organization:kokopelli

  • #Kokopelli...

    ... est-ce que quelqu’un en sait plus sur ces critiques ?

    Nous n’irons plus pointer chez Gaïa. Jours de travails à Kokopelli

    Essentiellement constitué de #témoignages, cet ouvrage est l’aboutissement d’une réflexion collective.

    Il est le fruit de la solidarité entre des jardinières d’Ariège et des travailleuse exploitées au sein d’une asociation « écolo », Kokopelli, dont l’objet est de diffuser des semences.

    http://leseditionsduboutdelaville.com/index.php?id_product=6&controller=product
    #livre #critiques

    Et ça :

    #Dominique_Guillet, fondateur de Kokopelli, complotiste et antisémite

    https://twitter.com/Paris_luttes/status/1098879618113777665

    Dominique Guillet, fondateur de Kokopelli, complotiste et antisémite

    Côté face, Dominique Guillet est le fondateur de Kokopelli, une association faisant la promotion des semences libres. Côté pile, #Xochipelli (son pseudonyme) publie des propos hallucinants sur son blog : complotisme, antisémitisme, #islamophobie... tout y passe, accentuant un peu plus l’image controversée de Kokopelli, déjà pointée du doigt pour ses méthodes.

    https://paris-luttes.info/dominique-guillet-fondateur-de-11695
    #antisémitisme

  • Dominique Guillet, fondateur de Kokopelli, complotiste et antisémite
    https://paris-luttes.info/dominique-guillet-fondateur-de-11695

    Côté face, Dominique Guillet est le fondateur de Kokopelli, une association faisant la promotion des semences libres. Côté pile, Xochipelli (son pseudonyme) publie des propos hallucinants sur son blog : complotisme, antisémitisme, islamophobie... tout y passe, accentuant un peu plus l’image controversée de Kokopelli, déjà pointée du doigt pour ses méthodes. Source : Paris-luttes.info

  • Retrait de l’article "Pourquoi nous n’irons plus acheter nos graines chez Kokopelli" - Le Jardin des Possibles
    dimanche 6 août 2017
    https://www.lejardindespossibles.org/divers/article/retrait-de-l-article-pourquoi-nous-n-irons-plus-acheter-nos-gr

    Suite à la parution de notre article « Pourquoi nous n’irons plus acheter nos graines chez Kokopelli », l’association Kokopelli par la voie de ses avocats parisiens et plus particulièrement de Blanche Magarinos-Rey nous a sommés de retirer l’article sous peine de poursuite pour diffamation envers Kokopelli et ses dirigeants. Nous prenons acte de cette injonction et avons donc retiré l’article. Ceci afin de ne pas entamer une procédure judiciaire qui serait pour notre structure bien trop lourde à assumer et à supporter à la fois en temps, humainement et financièrement. Nous ne remettons nullement en cause ce qui est écrit dans notre article.

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    Bonne graine et mauvaise herbe, capitalisme vert chez Kokopelli
    Publié le 16 juillet 2017 | Mise à jour le 16 août
    https://larotative.info/bonne-graine-et-mauvaise-herbe-2334.html

    @nicolasm https://seenthis.net/messages/605784

    • Colportez des allégations invérifiées, il en restera toujours quelque chose. Je note le courage des signataires du livre, qui s’appellent « le collectif du Grimm », sans plus de précisions que leur prénom, dont on ne sait même pas si c’est le leur.

      L’éditeur qui a publié le livre n’est pas plus clair. On sait seulement qu’il a démarré en 2012.

      Moi, j’aime bien savoir QUI parle.

      Pourquoi ne sont-ils pas allés aux prud’hommes, s’ils étaient aussi sûrs de leur fait ?

      Et à propos de « capitalisme vert » : M. Vivas facture ses stages entre 120 et 780 euros. Et il fait bosser ses stagiaires et des bénévoles ainsi que des « woofers » ??? (voir son rapport d’activité de 2015, sur son site). Quant à l’éco-hameau de Verfeil, il a été bâti sur une zone non constructible à l’origine (en ZNIEFF). L’ancienne maire de la commune en est l’une des résidentes (source : ▻http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/08/04/la-bastide-de-verfeil-ne-veut-pas-d-un-eco-hameau_1395514_3224.html)

      La charité qui se fout de l’hôpital, en clair. Même si je n’ai rien contre la permaculture, était-il urgent de cogner sur Kokopelli ? Quel intérêt y avait M. Vivas, à part râler sur des graines qui n’ont pas germé ?

