements Fillon a été une politique d’extrême droite, une guerre déclarée contre les faibles, les démunis au profit des nantis, et il m’est indifférent que les démunis aient pu provenir d’autres pays que le nôtre, surtout quand j’ai désormais acquis l’inébranlable conviction que les nantis n’avaient pas et n’ont toujours pas de frontière pour ce qui est de nous détrousser. De 2012 à 2017, c’est la même politique qui a été appliquée, en laissant croire dans un premier temps que non, pas du tout, on allait voir ce que l’on allait voir, mais en fait si, et même plus que si, il n’est pas exclu, par exemple, que Fillon Sarkozy seraient parvenus à imposer le contenu de la loi Travaille ! Encore une fois ce n’est pas la tête des hommes, et des rares femmes, politiques qui nous gouvernent qui me sert de boussole, mais bien leur programme, dans un premier temps, et leur politique, dans un second temps, et donc ne voyant pas la différence entre le Front National et le RPR et étant désormais convaincu que le PPS (Parti Pseudo Socialiste) avait dépassé les objectifs du RPR, je suis contraint de constater que l’extrême droite est au pouvoir, depuis en fait 15 ans. Que ce soit une photographie de l’oncle Raymond de la qualité française qui soit affichée dans toutes les mairies de France n’est pas un repère pour moi, que l’on plonge de tels portraits dans un bain d’acide et je sais très bien quel est le visage que l’on trouvera en dessous, celui de la présidente du front national un bandeau sur l’œil. Mais encore une fois, leur visage : quelle affaire ! On s’en moque éperdument.

    De même qu’entre 2007 et 2012, dans mon petit fichier extreme_droite.txt ( http://www.desordre.net/bloc/extreme_droite/index.htm ), j’avais relevé les faits suivants :

    20/07/2007 : Quatre syndicats de l’inspection du travail ont annoncé, vendredi 20 juillet, qu’ils déposaient un recours devant le Conseil d’Etat contre les attributions du ministre de l’Immigration Brice Hortefeux, qui permettent à ce dernier d’utiliser les inspecteurs du travail dans la recherche des travailleurs étrangers illégaux.

    5/09/2007 : La Ministre de l’Intérieur, Michèle Alliot-Marie, proteste contre cette citation dans une définition du Petit Robert : " Rebeu ou Reubeu, n. et adj. -1988 verlan de beur. FAM. péj. Arabe, beur. « T’es un pauvre petit rebeu qu’un connard de flic fait chier. C’est ça ? » Izzo. Des rebeux." et apporte son soutien à l’Unsa-police, premier syndicat de police dans sa volonté de faire pression pour censurer cette citation.

    13/09/2007 : Thierry Mariani, député UMP du Vaucluse a proposé un amendement à l’assemblée visant à recourir à des test d’ADN à la charge des personnes déposant un dossier de regroupement familial.

    20/09/2007 : Le délai de recours contre les décisions de l’Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides (OFPRA), qui accorde ou refuse l’asile politique en France, a été réduit d’un mois à quinze jours.

    10/10/2007 : Des policiers en civil se font passer pour des conseillers d’éducation d’un collège pour arrêter des parents d’élèves sans papier dans le XVIIIème arrondissement de Paris.

    17/10/2007 : Les syndicats de l’ANPE et de l’Assedic dénoncent une « nouvelle mission d’auxiliaire de police », une « chasse à l’étranger », de « la délation »... En cause, un décret publié le 11 mai 2007, pris en application de la loi Sarkozy sur l’immigration et l’intégration du 24 juillet 2006, qui oblige, depuis le premier octobre, les agents de l’ANPE et des Assedic à transmettre « systématiquement » aux préfectures copie des titres de séjour et de travail des demandeurs d’emploi étrangers pour vérification.

    4/12/2007 : la police nationale propose des récompenses de plusieurs milliers d’euros pour encourager les habitants de Villiers le Bel à la délation, après les émeutes de fin novembre, dans le but de traquer les émeutiers les plus violents.

    Avez-vous le sentiment que ce soit là de petits faits, des faits anodins, comme l’étymologie du mot le signifie, a nodos, hors douleur en grec, des faits qui soient tellement différents de ceux d’aujourd’hui finalement ?

    Doutez-vous encore de la vraie couleur de ce régime politique ? Et du coup, vous m’expliquerez comment il est possible sinon, que nous ne soyons pas encore sous le régime politique du Front National et qu’un enseignant et un agriculteur soient poursuivis en justice pour avoir apporté secours à des personnes entièrement égarées à la frontière entre la France et l’Italie, frontière dont j’entends qu’elle a été rétablie, alors que ces deux pays font partie du même espace européen, on ne me dit pas tout mais je comprends certaines choses tout de même, qu’un automobiliste a sciemment écrasé trois femmes voilées dans les rues d’Armentières, Nord, qu’il a été relâché peu de temps après les faits et que le commissariat de police d’Armentières, Nord a d’abord refusé de recevoir la plainte contre X d’une de ces femmes, la première qui soit parvenue à se relever de son lit d’hôpital, et qu’un maire a envoyé la police municipale dans une école au motif qu’un professeur entendait y faire étudier à ses élèves la langue arabe, je rappelle qu’en république, l’école est un sanctuaire que la police n’a rien à y faire, donc toutes ces petites choses que j’apprends malgré tout, en faisant tant d’efforts pour les ignorer, pour n’en rien savoir, surtout ne rien savoir des grandes agitations, de ceux qui se disputent aujourd’hui le déshonneur d’être dictateur à la place du dictateur, vous voudriez me faire croire que le Front National n’est pas au pouvoir.

    Encore une fois j’en ai rien à foutre de la tête du ou de la locataire-propriétaire de l’Elysée, je ne vote pas pour des personnes, je vote pour un programme, enfin cela c’était du temps où je votais, il m’en aura fallu du temps pour comprendre que le vote, son droit et son exercice, étaient des leurres.

    Il vous faut encore quelques preuves supplémentaires pour comprendre que la peste brune est déjà au pouvoir ? Ou est-ce que vous voulez attendre qu’on n’ait vraiment même plus le droit de le dire pour être sûr qu’effectivement, l’extrême droite, le front national, le fascisme, le racisme sont au pouvoir ? Soyez alors tranquille, je crois qu’il n’y a désormais plus très longtemps à attendre.

    #qui_ca

  • Lyon : pas de place au pouvoir pour le FN ni pour ses idées
    http://lahorde.samizdat.net/2017/01/10/lyon-pas-de-place-au-pouvoir-pour-le-fn-ni-pour-ses-idees

    Appel à une réunion publique mardi 10 Janvier à 19H pour s’organiser face au congrès du FN le 4 février à Lyon. A propos du congrès du Front National, à Lyon, le 4 février 2016 Depuis plusieurs années la parole fasciste se libère partout en France et en Europe. Dans un contexte de crise et [&hellip

    #Initiatives_antifas

  • Critiquer les médias n’est pas seulement un sport national, c’est aussi une arme politique | Slate.fr
    https://www.slate.fr/story/133163/critique-medias-traditions

    Critique sociale, critique réactionnaire, les deux semblaient irréconciliables. Pourtant, les frontières ont cessé d’être aussi nettes. Depuis quelques années, la critique issue de la droite radicale décerne d’embarrassantes médailles à la critique de gauche. On entend Louis Aliot employer l’expression « chien de garde », fauchée à Serge Halimi (et l’intellectuel Paul Nizan), l’Ojim encenser Pierre Bourdieu, Acrimed, ou détrousser la sociologie critique en lui piquant le concept d’« habitus », d’« entre-soi », autrefois l’apanage de la critique de gauche. Un brouillage des lignes qui ne profite qu’à la seconde.

    #critique_médias #confusionnisme

  • Angoulême : les drôles de manipulations du FN autour d’un SDF - Charente Libre.fr
    http://www.charentelibre.fr/2016/12/28/angouleme-les-droles-de-manipulations-du-fn-autour-d-un-sdf,3076308.ph

    Les SDF, c’est la nouvelle passion des militants du FN. Plus particulièrement depuis septembre et l’annonce de l’arrivée de réfugiés dans le département. Discours et rhétorique rodés : « Les nôtres avant les autres », construction d’un mythe et d’un clivage, opposition entre bons et mauvais pauvres, français et étrangers.
    La manipulation autour du cas du SDF angoumoisin n’est qu’un exemple de plus de cette utilisation politique de la pauvreté par le parti d’extrême droite en Charente. Mercredi, dans ces mêmes colonnes, CL relatait la distribution de soupe au cochon à des SDF angoumoisins, le jour de Noël, par des militants FN qui dénonçaient l’aide « aux envahisseurs clandestins étrangers alors qu’on laisse les SDF français dans la rue ».
    Début novembre, c’est l’élue FN de Cognac, Isabelle Lassalle, qui lançait une collecte pour un couple de Puyréaux surendetté dont les malheurs avaient été relatés par CL. La collecte était organisée par une élue Front National, il était demandé d’envoyer des chèques au siège du FN. Mais Isabelle Lassalle s’était bien gardée d’évoquer le FN auprès de ce couple. Ce dernier avait dénoncé la manipulation et refusé l’argent. Ils s’en sont sortis depuis par leurs propres moyens et l’aide de leurs amis.

  • ÉLECTIONS PARTOUT, DÉMOCRATIE NULLE PART : DE HITLER A TRUMP
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article849

    L’exemple le plus frappant, qui devrait à lui seul décourager les gens, est celui d’Adolf Hitler. Le führer, responsable de la pire idéologie que l’humanité ait connu, leader d’un régime d’une extrême violence fut porté au pouvoir par les urnes. Déjà en 1932, Hitler faisait un score de 36,7 % aux élections présidentielles. En juillet de la même année il atteint 37,27 % aux élections législatives, son parti, le NSDAP, parti NAZI, remportant 230 sièges au Reichstag, l’Assemblée allemande.

    Le président refuse de nommer Hitler chancelier, participant encore plus à permettre l’agitation d’Hitler dans tout le pays. De toute façon la machine infernale était en marche. Hitler est fait chancelier après de nouvelles élections législatives et des hésitations en janvier 1933. Ce fut le prélude à la barbarie qui suivit. En 1933, lors des élections législative Hitler et son parti le parti national-socialiste (parti NAZI) font un score 43,9% et remportent 288 sièges au reichstag.

    Peu après l’Assemblée vote les pleins pouvoirs à Hitler et le parti NAZI devient parti unique. Cette séquence politique est au cœur d’un contexte particulier qui nous parle aujourd’hui. L’Allemagne de l’époque est en proie à une crise économique qui plonge les Allemands dans la misère. Le chômage est très élevé et les gens sont désespérés. Les politiciens de tout bord font preuve d’une incompétence évidente. Ils sont incapables de trouver des solutions, trop occupés à essayer de sauvegarder le système et leurs propres avantages. Ils militent pour leur pouvoir.

