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  • Tafta : ce que révèlent les documents confidentiels sur la négociation transatlantique

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/05/01/tafta-ce-que-revelent-les-documents-confidentiels-sur-la-negociation-transat

    C’est une première depuis le lancement en 2013 des négociations du « Tafta », le traité commercial entre l’Union européenne et les Etats-Unis. Le Monde a pu consulter une série de documents de négociation confidentiels très récents, et totalement inédits, obtenus par Greenpeace Netherlands, l’antenne néerlandaise de l’ONG environnementale. Ils abordent quasiment tous les aspects de cette très vaste négociation, de l’abaissement des tarifs douaniers aux mesures sanitaires, en passant par la coopération réglementaire, censée rapprocher les normes des deux rives de l’Atlantique pour faciliter les échanges commerciaux.

    Ces documents permettent d’éclairer un texte qui suscite la méfiance tant par son contenu que par l’opacité des discussions à huis clos qui président à son élaboration. Représentant les deux tiers de l’ensemble des textes discutés, la fuite couvre 13 chapitres. Il s’agit, pour l’essentiel, de ce qui a servi de base au dernier cycle de négociation du TTIP (le nom officiel du futur traité), le treizième, entre l’administration Obama et la Commission européenne, qui s’est tenu du 25 au 29 avril, à New York.

    Des documents inaccessibles même aux parlementaires

    Ces documents seront rendus publics par Greenpeace dans leur intégralité lundi 2 mai à 11 heures. Leur intérêt principal est qu’y figurent non seulement la position de négociation des Européens mais aussi celle des Américains, qui jusqu’à présent, était restée totalement confidentielle. Les eurodéputés, qui ont bataillé pour être mieux informés de la teneur des discussions, n’ont par exemple pas accès à des documents aussi complets.

    A fortiori le grand public même si la Commission de Bruxelles, sous la pression des ONG et des mouvements citoyens anti-Tafta, a accepté, ces derniers mois, de jouer davantage la transparence, en publiant notamment le mandat de la négociation (http://data.consilium.europa.eu/doc/document/ST-11103-2013-DCL- 1/en/pdf) (son périmètre), certaines de ses positions (http://ec.europa.eu/trade/policy/in-focus/ttip/documents-and-events/#eu- position) et en « débriefant » les médias avant ou après chaque « round » de négociation.

    Les Américains campés sur leurs positions

    Cette série de documents confirme à quel point la discussion est déséquilibrée et peu avancée. Les Européens, plus impliqués et plus intéressés à la négociation, ont produit davantage de propositions. Ils veulent notamment obtenir un accès plus grand aux marchés publics américains, la reconnaissance de leurs indications géographiques et appellations d’origine (comme le parmesan ou le chablis), et une harmonisation la plus poussée possible des standards industriels (automobile, cosmétique...).

    Les Américains restent de leur côté campés sur leurs positions, bien peu enthousiastes. Malgré l’insistance européenne, ils se refusaient toujours, après douze cycles de négociation, à ouvrir les discussions sur la coopération réglementaire dans les services financiers, ou à dissiper les interrogations des Européens sur la portée réelle de l’ouverture des marchés publics (que les Etats fédérés pourraient contourner). Ils font également des concessions européennes sur la question du transfert des données numériques (rendue très sensible par les scandales de surveillance de la NSA) une condition sine qua non à des avancées significatives sur le secteur des télécommunications, et restent réticents à lever leurs restrictions d’exportation sur le gaz naturel.

    L’horizon d’un accord fin 2016 s’éloigne

    Les documents consultés par Le Monde confirment que les négociateurs américains utilisent désormais la conclusion du traité transpacifique (TPP), en février 2016, pour peser dans les échanges. L’administration Obama avait clairement signifié à la Commission, en 2015, que sa priorité était de conclure ce accord de libre échange avec onze partenaires d’Amérique latine, d’Asie et d’Océanie, et qu’elle ne s’investirait pleinement dans le Tafta qu’une fois qu’il aurait été conclu.

    Pour forcer la main des Européens, elle exige aujourd’hui sur plusieurs dossiers que le Tafta ne soit pas « moins ambitieux que le TTP ».
    Les Européens avaient encore espoir, fin 2015, qu’un accord politique pourrait être trouvé fin 2016. Un voeu pieux que l’on retrouve bien dans un briefing tactique de la Commission de Bruxelles, qui promet d’accélérer les discussions, avec pour en ligne de mire des « progrès substantiels » d’ici l’été 2016. Mais le document rappelle que le respect des intérêts européens et américains et la « haute ambition » de l’accord « prévaut sur la rapidité ».

    Peu d’avancées sur les tribunaux d’arbitrage

    L’horizon d’un compromis politique avant la fin du mandat d’Obama se révèle d’autant plus incertain que les discussions sur l’un des volets les plus controversés du Tafta (http://transatlantique.blog.lemonde.fr/2015/04/18/mythes-et-realites-sur-les-tribunaux-darbitrage-prives-) en restent à leurs balbutiements. La reprise en février des négociations (longtemps gelées) sur les tribunaux d’arbitrage (dits « ISDS ») chargés de trancher les litiges entre les entreprises et les Etats n’a donné lieu qu’à une présentation formelle aux Américains de la nouvelle doctrine européenne, le « système de cour d’investissement » (ICS) (http://transatlantique.blog.lemonde.fr/2015/09/16/bruxelles-presente-sa-version-relookee-des- tribunaux-darbitrage-du-tafta/) , doté d’un meilleur encadrement pour prévenir les dérives portant atteintes à l’intérêt général.

    Si les négociateurs se félicitent d’une « atmosphère ouverte et constructive », les échanges se sont cantonnés aux aspects mineurs de la proposition européenne, sans s’attaquer à la grande réforme institutionnelle, qui vise à instaurer une cour dotée de juges permanents et d’un mécanisme d’appel. Impossible donc de savoir si les Américains consentiront à ce compromis, sans lequel le Tafta pourrait bien ne jamais voir le jour, faute de soutien politique.

    Vers une reconnaissance mutuelle des normes

    Cette fuite rappele aussi – notamment en ce qui concerne la partie réglementaire – que les réglementations des deux côtés de l’Atlantique sont très divergentes. Et montre que, pour surmonter cette difficulté, les parties envisagent de pratiquer la reconnaissance mutuelle des réglementations (l’UE reconnaît la norme américaine comme équivalente à la sienne, et donc acceptable), plutôt que l’harmonisation (l’UE et les Etats-Unis modifient leurs normes respectives pour les faire converger).

    « Les promoteurs du Tafta nous disent que son principal intérêt est davantage d’ordre géopolitique qu’économique. Mais ces documents montrent que cet argument ne tient pas. L’UE et les Etats-Unis vont vers une reconnaissance mutuelle de leurs standards, ouvrant la voie à une course vers le bas des multinationales en matière d’environnement et de santé publique. Le Tafta cherche donc bien à consacrer une approche de “si c’est assez bon pour nous, c’est donc assez bon pour eux” », souligne Jorgo Riss, chef du bureau de Greenpeace UE à Bruxelles.

    Une menace pour le principe de précaution

    Les Américains n’entendent pas faire de compromis. C’est particulièrement frappant en ce qui concernent la coopération réglementaire, un des aspects les plus novateurs et les plus importants du Tafta. Les promoteurs de l’accord insistent en effet pour dire que la majorité des avantages de l’accord proviendraient de la réduction des différences réglementaires qui, comme les droits de douane, se révèlent souvent de vraies barrières au commerce.

    Washington insiste sur la nécessité de procéder à des études d’impact en amont de toute réglementation (« regulatory impact assessment »), qui devraient obéir à des règles très strictes et qui ressemblent à autant d’obstacles à franchir avant de pouvoir réglementer. Ces études d’impact devraient prendre en compte « le besoin d’une régulation » et inclure notamment « l’examen des alternatives réglementaires ou non réglementaires raisonnablement envisageables (y compris l’option de ne pas réguler) ».

    « Cette manière de réglementer avec des études d’impact systématiques aurait pour effet probable de retarder ou de prévenir des régulations auxquelles s’opposent les intérêts économiques, souligne M. Riss, de Greenpeace. A Bruxelles, la Commission procède déjà par études d’impact, mais c’est beaucoup moins systématique, et la capitale de l’Europe est bien moins contrôlée par les lobbys que Washington. »

    En l’état, le Tafta serait surtout susceptible de porter un coup au principe de précaution (http://eur- lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/ ?uri=URISERV%3Al32042) , qui permet aujourd’hui à l’Europe de refuser certains produits et pratiques au nom de la santé ou de l’environnement. Il inverserait la charge de la preuve, en contraignant les autorités à justifier chacune de leurs décisions par des preuves tangibles de leur dangerosité – pas toujours consensuelles, comme l’illustre le débat sur les OGM. Malgré les assurances récentes de la commissaire au commerce Cecilia Malmström (http://trade.ec.europa.eu/doclib/docs/2016/january/tradoc_154173.pdf) , les Européens ne font référence à aucun moment à ce principe central dans les documents de négociation du Tafta fuités.

    La Commission se défend d’un « accord au rabais »

    Attention toutefois, ces textes sont une photographie, datant d’il y a à peu près un mois, de l’état des négociations entre Europe et Etats-Unis. Depuis, les discussions ont progressé, lors du 13e round. A en croire les négociateurs, qui se sont exprimés lors d’une conférence de presse commune, vendredi 29 avril, des avancées ont eu lieu dans le domaine des procédures douanières, qui devraient faciliter la vie des PME. Ils ont aussi fait des progrès sur la reconnaissance réglementaire dans le domaine des appareils médicaux, des cosmétiques et de la pharmacie.
    Par ailleurs, il s’agit de positions de négociation : chacun campe sur ses positions, et il est évidemment impossible de préjuger du résultat final, de là où les parties choisiront d’« atterrir » dans les mois et les années qui viennent.

    La Commission européenne, consciente des réticences fortes d’une partie des opinions publiques, toujours très mobilisées, a promis qu’elle ne négocierait pas un accord au « rabais ». Dans un état des lieux du Tafta (http://trade.ec.europa.eu/doclib/docs/2016/april/tradoc_154477.pdf) , rendu public mercredi 27 avril, en plein milieu du 13e round de négociations à New York, elle insiste ainsi : « Le principe qui nous guide est que le résultat de la coopération réglementaire ne doit pas conduire à un abaissement des standards de protection qui devraient rester les mêmes ou être améliorer ».

    Quels documents va publier Greenpeace ?
    L’ONG s’est procuré 15 documents liés à la négociation, totalisant 248 pages, qui seront intégralement publiés lundi 2 mai à 11 heures sur son site-web.
    1 document tactique européen
    Etat des lieux de l’équipe de négociation européenne datant de mars 2016
    13 documents de négociation en cours de consolidation (qui reflètent l’état des discussions Europe/Etats-Unis à l’issue du douzième cycle de négociation) :
    Traitement national et accès au marché pour les biens Agriculture
    Services
    Télécommunications
    Commande publique
    Coopération règlementaire
    Barrières techniques au commerce
    Mesures sanitaires et phytosanitaires
    Droits de douane et facilitation du commerce Concurrence
    PME

    Entreprises publiques
    Résolution des différends entre Etats
    1 documents de négociation américain :
    Annexe expliquant la proposition américaine de chapitre anti-corruption liée à la commande publique
    Il reste a priori 5 documents de négociation consolidés qui n’ont pas fuité :
    E-commerce
    Services financiers Cohérence règlementaire Règles d’origine
    Recours commerciaux

  • Que faire des « OGM cachés » ?

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/04/25/que-faire-des-ogm-caches_4907938_3244.html

    Vous connaissiez « les OGM », il va désormais falloir vous familiariser avec « les OGM cachés ». Jusqu’à présent, les choses étaient assez simples : pour produire un OGM, un gène étranger (un « transgène ») était introduit dans un organisme, de manière à le pourvoir de certaines propriétés, et l’affaire était faite. Les autorités de régulation, les militants écologistes, les semenciers, les agrochimistes, vous et moi, tout le monde était d’accord. Depuis le milieu des années 1990, la technique d’obtention des nouvelles variétés végétales structurait commodément le débat : d’un côté « les OGM » (infamie pour les uns, panacée pour leurs adversaires) et de l’autre, tout le reste.

