organization:l'armée

  • Parmi les victimes des frappes étasuniennes en Syrie d’il y a 5 jours il y aurait des dizaines de Russes, qui auraient été des mercenaires et non pas des membres de l’armée russe.
    U.S. Strikes Killed Scores of Russia Fighters in Syria, Sources Say
    https://www.bloomberg.com/news/articles/2018-02-13/u-s-strikes-said-to-kill-scores-of-russian-fighters-in-syria

    Hier, un tank russe ou de fabrication russe, a été détruit par l’armée étasunienne.
    http://thehill.com/policy/defense/373697-us-destroys-russian-tank-in-syria-reportedly-killing-three

    Harrigian refused to say if those inside the tank were Russians.

  • La grande régression d’#octobre_1917

    https://www.facebook.com/notes/cnt-ait-toulouse/la-grande-r%C3%A9gression-doctobre-1917/921520861334082

    60 ans après l’abolition du servage en Russie, les Bolcheviks ont rétabli l’esclavage en condamnant des millions de détenus aux travaux forcés et à la mort lente. Le marxisme-léninisme a la prétention d’être une théorie émancipatrice avec comme finalité d’instaurer une société sans classes où l’exploitation de l’homme par l’homme disparaîtrait à jamais. Hélas, pour réaliser cet idéal, il serait nécessaire, selon les « textes sacrés », de passer par une dictature du prolétariat laquelle se convertirait quasi-instantanément en dictature sur le prolétariat, mais pour une durée assez brève, selon Marx. Dans les faits, elle s’est transformée en une tyrannie absolue pendant plus de 70 ans, en Russie.

    La prise du Palais d’hiver

    La « révolution » de 1917 (prise du Palais d’hiver) a, en fait, accouché d’un État totalitaire dont la spécificité a consisté à mettre en place un système pénitentiaire gigantesque et d’une ampleur inégalée au XX° siècle : la fameuse institution du Goulag (1) qui va maintenir en détention, entre 1930 et 1953, 20 millions de personnes (estimation minimale) plus 6 millions de « déportés » ou « déplacés spéciaux » (2). C’est un des régimes les plus répressifs et sanglants de l’histoire.

    En ces temps de commémoration larmoyante, où le souvenir de la « révolution d’octobre » (soi-disant prolétarienne) fait encore battre des cœurs ingénus (léninistes, trotskistes, maoïstes & co), il est bon de rappeler que cette prise d’armes « blanquiste » fut la confiscation d’un processus révolutionnaire au profit d’une avant-garde soi-disant éclairée dont les agissements contribueront à assombrir et ternir, pour des décennies, l’idée même de révolution.

    Sur les ruines de l’État tsariste, à peine sorti de la féodalité, les Bolcheviks édifient leur magnifique « État ouvrier » dont les réalisations, véritablement pharaoniques, vont reposer en grande partie sur l’esclavage de millions de détenus. Soumis à l’arbitraire, dans des conditions de « travail » épouvantables (Températures allant jusqu’à - 50°C, à la Kolyma), mal vêtus, sous-alimentés, ils sont voués à une mort lente par épuisement et dénutrition. Les Zeks ou ZK (terme désignant les détenus affectés au creusement du canal mer Baltique-mer Blanche, puis les détenus de tous les goulags) sont sans conteste les esclaves dont le régime a besoin pour mener à bien sa politique de grands travaux. C’est une main d’œuvre docile, à très faible coût d’entretien, et qui présente l’avantage d’être aisément renouvelable : il suffit simplement de procéder à de nouvelles vagues d’arrestation pour les remplacer.

    Malgré la publication de nombreux témoignages de rescapés et l’accès désormais possible à une énorme quantité d’archives, l’opinion publique occidentale fait encore coïncider le goulag avec l’accession de Staline au pouvoir. Or, c’est dès l’été 1918 que sont créés les premiers « konsentrasionny lager ». Le décret du 5 septembre 1918 à propos de la Terreur Rouge (publié dans le journal « Izvestia » le 10 septembre 1918), signé de la main de Lénine, stipule que ces camps ont pour fonction de « protéger la république soviétique contre ses ennemis de classe en isolant ceux-ci dans des camps de concentration » .