    Au final, leurs tentatives de lutter contre les nazis se soldent par des échecs. Ils se contentent de les stigmatiser et tentent de les ostraciser, quitte à ne même pas respecter les lois qu’ils sont censés représenter (refus de Von Hindenburg de nommer Hitler chancelier). Cela sert les nazis qui deviennent de fait plus populaires et peuvent brandir ces preuves de la corruption des politiques.

    Cette histoire, bien que connue, ne semble pas avoir servi de leçon à l’humanité.

    Aujourd’hui les élections ont tellement perdu de sens que dans de nombreux régimes autoritaires sont organisées des élections plus saugrenues les unes que les autres. Le but étant de légitimer ces régimes souvent sanguinaires et liberticides et leur passer un vernis « démocratique ».

    Régulièrement l’État nord-coréen organise des élections... En mars 2014 ont eu lieu les élections parlementaires dans cette dictature. Le parti unique remporta tous les sièges, et pour cause, il a été le seul à présenter des candidats, qui n’ont donc eu aucun mal à se faire élire. Cependant on ne peut que constater leur « légitimité électorale », le taux de participation ayant frisé les 100 %. Ce serait risible si ce régime ne maintenait pas sa population dans la plus grande misère sociale et mentale.

    Dernièrement, on a pu voir la tenue d’élections en … Syrie organisées par le régime de Bashar El Assad, responsable de la destruction du pays, de la mort de centaines de milliers de personnes et de l’exil de millions d’autres. Le 3 juin 2014, l’élection présidentielle voit la réélection de Bashar El Assad avec 89 % des voix et un taux de participation de 73,42 % … de ceux qui ne sont ni morts ni en exil. N’ayant pas peur du ridicule, le régime a rempilé pour les élections législatives en avril dernier. Le parti Baas, a remporté 80 % des sièges... un plébiscite pour ce régime « démocratique ». La Russie a salué ces élections « conforme à la Constitution syrienne actuelle » selon elle.

    Aux États-Unis, encore une fois, les urnes ont accouché d’un phénomène qui est bien loin de la « démocratie » annoncée. Même si les soupçons de fraude électorale sont plus que lourds, il n’en reste pas moins que le vote Trump est clairement le vote de l’échec des politiciens classique et que des millions de voix se sont portées sur Trump pensant qu’il représentait – ce qui est tout à fait faux – la critique de l’establishment, ces « élites » coupées de toute réalité sociale (comme l’autre, avec ses croissants à 10 centimes), qui exaspèrent la population.

    Ici même, en France, la montée du Front National au fil du temps devrait poser quelques questions. Depuis 2002 et la présence de Jean Marie Le Pen au second tour de la présidentielle, son parti suit une pente ascendante apparemment inexorable. Et les partis classiques et leurs représentants nous font le chantage du « si vous ne votez pas pour nous vous aurez droit aux fascistes du FN ». Plus le temps passe et plus leurs programmes se vident de leur substance. Ils semblent incapables de répondre aux enjeux actuels, et plus précisément à ceux apparus à la suite de la crise économique de 2008. Face aux problèmes bien réels qui touchent notre société, comme le chômage et la pauvreté, la réponse des politiciens de gauche et de droite consiste à défendre leurs intérêts propres, à nous pondre des lois de plus en plus liberticides, et à brandir la menace de l’extrême-droite.

    Face à ces politiques si éloignées des besoins, face à cette situation apparemment sans solution, les gens se tournent vers … l’extrême droite. Et l’appel à faire barrage à chaque élection alimente la rhétorique paranoïaque du FN et le fait encore progresser ; élection après élection. Le travail de fond contre l’extrême- droite, auquel nous avons appelé si souvent n’a jamais été fait ni par le pouvoir, ni par la gauche ni par l’extrême-gauche. Le résultat de cette incurie est là, parfaitement prévisible, comme nous l’avions écrit, en 2002, entre les deux tours du duel Chirac / Le Pen, cette élection s’étant traduite par le triomphe de Chirac (grâce à toute la gauche et à l’essentiel de l’extrême-gauche) avec un score de république bananière (82,21 %), ce qui lui laissa les mains totalement libres pour poursuivre sa politique antisociale et introniser sur la scène politique des intrigants comme Sarkozy.

    Nous reproduisons ici https://seenthis.net/messages/550469, pour rafraîchir la mémoire, ce que nous avons écrit en 2002, entre les deux tours, dans un numéro spécial de notre journal.

    Article d’@Anarchosyndicalisme ! n°152 déc 2016 - Janv 2017
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article844

    #abstention

    • @Anarchosyndicalisme vos articles sont (de plus en plus ?) affligeants !

      Cette affirmation est simplement fausse :

      Le führer, responsable de la pire idéologie que l’humanité ait connu, leader d’un régime d’une extrême violence fut porté au pouvoir par les urnes.

      Entre élections grossièrement truquée et pouvoir offert par l’État en l’absence de majorité, il est faux de dire que le pouvoir « fut porté par les urnes ». Et si je dis ça ce n’est pas pour défendre un système parlementaire dit représentatif que je considère comme anti-démocratique et nuisible.

      Sur un autre sujet, les élections présidentielles américaines, vous tenez le même type d’affirmations fausses. Nous sommes le 12 décembre 2016, votre article est publié le 9 décembre, et vous maintenez cette affirmation périmée depuis environ le 15 novembre :

      Aux États-Unis, encore une fois, les urnes ont accouché d’un phénomène qui est bien loin de la « démocratie » annoncée

      Vous n’avez pas intégré les environ 6 millions de voix qui ont été dépouillées depuis et qui donnent une avance de 3 millions de voix en faveur d’Hillary Clinton (quand bien même celle-ci ne représente pas non-plus, de fait, une alternative démocratique). Peut-être vous réfugierez vous en amalgamant « les urnes » avec « le système électoral américain » voire carrément l’État.

      Par ailleurs vous, qui vous revendiquez de l’anarchisme, reprenez l’analyse mainstream des hommes-femmes d’États et médias oppressants qui consiste à jouer les ventriloques sur des bases sondagières douteuses :

      il n’en reste pas moins que le vote Trump est clairement le vote de l’échec des politiciens classique et que des millions de voix se sont portées sur Trump pensant qu’il représentait – ce qui est tout à fait faux – la critique de l’establishment,

      Si une sérieuse sociologie du vote Trump mériterai d’être faite, ce qui serait difficile et long à réaliser, il n’est pas difficile de voir qu’une large majorité des personnes (75%) n’a pas voté pour Trump car soit a voté pour Clinton (26%) soit s’est abstenu (45%) soit a voté pour un autre candidat (4%). On notera que Trump réalise un des pires score républicain depuis 1936, ce qui rend difficilement tenable le discours du « vote populaire et contestataire en faveur de Trump ». Il semblerait plutôt que l’électorat républicain se soit mobilisé comme à son habitude, un peu moins même. Si on prend en compte la situation favorable, l’usure de 8 ans de présidentielle Démocrate, la haine d’une part importante de la population américaine contre les Clinton et contre Hillary Clinton en particulier et une dynamique favorable aux républicains aux élections législatives, son échec est encore plus patent. Je trouve étonnant cette volonté de reprendre et légitimer l’analyse qui fait croire que les électeurs de Trump auraient voté contre un « establishment ».

      Pour la situation française, encore une fois vous reprenez le discours des pouvoirs en place de « la hausse inexorable du vote extrême droite » signe d’une révolte par les urnes :

      Ici même, en France, la montée du Front National au fil du temps devrait poser quelques questions. Depuis 2002 et la présence de Jean Marie Le Pen au second tour de la présidentielle, son parti suit une pente ascendante apparemment inexorable.

      Je ne dit pas qu’il n’y a pas de nombreuses questions à se poser, mais une pseudo hausse de l’extrême droite n’est pas nécessaire pour enclencher la réflexion - surtout si on veut la faire sur des bases saines.

      D’une part cette hausse est extrêmement faible, pour l’instant la hausse la plus marquante a lieu lors des élections faciles mais où l’électorat FN était peu mobilisé et en plus le lit de la rivière n’a pas débordé, c’est à dire les valeurs maximales atteintes aux présidentielles ne sont ni égalées ni dépassées. Mais d’autre part, ce qui est notable c’est que cette hausse n’est pas inexorable puisque l’extrême droite a connue une forte baisse à toutes les élections pendant environ 6 ans entre 2005 et 2011.

      Enfin concernant vos publications en général. Je tiens à souligner le caractère sexiste de votre fond d’écran sur Seenthis où l’on voit, à partir d’un photo-montage reprenant une image du film Les Valseuses, Myriam El Khomri quasi seins nus encadrée par Valls et Macron.

      Habitude sexiste que l’on retrouve dans un de vos billets récents, où vous appelez un homme par son nom de famille et une femme par son prénom :

      Avec l’arrivée de Fillon au pouvoir, voire de Marine, https://seenthis.net/messages/550456

      Un récent débat autour d’un de vos articles me confirme que vos analyses sont au mieux périmées, au vu des récents travaux en histoire et sociologie et de l’évolution des réflexions du milieu libertaire, sinon régulièrement erronées et au pire forgées en restant engluées dans les imaginaires des pouvoirs en place :

      https://seenthis.net/messages/535622#message535646

    • Mais bien sûr que Hitler a été porté au pouvoir par les urnes ! Sans les élections il n’aurait eu aucune légitimité pour accéder au poste de chancelier offert par Hindenburg .

      Le fait que ce dernier , le boucher en chef de la der des der , ait pu accéder au poste de président du Reich quelques années après avoir fait massacrer des millions de gens démontre également en quoi il est pertinent de dénoncer le danger électoraliste .

      Je comprends le besoin de se rassurer en décrétant que la montée des fascismes et de l’antisémitisme « n’est pas inexorable » , mais quand je constate que pour ce faire on recourt aux mêmes analyses chiffrées et sociologiques qui n’ont prévu ni le brexit ni le vote Trump ...Cela me rend assez pessimiste .

      Du coup comme on veut pas voir venir la bête immonde on cherche la petite

      Enfin concernant vos publications en général. Je tiens à souligner le caractère sexiste de votre fond d’écran sur Seenthis où l’on voit, à partir d’un photo-montage reprenant une image du film Les Valseuses, Myriam El Khomri quasi seins nus encadrée par Valls et Macron.

