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  • Les compagnies aériennes dénoncent « l’hypocrisie » des Etats sur le climat (IATA)
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/services/transport-logistique/les-compagnies-aeriennes-denoncent-l-hypocrisie-des-etats-sur-le-climat-ia


    Alexandre de Juniac, le directeur général de IATA
    _DR

    Alors que des voix s’élèvent pour imposer des taxes sur le kérosène et arrêter de prendre l’avion, Alexandre de Juniac, le directeur général de l’Association internationale du transport aérien (IATA), a dénoncé l’attitude des gouvernements qui préfèrent imposer « des taxes punitives » plutôt que d’aider à soutenir la recherche et la création de filières dans les biocarburants. Les compagnies aériennes ont réaffirmé leur engagement de neutraliser leurs émissions de CO2 à partir de 2020, puis de les diminuer de moitié d’ici à 2050 par rapport à 2005.

    Avec la sécurité, la question environnementale est au coeur des discussions de l’Assemblée générale de l’association internationale du transport aérien (IATA), qui se déroule les 2 et 3 juin à Séoul, en Corée du Sud. La pression sociale s’accentue en effet sur les compagnies aériennes, accusées de ne pas prendre part à la lutte contre le réchauffement climatique. Même si le transport aérien ne représente que 2% des émissions mondiales (et 12% du secteur des transports), et que la consommation de carburant par passager a diminué de moitié depuis les années 90 avec l’amélioration continue de l’efficacité énergétique des avions, la forte croissance du trafic aérien est telle que le volume d’émissions de CO2 continue d’augmenter. Entre 2008 et 2018, les émissions de CO2 ont augmenté d’un tiers. En 2019, elles devraient selon IATA représenter 927 millions de tonnes, en hausse de 2%, un rythme largement moins soutenu que celui de la hausse de trafic (+ 5%).

  • L’industrie alimentaire affronte le défi de la décroissance Marie-Josée COUGARD - 4 avril 2019 - les échos
    https://www.lesechos.fr/industrie-services/conso-distribution/lindustrie-alimentaire-affronte-le-defi-de-la-decroissance-1006467

    Jamais en dix ans les Français n’ont autant réduit leurs achats de produits alimentaires, selon l’Insee. Les volumes ont plus reculé (-1,2 %) en 2018 qu’au moment de la crise financière (-0,5 %).

    De prime abord, le constat est plutôt positif. L’an dernier, le chiffre d’affaires de l’industrie agroalimentaire a augmenté de 1,5 %, à 176,1 milliards d’euros. C’est une progression « supérieure à ce qu’on observe dans le reste de l’industrie », a souligné mercredi Richard Girardot, le président de l’Association nationale des industries alimentaires (Ania). Les entreprises ont embauché, créant près de 3.300 emplois. L’industrie de l’alimentation est le premier employeur français avec 427.600 emplois directs et près de 2,4 millions d’emplois induits. Autant d’éléments qui pourraient donner à penser que le bilan de santé de ce poids lourd de l’économie française est tout à fait positif. Pourtant, ce n’est pas le cas.

    248 fermetures d’usines
    L’industrie de l’alimentation est confrontée à un phénomène de déconsommation jamais observé en dix ans. Même au moment de la crise financière de 2008, la baisse des volumes n’avait pas connu pareille ampleur. Elle s’était alors limitée à -0,5 % quand en 2018, elle ressort à -1,2 %, selon l’Insee. Autant dire que « de la distribution ne stimule pas la consommation », martèle l’Ania. L’an passé, 26 annonces de fermetures d’usines ont été recensées par le cabinet Trendeo. Si l’on tient compte des annonces de créations, le solde net reste négatif à -8 contre -9 sur 2009-2011, ce qui fait dire à Richard Girardot que « les entreprises ont mieux résisté à la crise financière qu’à la guerre des prix ».

    En six années de déflation des prix alimentaires, 5,5 milliards de valeur ont été détruits pour la filière, souligne Nielsen. Les grandes marques ont beaucoup plus souffert que les autres. Entre 2013 et 2018, leurs prix ont reculé de 17 %, alors qu’au total les produits de grande consommation n’ont baissé que de 6,1 %. L’impact sur les marges s’est fait durement ressentir. En l’espace de trois ans, les marges brutes ont perdu 8 points pour tomber à 36 %, ce qui leur a valu de passer en dessous du niveau des marges de l’industrie manufacturière à 38 %, selon des calculs de l’Ania basés sur des chiffres Insee.

    Recul de l’innovation
    Dans cet environnement, l’industrie alimentaire peine à recruter et fait état de 21.000 emplois non couverts. « C’est le premier obstacle à la croissance des entreprises », a souligné Stéphane Dahmani, l’économiste de l’Ania. Les innovations, moins nombreuses, pâtissent de la situation. L’association estime que les lancements de produits ont chuté de 32 % sur l’année écoulée. Les entreprises agroalimentaires ont aussi perdu du terrain à l’exportation si bien que le solde des échanges a diminué de 5 %, à 7,2 milliards d’euros. Pis, l’écart s’est creusé avec les pays concurrents européens. Pour l’Ania, il ne fait pas de doute que « le déficit de compétitivité en France vienne avant tout de la destruction de valeur ajoutée spécifique au marché français ».

    La France occupe le quatrième rang de l’export, derrière les Etats-Unis, l’Allemagne et les Pays-Bas alors qu’elle était leader mondial en 2004. Les entreprises françaises ne sont que 20 % à s’aventurer sur les marchés étrangers quand c’est le cas de 80 % de leurs homologues allemandes. L’export entre pour un quart dans le chiffre d’affaires global du secteur alimentaire quand il représente 42 % pour le reste de l’industrie.

    La loi Egalim sans effet pour l’instant
    La mise en oeuvre de la loi Egalim destinée à calmer la guerre des prix et à faire remonter la valeur vers les entreprises et les agriculteurs n’a pour l’instant pas produit d’effets, estime le syndicat professionnel. « Les mauvaises pratiques persistent », juge l’Ania. Les trois quarts des entreprises que l’organisation a interrogées se sont encore vues demander des baisses de prix. Une sur quatre a subi des déréférencements. 60 % en ont été menacées. Le relèvement du seuil de revente à perte (SRP) a dégagé un gain de 600 millions d’euros sur douze mois glissants. « Ils sont allés directement dans les caisses de la distribution. Où est le ruissellement de la valeur sur la filière ? »  s’est interrogé Richard Girardot, qui réclame plus de contrôles de la DGCCRF.

    Interrogés, les distributeurs dénoncent de leur côté une étude de l’Ania « totalement biaisée ». Elle ne porte que « sur 3 % des entreprises », affirme Jacques Creyssel, le patron de la Fédération du commerce et de la distribution. « Plutôt qu’une communication agressive, nous attendons des industriels qu’ils expliquent comment les hausses acceptées vont redescendre aux producteurs, et notamment aux éleveurs. » Un an après les Etats généraux de l’alimentation, les deux filières ne sont pas près de s’entendre.
    #décroissance

  • Libredi : Réunion trimestrielle des contributeurs LinuxFr.org
    https://linuxfr.org/news/libredi-reunion-trimestrielle-des-contributeurs-linuxfr-org

    LinuxFr.org a 20 ans ! Oui, on commence à le savoir… Avec le temps, des foultitudes de lecteurs ont fait leur chemin dans la communauté, en commençant par lire, puis commenter, puis… créer des journaux ou des dépêches… voire plus.

    Les contributeurs sont très divers : les commenteurs, rédacteurs, modérateurs, administrateurs, développeurs, designers, membres de l’association. Ne pas oublier les « pertinenteurs » et « inutileurs », autrement appelés les « plusseurs » et les « moinsseurs », qui participent activement à la vie du système d’auto-modération ("crowd-modération" ?). Pour tout ce beau monde, être un actif de LinuxFr.org est souvent un grand plaisir, du partage, moments de découverte et d’échange.

