organization:gouvernement

  • Ce matin, l’Ambassadeur d’Italie au Niger, S.E.M. #Marco_Prencipe, a présidé, la cérémonie d’ouverture de l’Atelier de lancement des projets #SCCAN et #SINA mis en œuvre par @OIM_Niger et financés à hauteur de 3 millions EUR par le Gouvernement italien.


    https://twitter.com/ItalyinNiger/status/1141747201628155905?s=19
    #Italie #Niger #OIM #IOM #externalisation #frontières #asile #migrations #réfugiés
    #Assamaka (à la frontière entre le Niger et l’#Algérie)
    #Nigeria

    ping @karine4 @isskein

    Ajouté à la métaliste :
    https://seenthis.net/messages/731749

  • Gouvernement hongrois : « Les Européens ont le droit d’être informés du plan secret de l’UE visant à rendre obligatoire le pacte des Nations unies sur les migrations ».
    https://www.crashdebug.fr/international/15791-gouvernement-hongrois-les-europeens-ont-le-droit-d-etre-informes-du

    Merci à notre Contributeur anonyme...

    Selon le ministre hongrois des Affaires étrangères Péter Szijjártó, un document récent du service juridique de la Commission européenne a "révélé le plus grand mensonge de Bruxelles".

    Il affirme que le document suggère des "efforts secrets pour rendre le Pacte des Nations Unies sur les migrations obligatoire" dans tous les Etats membres de l’UE.

    S’exprimant lors d’une conférence de presse, M. Szijjártó a déclaré que le gouvernement hongrois "demande à la Commission européenne de cesser de faire des plans secrets pour rendre obligatoire le pacte de l’ONU et de publier tous les documents pertinents achevés à ce jour".

    Il a ajouté que le gouvernement demanderait à la CE de faire rapport sur " tout plan secret de ce genre (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • Ca fait des années qu’un véritable lobby magouille auprès d’instances du monde entier (Etats, Pays, Europe, ONU...) pour faire adopter une nouvelle définition de l’antisémitisme, qui inclurait l’antisionisme. En particulier l’#IHRA essaye d’imposer sa définition.

    Tout ça est documenté sur seenthis depuis des années :

    https://seenthis.net/messages/337856
    https://seenthis.net/messages/580647
    https://seenthis.net/messages/603396
    https://seenthis.net/messages/604402
    https://seenthis.net/messages/606801
    https://seenthis.net/messages/690067
    https://seenthis.net/messages/700966
    https://seenthis.net/messages/716567
    https://seenthis.net/messages/718335
    https://seenthis.net/messages/760906

    Le but est donc de défendre l’Etat israélien (et tant pis si ça dévoie l’antisémitisme), et en particulier de criminaliser BDS.

    En France, après plusieurs tentatives, #Alain_Finkielkraut vient de porter le coup de grâce, et a obtenu gain de cause après d’#Emmanuel_Macron :

    La France va intégrer l’antisionisme à sa définition juridique de l’antisémitisme
    Le Figaro, le 20 février 2019
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2019/02/20/97001-20190220FILWWW00343-la-france-va-integrer-l-antisionisme-a-sa-definit

    (la même chose là : https://seenthis.net/messages/761768 )

    Sur BDS, il a notamment déclaré hier, lors du 34e dîner du Crif : « il n’y aura aucune complaisance à l’égard des pratiques de boycott et du BDS, plusieurs fois condamnés en France et qu’ils le seront à nouveau »
    https://www.youtube.com/watch?v=4CZPRt2HqOc&feature=youtu.be&t=477

    #antisémitisme #antisionisme #Palestine #censure #Liberté_d'expression #BDS #IHRA #criminalisation_des_militants

  • Ce matin, journée de manifestations dans toute la France, le thème de la communication du « Gouvernement FR » sur Twitter :
    https://mobile.twitter.com/gouvernementfr/status/1071313700412379136

    Beaucoup d’informations circulent sur les réseaux sociaux, mais attention certaines sont fausses. @CFaillet décrypte le vrai du faux sur les #FakeNews

    Et donc le thème de l’article dans le Midi Libre :
    https://www.midilibre.fr/2018/12/08/laffolante-credulite-des-gilets-jaunes-de-montpellier-face-aux-fake-news,5

    L’affolante crédulité des “gilets jaunes” de Montpellier face aux fake news

    Avec ça, je me demande bien pourquoi les gens croient aux théories du complot…

  • Libérez Assange avant qu’il ne soit trop tard (pétition)
    https://www.legrandsoir.info/liberez-assange-avant-qu-il-ne-soit-trop-tard-petition.html

    (traduction) Julian Assange est un citoyen australien qui a été détenu « arbitrairement » pendant plus de 6,5 ans et qui plus récemment a subi à ce jour plus de 231 jours de torture sous la forme d’un isolement continu. Privé de soleil, de contact avec le monde extérieur et de soins de santé adéquats. Le 5 février 2016, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme a déterminé que la « détention arbitraire » de Julian Assange devait cesser et que M. Assange devait avoir droit à une indemnisation". (Source https://www.ohchr.org/EN/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?NewsID=17012&LangID=F)

    Julian Assange n’a été inculpé d’aucun crime. Julian Assange est un journaliste qui n’a jamais publié de nouvelles incorrectes. Julian Assange est un journaliste international primé et respecté.

    Nous demandons respectueusement au Premier ministre et/ou au ministre des Affaires étrangères du gouvernement australien d’intervenir dans ce cas de détention arbitraire déclarée comme telle par l’ONU d’un citoyen australien et d’assurer la liberté de Julian Assange de sortir en toute sécurité de l’ambassade d’Équateur et de rentrer chez lui en Australie ou dans tout autre pays où Julian Assange souhaite se rendre. Nous demandons en outre respectueusement au Gouvernement australien, lorsqu’il peut exercer une influence auprès de pays amis, de veiller à ce qu’aucun ordre d’extradition ne soit appliqué à Julian Assange par un pays tiers et porter atteinte à sa liberté de circuler et son existence.

    SIGNER ICI : Free Julian Assange, before it’s too late https://www.change.org/p/free-julian-assange-before-it-s-too-late
    ou AUTRE EN FRANCAIS : N’abandonnons pas Julian Assange aux mains de ses bourreaux https://www.change.org/p/emmanuel-macron-n-abandonnons-pas-julian-assange-aux-mains-de-ses-bourreaux

    #Julian_Assange

    • http://lavoixdu14e.blogspirit.com/archive/2018/11/20/inauguration-de-la-statue-mon-fils-marin-de-chana-orloff-sam

      Inauguration de la statue « Mon fils marin » de Chana Orloff, samedi 24 novembre, place des Droits de l’Enfant

      Chana Orloff conseil de quartier Montsouris- DareauRendez vous place des Droits de l’Enfant, le 24 novembre à 11h, pour l’inauguration de la statue « Mon fils marin » de Chana Orloff, à l’occasion du 50ème anniversaire de la disparition de cette grande artiste, dont l’atelier se trouvait 7bis Villa Seurat dans le 14ème.

      (La Place des Droits de l’Enfant se situe à l’intersection des rues Alésia-Tombe Issoire et Sarrette.)

      L’inauguration de la statue Mon fils marin de Chana Orloff dont la maison-atelier (réalisée sur les plans de Perret) se situe au 7bis de la Villa Seurat arrive enfin, à l’issue du travail acharné de la commission culture du conseil de quartier Montsouris- Dareau depuis...8 ans ! Ce projet avait été en effet approuvé à l’unanimité lors de la séance du Conseil d’arrondissement de décembre 2008.

      Cette inauguration interviendra quatre jours après la célébration de la Journée internationale des Droits de l’Enfant du 20 novembre. Elle commémore aussi le 50ème anniversaire du décès de Chana Orloff.


      chana orloff,conseil de quartier montsouris- dareauChana Orloff née le 12 juillet 1888 à Starokonstantinov dans Kostiantynivka, Gouvernement de Iekaterinoslav, maintenant la région de Kharkiv, Ukraine, décédée à Tel Aviv, le 16 décembre 1968, est une sculptrice figurative juive de nationalité française. Elle a fréquenté Marc Chagall, Chaim Jacob Lipchitz, Amedeo Modigliani, Pascin, Chaïm Soutine et Ossip Zadkine...

      Elle a réalisé, entre autres, une sculpture de David Ben Gourion, le Monument des héros dédié aux défenseurs d’Ein Gev et le Monument de la maternité en mémoire de Chana Tuckman morte pendant la guerre d’indépendance d’Israël. Outre ces monuments, elle a sculpté les portraits du futur Premier ministre Levi Eshkol, des architectes Pierre Chareau et Auguste Perret, des peintres Henri Matisse, Amedeo Modigliani, Pablo Picasso et Per Krohg, ainsi que des poètes Hayyim Nahman Bialik et Pierre Mac Orlan... (Wikipédia)

      #femmes #art

  • Liste de liens autour d’#accords_de_réadmission entre pays européens...

    Mini liste sur la question des accords de réadmission signés entre différents pays européens afin de pouvoir expulser les migrants...

    #accord_de_réadmission #accord_bilatéral #frontières #expulsions #renvois #refoulement #migrations #asile #réfugiés #réadmission #frontière_sud-alpine #push-backs #refoulements #accords_bilatéraux #réadmission #Alpes #montagne
    ping @isskein

    • Entre la #France et l’#Italie :
      https://seenthis.net/messages/730361

      Il s’agit de l’#accord_de_Chambéry. Décret n° 2000-923 du 18 septembre 2000 portant publication de l’accord entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République italienne relatif à la #coopération_transfrontalière en matière policière et douanière, signé à Chambéry le 3 octobre #1997
      https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000766303

      voir aussi le rapport ASGI :
      https://medea.asgi.it/wp-content/uploads/2020/12/all-4-scheda-DM-5-agosto_def.pdf
      signalé ici :
      https://seenthis.net/messages/892443

    • Entre l’#Espagne et la #France:
      –-> #accord_de_Malaga signé le 26 novembre 2002 entre la France et l’Espagne.

      https://seenthis.net/messages/901308

      –---

      Un accord signé entre la France et l’Espagne prévoit de renvoyer tout migrant se trouvant sur le territoire français depuis moins de quatre heures.

      http://www.infomigrants.net/fr/post/13368/france-19-migrants-interpelles-dans-un-bus-en-provenance-de-bayonne-et

      –---

      Concernant l’accord entre l’Espagne et la France, voici un complément, reçu via la mailing-list Migreurop:

      C’est un accord de réadmission bilatéral signé entre la France et l’Espagne (comme tas d’autres) qui prévoit la réadmission des nationaux ou de ressortissants de pays tiers ayant transité par le territoire de l’un de ces pays.

      L’article 7 de cet accord prévoit :
      Les autorités responsables des contrôles aux frontières des deux Parties contractantes réadmettent immédiatement sur leur territoire les étrangers, ressortissants d’Etats tiers, qui sont présentés par les autorités des frontières de l’autre Partie, dans les quatre heures suivant le passage illégal de la frontière commune.

      Il a été signé le 26 novembre 2002, et concernant la France, publié par le décret n° 2004-226 du 9 mars 2004.

      Vous trouverez sur le site de Migreurop, d’autres accords signés par la France (et aussi par d’autres pays de l’UE),

      http://www.migreurop.org/article1931.html

      –---

      Francia devolvió a España casi 16.000 migrantes en solo cinco meses (2021)

      Para expulsar a los inmigrantes que entran irregularmente a su territorio, Francia y España se valen de un acuerdo bilateral de 2002 (https://elpais.com/politica/2018/11/02/actualidad/1541179682_837419.html) que les permite la devolución en las cuatro horas siguientes al paso de la frontera. El acuerdo contempla una serie de garantías, como que los inmigrantes sean entregados a la policía española o que se formalice por escrito su devolución. Los datos de la policía francesa no especifican cuántos inmigrantes han sido devueltos sobre la base de este acuerdo bilateral, pero fuentes policiales y los propios inmigrantes han señalado que la mayor parte se realiza sin que medie un solo trámite.

      https://seenthis.net/messages/912645

    • Press Release: Court find Slovenian state guilty of chain pushback to Bosnia-Herzegovina

      Civil initiative Info Kolpa, a key member of the Border Violence Monitoring Network, are sharing here the landmark judgement issued on 16th July 2020 by the Slovenian Administrative Court. The findings prove that the national police force carried out an illegal collective expulsion of a member of a persecuted English-speaking minority from Cameroon who wanted to apply for asylum in Slovenia.

      The court heard the experience of the applicant, J.D., who was held in a Slovenian police station for two days and denied access to asylum, despite making three verbal requests. After this procedural gatekeeping, the applicant was readmitted to Croatia – under an agreement described by the Slovenian Ombudswoman as “against the European legal order”. From Croatia, J.D. was chain refouled to Bosnia-Herzegovina, a pattern analysed in a feature length report by InfoKolpa published in May 2019.

      The Administrative Court found that the Republic of Slovenia violated the applicant’s right to asylum (Article 18 of the EU Charter of Fundamental Rights), the prohibition of collective expulsions (Article 19 § 1) and the principle of non-refoulement (Article 19 § 2):

      “that no one shall be removed, expelled or extradited to a State in which he or she is in serious danger of being subjected to the death penalty, torture or other inhuman or degrading treatment or punishment”.

      The court ruled that the police had not informed J.D. of his asylum rights, as mandated to do so, in clear breach of domestic and EU law. The pushback also breached the prohibition of collective expulsion because the applicant was not issued a removal order, nor given translation and legal aid prior to his readmission to Croatia. In regards to the chain refoulement, the judgement found “sufficiently reliable reports on possible risks from the point of view of Article 3 of the ECHR” in both Croatia where the applicant was initially removed, and also in Bosnia-Herzegovina where he was subsequently pushed back. This is inline with evidence provided by BVMN in 2019 showing that 80% of recorded pushback cases from Croatia breached law on torture or inhumane and degrading treatment.

      In a groundbreaking step, once the judgment becomes final, it will oblige the Republic of Slovenia to allow the applicant to enter the country and file an application for international protection without delay, as well as provide €5,000 in compensation. Commenting on the outcome, the applicant stated:

      “I know and believe that the judgement will help those that come after me. It may not have a direct solution for me, but I know that we are creating awareness and you give more trust to the law of the country.” — J. D., Bosnia, 17th July 2020

      While the Ministry of Internal Affairs have stated they will appeal the judgement, the lawyer representing J.D. stated the case is a landmark because it not only proves the human rights violations suffered by the applicant, but establishes that chain pushbacks to Bosnia-Herzegovina are “systematic and routine”.

      https://www.borderviolence.eu/press-release-court-find-slovenian-state-guilty-of-chain-pushback-to-

      #Slovénie #Bosnie

    • Court confirms systematic human rights violations by Austrian police

      Regional Administrative Court of Styria confirmed the practice of chain puchbacks and found the Austrian police guilty of violating the right to human dignity and the right of documentation

      On 28th of September 2020 eight people were pushed back after being chased and humiliated by Austrian police. Their repeated verbal demand for asylum had been ignored, and no interpreter was involved, as our friends from the initiative „Push Back Alarm Austria“ documented, as we reported earlier on, and later pressed charges in the one case of Ayoub N.

      Now, the court confirmed the methodical practice of chain pushbacks and for the first time the existence of a chain pushback route from Austria or Italy crossing Slovenia and Croatia to Bosnia, including the collaboration of the police in different countries.

      The actions of the police officers who intervened were purposefully aimed at the rejection of the complainant and there is no room for any other interpretation

      In synopsis of the entire official act, the court concludes that there was an obvious bias of the officers against the complainant, since the physical search was disproportionate, no food was provided, and the involvement of an interpreter was omitted despite obvious language difficulties and the use of the word “asylum”, the verdict states (asyl.at/de/info/presseaussendungen/push-back-routevonoesterreichbisbosnien/?s=pushbacks).

      The joint press release of Push-Alarm Austria & Asylkoordination notes that, despite a court finding that his rights were disregarded, due to a legal loophole, the complainant Ayoub N. will not be allowed to enter the country. “I was confident that we would win the case. After returning to Bosnia, I felt like shattered glass. At the moment, I am trying to sort out my life and move forward,” he said.