      Et comme c’est bizarre, on donne là encore avec ce genre de « réflexion » du grain a moudre a tous les tartuffes (comme s’ils n’étaient pas déjà assez nombreux ) .. Parce que permettre aux hommes d’exhiber leurs pectoraux et interdire aux femmes (au prétexte de sexisme ) d’aller quasi sein nus , ou de rentrer dans un café , ce n’est en tout cas pas égalitaire .

    • Je voie que les anarcouilles ne lâchent pas le morceaux, il vous faut le dernier mots quitte à déversé les calomnies les plus délirantes.
      Voila les féministes accusées d’ « interdire aux femmes (au prétexte de sexisme ) d’aller quasi sein nus , ou de rentrer dans un café » au prétexte qu’ici, elles ne trouvent pas rigolo une blague sur le viol de Mme El Khomri venant d’un groupe qui affiche son antiféminisme à longueur de temps.
      El Khomri n’est pas une militante pour le topless et c’est pas elle qui a fait ce photo montage pour exprimé son droit à l’accès à l’espace publique. Cette image est une utilisation sexiste d’une femme politique. Ce n’est pas une image militante de femme qui revendiquent l’accès à l’espace publique. C’est une instrumentalisation de l’image d’une femme par un groupe masculin et masculiniste.
      A propos de bêtes immonde et de petits bêtes, Trump aussi aime bien les blagues sur le viol, vous avez pas mal de choses en commun. Machos de gauche, machos de droite, même combat.

      #anarcouille #mansplanning #instrumentalisation #masculinisme #déni #confusionnisme #dernier_mot

    • "c’est un coup d’Etat qui permet à Hitler d’accéder au gouvernement. Quant à son principal soutien, il vient des industriels allemands.

      Dans sa déclaration gouvernementale du 1er février 1933, Hitler promettait au peuple allemand l’amélioration de la situation des travailleurs et des paysans et le maintien et la consolidation de la paix. « Donnez-moi quatre ans, et vous ne reconnaîtrez plus l’Allemagne », prophétisait-il. Quatre ans plus tard, les acquis sociaux étaient détruits et les libertés fondamentales étaient bafouées. L’Allemagne, effectivement, était méconnaissable.

      Contrairement aux affirmations souvent entendues, les nazis ne sont pas arrivés au pouvoir suite à à une victoire électorale mais par un coup de force présidentiel, dans un climat de violence et de division de la gauche. Ainsi lors des derniers scrutins de 1932, à la présidentielle du 13 Mars, Hitler a obtenu 30,1% et a été battu au deuxième tour par Hindenburg ; lors des législatives de Juillet 1932, au summum de sa poussée, le parti nazi a obtenu 37,4 % des voix mais lors des législatives de Novembre 1932 (les dernières élections libres), il retombe à 33,1 en perdant 2 millions de voix. La nomination de Hitler comme chancelier en Janvier 1933 ne doit donc rien à choix démocratique. C’est le début de la destruction des libertés, accélérée par l’incendie du Reichstag.

      Le président de la République, le vieux maréchal Paul Von Hindenburg (86 ans), charge Hitler, chef du parti nazi, de former le nouveau gouvernement allemand.

      Tractations indignes

      Cette nomination fait suite à des tractations entre l’ancien chancelier conservateur Franz Von Papen et le financier Schacht, qui représente les nazis.

      Von Papen et les conservateurs espèrent se servir du Führer nazi pour enrayer la menace communiste. Son parti est en effet selon eux en perte de vitesse. Le nouveau chancelier constitue un gouvernement largement ouvert aux représentants de la droite. Il ne compte que trois nazis, Hitler compris. Von Papen est lui-même vice-chancelier. Faute de majorité absolue au Parlement, Hitler paraît loin de pouvoir gouverner à son aise.

      Le 30 janvier 1933, le président allemand Paul von Hindenburg nomme Adolf Hitler, le dirigeant du Parti National-socialiste (NSDAP, abrégé en nazi) Premier ministre. Le premier gouvernement Hitler ne compte que trois nazis, dont Hitler lui-même. Il n’ose même pas se présenter devant le Parlement, car il y est minoritaire. Au lieu de cela, il demande à Hindenburg de dissoudre le Parlement et d’organiser de nouvelles élections, fixées au 5 mars.

      Ce délai lui donne l’occasion de gouverner cinq semaines sans contrôle parlementaire. Il s’agit d’un coup d’Etat légal, car la Constitution allemande de l’époque permet au président de dissoudre le Parlement ou de le suspendre temporairement.

      en juillet 1932, aux législatives : Hitler avait fait 13.745.680 vois et un pourcentage de 37,3 %
      quelques mois après en novembre 1932
      Hitler fait 11.737621 voix, ce qui fait une perte de 2 millions de voix et 4,2% de pourcentage et il perd 34 sièges, il lui en reste 196.
      Le parti social démocrate SPD fait 20,4 % des voix, il perd 1,2% et 12 sièges, il a 7247 901 voix
      Le parti communiste allemand fait 5.980. 239 voix, il gagne près de 700.000 voix et 2,6% en pourcentage, il fait 16,9% et gagne 2,6% et gagne 11 sièges, il en a 100.
      Oui, perdre 2 millions de voix en 5 mois est une déculottée… Et Hitler le vit comme telle… Il est littéralement repêché par les forces conservatrices et les barons de l’industrie de l’armement en particulier…
      Quant aux dernières élections, celles de mars 1933, alors que les nazis sont au pouvoir elles donnent lieu à une fraude massive reconnue comme telle par tous les historiens et Hitler n’a même pas atteint la majorité."

  • Un Goncourt "lumineux"

    Ces dernières années, les Goncourt ont la main heureuse. Après avoir couronné il y a deux ans Lydie Salvayre pour son roman « Pas pleurer » qui prend appui sur « l’été radieux de 1936 » vécu par sa mère lors de la révolution libertaire espagnole, voici que le Goncourt 2016 vient d’être attribué à la marocaine et française #Leïla_Slimani, pour son roman « Chanson douce » .

    Leila Slimani, et c’est ce que cet article veut souligner, outre ses qualités d’auteure est connue pour ses positions humanistes. Elle n’a pas attendu le prix Goncourt pour prendre position contre la violence engendrée par la religion et les régimes autoritaires dans le monde arabe, plus particulièrement au Maghreb, mais l’attribution de ce prix lui a ouvert les portes des médias, ce qui lui a permis de multiplier déclarations et interviews.

    Ainsi, début novembre 2016, alors que deux adolescentes marocaines ont été arrêtées et emprisonnées par la police de leur pays pour s’être rendues « coupables » d’homosexualité. Leila Slimani prend leur défense et celle de la cause des homosexuels en général, fortement réprimés au Maroc. Elle appelle les Marocains à se soulever contre « l’humiliation » faite aux homosexuels dans ce pays. Elle dénonce les lois « moyenâgeuses » en vigueur dans le pays, en effet l’homosexualité est par exemple passible de six mois à trois ans de prison... La critique est pour le moins radicale, loin des thèses du relativisme culturel qui polluent l’extrême gauche et la gauche française, soumises à des réactionnaires comme Tariq Ramadan pour qui l’homosexualité est un trait culturel occidental indissoluble dans la culture musulmane (1). Esprit brillant, Leïla Slimani profite de ce fait divers pour élargir sa critique, consciente que la lutte contre l’autoritarisme du régime doit être globale. Elle affirme

    « La question, c’est la question des droits de l’homme, des droits sexuels, de la dignité et, en particulier, la dignité du corps de la femme » ,

    et elle souhaite l’avènement d’

    « une femme qui ne soit à personne, qui ne soit ni une mère, ni une sœur, ni une épouse, mais une femme et un individu à part entière. »

    Il y a quelques mois à peine, fin 2015, Leila Slimani a participé à un ouvrage collectif intitulé « Qui est Daech ? » . Sa contribution avait pour titre « Intégristes, je vous hais » . Le titre à lui seul est très révélateur. Sa haine de l’intégrisme provient sûrement de l’amour pour la vie humaine transmis par ses parents, qu’elle décrit comme « humanistes » . Dans un entretien avec le site Terrafemina elle nous dit que ses parents lui ont appris que

    « le plus important, ce n’était pas la religion, pas la nationalité, mais simplement le fait d’être humain. » .

    En tant que libertaires nous ne pouvons qu’être d’accord avec cette vision des choses.

    Toujours sur le site Femina, Leïla Slimani écrit, au sujet de la montée de l’intolérance au Maroc, que

    « Les gens se sentant abandonnés par l’Etat se sont tournés vers l’obscurantisme. » ,

    un fait que, faute de perspectives révolutionnaires, nous retrouvons ici en France (avec la monté des intégrismes religieux – chrétiens et musulmans – et celle de la fachosphère). Contrairement aux islamo-gauchistes postmodernes actuels qui, faisant le même constat ne trouvent pas mieux que d’accompagner activement les gens vers l’obscurantisme, l’écrivaine prend, elle, position contre ce même obscurantisme dès qu’elle le peut. Elle n’hésite pas à critiquer la position ambiguë du gouvernement français qui accueille les dirigeants saoudiens ou traite avec Bashar El Assad. Pour elle on ne peut pas défendre les valeur de liberté et d’égalité tout en menant une politique étrangère totalement contradictoire, en traitant avec des régimes totalitaires. Cette position tranche encore une fois avec nos postmodernes qui eux font comme nos gouvernants : ils condamnent le racisme tout en diffusant par exemple le concept d’islamophobie propagé actuellement par les monarchies intégristes du Golfe. Dans le même registre Leïla Slimani, qui vit en France, n’hésite pas à critiquer le Front National entre autres pour ses position qui nient la liberté de la femme telle sa position anti-IVG. En cela, elle se place dans la lignée du féminisme qui défend la femme concrètement, contrairement aux post-féminismes qui n’ont pas grand chose de féminisme et qui pensent défendre la cause féminine en proposant à ces même femmes la ségrégation volontaire par l’entremise de réunions ou de manifestations « non-mixtes » , le port de la burka et en écrasant la voix des femmes prolétaires victimes de l’exploitation.

    Une autre déclaration tirée d’un entretien sur le site du Point, également très frappante est celle-ci :

    « Aujourd’hui, dans les sociétés musulmanes et maghrébines, on est vraiment à un tournant. Il est très dangereux de ne pas faire de choix de projet de société, de rester dans une ambiguïté où on ménage les conservateurs tout en se donnant certains aspects de modernité. Ça fait le lit des intégristes. » .

