C’est fort opportunément mais en trois paragraphes... que le MD chronique ce livre de Tronti qui, malgré son intérêt et la vigueur de son style, est passé quasi inaperçu. Allez, soyons magnanimes : vive la gauche étatiste et travailliste - la révolution, c’était ailleurs, dans le « tiers monde », et avant ? - dont ce journal est l’un des nombreux organes !!
Sur la base du capital, la totalité ne peut être comprise que par sa partie adverse. La #connaissance est liée à la #lutte. Et connaît vraiment celui qui hait vraiment.
#intellectuel_organique
#Livre en ligne
De Tronti, on trouve aussi le plus décisif recueil de textes #Ouvriers et #capital (1966), un #classique de l’#opéraïsme (épuisé, ce livre sera prochainement réédité par @entremonde), en ligne :
►http://multitudes.samizdat.net/-Tronti-Ouvriers-et-Capital-
Introduction : La ligne de conduite
Avertissement à la seconde édition
PREMIERES HYPOTHÈSES
#Marx hier et aujourd’hui
L’#usine et la #société
Le plan du capital
UNE EXPÉRIENCE POLITIQUE D’UN TYPE NOUVEAU
#Lénine en Angleterre
Une vieille tactique au service d’une nouvelle stratégie
1905 en #Italie
#Classe et #parti
PREMIÈRES THÈSES
Marx, force de travail, #classe_ouvrière
1. Hegel et Ricardo
2. L’échange argent/travail
3. Critique de l’idéologie
4. Maudit soit Juin !
5. La particularité de la marchandise force de travail
6. #Travail productif
7. Qu’est-ce que le #prolétariat ?
8. Les formes de la lutte
9. Le travail comme non-capital
10. Le mot d’ordre : la valeur-travail
11. La classe
12. La stratégie du refus
13. Tactique = #organisation
14. Lutte contre le travail
POST-SCRIPTUM AUTOUR DE QUELQUES PROBLÈMES
The Progressive era
L’époque de Marshall
La #social_démocratie historique
La lutte de classe aux États-Unis
Marx à Detroit
Sichtbar machen
On pourra également consulter en ligne du même Tronti La #politique_au_crépuscule (1998, soit 28 ans après que M.T ait rejoint un P"C"I qu’il n’avait jamais quitté tout à fait...)
►http://www.lyber-eclat.net/lyber/tronti/politique_au_crepuscule.html
Parce que, d’un point de vue classique, #réformisme et #révolution sont deux voies pour arriver à un même objectif. Ce fut le cas, nous l’avons entrevu, pour l’après Marx, qui laissa, comme son maître Hegel, une droite et une gauche marxienne. Elles avaient en commun un dogme critique : le capitalisme sera dépassé par le socialisme. On ne s’entendait pas sur les moyens. Une véritable différence de « sensibilité ». Les révisionnistes ne disaient pas : le but ne compte pas. Ils disaient : il est inutile de le proclamer, il s’organisera dans le mouvement. Les orthodoxes ne refusaient pas le gradualisme. Ils disaient : c’est le travail de la #tactique que de préparer les conditions d’un saut #stratégique. Pour les uns comme pour les autres, il y avait le primat de la #politique ; ce qui changeait, c’était le degré d’intensité qu’ils lui accordaient. C’est pourquoi la plus grande différence s’exprimait sur le plan de l’organisation. Réformes et révolution, dans le mouvement ouvrier, ont eu un indéniable caractère de complémentarité. Le mouvement ouvrier était la somme de ces pratiques nourries de théorie. Quand la #théorie a commencé de céder, les pratiques n’ont plus tenu, ni ensemble, ni séparées.
On pourra par ailleurs lire une des premières introduction des analyses opéraïstes dans l’hexagone : L’#école, atelier de la société-#usine - L’école-en-lutte (1973)
►http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=2686
#archives #brochure