      “We are talking about systematic human rights violations, inhumane treatment and ignoring the principles of the rule of law by police in Austria. It is completely unimaginable that this is happening without the knowledge and against the expressed will of the Minister of the Interior and his officials. If someone questions the Geneva Refugee Convention, one of the greatest lessons of the Shoah, and at the same time does not take consistent action against systematic human rights violations by the police, the only thing left to do is to resign!”

      Lawyer Clemens Lahner sees the finding as a clear warning to the Ministry of the Interior to put an end to the systematic disregard for the rule of law as soon as possible: “Not everyone who applies for asylum in Austria automatically will receive a substantive asylum procedure or be granted protection. But these questions are to be examined and decided by the competent authorities or courts,” the lawyer clarifies. “If the police presume to decide who will get an asylum procedure at all, this is clearly illegal. The Ministry of the Interior has now been put on written notice, in the name of the Republic.”

      Klaudia Wieser of Push-Back Alarm Austria said. “This case shows the necessity of our initiative to prevent systematic breaches of the law at Austrian borders. Austrian push-backs frequently constitute the first step of chain push-backs beyond the EU’s external borders. Sebastian Kurz is the spiritus rector of systematic human rights violations along the push-back route to Bosnia.”

      The finding from Graz also puts the Slovenian government which has just taken over the EU Presidency under considerable pressure. For the first time, it is possible to prove in a court case what human rights organisations such as ours and particularly everyone within the Border Violence Monitoring Network have been documenting since 2016: a continuous pushback route via Austria or Italy via Slovenia and Croatia to Bosnia.

      “If someone questions the Geneva Refugee Convention, one of the greatest lessons of the Shoah, and at the same time does not take consistent action against systematic human rights violations by the police, the only thing left to do is to resign!” — University Professor Dr. Benedek of the Institute of International Law and International Relations from the University of Graz said.

      However, as in other such cases in countries along the so called Balkan Route, no higher responsibility has so far been established by a court or other instance deemed valid by the states, so we expect to see more tacit acceptance of the anti-people and anti-human rights commands by those on the top.

      https://medium.com/are-you-syrious/ays-daily-digest-5-7-21-court-confirmed-the-systemic-chain-pushbacks-b8e0749

      #Autriche

  • La pensée décoloniale est-elle soluble dans l’État Vénézuelien ?
    https://www.cetri.be/La-pensee-decoloniale-est-elle

    « Après la création du Ministère des Mines Écologiques, le Gouvernement-des-oxymores a annoncé la création d’un “Institut National de la Décolonisation du #Venezuela” » Du 22 au 26 octobre, s’est tenu à la Bibliothèque Nationale du Venezuela un colloque ayant pour sujet « la IIIe école de la pensée décoloniale critique : processus étatiques et constitutifs ». Ramon Grosfoguel, Enrique Dussel et Houria Bouteldja y étaient notamment présents. Profitant de la présence d’intellectuels et de militants décoloniaux (...)

    #Le_Sud_en_mouvement

    / #Le_Sud_en_mouvement, Venezuela, #Décolonial, #lundi.am

  • Au #Canada, des milliers d’autochtones n’ont toujours pas l’#eau_potable chez eux

    Pourtant, le Premier ministre Justin Trudeau s’était engagé à résoudre ce problème qui mine les #réserves des Premières Nations depuis des années.

    Pour boire un verre d’eau, ou même pour prendre une douche, certaines communautés des Premières Nations canadiennes ne peuvent pas se contenter d’ouvrir le robinet. Dans de nombreuses réserves du pays, l’eau courante est contaminée par les algues bleues, ou encore par des bactéries ou du mercure, rappelle dans un récent article le Washington Post.

    Gérés par le Gouvernement fédéral, de nombreux systèmes d’épuration font de ce fait l’objet d’avis de non-consommation de l’eau. Certains sont entrés en vigueur récemment, mais d’autres durent depuis des années : « À Neskantaga, une réserve isolée du Nord de l’Ontario, les résidents font bouillir leur eau depuis 23 ans, décrit le Washington Post, après la panne d’une station de traitement construite en 1993. »

    En novembre 2015, 105 avis préventifs « de longue durée » étaient en vigueur. Depuis, 71 ont été levés, mais 35 nouveaux ont dépassé le délai de 12 mois correspondant à cette définition. En résumé, 69 stations canadiennes fournissent de l’eau non potable depuis plus d’un an. « Et il y a toujours un risque qu’une nouvelle station rejoigne cette longue liste, ou qu’un avis de "courte durée" soit prolongé au-delà de 12 mois », prévient le quotidien américain.

    Pourtant, le Gouvernement Trudeau a déjà dépensé 2 milliards d’euros pour mettre fin à ce fléau digne du « tiers-monde », selon les mots du chef d’une des réserves concernées. Une somme qui reste insuffisante, indiquait dans un rapport de 2017 un comité de surveillance.
    Lourdeurs administratives et manque de personnel

    Tout cet argent ne semble en effet pas suffire pour lever toutes les « lourdeurs administratives » qui empêchent de remettre en état de marche les stations défaillantes. Des études de faisabilité, des mesures, des plans, des remises aux normes... les démarches n’en finissent plus pour que les avis restrictifs prennent fin. « Je sais qu’il y a une volonté politique de la part du Premier ministre, remarque Erwin Redsky, chef d’une réserve indigène de quelques 290 personnes, mais si la bureaucratie ne change pas, rien ne changera ».

    Et quand bien même elles viendraient à bout de la paperasse administrative, les réserves peinent ensuite à trouver du personnel qualifié pour travailler dans ces stations de traitement des eaux ; les opérateurs sont mieux formés, et mieux payés dans les grandes villes. Le Gouvernement soutient en ce sens des programmes visant à inciter ces techniciens à rester dans les réserves.

    Justin Trudeau a promis que les avis de « long terme » interdisant la consommation d’eau courante seraient levés d’ici mars 2021. Mais après des années à se méfier de l’eau du robinet, les autochtones vont-ils vraiment oser la boire ? Dawn Martin-Hill, professeur d’anthropologie et résident de la réserve des Six Nations, assure qu’un « problème plus important mettra plus longtemps à être résolu » : la confiance des habitants en l’eau de leur robinet.


    http://www.slate.fr/story/168854/canada-autochtones-pas-eau-potable
    #eau #peuples_autochtones #eau_de_robinet

  • Contaminations : la terre est petite et malmenée dans « des camps d’internement »
    « j’ai vu combien la Chine détiendrait un million de Ouïgours »

    Huit blessés dans l’explosion du gouvernement présents à la rentrée des députés LRM
    Les poids lourds d’une raffinerie en Allemagne

    En Afrique, la société Alexandre Zakhartchenko tué à Donetsk
    Le principal chef séparatiste ukrainien a appris à la femme qu’elle devait se taire, se soumettre et supporter 

    Gouvernement Philippe : Stéphane Bern refuse d’être un « cache-misère » et menace de démissionner
    Patrimoine : le remaniement, c’est pour quand ?
    #de_la_dyslexie_créative

  • Space in Videos - 2018 - 07 - Earth from Space : #Sharm_El_Sheikh
    http://www.esa.int/spaceinvideos/Videos/2018/07/Earth_from_Space_Sharm_El_Sheikh

    https://www.youtube.com/watch?v=3O8OjBmIBMc

    Earth from Space is presented by Kelsea Brennan-Wessels from the ESA Web TV virtual studios. This week, Sentinel-2 takes us to the famous resort coastal strip on the southern tip of the Sinai Peninsula.

    #Charm_el-Cheikh

    Superbes images, notamment de #Tiran et #Sanafir, les îles – non nommées dans la vidéo - au milieu du détroit de Tiran.

    Mais c’est vrai que la question est réglée…
    https://seenthis.net/messages/610162
    https://seenthis.net/messages/613121
    https://seenthis.net/messages/673888

    ou, un bon résumé, ici
    Deux îlots égyptiens passent officiellement sous souveraineté saoudienne
    http://geopolis.francetvinfo.fr/deux-ilots-egyptiens-passent-officiellement-sous-souverainete-

    C’est désormais officiel : les deux îlots égyptiens Tiran et Sanafir situés à l’entrée du golfe d’Aqaba sont passés sous souveraineté saoudienne. L’annonce en a été faite lors de la visite du prince héritier d’Arabie saoudite au Caire. La décision de « rétrocéder » ces deux îlots inhabités, mais hautement stratégiques sur la mer Rouge, avait suscité la colère de la population égyptienne.

  • Macron, le Médiocrate 13 juin 2018 - Anticons
    https://anticons.wordpress.com/2018/06/13/macron-le-mediocrate

    Réformateur, pragmatique et efficace, il est “l’homme que nous attendions”, nous laissent entendre des responsables des grands médias. Intellectuellement, il fut très proche du philosophe Paul Ricoeur, nous rabâchent ses admirateurs. Dès 2014, Attali annonçait :  « Macron sera président en 2017 » ,  « Nous avons élu un oiseau très rare ! » nous dit Kouchner.  « Il a résisté pendant quelques secondes à la poignée de main Donald Trump » commente Christophe Barbier. « L’échange est ferme, viril mais correct, et hisse la France au niveau de l’Amérique » garantit l’éditocratie.  « Macron c’est moi, en mieux » certifie Sarkozy.  « Il est mi-Kennedy, mi-Alcibiade » écrit BHL toujours bien inspiré (Alcibiade fut condamné à l’exil et Kennedy mourut assassiné). Pour Alain Minc, « Macron, c’est Bonaparte Premier consul « . Alain Juppé  « partage en grande partie » la vision d’Emmanuel Macron. Valéry Giscard d’Estaing « distribue des bons points » à Macron. Bref, cet échantillon de louanges dithyrambiques indique à quel point Emmanuel Macron est le modèle d’une très grande partie de la classe politico-médiatique. N’ayons pas peur des mots, Emmanuel Macron fait consensus auprès des oligarques.
     


    Esprit éclairé ou confusion mentale ? Macron, le best of !
    Nous avons sélectionné quelques citations emblématiques du Président Macron. Parmi les constantes figure en premier lieu la certitude pour lui d’être un homme d’exception. D’autre part, Emmanuel Macron à une fâcheuse tendance à perdre son sang froid dès qu’il est contrarié. Ajoutons que notre Président méprise totalement les classes populaires. Enfin, autre point inquiétant, Emmanuel Macron ne cesse de se contredire et, peut-être pire encore, il semble prendre ses croyances pour des vérités absolues. Voyons cela plus en détails.

     « Je ne suis que l’émanation du goût du peuple français pour le romanesque »

     « Aujourd’hui, je ne suis pas prêt à faire les concessions que m’impose le Parti socialiste, c’est-à-dire m’excuser d’être un jeune mâle blanc diplômé. En d’autres temps, c’était un avantage compétitif inouï. Un jeune mâle blanc inspecteur des finances, il y a soixante ans, était le maître du monde »

     « Dans la politique française, cet absent est la figure du roi, dont je pense fondamentalement que le peuple français n’a pas voulu la mort »

     « Je mise sur la révolution démocratique »

     « Il faut des jeunes Français qui aient envie de devenir milliardaires »

     « Il aurait fallu une Margaret Thatcher à la France »

     « Fillon, c’est Thatcher dans les années 80, la France mérite mieux que ça »

     « Je n’ai pas de leçons à recevoir. »

     « Le meilleur moyen de se payer un costard, c’est de travailler »

     « Le libéralisme c’est la loi du plus fort, l’esprit des réformes que nous proposons c’est tout l’inverse »

     « Le libéralisme est une valeur de gauche »

     « Je suis maoïste, […] un bon programme c’est ce qui marche »

     « La politique c’est mystique »

     « Quand t’es jeune, 35h c’est de la pipe »

     « Travailler plus, sans être payé plus »

     « Monsieur Trump » ou  « l’Américain » : « N’oubliez jamais que si vous êtes une nation libre, c’est parce que des ambitieux sont partis de ces terres avec l’amour de la liberté, avec le même rêve, le rêve français, le rêve européen. Monsieur Trump, n’oubliez jamais ce que vous nous devez. La liberté, votre existence, c’est celle de Lafayette, c’est la nôtre »

     « Avec Trump, nous contribuerons à la création d’un ordre mondial du 21e siècle pour le bien de nos concitoyens »
    https://www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=DXcrghQfslU

     « Il y a dans cette société (Gad), une majorité de femmes, il y en a qui sont pour beaucoup illettrées, pour beaucoup on leur explique : Vous n’avez plus d’avenir à Gad ou aux alentours. Allez travailler à 50 ou 60 km ! Ces gens-là n’ont pas le permis de conduire, on va leur dire quoi ? »

     « Si j’étais chômeur, je n’attendrais pas tout de l’autre, j’essaierais de me battre d’abord »

     « Mes prédécesseurs n’avaient absolument aucune idée pour l’Europe »

     « J’ai une loyauté personnelle envers François Hollande. Je lui dois de m’avoir fait confiance et de m’avoir nommé au gouvernement. En même temps, lorsqu’un président nomme quelqu’un ministre, il le fait parce qu’il pense que c’est bon pour son pays, pas pour en faire son obligé »

     « François Hollande, sa présidence bavarde et son “absence d’idée” sur l’Europe »

     « Comme De Gaulle, je choisis le meilleur de la gauche, le meilleur de la droite et même le meilleur du centre »

     « Je suis l’anti-système »

     « J’ai condamné toujours la colonisation comme un acte de barbarie. […] La colonisation fait partie de l’histoire française. C’est un crime contre l’humanité. Ça fait partie de ce passé que nous devons regarder en face en présentant aussi nos excuses à l’égard de celles et ceux envers lesquels nous avons commis ces gestes »

     « En même temps, il ne faut pas balayer tout ce passé et je ne regrette pas cela parce que – il y a une jolie formule qui vaut pour l’Algérie – la France a installé les droits de l’homme en Algérie, simplement elle a oublié de les lire. […] Tout en reconnaissant ce crime, je ne veux pas qu’on tombe dans la culture de la culpabilisation sur laquelle on ne construit rien »

     « Une gare, c’est un lieu où on croise les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien, parce que c’est un lieu où on passe, un lieu que l’on partage »

    Difficile, au milieu de tant d’inconséquence, de comprendre comment Macron a pu séduire autant de français. Le philosophe Alain Deneault montre qu’Emmanuel Macron, à l’instar de Justin Trudeau, premier ministre du Canada depuis novembre 2015, est devenu une figure charismatique uniquement parce que des médias complaisants lui attribuent plus de qualités qu’il n’en a réellement.

    Une figure de proue de l’extrême centre…
    Alain Deneault définit l’extrême centre comme un nouvel ordre politique qui s’efforce de liquider les notions de droite et de gauche. Cette nouvelle droite, puisque nous allons voir qu’il s’agit bien de cela, s’applique selon lui à garantir plus d’argent pour les multinationales, plus de dividendes versés aux actionnaires, plus de facilité d’accès aux paradis fiscaux, moins de services sociaux, et le démantèlement des droits des travailleurs.
     « Emmanuel Macron, c’est Robin des bois à l’envers : il prend aux pauvres pour donner aux riches » a déclaré le journaliste François Ruffin. Et au vu du bilan de sa première année de présidence, il semble difficile de donner lui tort :

    • Suppression de l’impôt sur la fortune (ISF) dès 2017
    • Suppression de l’impôt pour freiner l’exil fiscal (exit tax) pour 2019
    • Suppressions de 120 000 postes de fonctionnaires
    • Gel du point d’indice et rétablissement du jour de carence pour les fonctionnaires
    • Diminution des aides au logement
    • Hausse de la CSG
    • Stigmatisation des chômeurs
    … pour ne retenir que quelques mesures.

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=ZnWgYicjYAQ


    Il n’y a rien de nouveau sous le soleil, serait-on tenté de dire, puisque l’économiste libéral Milton Friedman soutenait qu’une entreprise ne devrait pas avoir de  « responsabilité sociale » envers le public ou la société. Pour Friedman, le seul souci qui doit peser sur l’entreprise est d’accroître les profits pour ses actionnaires ainsi que pour elle-même. Pour les tenants de la doctrine Friedman, en particulier Reagan, Thatcher et Pinochet, la question sociale doit être subordonnée au bon vouloir de l’initiative privée. Une théorie très fortement contestée par la journaliste Naomie Klein qui démontre que la plupart des citoyens s’appauvrissent tandis que les élites corporatives gagnent une énorme richesse. En janvier 2018, l’ONG Oxfam International rapportait dans un rapport consacré à l’année 2017 que les 1% les plus riches ont empoché 82 % des richesses créées cette année-là, tandis que la moitié la plus pauvre de l’humanité n’en n’a pas eu une miette.