    Mais en étant contributeur, on se sent parfois isolé ou débordé, et cela nécessite du temps et de (...)

  • Un projet de fichage géant de citoyens prend forme en Europe

    https://www.mediapart.fr/journal/international/250219/un-projet-de-fichage-geant-de-citoyens-prend-forme-en-europe

    Des appareils portables équipés de lecteurs d’empreintes digitales et d’images faciales, pour permettre aux policiers de traquer des terroristes : ce n’est plus de la science-fiction, mais un projet européen en train de devenir réalité. Le 5 février 2019, un accord préliminaire sur l’interopérabilité des systèmes d’information au niveau du continent a ainsi été signé.

    Il doit permettre l’unification de six registres avec des données d’identification alphanumériques et biométriques (empreintes digitales et images faciales) de citoyens non membres de l’UE. En dépit des nombreuses réserves émises par les Cnil européennes.

    Giovanni Buttarelli, contrôleur européen de la protection des données, a qualifié cette proposition de « point de non-retour » dans le système de base de données européen. En substance, les registres des demandeurs d’asile (Eurodac), des demandeurs de visa pour l’Union européenne (Visa) et des demandeurs (système d’information Schengen) seront joints à trois nouvelles bases de données mises en place ces derniers mois, toutes concernant des citoyens non membres de l’UE.

    Pourront ainsi accéder à la nouvelle base de données les forces de police des États membres, mais aussi les responsables d’Interpol, d’Europol et, dans de nombreux cas, même les gardes-frontières de l’agence européenne Frontex. Ils pourront rechercher des personnes par nom, mais également par empreinte digitale ou faciale, et croiser les informations de plusieurs bases de données sur une personne.

    L’infographie diffusée par le Conseil pour défendre son projet. L’infographie diffusée par le Conseil pour défendre son projet.

    « L’interopérabilité peut consister en un seul registre avec des données isolées les unes des autres ou dans une base de données centralisée. Cette dernière hypothèse peut comporter des risques graves de perte d’informations sensibles, explique Buttarelli. Le choix entre les deux options est un détail fondamental qui sera clarifié au moment de la mise en œuvre. »

    Le Parlement européen et le Conseil doivent encore approuver officiellement l’accord, avant qu’il ne devienne législation.

    Les risques de la méga base de données

    « J’ai voté contre l’interopérabilité parce que c’est une usine à gaz qui n’est pas conforme aux principes de proportionnalité, de nécessité et de finalité que l’on met en avant dès lors qu’il peut être question d’atteintes aux droits fondamentaux et aux libertés publiques, assure Marie-Christine Vergiat, députée européenne, membre de la commission des libertés civiles. On mélange tout : les autorités de contrôle aux frontières et les autorités répressives par exemple, alors que ce ne sont pas les mêmes finalités. »

    La proposition de règlement, élaborée par un groupe d’experts de haut niveau d’institutions européennes et d’États membres, dont les noms n’ont pas été révélés, avait été présentée par la Commission en décembre 2017, dans le but de prévenir les attaques terroristes et de promouvoir le contrôle aux frontières.

    Les institutions de l’UE sont pourtant divisées quant à son impact sur la sécurité des citoyens : d’un côté, Krum Garkov, directeur de Eu-Lisa – l’agence européenne chargée de la gestion de l’immense registre de données –, estime qu’elle va aider à prévenir les attaques et les terroristes en identifiant des criminels sous de fausses identités. De l’autre côté, Giovanni Buttarelli met en garde contre une base de données centralisée, qui risque davantage d’être visée par des cyberattaques. « Nous ne devons pas penser aux simples pirates, a-t-il déclaré. Il y a des puissances étrangères très intéressées par la vulnérabilité de ces systèmes. »

    L’utilité pour l’antiterrorisme : les doutes des experts

    L’idée de l’interopérabilité des systèmes d’information est née après le 11-Septembre. Elle s’est développée en Europe dans le contexte de la crise migratoire et des attentats de 2015, et a été élaborée dans le cadre d’une relation de collaboration étroite entre les institutions européennes chargées du contrôle des frontières et l’industrie qui développe les technologies pour le mettre en œuvre.

    « L’objectif de lutte contre le terrorisme a disparu : on parle maintenant de “fraude à l’identité”, et l’on mélange de plus en plus lutte contre la criminalité et lutte contre l’immigration dite irrégulière, ajoute Vergiat. J’ai participé à la commission spéciale du Parlement européen sur la lutte contre le terrorisme ; je sais donc que le lien entre terrorisme et immigration dite irrégulière est infinitésimal. On compte les cas de ressortissants de pays tiers arrêtés pour faits de terrorisme sur les doigts d’une main. »

    Dans la future base de données, « un référentiel d’identité unique collectera les données personnelles des systèmes d’information des différents pays, tandis qu’un détecteur d’identités multiples reliera les différentes identités d’un même individu », a déclaré le directeur d’Eu-Lisa, lors de la conférence annuelle de l’Association européenne de biométrie (European Association for Biometrics – EAB) qui réunit des représentants des fabricants des technologies de reconnaissance numérique nécessaires à la mise en œuvre du système.

    « Lors de l’attaque de Berlin, perpétrée par le terroriste Anis Amri, nous avons constaté que cet individu avait 14 identités dans l’Union européenne, a-t-il expliqué. Il est possible que, s’il y avait eu une base de données interopérable, il aurait été arrêté auparavant. »

    Cependant, Reinhard Kreissl, directeur du Vienna Centre for Societal Security (Vicesse) et expert en matière de lutte contre le terrorisme, souligne que, dans les attentats terroristes perpétrés en Europe ces dix dernières années, « les auteurs étaient souvent des citoyens européens, et ne figuraient donc pas dans des bases de données qui devaient être unifiées. Et tous étaient déjà dans les radars des forces de police ».

    « Tout agent des services de renseignement sérieux admettra qu’il dispose d’une liste de 1 000 à 1 500 individus dangereux, mais qu’il ne peut pas les suivre tous, ajoute Kreissl. Un trop-plein de données n’aide pas la police. »

    « L’interopérabilité coûte des milliards de dollars et l’intégration de différents systèmes n’est pas aussi facile qu’il y paraît », déclare Sandro Gaycken, directeur du Digital Society Institute à l’Esmt de Berlin. « Il est préférable d’investir dans l’intelligence des gens, dit l’expert en cyberintelligence, afin d’assurer plus de sécurité de manière moins intrusive pour la vie privée. »

    Le budget frontière de l’UE augmente de 197 %

    La course aux marchés publics pour la mise en place de la nouvelle base de données est sur le point de commencer : dans le chapitre consacré aux dépenses « Migration et contrôle des frontières » du budget proposé par la Commission pour la période 2021-2027, le fonds de gestion des frontières a connu une augmentation de 197 %, tandis que la part consacrée aux politiques de migration et d’asile n’a augmenté, en comparaison, que de 36 %.

    En 2020, le système Entry Exit (Ees, ou SEE, l’une des trois nouvelles bases de données centralisées avec interopérabilité) entrera en vigueur. Il oblige chaque État membre à collecter les empreintes digitales et les images de visages de tous les citoyens non européens entrant et sortant de l’Union, et d’alerter lorsque les permis de résidence expirent.

    Cela signifie que chaque frontière, aéroportuaire, portuaire ou terrestre, doit être équipée de lecteurs d’empreintes digitales et d’images faciales. La Commission a estimé que ce SEE coûterait 480 millions d’euros pour les quatre premières années. Malgré l’énorme investissement de l’Union, de nombreuses dépenses resteront à la charge des États membres.

    Ce sera ensuite au tour d’Etias (Système européen d’information de voyage et d’autorisation), le nouveau registre qui établit un examen préventif des demandes d’entrée, même pour les citoyens de pays étrangers qui n’ont pas besoin de visa pour entrer dans l’UE. Cette dernière a estimé son coût à 212,1 millions d’euros, mais le règlement, en plus de prévoir des coûts supplémentaires pour les États, mentionne des « ressources supplémentaires » à garantir aux agences de l’UE responsables de son fonctionnement, en particulier pour les gardes-côtes et les gardes-frontières de Frontex.