      Enfin, nos gentils salariés mécontents espéraient quoi ? Glander toute la journée en étant payé ?

      Perso, j’ai bossé dans une radio associative pendant deux ans. Et j’ai constaté combien certains profitaient quelque peu de la gentillesse (voire du laisser pisser) du responsable : ils pouvaient arriver bourrés, fumer des pétards (j’ai rien contre, au contraire, mais pas à l’antenne) et raconter des conneries genre humour pipi caca (si c’est ça une radio « libertaire », merci), aller et venir quand ils voulaient, facturer des frais de transport fantaisistes, passer leur vie au téléphone, tout ça sur le dos de l’asso, etc...

      Or, Kokopelli a besoin d’argent. Pour continuer son job, payer les producteurs et les salariés. Pour faire ce qu’il fait depuis des années. Et accessoirement payer ses avocats, contre Baumeaux, par exemple.

      Bref, je continuerai « d’aller chez Gaïa »... !

  • Pourquoi nous n’irons plus acheter nos graines chez #Kokopelli - Le Jardin des Possibles
    https://www.lejardindespossibles.org/divers/article/pourquoi-nous-n-irons-plus-acheter

    Puis des regrets, nous sommes passés à la consternation puis à la rage ! il y a quelques jours, à la librairie « Le Tracteur Savant » à Saint Antonin, nous tombons le nez sur un livre (et quel livre !) « Nous n’irons plus pointer chez Gaia ». Ce livre est à la fois une compilation de témoignages issus de plusieurs salarié(e)s (dont la majeure partie sont des femmes) sur leurs conditions de travail au sein de l’association Kokopelli et une révélation qui décrit la gestion toute particulière et singulière des semences « rares et anciennes » que le cartel familial « Guillet » a entrepris depuis des années

    #semences

    • Et donc :

      https://www.hobo-diffusion.com/catalogue/1419/nous-n-irons-plus-pointer-chez-gaia

      NOUS N’IRONS PLUS POINTER CHEZ GAÏA
      JOURS DE TRAVAIL À KOKOPELLI

      Ce livre est le fruit d’une lutte salariale qui n’a pas eu lieu. Il est presque impossible, dans une association, de critiquer ses conditions de travail et le sens de celui-ci. Encore plus quand on a affaire à Kokopelli, un symbole de la résistance aux OGM et à l’appropriation des semences par l’industrie. D’ancien.ne.s salarié.e.s et jardinières, écoeurés par les pratiques de l’association, se sont attelés à faire la critique rare et nécessaire de cette forme particulière d’exploitation : de sa politique de management aux rapports qu’elle entretient avec les petits producteurs, de son discours new age à ses pratiques commerciales, Kokopelli est une incarnation parfaite du capitalisme vert.

    • J’ai été étonné par la subjectivité de l’article, très à charge.
      Son seul rapport avec Kokopelli est qu’il a acheté des graines qui germaient mal, mais il reprend toutes les attaques du livre à son compte.

      Il faut donc lire également le droit de réponse de Ananda Guillet :
      https://www.lejardindespossibles.org/divers/article/droit-de-reponse-d-ananda-guillet

      Je ne connais pas Kokopelli mais je connais assez bien le Mas d’Azil et la vallée où ils sont implantés, et je vois très bien le milieu « alternatif » dont il parle.
      Un vrai réseau vivant, plein de gens formidables, mais aussi pas mal de punks à chiens. Pas toujours faciles (euphémisme)...

    • À partir du moment où il y a des échanges d’argent en grande quantité ET surtout des salarié⋅e⋅s à payer pour que la structure tourne, je suis toujours partisan que ce soit une coopérative plutôt qu’une association. Sinon il y a toujours de gros mélanges entre bénévolat et travail, et ça finit toujours par péter, enfin quasiment.
      Ça ne change rien qu’il peut aussi y avoir des vraies merde à Kokopelli (et notamment l’aspect new age qui était déjà critiqué avant cette histoire hein). Mais au moins la coopérative clarifie les choses.