    Bien que dans cette Russie à peine sortie de la féodalité et peu industrialisée, la bourgeoisie soit numériquement très faible et que l’aristocratie terrienne représente assez peu de monde, la catégorie « ennemis du peuple » (plus tard appelés « éléments anti-soviétiques ») s’accroît de façon vertigineuse jusqu’à englober, au début des années 50’, des dizaines de millions de personnes. Phénomène assez remarquable puisque plus on élimine d’ennemis, plus il en apparaît. Il est donc légitime de s’interroger sur le fait de savoir si ces ennemis ne surgissent pas plutôt du peuple et si, en fin de compte, et vu l’ampleur du phénomène, ce n’est pas la population dans son ensemble qui est l’ennemie du régime.

    Présents dès les débuts de l’instauration du « socialisme », les camps ne sont donc pas une quelconque pathologie, ni une maladie honteuse du système bolchevique, comme voudraient nous le faire croire certaines sectes léninistes ; ils sont un élément constitutif de ce régime. Leur fonction répressive, dissuasive et terrifique se double, en quelques années, d’un rôle économique important, d’autant plus que l’afflux quasi-constant de nouveaux détenus permet à l’administration pénitentiaire de lancer sans cesse de nouveaux projets, toujours plus grandioses et démesurés : mise en valeur de contrées inhospitalières, percements de canaux, construction de routes, villes, voies ferrées, exploitation du pétrole, de ressources minières, etc. A son apogée, en 1950, le Goulag assurera en URSS la totalité de la production de platine et de diamant, 90 % de la production d’or, 35 % des métaux non-ferreux, 35 % du nickel, 12 % du charbon et du bois, etc (3).

    C’est à la police politique, la Tchéka, fondée le 7 décembre 1917, dirigée par F. Dzerjinski jusqu’à sa mort en 1926, qu’est confiée la gestion des premiers camps de concentration. A partir de février 1922, la Tchéka devient GPOU puis OGPOV et enfin NKVD. En ces temps de misère et de rationnement pour la population, les membres de la Tchéka jouissent de privilèges exceptionnels (rations alimentaires supérieures à la moyenne, même à celles des membres de l’Armée rouge, prérogatives quasi-illimitées, etc), privilèges qui attirent toute sorte d’individu à la moralité et aux motivations douteuses. Dzerjinski, dans une lettre à sa sœur, avoue : « je suis entouré de canailles, mais ce sont les seules personnes qui veulent rester » . Comme toutes les gardes prétoriennes de tous les États du monde, la Tchéka se vit accorder une grande liberté d’action pour traquer les « ennemis du peuple », ennemis dont la définition deviendra au fil du temps de plus en plus extensible et en conséquence l’empire pénitentiaire du goulag va, en quelques années, s’étendre sur tout le territoire soviétique, devenant un véritable État dans l’État, doté d’une garde armée, la VOKHR (elle comptera jusqu’à 1 million d’hommes) et de territoires entièrement sous son contrôle. Le plus grand complexe de camps, le Dallstrooï, fondé en 1932 et connu sous le nom de Kolyma, gère 2 millions de détenus. Le Goulag en arrivera à occuper un septième de la surface totale de l’URSS.