    C’est probablement la raison pour laquelle le budget proposé pour Frontex a plus que triplé pour les sept prochaines années, pour atteindre 12 milliards d’euros. Le tout dans une ambiance de conflits d’intérêts entre l’agence européenne et l’industrie de la biométrie.

    Un membre de l’unité recherche et innovation de Frontex siège ainsi au conseil d’administration de l’Association européenne de biométrie (EAB), qui regroupe les principales organisations de recherche et industrielles du secteur de l’identification numérique, et fait aussi du lobbying. La conférence annuelle de l’association a été parrainée par le géant biométrique français Idemia et la Security Identity Alliance.

    L’agente de recherche de Frontex et membre du conseil d’EAB Rasa Karbauskaite a ainsi suggéré à l’auditoire de représentants de l’industrie de participer à la conférence organisée par Frontex avec les États membres : « L’occasion de montrer les dernières technologies développées. » Un représentant de l’industrie a également demandé à Karbauskaite d’utiliser son rôle institutionnel pour faire pression sur l’Icao, l’agence des Nations unies chargée de la législation des passeports, afin de rendre les technologies de sécurité des données biométriques obligatoires pour le monde entier.

    La justification est toujours de « protéger les citoyens européens du terrorisme international », mais il n’existe toujours aucune donnée ou étude sur la manière dont les nouveaux registres de données biométriques et leur interconnexion peuvent contribuer à cet objectif.

  • Le combat d’une lanceuse d’alerte contre les dérives de la défiscalisation locative, Isabelle Rey-Lefebvre
    https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2019/02/12/le-combat-d-une-lanceuse-d-alerte-contre-les-derives-de-la-defiscalisation-l

    Après une longue guérilla judiciaire, Claudy Giroz, ruinée, risque de perdre sa maison. Une décision attendue mercredi.

    Critiquer les méthodes des promoteurs de la #défiscalisation_locative est risqué. Claudy Giroz le vit au quotidien. Elle en a fait son combat depuis plus de dix ans. Mais cette femme, âgée de 67 ans, qui a aidé des dizaines de milliers d’investisseurs d’un bien locatif à se sortir de situations financières ruineuses, affronte à son tour une épreuve difficile.

    Mercredi 13 février, le président du tribunal de grande instance de Bonneville (Haute-Savoie) pourrait ordonner la #saisie de sa maison, faute d’avoir réglé une échéance de 30 000 euros à sa banque. A la suite de la longue guérilla judiciaire que lui livre le promoteur toulousain Omnium Finances, devenu Stellium, spécialiste de la défiscalisation locative, elle a accumulé les dettes.

    Après avoir été, quelques mois, démarcheuse commerciale pour cette société et réalisant qu’elle avait floué des proches, Claudy Giroz a, dès 2007, fondé l’Association de défense des investisseurs et mandataires (ADIM) et dénoncé les méthodes des promoteurs spécialistes de la défiscalisation.

    Leurs techniques de vente sont efficaces : recruter des néophytes comme elle, les former en deux jours et les inciter à contacter leur entourage familial, amical, professionnel, pour convaincre des proches, à l’aide d’un argumentaire type, d’acheter à crédit un logement neuf. Les vendeurs sont aussi encouragés à recruter de nouveaux commerciaux, un parrainage leur permettant d’empocher de juteuses commissions sur les ventes de leurs filleuls.

    « Prison financière »
    Le réseau Omniun a compté, en 2011, jusqu’à 5 000 #commerciaux capables d’écouler en quelques jours des #programmes_immobiliers entiers. Les appartements, achetés à #crédit, devaient être loués six ou neuf ans, dans le cadre des dispositifs Robien puis Scellier, à des loyers censés couvrir les mensualités. L’affaire était présentée comme un investissement pour zéro euro, avec, à la clé, des économies d’impôts et, à terme, un patrimoine pour la retraite.

    Particulièrement ciblés, des ingénieurs, des militaires, des gendarmes ou des chefs d’établissement scolaire bénéficiant, souvent, de logements de fonction qu’ils devront quitter en fin de carrière, donc soucieux de devenir #propriétaires avant cette échéance. Ce public est, en outre, peu familier des techniques financières, encore moins des règles fiscales, mais se montrait confiant dans les avantages fiscaux accordés par l’Etat, tels que présentés dans les simulations des démarcheurs.

    En réalité, de nombreux appartements ne trouvaient pas de locataire et étaient bien loin de rapporter les loyers prévus, rarement compensés par les assurances contre les impayés. L’édifice financier étant compromis, l’avantage fiscal s’évanouit et les investisseurs sont, en plus, contraints de remettre de l’argent chaque mois pour honorer leur crédit, payer les charges, tout en ayant sur les bras un bien dont la valeur est divisée par deux, quand il ne devient pas tout simplement invendable. « C’est une prison financière, je survis et ne veux surtout pas transmettre cela à mes enfants », témoigne un directeur d’école d’Annecy.

    Procès en diffamation
    « Nous, les militaires, on est souvent mutés – j’ai déménagé vingt-trois fois dans ma carrière – et on n’a pas l’occasion de s’acheter un logement pour nos vieux jours. On s’est fait manipuler », raconte une gradée qui, par l’intermédiaire d’une amie, épouse d’un membre de l’état-major, a acquis, en 2005, un petit appartement à Limoges. « On l’a revendu en 2017, douze ans plus tard, à la moitié du prix d’achat, et on doit encore 10 000 euros à la banque. Claudy Giroz nous a soutenus, son combat est juste, c’est une juste ! », juge-t-elle.
    Le système Ommium se révèle diabolique, puisque l’acheteur piégé n’ose pas se retourner contre son vendeur qui est un proche, un parent, un collègue, voire un supérieur hiérarchique – a fortiori un militaire, tenu au devoir de réserve. Souvent, cela a créé des brouilles définitives entre amis et semé du désespoir jusqu’au cœur des familles.

    Les séquelles sont loin de n’être que financières.
    Depuis la cave de sa maison transformée en bureau tapissé de milliers de dossiers, Claudy Giroz conseille les plaignants, les écoute, les soutient, sans oublier de répondre aux sollicitations des journalistes, parvenant à elle seule à donner un réel écho médiatique à son combat. Mais cela lui a valu, de la part d’Omnium, de nombreux procès en diffamation ou en dénigrement, relancés à l’occasion de chaque émission de télévision (dix-huit en tout), de radio, d’article de journaux ou de blogs sur Internet.

    « En dix ans, j’ai été convoquée plus de 90 fois devant des tribunaux, raconte-t-elle, au pénal, au civil, en première instance, en appel et jusqu’en Cassation, à Nanterre, plusieurs fois à Paris, Versailles, Toulouse, Montpellier, Bonneville, Chambéry, sans compter la valse des huissiers qui venaient frapper chez moi. »

    « Maladresse »
    Elle a toujours été relaxée au pénal et n’a été condamnée qu’à deux reprises au civil, une fois à 1 euro symbolique, et une autre à verser 3 000 euros de dommages et intérêts au promoteur pour l’avoir menacé de dénonciation à la presse s’il n’indemnisait pas ses clients. « Une maladresse », déclarait, lors d’une audience à Paris, Me Yves Baudelot, l’avocat, à partir de 2010, de Claudy Giroz. « Ce ne sont pas tant les frais de justice que les déplacements et frais d’hôtels et l’impossibilité de travailler pour gagner ma vie qui ont plombé mes finances », explique-t-elle aujourd’hui, épuisée par ces années de tribulations stressantes.

    « Claudy Giroz ne sait pas refuser d’aider quelqu’un qui appelle au secours – près de 40 000 personnes en douze ans –, elle nous écoute, nous conseille, nous adresse des documents, nous communique des noms d’avocats… », raconte Jacky Lépinay, ingénieur, lui aussi pris, en 2007, dans la nasse d’un investissement locatif déficitaire et aujourd’hui à l’initiative d’une cagnotte en ligne – qui totalisait déjà, le 12 février, plus de 9 000 euros – pour aider la lanceuse d’alerte à sortir de cette mauvaise passe.