    • Oui, c’est une remarque que je m’étais faite il y a un moment déjà sur Kokopelli.
      Il y a une activité commerciale, ils louent des grands locaux et ça fonctionne suffisamment bien pour leur permettre de gagner des procès qui leur sont fait. Tant mieux.
      Mais effectivement le statut d’asso est le pire dans ce cas là.

      C’est peut être ce qui s’est passé ou se passe, un gros mélange des genres...

    • Cela fait plusieurs années que de jeunes amis grainetiers bio indépendants m’ont relaté maintes histoires tristes avec kokopelli qui ne ressemblent pas du tout à l’idée qu’on se fait du partage ou de la démocratie associative … Ils sont tombés des nues, car c’est vrai que kokopelli a été précurseur et que beaucoup de jeunes les idéalisant s’en sont inspiré, tant mieux, vraiment. Sauf que les courriers vengeurs que ces potes ont reçu les traitants de sales bourgeois voulant profiter du bio les ont laissé sans voix avec leur stock de graines que kokopelli devait intégrer dans son catalogue, sur les bras.
      Dans tous les cas, il y a un souci réel avec la chefferie arrogante et fortuné de kokopelli, et c’est bien que ça sorte, car beaucoup, dont mes amis, ne voulaient pas rendre public leur déconvenue profonde de manière à ne pas faire de tort à l’image des grainetiers bios, kokopelli étant LA référence, mais à force de dire qu’à la FNSEA c’est pire, ça n’aide pas.

      Et j’avoue que là nous taquinons notre rapport politique à la pratique de nos idéaux. Doit-on faire silence devant des agissements qui vont à l’encontre pour laisser les fantasmes intacts ? ou doit-on ne pas perdre le sens critique, même avec ceux qu’on espère « de notre bord » et qu’il faudrait soutenir (ou taire) malgré tout face aux vrais affreux ? Cela me taraude souvent, (non pas ma capacité critique que je réserve le plus souvent au privé) mais pour douter de la meilleure stratégie à adopter.

      Sinon il y a 20 ans j’avais acheté chez Kokopelli des graines une petite fortune qui ont à peine donné, un peu l’arnaque à #touristes_du_bio. Comme @odilon je suis contente des relations et des graines de chez germinance, BiauGerme ou graines delpaïs.

    • Réponse à Nicod :
      L’article est la chronique d’un livre qui rapporte entre autres des témoignages sur l’exploitation du salariat et la violence dans les rapports sociaux dans une structure pour laquelle on ne s’y attend pas. Le témoignage qui porte sur la sélection et la vente peu scrupuleuse des graines recoupe nos propres expériences sur le faible taux de germination des graines Kokopelli que nous avions constaté bien avant la parution de ce livre. Par conséquent, je ne reprends rien à mon compte.

      Daniel du Jardin des Possibles

    • Colportez des allégations invérifiées, il en restera toujours quelque chose. Je note le courage des signataires du livre, qui s’appellent « le collectif du Grimm », sans plus de précisions que leur prénom, dont on ne sait même pas si c’est le leur.

      L’éditeur qui a publié le livre n’est pas plus clair. On sait seulement qu’il a démarré en 2012.

      Moi, j’aime bien savoir QUI parle.

      Pourquoi ne sont-ils pas allés aux prud’hommes, s’ils étaient aussi sûrs de leur fait ?

      Et à propos de « capitalisme vert » : M. Vivas facture ses stages entre 120 et 780 euros. Et il fait bosser ses stagiaires et des bénévoles ainsi que des « woofers » ??? (voir son rapport d’activité de 2015, sur son site). Quant à l’éco-hameau de Verfeil, il a été bâti sur une zone non constructible à l’origine (en ZNIEFF). L’ancienne maire de la commune en est l’une des résidentes (source : http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/08/04/la-bastide-de-verfeil-ne-veut-pas-d-un-eco-hameau_1395514_3224.html)

      La charité qui se fout de l’hôpital, en clair. Même si je n’ai rien contre la permaculture, était-il urgent de cogner sur Kokopelli ? Quel intérêt y avait M. Vivas, à part râler sur des graines qui n’ont pas germé ?

      Enfin, nos gentils salariés mécontents espéraient quoi ? Glander toute la journée en étant payé ?