    Dans un proche avenir – en réalité, dès à présent –, les choses risquent de ne plus être aussi simples. La ligne de démarcation entre « OGM » et « non-OGM » menace de s’effacer, d’être dissoute par les nouvelles technologies d’ingénierie du vivant. Celles-ci permettent d’amender le patrimoine génétique de manière bien plus subtile et discrète que l’antique transgénèse. Aucun gène étranger n’est ajouté à la plante, mais diverses techniques permettent de modifier son génome. « Extinction » de certains gènes grâce à des ARN interférents, cisgénèse, mutagénèse dirigée, etc. : ces noms barbares n’évoquent pas grand-chose au béotien, mais augurent de l’arrivée imminente de ces variétés souvent qualifiées d’« OGM cachés ».

    Faut-il réguler les « OGM cachés » ?

    Ces « OGM cachés » sont parfois très proches de leurs pendants conventionnels.

    ( ...) faut-il réguler ces « OGM cachés » au même titre que les OGM classiques ? Doit-on au contraire les considérer comme des variétés conventionnelles ?

    Cette question alimente de nombreux débats partout dans le monde. En France, elle est au cœur de la crise traversée par le Haut Conseil des biotechnologies (HCB), l’organisme chargé d’éclairer la décision publique en matière de génie génétique, et aux travaux duquel participent des associations professionnelles (FNSEA, Confédération paysanne, semenciers, etc.), des organisations de la société civile (les Amis de la Terre, Greenpeace, France nature environnement, etc.), des chercheurs de plusieurs disciplines...

    Au terme d’une procédure contestée (et à vrai dire réellement problématique), le comité scientifique du HCB prenait en janvier un rapport sur le sujet, recommandant qu’une grande part de ces « OGM cachés » ne soient pas soumis au même régime d’évaluation des risques que les OGM actuels. Contestant ces conclusions, un membre du comité scientifique, chercheur à l’Institut national de recherche agronomique (INRA), a démissionné de son mandat, déclenchant la colère d’une demi- douzaine d’associations membres du HCB (Greenpeace, Confédération paysanne, etc.). Celles-ci ont habilement joué de la crise, démissionnant du HCB avec tambours et trompettes, parvenant à faire entendre leur mécontentement jusque dans la revue Nature qui, dans l’éditorial de son édition du 14 avril, faisait état de cette dispute franco-française.

    Tant de bruit n’est pourtant, peut-être, qu’une sorte de chant du cygne, ou tout au moins « la manifestation d’un désarroi », selon l’expression de Christine Noiville, la présidente du HCB. Devant l’effacement possible – probable ? – de la frontière stricte qui séparait « les OGM » du reste du règne végétal, le mouvement anti-OGM est en effet contraint de se réinventer ou de mourir. Il n’y a plus de cultures transgéniques d’un côté, et tout ce qui est acceptable de l’autre. Une nébuleuse de techniques diverses déboule, capable de produire des cultures dont on pourrait bientôt ne plus savoir réellement si elles sont, ou non, assimilables à des OGM...

    Repenser les termes du débat public

    Au reste, tout cela a déjà commencé. Les adversaires des biotechnologies végétales prêchent ainsi dans le désert depuis plusieurs années contre les variétés de colza et de tournesol tolérantes à des herbicides, qui prennent racine dans les campagnes françaises. Le mouvement anti-OGM n’a, ainsi, pas réussi à se faire entendre de la société : puisqu’elles sont considérées comme conventionnelles (elles sont obtenues par mutagénèse aléatoire), ces cultures ont globalement été acceptées dans l’indifférence générale.

    Pourtant, elles reproduisent l’un des traits les plus contestables des OGM cultivés outre-Atlantique. Comme l’a souligné l’expertise collective conduite en 2011 par l’INRA et le CNRS, la mise en culture de variétés tolérantes à un herbicide en favorise mécaniquement l’épandage, augmentant ainsi son impact sur l’environnement et la santé, et favorisant de surcroît l’apparition de mauvaises herbes résistantes.

    Cette situation devrait conduire à repenser les termes du débat public. Celui-ci, polarisé autour de la technique d’obtention d’une variété – « OGM » ou « non-OGM » – gagnerait à être réorienté. On devrait plutôt s’interroger sur les propriétés de ces plantes modifiées que sur la technique grâce à laquelle elles ont été modifiées. Qu’y a-t-il de commun, en termes de bénéfices et de risques potentiels pour la société, entre une pomme de terre produisant moins d’acrylamide à la cuisson, un soja tolérant au glyphosate et un maïs résistant à la pyrale ?

    A frapper la transgénèse du sceau exclusif de l’infamie, on en vient à ce qu’en 2010, des Faucheurs volontaires trouvent indispensable d’aller détruire une parcelle expérimentale de l’INRA où l’organisme public testait une vigne transgénique résistante au court-noué, une maladie virale. Quitte à lutter contre les risques et les dégâts induits par le modèle agricole actuel, n’y avait-il vraiment rien de plus urgent à faire ?

  • Community Fights to Protect Cherished Mangrove in Cancun, Mexico · Global Voices
    https://globalvoices.org/2016/04/17/community-fights-to-protect-cherished-mangrove-in-cancun-mexico

    Across the bay from the glittery hotel district, Cancun residents often enjoy some cool respite on the city’s breezy malecón, Latin America’s name for a seafront promenade. On a typical evening, people can be found jogging, playing, dog walking, or just taking in the fresh Caribbean trade winds. Until January 16, a dense mangrove forest led up to Cancun’s malecón, separating the peaceful walkway from the bustling city. But at 2 a.m. on that Sunday, bulldozers moved in and tore the mangrove trees away, destroying a much-needed green space for residents and demolishing the habitat of thousands of creatures.

    The residents of Cancun reacted, and moved to protect and restore what was left of the mangrove forest. Leveraging social media, notably Facebook pages Salvemos Manglar Tajamar (Let’s Save Tajamar Mangrove) and Guardianes del Manglar Cancún (Mangrove Guardians of Cancun), as well as Twitter, calls to action have been rapidly answered by the community, leading to connections with Greenpeace and the international network to save mangrove forests worldwide.

    Every day and night since January 16, the Guardianes del Manglar stand vigil under a blue and white tent, next to a painted tarp depicting a large mangrove tree embracing the earth with its extensive root system. The Tajamar Mangrove had been home to many animals, including the enormous crocodiles that delight residents, and figure prominently in historical Maya cosmology.

    ...

    The destruction was carried out under the supervision of Mexico’s National Fund for Tourism Development, FONATUR, with federal police on hand to protect the operation.

    #mangrove #espace_vert #biodiversité #destruction #tourisme #développement

  • Nouveaux OGM : 7 associations de la société civile claquent la porte du Haut Conseil des Biotechnologies
    https://rebellyon.info/Nouveaux-OGM-7-associations-de-la-societe-16203

    Communiqué des Amis de la Terre, Confédération paysanne, Fédération Nationale d’Agriculture Biologique, France Nature Environnement, Greenpeace, Union Nationale de l’Apiculture Française et du Réseau Semences paysannes, toutes démissionnaires du Haut Conseil aux Biotechnologies : Mercredi 13 avril Le (...) — Brèves, Biotek - OGM

  • Major Brazilian supermarket chain will stop stocking Amazon-destroying beef
    http://news.mongabay.com/2016/04/major-brazilian-supermarket-chain-will-stop-stocking-amazon-destroyin

    Pão de Açúcar, which operates 832 stores across the country, has pledged to stop stocking its shelves with beef linked to Amazon deforestation or produced by enslaved workers by June 30.

    “We have worked to mitigate the social and environmental risks of our supply chains,” a company spokeswoman said, according to Reuters.

    Environmental activists hailed Pão de Açúcar’s decision as a major victory for the Amazon, but cautioned that the hard work still must be done. “To operate in the Amazon, companies must stop buying from farms involved in land grabbing, slavery or deforestation,” Adriana Charoux of Greenpeace told the Thomson Reuters Foundation. “They have a lot of work to do before June 30.”

    #Déforestation #Brésil #viande #élevage #éthique

  • le glyphosate est l’herbicide le plus utilisé dans le monde, c’est un des composants du fameux round-up de la multinationale agrochimique américaine Monsanto.

    Il a été jugé dangereux pour la santé par le Centre International de Recherche sur le Cancer rattaché à l’OMS. Quant à l’autorité Européenne de Sécurité des Aliments, elle a donné une réponse contraire le 12 novembre 2015. Sur les 73 experts de l’EFSA qui ont participé à l’étude seuls 14 ont accepté de décliner leur identité...

    Le glyhposate de nouveau autorisé par l’Europe, par Amélie Perrier - France-Culture
    >>> http://www.franceculture.fr/emissions/journal-de-8h/le-glyphosate-de-nouveau-autorise-par-l-europe

    Le Parlement européen demande une réautorisation limitée du glyphosate, par Stéphane Foucart - Le Monde
    >>> http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/04/13/le-parlement-europeen-demande-une-reautorisation-limitee-du-glyphosate_49014

    L’éco du matin, par Catherine Boullay - France-Inter
    >>> http://www.franceinter.fr/emission-leco-du-matin-le-glyphosate-est-il-cancerigene.

    Glyphosate, des raisons de s’inquiéter - Les Amis de la Terre
    >>> http://www.amisdelaterre.org/IMG/pdf/glyphosate_briefingmedia-2.pdf
    Greenpeace : articles sur le glyphosate
    >>> http://www.greenpeace.org/switzerland/fr/modeles/recherche/?all=glyphosate

    #glyphosate #herbicide #Round-up #pollution #cancer #Centre_International_de_Recherche_sur_le_Cancer #EFSA #Autorité_Européenne_de_Sécurité_des_Aliments
    #Monsanto #Lobbys #Experts #conflits-d'intérêts

  • Unilever palm oil supplier must suspend all plantation expansion to save reputation | Guardian Sustainable Business | The Guardian
    http://www.theguardian.com/sustainable-business/2016/apr/09/ioi-malaysian-palm-oil-company-unilever-mars-kellogg-rspo-deforestation

    Ce n’est ni pour sauver les orangs-outans ni pour sauver la forêt mais pour sauver la réputation (et donc le commerce)

    In what is arguably the Roundtable on Sustainable Palm Oil’s (RSPO) most significant intervention in its 12-year history, the organisation has suspended the certification of one of its founding members, IOI, a Malaysian palm oil company which supplies palm oil to more than 300 companies. This means that IOI and its trading division IOI Loders Croklaan will be temporarily prevented from selling palm oil certified as sustainable.

    Greenpeace first documented IOI’s alleged destruction of orangutan habitat and peatland forest in our 2008 report Burning up Borneo. Since then, IOI has been in the spotlight over accusations of deforestation, including repeated outbreaks of fires in and around its concessions last year.

    #industrie_palmiste

  • Déforestation : Menaces sur les forêts africaines.
    Greenpeace

    La nouvelle frontière de la déforestation se trouve désormais en Afrique. C’est une économie complexe, reposant sur un dédale de filiales difficile à déchiffrer. Mais parfois, la longue chaîne de capitaux qui menace la forêt remonte jusqu’en France. Exemple avec le groupe Bolloré et la Socfin.

    >>> Menaces sur les forêts africaines - Greenpeace
    http://forets.greenpeace.fr/bollore-zero-deforestation
    >>> Pétition à l’adresse de Bolloré
    http://greenpeace.fr/petition-bollore

    #Déforestation #Groupe_Bolloré #Socfin #éco-tartuffe #Hubert_Fabri #palmier_à_huile #hévéa

    #Afrique_centrale #Cameroun #Congo #Gabon #Guinée_équatoriale #République_centrafricaine #République_démocratique_du_Congo
    #Côte_d’Ivoire #Ghana #Libéria #Nigeria #Sao_Tomé-et-Principe #Sierra_Leone.

    #Asie #Cambodge #Indonésie

  • L’Afrique, nouvel eldorado des industriels de l’huile de palme | Environnement
    http://www.lapresse.ca/environnement/201602/22/01-4953414-lafrique-nouvel-eldorado-des-industriels-de-lhuile-de-palme.php

    L’Afrique est le nouvel eldorado des industriels de l’huile de palme et du caoutchouc, au détriment des forêts et des populations locales, affirme Greenpeace dans un rapport tirant à boulets rouges sur la holding luxembourgeoise Socfin, détenue à près de 39% par le groupe français Bolloré.