    Comment ne pas faire l’analogie avec la société française et reconnaître ici l’attitude postmoderne qui, on le sait aujourd’hui, a effectivement fait le lit des intégristes avec le résultat que l’on sait ? Dans le même entretien, elle touche du doigt une réalité cruelle, celle de l’assignation identitaire. Elle même victime de ce phénomène elle dit à ce sujet :

    « Moi, bien sûr, ça va, je suis binationale, et je suis très attachée au Maroc. Mais quand on est français, qu’on est né ici, ça doit être très difficile d’être constamment assigné à son origine. » .

    Il est en effet insupportable, pour un être pensant, d’être constamment assigné de la sorte à une identité imposée soit par des réflexes réactionnaires venant de l’extrême-droite soit, et cela doit être encore plus dur, par des courants supposés de gauche comme le racialisme, tenant d’une violence symbolique mais également concrète.

    Bien que l’on doive saluer le courage et la pertinence de certaines positions de Leïla Slimani, il ne s’agit pas d’une militante libertaire et nous ne pouvons qu’avoir des analyses divergentes sur certains points. Ainsi, Leila Slimani pense que la situation catastrophique des libertés aux Maroc (et ailleurs dans le monde arabe) n’est pas liée à la religion. Dans sa critique du système politique marocain elle dédouane en effet la religion en disant

    « On maintient cette dichotomie, on maintient ce fossé parce que ça arrange le système, ça arrange certains, Cela n’a aucun rapport avec la religion. Beaucoup d’imams, beaucoup de théologiens extrêmement éclairés vous expliqueront que ça n’a aucun rapport » .

    Nous portons quant à nous un autre regard sur le rôle des religions dans toutes les sociétés.

    (1) – Il s’agit d’un mensonge éhonté. Certains des plus grands auteurs arabes Abou Nouass (747-815), Al-Jahiz (781-869), Ibn Arabi (1165-1240), Ibn Hazm (994-1064), ont parlé très librement de l’homosexualité dès le VIIIe siècle, alors que l’Occident n’influençait nullement l’Orient (voir : http://rue89.nouvelobs.com/2013/02/08/non-lhomosexualite-nest-pas-imposee-aux-arabes-par-loccident-239439)

    Article d’@Anarchosyndicalisme ! n°152 déc 2016 - Janv 2017
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article844

  • France:Présidentielle de 2017:Le‘sarkozysme’dorénavant dans les ‘poubelles de l‘histoire ’ ! - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/12/france-presidentielle-de-2017-le-sarkozysme-dorenavant-dans-les-po

    (F.Fillon, N. Sarkozy et A. Juppe)
    Bye-Bye Kabila !!! ; Bye-Bye Kabila !!! C’est le nouveau slogan que scandent les jeunes de la République Démocratique du Congo qui sont lassés de voir Joseph Kabila Jr à la tête de leur pays. Et bien ce slogan peut désormais se transporter en France et s’appliquer à l’ancien homme fort de la droite française et ancien président de la République, Nicolas Sarkozy.

    Bye- Bye ‘Sarkozy’ est aujourd’hui une réalité. Ainsi en ont décidé les électeurs de la droite et du centre droite qui ont carrément rejeté l’ancien président de la République, c’était le Dimanche 20 Novembre dernier. Pour une humiliation, c’en était vraiment une !

    Oui en effet ils étaient un peu plus de 4 millions de français de la droite à trancher et le score est sans appel :

    44% Pour François Fillon (l’ancien premier ministre sous Sarkozy 2007-2012)

    28% pour Alain Juppé (l’ancien premier ministre et ancien chef de la diplomatie et longtemps proche collaborateur de Jacques Chirac).

    Et un petit 20% pour l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy.

    Les 4 autres candidats se partagèrent le reste.

    A 62 ans l’ancien président a été éliminé in fine. Et il a prononcé le discours de son ‘oraison funèbre politique’. Dans le discours prononcé quelques heures après cette défaite ‘cruelle’ et inattendue Nicolas Sarkozy a dit espérer vouloir dire la vérité aux français. Erreur !!! car la vérité était plutôt du côté des électeurs eux même qui lui ont carrément barré la route pour un deuxième mandat (non consécutif) à la tête de la France. Il a fallu seulement trois (3) petits débats télévisés organisés entre des candidats de cette primaire pour que les électeurs de la droite française ‘appréhendent’ les accents arrogants et la vision belliqueuse de l’ancien président de la République. Toutes choses qui ne suscitaient pas espoir dans un monde déjà perturbé par l’élection de M Donald Trump aux USA.

    Au-delà de la France c’est en Afrique que Nicolas Sarkozy a laissé des souvenirs ‘amères’. En effet le gouvernement de Sarkozy a été ‘la cheville ouvrière’ de la ‘manipulation’ à l’ONU ayant conduit à l’invasion de Tripoli par l’OTAN et à la chute du régime socialiste et panafricaniste de Mouammar Kadhafi. C’est aussi Nicolas Sarkozy qui a conduit la campagne militaire pour déloger l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo avant de le transférer devant la CPI (Cour Pénale Internationale). Le souvenir de Nicolas en Afrique c’est aussi son discours de Dakar qui a totalement discrédité cet homme aux yeux des africains francophones. Que dire ? C’était sous le regard complice de Nicolas Sarkozy que l’ancien président nigérien Mamadou Tandja a élaboré et a exécuté son programme mort-né de Tazarché.

    ‘Sarko’ : l’animal politique au style bling-bling !

    Nicolas Sarkozy a été longtemps le chouchou des jeunes de la droite. Il aimait les foules hystériques et les meeting standup. L’ancien président français était un gaulliste affiché qui avait apporté son soutien à Edouard Balladur face au duel qui opposa ce dernier à Jacques Chirac. Au-delà de Jacques Chirac, ses adversaires au sein de la droite française se nommaient justement Alain Juppé, MAM (Michelle Alliot Marie), Dominique De Villepin etc… Mais Sarkozy fut un animal politique hors pair. Tenez-vous bien, c’est en véritable stratège politique qu’en 2002 il réussit à fédérer toutes les forces politiques de la droite et centre droite. En effet, Jacques Chirac et son RPR (Rassemblement Pour le Républicains) furent mis en ballotage par le vieux leader du FN (Front National) d’antan Jean Marie LePen. Toutes les forces politiques y compris le parti socialiste de Lionel Jospin se mobilisèrent pour barrer la route à M. LePen. Chirac fut réélu pour un dernier mandat. Nicolas Sarkozy en fin stratège transforma le RPR en UMP (Union pour un Mouvement Populaire). Plébiscité pour diriger ce mouvement, Nicolas Sarkozy bat campagne et devient le candidat de la droite avant de remporter la présidentielle de 2007 face de la socialiste Ségolène Royal.

    Après cinq (5) ans de présidence Sarkozy jalonnée par une crise économique sans précèdent et une crise sociale qui a failli basculer tout le pays dans le chaos, Sarkozy fut éliminé en 2012 par l’actuel président François Hollande, qui vint ainsi ‘prendre vengeance’ après la défaite de son ex compagne madame Royal cinq (5) ans plutôt.

    Toujours en fin stratège, Nicolas Sarkozy transforma cette fois l’UMP en « Les Républicains », espérant gagner un autre mandat pour représenter le même parti dont il a changé le nom à deux (2) reprises. Cette fois ci, ce politicien qui aime la provocation et qui est l’incarnation d’une France identitaire vient de tomber. Sarkozy a gonflé ses biceps et finalement patatras il est par terre ! contrairement à ses six (6) adversaires l’ancien président a oublié qu’il avait un bilan à défendre, lui qui a mal dirigé le pays et les électeurs ne dormaient pas. Ils ont vu l’ancien président a l’œuvre pendant 5 ans (Mai 2007-Mai 2012). En plus de son programme c’était aussi le style Sarkozy qui est rejeté et d’une certaine mesure ces idées ‘démesurées’ qui pourriez plonger la France dans un nationalisme qui ne dit pas son nom.

    In finish, il a été rejeté, humilié et même congédié de la famille gaulliste de la droite française : un véritable coup de tonnerre ! M Sarkozy a d’ailleurs reconnu et a tiré sa révérence avec le peu de dignité qui lui restait.

     

    Fillon et Juppé les deux finalistes au bonnet blanc, blanc bonnet !

    Autre lecture qu’on pouvait faire de ces primaires de la droite en France, c’est que l’establishment a été reconduit à la tête du parti. Malgré la défaite du sarkozysme, les deux (2) finalistes sur les 7 sont tous des anciens routiers du system politique français. Autant Nicolas Sarkozy a voulu séduire la droite en jouant sur la peur des militants autant Alain Juppé jouait le rassembleur en cherchant à séduire les électeurs qui s’affichaient au centre-droite. Et c’est au milieu de ce duel qui opposerait Nicolas Sarkozy à Alain Juppé (longuement pronostiqué par les media et les instituts de sondages) qu’un troisième larron très ancré dans la droite traditionnelle réussît à se placer au-dessus de la mêlée.

    Il faut dire que François Fillon a mené une campagne timide mais c’est durant les débats télévisés qu’il a pu convaincre l’électorat de droite. Ils étaient sept (7) candidats au départ (Nicolas Sarkozy, Alain Juppé, François Fillon, Bruno Lemaire, Nathalie Kosciusko-Morizet, Jean François Copé, et Jean-Frédérique Poisson) tous des candidats qui portaient des valeurs de la droite mais au finish ce sont François Fillon et Alain Juppé qui s’affrontent (aujourd’hui) pour le choix du champion qui représentera les Républicains à la présidentielle du mois de Mai 2017.

    Aujourd’hui se joue le 2ème tour et tout porte à croire que c’est François Fillon qui sortira gagnant. Fillon ou Juppé, le candidat issu des primaires affrontera un président de la République socialiste très affaibli dans l’opinion, François Hollande. Ce dernier avait conditionné sa candidature à un 2ème mandat à une reprise de la croissance économique et à la réduction du taux de chômage se rappelle-t-on. Son bilan économique médiocre a rendu M Hollande le président le plus impopulaire de la 5ème République française si bien que ses détracteurs arguent que Brad Pitt (l’acteur américain d’Hollywood) serait plus populaire que le président François Hollande en France.

    Pour finir sur note plus sérieuse, disons que nous sommes tout simplement amenés à constater que le Front National de Marine LePen (fille de Jean Marie LePen) fait des avancées spectaculaires et que si les partis traditionnels français ne se serrent pas la ceinture, le peuple français risquerait de revivre un remake : Républicains contre le Front National ou bien Parti Socialiste contre le même Front National au 2ème tour.