      Perso, j’ai bossé dans une radio associative pendant deux ans. Et j’ai constaté combien certains profitaient quelque peu de la gentillesse (voire du laisser pisser) du responsable : ils pouvaient arriver bourrés, fumer des pétards (j’ai rien contre, au contraire, mais pas à l’antenne) et raconter des conneries genre humour pipi caca (si c’est ça une radio « libertaire », merci), aller et venir quand ils voulaient, facturer des frais de transport fantaisistes, passer leur vie au téléphone, tout ça sur le dos de l’asso, etc...

      Or, Kokopelli a besoin d’argent. Pour continuer son job, payer les producteurs et les salariés. Pour faire ce qu’il fait depuis des années. Et accessoirement payer ses avocats, contre Baumeaux, par exemple.

      Bref, je continuerai « d’aller chez Gaïa »... !

    • https://reporterre.net/Graines-de-zizanie-a-Kokopelli-le-semencier-conteste-poursuit-un-blogueu

      Actualisation le 26 mars 2018 — Daniel Vivas a finalement gagné son procès. Kokopelli ne fera pas appel de la décision des juges. Ceux-ci ont débouté Kokopelli de toutes ses demandes et l’ont condamné à payer 3000 euros de participation aux frais de justice. Ils ont reconnu la bonne foi du blogueur et le sérieux des affirmations contenues dans le livre Nous n’irons plus pointé chez Gaïa.

  • Kokopelli gagne son procès en appel contre la société « Graines Baumaux »

    Nouvelles spéciales du 18 septembre 2014
    Procès Kokopelli c. Graines Baumaux :
    Après presque 10 ans de procédure, la Cour d’Appel de Nancy donne enfin raison à Kokopelli !

    Dans l’affaire nous opposant, depuis près de 10 ans, à la société Graines Baumaux, le délibéré de la Cour d’Appel de Nancy a été prononcé le 9 septembre dernier et l’arrêt, dans son entier, vient de nous être communiqué.

    A notre grande satisfaction, la Cour rejette l’essentiel des demandes de la société Graines Baumaux, et en particulier celle fondée sur une prétendue faute de concurrence déloyale liée à l’absence d’enregistrement des variétés distribuées par Kokopelli.

    Le jugement de 1e instance, qui condamnait Kokopelli, est donc infirmé !!!

    La Cour considère en effet que la société Graines Baumaux, qui reprochait à l’association de proposer à la vente une gamme plus élargie de variétés anciennes que la sienne, « ne se trouve aucunement empêchée de proposer à la vente les mêmes produits que l’association KOKOPELLI et donc d’offrir la même gamme élargie de semences à sa clientèle de jardiniers amateurs à la seule condition d’inscrire les variétés qu’elle entend commercialiser sur liste officielle de « variétés dont la récolte est principalement destinée à l’autoconsommation » sur laquelle l’inscription est libre et d’un coût modique par rapport à l’enjeu commercial, soit un montant de 125 euros par variété comme elle l’indique elle-même. Il lui est également loisible d’étoffer son catalogue en commercialisant davantage de variétés de graines sélectionnées parmi les 14 500 variétés que compte selon elle le catalogue officiel européen ».

    C’est l’argument que nous lui avions suggéré. La société Graines Baumaux, qui prétendait que l’enregistrement au Catalogue était simple et peu coûteux, et que la biodiversité se trouvait déjà fort bien protégée et représentée par celui-ci, se trouve ainsi prise au piège de ses propres affirmations.

    Toutefois, cela ne signifie pas que l’activité de Kokopelli se trouve officiellement avalisée par la Cour d’Appel. Bien au contraire. En effet, l’argument selon lequel la vente de semences à des jardiniers amateurs ne faisant pas une exploitation commerciale de celles-ci ne serait pas soumise aux exigences d’enregistrement au Catalogue, a été rejeté par la Cour.

    Cet argument peu ambitieux – car ne faisant aucune place à l’agriculture professionnelle dans la lutte pour la sauvegarde de la biodiversité – avait été avancé, en dernier recours, après la décision défavorable prise par la Cour de Justice de l’Union Européenne en juillet 2012. Bien qu’il soit abondamment utilisé par de nombreuses associations de préservation des semences en Europe, il n’avait jamais été soumis à l’examen d’une juridiction.