    « On assiste actuellement à une véritable ruée sur les forêts africaines », souligne l’ONG. « Les investissements s’y multiplient, attirés par des conditions climatiques idéales et surtout par des réglementations peu contraignantes, non appliquées (notamment en raison de la corruption) ou particulièrement favorables aux investissements étrangers ».
    #plantations #forêt #déforestation #Afrique
    « La mobilisation internationale a obligé les géants asiatiques du secteur à prendre des engagements pour lutter contre la déforestation et mettre un terme aux conflits fonciers », explique Greenpeace France.

    L’Afrique est donc devenue « le nouveau terrain de jeu des industriels du palmier à huile et de l’hévéa », qui y convertissent des dizaines de milliers d’hectares de forêts en plantations.

    Or ces forêts « constituent d’immenses puits de carbone, en particulier les forêts tropicales » du bassin du Congo, à la biodiversité exceptionnelle, souligne l’ONG. Leur destruction libère d’énormes quantités de CO2, l’un des principaux gaz à effet de serre.

  • Les plantes du futur divisent le Haut Conseil des biotechnologies

    http://www.lemonde.fr/sciences/article/2016/02/22/les-plantes-du-futur-divisent-le-haut-conseil-des-biotechnologies_4869725_16

    Le Haut Conseil des biotechnologies (HCB) est en crise. L’ensemble des associations de protection de l’environnement siégeant à son comité économique, éthique et social (CEES) – les Amis de la Terre, France Nature Environnement, Greenpeace, etc. – ont ­annoncé, lundi 22 février, la suspension de leur participation aux travaux de l’organisme indépendant chargé d’éclairer la décision publique sur l’ingénierie ­génétique en général et les organismes génétiquement modifiés (OGM) en particulier. Le CEES, censé représenter les parties prenantes (associations, producteurs, semenciers, etc.), se retrouve ainsi amputé de près du quart de ses membres.

    En cause  : un avis du comité scientifique (CS) du HCB, rendu public début février, avec pour objet les nouvelles techniques de modifications du génome (NPBT, pour «  New Plant Breeding Techniques  »). L’enjeu réglementaire est considérable.

    Actuellement, seules les cultures transgéniques «  classiques  » – obtenues par introduction d’un ou de plusieurs gènes étrangers à la plante – sont classées dans la catégorie OGM et donc soumises à des procédures d’évaluation des risques, de traçabilité et d’étiquetage. Mais en recourant aux NPBT, il est possible depuis quelques années d’obtenir des variétés modifiées pourvues des mêmes propriétés (résistance à des ravageurs, tolérance à des herbicides, etc.) mais en échappant au statut juridique des OGM et à ses servitudes.

    Un avis divergent rejeté

    Selon les associations démissionnaires du CEES, « l’avis du comité scientifique a été tronqué et n’a pas inclus l’avis divergent présenté par l’un des membres de ce comité ». Présenté après une séance de discussion du CS du 16 décembre 2015, l’avis divergent d’Yves Bertheau, directeur de recherche à l’Institut national de la recherche agronomique (INRA), mis à disposition du Muséum national d’histoire naturelle, a été rejeté. En effet, dit Christine Noiville, la présidente du HCB, « les avis divergents doivent être discutés en séance ».

    En 2013, un groupe de travail avait été constitué par le HCB pour plancher sur les nouvelles techniques de modification du vivant. Son rapport devait nourrir la réflexion des experts, en vue d’un avis de l’organisme. « Les membres du comité scientifique ont reçu ce rapport le vendredi 11 décembre 2015 en fin d’après-midi, dépourvu des annexes, pour discussion cinq jours plus tard, soit dans des délais très courts, explique M. Bertheau. En outre, l’ordre du jour spécifiait que ce qui était en discussion était une “note de synthèse” et non un avis formel qui serait transmis au gouvernement. »

    Le chercheur estime que « la procédure a été détournée » (http://www.infogm.org/IMG/pdf/note-hcb_201602-final1.pdf) . « J’ai de profonds désaccords de fond et de forme sur cette note devenue avis, ajoute-t-il. Face au refus que je puisse exprimer mon désaccord, je n’ai eu d’autre choix que de démissionner du comité scientifique. »
    La part belle aux industriels

    Pour les associations, l’avis fait la part belle aux industriels, et suggère, selon elles, que des plantes obtenues par les nouvelles techniques ne devraient pas être soumises au même régime que les OGM.
    « L’avis du comité scientifique se borne à décrire les nouvelles tech niques, à détailler ce qu’elles produisent au plan moléculaire et à dire si elles sont associées à des risques particuliers, répond Jean-Christophe Pagès (université de Tours), président du CS. Le texte précise bien qu’une “traçabilité papier” peut être mise en œuvre, mais cette question sera abordée dans la seconde partie de l’avis. » Celle-ci n’est pas attendue avant le printemps.

    De son côté, Christine Noiville estime qu’« il faut sans doute revoir le fonctionnement du comité scientifique ». « Mais il n’y a pas de censure au HCB, précise-t-elle. J’ai demandé à nos tutelles de nous saisir de manière explicite sur les questions soulevées par Yves Bertheau, ce qui leur donnera une existence formelle et officielle. »
    Pour l’heure, la présidence de l’organisme estime que l’avis publié est incomplet et doit, pour être cité, attendre que sa seconde partie soit disponible. Trop tard, regrettent les associations, pour qu’elle soit prise en compte par les instances européennes, qui doivent se prononcer très prochainement sur le statut de ces nouvelles plantes.

  • ONGs, spectacle et dépolitisation de l’écologie
    (relevé sur twitter https://twitter.com/clemence_h_/status/696800818440359936 )

    Je viens d’enfin terminer le documentaire sur la création de #Greenpeace. La #dépolitisation de l’#écologie est un drame.
    Pour vous résumer. Greenpeace est créé à Vancouver dans un contexte de #guerre froide & guerre du #Vietnam. Quelques militants (mecs privilégiés) font le lien entre les tests de bombes atomiques / le capitalisme / la question écolo. On est dans un contexte où les jeunes hésitent pas à brûler des drapeaux américains lors de manifs, d’autant que bcp d’Américains vivent à Vancouver pour échapper à l’armée US.
    Leur 1re action a pour but d’arrêter les tests nucléaires en Alaska - ils sont très médiatisés et ils obtiennent 1 victoire éventuellement.
    ET LÀ. Je sais pas comment ou prq les mecs décident de complètement revoir leur stratégie et message politique pour « sauver les baleines ».
    Donc exit toute pensée politique sur le #capitalisme, sur QUI pêche la baleine et comment, sur l’impérialisme américain. EXIT
    Leur 1re action cible un bateau russe. Résultat : les médias américains boivent ça comme du petit lait -> baleiniers = méchants Russes.
    Les mecs connaissent un succès inouï.
    ET LA #CIA VA ENSUITE LEUR FOURNIR DE L’ESSENCE POUR LEURS BATEAUX.
    Des mecs qui ont fui les US pour échapper à l’armée deviennent des mecs qui acceptent de la tune de la CIA pour nuire à l’image de l’URSS.
    Parenthèse : absolument aucune mention dans le docu de pourquoi les US font leurs tests nucléaires là où ils les font, c’est à dire les îles aléoutiennes, où vivaient des Amérindien-ne-s qui ont été réduit-e-s en esclavage, ne pouvaient plus pratiquer leurs modes de vie ancestraux, et subissent des vagues d’épidémies contre lesquelles ils ne sont pas immunisé-e-s.
    De 25 000 personnes aléoutes avant la #colonisation, on passe à environ 2 000 début XXe. La population est décimée.
    Les US pratiquent ces tests nucléaires sur des terres qui ne sont plus habitées du fait de ce génocide. Rien n’est dit à ce sujet.
    Après une campagne sur les baleines, ils vont dans un petit village au Canada pour s’opposer à la chasse des phoques.
    La population de pêcheurs réagit très mal...& les mecs de Greenpeace reconnaissent d’eux mêmes que c’est pas les petits pêcheurs le problème.
    Les mecs après avoir bloqué des routes....................... reconnaissent qu’ils s’attaquent pas aux réels coupables.
    Et c’est pas fini. Ils obtiennent finalement avec joie (car attention médiatique+++) le soutien de Brigitte. Bardot.
    Brigitte. Bardot.
    (Brigitte Bardot la raciste / nationaliste / islamophobe / personne ignoble pour ceux qui ignorent.)
    Ensuite l’orga va voler en éclats - parce que conflits d’égo - comme ils le disent eux mêmes. Sur toutes leurs expéditions jamais +d’1 meuf.
    A un moment une ex-militante en parle comme d’une « male dominated organisation ».
    Que. des. keums. Que des keums, + toujours dans la performance, dans la virilité, ouhlala c’est tellement dangereux ce qu’on fait ouhlala.
    + le « On va sauver le monde », constant.
    De fait les mecs capitalisent constamment sr leur position sociale d’hommes blancs uber-privilégiés mais aucune réflexivité là dessus, zéro.
    Cerise sur le gâteau : t’apprends à la fin qu’un des mecs s’est reconverti en fidèle serviteur des + grandes multinationales.
    Le mec est climato-sceptique, pro-#OGM, se présente comme « pro-business, pro-#mondialisation, pro-capitalisme. »
    J’étais ACHEVÉE.
    Voilà où ça a mené ces gens de dépolitiser l’écologie. De faire de l’écologie un truc de conservationnistes blanc-he-s privilégié-e-s.
    Les mecs ont renoncé à s’attaquer aux puissants. Renoncé à faire le lien entre écologie / colonialisme / capitalisme.
    Mais le documentaire s’appelle « Comment changer le monde ».
    –> NO <-

    #nucléaire #masculinisme #paresse_intellectuelle #narcissisme #bourgeoisie #spectacle #médias
    Voir aussi http://partage-le.com/2015/12/long-isation-de-la-resistance-par-arundhati-roy

  • D’après Le Monde, le reportage de ce soir sur France2 doit faire grand bruit. J’ai hâte de voir si la mèche va bien brûler jusqu’au bout.
    Épandage agricole, chimie mortelle.
    http://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/cash-investigation

    « Cash Investigation » révèle comment les multinationales de l’agrochimie inondent nos régions avec leurs pesticides, au risque de mettre en danger la santé de nos enfants. A voir mardi 2 février à 20h55, sur France 2.

    http://www.lemonde.fr/televisions-radio/article/2016/02/02/cette-agriculture-qui-tue_4857651_1655027.html

  • Victoire ! Au Canada, un accord historique pour la forêt | Greenpeace France
    http://forets.greenpeace.fr/victoire-au-canada-un-accord-historique-pour-la-foret

    C’est une victoire très importante qui vient d’être remportée pour la protection des forêts au Canada. Le gouvernement de Colombie-Britannique et les autorités d’une vingtaine de communautés autochtones viennent d’adopter un accord pour protéger l’une des plus grandes forêts tempérées du monde : la forêt du Grand Ours. Un précédent qui pourrait s’étendre dans le reste du pays, et qui vient couronner des années de campagne pour Greenpeace.

    #forêts

  • Urvoas, le ministre de la surveillance des militant-es et de l’atteinte à la vie privée

    http://vendeursesdehaine.yagg.com/2016/01/27/urvoas-le-ministre-de-la-surveillance-des-militant-es-et-de-

    Jean-Jacque Urvoas est l’artisan principal de la loi renseignement votée au printemps 2015 contre l’avis de toutes la société civile et d’expert-es de l’anti-terrorisme. Déni de démocratie, refus de reconnaître l’expertise des associations de défense des droits, mauvaise foi accablante, mépris pour la justice judiciaire, atteinte au secret médical, l’homme s’est notamment illustré en promouvant la surveillance des syndicats et des associations protestataires. Hollande et le gouvernement Valls s’enferment chaque jour dans un une logique autoritaire et anti-démocratique.

    Urvoas défendait notamment des finalités de la loi volontairement floues, par exemple les atteintes aux intérêts économiques, industriels ou scientifiques de la France. Act Up, Médecins du Monde, Aides pourraient ainsi être mises sous écoute pour contester la politique française à l’égard de l’industrie pharmaceutique, une politique de recherche, etc. Des syndicats à la ligue des droits de l’homme en passant par Greenpeace, la surveillance, certainement déjà pratiquée, est devenu légale. Il s’agit d’une atteinte à un droit fondamental, et Urvoas en est le premier responsable.