    Pour emprunter le refrain de la chanson du français Johnny Hallyday « Souvenirs, Souvenirs » nous nous disons « Vigilance ! Vigilance ! »

    DJIBRIL OUMAROU, Baltimore, MD USA
    https://wordpress.com/read/blogs/99399829/posts/607

  • François Hollande : La capitulation en rase campagne du foudre de guerre de Syrie . René Naba - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/12/francois-hollande-la-capitulation-en-rase-campagne-du-foudre-de-gu

    L’homme de l’année 2016

    Fait sans précédent dans les annales de la Vème République, François Hollande a annoncé jeudi 1 er décembre 2016, qu’il renonçait à briguer un deuxième mandat présidentiel, tragique aveu d’une grande impuissance.

    L’homme qui avait mené deux batailles au Mali et en Syrie, a renoncé à livrer bataille sur le plan intérieur pour défendre son bilan. Pour un foudre de guerre sur la scène internationale, qui avait eu le plus grand mal à se retenir de bombarder la Syrie en 2013, ce renoncement a retenti comme une capitulation en rase campagne. Une implosion en plein vol.

    « L’Homme d’état de l’année 2016 » aura eu un triomphe météorique, à l’image de ses prédécesseurs malchanceux, les conservateurs européens, l’espagnol José Marie Aznar ou le britannique David Cameron (lauréat 2015) ; à l’image de l’adhésion populaire dont il a bénéficié à son élection, plombée à son envol par le tweet ravageur de la « première peste de France » (1), soutenant le rival de la propre mère des quatre enfants de son compagnon, symptomatique de la confusion mentale qui a régné au plus haut niveau de l’état, tant au niveau de la vie privée du premier magistrat de France que de sa politique.

    Scipion l’Africain au Mali (2), général Flamby (3) en Syrie, Scooter One Rue du Cirque -quel cirque- François II aura été aux antipodes de son prédécesseur. Falot et mal fagoté, au regard d’un florentin brillant et flamboyant, grand manœuvrier devant l’éternel. Retour sur la dérive de ce quinquennat calamiteux.

    De la trahison au Parti Socialiste ou le vaudeville d’une « présidence normale ».

    « La gauche de gouvernement devient suspecte dès qu’elle accède aux responsabilités et son destin est de toujours être accusée de trahison », soutient François Hollande dans un entretien à la revue débat.

    http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/09/15/francois-hollande-la-gauche-de-gouvernement-est-toujours-accusee-de-trahison

    Non François Hollande, au vu de votre comportement et celui de votre gouvernement tout au long de votre mandat, ce n’est pas la gauche de gouvernement qui est accusé de trahison, c’est le gouvernement lui même qui a trahi et la nomenklatura « solférienne » avec.
    L’exemple vient de très haut, du premier des socialistes François Hollande lui même, qui a trahi sa compagne d’alors et mère de ses 4 enfants, avant de lui saborder sa campagne présidentielle, en 2007, puis de récidiver avec sa compagne présidentielle, la dénonciatrice des « sans dents », un scandale qui a terni durablement son mandat.

    Engagé sur deux théâtres d’opérations extérieurs (Syrie-Mali) et sur le front intérieur du chômage, ce vaudeville consternant a plombé durablement sa mandature présidentielle et sinistré le parti socialiste, faisant du socialo-motoriste, le plus impopulaire président de la Vme République
    Jean Pierre Jouyet, une prime à la trahison.

    En 2ème position, l’ami le plus proche du président, Jean Pierre Jouyet, en aura été l’incarnation la plus achevée. Ralliant sans hésitation ni vergogne, Nicolas Sarkozy au poste de ministre des Affaires européennes, le camarade de l’ENA « promotion Voltaire » sera néanmoins repêché par François Hollande au secrétariat général de l’Élysée. Un repêchage perçu comme une prime à la trahison. Autres transfuges célèbres, Bernard Kouchner, ministre des affaires étrangères du néo gaulliste atlantiste Nicolas Sarkozy, de même qu’Eric Besson et Jean Marie Bockel, le « Tony Blair de gauche ». Une trahison à sens unique de la gauche vers la droite, sans le moindre mouvement en sens inverse.

    Sur fond d’un paysage dévasté par une considérable destruction de l’emploi industriel, de l’ordre de 1,4 millions d’emplois en 25 ans, – 407 usines fermés en deux ans, 190 usines en 2015 et 217 en 2014, l’armée française désormais équipée d’armes allemandes et de rangers allemands- de l’hémorragie du vote ouvrier vers le Front National, de la préemption démagogique des mots d’ordre sécuritaire de l’extrême droite sous l’effet d’une panique nationale (déchéance de nationalité), la fonction de la gauche depuis le début du XXI me siècle a surtout consisté à servir d’appoint électoral à la droite, sans renvoi d’ascenseur. Un marche pied.

    « Le PS a zappé le peuple ». L’admonestation de Pierre Mauroy lors de la présidentielle 2002, fatale à Lionel Jospin, demeure d’actualité. Plutôt que d’initier une politique de la demande et de la relance de la consommation par l’augmentation du pouvoir d’achat, l’ennemi de la haute finance s’est révélé un zélé passeur de plats du grand patronat. En 2015 et 2016, les entreprises françaises ont été les plus gros payeurs de dividendes d’Europe sur fond de casse sociale.
    La social démocratie préconisée par François Hollande apparaît rétrospectivement comme l’enterrement en grande pompe du socialisme par la mort du social.
    De Lionel Jospin ( 1997-2002) à François Hollande (2012-2017), la gauche s’est réduite à soutenir une droite qui se distingue de moins en mois de l’extrême droite.

    Ainsi le « Front Républicain de 2002 » est apparu comme une prime à la corruption en ce que Jean Marie Le Pen n’avait aucune chance de gagner la bataille présidentielle alors que Jacques Chirac avait été le dirigeant qui avait institutionnalisé la corruption au plus niveau de l’État, le seul président français depuis Pétain a être condamné par la justice pour des faits ayant rapports avec l’argent illicite.

    Il en a été de même avec le « Front Républicain pour les régionales 2016 », qui a débouché sur la propulsion du motoriste Christian Estrosi à la tête du PACA et l’élimination du PS de tous les exécutifs régionaux. La récidive a été fatale au crédit de la gauche de gouvernement qui a donné l’impression de courir derrière une droite de plus en plus contaminée par le discours Lepeniste. La démarcation s’est dissipée dans l’esprit des électeurs.
    Servir d’appoint électoral à la droite radicale et continuer à ostraciser un authentique homme de gauche, Jean Luc Mélenchon, relève de l’aberration mentale et explique la dispersion des forces du progrès en France et la perplexité de nombre de personnes se réclamant de la gauche, qui y voient un jeu d’apparatchik contre productif.

    De François Mitterrand à Lionel Jospin, à Harlem Désir et Jean Christophe Cambadélis, en passant par le socialo motoriste Hollande, le charisme du leadership socialiste s’est considérablement dégradé. Le PS souffre d’absence de clarté dans son positionnement. D’une locomotive. Évident manque d’appétence à son égard.

    Du bon usage de « Munich et des Sudètes de Tchécoslovaquie » : « Le changement, c’est maintenant »

    MUNICH : Seul pays au Monde à faire un usage intensif de ce terme pour stigmatiser ce qu’il considère être « le défaitisme » des adversaires de sa politique, « Munich » et par extension « Munichois », est en fait l’apanage du socialisme français. Son arme de destruction massive pour neutraliser toute critique à son égard.

    Harlem Désir, en la matière, n’est en fait que le piètre successeur de Guy Mollet, le dernier Premier ministre socialiste de la IV République, l’homme de Suez et d’Alger, -beau palmarès-, qui avait brandi cet argument pour disqualifier les opposants à l’agression tripartite de Suez, en 1956, contre Nasser. 57 ans après, Harlem Désir nous ressert la même rengaine… Le changement, c’est maintenant. Vraiment ?

    Dans la terminologie de l’époque, l’« expédition punitive » anglo-franco-israélienne, -menée, faut-il le souligner, par les deux puissances coloniales de l’époque en association avec leur pupille israélien-, devait châtier le « Bickbachi ». Terme de l’ordonnancement militaire ottoman équivalant au grade de Colonel, le Bickbachi Nasser sera ainsi désigné à la vindicte publique comme le nouvel Hitler de l’après-guerre, sous le vocable de Rayïss, que l’on faisait rimer dans le subconscient européen avec le Reich.

    Le 2ème Hitler arabe sera naturellement Yasser Arafat, le chef de l’Organisation de Libération de la Palestine. Figure de croquemitaine dans l’imaginaire occidental, l’Arabe, surtout lorsqu’il est porteur d’une revendication nationaliste, est un Hitler en puissance, quand bien même les Arabes et les Africains (chrétiens et musulmans) ont été parmi les principaux pourvoyeurs de « chairs à canon » pour la libération de la France, à deux reprises en un même siècle, phénomène rarissime dans l‘Histoire. De Gamal Abdel Nasser (Égypte) à Mohammad Mossadegh, à l’Ayatollah Ruhollah Khomeiny et Mahmoud Ahmadinejad (Iran) en passant par Yasser Arafat et Cheikh Ahmad Yassine (Palestine), à Moqtada Sadr (Irak) et Hassan Nasrallah (Liban), tous ont eu l’honneur d’assumer cette fonction sans que jamais personne n’ait songé à établir un lien entre l’arrogance occidentale et la radicalisation des contestataires de sa suprématie.

    Munich, spécialité française, est d’autant plus vigoureusement brandie que les socialistes, plutôt répressifs en ce domaine, n’ont jamais apporté le moindre soutien aux guerres de libération du tiers-monde. Pour exemple, Léon Blum, le chef du gouvernement du « Front Populaire » ne lèvera pas le petit doigt pour le « Fronte Popular » espagnol, ses confrères Républicains, lors de la guerre d’Espagne (1936) et Guy Mollet agressera l’Égypte nassérienne, ordonnant en prolongement les ratonnades d’Alger. C’est Pierre Cot, ministre communiste de l’aviation du gouvernement Léon Blum et son directeur de Cabinet, le mythique Jean Moulin, de connivence avec André Malraux qui doteront les Républicains espagnols de l’escadrille ESPANA.

    Alors Harlem Désir, Munich, la Chambre des Communes qui a infligé une retentissante leçon de démocratie à la France ? Munich, Barack Obama, qui a jugé plus conforme à l’éthique démocratique de prendre l’avis des représentants de la nation ?

    Munich, l’Inde qui a vaincu le colonialisme par la non-violence ? Munich, l’Afrique du Sud qui triomphé de la ségrégation raciale par une réconciliation nationale et non par la stigmatisation ? Munich, le Pape François qui prie pour la paix en Syrie quand le mufti de l’Otan, le prédicateur millionnaire du Qatar, Youssef Al Qaradawi, supplie que la Syrie soit bombardée par ces anciens colonisateurs ?