    C’est maintenant chose faite, mais la décision de la Cour d’Appel de Nancy, sur ce point, est très décevante. En effet, la Cour considère, à l’issue d’une leçon de grammaire particulièrement byzantine, que « la formulation de l’article 2 de la directive permet de retenir que sont soumises à ses prescriptions la vente ou l’offre de vente de semences ainsi que les autres formes de cession réalisées dans le cadre d’une exploitation commerciale, ce qui exclut les cessions de semences à des tiers dans un but autre, comme de réaliser des expérimentations et permet d’écarter du champ d’application du texte les échanges de graines entre particuliers amateurs de jardinage qui ne font pas commerce de leurs semences potagères. »

    La Cour n’exclut donc du champ d’application de la législation que les échanges de semences entre jardiniers amateurs. Tout transfert de semences, à titre onéreux ou gratuit, réalisé non pas « en vue d’une exploitation commerciale », comme le dit le texte, mais « dans le cadre d’une exploitation commerciale », comme le dit la Cour, tombe sous le coup de la loi et son obligation d’enregistrement des variétés.

    Cette interprétation, pour le moins aventureuse, aura vraisemblablement des répercussions dans toute l’Europe et nous espérons qu’elle sera corrigée par le législateur européen lorsqu’il devra voter sur le projet de réforme de la législation actuelle.

    En tout état de cause, dans le litige particulier nous opposant à la société Graines Baumaux, la décision de la Cour d’Appel de Nancy signifie donc que s’il est vrai que Kokopelli commet des actes illicites par la vente de variétés non inscrites au Catalogue officiel, ces agissements ne sont pas générateurs de responsabilité vis-à-vis de la société Graines Baumaux et « n’ont pas pour effet de fausser le jeu de la concurrence ». Ces considérations nous mettent hors de danger vis-à-vis de Graines Baumaux et de l’industrie semencière, et c’est évidemment l’essentiel.

    Quant aux accusations réciproques de dénigrement, la Cour renvoie les parties l’une contre l’autre et chacune est condamnée à payer 5 000 € de dommages-intérêts à l’autre. Si, par ce volet de sa décision, la Cour semble vouloir ménager la chèvre et le choux, il ne faut toutefois pas oublier que c’est bien la société Graines Baumaux qui poursuit Kokopelli depuis presque 10 ans et qu’elle souhaitait voir ordonnée la cessation pure et simple de nos activités. On peut donc dire que son initiative a simplement échoué... A l’évidence, l’association Kokopelli sort gagnante de ce long combat.

    Si enfin l’on se souvient que la Cour de Justice de l’Union Européenne, statuant contre l’avis de son Avocat Général, avait désavoué Kokopelli et considéré que la législation européenne sur le commerce des semences, permettant supposément une augmentation de la productivité agricole, n’était pas critiquable, il faut saluer un exploit dans notre défense et une victoire inespérée de Kokopelli, qui maintient le cap de la biodiversité, contre vents et marées… !

    Contacts :

    Ananda Guillet, Directeur :
    semences@kokopelli-semences.fr

    Notre avocate, Blanche Magarinos-Rey :
    contact@avocat-magarinos-rey.com

    L’équipe de Kokopelli.

  • Campagne « Semences sans Frontières »
    http://kokopelli-semences.fr/ferme_ssf

    Vers l’autonomie semencière des populations

    La campagne “Semences sans Frontières” de l’association Kokopelli a pour mission de répondre à l’appel des communautés rurales des pays les plus pauvres, par l’envoi de semences biologiques de variétés potagères libres de droits et reproductibles.
    Pourquoi une telle initiative ?

    La plupart des paysans des pays les plus pauvres n’ont plus accès aux semences libres et fertiles. Leurs variétés paysannes traditionnelles ont été remplacées, au fil de ces dernières décennies, par des variétés modernes hybrides F1 et chimères génétiques (OGM) stériles de l’industrie agro‐chimique. Ces variétés génèrent un marché captif et obligent les paysans à racheter leurs semences tous les ans.