    L’extrême centre ne tolère pas d’opposition
    Deneault explique clairement que l’#extrémisme ne s’évalue pas en fonction du curseur gauche-droite. L’extrémisme nous dit-il, est l’attitude qui consiste à être intolérant à ce qui n’est pas soi. Ainsi, l’extrême centre se présente arbitrairement comme étant “le” centre. L’extrême centre serait donc en somme l’équilibre, la voie médiane qui évite raisonnablement les deux extrêmes. Mais comprenons bien qu’il s’agit avant tout d’une posture. Or la question du positionnement faussement modéré ne date pas d’hier, et l’exemple le plus parlant est peut-être celui d’ #adolphe_thiers qui fut le fut le premier président de la République française (1871-1873), partisan libéral dans un premier temps d’une monarchie constitutionnelle. Adolphe Thiers est l’une des figures emblématiques de l’histoire du #Centre_Gauche, dont il est la représentation de la fausse modération. Honoré de Balzac s’inspirera de Thiers pour créé Eugène de Rastignac, un personnage qui est décrit par Balzac comme ambitieux et prêt à tout pour parvenir à ses fins. L’extrême centre au nom de la raison est violent, cruel, destructeur et aveugle nous enseigne Deneault. Partant de là, rappelons-nous qu’en novembre 1831 débutait à Lyon la première révolte des Canuts, ces ouvriers de l’industrie de la soie. Contre les insurgés, Thiers déclara :  « il vaut mieux l’arme blanche que l’arme à feu » . Ce qu’il voulait, c’était éviter de lire dans la presse :  « On tire sur le peuple » . Les canuts se soulèveront à nouveau en 1834. Cette nouvelle insurrection sera une fois encore réprimée dans le sang par le ministre de l’Intérieur de l’époque, Adolphe Thiers. La Commune de Paris est une autre période insurrectionnelle de l’histoire de Paris. Elle s’est développée à partir du 18 mars 1871 pour aboutir à la fameuse  « Semaine sanglante » du 21 au 28 mai 1871. Le chef du pouvoir exécutif Adolphe Thiers, réfugié pour l’occasion à Versailles, lancera contre la capitale cinq corps d’armée. Le résultat sera terrible, avec plus de 20 000 victimes dont beaucoup de femmes et d’enfants. Et bien évidemment, pour Macron… Thiers a sauvé la République en 1871.
    https://blogs.mediapart.fr/jean-claude-meyer-du-18/blog/100518/thiers-sauve-la-republique-en-1871-selon-macron

    Médiocratie : La marque de l’extrême centre
    En politique selon Deneault, être médiocre signifie satisfaire une oligarchie. Aussi la médiocratie est incarnée par l’extrême centre, commente-t-il. Deneault insiste sur le fait que la  « médiocrité” est en français le substantif désignant ce qui est moyen, tout comme supériorité et infériorité font état de ce qui supérieur et inférieur. Il n’y a pas de  « moyenneté » . En conséquence la médiocrité désigne le stade moyen érigé au rang d’autorité.

    Pour Deneault, la principale compétence d’un médiocre est de reconnaître un autre médiocre. Ensemble, ils organisent des réseaux afin d’établir un puissant système de collusions et de renvois d’ascenseurs. Dans un article précédent consacré à Emmanuel Macron, il nous était apparu important de faire la liste des groupes de pression et des réseaux très opaques du patronat qui gravitent autour de notre nouveau président.

    Et comme il faut bien que l’extrême centre se distingue de la droite stricto sensu, la duperie va s’accomplir dans la bonne humeur. Étant entendu que c’est uniquement le maquillage qui distingue l’extrême centre de la droite à papa, la mystification repose par conséquent sur une #novlangue. La “théorie du ruissellement” selon laquelle “enrichir les riches profite à tout le monde” est contestée par le Gouvernement Édouard Philippe car trop droitière dans son apparence ? Qu’à cela ne tienne, le problème est contourné par Emmanuel Macron en personne, qui lui prône la théorie des  « premiers de cordée » _. Mais comprenons bien que chez Macron, le premier de cordée n’est pas l’instituteur, ni même l’infirmière, l’ingénieur ou l’ambulancier. Les premiers dans le logiciel Macron sont les #réseaux qui lui ont permis d’accéder au pouvoir.

    Les médiocres sont au service d’instances transnationales
    Si nous suivons Alain Deneault dans son raisonnement, nous sommes tous potentiellement des médiocres. Nous sommes donc susceptibles de régresser intellectuellement et moralement. De ce fait, la minorité possédante (oligarchie) qui nous domine et qui emploie Macron met tout en œuvre pour faire de nous des médiocres. Cet asservissement a pour but de nous imposer des protocoles qui insensiblement modifient les consciences, justifiant en cela un discours qui vante les bienfaits de la concurrence. En conséquence, il est facile de comprendre comment la dialectique peut devenir guerrière.

    Souvenons-nous : a posteriori, nous avons eu la confirmation que l’explication humanitaire à la guerre de Libye n’était qu’un prétexte. Bis repetita au printemps de cette année : l’histoire se répète avec Macron en Syrie. Cette fois-ci l’acte qui déclenche les hostilités et une (présumée) attaque chimique à la Douma le 7 avril 2018. En quelques jours, ce qui n’était que supposé va devenir avéré dans les bouches du trio Emmanuel Macron, Theresa May et Donald Trump. Ce qui est remarquable, c’est qu’il y a peu de temps encore, la presse occidentale présentait ce dernier comme un adepte des théories du complot, tout en l’accusant d’être à la solde de la Russie, qui attendrait un retour sur investissement.

    Rappelons donc qu’Emmanuel Macron vient de s’allier à deux États, en l’occurrence les États-Unis et la Grande Bretagne, qui dans un passé récent ont sciemment menti pour envahir l’Irak, et sur bien d’autres motifs de guerre. Qui sont donc ses “amis” ? La guerre d’Irak ou seconde guerre du Golfe commence officiellement le 20 mars 2003. A cette époque, Theresa May était Présidente du parti conservateur qui a toujours soutenu la guerre en Irak. Donald Trump lui, a promu (en mars 2018) le néoconservateur John Bolton au poste très influent de conseiller à la sécurité nationale. En bon néoconservateur, Bolton fut un farouche partisan de la guerre en Irak et du concept de guerre préventive. En 2002, il enterre le protocole de vérification de la convention sur les armes biologiques. En 2002 encore, il signe la lettre qui indique que les États-Unis renoncent à toute participation à la Cour pénale internationale (CPI). Puis Trump nomme Gina Haspel à la direction de la Central Intelligence Agency (CIA). Gina Haspel a été directement impliquée dans la pratique de la torture de détenus. Dans le Washington Post, John Kiriakou, ancien officier du contre-terrorisme de la CIA, explique qu’il est allé en prison pour avoir divulgué les tortures de la CIA. Gina Haspel a aidé à les dissimuler. En s’associant sans la moindre légitimité au duo Trump / May, Macron vient en notre nom à tous, de légitimer la quintessence du Monde selon Bush : torture, traitements cruels, séquestrations illégales, ingérences, guerres sous faux prétextes, (…). Cela nous ramène à la conclusion d’un dossier précédent, où il nous était apparu nécessaire de souligner qu’étape après étape, la pensée politico-médiatique dominante en France est devenue néoconservatrice.

    Confus et nébuleux
     « La grosse colère d’Emmanuel Macron face aux eurodéputés hostiles aux frappes en Syrie « , titra la presse sous l’influence des réseaux de l’OTAN, après que la question des preuves d’armes chimiques lors des attaques en Syrie ait été soulevée à l’Assemblée européenne. Une intervention “irresponsable, risquée et sans perspective politique”, indiquaient certains responsables politiques européens, qui notaient que Trump, May et Macron avaient agi sans preuves ni mandat de l’ONU.

    Face aux eurodéputés hostiles aux frappes en Syrie, Macron s’improvisa défenseur de la veuve et de l’orphelin, et s’adressa à son opposition en ces termes :  « Les mêmes, les mêmes qui à chaque fois s’indignent devant les images que nous avons vu, d’enfants, de femmes, morts d’attaques de chlore, les mêmes, restons-nous assis ? Défendons nous des droits en disant ‘les droits c’est pour nous, les principes c’est pour nous, la réalité c’est pour les autres ? Non, non ! » Le reste est tout aussi indigeste, mais surtout le Président Macron répond totalement à côté, car la seule chose qui lui fut demandée était tout simplement de fournir ses preuves. Par la suite la “médiocrasphère” viendra à la rescousse du nouveau boss :  « Révisionnistes, dégueulasses, sont ceux qui réclament des preuves » , affirme #BHL qui sans vergogne recourt une fois encore au point Godwin (l’arme favorite des médiocres).

     « Bonnet blanc, blanc bonnet »
    Selon les critères définis par A. Deneault, il n’est pas vain d’établir une ressemblance entre le néo-conservatisme et l’extrême centre. Rappelons que le néo-conservatisme est une variante du conservatisme. Sa spécificité est de conserver les caractéristiques du conservatisme traditionnel qui promeut des valeurs établies issues de coutumes et de traditions. Ces règles (foncièrement opposées au progressisme) sont ainsi combinées à l’individualisme, que le #néo-conservateur qualifie de libre entreprise. Sur ce point, la convergence avec le président français est établie par Forbes le magazine d’affaires américain pour qui Macron est le leader des marchés libres.

    Dès qu’ils ont eu accès à des postes de pouvoir et d’autorité, les néo-conservateurs ont approuvé la totalité des programmes anti-sociaux. Pour eux, seules les initiatives privées ont pour fonction de renforcer l’action sociale, via le financement d’organisations religieuses qui ont seules la vocation à s’occuper des pauvres et des marginaux. Autant dire que chez les #néocons l’aide sociale, qui repose en principe sur des actions d’insertion, de prévention et de secours, doit-être réduite à sa plus simple expression. La promotion de la #philanthropie est également le leitmotiv du programme économie sociale et solidaire de La République En Marche.

    Dans leur logique, l’État est relégué au rang de simple auxiliaire des conglomérats de la finance, de l’énergie et de l’armement. Moins de ressources pour les classes populaires et plus de dividendes pour les groupes financiers constituent également la ligne économique et sociale de l’extrême centre comme nous l’avons vu précédemment. La seule différence est relative à sa forme. Le plus souvent les #néoconservateurs ont migré du trotskisme pour aller vers la droite. De Trotksy, les néocons ont conservé l’idée d’exportation de la révolution, qu’ils ont fait évoluer en ingérence américaine. En résumé, ils se revendiquent ouvertement à la fois pro-israéliens, anticommunistes et anti-New Deals. Ainsi pour les néocons, la réglementation en matières économiques et sociales est un échec. L’extrême centre quant à lui avance masqué. Ses objectifs profonds sont tout aussi cruels que ceux du néo-conservatisme. Mais Deneault nous signale que le médiocre de l’extrême centre est cool, jeune, nouveau, sympathique dans sa présentation. “Il faut penser printemps” prêche son illustre représentant Emmanuel Macron. Cela nous rappelle Michel Clouscard qui surnommait George Pompidou  « l’oncle libéral débonnaire » .

    Ne perdons pas de vue qu’avant de cautionner la politique pro-Arabie Saoudite, pro-Israël, et anti-Iran que mène Donald Trump, les poids lourds du néoconservatisme, déjà membres influents du parti républicain, avaient jeté leur dévolu sur la candidate Hillary Clinton qui reste par ailleurs une référence de l’extrême centre.

    Ainsi nous comprenons pourquoi, vis à vis des crimes de guerre israéliens, l’extrême centre se situe toujours dans un semblant de consensus. Le plus souvent cela débouche sur des formules expéditives. Par exemple Macron appelle Netanyahou au  « dialogue » avec les Palestiniens. Sans mentionner Israël, Trudeau a condamné  « l’emploi présumé d’une force excessive et de munitions réelles » qu’il juge  « inexcusable » . Mais ces annonces laconiques ne débouchent jamais sur aucune action concrète, et leurs contenus sont invariablement ponctués par des  « Israël est une grande démocratie » , ou encore  « A Paris, Macron joue la proximité avec le premier ministre israélien » .

    Le discours paradoxal
    Le médiocrate de l’extrême centre peut apparaître déroutant pour son auditoire, tant ses contradictions sont nombreuses. Ainsi pour battre Donald Trump, Hillary Clinton se revendiquait féministe et engagée pour les droits des femmes, alors même que parmi les donateurs de la fondation Clinton, nous retrouvons l’Arabie Saoudite, pays qui condamne les femmes adultères à la mort par lapidation.

    Dans le même style, le gouvernement Macron prétend vouloir déconstruire la désinformation et les théories conspirationnistes. Et simultanément la famille Macron entretient une relation fusionnelle avec #philippe_de_villiers qui est pourtant l’archétype du porte-parole au style paranoïaque selon les critères définis par l’historien américain Richard Hofstadter, lorsqu’il établit le portrait robot du théoricien de la conspiration à partir de postulats caractéristiques. Ces postulats nous les retrouvons dans les livres de Philippe De Villiers. Pour lui :

    1.  La conspiration dure depuis plusieurs décennies
    2. Il y a allégeance à une puissance étrangère (le monde arabe)
    3. La France sacrifie ses valeurs
    4. Les arabes imposent leur langue et leur religion
    5. L’alliance France-monde arabe s’appuie sur une politique commune hostile à la chrétienté
    6. Il y a complicité des instances dirigeantes française
    7. Il y a complicité des médias
    8. L’idéologie islamique imprègne les institutions scolaires et universitaires.

    https://www.youtube.com/watch?v=P4U3wBAcMSg

    Pour la petite histoire, vous noterez aussi que d’un côté règne l’harmonie parfaite avec Philippe de Villiers, “tête de gondole du pôle vieille France” qui se revendique 100 % souverainiste, tandis que d’un autre côté Macron entretient des relations étroites avec Daniel Cohn-Bendit et Romain Goupil, deux figures du libéralisme libertaire qui se proclament foncièrement européistes. S’il y a autant de contradictions en médiocratie, c’est tout bonnement parce que l’extrême centre est avant tout la sphère des faire-valoir et des faux-semblants. C’est ainsi que Nicolas Hulot a été nommé ministre de la Transition écologique et solidaire par Emmanuel Macron, alors que ce dernier multiplie les camouflets à l’encontre de son ministre et souhaite même rétablir les chasses présidentielles ?… Il va de soi que cet héritage de la monarchie se pratique uniquement entre pairs.
    https://www.francetvinfo.fr/culture/cinema/festival-de-cannes/video-quand-emmanuel-macron-fait-une-apparition-dans-le-film-de-daniel-

    Conclusion : un “Président des riches » _
    Il n’est ni Machiavel, ni Alcibiade, ni Kennedy, ni Bonaparte. Plus modestement il est le représentant d’une droite qui n’a jamais cessé de modifier son apparence. Son objectif ? Déconstruire méthodiquement le modèle social français. Ses arguments, une fois l’emballage retiré, sont ceux qu’utilisent les différentes droites depuis des lustres :  « nous sommes soumis à la concurrence internationale » , « le nombre des fonctionnaires doit-être réduit » , « il faut impérativement contrôler les chômeurs », « les cheminots sont des privilégiés » , « nous devons insuffler un élan méritocratie » et enfin  « baissons massivement les impôts des plus riches afin que la théorie du ruissellement opère » .

    Il est clair que pour des raisons de convergence d’intérêts, les milliardaires qui possèdent la presse ont pour la plupart soutenu la candidature de notre nouveau président, qui dispose désormais de la quasi-totalité des moyens de communication pour promouvoir sa politique. Ce constat nous renvoie à la question centrale : Pourquoi les médiocres de l’extrême centre dépensent-ils autant d’énergie pour se déguiser ? Ne serait-il pas plus simple de déclarer : “Nous sommes avant tout au service d’une classe sociale communément appelée élite qui, puisqu’elle est élite, doit naturellement dominer” ?