    Munich à la manière de Guy Mollet, comme en 1956…. Le changement, c’est maintenant ? Ou tout bonnement Harlem Désir, tête brûlée pour une politique de terre brûlée.

    Les Palestiniens, les Sudètes du XXI e siècle

    Dans sa démarche vis-à-vis de la Syrie, François Hollande, nous a chuchoté le quotidien Le Monde -jamais avare de confidence dès lors qu’il s’agit d’épauler le nouveau pouvoir socialiste au point de lui servir d’amplificateur médiatique et de relais diplomatique-, est hanté par le précédent de la Tchécoslovaquie et le sort des Sudètes (1938) qu’Hitler absorba sans crier gare du fait de la passivité européenne, résultante des accords de Munich.

    Le conditionnement idéologique est tel, la servitude intellectuelle si forte que les ravages de la pensée socialiste paraissent incommensurables. Ainsi Laurent Fabius, qui passe, à tort, pour être l’un des esprits les plus brillants de la République, préconisait avec morgue et suffisance d’armer l’opposition syrienne pour établir une parité militaire et créer les conditions équilibrées à une négociation avec le pouvoir syrien. Il suggérait de même une action énergique en vue de favoriser le retour des réfugiés syriens dans leur pays. Préoccupation humanitaire légitime qui aurait pu honorer son auteur si elle s’était accompagnée d’une requête similaire concernant les Palestiniens, dépouillés, exilés et déplacés, eux, depuis soixante ans…Eux, les véritables Les Sudètes du XXI me siècle.

    « La Syrie, le drame du XXIe siècle » ? La Syrie ou l’Irak ?

    Le premier drame du XXIe siècle est non la Syrie, comme le soutient François Hollande, mais l’Irak tant par son antériorité que par son ampleur. L’Irak où s’est refusé à s’enliser Jacques Chirac et non la Syrie ou se sont laissés embourbés Nicolas Sarkozy et François Hollande, deux philo-sionistes atlantistes patentés. « Des néoconservateurs américains avec un passeport français », selon l’expression du transfuge socialiste Eric Besson.

    Sauf à concéder à l’auteur de ce constat l’excuse de troubles précoces de mémoire, une telle approximation est inexcusable. Que dire de l’Irak, désormais dénommé « Le pays des veuves » ? Invasion américaine, Daech.., Mossoul, Falloujah, près de deux millions de victimes. Et des dizaines d’autres quotidiennement depuis treize ans.

    La prostitution en guise de survie alimentaire. Quatre millions d‘exilés, sans la moindre assistance humanitaire. De l’Uranium appauvri, arme de destruction massive prohibée par le droit international, abondamment utilisé contre biens et personnes par « le plus vieil allié de la France » et son nouveau partenaire dans l’équipée syrienne. Un fait avéré, qui ne fera l’objet de la moindre enquête dans l’ancien journal de référence Le Monde, davantage soucieux de faire office de caisse de résonance au Quai d’Orsay avec ses enquêtes préprogrammés et ses blogs relais.

    Le tropisme philo-sioniste ou le prurit belligène du socialisme français.

    De l’expédition de Suez contre Nasser, en 1956, ordonnée par Guy Mollet, aux ratonnades d’Alger par Robert Lacoste (1955-1958), au caillassage de Lionel Jospin à Bir Zeit pour avoir traité de « terroriste » le Hezbollah libanais, l’unique formation politico-militaire du monde arabe à avoir infligé un double revers militaire à Israël (2000-2006), à l’esplanade David Ben Gourion dédiée par Khoyya Bertrand Delanoë, le Maire de Paris, au fondateur de l’armée israélienne au lendemain de l’attaque navale israélienne contre un convoi humanitaire turc en direction de Gaza…. Le registre est connu et bien tenu.

    La filiation est lointaine et ne se dément pas, remontant au grand manitou du socialisme français, Léon Blum, qui invoquera son « trop d’amour » pour son pays « pour désavouer l’expansion de la pensée et de la civilisation française », admettant « le droit et même le devoir des races supérieures d’attirer à elles celles qui ne sont pas parvenues au même degré de culture ». Cette profession de foi surprenante est parue dans le journal « Le Populaire » en date du 17 juillet 1926, sans que ce vénérable humaniste, premier chef du gouvernement socialiste de la France moderne, artisan des premières conquêtes sociales sous le gouvernement du Front Populaire (1936), ne se doute que, lui-même, à son tour, subira, quinze ans plus tard, les lois de l’infériorité raciale de la part de ses compatriotes non coreligionnaires.

    La relève : Manuel Valls et Laurent Fabius (4)

    L’éviction de la vie politique française de Dominique Strauss Khan, un des parangons d’Israël, de même que la dérive xénophobe du gouvernement israélien matérialisée par la présence au sein du cabinet de l’ultra droitier Avigdor Libermann, ministre des Affaires étrangères puis de la défense, n’ont pas pour autant réduit la vigueur du tropisme pro-israélien au sein de la hiérarchie socialiste, en ce que la relève est désormais pleinement assurée par Manuel Valls, un sarkozyste de gauche, dont il a hérité de son poste à Beauvau, ainsi que Laurent Fabius.

    Manuel Valls, lié de son propre aveu, « de manière éternelle à la communauté juive et à Israël », stigmatise le boycott d’Israël, mais non la phagocytose de la Palestine ou sa rétention des recettes d’exportation des produits de Cisjordanie. Il se place ainsi sur la même longueur que Richard Prasquier, le président du CRIF, dont la tonitruance inconditionnellement pro-israélienne s’accommode mal du positionnement qui se veut « normal » du nouveau président français. En résonance avec son comportement abusivement dilatoire dans l’affaire Georges Ibrahim Abdallah où la diplomatie française a subi les diktats de Hillary Clinton à l’époque secrétaire d’État.

    Laurent Fabius : L’esbroufe comme mode opératoire.

    L’esbroufe aura été son mode opératoire. De même que le mépris et la morgue, ses deux plus implacables ennemis. En trois ans de parade au Quai d’Orsay, Laurent Fabius aura poussé les travers français à leurs expressions les plus extrêmes. Donné toute la mesure de ses faux talents, un mélange de malveillance, de bonne conscience, d’outrecuidance, de morgue et de mauvaise foi (5).

    La propulsion du premier ministre des Affaires étrangères de François Hollande à la tête d’une prestigieuse institution, clé de voûte du système juridique et politique français, loin de constituer le couronnement d’une carrière publique exemplaire, paraît devoir s’apparenter à une opération d’évacuation par le haut d’un personnage à bien des égards calamiteux, en application du vieux adage latin, plein de sagesse, « Promoveatur ut Amoveatur » dont la traduction administrative courante se décline en français par le principe anglais du « Principe de Peter ». Au delà des lauriers, au delà des louanges, la propulsion de Laurent Fabius à la présidence du Conseil Constitutionnel signe sa congélation politique ad vitam dans un placard doré, terme ultime d’un parcours désastreux.
    En fait Laurent Fabius avait été déjà carbonisé en direct par ses amis américains incommodés par son rôle de « bad cop » tant dans les négociations sur le nucléaire iranien que sur un éventuel règlement politique en Syrie.

    Les révélations de la presse américaine sur les frasques casinotières de l’aîné des Fabuis, Thomas, -sur des faits datant de 2013 mais fuités le 29 octobre 2015 à la veille de la première conférence multilatérale de Vienne sur la Syrie-, ont retenti comme un rappel à l’ordre américain renvoyant à ses pénates le paternel de l’enfant prodige.
    En lui suggérant de se préoccuper de ses affaires domestiques plutôt que de se trémousser dans la gestion des affaires du Monde, les États-Unis lui montraient par là même le chemin de la sortie.

    Les attentats de Paris-Bataclan quinze jours plus tard, le 13 novembre 2015, à la veille du deuxième round de Vienne, ont signé la fin de sa lévitation en même temps qu’ils scellaient son sort en ce que de nombreux observateurs ont perçu ce massacre collectif de Parisiens comme la sanction d’une politique erratique du socialo motoriste François Hollande en tandem avec son âme damné Fabiuçius.

    Bachar Al Assad « ne mérite pas d’être sur terre »

    Bachar Al-Assad « ne mérite pas d’être sur terre ». Laurent Fabius ne s’imagine sans doute pas les millions de personnes qui ont formulé pareil vœu à son égard tant sa morgue, sa suffisance et ses outrances verbales ont indisposé et choqué venant du chef de la diplomatie d’un pays réputé pour sa courtoisie et sa finesse d’esprit.

    Le plus capé des socialistes, réputé pour ces somnolences dans les forums internationaux, passera ainsi dans l’histoire comme « le petit télégraphiste des Israéliens dans les négociations sur le nucléaire iranien », le piètre pensionnaire du Quai d’Orsay de la gauche française, à l’égal du transfuge sarkozyste du socialisme Bernard Kouchner.

    François Hollande, non un homme de poids, mais un homme empesé

    Atteint de plein fouet sur le plan domestique par les gazouillis de la « Première peste de France » , caramélisé sur le plan international par la défection de ses deux alliés atlantistes, les États-Unis et le Royaume Uni, François Hollande, en dépit d’une reprise pondérale n’est pas un homme de poids, mais un homme empesé, affligé d’une posture dépareillée par un langage suranné, secondé par le pire ministre socialiste des Affaires étrangères de la Vème République.

    En contre pied de l‘aîné corrézien passé à la postérité pour sa gestuelle gaulliste de Chirac d’Irak, le point d‘orgue de sa double mandature par ailleurs calamiteuse, le cadet socialiste de Tulle, à dix ans de distance, s’est laissé happé par la tourmente d’un « anus horribilis », Scipion l’Africain du Mali, en janvier 2013, Général Flamby en Syrie, à l’automne de la même année, une performance qui sonnait prématurément son crépuscule diplomatique.
    Camouflet supplémentaire, « le plus vieille allié des États Unis » n’a pas échappé à l’espionnage de son partenaire outre atlantique, qui lui a dérobé près de 70 millions de communications électroniques entre décembre 2012 et Janvier 2013, en pleine campagne du Mali et de Syrie. Véritable dindon de la farce, que n’a-t-il perçu cela avant de s’engouffrer dans la brèche syrienne alors que ce scandale marquait et l’affaiblissement et la duplicité des États Unis.

    Ségolène Royal, meilleure présidente que François Hollande.