    #semences #paysannerie

  • Nouvelle spéciale de Kokopelli : Avaaz, bas les masques !
    http://www.brujitafr.fr/article-nouvelle-speciale-de-kokopelli-avaaz-bas-les-masques-124177555.htm

    ATTENTION : Kokopelli dénonce la campagne frauduleuse d’AVAAZ concernant une prétendue "bourse aux graines" mondiale Cher(e)s ami(e)s de Kokopelli, L’organisation américaine AVAAZ a lancé il y a quelques jours une nouvelle campagne de levée de fonds, intitulée « La meilleure manière d’arrêter Monsanto », et diffusée largement sur Internet et par mail, visant supposément à créer le « tout premier eBay pour semences à but non lucratif ». L’association KOKOPELLI n’est absolument pas à l’origine de cette campagne et ne connaît aucune organisation française ou européenne qui y participerait. De plus, le courriel faisant la promotion de cette campagne prétend que « une coalition de 20 groupes et (...)

    #NATURE_/_ECOLOGIE

  • Nouvelle spéciale de Kokopelli : Avaaz, bas les masques !
    http://cjb.r.mailjet.com/nl/xkg2/0s30k.html

    Cher(e)s ami(e)s de Kokopelli,

    L’organisation américaine AVAAZ a lancé il y a quelques jours une nouvelle campagne de levée de fonds, intitulée « La meilleure manière d’arrêter Monsanto », et diffusée largement sur Internet et par mail, visant supposément à créer le « tout premier eBay pour #semences à but non lucratif ».

    L’association KOKOPELLI n’est absolument pas à l’origine de cette campagne et ne connaît aucune organisation française ou européenne qui y participerait.

    De plus, le courriel faisant la promotion de cette campagne prétend que « une coalition de 20 groupes et personnalités de l’#agriculture durable tels que le Center for Food Safety et l’activiste Vandana Shiva sont prêts à lancer le projet. » Nous ne connaissons pas ces groupes, qui ne sont pas nommés, mais nous avons contacté Vandana Shiva à ce sujet et elle nous a répondu ceci : “I am not involved in this initiative, have never been contacted or consulted about it.” (je ne suis pas engagée dans cette initiative, et n’ai jamais été contactée ou consultée à son sujet) !!! Elle a également manifesté son indignation face à la récupération de ses nom et notoriété sur son blog SeedFreedom.

    Si, sur ce blog, l’organisation américaine Center for Food Safety endosse ces manœuvres grotesques et parle « d’erreur » et de « malentendu », nous n’y croyons pas du tout. De quel type d’erreur peut-il s’agir lorsqu’il est question de lancer une campagne mondiale, dans 17 langues, pour récolter plusieurs centaines de milliers de dollars, voire des millions – car les sommes globales récoltées sont soigneusement occultées, mais ce sont déjà plus de 55.000 personnes qui ont donné - ?

    Nous remarquons, de plus, que le texte de présentation de la campagne est très mal rédigé ; que ses termes sont particulièrement évasifs ; qu’il n’existe aucun site Internet relatif au projet évoqué ; que les “fermiers” et “organisations” partenaires ne sont pas nommés ; que les éventuels fournisseurs et bénéficiaires des semences ne sont pas identifiés ; que les actions projetées ne tiennent aucun compte des contraintes réglementaires qui nous obèrent depuis 60 ans, etc.

    Tout cela n’est pas sérieux, et il semble donc que cette campagne soit une nouvelle imposture de l’organisation AVAAZ - dont nous-même, et d’autres, avons déjà dénoncé le caractère plus que douteux par le passé - destinée seulement à récolter des fonds auprès d’internautes généreux mais bien trop crédules.

    Nous demandons donc le retrait immédiat de cette campagne - ou bien le détail exact et complet du projet évoqué dans celle-ci, s’il existe - et la transparence la plus totale sur l’utilisation des sommes récoltées, ou leur restitution aux donateurs trompés !

    Nous vous recommandons donc la plus grande prudence vis-à-vis de cette campagne, et, de manière générale, vis-à-vis de l’organisation AVAAZ, et vous invitons à faire circuler ce message au plus grand nombre de destinataires possible.

    L’équipe de Kokopelli - le 16 juillet 2014.

  • Kokopelli — Les tambours de Gaïa se sont réveillés
    http://kokopelli-semences.fr/quoi_de_neuf/tambours_de_gaia

    L’insécurité alimentaire prévaut de plus en plus et ne fera que s’empirer au fil du refroidissement planétaire global, de l’érosion des sols, de la pénurie en eau… et de la spéculation débridée sur les ressources agricoles par les banksters.