    Selon toute vraisemblance la réponse à ces interrogations réside dans le fait que si les médiocres et en particulier Macron, nous imposent ce jeu de dupe, c’est parce que s’ils “mettaient carte sur table”, l’oligarchie qui les emploie n’aurait pas la moindre chance de conserver ses privilèges. Rappelons nous que la médiocratie est le monde des collusions et de la corruption. De ce fait, les médiocres trahissent une idée qui comporte trois mots : “Liberté, Égalité, Fraternité”. Cette devise est en fait l’ADN de la société républicaine. Fortement influencée par Du Contrat social de Rousseau, elle postule que les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Ainsi nous comprenons aisément pourquoi cet axiome qui est l’un des fondements de la morale moderne est incompatible avec l’affairisme, les réseaux, et le renvoi d’ascenseur que favorisent les médiocres de l’extrême centre

    https://www.youtube.com/watch?v=oXsFb6iCDZU

    Même si le peuple est tour à tour désabusé, désillusionné, perverti ou complice, les principes républicains sont implantés dans sa conscience par l’entremise de l’éducation. Spontanément, le tout-un-chacun juge le monde en vertu de cette maxime  « Liberté, Egalité, Fraternité » , que l’on retrouve déjà en gestation dans la littérature antique. L’universalité des valeurs républicaines a supplanté depuis longtemps la morale élitiste du droit divin. Le premier médiocrate à avoir pleinement intégré cette donnée s’appelait Adolphe Thiers. Royaliste à ses débuts, il évoluera vers un projet aux allures républicaines, ce qui lui permettra de combiner ses ambitions personnelles à une stratégie globale qui, sous couvert de libéralisme, garantira à une caste sociale la primauté sur la majorité. Depuis lors, la contre-révolution (représentée par les médiocrates) réinvente à intervalle régulier sa rhétorique pour continuer de faire illusion.

    Emmanuel Macron est la nouvelle égérie de la lignée médiocrate. La résurgence de son archaïsme ne laisse planer aucun doute sur ses véritables aspirations (de #Rothschild, de Villiers, Versailles, Chambord… ). Cependant, intuitivement, la plupart des français ont désormais compris à qui ils avaient affaire : Selon le sondage du mois de mai 2018 Odoxa-Dentsu Consulting, les trois quarts des français (72%) perçoivent Emmanuel Macron comme un  « président des riches » .

     #oligarques #alain_deneault #droite #gauche #centre #extrême_centre #canada #médiocratie #gouvernance #éditocratie #ISF #exit_tax #APL #CSG #chômeurs #milton_friedman #Social #Naomie Klein #citations
     #emmanuel_macron #guerre_aux_pauvres #macron #enmarcheverslefn #france #gouvernement_macron #réformes_antisociales

  • La science à portée de tous !

    #Jean-Claude_Marcourt poursuit la mise en place du #décret « Open Access » en Fédération #Wallonie-Bruxelles.

    Sur proposition de Jean-Claude MARCOURT, Vice-Président du Gouvernement et Ministre de l’enseignement supérieur et de la Recherche, le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles adopte, en dernière lecture, le projet de décret « Open Access », un texte fondateur visant l’établissement d’une politique de libre accès aux #publications_scientifiques.

    Le projet de décret vise clairement à intégrer les institutions de recherche et d’enseignement supérieur de la Fédération dans le mouvement de la « #science_ouverte » , c’est-à-dire un ensemble de pratiques de la recherche scientifique basées sur l’utilisation des outils de l’Internet ; archivage numérique, copie déverouillée sur le web, etc. Le décret « Open Access » et, in fine, l’#accès_libre aux résultats de la recherche ayant bénéficié d’un #financement_public, en est le premier pilier.

    Le texte voté par le gouvernement de ce mercredi 28 février 2018 est le fruit d’un dialogue constructif instauré avec l’ensemble des acteurs, que ce soit le milieu scientifique et académique ou encore les éditeurs belges. Des balises ont été adoptées afin de répondre aux préoccupations principales exprimées par ces derniers comme, par exemple, la limitation du champ d’application du décret aux articles scientifiques paraissant dans les périodiques et non aux ouvrages édités.

    Le Ministre MARCOURT tient à préciser : « La Fédération adopte un texte fondateur qui place les institutions de recherche et d’enseignement supérieur dans le peloton de tête des institutions mondiales actives dans la « science ouverte ». Et d’ajouter : « La Wallonie et Bruxelles s’engagent ainsi aux côtés d’acteurs de renommée mondiale tels que l’Université d’Harvard ou encore les universités Suisse telles que Zurich, Lausanne ou encore Genève . En favorisant le partage des résultats de la recherche ayant fait l’objet d’un financement public, le décret « Open Access » permet la libre circulation du savoir, la promotion de la science et de l’innovation ».

    Concrètement, le décret prévoit que les chercheurs déposent dans une archive numérique institutionnelle leurs publications scientifiques issues de leurs recherches réalisées sur fonds publics et recommande que lors de l’évaluation des publications, de prendre exclusivement en considération, les listes générées à partir de ces archives numériques institutionnelles.

    Pour conclure, le Ministre tient à rappeler que le décret Open Access renforce la visibilité des chercheurs, de leurs travaux et des institutions d’enseignement supérieur. « Le fruit de la recherche émanant de la Fédération Wallonie Bruxelles devient accessible partout dans le monde et, plus spécifiquement, auprès des chercheurs dont les institutions ne pouvaient jusqu’ici se permettre d’acheter ces publications scientifiques. » se réjouit le Ministre. « C’est une avancée sociétale fondamentale ».

    https://marcourt.cfwb.be/la-science-a-portee-de-tous
    #open_access #savoir #université #recherche #Belgique #édition_scientifique #résistance

    –-

    ajouté à la métaliste sur l’éditions scientifique :
    https://seenthis.net/messages/1036396

    • L’Open Access adopté par le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles

      Ce mercredi 28 février, le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a adopté en dernière lecture le projet de décret "Open Access" porté par le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Jean-Claude Marcourt.

      Le texte du décret stipule que tous les articles scientifiques subventionnés par des fonds publics devront être déposés dans un répertoire institutionnel (aussi appelé « archive ouverte »). Les insitutions devront également utiliser exclusivement les listes de publications provenant de ces répertoires pour l’évaluation des chercheurs.

      À l’Université de Liège, cette politique existe déjà depuis presque 10 ans et est mise en place via le répertoire ORBi.

      https://lib.uliege.be/en/news/l-open-access-adopte-par-le-gouvernement-de-la-federation-wallonie-bruxel

    • Attention :

      « La Wallonie et Bruxelles s’engagent ainsi aux côtés d’acteurs de renommée mondiale tels que l’Université d’Harvard ou encore les universités Suisse telles que Zurich, Lausanne ou encore Genève .

      En #Suisse, c’est le #golden_open_access qui est visé... ce qui n’est pas exactement dans la logique d’un accès gratuit aux résultats de recherche... mais c’est une manière de plus d’enrichir les éditeurs scientifiques prédateurs :
      https://seenthis.net/messages/651822
      #FNS

    • La #voie_verte

      La voie verte ou green open access est la voie de l’auto-archivage ou dépôt par l’auteur dans une #archive_ouverte.

      Une archive ouverte est un réservoir où sont déposées des publications issues de la recherche scientifique et de l’enseignement dont l’accès est libre et gratuit. Elle peut être institutionnelle (ex. OATAO de l’ Université de Toulouse), régionale (ex. OpenAIRE pour l’Europe), nationale (HAL pour la France) ou disciplinaire (ex. arXiv en Physique, RePEC en Economie).


      http://openaccess.couperin.org/la-voie-verte-2
      #green_open_access #archives_ouvertes #post-print #pre-print

    • ‘Big Deal’ Cancellations Gain Momentum

      An increasing number of universities are ending, or threatening to end, bundled journal subscriptions with major publishers.

      Florida State University recently announced plans to cancel its “big deal” with Elsevier, but it is far from the first university to do so.

      In recent years, there has been an uptick in the number of reports of libraries dropping their bundled journal deals with big publishers, which can cost upward of $1 million annually.

      Rather than subscribing to a large volume of journals in a publisher’s collection, often at a substantial discount off the individual list price, some institutions are choosing to pay only for the journals they determine they need the most.

      Rick Anderson, associate dean for collections and scholarly communications at the Marriott Library at the University of Utah, said that more cancellations are likely, but “how big the snowball is going to get” is an unanswered question.

      “Will big-deal cancellations continue to bubble along at a slow but steady pace? Will they peter out altogether as libraries and publishers work out new terms that allow the libraries to renew? Will more and more libraries cancel their big deals until publishers finally abandon them?” asked Anderson. “It’s impossible to say at this point; I think all three of those scenarios are possible, though I think the first two are more likely than the third.”

      Last year, Anderson published an article at The Scholarly Kitchen looking at big-deal cancellations by North American libraries. He identified 24 libraries that had canceled big deals, another four libraries that canceled but later resubscribed, and three libraries that announced cancellations but didn’t follow through.

      Also last year, #SPARC, an advocacy group for open access and open education, launched a resource tracking big-deal cancellations worldwide. Greg Tananbaum, a senior consultant at SPARC, said that there is a “growing momentum” toward cancellations.

      According to data from SPARC (which may not be comprehensive, said Tananbaum), in 2016 five U.S. and Canadian institutions announced cancellations with big publishers such as Springer Nature, Wiley, Taylor & Francis and Elsevier. In 2017, seven more North American institutions said they planned to cancel their big deals, including the University of North Carolina at Chapel Hill and Kansas State University, among others.

      Motivation for Cancellation

      Both Tananbaum and Anderson agree that one factor driving cancellations of big deals is that library budgets are not growing at the same rate as the cost of subscriptions. Given budget restrictions, “there’s just a reality that tough choices have to be made,” said Tananbaum. He added that in each of the cases documented in the SPARC tracking resource, the institutions ran “meticulous assessments” to determine the value of their current arrangements, and found that “the value was not positive.” Typically a bundled deal would allow an institution to subscribe to a couple of thousand titles for the same list price as a few hundred individual subscriptions.

      “What makes the big deal unsustainable isn’t the structure of the model, but the fact that it absorbs so much of a library’s materials budget, and the price rises steadily from year to year,” said Anderson. “That dynamic leads to an inevitable breaking point, at which the library can no longer afford to pay for it — or is forced to cancel other, equally desirable (or more desirable) subscriptions in order to keep paying for it.”

      Another factor driving cancellations is a desire among some librarians to “stick it to the publishers,” said Anderson. “There is a truly remarkable level of anger that many librarians feel towards the publishers who sell subscriptions under the big-deal model,” he said. “This makes the prospect of canceling a big deal very attractive at a political level.”

      Librarians are able to consider canceling big deals because it doesn’t mean going “cold turkey” anymore, said Tananbaum. Interlibrary loan systems can return a journal article in less than 24 hours at relatively low cost to the library, and many articles are available in open-access format for free, with tools like Unpaywall making them easy to find. If a researcher needs a paywalled paper instantly, they can still access that content, without a subscription, for around $30.

      Though it is talked about less, the ease of accessing copyrighted papers though sites such as Sci-Hub and ResearchGate have also emboldened librarians, said Joseph Esposito, senior partner at publishing consultancy Clarke & Esposito.

      Hard-Core Negotiating

      In 2015, the Université de Montréal combined usage and citations data with the results of an extensive survey of faculty and students to determine that 5,893 titles were essential to research needs at the university — accounting for 12 percent of the institution’s total subscriptions, and around a third of all titles included in big deals.

      A similar analysis has since been performed by 28 university libraries in Canada, with some “truly considering unbundling or exiting consortium negotiations to get better deals,” said Stéphanie Gagnon, director of collections at Université de Montréal.

      Gagnon and her colleague Richard Dumont, university librarian at Montréal, said that unbundling big deals was a “last resort” strategy for the institution. The institution will first offer what it considers to be a “fair price” based on the needs of the community and the publishers’ pricing, said Dumont.

      This approach “seems reasonable,” said Dumont, since four major publishers have accepted the institution’s offers — Wiley, SAGE, Elsevier and Cambridge University Press. Currently, the institution has two big deals unbundled: Springer Nature (2,116 titles canceled) and Taylor & Francis (2,231 titles canceled).

      The Taylor & Francis big deal cost Montréal around half a million U.S. dollars per year for over 2,400 titles. Per title, the average cost was around $200. But Montréal calculated that only 253 titles were being used regularly, meaning the “real” cost was closer to $2,000 per title, said Gagnon. By unbundling this deal and the Springer Nature deal, and by renegotiating all big-deal subscriptions, the institution saves over $770,000 annually, said Gagnon.

      Gagnon said she did not think teaching or research has been hindered by the cancellations, since the big deals that were unbundled did not contribute greatly to the needs of the community. Researchers can still access paywalled content they don’t have immediate access to through the interlibrary loan system. “Content is still available, with some hours’ delay,” said Gagnon.

      Value for Money

      Unlike Montréal, some institutions that have canceled big deals have not ended up saving much money, or negotiating a better deal. Brock University in Ontario, for example, canceled its big deal with Wiley in 2015, only to return a year later for the same price.

      Ian Gibson, acting head of collections services at Brock, said the Wiley cancellation was prompted by a “perfect storm” of a weak Canadian dollar and a library budget that was not increasing in line with subscription costs. “The institution had no extra funds to buffer the FX crisis, and the hole in our budget was so big that only canceling Wiley or Elsevier would fill it,” said Gibson.

      The institution looked into purchasing back just the most essential titles from Wiley, and found “there was no way to do it for less than we were paying for the big deal.” Gibson said that the university upped the library budget soon after, “and we jumped back into the Wiley deal through our consortium, and the pricing was as if we had never left.”

      “Although the overall dollar cost for a big deal is typically enormous, the package usually includes so much content that the per-journal cost is quite low and would be dramatically higher on a per-journal basis if the titles were acquired as individual subscriptions,” said Anderson. Limiting titles, of course, also means that not everyone will get immediate access to the content they want. “This is probably the primary reason so many libraries (mine included) have held on to their big deals as long as they have.”

      Getting Faculty on Board

      At Montréal, the library worked hard to get faculty and student support before making any cancellations, said Gagnon. “We put in a lot of energy to explain, convince, answer and demonstrate to our staff and to the community what we were doing,” said Gagnon. The library built a website, published press releases and organized meetings. “It was a really global community project,” she said.

      Perhaps one of the most surprising aspects of Florida State University’s pending cancellation of its big deal with Elsevier is that the Faculty Senate approved it, despite concerns that they would not be able to access journals as freely as they do now.

      “The one question I keep getting asked is, ‘How did you get your faculty to agree to it?’” said Roy Ziegler, associate dean for collections and access at Florida State University. It hasn’t been an easy process, but outreach efforts have helped faculty to understand why this route is necessary. “Our faculty are willing to roll with it for now,” he said. “We don’t think our new model will do harm, but it will force faculty to change their behavior slightly — there’s a re-education piece.”

      FSU will offer unmediated, instant access to content that is not subscribed to for faculty and graduate students at a cost of around $30 to the library, but will encourage them to access materials through the slower interlibrary loan system as much as possible. Undergraduate students will only have the option to go the slower (cheaper) route. Avoiding duplicated instant-access purchases will be a key factor in keeping costs down, said Ziegler.

      By pulling out of its statewide agreement with Elsevier, FSU will lose access to Elsevier’s Freedom Collection — a system by which institutions have access to all nonsubscribed journal content at a significantly reduced rate. Ziegler said that FSU does “have an offer on the table right now” from Elsevier, but it’s not what they wanted. “If that offer gets better, we could stay in,” he said. FSU’s current deal with Elsevier costs around $1.8 million annually — 22 percent of the library’s total materials budget.

      In an emailed statement, Elsevier said that the Freedom Collection is “still preferred by the vast majority of our customers who want the best value we can provide, but some customers want more purchasing options, and for them we’re happy to provide such flexibility.” The statement continued, “We generally see more new Freedom Collection customers than those who move to title by title, but there’s no particular trend over time.”

      Taylor & Francis, Wiley, SAGE and Springer Nature declined to comment for this article.