    Aux îles Solovki, archipel de la mer Blanche, un camp célèbre pour avoir été le premier fondé par le régime soviétique (entre autres, les marins survivants de Kronstadt y seront détenus), le responsable en chef accueillait les arrivants par ces mots : « Sachez tout d’abord que le pouvoir ici n’est pas soviétique, mais soloviétique (fine allusion aux Solovki). Toutes les lois, toutes les règles, vous les oubliez, ici règne une loi à part » (4). C’est, ajoute N. Werth, l’arbitraire absolu érigé en règle. Si les citoyens soviétiques ne disposent, dans les faits, que de très peu de droits face à l’État, les détenus, eux, n’en ont plus aucun. Aux Solovki, l’encadrement des prisonniers est confié à des droits communs, très souvent des anciens tchékistes condamnés par leur hiérarchie pour des exactions et des abus divers. Le système n’hésite pas à appeler ça « l’autogestion des camps ». D’après Jacques Rossi (ex-communiste français et ex-membre du Kommintern condamné en 1937 à 18 ans de camp et à 5 ans de relégation) qui a collecté, au cours de sa détention et de ses nombreux transferts, de multiples témoignages de détenus « le camp des Solovki est célèbre pour la cruauté bestiale de ses chefs, de certains détenus et des employés de l’OGPOV. Les passages à tabac, parfois mortels, y sont chose courante ainsi que l’exposition à la faim et au froid jusqu’à la mort ; courants, aussi, sont les viols individuels ou collectifs des femmes et des jeunes filles détenues, courants également des supplices comme en été la torture par les moustiques (entièrement nu, le détenu est immobilisé et au bout de quelques heures, recouvert de moustiques particulièrement voraces, il n’est plus qu’une plaie purulente) ou en hiver, aspergés d’eau des prisonniers sont laissés à l’extérieur jusqu’à congélation » .

    Le camp des Solovki servira de modèle à des dizaines de camps édifiés par les ZEK à travers tout le pays. Au total, 35 camps de « redressement par le travail » seront construits. Ces unités pénitentiaires sont souvent des complexes énormes regroupant des camps secondaires et pouvant recevoir de 5000 à plusieurs centaines de milliers de prisonniers (ex. la Kolyma).

    La théorie pénitentiaire bolchevique prétend transformer, « refondre », les détenus en les soumettant au travail forcé pour les amener peu à peu à reconsidérer leurs opinions, à prendre conscience de leurs erreurs, pour participer enfin, avec enthousiasme, à l’édification radieuse du socialisme. La réalité du redressement par le travail est bien sûr toute autre : il s’agit de briser les individus et d’obtenir une main d’œuvre docile. La faim et le froid sont les deux tourments auxquels les ZEKs sont systématiquement exposés.

    Suivant les motifs de leur condamnation, les détenus sont astreints à 8 différents types de régime alimentaire dont le plus sévère équivaut à une condamnation à mourir de faim à petit feu. Si jusqu’en 1923, les « politiques » bénéficient d’un traitement relativement décent, dans les années qui suivent, et jusqu’à la fin du goulag, ils deviennent les plus mal lotis, notamment ceux estampillés KRT (contre révolutionnaires trotskistes, qu’ils le soient réellement ou pas). Les politiques sont les plus mal nourris, jamais amnistiés et très souvent voient leur libération « repoussée jusqu’à nouvel ordre » lorsqu’ils arrivent au bout de leur peine.

    La faim est un vrai supplice en soi, mais il se double de l’épuisement dû aux travaux forcés auxquels les détenus sont contraints. Exemple : l’abattage et le sciage d’arbres avec toujours une « norme » précise à atteindre, en général 10 m³ de bois par jour par équipe de 4, avec pour seul outillage, des scies et des haches. Ceux qui n’y arrivent pas voient leurs rations alimentaires, déjà insuffisantes, baisser encore. Les ZEKs doivent aussi subir le froid intense de régions inhospitalières ; et ils sont couramment victimes de gelures graves et d’amputations de doigts et d’orteils. La gangrène due au manque de soins fait des ravages. Nombre de maladies liées à ces conditions de vie inhumaines frappent de façon endémique la population de détenus : scorbut, tuberculose, et parfois typhus font des ravages. La pellagre (dûe au manque de vitamines et à l’exposition permanente au grand froid) qui se traduit par la perte de tout ou partie de la peau est courante, comme la furonculose, les problèmes ophtalmologiques, etc. Il se crée ainsi une catégorie de détenus dénommés les « crevards », profondément amaigris, squelettiques, qui deviennent inaptes au travail ; leur seule chance de survie est « l’hôpital » du goulag où exercent dans des conditions très difficiles des détenus médecins ou des agents de sécurité formés à la va-vite et qui souvent, avec le peu de moyens dont ils disposent, font preuve d’une grande inventivité pour sauver leurs camarades. Ces efforts sont très souvent vains pour les « crevards ».