    Grâce à l’action de l’ADIM, la loi a déjà évolué puisque, depuis 2014, les nouveaux avantages fiscaux Duflot puis Pinel sont circonscrits aux villes où existe une demande locative avérée.
    Mais l’énorme contentieux de la défiscalisation immobilière, bien décrit dans deux ouvrages, Défiscalisation ou défricalisation de Claudy Giroz (Porte Voix Editions, 2012) et Robien, Sellier… Ruinés ! Le plus grand scandale de l’après-guerre, d’Erwan Seznec (Le Seuil, 2013), qui évoque, lui, 50 000 dossiers, n’en finit pas d’encombrer nombre de tribunaux de grande instance de France.

    #dette

    Omnium Finance ou les dérives de la défiscalisation , Isabelle Rey-Lefebvre, 20 septembre 2010

    Basé à Toulouse, ce spécialiste de l’#immobilier locatif fait l’objet d’une enquête judiciaire pour escroquerie, faux en écriture et usage de faux

    Une véritable industrie de la défiscalisation immobilière s’est développée grâce aux avantages fiscaux accordés aux investisseurs dans un logement neuf destiné à la location. Le dispositif Robien a suscité, entre 2003 et 2008, l’édification de près de 350 000 logements ; le dispositif Scellier, qui a pris sa suite, a permis d’en construire 65 000, en 2009. Des promoteurs se sont spécialisés dans ce créneau, proposant des packages où l’investisseur achète un logement, sa gestion locative et les assurances pour loyers impayés ou vacance. Avec cet argument décisif : « On s’occupe de tout ! »

    Basée à Toulouse, la société Omnium Finance a été créée par Xavier Chausson en 1992. C’est l’un de ces défiscalisateurs en série, qui dit avoir commercialisé à ce jour 25 000 logements. Elle fait l’objet d’une enquête judiciaire pour escroquerie, faux en écriture et usage de faux, confiée au juge d’instruction toulousain Philippe Guichard. Deux de ses collaborateurs, Jérôme Dumort, directeur général d’Omnium Courtage, filiale plaçant des assurances-vie, et Pascal Berthomieu, directeur commercial aujourd’hui parti s’occuper d’une antenne canadienne, ont été mis en examen en juin 2010.

    La justice soupçonne une #escroquerie à l’assurance sur certains contrats d’assurances loyers impayés souscrits auprès du GAN, qui s’est porté partie civile. Dans nombre de résidences, les appartements, une fois livrés, ne trouvaient pas de locataire. Or, pour faire jouer l’avantage fiscal, le logement doit être loué douze mois au plus tard après l’achèvement de l’immeuble (une règle assouplie en octobre 2009). Les propriétaires qui n’ont pu bénéficier de la réduction d’impôt se retournaient alors vers Omnium Finance qui a, selon son site Internet, indemnisé 650 d’entre eux, soit 2,5 % des clients, pour 7 millions d’euros.

    Mais l’enquête judiciaire a permis de découvrir qu’Omnium Gestion (la filiale administration de biens) avait, dans certains cas, tenté de faire indûment jouer l’assurance loyers impayés en produisant des baux antidatés, afin de respecter le délai de douze mois. La gendarmerie a épluché 500 baux dans 42 résidences gérées par Omnium et révélé qu’une centaine étaient faux ou antidatés, avec des taux d’anomalies pouvant atteindre 50 % dans certaines résidences.

    Sont aussi visés les procédés de commercialisation et de recrutement des vendeurs d’Omnium Finance. Le groupe a mis au point une redoutable mécanique pour recruter des milliers de vendeurs par cooptation. La méthode est de solliciter collègues, amis, famille, même sans expérience dans l’immobilier. Ce recrutement « sur un territoire relationnel » est revendiqué par la société, qui forme elle-même ses conseillers qui ne sont pas salariés mais vendeurs #indépendants. Jean-Pierre Astruc a témoigné, le 4 mai 2010, devant le tribunal de grande instance de Paris, lors d’un procès en diffamation lancé par Omnium : « On est convoqué dans un grand hôtel pour deux jours de formation. On nous inculque une méthode de vente avec des phrases-clés pour contrer les objections des futurs acquéreurs, puis le formateur nous invite à lister toutes les personnes de notre entourage à qui l’on peut proposer un logement et à démarrer notre activité sans attendre la carte professionnelle d’agent immobilier. »

    Omnium propose aussi des #assurances-vie, ce qui suppose que ses vendeurs aient le statut de conseiller en investissement financier, qui s’obtient après cent cinquante heures de formation."A l’issue d’un stage succinct, le formateur nous remet un questionnaire à choix multiples, mais nous souffle les bonnes réponses. Pas étonnant que tous les stagiaires aient réussi l’examen, et se soient vu remettre une attestation", poursuit M. Astruc. Ce document vise à remplir les exigences de la réglementation du statut de conseiller en investissements financiers (CIF).

    La vente des logements se fait en général par démarchage auprès des proches du conseiller, qui touche une commission de 3 % à 6 %. La plupart des conseillers ne vendront qu’un ou deux lots, mais celui qui réalise un chiffre d’affaires annuel de 480 000 euros, un seuil qui peut être atteint avec deux ou trois opérations, accède au statut de « manager ». Il peut alors recruter d’autres vendeurs, les parrainer et percevoir des commissions sur les transactions conclues par ses filleuls. Les meilleurs grimpent dans la hiérarchie et deviennent manager « étoile », « planète », puis « constellation » et enfin « galaxie » ! Ils peuvent alors percevoir plus de 400 000 euros par an.

    Au plus fort de l’activité, en 2007, Omnium a compté jusqu’à 3 500 conseillers vendeurs coiffés par 115 managers « galaxie », dont beaucoup sont d’ailleurs d’anciens du « Groupement », la société Groupement des professionnels du marketing (GPCM), un réseau qui a mis au point ces méthodes de vente et a déposé le bilan en 1999 à la suite d’une plainte pour escroquerie.

    Il n’est pas étonnant qu’avec une telle force commerciale, le groupe ait pu écouler des milliers de logements à des prix bien au-dessus du marché, car il faut rémunérer les multiples niveaux de vendeurs.
    Le groupe est, en outre, assigné au civil par des milliers de clients s’estimant lésés. Beaucoup des plaignants sont membres de l’Association de défense des investisseurs et mandataires (ADIM), qui regroupe les représentants d’une centaine de résidences Omnium fédérant chacune entre 12 et 230 copropriétaires.

    Quant à M. Chausson, PDG d’Omnium, qui n’a pas souhaité répondre à nos questions, il cherche à se désengager et à se recentrer sur la promotion. La filiale d’administration de biens, Omnium Gestion, aujourd’hui rebaptisée Jyloge, a été cédée en 2009 au groupe Urbania, visé, lui, par une information judiciaire.

    Omnium combat pied à pied ses détracteurs , I. R.-L., 20 septembre 2010

    UNE INTENSE guerre d’influence dans les médias et les prétoires oppose la direction du groupe Omnium et son président, Xavier Chausson, à Claudy Giroz, qui fut conseillère dans le groupe, d’août 2005 à décembre 2007, avant de réaliser qu’elle avait entraîné des investisseurs dans de mauvaises affaires, en raison de la qualité des résidences, de leur prix et de leur implantation.

    Le 13 décembre 2007, Omnium Finance met fin à la collaboration de Mme Giroz, qui réclamait l’indemnisation de ses clients et 500 000 euros de préjudice, en menaçant de porter plainte et de déclencher « un tsunami médiatique en France et en Allemagne pour révéler les agissements du groupe ».