    Le 13 avril 2015, en lecture à l’Assemblée nationale du projet de loi Renseignement, Urvoas était interrogé sur les risques que la loi faisait courir aux libertés fondamentales et au travail des syndicats et des associations quand elles remettaient en cause le pouvoir. Il assuma cette position, indiquant que cela se faisait déjà (donc, de façon illégale). Il confirmait ainsi que la lutte contre le terrorisme n’était qu’un alibi, et que la loi visait à protéger l’État du travail des groupes qui pouvait en dénoncer les dérives.

    Urvoas s’est aussi opposé à la protection du secret médical. Quand les députés évoquaient les professions à protéger d’écoutes systématiques, il s’est opposé à y inclure les médecins : « Autant je comprends, du point de vue du fonctionnement de la démocratie et de la vie publique, la nécessité de protéger des professions comme celles de journaliste ou d’avocat, autant il me semble que celle de médecin n’entre pas exactement dans le même champ. ». Le député a simplement oublier qu’il s’agissait de protéger avant tout le/la patient-e : mais Urvoas s’en fout, comme il se fout de chacune de nos libertés. Voici ce qui nous sert de ministre de la « justice ».

    En nommant le modèle par anticipation d’Orwell pour ministre de la justice, Valls récompense un soutien sans faille des récentes mesures dictatoriales et enfonce le clou d’une fuite en avant anti-démocratique, coupée des citoyen-nes et d’un pouvoir définitivement illégitime qui ne cesse de passer en force des lois iniques.

    Image : Par Ericwaltr (Travail personnel) [CC BY-SA 3.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0)], via Wikimedia Commons

  • LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE ANTHROPIQUE, UN MENSONGE QUI ARRANGE
    Antoine, janvier 2016

    La COP21 qui s’est tenue à Paris en décembre 2015, pour accoucher d’une broutille, a remis la question du climat sur le devant de la scène politico-médiatique et m’a donné envie de faire le point sur ce sujet controversé. Le dernier « résumé pour les décideurs » de 2014 publié par le GIEC, agence de l’ONU, a servi de base de travail lors de cette grande foire internationale.
    L’ONU (Organisation des Nations unies) est une organisation internationale censée apporter la paix dans le monde. Elle comprend de nombreuses agences qui sont malheureusement au service des multinationales et des élites politiques, et pas au service des peuples.
    L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) par exemple, suite à un accord de 1959, n’a pas le droit de s’exprimer, ni d’agir en faveur des populations contaminées par la radioactivité sans l’aval de l’AIEA (Agence Internationale de l’Énergie Atomique)
    L’AIEA est un autre exemple de structure de l’ONU peu indépendante, à la fois gendarme (très gentil) et complice de la prolifération nucléaire dans le monde. Fukushima en est une illustration magistrale : depuis le 11 mars 2011, début de ce terrible accident nucléaire, l’AIEA s’emploie à minimiser la gravité de la catastrophe pour ne pas nuire au développement de l’énergie nucléaire dans le monde.
    Je pense aussi à la FAO (Organisation des Nations-Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture) qui prend comme alibi la faim dans le monde (qu’elle a peu combattu) pour promouvoir le développement des OGM.
    Mais revenons au GIEC, l’agence de l’ONU la plus médiatisée ces dernières années. Il y a en effet un enjeu financier colossal autour des choix énergétiques, et bien sûr un lobbying effroyable.

    LA CRÉATION DU GIEC

    Le GIEC fut créé en 1988 à la demande du G7 (G20 aujourd’hui) sous la pression de Ronald Reagan et Margaret Thatcher. 
    Dans les années 1970 Thatcher, premier ministre, était en difficulté à cause des mineurs britanniques qui menaient de fortes grèves générant coupures d’électricité. Elle n’avait pas confiance dans les compagnies pétrolières ; sa préférence était l’énergie nucléaire.
    En 1979, à Genève, se tient la première Conférence mondiale sur le climat. Alors que la crainte dans ces années là était celle d’un refroidissement planétaire, est déclaré que le dioxyde de carbone(CO2) émis par les activités humaines pourrait réchauffer la planète et avoir de graves conséquences.
Très opportuniste, Margaret Thatcher s’empare de cette pensée nouvelle pour faire la promotion de l’énergie nucléaire. La France déjà très engagée dans le nucléaire, sous la présidence de François Mitterrand, avec Jacques Delors président de la Commission européenne et représentant la France lors des grands sommets internationaux, appuie cette ligne politique.
    Et le GIEC (Groupe Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat) va naître en novembre 1988 et tout faire pour prouver la véracité de ce réchauffement climatique anthropique. Le lobby nucléaire y est dès le départ très présent.
Il est amusant de constater que le GIEC s’est renommé « Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat » dans les traductions suivantes. L’appellation anglophone IPCC (Intergovernmental Panel on Climate Change) ne contient pas ce mot. Le GIEC est un « Groupe Intergouvernemental » c’est à dire avant tout une structure soumise aux forces politiques.

    UN MENSONGE QUI ARRANGE

    Depuis sa création le GIEC publie tous les six ans environ un épais rapport de plusieurs milliers de pages, ainsi qu’un « résumé pour les décideurs » de 20 à 40 pages servant de base aux négociations climatiques internationales. Le cinquième et dernier rapport date de 2014. Au fil des ans, ces résumés sont devenus de plus en plus illisibles.
    Les trois premiers rapports du GIEC restaient prudents. En 1995, le GIEC concluait en disant qu’aucune des études n’avait apporté la preuve que le changement climatique puisse être attribué aux gaz à effet de serre. En 2001, le GIEC soulignait qu’en matière de modélisation du climat, ils étaient face à un « système chaotique couplé et non linéaire » et que les prédictions à long terme s’avéraient impossibles.
    Mais dès le 4 ème rapport (AR4), fin 2007, sans aucune donnée nouvelle, le GIEC affirme que la réalité et l’ampleur du réchauffement climatique sont « sans équivoque ». L’effet de serre du CO2 serait la cause d’un réchauffement pouvant atteindre 6,4° en 2100 si rien n’était fait ; cela provoquerait aridité, désertification, catastrophes climatiques et montée des océans. Des prédictions avec un écart allant de 0,2° à 6,4° ! Une marge d’incertitude invalidant leurs conclusions.
    AR4 affirmait entre autres que les glaciers de l’Himalaya pourraient disparaître en 2035 voire avant. Le GIEC dût démentir en 2010 suite aux protestations des scientifiques. Des études ont confirmé qu’il n’y avait aucun recul inquiétant des glaciers en Himalaya et plusieurs scientifiques et ex-experts du GIEC démissionnèrent pour exprimer leurs désaccords quant aux méthodes de travail et ses conclusions.
    En tant que vice-président dans l’administration Clinton, Al Gore aida à promouvoir le protocole de Kyoto en 1997, traité international visant à réduire les émissions de CO2.
    En 2006, dans son film « une vérité qui dérange », Al Gore se met en scène pour expliquer la future catastrophe planétaire liée aux activités humaines. Ce film quasi hollywoodien très médiatisé, avec ses images d’apocalypse et sa courbe impressionnante « en crosse de hockey » pour illustrer le réchauffement depuis la période industrielle, eut un retentissement international.
    Mais cette courbe était fausse ! (et ce n’était pas la seule erreur). Elle avait été sciemment falsifiée. Ce mensonge scandaleux à des fins idéologiques aurait dû entraîner la dissolution du GIEC. Mais non, le GIEC admit son « erreur », la courbe disparut du rapport suivant et le film reçut 5 prix, 2 nominations et le prix Nobel de la paix fut attribué en 2007 au GIEC et à Al Gore !!
    Puis il y eut en 2009, peu avant le sommet de Copenhague, la « Climategate », autre affaire très grave. Des hackers avaient diffusé plus de 5000 e-mails de hauts membres du GIEC. Dans ces échanges apparaissaient clairement les manipulations des données scientifiques pour les faire coller à leur théorie réchauffiste, ainsi que des rapports de scientifiques censurés « comme non conforme » à la version officielle du GIEC. On y vit aussi leurs méthodes d’intimidation contre ces scientifiques « dissidents ».
    Le président du GIEC, Rajendra Pachauri, faisant l’objet d’une plainte pour harcèlement sexuel, dût démissionner le 24 Février 2015. Ce n’était pas le seul scandale le concernant ; il était également visé par des accusations de conflits d’intérêts et d’enrichissement personnel.
    Dans le 5ème et dernier rapport (2014), sans nouvelles données scientifiques, le GIEC devient plus affirmatif encore : le réchauffement du système climatique est dû aux activités humaines (probabilité de plus de 95 %) et il faut mettre fin à l’utilisation des énergies fossiles, principales responsables.

    QU’EN EST-IL DE CE SOI-DISANT RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE ANTHROPIQUE ?

    Tout d’abord, il est bon de rappeler que le climat de la Terre n’a jamais été constant et a sans cesse changé. De plus la climatologie est une science récente qui ne s’est développée qu’après la seconde guerre mondiale.
    L’atmosphère de la Terre se compose d’une multitude de gaz dont une petite partie sont des gaz à effet de serre. Le principal gaz à effet de serre est la vapeur d’eau (H20). Heureusement qu’elle est là sinon il y aurait sur Terre 30°C de moins, soit une température moyenne de -18°C.
    Le C02 est un gaz à effet de serre assez mineur ; c’est le seul qui augmente de façon significative. Depuis 20 ans, son augmentation semble se limiter d’elle-même dans une période pourtant fortement émettrice.
    Pourquoi le CO2 a t-il augmenté ? la raison principale semble avoir peu de lien avec les activités humaines, mais venir surtout des cycles solaires ; le soleil ayant connu une période d’activité intense depuis 1950, cause non prise en compte par le GIEC.
    La hausse des températures, du niveau des océans et le recul des glaciers seraient liés à la lente récupération de la Terre depuis 1715, fin du dernier « petit âge glaciaire ». Cette alternance entre petits âges glaciaires et périodes plus chaudes a pu être observée dans l’histoire de la Terre grâce à l’analyse des carottes glaciaires sur une période de 600 000 ans.
    Le CO2 suit les changements de températures. Il est une conséquence et non une cause. Quand il fait froid, les océans absorbent plus de CO2, et quand il fait chaud, c’est l’inverse, ils en rejettent davantage. Le taux de CO2 d’origine anthropique dans l’atmosphère serait d’environ 5 %.
    Les océans représentent la majeure partie de la surface du globe et constituent un immense réservoir de CO2 contenant 60 fois sa quantité dans l’atmosphère. 
Depuis 2003, 3000 balises Argo sont installées sur tous les océans du globe et leurs données sont transmises par satellite. Ces capteurs ne constatent aucune évolution significative de la température des océans depuis leur mise en place. 
Depuis le début du XXIème siècle, les instituts spécialisés parlent de « pause », le GIEC emploie le mot « hiatus ». Le taux de réchauffement durant la période 1970-1998 était d’environ 0,17°C par décennie, alors que durant 1998-2012, ce taux est passé à environ 0,04°C par décennie (chiffres du MET Office, un des 3 plus importants centres de météorologie mondiale, utilisés par le GIEC).
    Des records de température sont toujours observés, ce qui n’est pas en contradiction avec l’ambiance de fond qui, elle, est quasi stationnaire.
Il y a aussi le phénomène El Nino qui est à l’origine de phénomènes météo exceptionnels perturbant le climat planétaire. Il est particulièrement puissant en 2015-début 2016. Son influence reste faible en Europe.