    Soumis à l’arbitraire des gardiens pendant des journées de 12h (7J / 7J), les ZEKs une fois rentrés dans leurs baraquements, souvent en mauvais état, tombent sous la coupe de la pègre (les « vori v zvakonie » traduction : les voleurs dans la loi), de réseaux organisés de criminels refusant tout travail mais rançonnant, pillant, terrorisant les autre détenus. Après 1945, l’afflux de centaines de milliers de soldats de l’Armée rouge, condamnés au Goulag pour avoir été pris par les allemands (et donc considérés traîtres à la patrie soviétique) inverse le rapport de forces entre la pègre et les détenus.

    Malgré ces terribles conditions de détention, il s’est trouvé des hommes et des femmes pour résister à l’anéantissement programmé, à l’asservissement. Le système pénitentiaire dispose de différents moyens pour briser les tentatives des ZEKs d’organiser des réseaux de résistance : d’une part, l’incitation à la délation est généralisée et, d’autre part, les détenus sont souvent transférés d’un camp à l’autre. Ces transferts sont un vrai cauchemar pour les détenus qui sont sans cesse obligés de reconstruire leurs réseaux d’entraide. En dépit des risques encourus, un certain nombre de ZEKs vont essayer de faire circuler des pétitions, d’organiser des grèves de la faim, individuelles ou collectives, tenter de s’évader ou de se mutiner. A chaque fois, la répression est terrible : en 1946, 5000 détenus révoltés auraient ainsi été exterminés par épandage de gaz ; en 1947, « une insurrection éclate dans la cale du bateau Kim qui transporte les ZEKs à la Kolyma. Ils sont arrosés avec une lance à incendie. A l’arrivée à Mayadan, on décharge des centaines de cadavres congelés et une foule d’invalides aux membres gelés » ; en 1948, des milliers de ZEKs, échappés du camp de Vorkouta, sont massacrés par l’aviation. Il y aura 42 survivants (5).

    Il faudra attendre la mort de Staline pour qu’un mouvement général de grèves et de mutineries éclate au goulag ; il durera de l’été 53 à 1955. L’annonce de la mort du « petit père des peuples » et de l’exécution de Béria (grand chef des organes de sécurité) plonge les autorités soviétiques dans le désarroi. Les ZEKs, bien conscients de ce flottement général dans les institutions étatiques, en profitent pour se soulever en masse : pour la première fois de leur histoire, les autorités soviétiques sont alors contraintes de négocier avec des mutins ! Dans un premier temps, déconcertés, abasourdis par l’audace et la force du mouvement, les Bolchevicks cèdent sur la plupart des revendications puis, dans un deuxième temps, suivant une tactique bien établie et jouant sur le pourrissement de la situation (camps isolés et peu ravitaillés), ils reviennent sur leurs promesses et dans un troisième temps, entament une répression sanglante. Malgré la défaite finale des mutins, le Goulag a été touché au cœur. Il est devenu trop grand pour être totalement sous contrôle et la peur de la répression ne semble plus suffisante pour arrêter des détenus déterminés.

    Avec le dégel correspondant à l’arrivée au pouvoir de Kroutchev, la décroissance du Goulag s’amorce : 600 000 détenus sont libérés. L’accession au pouvoir de Brejnev relance la machine à broyer, mais les arrestations sont moins nombreuses. Le Goulag change de nom et devient « colonies pénitentiaires ».

    Peu à peu, l’URSS s’est modernisée, industrialisée et les armées de ZEKs, dont on exploitait la force de travail avec les mêmes méthodes esclavagistes qui étaient d’usage dans l’antiquité pour réaliser des travaux gigantesques, ne sont plus aussi indispensables.