    Cela lui a valu d’être condamnée pour chantage, le 30 mars 2009, par le tribunal correctionnel de Toulouse, jugement cassé en appel le 29 juin 2010. Mme Giroz a aussi été condamnée pour dénigrement, le 19 septembre 2008, par le tribunal de Bonneville, décision confirmée par la cour d’appel de Chambéry et faisant l’objet d’un pourvoi en cassation. S’estimant victime d’une entreprise de déstabilisation, Omnium a intenté sept procédures contre Mme Giroz, dont les ressources sont limitées : « Avec l’ensemble des procès liés à cette affaire, j’en suis à 56 audiences, civiles et pénales, à Paris, Toulouse, Bonneville, Chambéry, 72 visites d’huissiers... Récemment encore, Omnium m’a attaquée pour diffamation mais a été débouté, le 8 juin 2010, une décision aujourd’hui en appel. »

    La bataille se joue aussi sur Internet, où le défiscalisateur traque sites, blogs, forums le mettant en cause. Il a réclamé par voie de justice à Google, Free et JFG Networks de livrer l’identité de ses détracteurs et de bloquer leurs contributions. Cette procédure a pour le moment échoué en première instance, mais Omnium poursuit en appel. La bataille continue.

  • Revue de presse de l’April pour la semaine 6 de l’année 2019
    https://linuxfr.org/news/revue-de-presse-de-l-april-pour-la-semaine-6-de-l-annee-2019

    La revue de presse de l’April est régulièrement éditée par les membres de l’association. Elle couvre l’actualité de la presse en ligne, liée au logiciel libre. Il s’agit donc d’une sélection d’articles de presse et non de prises de position de l’association de promotion et de défense du logiciel libre. Sommaire

    [24 heures] Achats publics : L’informatique de l’État jugée pas assez écolo par les Verts [Le Journal du Centre] L’association Nevers libre promeut l’informatique et les logiciels libres [Developpez.com] Microsoft rejoint le projet OpenChain aux côtés de Google [Le Monde.fr] Parcoursup : la justice enjoint à une université de publier son algorithme de tri [Developpez.com] La France et l’Allemagne s’associent pour rendre la directive Copyright plus néfaste [France Culture] Vasarely : vendre aux (...)

  • Revue de presse de l’April pour la semaine 4 de l’année 2019
    https://linuxfr.org/news/revue-de-presse-de-l-april-pour-la-semaine-4-de-l-annee-2019

    La revue de presse de l’April est régulièrement éditée par les membres de l’association. Elle couvre l’actualité de la presse en ligne, liée au logiciel libre. Il s’agit donc d’une sélection d’articles de presse et non de prises de position de l’association de promotion et de défense du logiciel libre. Sommaire

    [Contrepoints] 10 façons de remercier les responsables de logiciels libres et open source [Usbek & Rica] Aaron Swartz, martyr éternel de l’Internet libre [Le Monde.fr] Droits d’auteur : les négociations européennes sur l’article 11 et l’article 13 patinent [Numerama] La CNIL inflige à Google une amende record de 50 millions d’euros pour violation du RGPD [Libération] Sécurité informatique : tous connectés, tous responsables [Le Monde.fr] La très difficile transparence des administrations en (...)

  • Un maraîcher s’entoure de chats pour continuer à cultiver bio
    http://www.lefigaro.fr/conso/2017/11/27/20010-20171127ARTFIG00008-un-maraicher-s-entoure-de-chats-pour-continuer-a-

    Au cours d’une vente, il a ainsi évoqué ses problèmes avec ses clients, dont certains travaillent pour Saint-Quentin félin, un refuge pour chats errants. Au cours de cette discussion, les membres de l’association proposent de lui apporter des chats peu domestiqués recueillis dans la rue pour qu’ils viennent chasser sur ses terres.
    En Chine, le chat, animal protecteur des stocks agricoles

    Et la solution a porté ses fruits. Celui qui a auparavant été ingénieur informaticien pendant 30 ans explique qu’il a déjà moins de pertes. Les félins sont difficiles à approcher et le producteur les voit peu, en revanche il a retrouvé quelques cadavres de rongeurs, des mulots, rats, une pie et même une canette ! Il est encore un peu tôt pour savoir si cette initiative a permis au maraîcher de sauver ses cultures mais les premiers trophées des félins sont porteurs d’espoirs !

  • Revue de presse de l’April pour la semaine 2 de l’année 2019
    https://linuxfr.org/news/revue-de-presse-de-l-april-pour-la-semaine-2-de-l-annee-2019

    La revue de presse de l’April est régulièrement éditée par les membres de l’association. Elle couvre l’actualité de la presse en ligne, liée au logiciel libre. Il s’agit donc d’une sélection d’articles de presse et non de prises de position de l’association de promotion et de défense du logiciel libre. Sommaire

    [France Culture] Civic tech : de la marge au centre du jeu politique ? [leParisien.fr] VLC fête ses 3 milliards de téléchargements : retour sur une « success story » française [Rude Baguette] L’Union Européenne lance une chasse aux bugs pour les logiciels libres [Contrepoints] Makers : la nouvelle révolution industrielle [Capital.fr] Java, Firefox, Linux… leurs inventeurs ont rendu le Web populaire [ZDNet France] 2019, une opportunité unique d’agir pour la DSI digitale

    lien n°1 : Aprillien n°2 : (...)

  • Revue de presse de l’April pour la semaine 51 de l’année 2018
    https://linuxfr.org/news/revue-de-presse-de-l-april-pour-la-semaine-51-de-l-annee-2018

    La revue de presse de l’April est régulièrement éditée par les membres de l’association. Elle couvre l’actualité de la presse en ligne, liée au logiciel libre. Il s’agit donc d’une sélection d’articles de presse et non de prises de position de l’association de promotion et de défense du logiciel libre. Sommaire

    [Usbek & Rica] Libérons le design et soutenons le libre [Developpez.com] L’architecture de processeur MIPS va devenir open source [Developpez.com] France : le Sénat réclame à nouveau le « code source » de chaque projet de loi de finances [Affiches Parisiennes] Les acteurs de l’open source récompensés [Capital.fr] Taxe Gafa : ce que les géants d’Internet paient en réalité comme impôts

    lien n°1 : Aprillien n°2 : Revue de presse de l’Aprillien n°3 : Revue de presse de la semaine précédente[Usbek (...)

  • Revue de presse de l’April pour la semaine 49 de l’année 2018
    https://linuxfr.org/news/revue-de-presse-de-l-april-pour-la-semaine-49-de-l-annee-2018

    La revue de presse de l’April est régulièrement éditée par les membres de l’association. Elle couvre l’actualité de la presse en ligne, liée au logiciel libre. Il s’agit donc d’une sélection d’articles de presse et non de prises de position de l’association de promotion et de défense du logiciel libre. Sommaire

    [acteurspublics.com] Bastien Guerry : “Le logiciel libre a besoin d’une vraie stratégie de mutualisation au sein de l’État” [ITforBusiness] Officiel : Microsoft Edge adopte Chromium et l’open source [The Conversation] Débat : L’« open science », une expression floue et ambiguë [Echo Sciences] Le FabLab, un lieu d’émancipation sociale : discours ou réalité ? [Journal du Net] A l’Open CIO Summit, la tentation open source des groupes toujours plus forte [ZDNet France] La Commission européenne privilégie le (...)

  • Revue de presse de l’April pour la semaine 47 de l’année 2018
    https://linuxfr.org/news/revue-de-presse-de-l-april-pour-la-semaine-47-de-l-annee-2018

    La revue de presse de l’April est régulièrement éditée par les membres de l’association. Elle couvre l’actualité de la presse en ligne, liée au logiciel libre. Il s’agit donc d’une sélection d’articles de presse et non de prises de position de l’association de promotion et de défense du logiciel libre. Sommaire

    [FIGARO] Un développeur du logiciel VLC et un hacker français nommés chevaliers de l’Ordre du Mérite [InformatiqueNews.fr] L’Open Source : du SI à la transformation numérique [Next INpact] Quand le droit d’auteur devient plus vigoureux que la lutte contre les contenus terroristes [Le Drenche] Faut-il boycotter Facebook ?

    lien n°1 : Aprillien n°2 : Revue de presse de l’Aprillien n°3 : Revue de presse de la semaine précédente[FIGARO] Un développeur du logiciel VLC et un hacker français nommés (...)