    DES PRÉDICTIONS PEU SCIENTIFIQUES

    Les mesures récentes, en particulier celles provenant des satellites et des balises Argo, sont trop éloignées des projections du GIEC pour valider leur théorie. De plus leurs modélisations ne concordent pas avec les cycles du passé. Comment pourraient-ils faire des prédictions justes pour l’avenir !?
    Un rapport très complet datant de 2009, signé par 37 spécialistes internationaux concluait par : les causes anthropiques du changement climatique restent marginales devant les causes naturelles.
    Le soleil sortirait d’un cycle d’environ 60 ans d’activité intense et la tendance pourrait s’inverser et amener alors un refroidissement jusqu’en 2030.
    De nombreux facteurs ont une influence sur le climat : les cycles solaires, le rayonnement cosmique (c’est à dire les particules chargées d’énergie qui pénètrent dans l’atmosphère terrestre), la formation des nuages, la dynamique des océans, le volcanisme et d’autres encore.
Les phénomènes météorologiques sont de nature chaotique et d’une prédiction aléatoire. La prévision climatique est complexe. Personne n’est en mesure de savoir vers quoi évoluera le climat d’ici la fin du XXIème siècle.
    Malgré ce catastrophisme autour du réchauffement climatique, la banquise antarctique s’étend depuis 30 ans, les glaces arctiques ré-augmentent depuis 2013, les glaciers himalayens restent stables et les ours polaires ont l’air de bien se porter. Mais de tout ça, les médias ne parlent pas.
Et puis, si même il devait y avoir un réchauffement climatique, il faudrait une étude scientifique sérieuse pour savoir si cela représenterait vraiment une catastrophe.
    L’être humain et l’animal ne peuvent vivre sans oxygène comme les plantes ne peuvent se passer de CO2. Le CO2 est couramment utilisé dans les serres pour accroître le rendement des cultures. Aujourd’hui, le pourcentage de CO2 dans l’atmosphère est de 0,04%. Un humain peut vivre dans une atmosphère contenant jusqu’à 5% de CO2. A ne pas confondre avec le monoxyde de carbone (CO), gaz toxique qui résulte de la combustion incomplète du bois, charbon, pétrole, gaz, etc...

    QUE PENSER DE TOUT ÇA ?

    Tout d’abord, les différentes affaires, erreurs et mensonges montrent qu’il n’y a aucune rigueur scientifique dans les travaux du GIEC, une structure pourtant censée synthétiser les travaux de qualité de nombreux scientifiques.
Nous subissons une effroyable propagande idéologique. Il est d’ailleurs politiquement très incorrect de contester leurs thèses et tout est fait pour discréditer les contradicteurs en les raillant ou en censurant leur travail. D’où les départs de scientifiques du GIEC ( ou leur prises de position contredisant la doxa réchauffiste, comme Judith Curry, une des climatologues les plus emblématiques )
    Et surtout, il apparaît clairement qu’il y a de graves problèmes bien plus urgents à se préoccuper que cet éventuel réchauffement climatique futur.
    Le matraquage permanent des médias autour de ce « global warming » anthropique sert à tout justifier : une inondation inédite, une tornade comme jamais auparavant, des sécheresses dévastatrices de plus en sévères, des ouragans plus puissants que jamais, et même des truffes en baisse et des chenilles processionnaires en plus ! Diantre, vivrions nous les débuts de l’apocalypse ! Tout est pain béni pour servir ce dogme. 
    Face au GIEC, certains « climato-sceptiques » ont des intérêts politiques et financiers aussi peu louables. L’enjeu climatique oppose l’industrie pétrolière et l’industrie nucléaire. S’y ajoute le récent enjeu des énergies renouvelables, et les affrontements entre multinationales sont impitoyables. Cette fixation sur le CO2 est aussi un moyen de tenir à distance l’émergence économique des nouvelles puissances.
    Le GIEC tente de donner à l’industrie nucléaire une dernière chance. Concernant la France, il est peu probable qu’elle soit économiquement en mesure d’investir les sommes énormes qu’elle a dépensé depuis les années 1970 pour renouveler son parc nucléaire vieillissant. D’autant plus qu’il n’y a rien de nouveau depuis longtemps sur le plan technologique. Les EPR sont très coûteux, d’une technologie ancienne, dangereuse et pas au point.
    Quant au projet expérimental ITER à Cadarache sur la fusion nucléaire, il ne verra probablement jamais le jour. C’est un projet pharaonique des années 80, complètement obsolète, au coût faramineux encore inconnu, qu’ils n’arriveront pas même à construire. Une majorité de scientifiques n’y croit pas. (Je reviendrai prochainement sur ITER)
    Le nucléaire produit aujourd’hui à peine plus de 10% de l’électricité mondiale et ne représente que 1,8% de la consommation mondiale d’énergie. Malgré l’alibi d’être une « énergie décarbonée » pouvant lutter contre le réchauffement climatique, un nouvel essor de l’énergie nucléaire semble peu probable. La France se trouve donc dans une impasse avec des centrales dangereuses et vieillissantes qui fournissent 77 % de son énergie électrique.
    Mais une nouvelle économie repeinte en vert se porte bien et mise sur de juteux profits futurs grâce aux thèses du GIEC. Les cabinets et consultants sur « l’empreinte carbone » prospèrent. La vente des voitures électriques espère décoller.
    De nombreuses institutions environnementalistes (WWF, Réseau Action Climat, Greenpeace, Réseau Sortir du nucléaire,…) se sont bien sûr ralliées au discours dominant et à cette croisade, rejoignant ainsi pronucléaires et autres lobbies malpropres, et détournant les militants écologistes des vrais combats à mener. WWF et Greenpeace ont été associés au GIEC dès sa création.
    Le matraquage autour de ce réchauffement idéologique a réussi à formater la pensée de nombreux militants qui sont devenus les relais zélés de cette propagande. Les personnes contestant ce dogme ont vite droit à des insultes et se voient même traiter de révisionnistes !

    DE VRAIES CATASTROPHES SONT DEVANT NOS YEUX

    Le danger de la science comme de la religion est de faire d’une théorie une grille de lecture unique et imposée. Les croyances ne devraient pas avoir leur place dans une étude scientifique.
    Cette propagande sur une catastrophe climatique à venir permet de laisser dans l’ombre les catastrophes mondiales bien réelles, catastrophes à la fois humaines et environnementales : les guerres et la faim dans le monde, la pollution de l’air, des sols, des mers et des rivières (par des composants chimiques plus problématiques que le CO2), l’appauvrissement de la biodiversité, les déchets nucléaires...
    Impossible de passer sous silence la terrible catastrophe nucléaire en cours à Fukushima. Matsuhei Murata, ancien ambassadeur du Japon en Suisse, parlait, il y a quelques jours, d’un accident encore jamais vécu par l’humanité et toujours pas maîtrisé. Les cœurs fondus des réacteurs restent inaccessibles à cause de leur niveau de radiation, détruisant même les robots envoyés. De grandes quantités de radionucléides mortels sont rejetés sans cesse dans la mer et dans l’atmosphère, et ont atteint l’ouest des États-Unis. Aucune perspective de solution à ce jour. M.Murata souhaite que le Japon se retire de l’accueil des jeux Olympiques de 2020 pour consacrer tous les efforts à la crise de Fukushima.

    FERA-T-IL BEAU DEMAIN ?

    La COP21, à Paris en décembre 2015, a coûté plus de 180 millions d’€ et s’est terminée par un accord international, qualifié d’historique, ratifié par 195 États : stabiliser le réchauffement climatique dû aux activités humaines bien en dessous de 2°C d’ici à 2100 (sans aucun engagement chiffré des États).
Quel gaspillage d’argent public et quel égarement !
    L’Homme ne commande quasiment rien du climat de la Terre. Ce sont là des forces naturelles bien plus puissantes qui sont à l’œuvre. Qu’en sera t-il du climat et de la température de la fin du siècle ? Fera t-il plus chaud ou plus froid ? Nous l’ignorons !
    Le GIEC devrait être dissous. Rester aussi influent sur la scène internationale après une telle accumulation de mensonges, d’erreurs et de manipulations, montre la puissance des lobbies et forces politiques qui sont derrière cette structure.
    Si l’ONU et ses agences se démenaient autant pour le bienfait de l’humanité qu’elles le font pour le monde des affaires, nous pourrions être confiants dans l’avenir.
    Les multinationales ont pris le pouvoir et mènent le monde. Les dirigeants ne sont que des marionnettes pour les servir et nous endormir. Ils se plient aux impératifs du monde économique et délaissent les vrais problèmes de notre siècle.
    Il est urgent de remettre en cause nos sociétés occidentales, qui tirent le monde vers le pire, et de revoir radicalement leur fonctionnement (production, consommation, distribution)
    Parler du temps permet souvent de ne pas aborder les choses essentielles !
    --
    INFORMATION

    Ce billet ne reflète en aucune manière une éventuelle position de la coordination anti-nucléaire du Sud-Est, mais son contenu est très largement partagé par ses participants, même s’il n’est pas unanime. La CANSE n’a d’autre "doctrine" que le contenu de sa charte, à savoir l’arrêt immédiat du nucléaire. Il est bien sûr du devoir de tous de manifester critiques, interrogations ou doutes quant au contenu des billets.
http://coordination-antinucleaire-sudest.net/2012/index.php?post/2016/01/07/un-mensonge-qui-arrange

    PRINCIPALES SOURCES

    GIEC (rapports graphiques,résumé) https://www.ipcc.ch/report/ar5/syr/index_fr.shtml
    Rapport complet : http://www.climatechange2013.org/images/report/WG1AR5_ALL_FINAL.pdf ( 374 Mo-1552 pages)
concernant le hiatus, voir TS.3 page 61/62/63 : http://www.climatechange2013.org/images/report/WG1AR5_TS_FINAL.pdf
    Les 3 pages extraites de ce rapport : Hiatus dans le rapport du GIEC
    "L’innocence du carbone, l’effet de serre remis en question" de François Gervais (2013)
    "Climat et capitalisme vert" de Philippe Pelletier (2015)
    "Le réchauffement de la planète : une escroquerie" (documentaire chaîne planet 2013) : https://www.youtube.com/watch?v=zBLTDscToOo


    http://www.wikistrike.com/article-climategate-hackers-sceptiques-rapports-du-giec-comment-ca-march
    L’effet de serre remis en question (2015) Conférence-débat avec François Gervais : https://www.youtube.com/watch?v=6XDdfCLY3TI

    Les indicateurs du climat :
    Antarctique : http://www.nasa.gov/content/goddard/antarctic-sea-ice-reaches-new-record-maximum
    Arctique : https://sites.google.com/site/arctischepinguin/home/piomas
    Himalaya : http://www.nasa.gov/content/goddard/antarctic-sea-ice-reaches-new-record-maximum
    --

    DU DOGME DES PROPHÈTES

    Occuper le temps à parler des prédictions hypothétiques du temps qu’il va faire occulte l’intoxication générale de la nature et de notre mental qui ont lieu ici et maintenant.
    Ce que les prédicateurs du réchauffement climatique omettent en dit plus long sur leurs intentions que ce qu’ils affirment. Derrières les supposées conséquences catastrophiques du dioxyde de carbone se dissimule la réelle toxicité du monoxyde de carbone. C’est l’omission qui crée l’illusion.
    L’urgence climatique, comme État d’urgence permanent, est une croyance dogmatique, un enfumage médiatique qui empoisonne notre survie et masque l’urgence écologique et sociale de nos conditions d’existence.

    Lukas Stella

    --
    CATASTROPHISME ET SOUMISSION DURABLE

    "En achevant de saper toutes les bases matérielles sur lesquelles elle reposait, la société industrielle crée des conditions d’insécurité, de précarité de tout, telles que seul un surcroît d’organisation, c’est-à-dire d’asservissement à la machine sociale, peut encore faire passer cet agrégat de terrifiantes incertitudes pour un monde viable."
    "Le catastrophisme exprime bien sûr avant tout les peurs et les tristes espoirs de tous ceux qui attendent leur salut d’une sécurisation par le renforcement des contraintes."

    René Riesel, Jaime Semprun, Catastrophisme, administration du désastre et soumission durable, 2008

  • Si vous êtes militant anti-nucléaire adhérent ou pas au Réseau Sortir du Nucléaire ce mail vous rappelle l’existence d’un Congrès qui se déroulera à Angers les 12,13 et 14 février.

    Ce Congrès a pour ambition de réunir toutes les composantes du mouvement antinucléaire français afin de repenser ensemble le fonctionnement structurel et stratégique du Réseau Sortir du Nucléaire.

    Ce Congrès a pour objectif de s’interroger, de réfléchir, de débattre et de décider d’un nouveau fonctionnement du Réseau, en particulier pour lui donner une assise plus horizontale, au plus près des groupes de terrain qui le composent.

    Il est donc ouvert à tous les groupes antinucléaires, qu’ils soient adhérents au Réseau Sortir du Nucléaire ou pas.

    Tous les détails sont là :

    http://www.sortirdunucleaire.org/congres

    On ne peut que se réjouir de cette perspective.
    Mais, problèmes :
    – la gouvernance du Réseau est en crise depuis l’Assemblée générale de février 2010, suite au “débarquement” de l’ensemble des administrateurs, puis au licenciement du porte parole historique Stéphane LHOMME.
    – une équipe de 17 salariés a pris en quelque sorte le pouvoir, renforcé par des statuts et un Règlement intérieur taillés sur mesure.
    – une trop grande partie des ressources de SDN sont utilisées pour payer salaires, charges et frais annexes, au détriment du financement de la lutte.