    L’URSS des années 70’ entre dans l’ère de la modernité et, signe des temps, les contestataires et les politiques, considérés comme des malades mentaux, seront désormais envoyés dans des asiles psychiatriques.

    Quelques colonies pénitentiaires dureront jusqu’à la fin de l’URSS, et il se murmure que l’ex-tchékiste Poutine conserve, aujourd’hui encore, un certain nombre de bagnes.

    (1) En français, direction centrale de l’administration pénitentiaire.

    (2) Les déportés ou déplacés spéciaux appartiennent soit à une communauté ethnique, linguistique par exemple : Tchétchènes, Kalmouks, Lettons etc. dont tous les membres sont déportés en Sibérie ou au Kasaksthan ; soit à une catégorie sociale par exemple les koulaks (paysans riches , propriétaires terriens). Les détenus, eux sont condamnés à titre individuels pour des manquements aux obligations de l’état.

    (3) & (4) in « Le Goulag » de Nicolas Werth et Luba Jurgenson

    (5) in « Le manuel du Goulag » de J. Rossi

    @Anarchosyndicalisme ! n°157 / Janvier 2018 - Février 2018
    http://cntaittoulouse.lautre.net

  • Dans l’attente de la bataille du jurd de Ras Baalbeck et de Qaa... - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1065792/dans-lattente-de-la-bataille-du-jurd-de-ras-baalbeck-et-du-qaa.html

    Dans la bataille qui s’annonce, les rôles seront donc inversés : l’armée libanaise mènera l’offensive, alors que l’armée syrienne et le Hezbollah veilleront à maintenir le front stable du côté syrien. Les experts militaires considèrent ainsi que la bataille du jurd de Ras Baalbeck et du Qaa peut être plus aisée, même si la superficie est plus grande et le nombre de combattants de Daech supposés présents sur cette portion de territoire plus important. Toutefois, ces estimations ne sont pas précises. On avait ainsi parlé d’un maximum de 400 combattants de l’ex-Front al-Nosra dans le jurd de Ersal, et, au final, c’est 1 116 qui sont montés dans les bus vers Idleb, avec leurs armes individuelles. Mais, même si les combattants de Daech sont plus d’un millier, ils auront du mal à maintenir leur emprise sur ce large territoire face à une offensive de l’armée libanaise, estiment les experts militaires. Tout comme l’armée pourrait avoir du mal à stabiliser les positions qu’elle pourrait occuper. Il faut en effet beaucoup d’effectifs pour ce genre de bataille.

    Un général à la retraite explique aussi que l’armée dispose d’un armement pointu, qui sera utilisé pour la première fois dans le cadre de cette offensive, tout comme elle pourra compter sur le soutien du Hezbollah de l’autre côté de la frontière, si cela s’avère nécessaire. De plus, poursuit le général à la retraite, la portion de territoire contrôlée par Daech, même si elle est grande, est totalement encerclée des deux côtés de la frontière, et, sur le plan militaire, les combattants ne peuvent pas gagner, même s’ils peuvent faire beaucoup de mal. Ils ne pourront pas non plus compter sur les camps de déplacés syriens, séparés de leurs positions par l’armée libanaise et par des localités soit chiites, soit chrétiennes. Dans le jurd de Ersal, les combattants avaient un contact direct avec les camps via Wadi Hmayed, rappelle-t-on. Ce qui élimine toute possibilité d’« environnement favorable », qu’Abou Malek el-Tallé considérait comme un atout en sa faveur... Mais cela ne signifie pas que la bataille sera facile, car les combattants de Daech sont aguerris et déterminés. Ils ont aussi d’importants moyens, et, conformément à leur idéologie, ils ne craignent pas la mort. De plus, ils sont préparés à cette confrontation dont on parle depuis des mois.