  • Revue de presse de l’April pour la semaine 45 de l’année 2018
    https://linuxfr.org/news/revue-de-presse-de-l-april-pour-la-semaine-45-de-l-annee-2018

    La revue de presse de l’April est régulièrement éditée par les membres de l’association. Elle couvre l’actualité de la presse en ligne, liée au logiciel libre. Il s’agit donc d’une sélection d’articles de presse et non de prises de position de l’association de promotion et de défense du logiciel libre. Sommaire

    [RTBF Info] Les logiciels libres dans les administrations belges : ”Je t’aime, moi non plus” [Romandie] Roumanie : le président du Sénat visé par une enquête de corruption dans le dossier Microsoft [We Demain] Voici le premier smartphone durable et 100 % libéré des GAFAM [France Culture] Open Source : liberté, égalité ? [Next INpact] Sur les Mac récents, la puce T2 bloque l’installation de Linux [Developpez.com] Taxation des GAFA : trois pays européens refusent d’apporter leur accord à la forme (...)

  • LES METROPOLES BARBARES (Débat organisé par Hors-Sol) ce 7 novembre 2018 au Polder, dès 19h - Guillaume FABUREL & l’association P.A.R.C
    https://lille.demosphere.net/rv/6341

    LES METROPOLES BARBARES
    Démondialiser la ville, désurbaniser la terre

    Hors-Sol invite Guillaume FABUREL, géographe et auteur de Les métropoles barbares, démondialiser la ville, désurbaniser la terre (le passager clandestin, 2018), ainsi que les membres de l’association P.A.R.C. en lutte contre la bétonisation de la friche Saint-Sauveur, pour une soirée de critique de l’urbanisme contemporain et de sa traduction métropolitaine (cf. tract ci-joint).

    Les éditions La Contre Allée seront également parmi nous avec une sélection de ressources sur l’urbanisme et d’ouvrages du passager clandestin.

    Ce 7 novembre 2018 au Polder, dès 19h.
    C’est au POLDER - le café des initiatives citoyennes et solidaires -
    250, rue Roger Salengro 59260 HELLEMMES -
    Métro : Square Flandres
    Tel:03 66 97 13 67

    https://lille.demosphere.net/files/docs/f-d2f2240b01-empty-filename.pdf

    LES METROPOLES BARBARES
    Démondialiser la ville, désurbaniser la terre
    Une victoire contre la densification urbaine, comme celle de Saint- Sauveur, est une première à Lille, si ce n’est en France. Balayer le vieux monde industriel et le nouveau monde technologique oblige à formuler une critique radicale des formes urbaines qui les sou- tiennent. La revue Hors-Sol – qui a contribué à cette victoire via l’A.S.P.I. (Association pour la Suppression des Pollutions Indus- trielles) – vous invite à une soirée de critique de l’urbanisme contemporain et de sa traduction métropolitaine.

    Capitales du cancer, du suicide, de l’obésité, du chômage, des Miss France et du vote Front National, Lille et la région Hauts de France poursuivent leur engagement dans une course à « l’attractivité » des sièges sociaux et des activités à haute valeur ajoutée : de Bois Blancs à Fives-Cail et de Lille sud à Euralille 3000. Lille est la deuxième ville la plus polluée de France et l’une des villes au ratio de m2 d’espaces verts par habitants le plus faible. Embouteillages, pollutions de l’air et des eaux, prédation des matières premières, le modèle urbain re- lève d’une totale irrationalité écologique. L’urbain ne recouvre que 2% de la surface terrestre, mais rejette 80% des gaz à effet de serre. Pourtant, il reste le modèle hégémonique d’organisation de l’espace. Partout, les mégapoles explosent. D’ici vingt ans, les deux tiers de l’humanité survivront dans des métropoles barbares.

    Hors-sol souhaite reprendre le fil de la critique radicale de ce qu’on appelle désormais « l’urbain » - à défaut de ville. Critique délaissée depuis les années 1970 pour un « Droit à la ville » qui ne saurait, et n’a jamais su, représenter une réponse aux enjeux économiques, dé- mocratiques et environnementaux actuels. Voilà un siècle déjà que Lewis Mumford dénonçait cette « mégalopole mécanisée, standardisée et parfaitement déshumanisée » qu’on ne veut ni ne peut se réapproprier.

    Pour en causer, nous avons invité Guillaume FABUREL, *géo- graphe et auteur de Les métropoles barbares, démondialiser la ville, désur- baniser la terre (le passager clandestin, 2018), ainsi que les membres de l’association P.A.R.C. en lutte contre la bétonisation de la friche Saint-Sauveur. La Contre Allée tiendra pour l’occasion une table avec des livres de son catalogue et de celui du passager clandestin. *

  • Revue de presse de l’April pour la semaine 43 de l’année 2018
    https://linuxfr.org/news/revue-de-presse-de-l-april-pour-la-semaine-43-de-l-annee-2018

    La revue de presse de l’April est régulièrement éditée par les membres de l’association. Elle couvre l’actualité de la presse en ligne, liée au logiciel libre. Il s’agit donc d’une sélection d’articles de presse et non de prises de position de l’association de promotion et de défense du logiciel libre. Sommaire

    [Sciences et avenir] Un tableau peint par une IA vendu 432.500 dollars… à partir d’un code source emprunté sur le web [Le Monde.fr] Apple et Samsung sanctionnées en Italie pour obsolescence programmée [ZDNet France] La FFDN demande à Orange d’ouvrir sa fibre à tous les opérateurs [Numerama] Qui est Henri Verdier, le nouvel ambassadeur pour le numérique ? [La gazette.fr] Civic tech : des prestataires aux business models à risque [Developpez.com] Richard Stallman adopte une alternative aux codes de (...)

  • Levothyrox : des découvertes accablantes pour l’Agence du médicament | Mediacités
    https://www.mediacites.fr/toulouse/enquete-toulouse/2018/10/03/levothyrox-des-decouvertes-accablantes-pour-lagence-du-medicament

    L’Agence du médicament est passée à côté. Pas lui. Jean-Christophe Garrigues, chercheur au Laboratoire des interactions moléculaires et réactivité chimique et photochimique (IMRCP) de l’Université Paul Sabatier de Toulouse - CNRS, a découvert un élément chimique dans la nouvelle formule du Levothyrox qui pourrait expliquer les effets indésirables de ce médicament destiné à lutter contre les troubles de la thyroïde et à l’origine d’un gros scandale sanitaire. Pire, le chimiste en trouve moins dans les cachets les plus récents. Ce qui pousse à s’interroger : Merck, le laboratoire qui fabrique le Levothyrox, aurait-il ajusté son médicament suite au scandale ?