    En cinq ans de gouvernance, seul fait indubitable, François Hollande par ses bourdes successives pourrait accréditer l’idée que Ségolène Royal, la précédente postulante socialiste à la magistrature suprême, aurait fait meilleure présidente que lui, dans tous les cas de figure, qu’il a, comble de cynisme, lui, en tant que secrétaire général du PS, elle, en sa qualité de la mère de ses quatre enfants, plaqué au paroxysme de la campagne présidentielle ; indice indiscutable d’une grandeur d’âme.

    Quarante ans après Epinay, le glorieux parti de Jean Jaurès, le parti du conquérant François Mitterrand qui rêvait d’un dépassement du socialisme par l’Europe n’est plus que l’ombre de lui-même. Un syndicat de barons arc boutés sur des privilèges surannés. Sans créativité, ni réactivité. Sans novation ni innovation. Sans vitalité. Un électro-encéphalogramme plat.

    La Syrie apparaîtra rétrospectivement comme l’ultime expédition post coloniale d’un pays en déclin : « Parmi les grands perdants de la mondialisation, parmi les grands perdants de l’Européanisation », selon l’expression de Marcel Gauchet (6), la France de François Hollande figure aussi parmi les grands perdants en Syrie et, indice patent de la déflagration mentale des socialistes français, les meilleurs alliés des Saoudiens et néoconservateurs américains, des néo conservateurs israéliens.

    « JE RESTERAI TOUJOURS UN AMI D’ISRAËL » « Tamid esha’er haver shel Israel ! »*

    Accueilli en grande pompe par Benyamin Netanyahou, dès son atterrissage à Tel-Aviv, François Hollande entendait visiblement faire honneur au « tapis rouge » que le premier ministre droitier avait annoncé dérouler pour la visite du président français. Au point de le clamer, en hébreu dans le texte : « Je resterai toujours un ami d’Israël ».

    Une déclaration qu’aucun des présidents français n‘avait osé faire auparavant, pas même Nicolas Sarkozy, qui passait jusqu’à présent comme le plus philo-sioniste des dirigeants français. Chapeau l’artiste socialiste tel qu’en lui-même l’éternité le figera. CF : Le « chant d’amour » de François Hollande « pour Israël et ses dirigeants ».

    Malheur aux vaincus : L’ingratitude est la loi cardinale des peuples pour leur survie. Le naufrage collectif du socialisme français portera les noms de Dominique Strauss Khan et Jérôme Cahuzac, de parfaits représentants de la déliquescence du socialisme et non de sa quintessence, de même que sur le plan diplomatique, le nom du tandem comique Laurel et Hardy, alias Lolo et Flamby, une risée planétaire.

    Référence

    http://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/exclu_-_julie_gayet_et_francois_hollande_leurs_stratagemes_pour_garder_leur_his

    1- La première peste de France :
    http://www.madaniya.info/2014/10/02/journalisme-metier-deontologie sport-combat/

    http://www.grazia.fr/societe/phenomenes/articles/valerie-trierweiler-la-premiere-peste-de-france-487191

    2-Scipion l’Africain (Publius Cornelius Scipio Africanus) est un général et homme d’État romain, né en 235 av. J.-C. mort en 183 av. J.-C. à Linterne en Campanie. Vaincu par le carthaginois Hannibal Barca à la bataille de Cannes, près de l’actuelle Canossa, il s’emploiera à prendre sa revanche à sa nomination Consul en 205 av. J.-C. A la tête d’une armada de 50 vaisseaux de guerre et 400 navires de transport, emportant près de 35.000 soldats, il passe en Afrique. Deux ans plus tard, il réussit à vaincre le général Carthaginois Hannon et prend le titre Scipion l’africain.

    3-Flamby : Pâtisserie sans œufs ni crème désigne péjorativement un être mollasson et onctueux. Sobriquet réservé à François Hollande avant son accession à la présidence de la république française.

    4-Le gouvernement Ayrault satisfait les Français d’Israël
    http://jssnews.com/2012/05/16/ayrault1

    Ainsi qu’ à propos du tropisme socialiste à l’égard d’Israël : La France gagnée par le sionisme, par Eyal Sivan
    http://www.rue89.com/2013/10/07/eyal-sivan-cineaste-israelien-france-est-gagnee-sionisme-246345

    5-Laurent Fabuis et la réforme du droit de veto au Conseil de sécurité de l’ONU http://www.madaniya.info/2016/02/10/5762

    6-Marcel Gauchet in « Les quatre failles d’une présidence », Le Monde en date du 1er octobre 2013, article de Françoise Fressoz, page 6.

    Illustration

    François Hollande et son prix, entourés notamment (de gauche à droite) par le milliardaire Carlos Slim et l’ancien secrétaire d’Etat Henry Kissinger le 19 septembre 2016. AFP PHOTO / STEPHANE DE SAKUTIN

    http://www.renenaba.com

  • Les citoyens ont de bonnes raisons de ne pas voter - 23/03/2015
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/03/23/les-citoyens-ont-de-bonnes-raisons-de-ne-pas-voter_4599484_3232.html

    La moitié des électeurs se sont abstenus lors du premier tour des #élections départementales le 22 mars. Ce résultat donne encore une fois l’occasion à la classe #politique de rappeler aux Français que voter est un devoir. La fondation Jean-Jaurès, un think tank proche du PS, ainsi que des responsables écologistes ont proposé récemment de rendre le vote obligatoire pour résoudre le problème de l’ #abstention. Le manquement à cette obligation serait alors sanctionné d’une amende pouvant aller jusqu’à 1000 euros ou de travaux d’intérêt général. La réponse proposée à la crise de légitimité qui frappe le politique est donc la punition et l’infantilisation du #citoyen. Une majorité de Français verserait dans l’indifférence et il faudrait, de force puisqu’elle ne le fait pas de gré, la conduire vers les bureaux de #vote.

    Nous pensons qu’une telle proposition est le résultat d’une réflexion insuffisante sur les causes de l’abstention et signe une incapacité de la part de la classe politique à se remettre en question, tant elle est repliée sur elle-même.

    Ces propositions présupposent que l’abstention est une anomalie de la vie sociale, une pathologie individualiste et le signe d’une désintégration sociale. Et si c’était tout l’inverse ? Et si ceux qui s’abstiennent massivement - les classes populaires et la frange inférieure des classes moyennes - adoptaient en fait une attitude cohérente avec leurs intérêts ?

    Le sociologue Raymond Boudon expliquait que l’on devait s’efforcer, pour comprendre les actions humaines, de rejeter les explications irrationalistes. Son postulat sociologique était que les individus agissent parce qu’ils ont de bonnes raisons de le faire. Quelles sont donc les bonnes raisons qui poussent les classes moyennes et populaires à s’abstenir de voter ?

    Tout d’abord, force est de constater que les offres politiques dominantes sont en grande partie contraires à leurs intérêts à court et moyen terme. Les deux formations de gouvernement ont mené sur le plan national la même politique inspirée du pari de la croissance par la compétitivité. Si tant est qu’une politique de l’offre permette de relancer l’économie à long terme - ce dont de nombreux spécialistes doutent fortement -, à court terme elle provoque une paupérisation de la moitié la moins aisée de la population. Entre 2008 et 2012, alors que les 10 % les plus riches ont vu leurs revenus annuels augmenter de 450 euros de plus par an (après impôts et prestations sociales), les 40 % du bas de l’échelle ont connu une baisse de 400 à 500 euros.

    L’alternative proposée, le Front National, est peu crédible sur le plan économique : un protectionnisme brouillon, des propositions sociales contradictoires, une violence dans le verbe et des élus aux compétences discutables. À l’autre extrémité, la gauche radicale est divisée et son positionnement vis-à-vis du PS est encore peu clair. Elle souffre qui plus est d’une invisibilité médiatique importante comparée à l’omniprésence du FN, devenu une référence incontournable du débat public, notamment grâce à son rôle d’épouvantail électoral agité par les socialistes comme par la droite.

    La défiance à l’égard du politique trouve aussi sa source dans les promesses non tenues, en particulier le contournement des résultats du référendum de 2005 et l’abandon pur et simple par François Hollande de son programme électoral.

    Ensuite, de nombreuses affaires ont alimenté l’idée selon laquelle les élus seraient au-dessus des lois. Le souvenir de Jérôme Cahuzac est par exemple encore vif. Mais au-delà des pratiques strictement illégales, la proximité entre les élites économique et politique nourrit la défiance. Le cas du parcours du ministre de l’économie Emmanuel Macron, ancien banquier d’affaire désormais en charge d’une administration majeure dans le pays, corrobore ainsi l’idée d’une perméabilité importante entre le privé et le public.

    La grande homogénéité sociale des élus républicains suscite également la suspicion. En 2014, 32,3 % des conseillers généraux étaient cadres supérieurs, alors qu’ils ne représentent que 8,7 % de la population active. 1 % seulement était ouvriers alors même qu’il s’agit du groupe majoritaire. Plus démocratisées que l’Assemblée Nationale (où 81,5 % des députés sont cadres), les instances départementales représentent cependant faiblement les classes populaires, et cela ne cesse de s’aggraver depuis plusieurs décennies. Il est donc sociologiquement compréhensible que des ouvriers ou des employés peinent à se reconnaître dans des assemblées composées majoritairement d’individus aux revenus, aux patrimoines et donc aux intérêts différents des leurs.

    Le principe #républicain présuppose qu’un représentant de la nation subordonne ses intérêts particuliers à l’intérêt général, mais l’actualité politique dément en permanence cet idéal : que cela soit au niveau local ou national, la proximité des élus avec les catégories supérieures de la population est patente. Si l’on ajoute à cela le fait que les lieux de pouvoirs comme les départements sont régis par des mécanismes politiciens complexes et opaques, dont la traduction médiatique laisse franchement à désirer, on ne peut s’étonner du désengagement électoral de nombreux Français. On ne sait par exemple toujours pas quelles seront les prérogatives des élus départementaux.

    Pour le sociologue comme pour le citoyen, il est donc facile d’identifier de bonnes raisons de s’abstenir. Il est nettement moins aisé de comprendre l’aveuglement dont font preuve les politiques à l’égard de leur propre crédibilité. Le vote obligatoire serait une mesure de fin de régime, un artifice de caste défaillante. Le taux d’abstention du 22 mars est selon nous, plutôt qu’un indicateur du désengagement ou du désintérêt des Français pour la chose publique, l’expression de leur profonde lucidité.

    Thomas Amadieu et Nicolas Framont sont sociologues

  • C’est déjà samedi, mais il n’est jamais trop tard pour une belle théorie du complot: The likely winner of this weekend’s French presidential primary will be Russia’s Vladimir Putin
    http://qz.com/846200/the-likely-winner-of-this-weekends-french-presidential-primary-will-be-russias-v

    If you’ve paid any attention to France’s presidential race, you’ll know that the Front National’s Marine Le Pen is a serious contender. But the prospect of another far-right nationalist coming to power in a major Western country is not, in fact, the only thing to worry about.