  • « Plaqué au sol, le kamikaze tentait d’actionner sa ceinture d’explosifs » - Zeina ANTONIOS - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1030771/-plaque-au-sol-le-kamikaze-tentait-dactionner-sa-ceinture-dexplosifs-

    L’auteur de l’attaque déjouée est un jeune Libanais originaire de Saïda, Omar Hassan Assi. Il portait sur lui sa carte d’identité au moment des faits. Un expert de l’armée, qui a examiné sa ceinture d’explosifs, a indiqué que celle-ci comportait une charge de 8 kilos ainsi que des billes de fer, dans le but d’occasionner le maximum de dégâts. Peu après l’arrestation de Assi, l’armée a mené samedi soir une perquisition dans l’immeuble où ce dernier vit avec sa famille dans le quartier de Charhabil, à Saïda, et arrêté ses deux frères, ainsi qu’une personne de la famille Boukhari et une autre de la famille Halabi. La chaîne LBCI rapporte que l’ordinateur et le téléphone portable de Assi ont été saisis.

    Une source bien informée du déroulement de l’enquête a confié que Omar Assi a reçu une balle à l’épaule lors de son arrestation. Il a ensuite été transporté à l’hôpital de l’Université américaine de Beyrouth puis à l’hôpital militaire afin d’y être soigné. La source rapporte que Assi a avoué être membre de Daech, après avoir fait partie des supporteurs du prédicateur radical sunnite Ahmad el-Assir (arrêté en août 2015 pour avoir combattu l’armée à Abra en juin 2013).

    Assi serait venu vendredi à Beyrouth, accompagné de deux personnes, à bord d’une voiture de type Nissan, afin de faire des repérages et avait trouvé que le café Costa était le plus fréquenté. Le jeune homme, qui avait caché la ceinture d’explosifs sous le siège de sa voiture, a passé la nuit du vendredi dans le camp palestinien de Bourj Brajneh. Le samedi soir, il a enfilé sa ceinture piégée et s’est rendu à Hamra, sans savoir qu’il était suivi par trois voitures des renseignements de l’armée et des FSI. Sept membres des services de sécurité attendaient également en civil sur le trottoir, alors que quatre membres des renseignements de l’armée étaient attablés à l’extérieur du café.

    Assi a avoué ne pas penser qu’il pouvait être surveillé à ce point. Il a précisé avoir reçu l’ordre de se faire exploser par Daech, accompagné d’une fatwa émise par un cheikh de Aïn el-Héloué. Il a donné à l’armée les noms de ses amis membres de Daech à Saïda ainsi que les noms des deux personnes qui l’ont accompagné à Beyrouth et qui ont abandonné leur voiture et disparu à Bourj Brajneh.

  • Archives : en décembre 2011, Edith Bouvier évoque avec émotion (et une fausse naïveté confondante) la solidarité des combattants de la liberté libyens venus soutenir et conseiller les combattants de la liberté syriens. Des Libyens épaulent les insurgés syriens
    http://www.lefigaro.fr/international/2011/12/23/01003-20111223ARTFIG00350-des-libyens-epaulent-les-insurges-syriens.php

    De l’autre côté de la frontière, l’accueil est chaleureux. Tous se précipitent pour serrer la main des combattants libyens. Une réunion s’improvise dans le salon d’un des membres de l’Armée libre. En pénétrant dans la pièce, tous se déchaussent, déposent leurs armes sur le tapis, avant de s’asseoir autour du poêle. Quelques kalachnikovs, plusieurs revolvers 9 mm et des grenades. « C’est tout ce que vous avez ? Il va falloir s’organiser, lance Adem. Il vous faut bien plus. Nous sommes en train de mettre en place des collectes d’armes en Libye. Une fois que ce sera fait, nous devrons trouver un moyen de les acheminer jusqu’ici. Votre combat ne fera pas long feu avec aussi peu de munitions. »

    Le paragraphe introductif est un chef d’œuvre de manipulation perverse : balancé sur le ton de la naïveté feinte (évidemment feinte, puisque le type est en train de confier son « secret » qu’il faudrait à tout prix préserver à une journaliste qui va le publier…), le mercenaire islamiste pro-occidental libyen est cité dans une tournure qui te fait comprendre que, si tu fais remarquer que ces gens sont clairement, en 2011, des mercenaires islamistes libyens pro-occidentaux liés à Al Qaeda expédiés en Syrie, tu serais un affreux idiot utile de Bachar, puisque ce serait « une victoire pour les autorités syriennes » :