    Après, j’aimerais bien l’#intégrule

    • https://www.alvinet.com/videos/levothyrox-des-laquo-impuret-eacute-s-raquo-agrave-l-39-origine-des-probl-egrave-mes-de-la-/46560199

      Levothyrox. Des « impuretés » à l’origine des problèmes de la nouvelle formule ? Jean-Christophe Garrigues, chercheur au Laboratoire des interactions moléculaires de l’Université Paul Sabatier de Toulouse, indique ce jeudi 4 octobre à l’agence Reuters, avoir décelé différentes « impuretés » dans des lots de la nouvelle formule du Levothyrox. Ses analyses auraient également mis en évidence des changements d’excipients dans la composition, pouvant entraîner une dégradation du principe actif. Des impuretés et des changements d’excipients : un chercheur toulousain a évoqué jeudi une « avancée scientifique majeure » susceptible d’expliquer les effets indésirables de la nouvelle formule du Levothyrox dénoncée par de nombreux patients et qui fait l’objet de plusieurs actions en justice. Impuretés Chercheur au Laboratoire des interactions moléculaires et réactivité chimique et photochimique (IMRCP), unité mixte de l’Université Paul Sabatier de Toulouse et du CNRS, Jean-Christophe Garrigues a été sollicité par l’Association française des malades de la thyroïde (AFMT) pour analyser différents lots de Levothyrox dans le cadre des procédures en cours contre le laboratoire allemand Merck qui le produit. Le chimiste a expliqué à l’agence Reuters avoir décelé différentes « impuretés » dans des lots de la nouvelle formule du Levothyrox commercialisée à partir de mars 2017. Ces éléments chimiques étaient absents des cachets de l’ancienne formule et « diminuent de façon significative » dans les lots vendus actuellement, explique le chercheur sur la base de ses propres analyses. Pour l’AFMT, cette découverte pourrait laisser penser que la formule a de nouveau été modifiée par le fabricant. Selon Jean-Christophe Garrigues, la présence des ces impuretés était mentionnée par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) dans son rapport de juillet 2018. « Après avoir analysé l’étude de l’ANSM, nous avons réalisé notre propre chromatogramme pour séparer tous les éléments à partir des lots qui nous avaient été fournis, quatre de la nouvelle formule, trois de l’ancienne formule avant son retrait en 2017 et un vendu actuellement. Nous avons constaté un pic important d’impuretés dans la nouvelle formule », précise-t-il. « Nous devons continuer les recherches pour identifier la nature de ces impuretés et savoir si elles sont toxiques ou non », ajoute-t-il. Dégradation du principe actif Les analyses auraient été également mis en évidence des changements d’excipients dans la composition de la nouvelle formule. « Le lactose a été remplacé par le mannitol. Or on connaît l’incompatibilité du mannitol avec la levothyroxine, principe actif du Levothyrox, non pas dans le comprimé mais une fois qu’il est absorbé », affirme le chercheur. « Cette incompatibilité avérée pourrait entraîner une dégradation du principe actif », selon le chimiste qui évoque « une avancée scientifique majeure » dans cette crise sanitaire. « Jusqu’à présent, jamais les effets indésirables de la nouvelle formule n’ont été attribués à la composition du médicament. Aujourd’hui, avec la piste des impuretés et la voie de la dégradation, nous avons deux hypothèses sérieuses pour relier les deux », ajoute Jean-Christophe Garrigues. Effets secondaires En France, près de trois millions de personnes prennent du Levothyrox pour corriger une hypothyroïdie liée à l’insuffisance de production d’hormones par la thyroïde ou à son absence. Le Levothyrox a changé de formule en France en mars 2017. Durant l’été 2017, des milliers de patients ont commencé à signaler des effets secondaires parfois très gênants (fatigue, maux de tête, insomnie, vertiges, douleurs articulaires et musculaires et chute de cheveux). Le troisième rapport de pharmacovigilance sur le Levothyrox, dévoilé en juillet par l’Agence du médicament, n’a pas permis d’expliquer la vague des effets indésirables attribués par certains patients à la nouvelle formule. Un porte-parole de l’ANSM a indiqué que « si des éléments nouveaux étaient apportés par cette étude, ils seraient vraisemblablement pris en compte et feraient l’objet d’une contre-expertise ». Dans le passé, le laboratoire Merck a toujours affirmé qu’il n’y avait aucun problème lié à sa nouvelle formule.

  • Revue de presse de l’April pour la semaine 27 de l’année 2018
    https://linuxfr.org/news/revue-de-presse-de-l-april-pour-la-semaine-27-de-l-annee-2018

    La revue de presse de l’April est régulièrement éditée par les membres de l’association. Elle couvre l’actualité de la presse en ligne, liée au logiciel libre. Il s’agit donc d’une sélection d’articles de presse et non de prises de position de l’association de promotion et de défense du logiciel libre. Sommaire

    [FIGARO] « Avec les réseaux sociaux, chacun est devenu le surveillant de l’autre » [Numerama] Directive Copyright : le Parlement européen dit non et reprend la main [Agoravox TV] PeerTube : L’alternative à Youtube [ActuaLitté.com] En Italie, Wikipedia ferme pour dénoncer la directive droit d’auteur [Usbek & Rica] « La création de machines agricoles doit être en open source » [ZDNet France] Quand les grands éditeurs irritent et abusent de leur force

    lien n°1 : Aprillien n°2 : Revue de presse de (...)

  • Revue de presse de l’April pour la semaine 25 de l’année 2018
    https://linuxfr.org/news/revue-de-presse-de-l-april-pour-la-semaine-25-de-l-annee-2018

    La revue de presse de l’April est régulièrement éditée par les membres de l’association. Elle couvre l’actualité de la presse en ligne, liée au logiciel libre. Il s’agit donc d’une sélection d’articles de presse et non de prises de position de l’association de promotion et de défense du logiciel libre. Sommaire

    [francetv info] Amazon Echo, Google Home, HomePod d’Apple : vous faites quoi de mes données personnelles ? [Le Monde.fr] Comment des parlementaires veulent inscrire la neutralité du Net dans la Constitution [ZDNet France] Les emplois Linux et open source sont plus demandés que jamais [Numerama] Filtrage du net, taxe sur les liens : une bataille est perdue, mais pas la guerre [Developpez.com] L’exode « massif » de GitHub vers GitLab, qu’en est-il réellement 14 jours après ? [Le Monde.fr] (...)

  • Les journalistes et collaborateurs de la RTBF arrêtés par la police à Steenokkerzeel ont été libérés RTBF - 20 Juin 2018
    https://www.rtbf.be/info/medias/detail_une-equipe-de-la-rtbf-arretee-par-la-police-lors-d-une-action-au-centre-

    Une équipe de la RTBF se trouvait ce mercredi au centre 127 bis, à Steenokkerzeel, où se tenait une action du collectif #NotInMyName. Les membres de ce collectif protestaient contre les travaux d’extension du centre qui accueillera prochainement des familles en situation illégale.

    C’est alors que la police a procédé à l’arrestation de nos journalistes, Himad Messoudi et Julien Vlassenbroek, ainsi que leurs trois techniciens Marc Florent, Guy Talin et Jérémy Boisseau.


    Suite à un contact avec la rédaction, ils nous ont fait savoir qu’on leur avait signifié une arrestation administrative. Ils ont été libérés en début d’après-midi. Selon l’agence Belge, la police a également procédé à l’interpellation de dizaines de militants du collectif #NotInMyName.

    « Nous venons d’être libérés par la police de Katse. Les membres des forces de l’ordre ont fait preuve d’un grand professionnalisme dès notre prise en charge. Au 127bis, c’est sans raison que nous avons été empêchés de travailler et sans avertissement que nous avons été arrêtés », a expliqué Himad Messoudi.

    « Ça va on vient d’être relâchés. Très bien traités, juste des colsons un peu serrés », ajoute son collègue Julien Vlassenbroek.

    Nous venons d’être libérés par la police de Katse. Les membres des forces de l’ordre ici ont fait preuve d’un grand professionnalisme dès notre prise en charge. Au 127bis, c’est ss raison que nous avons été empêchés de travailler, et ss avertissement que nous avons été arrêtés.
    — Himad Messoudi (@Himad) 20 juin 2018

    Ça va on vient d’être relâchés. Très bien traités, juste des colsons un peu serrés. Retour au taf. https://t.co/JDnpiSWNzs
    — julienvlass (@julienvlass) 20 juin 2018

    Pour Jean-Pierre Jacqmin, le directeur de l’information de la RTBF, « il s’agit d’une entrave grave et exceptionnelle à la liberté d’information. Cette arrestation administrative abusive a empêché la RTBF d’informer son public sur un événement d’intérêt général qui se déroulait à la mi-journée. Les journalistes ont fait leur travail avec professionnalisme. La RTBF envisagera avec ses avocats les recours à mettre en oeuvre. »

    L’Association des journalistes professionnels (AJP) a déclaré pour sa part qu’elle « suiv(ait) l’affaire de près avec la RTBF ».