    The other worry—and one that should concern not just residents of France, but the entire world—is that whether Le Pen wins or loses, France’s next president is likely to be part of a new, hardline Moscow-Paris-Washington axis: supporting Russia’s Vladimir Putin, appeasing Syria’s Bashar al-Assad, and turning geopolitics away from liberalism and human rights.

    That’s because this Sunday, Nov. 27, is the primary for the center-right Les Républicains party, and the front-runner is François Fillon, a socially conservative, provincial French Catholic who claims Russia poses “no threat.

  • Procès : un ancien responsable Front National de Saint-Gilles avait ordonné à son cochon de mordre une gendarme - Objectif Gard
    http://www.objectifgard.com/2016/11/24/generac-ordonne-a-cochon-de-mordre-gendarme

    Le 27 juin dernier, les gendarmes sont appelés dans l’après-midi à Générac pour régler un conflit conjugal. Des voisins d’une villa inquiets ont contacté les militaires. Ces derniers arrivent et sonnent chez les personnes concernées. Ils veulent s’assurer que madame est en bonne santé physique et psychologique. Le mari ouvre la porte. Les quatre gendarmes pénètrent au domicile. Ils sont accueillis par un homme qui d’emblée met à l’écart la gendarme d’origine maghrébine. « Je veux bien vous parler mais pas à elle », dénonce le mari en pointant du doigt la militaire qui garde son calme. « Elle ne vous plaît pas ma décoration », poursuit l’homme dans un élan de provocation en parlant des photos de Jean-Marie le Pen et de sa nièce Marion Maréchal qui tapissent les murs de son salon. "Vous n’êtes pas poursuivi pour vos opinions et vos engagements politiques, mais uniquement parce que vous avez eu une attitude outrageante vis à vis des gendarmes qui n’étaient venus chez vous que pour essayer de calmer les esprits", recadre en instruisant le dossier le président du tribunal correctionnel, Johan Denis. « Vous avez demandé à votre cochon domestique qui était à l’intérieur de votre domicile de mordre la gendarme. Et lorsque les gendarmes vont partir vous allez faire le salut nazi », complète le président du tribunal correctionnel de Nîmes.

    #gorafi_encore_plagié

  • J – 173 : J’ai entièrement raté mon premier test, je ne me suis pas méfié, en fait le danger est partout. Mon père m’appelle au téléphone à propos de notre rendez-vous de vendredi matin, et celui de la semaine prochaine, tu as vu les Américains ont élu Trump ?

    Ce que je voulais ignorer, comme je souhaite ignorer le nom d·u·e-la prochain·e Président·e — ceci est ma première tentative d’utilisation du point médian, pour le moins, capillotractée , et possiblement fautive — de la République, mais j’oublie si souvent que tout le monde ne nourrit pas les mêmes lubies que moi et que ce n’est pas parce que j’ai décidé, une mauvaise fois pour toutes, de déserter le fil de l’actualité, de me soustraire à ce que je ressens de plus en plus comme un lavage de cerveau, que tout un chacun ne conserve pas un peu de raison pour ne pas nécessairement me suivre dans cette voie, dont je vois bien qu’elle est étroite. Et si j’avais bien pensé à tenir au courant mon entourage, notamment mes enfants, singulièrement Madeleine, de ma tentative désespérée, j’avais oublié de prévenir, manifestement, la génération précédente et donc le danger est venu de cette dernière.

    J’en discute le soir même avec les enfants et Madeleine me fait remarquer qu’elle elle va devoir voter, pour la première fois, et que ce n’est pas pour casser mon délire , comme elle dit de façon spontanément contemporaine, mais elle ne bouderait pas un peu d’éducation civique, voire politique de ma part pour ce qui est de ce vote à venir. Qu’elle sentait qu’elle allait manquer de repère.

    Et, de tait, je me demande si je ne devrais pas revoir un peu mon délire comme dit Madeleine. Madeleine m’explique par exemple qu’elle ne sait pas qui sont les candidats, des noms comme Copé, Juppé, Fillon ne lui disent pas grand-chose, Le Pen, Hollande, Sarkozy et Valls, elle voit qui ils sont, Mélenchon aussi. Mais en fait elle ne sait pas que Juppé est un revenant, qu’il était déjà ministre du budget bien avant sa naissance. Du coup je me suis dit que ce serait sans doute une bonne chose que je lui fasse un peu un historique de la cinquième république, au moins la cinquième. Lui expliquer que la cinquième république et la constitution de Debré ont été créées pour le bénéfice immédiat de De Gaulle, que c’est un régime politique dans lequel le pouvoir exécutif est hypertrophié à dessein, que la droite est propriétaire de ce pouvoir, le parti pseudo socialiste seulement locataire, que ce n’est pas d’hier que droite et extrême droite se fondent à la manière d’un dégradé à ce qu’ils aiment nous faire croire être une frontière infranchissable de part et d’autre, que c’est dans les années 80 que le poison du Front National a été incubé, il y avait d’un côté les décrives langagières d’un Chirac sur le bruit et les odeurs, le Parti Communiste Français qui faisait de la préférence nationale un thème de campagne notamment aux élections municipales de 1983 ou encore le scrutin proportionnel de Mitterrand à l’Assemblée, dans le but, déçu, de faire barrage au retour de la droite aux élections législatives de 1986.

    Et surtout je lui parle de ma première élection de jeune électeur, les municipales de 1983, j’étais allé à la mairie de Garches pour leur demander le programme sur lequel le maire avait été élu, dans lequel j’avais trouvé des promesses électorales en faveur des personnes handicapées, nombreuses à Garches, du fait de son Hôpital spécialisé dans les grands traumatisés de la route, la gare de Garches venait d’être reconstruite et nulle rampe d’accès aux quais, pas même un escalier mécanique.

    Ben tu vois Madeleine aujourd’hui, tu n’as même pas besoin d’aller à la Mairie, tu vas sur le site internet des partis, et tu t’apercevras que certains partis ont quelques militants qui travaillent à d’épatantes synthèses dont il n’est presque jamais tenu compte ensuite par les caciques de ces partis et tu comprendras alors pourquoi j’ai décidé, une mauvaise fois pour toutes de ne plus voter.
    Est-ce que tu y vois plus clair maintenant ?

    Pas vraiment.

    Je suis désolé. Je ne crois pas que je puisse faire mieux.

    Exercice #31 de Henry Carroll : Prenez une photo qui hurle

    #qui_ca

  • Là-bas si j’y suis, novembre 2016 — Émission mensuelle avec l’équipe du Monde diplomatique [#radio : 1h33]
    http://la-bas.org/les-emissions-258/les-emissions/2016-17/fraudeur-casseur-polygame #st

    Quelques jours après la victoire de Donald Trump, Là-bas si j’y suis reçoit au Lieu-Dit l’équipe du @mdiplo pour évoquer la politique étrangère du futur président des États-Unis et la bataille pour libérer Mossoul.

    L’occasion aussi de faire un petit tour d’Europe de l’obscurantisme : en Pologne où les militants catholiques brandissent les évangiles et Jean-Paul II pour justifier le durcissement des lois contre l’avortement qui sont déjà les plus restrictives d’Europe. En Hongrie, où le nationalisme frénétique de l’extrême droite est porté par des groupes de rock. Restaient, pour se consoler, les câlins prodigués à 32 millions de personnes par Amma, la gourou indienne. Une « maman » honorée par les Nations Unies et reçue par le pape, qui a créé un empire où l’argent coule à flots.

    En seconde partie, comment tordre le cou aux idées fausses et aux déclarations sur les pauvres et la pauvreté qui se libèrent, qui sont colportées par une certaine presse, comme Valeurs Actuelles, et qui sont proclamées par le Front National, pour qui les pauvres sont des « tricheurs, fraudeurs, casseurs et polygames ».

    http://zinc.mondediplo.net/messages/42541 via Le Monde diplomatique

  • Nous publions ci-dessous la réponse de Renaud Duterme
    http://universitepopulairetoulouse.fr/spip.php?article830

    Nous publions ci-dessous la réponse de Renaud DUTERME à notre texte « De l’importance d’être carré pour lutter contre la triangulation » et quelques liens concernant Piero San Giorgio à découvrir. lire ici lire ici Discussion entre Piero San Giorgio et Aldo Sterone lire ici Articles taggués "aldo sterone lire ic Piero San Giorgio - Interview Jean-Marie Le Pen 1/2 lire ici Piero San Giorgio sur le Front National (Extrait de la conférence de Marseille du 2 octobre (...)

    #Démocratie

    « http://confusionnisme.info/tag/piero-san-giorgio »
    « https://fafwatchra.noblogs.org/post/tag/piero-san-giorgio »
    « http://www.egaliteetreconciliation.fr/Discussion-entre-Piero-San-Giorgio-et-Aldo-Sterone-31426.htm »
    « http://www.fdesouche.com/tag/aldo-sterone# »
    « https://www.youtube.com/watch?v=I73PCAFVG1g

     »
    « http://www.scriptoblog.com/index.php/notes-de-lecture/geopolitique/1805-piero-san-giorgio-sur-le-front-national-extrait-de-la-conference-d »
    http://universitepopulairetoulouse.fr/IMG/pdf/texte_a_propos_de_l_annulation_de_ma_conference.pdf

  • #Bourges : Succès du contre rassemblement citoyen contre le FN
    http://lahorde.samizdat.net/2016/11/09/bourges-succes-du-contre-rassemblement-citoyen-contre-le-fn

    Lu sur le site Ki-6-col’ : Le 5 novembre, les tristes sires du Front National décidaient de crier leur rejet des migrants au pied de la préfecture du Cher. Des militants d’autres départements ont grossi leurs rangs également (36, 41). Mais la tragique réalité du sort imposé par la politique d’Etat aux sans-papiers et notamment [&hellip

    #Initiatives_antifas

  • Grenoble : appel à un rassemblement unitaire contre le FN le 4 novembre
    https://rebellyon.info/Grenoble-appel-a-un-rassemblement-17103

    A Saint-Martin-d’Hères, des résidences universitaires ont été affectées de manière temporaire à l’hébergement de migrants en provenance de Calais, Thibaut Monnier, secrétaire général du Front National Isère, lance un appel pour un « rassemblement anti-migrants. Nous appelons à une contre-manifestation massive, unitaire et populaire le vendredi 4 novembre à 16H30 à l’arrêt de tramway Bibliothèques Universitaires.

    #A_lire_sur_d'autres_sites

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