    Résultat : une large majorité de groupes ont quitté cette fédération et souhaitent aujourd’hui construire une autre structure. Plusieurs projets existent dont SDN 2016.

    Et, exemple de la main mise des salariés sur le Réseau, notre impossibilité de communiquer et de diffuser les différents projets aux groupes, aux militants, aux sympathisants, aux donateurs... les salariés étant les seuls à disposer des fichiers !
    --
    Le nouveau Réseau SVN
    SORTONS VITE DU NUCLEAIRE
    Fédération nationale des groupes anti-nucléaires

    LE PROJET

    1 - Principe directeur
    – Le Réseau SVN doit tout mettre en œuvre pour être le plus efficace possible pour lutter contre le nucléaire et donc en sortir le plus vite possible ()
    – avoir une excellente visibilité nationale et locale pour être la référence en matière de lutte contre le nucléaire.
    – donner la parole, l’initiative, l’organisation de la communication et de l’action, aux groupes qui "militent" durement sur le terrain.
    – donner une vraie représentativité aux groupes militants à travers un fonctionnement démocratique de proximité - avec le souci de donner également une représentativité aux militants individuels et aux donateurs.
    – laisser la possibilité aux groupes de collecter le nerf de la guerre
    – proposer une représentation "directe" par la désignation ou l’élection de véritables délégués des bassins nucléaires (les bassins naturels autour des INB), des bassins d’idées et des bassins de compétences, que nous appelerons bassins thématiques. Cette notion de bassin date d’avril 2010. Voir explications au chapitre suivant.
    – ne pas utiliser un système de décision-votation rigide, contraignant et budgétivore, qui implique une présence physique, en un lieu unique et distant. Donc préférer tous les systèmes de communication et d’aides à la décision via internet.
    – mettre en place une équipe légère (5 salariés maximum), et éventuellement résidants dans les bassins géographiques.
    – faire appel à la sous-traitance pour tout ce qui concerne la logistique (ce qui apporte économie et souplesse.

    2 - Les bassins nucléaires et les bassins thématiques
    Tous ceux qui ont travaillé à la refondation, à la régionalisation et à une nouvelle architecture connaissent bien la définition des bassins.
    La notion de bassins est simple. C’est la zone qui entoure une INB. Si on y ajoute tous les sites concernés par la présence de radioactivité, ces bassins sont hélas nombreux en France. Chacun des grands bassins nucléaires est peuplé de groupes qui fonctionnent, qui communiquent, qui agissent. Là où il n’y a pas encore de groupes, SVN initiera la constitution de groupes et leur apportera son soutien.
    On a tous entendu parlé de : Brennilis, La Hague, Flamanville, Penly, Le Blayais, Tricastin, Le Bugey, Soulaines, la Champagne-Lorraine avec le projet de la poubelle FA-VL, BURE avec la folie de la poubelle HA et MA-VL... Pour les anciens, il est même facile de mettre les noms de plusieurs associations, de leurs leaders et porte-parole, sur ces sites tristement célèbres.
    Il existe aussi des bassins d’idées, par exemple : les antinucléaires militaires, les associations type Enfants de Tchernobyl, ou les associations qui s’intéressent à Fukushima, celles qui sont concernées par les victimes des essais nucléaires, ceux qui s’occupent des aliments irradiés, etc… Il existe également les bassins de compétences : ceux qui s’intéressent à la fusion, aux réacteurs du futur, aux pathologies radio-induites, au cumul des faibles doses, etc...
    D’où cette liste, qui n’est qu’une base :
    Les bassins géographiques
    – Bretagne
    – Normandie
    – Nord
    – Est des poubelles nucléaires
    – Est des centrales nucléaires
    – Paris et Ile-de-France
    – Aquitaine
    – Midi-Pyrénées
    – Languedoc-Roussillon
    – Provence - Côte d’Azur
    – Rhône-Alpes
    Les bassins thématiques
    – Tchernobyl
    – Fukushima
    – la fermeture des réacteurs
    – la gestion des déchets
    – les mines d’uranium
    – EPR
    – ITER
    – ASTRID
    – la radioprotection (santé et environnement)
    – les faibles doses
    – le nucléaire militaire
    – le nucléaire médical
    – l’aide aux victimes du nucléaire
    – les alternatives énergétiques
    – les relations avec : gouvernement, parlement, ASN, IRSN ANCCLI…
    – l’entité groupes sympathisants
    – l’entité militants indépendants et donateurs
    Le principe est de désigner ou d’élire un délégué (et un suppléant) dans chacun de ces bassins. Si le bassin est "riche" en associations, pourquoi pas deux ou trois délégués en fonction de divergences géographiques ou historiques - Remarque : le nombre de députés ou de conseillers régionaux dans un département est bien fonction du nombre d’habitants - Le délégué élu par ses militants ou ses adhérents, et donc un des leurs, pas un parachuté. Il est mobilisé, expérimenté et reconnu. Chacun sait, là où ça chauffe, là on ne veut pas d’implantation nucléaire, combien les militants sont attachés à leurs terres, leurs terroirs, leurs racines, leur qualité de vie. Il est important de respecter cette géographie.
    Les délégués élus dans les bassins sont géographiquement très proches de leur base. Au moindre problème, ils peuvent chacun consulter leurs militants. L’information circule bien, souvent et vite.
    Reste à finaliser un découpage et une représentation avec les entités existantes. Au vu du nombre de bassins, on peut imaginer une trentaine de délégués qui éliront parmi eux les 5 administrateurs (et leur suppléant), une sorte d’exécutif, qui appliqueront les décisions prises par l’ensemble des délégués, en prise directe avec les groupes. C’est donc une élection "indirecte", comme pour les sénateurs.
    Mais on peut envisager aussi un mode d’élection de ces 5 administrateurs directement par les membres des groupes, comme pour les députés. C’est simplement plus compliqué à organiser, et ce sera plus difficile de faire connaître un responsable de groupe de Lille à un membre d’un groupe de Marseille...
    Dans quelques régions, des coordinations existent déjà. Leur expérience facilite leur intérêt pour ce projet, pour l’adapter à leur réalité, pour le finaliser et bien sûr pour encourager les autres régions à bouger. L’attentisme dans cette auto-construction n’apportant rien, et le temps presse.
    Rien de vraiment nouveau dans ce type d’organisation, ce modèle existe déjà au niveau de syndicats et de partis politiques. Et il n’y a pas lieu de parler ici de structure pyramidale tellement décriée, puisqu’il n’y a que deux niveaux :
    groupes d’un bassin -> représentant des groupes

    3 - Les groupes militants et les militants indépendants
    La notion de groupe militant doit être précisée. Ne sont reconnus et ne peuvent être représentés dans le réseau SVN que les groupes structurés qui militent, ceux qui sont actifs, qui communiquent, qui agissent. Les entités écologiques, politiques, artistiques, commerciales, etc… qui se déclarent anti-nucléaires par simple conviction seront considérées comme des sympathisants. Ils auront d’ailleurs la possibilité de communiquer entre eux et leurs délégués pourront communiquer, échanger avec les groupes de leurs régions pour exprimer leurs idées. Ils auront un délégué.
    Les militants indépendants, non rattachés à un groupe, et les donateurs constitueront chacun une entité. Les militants isolés et les donateurs qui le souhaitent pourront avoir ainsi leur représentant, et pourront communiquer, échanger, participer à la vie du réseau SVN (consultation, votes électroniques, doodle…), et participer à des actions régionales et nationales.

    4 - Les salariés
    A l’évidence le nombre des salaires doit être réduit au minimum : au départ, le nombre de 5 permanents semble suffisant pour assurer les fonctions de :
    – secrétariat,
    – comptabilité,
    – porte-parolat & relations avec le pouvoir et les autres ONG,
    – communication écrite,
    – communication numérique (internet et vidéo).
    Et une équipe reserrée, comme celle-là n’a pas besoin d’encadrement, ni de directeur, ni de directeur financier, ni de DRH…
    Ces salariés pourraient œuvrer directement dans les bassins, voire y résider, au lieu d’être regroupés dans un même lieu. Les salariés qui assurent communication et porte-parolat devraient être basés en Ile-de-France pour pouvoir être au plus près des grands media, notamment les chaînes de télé nationales et les correspondants des média étrangers.
    Un maximum de taches peuvent être externalisées, professionnalisées et confiées à des prestataires de services voire à des bénévoles :
    – piges Presse,
    – PAO : conception de documents, dossiers, tracts...- graphisme et internet, (ce qui permettrait d’avoir un site de qualité fait par des professionnels) - Et il est beaucoup moins onéreux de sous-traiter l’architecture et la "tenue" d’un site par un prestataire professionnelle, que de payer des permanents.
    – lobbying,
    – Production régulière de vidéo, notamment une Emission mensuelle en direct sur internet, ou à l’occasion d’événements.
    – organisation d’événements, manifestations…
    – gestion des stocks des imprimés, matériel divers... et des expéditions.
    Il n’y a pas de problèmes de confidentialité. Les plus grandes entreprises commerciales externalisent quantités de services, y compris l’informatique, et sont encore sur le marché...

    5 - Financement : dons et cotisations
    Certains vont jusqu’à imaginer qu’ils pourraient être versés à des entités délocalisées. Voire même que les dons aillent directement à une association locale, qui assurerait la collecte. Le collecteur serait donc défini selon le code postal du financeur.
    De plus l’effet régionalisation pourrait avoir un effet bénéfique :
    – il renforcerait la crédibilité du groupe local et régional
    – il pourrait amplifier la générosité du donateur. En effet les donateurs de la région de Dieppe, par exemple, pourraient être satisfaits de savoir que leur dons servent directement à la lutte contre PENLY 3 ! Bien évidemment une répartition permettrait d’alimenter les autres bassins plus pauvres, ainsi que les bassins thématiques…
    Par ailleurs les demandes de dons pourraient être ciblées. On constate que pour une cause qu’il a à coeur, un donateur se montre plus généreux. On pourrait demander au donateur s’il souhaite que son argent serve à la lutte cotre ITER, l’EPR, la poubelle nucléaire de Bure, ou si il préfère aider Les Enfants de Tchernobyl, ou l’avocat qui travaille sur ICEDA… Chacun sait que lorsqu’on explique à un donateur potentiel, à quoi sert un litre de pectine, combien il faut de litres de pectine par jour, et combien coûte un litre de pectine, les dons suivent...

    6 - Fonctionnement
    Les délégués des différents bassins échangent par un réseau intranet dédié. Ils participent à des réunions téléphone et des réunions physiques quand c’est nécessaire. Ils sont bénévoles, mais il est possible d’étudier la prise en charge de tout ou partie des frais. On peut même envisager une rémunération variable pour les délégués. Voire la présence d’un salarié (pas forcément à plein temps) dans chaque bassin.
    Comme expliqué au point 2 : une trentaine de délégués éliront parmi eux les 5 administrateurs, une sorte d’exécutif, qui appliqueront les décisions prises par l’ensemble des délégués, en prise directe avec les groupes.
    Les 5 administrateurs qui ne sont que des exécutifs, élisent un président qui transmet les décisions à l’équipe des salariés. Ceci afin d’éviter que trop de personnes soient sur le dos des salariés. Le président est l’interface avec les salariés. Il peut donner l’impulsion, recevoir les doléances des uns et des autres. Il est aussi conciliateur. C’est lui qui organise la tenue d’une réunion physique des délégués, des administrateurs. Son rôle est d’appliquer les décisions prises par les délégués.

    7 - L’Assemblée générale
    Elle n’a plus raison d’être. Elle est purement festive. Il n’y a plus de CA à élire. Les délégués sont nommés par les militants de base. Il y a toujours un délégué dans chaque bassin puisqu’il est désigné ou élu par les représentants des groupes. Si un bassin venait à disparaitre il y aurait un délégué de moins dans le collège. C’est bien une représentativité "régionalisée", "décentralisée"...
    Cette Assemblée générale (nouvelle formule) est l’occasion de débattre de sujets, d’organiser des réunions thématiques, d’inviter des intervenants extérieurs, de fixer des objectifs, des orientations, de définir les feuilles de route, voire de lancer des motions, et de "faire la fête" : un peu de festif dans le militantisme ne nuit pas…

    8 - SNV est en auto-construction
    Ce document donne les bases de l’auto-construction d’un projet que chaque groupe peut s’approprier. Il suffit que chacune des entités formule des critiques, des ajouts, des améliorations… Ce projet n’est la propriété de personne. Il ne demande qu’à vivre.
    La première version a été rédigée début avril 2010.