    Les trois hommes sont discrets. Leurs grands sacs à dos, apparemment, ne transportent que des appareils photos et des vêtements. « Nous sommes obligés de dire que nous sommes Tunisiens, que nous travaillons pour une association humanitaire. Si jamais on se faisait arrêter, ce serait une victoire pour les autorités syriennes, mais ce serait l’horreur pour nous, Libyens. »

    Et comme d’habitude, la présence en décembre 2011 d’« un proche d’Abdelhakim Belhaj, l’ancien djihadiste devenu gouverneur militaire de Tripoli », a disparu de la mémoire collective, et tu ne trouveras plus ces considérations que sur les sites hum-hum.

  • Comment on vit au quotidien avec des drones dans le ciel pouvant tuer à n’importe quel moment ? Comment l’armée israélienne et l’armée US travaillent-elles ? Reportage de Feurat Alani pour @OrientXXI à Gaza, Peshawar et Tel-Aviv

    http://orientxxi.info/magazine/la-vie-quotidienne-sous-les-drones-a-gaza-et-au-pakistan,0915

    L’angoisse et la peur des Gazaouis et Pakistanais racontée et confrontée au témoignage d’un membre de l’armée israélienne « Nous sommes assis confortablement dans notre cabine... »

  • Le dossier des militaires enlevés otage de la bataille à venir dans le jurd - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/919004/le-dossier-des-militaires-enleves-otage-de-la-bataille-a-venir-dans-l

    Selon la source militaire précitée, ce changement de sensibilité joue en faveur de l’armée et lui permet de mieux contrôler la situation, mais celle-ci n’a strictement rien à voir avec d’éventuels préparatifs militaires en vue d’une large offensive des deux côtés de la frontière par, d’une part, les combattants de Daech et al-Nosra et, d’autre part, l’armée syrienne et le Hezbollah. Pourtant, il est probable qu’une importante bataille se prépare dans cette zone, sachant que les deux parties attendent la fonte des neiges pour pouvoir se déplacer plus facilement, notamment à bord des véhicules militaires. C’est en quelque sorte à qui surprendra l’autre, les deux camps cherchant entre-temps à renforcer leurs positions et leurs moyens. L’armée libanaise, elle, doit rester vigilante, d’autant que les combats qui se sont déroulés récemment à Zabadani en Syrie, et qui sont à l’avantage de l’armée syrienne et du Hezbollah, pourraient pousser les combattants à fuir vers le jurd de Ersal et vers le Liban si la route de Deraa était coupée pour eux.

  • Juste après avoir, à juste titre, relevé la misère qui règne à Bab al-Tabbaneh et le rôle de celle-ci dans le recrutement d’al-Qaida, l’émission « Focus » de #France_24 TV de ce matin donne la parole à un membre de al-Nosra qui se plaint que l’armée « n’avait pas arrêté de les agresser », puis à des soutiens du groupe d’al-Qaida (al-Nosra) qui le présentent comme « un défenseur des musulmans » et dénoncent le « deux poids deux mesures » de l’armée qui « ne fait rien contre le groupe chiite du Hezbollah » alors même que celui-ci (première nouvelle) « a tué un très grand nombre de membres de l’armée »....

