organization:l'autorité européenne de sécurité des aliments

  • Pesticides : les conflits d’intérêt ont-ils rendu myope l’Autorité sanitaire européenne ?
    http://multinationales.org/Pesticides-les-conflits-d-interet-ont-ils-rendu-myope-l-Autorite-sa

    Le glyphosate, molécule cancérigène ? « Improbable », a tranché l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa), le jeudi 12 novembre. Le Roundup, désherbant le plus vendu au monde et dont le glyphosate est l’ingrédient principal, se retrouve ainsi blanchi de tout soupçon. Voilà qui va soulager #Monsanto, l’industriel qui fabrique et commercialise le Roundup. L’avis de l’Efsa contredit pourtant celui rendu en mars dernier par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), de l’Organisation (...)

    Actualités

    / #Agroalimentaire, #Chimie, Monsanto, #Lobbying, #santé_environnement, #OGM, #influence, union (...)

    #union_européenne
    « http://www.efsa.europa.eu/en/efsajournal/pub/4302 »
    « http://www.iarc.fr/en/media-centre/iarcnews/pdf/MonographVolume112.pdf »
    « http://www.afp.com/fr/info/herbicides-lefsa-juge-improbable-le-risque-cancerigene-du-glyphosate »
    « http://corporateeurope.org/efsa/2013/10/unhappy-meal-european-food-safety-authoritys-independence-problem »
    « http://www.stephanehorel.fr/a-propos »
    « http://www.bfr.bund.de/en/members_of_bfr_committee_for_pesticides_and_their_residues-189322.html. »
    « http://www.michele-rivasi.eu/.../evaluation-des-risques-du-glyphosate-roundup... »

  • Le glyphosate ne présente pas de risque cancérogène, selon l’Efsa
    http://www.actu-environnement.com/ae/news/glyphosate-ne-presente-pas-risque-cancerogene-selon-efsa-25645.p

    « Il est improbable que le glyphosate présente un danger cancérogène pour l’homme », assure dans un rapport remis jeudi 12 novembre l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa). Pour les experts, cette substance ne serait pas génotoxique et ne nécessiterait pas la classification de cancérogène dans la réglementation de l’UE sur la classification, l’étiquetage et l’emballage des substances chimiques.

    • Autres limites proposées par l’agence européenne : un niveau acceptable d’exposition des opérateurs (NAEO) a été fixé à 0,1 mg/kg de poids corporel par jour, et une dose journalière admissible (DJA) pour les consommateurs a été établie en ligne avec la dose aiguë de référence à 0,5 mg/kg de poids corporel.

      Les opérateurs : je comprends « les personnes au contact avec le produit lui-même ». Donc contamination possible par autres voies que digestives (respiratoires ou cutanées entre autres)
      Les consommateurs : celles et ceux qui absorbent le produit à travers leur alimentation
      Rapide calcul :
      un-e opérateur-trice de 80 kg : NAE = 8 mg (0,008 g) de glyphosate
      un-e consommateur-trice de 80 kg : DJA = 40 mg (0,04 g)
      un-e jeune enfant de 20 kg : DJA = 10 mg (0,01 g)

      On ne sait pas si il y a un effet cumulatif : quelle quantité de glyphosate reste-t-il dans le corps après une journée et comment va augmenter la quantité cumulé jour après jour ?

      Où il est dit que :

      En introduisant une dose aiguë de référence, nous renforçons encore la façon dont les risques potentiels associés au glyphosate seront évalués dans le futur

      que doit-on comprendre ?

      Sur l’usine à gaz en question :

      L’Autorité européenne de sécurité des aliments (AESA, en anglais European Food Safety Authority, EFSA) est une des principales agences de l’Union européenne. Elle est chargée de l’évaluation des risques dans le domaine des denrées alimentaires.