    9 - Les bases de la STRATEGIE de SVN aujourd’hui

    Il faut beaucoup d’humilité quand on parle de stratégie. Elle aussi, est en auto-détermination. Elle est vivante et issue d’une créativité permanente. Elle sera ce que les militants et les groupes adhérents décideront. Sûr, elle sera plurielle. On peut déjà en donner les contours assortis de quelques remarques :

    9-1 - Le nouveau Réseau SVN : SORTONS VITE DU NUCLEAIRE se doit d’être :
    – un contre-pouvoir reconnu vis à vis de l’Etat et du lobby nucléaire,
    – un outil efficace dans le combat contre le nucléaire, aux côtés des autres organisations,
    – un mouvement mobilisateur pour les groupes et les militants isolés.

    9-2 – Ce n’est pas un Réseau quel qu’il soit qui nous fera sortir du nucléaire. Cette industrie est aux mains d’un puissant lobby international, l’AIEA, dont l’Etat français est un des membres les plus actifs. Seuls le peuple des citoyens en a le pouvoir - à moins que la survenue d’un accident n’accélère les choses ! Et encore, en voyant l’exemple du Japon, certains en doutent...

    9-3 – Pour sortir du nucléaire, il faut que les citoyens soient pleinement informés et donc bien conscients : - des risques et des dangers en cas d’accident majeur, notamment les rejets sur de longues distances.
    – de l’impact sur la santé des humains et sur l’environnement, causé par les rejets permanents des sites nucléaires en exploitation, - du fait que la sureté n’existe pas dans le nucléaire.

    9-4 – C’est donc une affaire de communication – d’autant plus difficile qu’il faut en outre contrer la communication mensongère du lobby pro-nucléaire, et que nous n’avons pas les mêmes moyens financiers... Mais on ne peut pas réussir durablement uniquement avec des actions de communication, il faut un travail de fond. Il faut produire des dossiers et les diffuser. D’où les Cellules de réflexion spécialisées :
    #1 - Cellule Stratégie
    #2 - Cellule Communication
    #3 - Cellule Créativité
    #4 - Cellule Action (locale dans les bassins nucléaires, les bassins thématiques - nationale - internationale)
    #5 - Cellule Relations extérieures ( politiques, syndicats, ONG, Parlement, Ministères, CLI-ANCCLI–ASN-IRSN-HCTISN-GT...)
    #6 - Cellule Scientifique (dont le médical)
    #7 - Cellule Lobbying
    #8 - Cellule Aide aux victimes du nucléaire (essais des bombes atmosphériques - Tchernobyl - Fukushima...)
    #9 - Cellule A définir ( dite par affinité - des militants ou des responsables qui travaillent ensemble depuis un certain temps - par exemple la cellule CIgéOut.com)
    Ces cellules ont un rôle essentiel : analyse en profondeur de tous les sujets, notamment en fonction de l’actualité. Il en découlera une aide précieuse, des conseils, un éclairage et une expertise sur les orientations stratégiques directement auprès des groupes, des bassins, des régions et des administrateurs.

    9-5 – Toute communication, toute action sont intrinsèquement intéressantes. Il faut donc laisser à chaque militant et à chacun des groupes le soin d’agir le plus efficacement possible selon son bassin nucléaire ou son bassin thématique, selon son talent, selon son niveau de mobilisation, selon ses ressources... SVN doit être un Réseau, où les points de vue différents peuvent s’exprimer, où les divergences politiques peuvent être débattues, où les modes de communication et d’action peuvent être analysés avant d’être mis en œuvre.

    9-6 – SVN doit exploiter au maximum l’actualité pour profiter des relais médiatiques locaux et nationaux (exemples : Fessenheim, Bure, FA-VL à Soulaines, Bastille de Grenoble, Vaujours, la tournée Naoto, anniversaire Fukushima, les élections municipales, le changement de ministre de l’écologie, le tremblement de terre de Barcelonnette...).

    9-7 – Parmi les groupes, il y a ceux : - qui ne font rien, - qui distribuent des tracts aux citoyens à la moindre occasion, - qui organisent des rassemblements, des réunions, des manifs, des actions ronds-points... - qui sont heureux de participer à une chaîne humaine, - qui bloquent des transports de déchets ou de combustible, - qui déboulonnent des pylônes, - qui voudraient aller plus loin... Et là, il y a beaucoup à réfléchir avant de faire ! Le Réseau SVN définira clairement sa position concernant les actions non violentes mais illégales qui seraient organisées spontanément par des groupes membres ou sympathisants se réclamant du Réseau SVN. (SVN ne se positionne pas comme un Réseau "activiste" et sera très vigilent sur les notions d’organisation et de soutien à certaines initiatives locales "spontanées", leur promotion, leur publicité, leur organisation, etc.)
    – qui rêvent d’une grande action nationale annuelle festive, éventuellemnt en unité avec les anti-nucléaires des autres grandes organisation nationales comme Greenpeace. Et ils ont raison. Rien n’empêche d’ailleurs que ce soit le 1° mai : journée de revendications, de souvenir, de fête.... Les grandes organisations syndicales nationales contactées n’y voient d’ailleurs pas d’inconvénient. Et le 1° mai est proche du 26 avril.
    Enfin SVN pourrait organiser une méga action nationale chaque année.
    Exemple : CHOOZ devant ! Du 16 au 21 septembre 2014. Puisque le gouvernement organise un PPI (Plan particulier d’intervention), pourquoi ne pas soutenir l’opération au lieu de la critiquer. Pourquoi ne pas se mettre à la disposition de l’Etat pour agir et communiquer dans les écoles, les hopitaux, les hypermarchés, etc...

    9-8 – Il y a ceux qui veulent une sortie immédiate, d’autre en 5 ans, d’autres en...

    9-9 – Bref, il y a une véritable biodiversité chez les militants anti-nucléaires. Et c’est tant mieux ! SVN fera tout pour rassembler des groupes qui peuvent apparaître hétérogènes par leur taille, leur structure, leurs modes de lutte, leurs propres objectifs. La priorité est de fédérer toutes les bonnes volontés, d’organiser des groupes de réflexion et d’action, qui, par affinité, vont pouvoir travailler ensemble.
    La simple idée d’agir ensemble permettra d’unir, de stimuler, de motiver et d’inciter d’autres militants et groupes à rejoindre SVN ! Mais cet agir ensemble ne doit pas forcément être une règle absolue. On peut imaginer aussi des actions locales ou nationales différentes, complémentaires, synchronisées ou pas. C’est aux groupes de définir les règles eux-mêmes, en fonction de leurs capacités, de leurs désirs pour être le plus pertinent et le plus efficace par rapport à l’actualité et à la réalité de leur terrain de lutte.
    En conséquence, les différents bassins géographiques et thématiques n’auront pas la même forme, la même dimension, ni la même vision partagée. Et cela n’a pas d’importance.
    Les groupes ne sont pas non plus uniformes quant à leurs objectifs (lutte contre une installation, lutte contre une idée).
    Les groupes doivent être considérés comme des viviers où on doit aller puiser la matière première de ce qui pourra être transformé en force de frappe.
    Ce n’est pas en rassemblant 14 personnes dont un accordéoniste devant les grilles de l’ANDRA à Bure, ou devant les grilles de la Préfecture de l’Aube (c’est du vécu) qu’on empêche un projet. Mais...
    Ce n’est pas en distribuant une vingtaine de lettres façon corbeau dans un village qu’on.... Mais...
    Ce n’est pas en distribuant des photocopies dans la boîte aux lettres de 11 conseillers municipaux qu’on... Mais ...
    Ce n’est pas en fleurissant les tombes de 4 cimetières de villages ciblés par l’ANDRA avec des Prières d’intercession qu’on... Mais...
    Ce n’est pas en franchissant les grilles d’une centrale nucléaire qu’on.... Mais..
    On peut même promouvoir les promenades de bisounours, surtout si on les réserve à des mamans militantes, qui, avec petits et landaus, iraient dans les maternités proches des INB, à la rencontre des procréatrices pour leur expliquer les risques des rejets des radionucléides sur les foetus et les bébés, avec remise d’un petit livret pédagogique...

    9-10 – SVN n’aura pas le monopole de la lutte anti-nucléaire. Elle entend seulement rassembler tous les militants et toutes les organisations qui souhaitent Sortir Vite du Nucléaire.

    9-11 – Pour finaliser SVN, il n’existe pas de scénario tout ficelé prêt à l’emploi. Il existe aujourd’hui des bases solides. Il reste à finaliser ce réseau ensemble à partir de l’expérience et des idées de chacun. La priorité étant de rassembler et non de diviser. Sachant que les individualités fortes qui ont besoin de mettre en avant leur message devraient pouvoir s’épanouir au sein des cellules de réflexion.

    10 – Les "bénéfices" pour les groupes adhérents : retour sur investissement
    Les groupes pourront aussi bénéficier de :

    10-1 - La formation des militants et le partage des compétences et des connaissances.
    La montée en puissance de la compétence des groupes est essentielle. Les animateurs de l’ANCCLI le répètent régulièrement à propos de leurs membres. Le nucléaire est un sujet complexe. Un vaste programme de formation en région sur des week-end ou des Universités d’été doit être mis en place, à la demande, sur des thèmes comme : risques nucléaires, santé, environnement, faibles doses, alternatives énergétiques, droit, juridique, informatique, internet, techniques de communication, édition, graphisme, réalisation d’un bulletin local, tract, affiche, dossier, communiqué, vidéo, animation de réunion, action non-violente...
    A l’occasion de manifestations ou de réunions locales, des stages et ateliers thématiques, des conférences peuvent animés par des personnes ressources, des experts indépendants…

    10-2 - Un site internet SVN - avec un portail qui pourrait héberger les sites des groupes. Ce qui augmenterait la visibilité, la qualité de la forme et du contenu, la notoriété, et bien sûr diminuerait les coûts.

    10-3 - Le développement des outils informatiques. Dont une utilisation optimale d’internet, des réseaux, notamment de Facebook et de Twitter. Et pourquoi pas une application Smartphone de la localisation des groupes militants, des sites nucléaires...

    10-4 - La mutualisation de la création des documents et des outils nécessaires aux groupes : tracts, affiches, dossiers, communiqués, badges, auto-collants, banderoles, matériel divers… Ce qui améliorerait la qualité, la lisibilité, la visibilité, l’image et donc l’impact des supports nécessaires dans les bassins. En respectant les délais, on peut même envisager un matériel régionalisable grâce à la possibilité du repiquage. De plus la centralisation de l’impression pourrait réduire les coûts.
    Par ailleurs l’analyse sérieuse de l’impact des communications et des actions donnera des orientations stratégiques et permettra la promotion de ce qui marche bien.

    () SORTONS VITE DU NUCLEAIRE est la traduction communicante de : "Arrêt immédiat du nucléaire civil et militaire". Expression qui explicite bien l’objectif, mais qui ne peut pas être un slogan puisqu’il génère, en général, un rejet immédiat du citoyen non averti. (la différence entre la promesse du message et l’expression du slogan)
    Bien évidemment :
    Le nucléaire est éthiquement, techniquement, moralement et socialement inacceptable. Il faut l’arrêter au plus vite. Et ce serait mieux maintenant, avant la catastrophe. Voir les explications à propos de cets interventions sur Europe 1, le 13 février 2014, et sur France Inter, le 24 avril 2014.
    Cet arrêt du nucléaire passe par :
    – l’arrêt des importations de combustible,
    – l’arrêt de l’enrichissement de l’uranium,
    – l’arrêt du retraitement,
    – l’arrêt de tous les réacteurs,
    – l’arrêt de la construction de nouveaux réacteurs,
    – l’arrêt de la recherche sur les réacteurs du futur, (ITER, ASTRID, etc.)
    – la mise en place d’une recherche internationale sur la gestion des déchets nucléaires,
    – la mise en place d’une politique sérieuse d’économie de l’énergie électrique, le développement maximum et rapide des sources d’énergie renouvelables actuelles et futures.