      A Shortsighted Decision?

      Kent Anderson, CEO of publishing data analytics company RedLink, and former president of the Society for Scholarly Publishing, said that institutions that cancel big deals are making a “selfish” and shortsighted decision, an issue he also wrote about in a recent article for The Scholarly Kitchen. He compared canceling a big deal to canceling a newspaper subscription; journalists lose their jobs, local media collapses and soon no one knows what’s happening inside government.

      Canceling big deals means that down the road, publishers won’t be able to keep up with the volume of research that is being produced, he said. He warned that if libraries and publishers continued to be “at loggerheads against each other,” they would ultimately alienate the researchers they are both trying to serve.

      A loss of diversity in the publishing ecosystem concerns Kent Anderson. The survival of journals from smaller scholarly societies depends on their inclusion in big deals, he said. As the choice of publications to publish in gets “fewer and worse,” time to publication will get longer.

      While many libraries say they are forced to cancel big deals because of budget constraints, Kent Anderson points out that library budgets are often just a tiny fraction of an institution’s total budget, suggesting that the money could be better allocated to prioritize these resources.

      But Rick Anderson, of the University of Utah, said that suggesting the root of the issue is a funding problem, rather than a pricing problem, “feels a little bit like the bully on the playground taking our lunch money and then saying, ‘Hey, I’m not the problem, your mom needs to give you more lunch money.’”

      https://www.insidehighered.com/news/2018/05/08/more-institutions-consider-ending-their-big-deals-publishers

    • Le #business des publications scientifiques
      VRS n° 412 - Printemps 2018

      « Un pays qui exporte sa matière première à bas prix, et réimporte le produit fini au prix le plus fort, est dans une logique de sous-développement. C’est cette logique qui prévaut dans l’édition scientifique internationale. (…) Jusqu’à maintenant, l’édition scientifique électronique reproduit en grande partie les schémas archaïques de production, parce qu’elle émane des éditeurs scientifiques commerciaux… », écrivait Anne Dujol en 1996. « Il y a fort à parier que, dans un très proche avenir, de nombreux auteurs s’affranchiront des contraintes actuelles de la publication d’articles scientifiques et ‘publieront’ électroniquement les résultats de leurs travaux, » poursuivait-elle.

      Hélas, elle sous-estimait la puissance et l’« agilité » des éditeurs mondialisés qui tiennent ce qui est devenu un des business les plus lucratifs au monde. Et elle surestimait la compréhension des enjeux de la part des scientifiques et de leur bureaucratie, dans un monde où, comme à la chasse, la publication est devenue une performance où le/la scientifique exhibe ses trophées.

      L’inflation des publications est telle que les bibliographies, bien souvent stéréotypées, résultent davantage de la collecte de résumés que de discussions scientifiques. On écrit mais on ne lit pas ; et la critique des résultats, les vérifications, le dialogue s’en ressentent.

      Peut-être plus grave encore, les scientifiques leur ayant délégué l’évaluation de leurs travaux en leur décernant le label « d’excellence » (« où publies-tu » plutôt que « que publies-tu »), les revues – et donc les éditeurs qui les possèdent – ont acquis un pouvoir exorbitant sur la politique scientifique des institutions, voire des Etats.

      Mais le vent tourne. Les institutions de recherche et d’enseignement supérieur et leurs bibliothèques croisent le fer avec les éditeurs commerciaux. Et les chercheur·e·s commencent à reprendre en main l’édition de leur travail.


      http://www.snesup.fr/article/le-business-des-publications-scientifiques-vrs-ndeg-412-printemps-2018

    • Offensive contre les géants de l’édition scientifique en Europe

      Les conseils de recherche de onze pays européens, dont la France et le Royaume-Uni, prennent les grands moyens pour endiguer la soif de profits des géants de l’édition scientifique, qui siphonnent les budgets des bibliothèques universitaires.

      Ces onze États viennent de dévoiler un plan qui obligera d’ici deux ans leurs chercheurs subventionnés à publier le fruit de leurs travaux sur des plateformes en libre accès. Le but : mettre fin à la domination commerciale des cinq plus grands éditeurs scientifiques, qui font des profits considérables en publiant des articles fournis par les universitaires.

      « Il ne faut pas enfermer la science derrière des murs payants », indique le manifeste du nom de « Plan S » dévoilé la semaine dernière par Science Europe, un regroupement d’organisations européennes vouées à la promotion et au financement de la recherche.

      « Aucune raison ne justifie un modèle d’affaires établi sur des abonnements à des publications scientifiques. À l’ère numérique, le libre accès augmente la portée et la visibilité de la recherche universitaire », précise le document signé par Marc Schiltz, président de Science Europe.

      Outre Paris et Londres, cette offensive est appuyée par les organismes subventionnaires des pays suivants : Suède, Norvège, Pays-Bas, Autriche, Irlande, Luxembourg, Italie, Pologne et Slovénie. Ces États, comme bien d’autres (dont le Québec et le Canada), en ont assez des coûts astronomiques des abonnements aux publications scientifiques comme Nature ou Science.

      Comme Le Devoir l’a rapporté au cours de l’été, les frais d’abonnement aux magazines scientifiques accaparent désormais 73 % des budgets d’acquisition des bibliothèques universitaires. Les cinq grands éditeurs publient à eux seuls plus de la moitié des articles savants dans le monde. Les abonnements à ces magazines coûtent tellement cher que certaines bibliothèques n’ont plus les moyens d’acheter des livres.

      L’offensive des pays européens contre ces tarifs jugés déraisonnables risque de faire mal aux géants de l’édition — notamment les groupes Elsevier, Springer Nature, John Wiley Sons, Taylor Francis et SAGE Publications — qui dominent le marché mondial.

      « Ce ne sera pas la mort demain de ces grands ensembles-là, mais cette campagne s’ajoute aux désabonnements [aux périodiques scientifiques] de beaucoup d’universités en réaction à la hausse des coûts d’abonnement », dit Vincent Larivière, professeur à l’École de bibliothéconomie et des sciences de l’information de l’Université de Montréal (UdeM). Il dirige la Chaire de recherche du Canada sur les transformations de la communication savante.

      Crise mondiale

      Les grandes revues comme Nature sont attrayantes pour les chercheurs. Ces magazines sont prestigieux. Ils sont lus, donc beaucoup cités. Et pour réussir en tant que professeur — être embauché, obtenir une promotion —, il faut être cité par ses pairs. C’est pour ça que les magazines scientifiques peuvent se permettre de facturer une fortune en abonnements aux bibliothèques universitaires.

      Les éditeurs scientifiques obtiennent pourtant leurs articles tout à fait gratuitement : les chercheurs ne sont pas payés par les magazines pour publier leurs travaux. Ça fait partie de leur tâche de professeur. Et les articles sont révisés bénévolement par des pairs. Plus troublant encore, un nombre croissant de revues scientifiques imposent des frais de 3000 $ ou 5000 $, par exemple, aux professeurs qui veulent que leurs articles soient en libre accès.

      Ce modèle d’affaires des revues savantes soulève un tollé partout dans le monde, rappelle Vincent Larivière. Le biologiste Randy Schekman, de l’Université de Californie, a même appelé au boycottage des magazines ayant publié ses travaux qui lui ont valu le prix Nobel. Il a fondé en 2012 son propre journal, eLife, qui publie ses articles en libre accès.

      Aux États-Unis, de puissants organismes comme la Fondation Bill Melinda Gates et les Instituts nationaux de santé (National Institutes of Health) exigent aussi que les recherches scientifiques qu’ils financent soient publiées en libre accès.

      https://www.ledevoir.com/societe/education/536595/offensive-europeenne-contre-les-geants-de-l-edition-scientifique

    • Négociations #SPRINGER : Arrêt de notre abonnement

      La bibliothèque vous avait informé au mois d’avril des négociations difficiles du #consortium_Couperin avec l’éditeur #SpringerNature au sujet des revues #Springer.

      Les #négociations se sont achevées la semaine dernière, et l’ENS de Lyon n’est pas satisfaite des dernières conditions proposées par l’éditeur. La #bibliothèque_Diderot de #Lyon ne renouvèlera donc pas son #abonnement aux revues Springer pour 2018-2020.

      Nous sommes conscients de la difficulté qu’occasionnerait la perte des abonnements aux revues Springer pour 2018.

      Néanmoins, nous conservons sur la plateforme Springer :

      • L’accès jusqu’en 2017 inclus aux 39 titres de notre abonnement historique, selon les termes du contrat précédent, pendant au moins deux ans et sans frais supplémentaires.
      • L’accès aux ressources acquises de manière définitive en Licences Nationales dans le cadre du projet istex : origine à 2014 pour les revues Springer.


      http://www.bibliotheque-diderot.fr/negociations-springer-arret-de-notre-abonnement-365193.kjsp?RH=
      #France

    • Que faut-il faire pour que la science soit plus ouverte ?

      « La France s’engage pour que les résultats de la recherche scientifique soient ouverts à tous, chercheurs, entreprises et citoyens, sans entrave, sans délai, sans payement. »

      La science ouverte est la diffusion sans entrave des publications et des données de la recherche. Elle s’appuie sur l’opportunité que représente la mutation numérique pour développer l’accès ouvert aux publications et -autant que possible- aux données de la recherche.

      https://www.ouvrirlascience.fr

    • #Plan_national_pour_la_science_ouverte : #discours de #Frédérique_Vidal

      Frédérique Vidal est intervenue sur la politique nationale de science ouverte au congrès annuel de la LIgue des Bibliothèques Européennes de Recherche (LIBER), mercredi 4 juillet au LILLIAD Learning center Innovation - Université de Lille à Villeneuve d’Ascq.

      http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid132531/plan-national-pour-la-science-ouverte-discours-de-fre

    • Des #identifiants_ouverts pour la science ouverte

      La quasi-totalité de la production scientifique mondiale est désormais signalée, ou même mieux, rendue disponible sur le web. Des millions d’artefacts (publications, jeux de données, etc.) produits par autant d’auteurs ou de contributeurs affiliés à des centaines de milliers d’organisations sont désormais disponibles en ligne. L’exploitation de cette masse de données nécessite de pouvoir identifier chaque entité, de manière univoque et pérenne, grâce à des systèmes d’identifiants adaptés. De tels systèmes ont été développés au cours des années récentes, mais une partie d’entre eux sont encore en phase de consolidation ou même de développement. De plus, pour répondre aux objectifs de la science ouverte, il est nécessaire de s’assurer que ces #identifiants s’appuient sur une architecture ouverte, documentée, libre et qu’ils sont portés par et pour les communautés scientifiques.
      La présente note d’orientation a pour but de proposer une #action concertée à l’échelon national destinée à améliorer la structuration des identifiants les plus utiles, à accélérer leur adoption par les communautés, et à les rendre plus libres et pérennes afin de rendre l’accès à l’information scientifique plus aisé pour tous les chercheurs et les citoyens.


      https://www.ouvrirlascience.fr/wp-content/uploads/2019/07/2019.06.07-Note-orientation-Identifiants_pour_la_science_ouverte.pdf

      –-------

      Quatre actions distinctes ont été définies et sont menées en parallèle :

      1. « Identifiants de structures et d’organisations »

      2. « Identifiants de personnes »

      3. « Identifiants de publications »

      4. « Identifiants de données et d’objets numériques »

    • L’ANR finance le réseau #CO-OPERAS_IN dans le cadre de son appel à projet Science Ouverte sur les données de la recherche

      Le réseau de collaboration CO-OPERAS IN (#Implementation_Network), coordonné conjointement par la TGIR Huma-Num et l’université de Turin, a déposé une proposition de projet dans le cadre de l’appel à projets ANR science ouverte sur les pratiques de recherche et les données ouvertes. Cette proposition a été retenue et sera pilotée par #OpenEdition, illustrant ainsi la collaboration entre les deux infrastructures françaises.

      CO-OPERAS IN a pour objectif d’organiser et de superviser l’implémentation des données de la recherche en sciences humaines et sociales selon les principes de l’initiative #GO_FAIR (Findable, Accessible, Interoperable and Reusable) dans le cadre du développement de l’infrastructure européenne #OPERAS (Open access in the European research area through scholarly communication). Le projet est financé à hauteur de 100 000 € pour deux ans.

      Des données faciles à trouver, accessibles, interopérables et réutilisables pour la recherche en sciences humaines et sociales (SHS) : c’est l’enjeu de CO-OPERAS IN, qui vise à fédérer les services et les plateformes de communication savante existants et, plus largement, à impliquer la communauté SHS au niveau international.

      Regroupant 45 membres issus de 27 institutions et organismes de recherche européens et internationaux, ce réseau travaillera en étroite collaboration avec les autres réseaux internationaux de GO FAIR impliqués dans la construction du European Open Science Cloud (EOSC). Différents groupes de travail au sein de CO-OPERAS IN ont été définis dans le cadre de la feuille de route du réseau validée par GO FAIR.

      La réunion de lancement de CO-OPERAS IN le 1er juillet dernier a permis de structurer les activités et de débuter la réflexion sur la définition des données selon les disciplines SHS.

      Prochaine étape : le workshop “Defining FAIR in the SSH : issues, cultures and practical implementations” lors de l’Open Science Fair en septembre à Porto, qui permettra aux communautés SHS de définir leur propre feuille de route pour la « FAIRification » de leurs données.

      6 groupes de travail se structurent pour débuter leurs activités :

      - Stratégie
      - Définition des données FAIR en SHS
      - Enquêtes et cartographie
      - Cadre d’application
      - Perspectives de l’écosystème FAIR
      - Communication et formation.

      https://humanum.hypotheses.org/5461

    • Baromètre de la science ouverte : 41 % des publications scientifiques françaises sont en accès ouvert (Plan national pour la science ouverte)

      Le baromètre de la science ouverte est construit à partir de données ouvertes issues d’Unpaywall, base mondiale de métadonnées sur les publications scientifiques qui renseigne sur le statut d’ouverture des publications sur la base d’une méthodologie ouverte.

      Développé dans un premier temps uniquement sur les publications scientifiques, le baromètre propose d’analyser dans le temps, selon les disciplines et les éditeurs, parmi les publications dont au moins un auteur relève d’une affiliation française, la part des publications en accès ouvert, c’est-à-dire mises à disposition librement sur internet. La méthode, le code et les données sont également publiques.

      Dans sa première édition, le BSO montre que 41 % des 133 000 publications scientifiques françaises publiées en 2017 sont en accès ouvert, avec de fortes variations selon les disciplines. Ainsi, en mathématiques, le taux d’accès ouvert atteint 61 % alors qu’il n’est que de 43% en informatique ou encore de 31% en recherche médicale. Une note flash publiée par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation (MESRI) reprend en détail ces indicateurs ainsi que la méthodologie utilisée.

      https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid146157/barometre-de-la-science-ouverte-41-des-publications-s
      #baromètre

    • Notes du Comité

      La mise en œuvre de la science ouverte nécessite la prise en compte de l’ensemble des processus et activités de recherche dans l’évaluation. Dans ce but, le document liste les types de documents et productions élaborés pendant le cycle de la recherche et leurs modes de diffusion ouverte ainsi que les types d’activités éligibles à une évaluation.

      Types de documents, productions et activités valorisées par la science ouverte et éligibles à une évaluation
      Comité pour la science ouverte, version 1, novembre 2019

      De nombreux acteurs s’accordent à dire que la mise en œuvre de la science ouverte nécessite la prise en compte de l’ensemble des processus et activités de recherche dans l’évaluation. Celle-ci concerne tout autant les publications que les projets de recherche, les personnes, les collectifs ou les institutions, et leurs interactions avec la société. Le Plan national pour la science ouverte souligne en particulier l’importance de prendre en compte une approche qualitative plutôt que quantitative et cite le manifeste de Leiden (Hicks & al., 2015) et la déclaration de San Francisco sur l’évaluation de la recherche (DORA, 2012). Même si des démarches similaires préexistaient au mouvement pour la science ouverte, ce dernier vise à les rendre visible, à les légitimer et à les pérenniser.