    L’opposition contrôlée gangrène une grande partie des mouvements de la société civile. En Amérique latine, par exemple, les fondations Ashoka et Avina qui financent la lutte contre les chimères génétiques sont elles-mêmes financées par Monsanto ou par les fondations de Bill Gates et de Rockefeller... En Europe et en Amérique du nord, la plus grande partie des distributeurs d’aliments « biologiques » ont été rachetés par les grands cartels de l’agro-alimentaire : Nestlé, Cargill, Coca-Cola, etc. En France, par exemple, Lima et Danival ont été rachetés par Hain Celestial, aux USA, derrière lequel se cache l’argent de Monsanto, Walmart, Philipp Moris, City Group et Martin Lockeed. En France encore, acheter les produits bios de Bonneterre, de Bjorg, d’Evernat, d’Allos, de Tartex, d’Alter Eco... c’est participer à la prospérité du Hollandais Royal Wessanen, l’un des grands groupes Européens de l’agro-alimentaire. En France encore, 95 % des légumes bios commercialisés sont produits à partir de semences de variétés hybrides F1 ; ce qui signifie que le consommateur bio, par exemple, a une « chance » sur deux d’acheter un melon bio « Monsanto/Bayer/Syngenta » puisque ces trois groupes de la chimie possèdent la moitié des 250 variétés de melons inscrites dans le catalogue national du GNIS ; ce qui signifie que de très nombreux maraîchers bios sont complices de la destruction de la biodiversité alimentaire. En France encore, l’association Kokopelli est « certifiée » bio par Qualité France, qui a été racheté par Bureau Véritas, l’un des leaders mondiaux du contrôle industriel. Dans le Tiers-Monde, l’IFOAM (la fédération internationale de l’agriculture biologique) rabat du petit paysan pauvre pour produire du bio, et encore plus de bio, au service de l’export vers les pays riches, au service de l’industrie bio, et donc au service de l’industrie tout court. Ad nauseam.

    #greenwashing

  • #Kokopelli — Réplique à la réponse du #GNIS
    http://kokopelli-semences.fr/juridique/replique_au_gnis

    On peut s’interroger sur le contenu réel de cette liberté, prétendument défendue par le GNIS, lorsque la liberté de donner, échanger et vendre des #semences a été sévèrement circonscrite par la législation, comme c’est le cas actuellement. Lorsque l’offre semencière devient très réduite sur le marché, quelle est la liberté de semer pour l’agriculteur ?

    La législation sur le commerce des semences a précisément été mise en place pour contrôler ce qui est semé par les agriculteurs, et, par ce biais, faire de l’agriculture un autre secteur d’expansion des méthodes industrielles.

    Mais il est vrai que revenir à des variétés du domaine public, comme celles que distribue l’association Kokopelli, permet aux agriculteurs de recouvrer leur autonomie et de semer et re-semer ce qu’ils souhaitent.

    Par ailleurs, les variétés destinées à la mise sur le marché ne doivent pas être simplement « déclarées », ainsi que l’écrit le GNIS, mais elles doivent faire l’objet d’une Autorisation préalable de Mise sur le Marché (AMM – comme pour les médicaments, les OGM ou les pesticides), procédure beaucoup plus lourde, qui, ayant été mise en place sans faire aucune référence à un risque sanitaire ou environnemental, est tout à fait critiquable, ainsi que l’a relevé l’Avocat Général dans l’affaire portée devant la Cour de Justice de l’Union Européenne par Kokopelli.

    Cette procédure d’AMM va bien au–delà d’un objectif de « traçabilité » : elle vise en réalité à assurer l’uniformité des semences, pour répondre aux besoins de l’agriculture industrielle, en même temps qu’elle fait la promotion des droits de propriété intellectuelle, qui sont octroyés aux semenciers sur les mêmes critères que ceux permettant d’obtenir l’AMM.

    Revenons enfin sur la loi du 8 décembre 2011 sur le Certificat d’Obtention Végétale et les semences de ferme. Elle est présentée par le GNIS comme permettant d’ « élargir la liberté de semer », « à la seule condition de rémunérer le sélectionneur pour son travail ». Mais quel est donc ce nouvel usage du mot « liberté » ? S’il fallait se fier au dictionnaire Larousse, qui définit le terme de « liberté » comme « la possibilité d’agir selon ses propres choix, sans avoir à en référer à une autorité quelconque », alors il faudrait plutôt dire que la loi du 8 décembre 2011 instaure une « obligation de payer » et non une « liberté de semer ».