    D’où les axes suivants :
    – supprimer le gaspillage de l’énergie et promouvoir la sobriété énergétique,
    – développer toutes les énergies renouvelables disponibles, voire favoriser la recherche sur de nouvelles énergies,
    – utiliser de façon transitoire les centrales thermiques existantes,
    – interdire l’utilisation de l’électricité pour le chauffage domestique et industriel,
    – reconvertir les emplois de la production nucléaire dans la transition énergétique, l’arrêt des installations nucléaires et leur surveillance,
    – décentraliser les moyens de production voire les libérer,
    – mettre en place une politique sociale de l’énergie,
    – dénoncer le mensonge : non, le nucléaire n’est pas la solution à la lutte contre l’effet de serre,
    – arrêter immédiatement l’utilisation de l’énergie nucléaire dans le domaine militaire tant pour la propulsion que dans l’armement.

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    http://www.villesurterre.eu/index.php?option=com_content&view=article&id=494
    --
    #nucleaire #sortirdunucleaire

  • Cowspiracy VOSTFR - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=jkeVwxUW0QM

    [Cowspiracy](http://www.cowspiracy.com) est un #documentaire d’importance majeure. Controversé, il se penche sur l’impact de l’élevage sur l’environnement. Kip Andersen, producteur et directeur du film, révèle des informations exclusives portant sur les politiques de groupes environnementaux comme Greenpeace, Sierra Club, Surfrider Foundation, and Rainforest Action Network en plus de statistiques alarmantes sur les impacts que génèrent la consommation de #viande.(Permalink)

    #alimentation #environnement

  • Derrière les produits de la mer bon marché, un coût humain inacceptable | Greenpeace France
    http://oceans.greenpeace.fr/derriere-les-produits-de-la-mer-bon-marche-un-cout-humain-inaccept

    L’agence Associated Press (AP) a publié lundi 14 décembre une nouvelle enquête démontrant le recours au travail forcé d’adultes et d’enfants dans l’industrie de la crevette en Thaïlande. Ce pays engrange chaque année 7 milliards de dollars en exportant des produits de la mer à travers le monde entier, parmi lesquels le thon en boite et les crevettes.

  • COP21 : Salut les COP hein ! - Boire la CO(U)P jusqu’à la lie ! - « Vous n’êtes pas des marionnettes » - Greenpeace s’associe avec Cartooning for peace pour vous faire vivre la COP21 - Dossier LOL
    http://cafardages2.canalblog.com/archives/2015/11/30/33001495.html
    http://rodolediazc.blogspot.fr/2015/11/boire-la-coup-jusqua-la-lie.html
    https://hadominique75.wordpress.com/2015/11/30/vous-netes-pas-des-marionnettes
    #cop21 #marionnettes #greenpeace

  • De Notre-Dame-des-Landes à Paris, « pour braver l’état d’urgence et dénoncer l’hypocrisie de la COP21 »
    http://larotative.info/de-notre-dame-des-landes-a-paris-1295.html

    Environ 200 personnes mobilisées contre le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes sont parties en convoi vers Paris le 21 novembre, à vélo ou en tracteur. Initialement pensé comme une manière de porter une alternative politique forte, ce convoi est aussi devenu une forme de contestation en actes de l’état d’urgence. Malgré les tentatives d’intimidation et les obstacles mis sur leur route par les autorités, il devrait arriver à Paris demain. Entretien.

    Et puis, comme les sommets sur le climat sont souvent des grands moments de masse, on voulait porter quelque chose de très concret, de très fort et d’enraciné, qui vienne amener du sens politique depuis ce qui se créé à la ZAD : d’un côté, l’idée qu’on peut arrêter ici et maintenant leurs projets nuisibles ; et d’un autre côté, l’idée qu’on peut inventer d’autres formes de vie, qui sortent un peu de l’économie, de la marchandisation du monde, d’autres manières de cultiver, d’habiter, de vivre.

    (...)

    A la suite des attentats de Paris, le gouvernement a manifesté sa volonté de poser une chape de plomb sécuritaire sur toutes formes de manifestation ou de contestation sociale ou environnementale, et sur tout ce qui devait se dérouler lors de la COP21. A ce moment-là, le convoi a pris un autre sens. Dès le lendemain de notre départ, alors qu’on était encore en Loire-Atlantique, plusieurs centaines de policiers ont bloqué le passage du convoi, et nous ont signifié l’interdiction d’entrer en Ile-de-France : on n’arriverait pas jusque-là, parce que toutes les manifestations y seraient interdites. Nous avons tous refusé de donner nos identités, de nous plier aux demandes des gendarmes, et nous avons déclaré que nous irions quand même jusqu’en Ile-de-France, qu’on ne céderait ni aux pressions, ni aux menaces. Le convoi est alors devenu une forme de contestation de l’état d’urgence, une manière de braver en actes l’état d’urgence, les interdictions de manifester et les politiques répressives qui se sont mises en place.

    #NDDL #COP21 #répression cc @rezo

  • Le radeau de la Méduse climatique (1)
    http://www.eauxglacees.com/Le-radeau-de-la-Meduse-climatique

    « Pourquoi les meilleurs d’entre nous s’en vont-ils à vau-l’eau tandis que les pires continuent à prospérer ? Je veux savoir (*) ». Jeudi 26 novembre, 10 heures du matin, au carrefour de la rue du Jourdain et de la rue des Pyrénées, dans le 20ème arrondissement à Paris. La petite place pavée où se tiennent les innombrables brocantes qui font désormais l’ordinaire des loisirs métropolitains est cernée de barrières, envahie de camions, illuminés de gilets fluo qui s’agitent dans tous les sens. Mon premier (...)

    • En fait j’avais tout faux ! Y avait les barrières, les camions, les gilets fluo, le gros moteur diesel, mais c’était pas Canal Bolloré et les intégristes ! C’était Paris qui plantait des arbres pour « compenser » la #COP_21 !

      Déjà là on a l’instantané de la période. Une vraie scène de crime. D’un côté de la placette, vers Jourdain, les librairies, les terrasses, avec les brunchs « populaires et familiaux » à 35 euros le dimanche, de l’autre les kebabs, l’épicier paki, les bazars à deux balles…

      Et donc, au milieu, maintenant, poussent les #arbres ! Enfin faut pas pousser, d’ailleurs je me pince pour y croire. A trois jours de l’ouverture de la grande caravane #publicitaire, la Ville a donc été chercher à grands frais, au moins à plusieurs centaines de bornes, donc les camions, l’autoroute, j’en passe et des pires, des « arbres » arrachés à une quelconque pépinière industrielle, qui, après avoir été transbahutés à grand frais, sont transplantés dans tout Paris, à grands coups de marteau piqueurs et de générateurs carburant bruyamment au diesel… (...)

      Les WWF, Greenpeace, Fondation Henrich Böhl, LDH… montent alors au créneau pour expliquer que la COP, l’ONU et les gouvernements c’est vachement bien, que la COP est un lieu de dialogue avec les gouvernements, les habituelles conneries...

      #Emmanuelle_Cosse, dont le directeur de la communication est un (ancien ?) haut-cadre de la direction de la communication de… Veolia (...)

      Les manifestations sont maintenues si elles ont lieu « dans les espaces fermés et aisément sécurisables », souligne le communiqué du secrétariat de la COP21.

      #Ville_de_Paris #Coalition_Climat #état-d'urgence et ses caniches.

    • A l’origine, une « Marche Mondiale pour le Climat » devait avoir lieu à Paris le 29 novembre, et dans d’autres villes comme Berlin, Milan... les 28 ou 29 novembre.

      Ensuite un « climat-forum » devait se tenir les 5 et 6 décembre durant le « Sommet citoyen pour le climat » organisé lui à Montreuil, en lisière de Paris, en Seine-Saint-Denis.

      Deux salles de 500 places, 3 salles de 200 places et beaucoup de salles de 50 places, genre salles de classe d’un lycée. La réservation d’une salle pour une tranche horaire de deux heures avait débuté dès le mois d’octobre sur le site web de la Coalition climat qui recensait les évènements et mobilisations prévues en parallèle de la COP21 « officielle ».

      Enfin, une « action de masse pour la justice climatique » était programmée à Paris le 12 décembre. L’une des initiatives proposées, dénommée « Red Line » étant une action de désobéissance sur le site officiel de la COP21 à Paris-Le Bourget, où se gobergeront les entreprises privées et les « ONG » accréditées.

      Evidemment, très tôt, aucun consensus ne pouvait être réuni pour l’action « Red Line » au sein de la Coalition climat, puisque certaines « ONG » membres de la Coalition climat seraient aussi présentes… à l’intérieur de la COP21 officielle à Paris-Le Bourget…

      Autre problème, sur un budget global initialement évalué à 590 millions d’euros, l’Etat, la Région Ile-de-France et la ville de Paris allaient donner beaucoup moins d’argent que prévu.

      Avec un « trou » de 100 millions d’euros, la traduction (interprètes et matériel) des échanges « alternatifs » n’était plus financée, et ce dès le mois de septembre. La Coalition climat envisageait dès lors de solliciter pouvoirs publics et collectivités.

    • Les membres d’Attac se reconnaissant à leur âge avancé (60 ans et quelques grosses brouettes), et les membres d’Alternatiba à leur jeune âge (moins de 30 ans) et un super t-shirt bling-bling, souvent avec la coupe de douilles genre Julien Bayou, ou la variante petite natte qu’on associe tout de suite aux braies des Gaulois (et tout le tintouin, les toilettes sèches qui sauveront le genre humain, et tutti frutti...). Ca à l’air de rien mais ça rend bien sur les selfies, faut pas déconner avec ça…
      [...]
      A la fin de la réunion, il est demandé à l’assistance d’approuver une déclaration rédigée avant la réunion par la petite poignée de gens qui pilotent le truc. Jusque là rien de surprenant. Sauf que, une personne demande à ce qu’un mot soit supprimé dans une phrase. La phrase était « La COP21 n’est pas la seule solution pour lutter contre le changement climatique ». Le mot à supprimer était « seule ».

      De nombreux participants agitent leurs petites mains en guise d’approbation. Les WWF, Greenpeace, Fondation Henrich Böhl, LDH… montent alors au créneau pour expliquer que la COP, l’ONU et les gouvernements c’est vachement bien, que la COP est un lieu de dialogue avec les gouvernements, les habituelles conneries...

    • Les moyens puissants sont oppressifs, les moyens faibles sont inopérants. Toutes les fois que les opprimés ont voulu constituer des groupements capables d’exercer une influence réelle, ces groupements, qu’ils aient eu nom partis ou syndicats, ont intégralement reproduit dans leur sein toutes les tares du régime qu’ils prétendaient réformer ou abattre, à savoir l’organisation bureaucratique, le renversement du rapport entre les moyens et les fins, le mépris de l’individu, la séparation entre la pensée et l’action, le caractère machinal de la pensée elle-même, l’utilisation de l’abêtissement et du mensonge comme moyens de propagande, et ainsi de suite. L’unique possibilité de salut consisterait dans une coopération méthodique de tous, puissants et faibles, en vue d’une décentralisation progressive de la vie sociale ; mais l’absurdité d’une telle idée saute immédiatement aux yeux. Une telle coopération ne peut pas s’imaginer même en rêve dans une civilisation qui repose sur la rivalité, sur la lutte, sur la guerre

      http://seenthis.net/messages/406040

  • Indonesia bans peatlands destruction
    http://news.mongabay.com/2015/11/indonesia-bans-peatlands-destruction

    In response to the fires that have hospitalized roughly 500,000 people, polluted skies over a large swathe of southeast Asia, and released upwards of 1.7 billion tons of carbon, Indonesian president Joko Widodo has banned clearance and conversion of carbon-dense peatlands across the archipelago.

    The move, undertaken through a series of presidential and ministerial instructions issued over the last two-and-a-half weeks, was welcomed on Tuesday by Greenpeace, which has been pushing for measures to curtail destruction of Indonesia’s peatlands.

    “President Jokowi is right to seek to prevent next year’s fires by banning further expansion into peatlands, and requiring peat drainage canals be blocked. It is also just that the government has declared burned areas must be rehabilitated rather than planted,” said Greenpeace Indonesia campaigner Yuyun Indradi in a statement. “President Jokowi’s landmark decision to ban peatland development is a first step toward a cleaner, brighter future for Indonesia’s people and environment. It sets the bar for meaningful commitments from world leaders to tackle the root causes of climate change at the Paris climate summit.”

    #forêt #déforestation #tourbières #industrie_palmiste #pollution #santé