      Ces recommandations du Comité pour la science ouverte s’appuient sur celles de l’Open Science Platform Policy (OSPP) qui fédère les efforts et les stratégies de l’Union Européenne autour de 8 piliers prioritaires dont deux propres aux questions d’évaluation : l’incitation aux pratiques d’ouverture et à leur reconnaissance ; le déploiement d’une nouvelle génération d’indicateurs de la recherche. Dans ces recommandations, destinées à l’ensemble des institutions pilotant des systèmes d’évaluation, nous avons retenu deux dimensions essentielles qui sont au cœur de la science ouverte.

      1/ Le Comité pour la science ouverte encourage la valorisation des bonnes pratiques de science ouverte, en particulier celles qui incitent à la mise à disposition de l’ensemble des types de documents et plus largement de produits de la recherche, incluant mais ne se limitant pas aux données et aux publications. En effet, cette mise à disposition facilitera d’une part la pleine prise en compte de la diversité des contributions individuelles et collectives à la recherche, d’autre part incitera à la prise de connaissance du contenu de ces productions et à leur évaluation qualitative.

      2/ Le Comité pour la science ouverte soutient la reconnaissance de la gamme complète des activités de recherche, dans la pluralité des champs disciplinaires, par opposition à des dispositifs qui seraient uniquement centrés sur les publications scientifiques, voire sur une partie limitée d’entre elles ou sur des indicateurs qui en résultent (McKiernan & al., 2019). De même, il s’agit de renforcer la reconnaissance des nouvelles configurations des formes de savoirs, pluridisciplinaires, et notamment de science citoyenne.

      Pour ce faire, sont distinguées dans ce qui suit :

      17 types de produits et documents ; tableau 1 : « Types de documents et productions élaborés au sein de l’ensemble du cycle de la recherche et leurs modes de diffusion ouverte »,
      12 types d’activités ; tableau 2 : « Types d’activités valorisées par la science ouverte et éligibles à une évaluation ». Les activités du tableau 2 peuvent donner lieu à de la production documentaire, et dans ce cas, elle relève des recommandations du tableau 1.

      Dans le respect des principes légaux et réglementaires encadrant l’ouverture et la diffusion des résultats et données de recherche, nous recommandons de suivre le principe « aussi ouvert que possible, aussi fermé que nécessaire ».

      Les documents et productions visés au tableau 1 ne peuvent être considérés comme pleinement ouverts que s’ils sont rendus publics sous les conditions d’une licence dite libre ou ouverte. En effet, un objet diffusé sans licence est certes consultable par les tiers, ce qui constitue une forme minimale d’ouverture, mais ses modalités de réutilisation ne sont pas connues. Le choix final de la licence appartient à ceux qui rendent publics leur production, dans le respect du décret n° 2017-638 (Premier Ministre, 2017) [1].)).

      Au-delà d’une licence, les dispositifs de publication, d’hébergement et d’archivage des documents et productions ont vocation à se conformer aux critères d’exemplarité, définis par le Comité pour la Science ouverte (2019).

      Le Comité pour la science ouverte recommande à toutes les instances et institutions ayant des activités d’évaluation de discuter, diffuser et d’adapter ces bonnes pratiques à leur contexte. Cela inclut notamment les organismes de financement de la recherche, les instances de publication et d’évaluation. Les communautés et institutions demeurent souveraines dans leurs adaptations de ces recommandations, notamment dans l’agrégation, la qualification et la hiérarchisation des types de productions et documents. Le Comité pour la science ouverte attend une transparence de ces opérations, et notamment la justification des raisons pour lesquelles certaines productions ou activités ne seraient pas pris en compte dans leurs évaluations.
      Contact

      Ce document a vocation à être enrichi et mis à jour. Pour le commenter, écrivez à coso@recherche.gouv.fr
      Bibliographie citée et documents utilisés

      Comité pour la Science ouverte (2019). Critères d’exemplarité en vue de financements par le Fonds national pour la science ouverte via les plateformes, infrastructures et contenus éditoriaux. Disponible sur : https://www.ouvrirlascience.fr/criteres-dexemplarite-financements-fonds-national-science-ouverte

      Commission européenne (2017). Evaluation of Research Careers fully acknowledging Open Science Practices Rewards, incentives and/or recognition for researchers practicing Open Science, 2017. Disponible sur : https://ec.europa.eu/research/openscience/pdf/ospp_rewards_wg03112017.pdf

      DORA (2012). San Francisco Declaration on Research Assessment. Disponible sur : https://sfdora.org/read

      HCERES, Guides des produits de la recherche, 2019. Disponible sur : https://www.hceres.fr/fr/guides-des-produits-de-la-recherche-et-activites-de-recherche-0

      Hicks, D., Wouters, P., Waltman, L., de Rijcke, S., & Rafols, I. (2015). The Leiden Manifesto for research metrics. Nature, 520, pp. 429-431. Disponible sur : http://www.leidenmanifesto.org

      McKiernan EC, Schimanski LA, Muñoz Nieves C, Matthias L, Niles MT, Alperin JP. (2019). Use of the Journal Impact Factor in academic review, promotion, and tenure evaluations. PeerJ Preprints DOI : 10.7287/peerj.preprints.27638v2

      Premier Ministre (2017). Décret n° 2017-638 du 27 avril 2017 relatif aux licences de réutilisation à titre gratuit des informations publiques et aux modalités de leur homologation, JORF n°0100 du 28 avril 2017. Disponible sur : https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000034502557&categorieLien=id

      Bibliographie indicative pour aller plus loin

      European Commission. (2016). Evaluation of Research Careers fully acknowledging Open Science practices. Disponible sur : https://ec.europa.eu/research/openscience/pdf/os_rewards_wgreport_final.pdf

      Krzton, A. (2019). Support Scholars Who Share : Combating the Mismatch between Openness Policies and Professional Rewards. In ACRL 2019 (pp. 578–586). ACRL. Disponible sur : http://aurora.auburn.edu/handle/11200/49374

      Nichols, D. M., Twidale, M. B., (2017). Metrics for Openness. JASIST 68 (4), 1048–1060.
      Disponible sur : https://researchcommons.waikato.ac.nz/bitstream/handle/10289/10842/nichols-metrics-openness-jasist.pdf

      Turckheim, E. de, Legouy, É. L., & Leclerc, L.-A. (2016). EREFIN Groupe de travail inter-établissements sur l’évaluation de la recherche finalisée. Rapport. Disponible sur : https://prodinra.inra.fr/?locale=fr#!ConsultNotice:352302

      Wynne, R. (2019). Using ORCID to Re-imagine Research Attribution. Disponible sur : https://orcid.org/blog/2019/07/25/using-orcid-re-imagine-research-attribution

      https://www.ouvrirlascience.fr/types-de-documents-productions-et-activites-valorisees-par-la-scienc

    • swissuniversities et Elsevier concluent un accord pilote #Read&Publish

      swissuniversities a conclu un nouvel accord pilote de transformation avec Elsevier pour l’accès à la recherche et la publication en Open Acess en Suisse.

      L’#accord est le résultat de négociations organisées par le #Consortium_des_bibliothèques_universitaires_suisses (#CSAL) et Elsevier, une entreprise d’analyse d’informations spécialisée dans les domaines de la science et de la santé. Yves Flückiger, Président de swissuniversities et chef de l’équipe de négociation, a déclaré : « Nous nous sommes engagés à réaliser l’Open Access complet au plus tard en 2024, et cet accord est une étape importante en vue d’atteindre cet objectif. »

      Par conséquent, toutes les institutions membres de swissuniversities et les autres institutions membres du Consortium CSAL, de même que leurs chercheurs affiliés en Suisse auront un accès continu à Freedom Collection et ScienceDirect, la plate-forme leader d’Elsevier consacrée à la littérature scientifique revue par les pairs. Par le biais de ScienceDirect, les chercheurs affiliés aux institutions membres du Consortium CSAL peuvent accéder à 16 millions de publications provenant de plus de 2500 revues publiées par Elsevier et ses sociétés partenaires. Par ailleurs, ils seront en mesure de publier en Open Access de la majorité des revues gold et hybrid pour atteindre 100% en 2023.

      Il s’agit là d’une étape décisive dans la stratégie Open Access de swissuniversities, qui a pour objectif d’atteindre 100% d’Open Access au plus tard en 2024. Cet accord sur quatre ans conclu par le CSAL est le premier signé avec un éditeur majeur sur le plan national et il va soutenir toutes les institutions académiques et de recherche en Suisse dans leur transition vers l’Open Access.

      Cet accord a été publié et est disponible sur la page d’accueil du Consortium des bibliothèques universitaires suisses : https://consortium.ch/wp_live/wp-content/uploads/2020/05/Elsevier_agreement_2020-2023.pdf

      Vous trouverez plus d’informations au sujet de la portée de l’accord pilote sur www.elsevier.com.

      https://www.swissuniversities.ch/fr/actualite/communiques-de-presse/swissuniversities-et-elsevier-concluent-un-accord-pilote-readpubli

    • « L’argent public doit aller à la recherche, pas aux éditeurs »

      La signature fin mai d’un accord pilote entre swissuniversities et l’éditeur Elsevier marque une nouvelle étape dans la stratégie nationale suisse sur l’open access. Son objectif : que la totalité des publications scientifiques financées par des fonds publics soient en accès libre en 2024

      Le 26 mai, swissuniversities annonçait la signature d’un accord Read & Publish avec l’éditeur Elsevier, valable dès janvier et pour une durée de quatre ans (2020-2023). L’accès aux publications scientifiques est ainsi garanti et les chercheurs et chercheuses de la communauté académique suisse ne paieront plus de frais de publication chez cet éditeur (à l’exception de certains titres). Cet accord est le premier résultat de longues négociations initiées en 2018 avec les principaux éditeurs scientifiques – Elsevier, Springer Nature et Wiley –, dans le cadre de la stratégie nationale suisse sur l’open access.

      Président de swissuniversities, le recteur de l’UNIGE, Yves Flückiger, a mené ces discussions pour la Suisse. Il explique : « Chaque année, les dépenses annuelles pour les abonnements aux revues scientifiques augmentaient de 3% à 5%, sans véritable hausse des prestations. Ce coût n’était plus supportable pour les universités, en Suisse comme ailleurs. Pour mettre fin à cette croissance et pour développer la publication en open access, l’Allemagne s’est très rapidement profilée sur le chemin des négociations, suivie par les pays du nord de l’Europe, puis par la Suisse. »

      Une position dominante à combattre

      La signature de cet accord, longuement négocié avec Elsevier, réjouit le président de swissuniversities : « L’argent public devient rare et il doit être utilisé le plus efficacement possible, pour favoriser la recherche et non pas pour soutenir les éditeurs. Maintenant qu’une impulsion a été donnée avec un premier grand éditeur, les autres vont suivre, ce qui devrait nous mener vers l’open access intégral en 2024. » Un accord avec Springer Nature est d’ailleurs à bout touchant – des points de détail restent encore à régler – et celui avec Wiley devrait être signé cette année encore, promet le négociateur. « Dans ce bras de fer avec les éditeurs, nous étions prêts à ce que les chercheurs et chercheuses suisses soient coupées de l’accès à ces revues pourtant essentielles. C’était un pari risqué, mais il n’y a pas eu de levée de boucliers de la communauté académique. Ma plus grande crainte était qu’une institution décide de négocier individuellement pour garantir ce service à ses membres, mais personne n’a fait cavalier seul. Notre position unanime et soudée a été décisive. L’accord, d’un montant global de 13,8 millions d’euros, couvre la publication, en 2020, de 2850 articles en open access, un nombre qui ne cessera de croître par la suite pour atteindre 100% en 2024 pour toute la communauté académique suisse. Il s’agit maintenant d’encourager les chercheurs et chercheuses qui publient chez Elsevier à le faire en Open Access. »

      Si de nombreux observateurs ont longtemps déploré la position de force détenue par certains grands éditeurs grâce à quelques revues clés dans lesquelles tout le monde souhaite être publié, Yves Flückiger souligne également la responsabilité des universités dans la constitution de ce quasi-monopole. « La manière d’évaluer les dossiers des jeunes chercheurs et chercheuses doit aujourd’hui être revue, explique le recteur. Il faut sortir du côté métrique des facteurs d’impact des revues, en utilisant d’autres dimensions pour évaluer la qualité de la recherche. »

      Négocier à l’échelle européenne

      Par ailleurs, les universités ont beaucoup insisté pour rendre ces accords transparents, un élément qui reste toutefois délicat pour des éditeurs habitués à imposer une clause de confidentialité. Mais le recteur observe de plus en plus d’échanges d’informations entre les consortiums de négociation en Europe. « Si l’on pouvait négocier à l’échelle européenne, la Suisse serait probablement l’un des grands gagnants de l’opération, car les coûts de publication (Article Processing Charges (APC)) ne sont actuellement pas identiques pour chaque pays », précise Yves Flückiger.

      https://www.unige.ch/lejournal/ejournal/ejournal-08/negociations-editeurs

  • « “Punir les chomeurs” est surtout un signal politique envoyé par les gouvernements », Jean-Claude Barbier (Directeur de recherche émérite au CNRS à l’université ­Paris-I-Panthéon-Sorbonne), LE MONDE ECONOMIE | 05.04.2018
    Le sociologue Jean-Claude Barbier conteste, dans une tribune au « Monde », l’aggravation des sanctions et des contrôles envisagée par le gouvernement, et le soupçonne de viser une politique démagogique plutôt qu’une mesure efficace.

    Tribune. Le principe de l’indemnisation des chômeurs est le même ­depuis l’invention des caisses d’assurance (mutualistes ou municipales) en Allemagne au XIXe siècle. Les chômeurs s’assuraient collectivement, mais vérifiaient ­également (avec les employeurs, quand ces derniers participaient à la gestion des caisses) que les assurés cherchaient effectivement du travail. En 1896, à Cologne, les assurés ­devaient ainsi « pointer » deux fois par jour. On ne pouvait pas se permettre d’avoir des tricheurs.

    LE GOUVERNEMENT PHILIPPE A ­RELANCÉ UNE VIEILLE ANTIENNE, COMME TANT DE SES PRÉDÉCESSEURS
    Ce principe a persisté avec l’adoption, dans plusieurs pays, de ce qu’on a appelé le « système de Gand », du nom de la ville belge où il fut mis en pratique : la caisse est gérée par les syndicats de chômeurs, lesquels s’autocontrôlent entre eux, en quelque sorte. Le Danemark, malgré les réformes récentes, est resté proche de ce principe. En France, en revanche, le contrôle de la recherche d’emploi n’est pas le fait des chômeurs ou de leurs représentants syndicaux, mais de l’administration.
    Or le gouvernement Philippe a ­relancé une vieille antienne, comme tant de ses prédécesseurs : il entend accroître la sévérité des sanctions et annonce la multiplication des contrôles. La séparation entre sanctions administratives (radiation pour absence à un rendez-vous de ­contrôle) et sanctions prononcées par le préfet va disparaître, et avec elle une garantie pour les chômeurs.

    « Fraudeurs nocifs »

    Les citoyens peu informés peuvent penser que les contrôles et les ­sanctions sont justes et efficaces. Mais, pour savoir si c’est le cas, il ­faudrait disposer d’études précises à ce sujet. Or ni l’Unédic ni le gou­­­­ver­nement n’ont fourni, depuis 1991, de ­décompte du nombre de sanctions, ou évalué leur efficacité. Cette loi du silence reste un des grands scandales du secteur social français. Les chercheurs en sont ­réduits à des conjectures, ou à interpréter les chiffres publiés dans la presse.
    Fin 2017, Pôle emploi a certes rendu public un échantillonnage qui donne la proportion des personnes indemnisées contrôlées et sanctionnées. Mais cela ne veut pas dire que ces personnes sont des fraudeurs, car les motifs de sanctions sont extrêmement larges.

    IL EST VAIN DE VOULOIR COMPARER LES STATISTIQUES DE « SÉVÉRITÉ » DU SYSTÈME ENTRE PAYS

    L’efficacité des sanctions n’est pas un mécanisme universel, contrairement à ce que pensent les économistes, qui postulent que la punition (ou l’incitation) explique toutes les conduites et ignorent la complexité des institutions sociales. Elle dépend en réalité de plusieurs facteurs : la disponibilité des emplois, la qualité des services offerts aux chômeurs, la manière dont ils sont traités… Comme des tricheurs, ou comme des citoyens ?
    Sont-ils, comme en Grande-Bretagne depuis le XIXe siècle, considérés comme des scroungers (« fraudeurs nocifs ») qu’il faut traquer ? Ou sont-ils, comme au Danemark, considérés comme des collègues membres d’un même fonds d’assurance, qu’il faut amener à se conduire au mieux de leurs intérêts s’ils étaient tentés de mal se comporter ? Cela explique pourquoi il est vain, malgré les efforts de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), de vouloir comparer les statistiques de « sévérité » du système entre pays.