    Et la voix off de l’émission de conclure : « dans ces conditions.... »

    #lamentable

    Rediffusion dans quelques minutes

  • Quel a été le traitement médiatique de la guerre à Gaza ? - Le secret des sources - France Culture

    http://www.franceculture.fr/emission-le-secret-des-sources-quel-a-ete-le-traitement-mediatique-de-

    - Hélène Sallon, grand reporter au journal Le Monde
    – Ludovic Piedtenu, grand reporter à France Culture
    – Guillaume Auda, journaliste à ITélé
    – Arno Klarsfeld, avocat de l’association des fils et filles des déportés de France
    – Taoufiq Tahani, président de l’association France Palestine solidarité
    – Isabelle Veyrat-Masson, directrice de recherche au CNRS

  • Sur la scène du crime, les FSI et l’armée en arrivent aux mains - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/848388/sur-la-scene-du-crime-les-fsi-et-larmee-en-arrivent-aux-mains.html

    Une photo des lieux du crime a circulé hier sur les réseaux sociaux montrant une rixe entre des membres du service de renseignements au sein des Forces de sécurité intérieure et des membres du service de renseignements de l’armée devant l’immeuble Starco, quelques minutes après l’attentat. Le différend aurait porté sur la partie qui devrait enquêter sur les lieux de l’assassinat.

  • En Israël, les touristes peuvent passer leur vacances à « tuer » des terroristes
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/06/20/en-israel-les-touristes-passent-leur-vacances-a-tuer-des-terroristes_1721922

    Ces formations de deux heures sont assurées par d’anciens membres des unités d’élite de l’armée israélienne. Leur mission : apprendre aux touristes à tirer avec une arme, à construire un plan de défense contre l’ennemi ou à gérer une attaque terroriste et une prise d’otages.

    « Nous combinons ainsi les valeurs du sionisme avec l’excitation et la jouissance du tir, qui rend l’activité plus significative », est-il expliqué sur le site Internet du camp d’entraînement.

    « Le fait que l’attraction touristique soit située au-delà de la Ligne verte [qui sépare Israël et la Cisjordanie] ne fait qu’intensifier le plaisir pour les visiteurs, qui sont souvent déçus lorsqu’ils sont informés par leurs guides qu’ils ne sont pas en danger »

    Les plus jeunes touristes sont également invités à s’essayer à la guerre. Michel Braun, 40 ans, est venu de Miami avec ses enfants : « Cela fait partie de leur éducation, (...) afin qu’ils sachent d’où ils viennent, et bien sûr avoir un peu d’action. » Brian, un adolescent de 14 ans, un faux pistolet à la main, s’entend dire par le guide : « Ta maman ne sera pas là pour te protéger, donc conduis-toi comme un homme. Es-tu prêt à attraper un terroriste ? » "Oui, je suis prêt"

    Ahurissant !
    #tourisme

  • RDC : L’ONU et l’UA déterminées à mettre la #LRA hors d’état de nuire - Afriquinfos
    http://www.afriquinfos.com/articles/2012/4/12/lonu-lua-determinees-mettre-hors-detat-nuire-200408.asp

    Les Nations Unies et l’Union Africaine (UA) réaffirment leur détermination à mettre l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) hors d’état de nuire, grâce à la force mixte mise sur pied dont l’état-major est basé à Yambio, au Soudan du Sud, ont confié à la presse, mercredi à Kinshasa, le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU et chef du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA), Abou Moussa, et l’envoyé spécial de l’UA pour la question de la LRA, Francisco Madeira.

    #enfants_soldats

  • Dossier syrien : la communauté internationale, réunie à Istanbul, resserre l’étau sur Damas
    http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gzC0GatOZrm76JXfKM4xmMO24rHw?docId=CNG.a6c10563148de1b141f91977d88e98c

    Burhan Ghalioun, le président du Conseil national syrien (CNS), la principale coalition de l’opposition, a toutefois annoncé que son mouvement allait verser des salaires aux membres de l’Armée syrienne libre (ASL) en lutte contre Damas.

    « Le CNS va prendre en charge le paiement des salaires fixes de tous les officiers, soldats et résistants membres de l’ASL », a-t-il déclaré.

    Et des diplomates présents à la conférence ont précisé que trois ou quatre pays arabes, dont l’Arabie saoudite et le Qatar, allaient verser des millions de dollars pour ce programme.

    Ou comment ouvertement affirmer que le CNS fait désormais reposer le succès de sa révolution sur le déferlement de miliciens et de mercenaires payés par l’étranger.