    Deux journalistes, dont @Himad, et deux caméramen arrêtés administrativement près du centre 127bis de Steenokkerzeel. L’AJP suit l’affaire de près avec la RTBF. https://t.co/rLm1HenzxM
    — AJP (@ajpjournalistes) 20 juin 2018

    Peu avant 13h, la police présente sur place a demandé à notre équipe d’arrêter de filmer, avant de confisquer son matériel. « Vers 10h, un certain nombre de personnes du groupe ’Not In My Name’ ont envahi le chantier », a expliqué Himad Messoudi lors d’une intervention en direct dans le JT de 13h.

    Selon notre reporter, l’action se passait « dans le calme ». « Un petit peu avant 13h, la police (...) a commencé une série d’arrestations. Nous étions avec les autres collègues en train de travailler de façon tout à fait normale. » C’est alors que les forces de l’ordre leur demandent de couper la caméra.

    La police nous a empêché de faire notre travail.

    « Cinq minutes après, on nous a carrément pris notre matériel », ajoute-t-il. Même les téléphones ont été confisqués, précise Himad Messoudi qui a pu utiliser sa montre connectée pour intervenir en direct dans le JT.

    Le journaliste poursuit : « On est dans un fourgon de la police. Nous avons quitté le centre 127 bis depuis 5 minutes environ et on nous emmène vers un commissariat de police proche. » Et ce alors que « nous avons simplement filmé ce qui se passait. La police nous a empêché de faire notre travail. »

    Voilà donc la question qui a tout fait basculer. Je trouve mon ton plutôt courtois mais je vous laisse juges pic.twitter.com/Szm2SpFS7G
    — julienvlass (@julienvlass) 20 juin 2018

    #police #Belgique #arrestations_administratives #journaliste
    #asile #réfugiés #migrations #violences_policières #répression

  • Un médecin argentin dit qu’il pratiquera l’avortement « sans anesthésie », et se fait virer | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/163319/medecin-argentin-avortement-sans-anesthesie-virer

    Le 14 juin, les députés argentins ont adopté à une courte majorité le projet de loi visant à légaliser l’avortement. Quelques heures plus tard, rapporte le journal colombien El Espectador, un médecin exerçant dans la province de la Rioja, dans le Nord de l’Argentine, a cru bon de poster ce statut sur son compte Facebook : « Avec moi, les avortements se feront sans anesthésie ».

    Aussitôt, les commentaires fusent, et l’auteur initial passe ses publications sous statut privé. Trop tard : des internautes ont eu le réflexe de faire des captures d’écran, et le post devient viral.

    Ce médecin, du nom de Facundo Segovia Barcena, exerce en tant qu’anesthésiste dans un hôpital de la ville de La Rioja. Il est également secrétaire général d’une association regroupant ses confrères de la région. Ou plutôt pourrions-nous écrire au passé : après avoir été informé de ces déclarations, le ministère de la Santé de la province de La Rioja a tout bonnement décidé de virer le praticien « de manière immédiate ». L’institution a même informé l’association et l’Ordre des Médecins des propos qu’avait tenus Barcena.

    #violence_obstétricale #violence_gynécologique #torture #sexisme #IVG

  • Revue de presse de l’April pour la semaine 23 de l’année 2018
    https://linuxfr.org/news/revue-de-presse-de-l-april-pour-la-semaine-23-de-l-annee-2018

    La revue de presse de l’April est régulièrement éditée par les membres de l’association. Elle couvre l’actualité de la presse en ligne, liée au logiciel libre. Il s’agit donc d’une sélection d’articles de presse et non de prises de position de l’association de promotion et de défense du logiciel libre. Sommaire

    [FIGARO] Un projet de loi européen pourrait menacer les mèmes sur Internet [01net.] Les meilleurs logiciels libres et gratuits pour Windows, Mac et Linux [L’OBS] La bibliothèque d’Alexandrie des logiciels ouvre ses portes (virtuelles) au public [RTBF Info] Des logiciels pour vous aider à contrôler vos données sur internet [Usbek & Rica] Depuis son exil russe, Edward Snowden estime que « tout a changé » [Libération] Microsoft se paye un géant du logiciel libre lien n°1 : Aprillien n°2 : Revue (...)

  • L’été à La Guette en Beauvais... après l’incendie
    http://www.passerelleco.info/article.php?id_article=2203

    « Et si ça nous arrivait ? » « Et si ça nous arrivait ? », c’est le titre de l’article de Alexis Robert, paru dans la revue Passerelle Eco n°66 sur le thème de l’effondrement. Et malheureusement, alors même que la revue était à l’imprimerie, "c’est arrivé" à Alexis : sa maison a pris feu vendredi 4 mai, alors que personne ne se trouvait sur le lieu. Il ne reste plus que les 4 murs et la cuisine. Les habitants et membres de l’association : « La maison n’était pas assurée. Nous avons donc besoin de votre (...)

    Agenda & Actualité

    #Agenda_&_Actualité

  • Revue de presse de l’April pour la semaine 21 de l’année 2018
    https://linuxfr.org/news/revue-de-presse-de-l-april-pour-la-semaine-21-de-l-annee-2018

    La revue de presse de l’April est régulièrement éditée par les membres de l’association. Elle couvre l’actualité de la presse en ligne, liée au logiciel libre. Il s’agit donc d’une sélection d’articles de presse et non de prises de position de l’association de promotion et de défense du logiciel libre. Sommaire

    [Developpez.com] Google et Facebook sous le coup de 4 accusations dans 4 pays pour avoir enfreint le RGPD [Les Yeux du Monde] La bataille pour le logiciel libre en Afrique [Commentçamarche.net] Des ateliers pour préparer la fête des libertés numériques [Le Journal du CM] Lumière sur la licence Creative Commons [ZDNet France] Montréal précise son engagement pour le logiciel libre [Le Monde.fr] Le ministère de l’enseignement supérieur dévoile l’algorithme principal de Parcoursup lien n°1 : (...)

  • Revue de presse de l’April pour la semaine 19 de l’année 2018
    https://linuxfr.org/news/revue-de-presse-de-l-april-pour-la-semaine-19-de-l-annee-2018

    La revue de presse de l’April est régulièrement éditée par les membres de l’association. Elle couvre l’actualité de la presse en ligne, liée au logiciel libre. Il s’agit donc d’une sélection d’articles de presse et non de prises de position de l’association de promotion et de défense du logiciel libre. Sommaire

    [Developpez.com] Trolldi : une blague de Richard Stallman sur l’avortement crée la polémique [Le Monde.fr] De l’utopie au désenchantement, les vingt-cinq ans contrariés du Web [Developpez.com] L’IoT est un danger pour la vie privée, une technologie à risque accordant peu de place aux logiciels libres [01net.] PeerTube veut devenir l’alternative française et décentralisée à YouTube [Nouvelle République] Des pistes autour des logiciels libres lien n°1 : Aprillien n°2 : Revue de presse de (...)

  • Revue de presse de l’April pour la semaine 17 de l’année 2018
    https://linuxfr.org/news/revue-de-presse-de-l-april-pour-la-semaine-17-de-l-annee-2018

    La revue de presse de l’April est régulièrement éditée par les membres de l’association. Elle couvre l’actualité de la presse en ligne, liée au logiciel libre. Il s’agit donc d’une sélection d’articles de presse et non de prises de position de l’association de promotion et de défense du logiciel libre. Sommaire

    [Les Échos] Sans faire de bruit, Mastodon franchit le cap du million d’utilisateurs [Numerama] Réforme du droit d’auteur : 147 organisations chargent la directive européenne [ZDNet France] Le RGPD, un atout concurrentiel pour le cloud français [Usbek & Rica] Comment Facebook vous contraint à accepter ses nouvelles conditions d’utilisation [Techniques de l’Ingénieur] L’IA, au coeur de la réindustrialisation française [Telquel.ma] Quelles alternatives face à Google, Facebook et autres géants (...)