    Par ailleurs, pourquoi le paysan devrait-il « rémunérer le sélectionneur pour son travail » alors que celui-ci a déjà perçu cette rémunération lorsqu’il lui a vendu ses semences (à un prix d’ailleurs exorbitant) ?

  • Le GNIS législateur : ça ne peut plus durer !
    http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article22176

    Lors de l’émission récente, sur France Inter [1], réunissant le GNIS [2], l’association Pro-maïs, l’association Kokopelli, et Christophe Bonneuil, chercheur à l’INRA, Monsieur Burgaud, Directeur de Communication au GNIS, a répété, à plusieurs reprises, que chacun en France était « libre de semer ce qu’il voulait » ( !)

    C’est une contre-vérité, bien entendu, et Monsieur Burgaud s’est beaucoup amusé à jouer sur les mots, puisque chacun sait qu’en dehors du Catalogue Officiel il est interdit de vendre, échanger ou donner, à titre onéreux ou gratuit, toute #semence ou matériel de reproduction végétal. Nous sommes fort aise, malgré tout, de constater que, dans l’esprit du GNIS également, cette situation semble absurde et qu’il serait grand temps de permettre aux paysans de recouvrer un peu de leur liberté… En revanche, il est une chose sur laquelle nous voudrions faire la plus grande lumière : Monsieur Burgaud a prétendu que le GNIS n’avait pas le pouvoir d’écrire les textes qui régissent la profession. Pourtant, l’article 3, al. 5 de la loi du 11 octobre 1941, qui, sous Vichy, a créé le GNIS, rend les propositions du GNIS « obligatoires pour tous les membres des professions intéressées dès qu’elles ont reçu, selon le cas, l’acquiescement du ministre d’État à l’agriculture ou du commissaire du gouvernement ».

    Ce cadre juridique, il faut en convenir, permet pourtant bien à la profession de transformer ses désirs réglementaires en réalité, avec l’aval et l’autorité de l’État. Mais ce n’est pas tout : une vaste réforme de la législation européenne sur le commerce des semences est actuellement en cours. Or qui, dans les bureaux de la Commission Européenne, rédige, conjointement avec quelques fonctionnaires européens, la proposition législative ? Madame Isabelle Clément-Nissou, Directrice des Relations Internationales du GNIS, et détachée par le Ministère de l’Agriculture français en tant qu’ « expert national » ! Dans ce contexte, il n’est pas étonnant que le lobby semencier installé à Bruxelles, l’ESA (European Seed Association) se soit déclaré « très satisfait » de la proposition législative présentée par la Commission Européenne le 17 janvier dernier… Mais pourquoi ce mélange des genres ? Quel est exactement le rôle du GNIS ? Cet organisme, qui regroupe exclusivement des professionnels privés de la filière semences présente toutes les caractéristiques d’un groupe de pression défendant les intérêts de l’industrie semencière.

    Il se présente d’ailleurs officiellement comme le défenseur des « intérêts » de cette filière, et ne cache pas que l’une de ses missions est que « les législateurs européen et français prennent en compte les préoccupations de la filière (…) : biotechnologies et OGM, biodiversité, propriété intellectuelle et brevets, protection des semences et environnement », thème sur lesquels l’interprofession aurait dernièrement « accru ses actions d’information et de communication ». De plus, le GNIS ne représente que les professionnels engagés dans la logique industrielle. En effet, il ne regroupe en son sein que les « organisations professionnelles les plus représentatives », à l’exclusion de toutes celles, minoritaires, qui tentent de faire émerger une autre logique.

  • Les semences et les plantes, propriété exclusive de l’agro-industrie ? | Sophie Chapelle (Basta !)
    http://www.bastamag.net/article2555.html

    Rien ne va plus pour les agriculteurs, les jardiniers et les artisans semenciers. Vendre ou échanger des semences de variétés anciennes, libres de droit de propriété et reproductibles est devenu quasi mission impossible. L’association Kokopelli en fait aujourd’hui les frais. Un récent arrêt de la Cour de justice européenne consacre le monopole de l’industrie semencière sur les plantes. La réforme en cours de la réglementation des semences n’augure rien de bon pour l’autonomie des paysans et la liberté de planter. (...) Source : Basta !