    Domaine de la démagogie
    L’existence de contrôles de la recherche d’emploi reste inévitable – bien que plusieurs études en cours dans des villes néerlandaises puissent amener prochainement à reconsidérer cette question. Mais « punir les chômeurs » est surtout un signal politique que les gouvernements aiment brandir pour gagner des points dans les sondages.
    Sanctions et contrôles restent du domaine de la démagogie, un objet de scandales et d’excitation de l’opinion publique. C’est d’autant plus le cas quand les gouvernements fonctionnent aux sondages et que la majorité des sondés ignorent la réalité de l’indemnisation des chômeurs : la moitié seulement des inscrits à Pôle emploi sont indemnisés, et touchent en moyenne 1 010 euros par mois…

    LA CONSIDÉRATION DE LA DIGNITÉ DES CHÔMEURS NE SERA PAS AUGMENTÉE PAR CES DÉBATS

    L’ex-président Nicolas Sarkozy avait mené la dernière grande opération médiatique, en 2008, lorsqu’il avait créé un barème aggravé de sanctions et la définition d’une « offre raisonnable ». D’autres réformes ont suivi, mais ces dispositions, présentées alors comme « rationnelles » et « justes », n’ont jamais été complètement mises en œuvre pour deux raisons : d’une part, le chômage a explosé, ruinant les réformes en cours ; surtout, il s’agissait pour le gouvernement de l’époque, comme pour le gouvernement actuel, de montrer aux citoyens que l’on agissait contre les « fraudeurs ».
    La considération de la dignité des chômeurs ne sera pas augmentée par ces débats. Il s’agit pourtant de personnes qui ont cotisé à une assurance. Il est d’ailleurs à craindre que le financement par la contribution sociale généralisée (CSG), en remplaçant la logique assurantielle par une logique fiscale, ne légitime encore plus, comme au Royaume-Uni, une politique punitive laissée aux mains de l’administration, soumise aux desiderata de commanditaires politiques dont les yeux restent rivés sur les sondages.

    #société_punitive #chômeurs #sanctions #contrôles

  • Pétition initiée par un collectif de salariés de SANOFI
    pour le maintien et le développement d’une recherche de médicaments anti-infectieux dans sanofi

    « Gouvernement Français : Obliger Sanofi à garder, et à intensifier sa recherche en interne des anti-infectieux. »

    https://chn.ge/2GlX7nk

    N’oublions pas que la découverte de nouveaux antibiotiques est une nécessité absolue pour l’OMS et pour nos activités de recherche de développement et de production une source de travail pour les années à venir . Ce sont des molécules chimiques qui pourront être et mis en forme pharmaceutique dans nos usines.

    #pharma #recherche

  • L’extermination au jour le jour dans les documents contemporains.
    http://phdn.org/histgen/documents/nazisdoc.html#debutPage

    Le 27 mars 1942, Joseph Goebbels note dans son journal :

    « En commençant par Lublin, les Juifs du Gouvernement Général [la Pologne occupée par les nazis] sont à présents évacués vers l’est. La procédure est assez barbare et ne saurait être décrite ici de façon plus précise. Il ne restera pas grand chose des Juifs. Globalement, on peut dire qu’environ 60 pour cent d’entre eux devront être liquidés alors que 40 pour cent peuvent être utilisés pour le travail forcé. […] Si nous ne nous défendions pas contre eux, les Juifs nous anéantiraient […] C’est un combat à mort entre la race aryenne et le bacille juif. »92
    Outre l’évocation du sort concrètement funeste des Juifs, Goebbels décline ici, comme pour le justifier, plusieurs motifs de légitimisation de l’assassinat des Juifs, la classique inversion accusatoire, ainsi que le motif sanitaire (le Juif comme parasite, bacille, etc.). Dans une autre section du présent site, nous fournissons une citation plus complète et une étude du contexte (l’entrée en fonction du centre de mise à mort de Belzec), des circonstances et de la signification de cette entrée importante du journal de Goebbels.

    Déclarations de Himmler :
    Discours du Reichführer-SS Himmler devant des officiers supérieurs SS à Poznan, les 4 et 6 octobre 1943 [Trials of War Criminals Before the Nuernberg Military Tribunals - Washington, U.S Govt. Print. Off., 1949-1953, Vol. XIII, p. 323, and Himmler, Reichsführer-SS - P. Padfield, Henry Holt and Co, NY, 1990, p. 469]

    « Je me réfère à présent à l’évacuation des juifs, à l’extermination du peuple juif. C’est une des choses qu’il est aisé d’exprimer : "Le peuple juif est en train d’être exterminé," déclare chaque membre du Parti, "Effectivement, c’est une partie de nos plans, l’élimination des juifs, l’extermination, nous l’accomplissons... peuh ! Une bricole ! Et puis ils viennent, 80 millions de braves Allemands, et chacun a son « bon » Juif. Evidemment, les autres, ce sont des porcs, mais celui-là, c’est un Juif de première qualité. Pas un d’eux n’a vu [les cadavres], pas un n’était sur place. La plupart d’entre vous savent ce que c’est que de voir un monceau de cent cadavres, ou de cinq cents, ou de mille. Etre passés par là, et en même temps, sous réserve des exceptions dues à la faiblesse humaine, être restés corrects, voilà ce qui nous a endurcis. C’est là une page de gloire de notre histoire, une page non écrite et qui ne sera jamais écrite. » (4 octobre 1943)

    « Je vous demande avec insistance d’écouter simplement ce que je dis ici en petit comité et de ne jamais en parler. La question suivante nous a été posée : « Que fait-on des femmes et des enfants ? » - Je me suis décidé et j’ai là aussi trouvé une solution évidente. Je ne me sentais en effet pas le droit d’exterminer les hommes -dites, si vous voulez, de les tuer ou de les faire tuer- et de laisser grandir les enfants qui se vengeraient sur nos enfants et nos descendants. Il a fallu prendre la grave décision de faire disparaître ce peuple de la terre. » (6 octobre 1943)

  • À Mayotte, l’éternel débat sur le droit du sol
    Pascal Charrier, La Croix, le 10 mars 2018
    https://www.la-croix.com/France/Immigration/A-Mayotte-leternel-debat-droit-sol-2018-03-10-1200919700

    Le gouvernement réfléchit à la possibilité de donner à la maternité de Mamoudzou un statut extraterritorial, pour limiter la possibilité de devenir français en naissant dans le département d’outre-mer

    Il s’agirait d’un « hôpital où quand on y naît, on est ensuite déclaré (pour l’état civil) soit côté français, soit côté Comores, soit côté Madagascar ».

    Contrairement à ce qui est souvent énoncé, le droit du sol n’est pas absolu en France et le simple fait de naître dans la maternité de Mayotte ne suffit pas à faire d’un nouveau-né un « petit Français ». Un enfant mineur né en France de parents étrangers peut réclamer la nationalité française seulement à partir de treize ans et à la condition qu’il y ait eu sa résidence habituelle pendant cinq ans, à partir de l’âge de huit ans.

    Rappelons aussi que le rattachement à la France de Mayotte a été obtenu par un référendum illégal aux yeux de l’ONU, car à l’échelle des Comores c’est l’indépendance qui l’avait emporté...

    #France #Mayotte #Territoire_occupé #Comores #Discrimination #Maternité #Accouchements #Nationalité #Racisme #Néocolonialsme #Outre-Mer #sans_vergogne

  • Opérations de l’armée libanaise à la frontière : Washington transfère plus de 40 millions USD à Beyrouth - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1082877/operations-de-larmee-libanaise-a-la-frontiere-washington-transfere-pl

    « L’administration américaine et l’ambassade des #États-Unis sont heureux de coordonner avec le gouvernement libanais et avec l’armée en ce qui concerne l’utilisation de ces fonds », déclare Mme Richard.

    Gouvernement libanais dont fait partie comme chacun sait le... #Hezbollah

    #Liban

  • Gouvernement Philippe — Le grand oral d’Agnès Buzyn
    http://www.lemonde.fr/gouvernement-philippe/article/2017/10/24/le-grand-oral-d-agnes-buzyn_5205042_5129180.html

    « Demandez-lui ce qu’elle écoute comme musique », a fini par souffler Chantal Bélorgey, la directrice de l’évaluation médicale de la Haute Autorité de santé (HAS), après avoir énuméré, comme tant d’autres, les qualités d’Agnès Buzyn, son ancienne patronne. La ministre des solidarités et de la santé a souri à notre question, quelques jours plus tard. « J’ai fait vingt ans de piano, joué Chopin, Mozart, mais j’écoute aussi du metal, j’adore Linkin Park [un groupe californien]. Du hard rock aussi. Rien ne m’effraie. »

    Le Monde en #thuriféraire

    thuriféraire – sarasvatiweb
    https://sarasvatiweb.wordpress.com/2016/10/23/thuriferaire

    Il ne faut pas confondre le thuriféraire avec le naviculaire qui lui est le servant d’autel dont le rôle est de porter la navette (la navette est un petit vase de cuivre ou d’ argent où l’on met l’ encens qu’ on brûle à l’ église). Le naviculaire suit le thuriféraire en permanence.

    Je ne suis pas sûr de souhaiter lire la suite des louanges malheureusement bloquées par le #paywall

    • Et de raconter l’été de ses 16 ans où elle fréquentait les salles de metal à New York avec ses cousins musiciens, et traversait bruyamment la ville à l’arrière de choppers, ces puissantes motos américaines.
      Voilà qui donne un peu de fantaisie à une femme à l’allure sage, toujours décrite comme brillante, bosseuse, empathique. Peu connue des Français, qui l’ont pour le moment surtout entendue parler vaccins obligatoires, ancienne et nouvelle formule du Levothyrox, Agnès Buzyn va devoir défendre, à partir du mardi 24 octobre, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) à l’Assemblée. Le texte, copieux, qui concrétise plusieurs promesses sociales d’Emmanuel Macron, est porté par une technicienne novice en politique, et dont on dit qu’elle déteste les conflits.
      Lire aussi : La ministre de la santé dévoile ses pistes pour réduire le déficit global de la « Sécu »
      Son poste au gouvernement coiffe la santé, la famille, les jeunes, les pauvres, les personnes âgées. Cette hématologue de 54 ans, qui a « toujours voté à gauche », mais vient d’adhérer à La république en marche, assure n’avoir jamais songé à entrer en politique. Elle rabroue d’ailleurs sa mère lorsque celle-ci émet l’idée, mi-mai, que sa fille aînée pourrait être la prochaine ministre de la santé. Elle a déjà la tête en Corse, dans ce petit village de Balagne où elle s’apprête à partir quelques jours. Edouard Philippe appelle le lendemain. C’est le patron de l’Assurance-maladie, Nicolas Revel, secrétaire général adjoint de l’Elysée sous François Hollande, qui a notamment glissé son nom.
      « Quand on a passé toute sa vie à s’intéresser à la qualité des soins, c’est une chance », dit-elle. « Aux responsabilités que j’ai occupées, j’ai été bloquée par des choix très peu courageux. J’ai milité pour une hausse du prix du tabac, j’ai obtenu péniblement dix centimes… » Bannir la cigarette est, chez elle, une obsession. « Voir des jeunes fumeuses me rend malade physiquement. » Dans sa vie d’avant, elle les abordait même dans la rue, sous le regard moqueur de ses fils. Le paquet à 10 euros (d’ici à 2020) est l’une de ses premières victoires.
      Il y a encore cinq mois, Emmanuel Macron était pour elle un quasi inconnu. Cet homme, elle ne l’avait croisé qu’une seule fois, trois ans plus tôt. C’était à l’Elysée. Ils étaient vingt autour d’une table pour les derniers arbitrages du plan cancer. Le soir du débat de l’entre-deux-tours de la présidentielle, elle le regarde, anxieuse, affronter Marine le Pen, espérant « un match par K.-O. ».
      Poids de l’héritage familial
      Agnès Buzyn, qui vit toujours dans le quartier de son enfance, le Paris intello du 5e, à deux pas du jardin du Luxembourg, n’a pas participé à la campagne, mais elle coche toutes les cases pour s’installer avenue de Ségur, où le président souhaite un médecin. Elle a non seulement mené une carrière exemplaire comme spécialiste de la greffe de moelle, mais, grâce à son passage à la tête de trois institutions sanitaires – l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) en plein accident de Fukushima, l’Institut national du cancer (INCa) où elle a porté le troisième plan cancer, puis la Haute Autorité de santé –, elle connaît aussi les arcanes du système de santé français.
      Lire aussi : La médecin Agnès Buzyn nommée ministre des solidarités et de la santé
      A 14 h 56, mercredi 17 mai, Agnès Buzyn, d’un SMS, invite ses parents à regarder l’annonce du gouvernement à la télévision. « Aie une pensée pour mon oncle Perel, ta grand-mère et Simone Veil », lui répond son père quelques minutes plus tard. Tout le poids de l’héritage familial est là, dans ces quelques mots. Son père, Elie Buzyn, chirurgien orthopédiste, déporté à Auschwitz, est le seul survivant de sa famille. C’est son oncle, médecin, qui l’a recueilli à Paris. La mère d’Agnès Buzyn, Etty, psychanalyste aux origines juives polonaises, fut une enfant cachée pendant la guerre.
      Quant à Simone Veil, elle aussi rescapée des camps et emblématique ministre de la santé, aujourd’hui promise au Panthéon, elle fut sa belle-mère pendant huit ans. En juin 1985, à 22 ans, Agnès Buzyn épouse son fils Pierre-François – rencontré dans la salle d’attente d’un dentiste –, avec qui elle aura deux garçons. Elle dit avoir vécu son entrée au ministère « comme un passage de relais ».

      La pertinence des soins
      Agnès Buzyn est l’aînée de trois. Son frère est designer automobile à Los Angeles ; sa sœur, photoreporter, suit aussi bien Thomas Pesquet à l’entraînement que les forces kurdes engagées dans la bataille de Rakka. Avec deux ans d’avance, au sortir du cocon de l’Ecole alsacienne, la jeune fille, abonnée à La Recherche depuis ses 13 ans, choisit médecine, comme son père. Les jeudis après-midi passés avec lui au bloc opératoire à défaut d’aller voir le film ou l’expo promise – « J’étais souvent rappelé pour une urgence », confesse-t-il – ont certainement joué. Avec le recul, elle se demande si le destin de sa camarade morte d’une leucémie au CP ne l’a pas aussi influencée. « Comme si j’avais internalisé la leucémie comme l’emblème de la maladie mortelle, l’emblème de l’horreur. »
      Le père a ses maximes – « Les soins doivent être accessibles à tous », « Le bon chirurgien est le chirurgien qui n’opère pas » –, qu’on entend en écho quand sa fille dit vouloir revenir à un mode de financement de l’hôpital dont le critère ne sera plus seulement le nombre d’actes réalisés, mais qui prendra davantage en compte « la pertinence des soins ». Sur l’hôpital, il ne faut pas la chercher. Un député communiste en a fait les frais, fin septembre, lors d’une séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale. Il l’invitait à venir découvrir « l’accablant quotidien des hospitaliers ». La réponse fuse. « M. le député Jumel, contrairement à vous, je n’ai pas besoin d’aller visiter les hôpitaux, j’y ai passé vingt-cinq ans de ma vie ! »
      Ces années-là, c’était douze heures par jour (8 heures-20 heures) à Necker, une ou deux gardes par semaine, un week-end sur trois. Elle ne rentre pas pour les devoirs des enfants, parfois trop tard pour dîner. Le pronostic des patients dont elle s’occupe, atteints de leucémie myéloïde chronique, est catastrophique. Aucun ne survit plus de cinq ans. « Nous nous sommes attaqués à une maladie dont beaucoup disaient que c’était un combat perdu, que les malades ne guériraient pas », précise Norbert Ifrah, l’actuel président de l’INCa.

      Un petit clan d’« hématos », dix ultra-spécialistes, part en guerre contre ce mal qui frappe au hasard. Agnès Buzyn en est longtemps la plus jeune. Il y a deux fronts. D’un côté, les patients. C’est lourd. Parfois insoutenable. On les soutient, on leur assure une disponibilité de chaque instant, puis on s’effondre lorsqu’ils quittent la pièce. Il arrive qu’on pleure avec eux. « La mère du petit Nathan…, se souvient la ministre. Je devais l’hospitaliser dans les douze heures. Avant de venir, elle m’a demandé de lui laisser endormir son fils une dernière fois. Elle est morte le lendemain. » « Et ces mères qui ont donné leur dernier biberon dans mon bureau… »

      « Nécessaire » lien avec l’industrie
      Les patients, et puis la recherche. Après la visite du matin, il y a ces heures passées au laboratoire à mettre des cellules en culture. La greffe de moelle a longtemps été la seule arme des hématologues, mais un patient sur deux mourait dans les trois mois. L’arrivée du médicament Gleevec, « la nouvelle munition dans la guerre contre le cancer », annonce la « une » du Time, le 28 mai 2001, est une révolution.

      C’est l’époque où elle travaille avec l’industrie. « C’était nécessaire », répond-elle à ceux qui lui reprochent aujourd’hui ses liens avec Bristol-Myers Squibb et Novartis. « C’était le premier médicament qui évitait la greffe de moelle. » Mais elle assure que l’argent touché pour ces essais cliniques est reversé « à l’association Robert-Debré à laquelle adhèrent 100 % des professeurs des hôpitaux de Paris. Certains sont allés au resto. Moi, je n’ai jamais utilisé un centime pour financer autre chose que l’achat de matériel, ou des congrès aux infirmières ». Après sa nomination à l’INCa, elle dit ne plus avoir accepté un seul café de l’industrie. « Et depuis dix ans, en congrès, je sors acheter mon jambon-beurre. »
      Sa vie organisée entre l’hôpital et la recherche lui convenait parfaitement, mais la succession de son chef de service à Necker tourne mal. « J’ai été victime de harcèlement moral. J’allais mourir, j’aurais pu me suicider », dit-elle. On change ses prescriptions, elle ne le supporte pas. « Les directeurs d’hôpitaux et ministres » alertés de la situation « ont tous brillé par leur courage ». La présidence du conseil d’administration de I’IRSN, en 2008, aura des airs de porte de sortie.

      Des idées bien arrêtées
      Est-ce la misogynie et le machisme des mandarins dont elle a souffert – elle a expliqué au Journal du dimanche avoir « eu affaire à des comportements très déplacés » au cours de sa carrière – son éducation, le fait d’être mère de trois garçons, l’influence de Simone Veil, ou un peu de tout cela à la fois, qui la poussent à être particulièrement vigilante à la place des femmes dans la société ? Elle ne brandit pas son féminisme en étendard, mais refuse d’intervenir dans un colloque si le programme annonce moins d’un tiers d’oratrices. Lorsqu’elle arrive à la Haute Autorité de santé, en 2016, elle s’attelle à féminiser un collège exclusivement masculin.

      Lire aussi : Agnès Buzyn dénonce le harcèlement sexuel qu’elle a subi lorsqu’elle était médecin

      Agnès Buzyn ne comprend en revanche pas que l’on évoque un possible conflit d’intérêts avec son mari, Yves Lévy, père de son dernier fils et actuel patron de l’Inserm, l’Institut de la recherche médicale. Jusqu’au 29 mai, l’organisme avait pour cotutelle le ministère de la santé et celui de la recherche. Depuis, c’est Matignon qui gère pour la santé. « Je ne décide ni du budget de l’Inserm ni du salaire de mon mari », s’agace-t-elle. La question de la démission de son époux s’est-elle toutefois posée au moment d’accepter d’entrer au gouvernement ? « [Si cela avait dû être le cas], je n’aurais pas pris le poste. »
      Agnès Buzyn a parfois des idées bien arrêtées – comme sur l’intérêt d’élargir le nombre de vaccins obligatoires –, mais elle revendique un changement de méthode par rapport à sa prédécesseure. « J’écoute les gens, je pense éviter le dogmatisme au maximum. » Le monde de la santé est sous le charme. « Elle a renoué le dialogue avec les médecins libéraux », note Jean-Paul Ortiz, le président du premier syndicat du secteur, la CSMF. « C’est le jour et la nuit par rapport à Marisol Touraine », confirme Catherine Mojaïsky, la présidente de l’un des deux syndicats de dentistes.
      Le jour de sa nomination, la ministre s’est tout de même demandé si, comme à l’INCa et à la HAS, elle ne garderait pas une consultation. « Je ne me voyais pas abandonner mes malades. Et puis, j’adorais mon métier. » Le président n’y était visiblement pas opposé, mais elle y a renoncé par peur de manquer à la règle qu’elle s’est toujours fixée : les malades sont prioritaires. Par crainte, aussi, qu’une erreur médicale nuise au gouvernement. Son ancienne vie s’est brutalement rappelée à elle, cet été, lors d’une visite à l’hôpital Trousseau, à Paris. Elle a entendu les bruits, senti les odeurs si caractéristiques d’un service de réanimation… « Ce que je fais est utile, mais cela me manque », confie-t-elle, très émue. La veille de la présentation du PLFSS, fin septembre, elle était encore plongée dans un article de The New England Journal of Medicine.

      Ben je l’ai demandé. Le seul argument potable c’est de refuser la mesure de performance au nombre d’actes. On verra peut-être comment la logique comptable se perfectionne en abandonnant ces critères inéficients pour ses propres objectfs...
      Sinon, y a pas de «conflit d’intérêt» (comme ils disent alors que l’entente est bien plus fondamentale que cela), elle mange des jambons beurre. Et elle aime les patients et la recherche. Moi, leur argument hard rock métal, y z’ont beau citer Dolto et Auschwitz ailleurs, ça renforce ma méfiance en tout cas.

      #PLFSS #gauchededroite #santé #industrie

  • Pourquoi Ziad Dueiri n’est pas un héros national libanais | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/300917/pourquoi-ziad-dueiri-n-est-pas-un-heros-national-libanais

    Le 24 septembre 2017, Miri Regev, ministre israélienne de la Culture, a demandé au Procureur général d’Israël Avichai Mandelblit d’ouvrir une enquête sur le réalisateur Mohammed Bakri, un Palestinien détenteur de la citoyenneté israélienne. L’auteur de Jénine Jénine (2002) s’était en effet rendu les jours précédents au Liban. Trois ans plus tôt, en janvier 2014, c’est un jeune écrivain palestinien, Majd al-Kayali, qui était arrêté à l’aéroport de Tel Aviv pour s’être rendu à Beyrouth à l’invitation du quotidien al-Safir. Les Palestiniens de Cisjordanie qui se rendent au Liban à l’invitation de centres de recherches, d’associations ou d’universités libanaises sont toujours susceptibles d’être interrogés et appréhendés par l’armée israélienne à leur retour. Cela fait rarement l’actualité.

    « L’affaire Ziad Doueri » a par contre été bien plus médiatisée. Le 10 septembre 2017, le réalisateur franco-libanais Ziad Doueiri est arrêté par la Sûreté Générale libanaise à l’aéroport de Beyrouth. Relâché après deux heures d’interrogatoires, il est convoqué le lendemain devant le Tribunal militaire. Ce n’est pas son dernier film, l’Insulte, récemment primé au Festival de Venise, qui est dans le collimateur des autorités libanaises, mais L’attentat, réalisé en 2013 : adapté d’un ouvrage de l’écrivain algérien Yasmina Khadra, l’Attentat a été en partie filmé en Israël, où le réalisateur et son équipe se sont rendus à l’époque. Or, l’article 285 du code pénal libanais, édicté en 1964, pénalise tout citoyen libanais ou tout ressortissant d’un État arabe résidant au Liban qui serait entré en « territoire ennemi » (Israël) sans l’accord du Gouvernement libanais. Le délit est passible d’un an de prison et d’une amende symbolique de 200 000 Livres libanaises (112 euros).

    #Liban #Israël #cinéma #boycott

  • Longue suite de tweets de Maï Tordo sur le projet de loi renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme

    @MaiTordo : Des barreaux plein la tête : aspire à l’intégrer, s’acharne à les briser // // Élève-avocat à l’@efbparis

    https://twitter.com/MaiTordo/status/880352713099313152

    Le secteur privé de la sécurité s’impose assurément comme l’autre grand gagnant du #PJLTerrorisme. #AlainBauerApprovesThisMessage

    Nous nous focaliserons sur 2 mesures du #PJLTerrorisme : les périmètres de protection (art. 1) et la surveillance individuelle (art. 3).

    D’abord, l’article 1er du PJLTerrorisme crée un nouveau chapitre au sein du Code de la sécurité intérieure : les périmètres de protection. Les périmètres de protection sont des zones dans lesquelles « l’accès et la circulation des personnes seront réglementés ». En gros, une zone sera définie autour des lieux ou événements « soumis à un risque d’actes terroristes » et des contrôles seront effectués. Ces contrôles sont de plusieurs types : inspection visuelle et fouille des bagages, palpations de sécurité, visite de véhicules.

    Une des questions que posent cette mesure est de savoir par qui ces contrôles peuvent être opérés. Le PJLTerrorisme prévoit qu’ils puissent être effectués par la PN, la GM, la police municipale et les agents privés de sécurité. Ces contrôles pourront intervenir à l’entrée des périmètres de protection, mais aussi AU SEIN de ces périmètres.

    C’est ici une nouveauté importante. Si les agents privés peuvent déjà effectuer des contrôles, ils sont limités aux seuls entrées et accès. Demain, ils pourront opérer une palpation de sécurité sur une personne au beau milieu d’une zone dont l’accès est réglementé qui donc a déjà été contrôlée. Ce nouveau contrôle n’exige aucun élément objectif ne laissant supposer un danger pour la sécurité.

    Le Gouvernement considère qu’il faut décharger les FDO de ces missions pour qu’elles se « concentrent sur d’autres tâches ».
    1/ On banalise le contrôle, la fouille et la palpation en en faisant un geste du quotidien que la force publique ne doit plus assurée seule
    2/ On renouvelle l’idée selon laquelle l’indigence des FDO est un critère justifiant l’extension des pouvoirs de sociétés privées.

    Le texte précise que les palpations de sécurité se feront sous le contrôle d’un OPJ. N’allez pas croire qu’un OPJ suivra chaque équipe… Non, les agents privés paraderont danss la zone, feront leurs contrôles arbitraires et quand il y aura une difficulté, ils contacteront l’OPJ. C’est ça concrètement le contrôle que promet le PJLTerrorisme.

    J’enchaîne sur les mesures individuelles de surveillance et spécialement sur les assignations prévues par le PJLTerrorisme.

    L’article 3 crée un ensemble de dispositifs dans le CSI pour intégrer dans le droit commun l’assignation à résidence de l’état d’urgence. En bref, la personne sera assignée dans un périmètre géographique duquel elle ne pourra pas sortir sans risquer la prison. Cette assignation peut être assortie de l’obligation de se présenter au maximum une fois par jour au commissariat de police.

    À la place de cette dernière obligation, le texte du PJLTerrorisme prévoit cependant une toute autre option : le #PSEM (Placement sous Surveillance Électronique Mobile) un bracelet qui géolocalise la personne en temps réel. Ce placement sous surveillance électronique mobile est proposé par le Ministre de l’Intérieur et doit être accepté par la personne.

    Vous me direz : « Oui, et alors ? Quelle place pour le secteur privé de la sécurité dans cette affaire ? » Sachez alors que le PJLTerrorisme envisage de confier à des entreprises privées la pose des bracelets électroniques.

    À ce jour, c’est le Ministère de la Justice qui dispose d’une délégation et qui a la charge de cette mission. Alors certes, le Conseil constitutionnel a admis que le secteur privé effectue « des prestations techniques détachables des fonctions de souveraineté »
    (Voir Décision n° 2002-461 DC du 29 août 2002) Cependant, le problème que je soulève ici est moins juridique que politique.

    Considérant qu’il lui appartient seulement de prendre les mesures nécessaires, mais pas de les faire exécuter par ses administration, l’Etat confie à des entreprises privées (qui poursuivent donc un intérêt LUCRATIF en gras et souligné) la charge de les réaliser.

    Je ne sais pas vous, mais je considère que quand l’État fait le choix de l’indignité, il lui appartient d’en assumer seul la responsabilité. Je suis donc aussi farouchement opposé à cette délégation de missions dans le PJLTerrorisme, qu’à la privatisation des prisons.

    Le #PJLTerrorisme porté par Macron et le Gouvernement Philippe ressuscite donc les ambitions sarkozystes d’extension de la sécurité privée. Pas de doute : le « conglomérat complexe de producteurs de contrôle et de marchands de menaces » (Rigouste) est ici encore à la manœuvre.

    Les lobbys de la sécurité ont ainsi rapidement posé leurs pions et se sont accordés de bons succès dans ce premier texte de l’ère Macron.
    Derrière chacune de ces mesures qui écrasent nos libertés s’ouvre en effet une manne financière sur laquelle il ne sauraient cracher.

  • Non les autoentrepreneurs n’auront pas l’obligation de s’équiper d’un logiciel de facturation certifié | FactureHero.com
    https://facturehero.com/blog/facturation-autoentrepreneurs-aucune-obligation-logiciel-certifie

    Heureusement, la polémique soulevée par cette « nouvelle obligation » a été entendue par le Gouvernement Macron. En effet, un communiqué de presse du Ministre des Comptes Publics Gérald Darmanin, indique clairement :
    « Seuls les logiciels et systèmes de caisse, principaux vecteurs des fraudes constatées à la TVA, seront ainsi concernés »

    Il est aussi très important de noter que : « Cette modification fera l’objet de mesures législatives d’ici la fin d’année, pour une entrée en vigueur du dispositif comme prévu au 1er janvier 2018 ».

    Tous les Autoentrepreneurs devront par conséquent être vigilants et veiller à la bonne application dans la loi de cette modification qui n’est pour le moment qu’une intention.

  • #Revue_de_Presse du jour comprenant l’actualité nationale et internationale de ce vendredi 23 juin 2017
    https://www.crashdebug.fr/revue-de-presse/13704-revue-de-presse-du-jour-comprenant-l-actualite-nationale-et-interna

    https://www.crashdebug.fr/images/stories/addons/images/Images+globales/2015/decembre/revue_de_presse_02_12_2015.png

    Bonjour, vendredi 23 juin 2017, fin de l’épisode de canicule, franchement hier on a souffert, enfin, de notre coté encore pas mal d’actualité, mais le flux diminue un peut,

    Amicalement,

    f.

    Actualités françaises :

    23.06.2017

    Polony, Godin, Decodex, Taddéi : non à l’information Pravda ! (Agoravox.fr)

    Les armées s’interrogent sur Florence Parly (Les Echos.fr)

    Le gouvernement français va interdire tout nouveau permis d’exploration d’hydrocarbures (L’Express.fr)

    Une majorité de salariés hostiles à une hausse de la CSG (Les Echos.fr)

    Affaire MoDem : un ex-assistant parlementaire accuse François Bayrou de mentir (Marianne.net)

    Douce France : Gouvernement Philippe II – du rêve Macron à la réalité minable : Bayrou, ou le moralisme pour les Nuls ! (Le Blog à Lupus)

    22.06.2017 (...)

    #En_vedette

  • Entretien avec François Asselineau – Questions d’actualité n° 44 du 13 juin 2017 : « Bilan des législatives – Elections britanniques – Gouvernement Philippe » (UPR)
    https://www.crashdebug.fr/diversifion/13699-entretien-avec-francois-asselineau-questions-d-actualite-n-44-du-13

    Ne soyez pas surpris cet entretient d’actualité date un peut, il a été fait a l’issue du 1er tour des législatives, mais je trouve qu’il permet de bien faire le point,encore une fois les vidéo de l’UPR sont longues... Mais je pense que c’est un bon investissement en terme stratégique.

    Source : Upr.fr

    #En_vedette #Divers