      Elle fournit des conseils scientifiques sur les risques existants ou émergents dans ce domaine. Elle publie des avis, émis par son comité scientifique et ses groupes scientifiques, chacun dans sa sphère de compétence. Ces avis n’ont pas de valeur législative et, dans le cas où ils concernent l’évaluation de dossiers de demandes d’autorisation, ils n’ont pas valeur d’autorisation. Ce sont la Commission européenne, le Parlement européen et les États membres qui prennent les décisions de gestion (autorisation, interdiction, surveillance, etc.).

      L’EFSA informe la Commission européenne, le Parlement européen et les États membres de l’UE afin que ces acteurs puissent prendre des décisions éclairées en matière de gestion des risques, de façon à garantir la protection de la santé des consommateurs européens et la sécurité de la chaîne alimentaire humaine et animale. Sur toute question relevant de sa compétence, l’Autorité doit communiquer de façon ouverte et transparente avec le grand public. Les conflits d’intérêt de certains membres du conseil d’administration ou de panels de scientifiques ont été critiqués, notamment par le mouvement écologiste puis par la Cour des comptes européenne.

      (in Wikipédia)

      Manque d’indépendance et conflits d’intérêt pour les experts scientifiques de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), assène le dernier rapport de l’Observatoire de l’Europe industrielle (« Corporate Europe Observatory » - CEO).

      Cette association qui évalue le poids des lobbies des grands groupes a publié le 23 octobre un rapport affirmant que de 60 % des experts scientifiques de l’EFSA ont des liens directs ou indirects avec des entreprises sous la surveillance de l’Autorité européenne.

      Les auteurs du rapport estiment que le système censé assurer l’indépendance des experts scientifiques comporte toujours de nombreuses lacunes : « dans l’ensemble des panels, dix experts ont plus de dix conflits d’intérêts ». L’organisme européen compte actuellement 209 scientifiques.

      (communiqué du 23/10/2013 de Aubry Touriel sur EurActiv.fr)

  • « Il est improbable que le glyphosate présent dans le Roundup soit cancérigène »
    http://www.rtbf.be/info/societe/detail_il-est-improbable-que-le-glyphosate-present-dans-le-roundup-soit-canceri

    L’Europe dans toute sa splendeur. Encore.

    "Il est "improbable" que le glyphosate, que l’on retrouve notamment dans la composition du désherbant Roundup, soit cancérogène affirme l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) dans un rapport rendu public jeudi." Greenpeace remet en cause l’indépendance de l’EFSA.

    Analyse de Greenpeace :

    "La dernière analyse de l’Autorité européenne de sécurité alimentaire (EFSA) ouvre la voie à un renouvellement de l’autorisation du glyphosate dans l’Union européenne. Greenpeace rappelle que l’herbicide le plus utilisé au monde a été associé au cancer par l’Organisation mondiale de la Santé.

    Comment l’EFSA peut-elle aboutir à une conclusion différente de celle de l’Agence Internationale pour la Recherche sur le Cancer (CIRC) de l’Organisation (...)

  • Jusqu’à 84 sortes de pesticides différents dans les fruits et les légumes
    http://www.brujitafr.fr/2015/03/jusqu-a-84-sortes-de-pesticides-differents-dans-les-fruits-et-les-legumes.

    Certains fruits et légumes produits sur le sol européen contiendraient jusqu’à 84 sortes de pesticides différents. C’est ce que révèle le rapport annuel de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA).

    L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a publié jeudi 12 mars son rapport annuel 2013 sur les résidus de pesticides dans les aliments. Les résultats portent sur l’analyse de près de 81 000 échantillons alimentaires transformés ou non transformés, originaires des 27 États membres de l’Union européenne, d’Islande et de Norvège.

    L’examen des produits a été mené selon deux programmes. Un premier programme national, établi par le pays concerné, et un autre commun aux 29 États soumis, qui imposait l’analyse de 12 produits : pommes, choux pommés, poireaux, laitues, pêches, seigle, avoine, fraises, (...)

  • La seconde mort de l’alchimiste Paracelse

    http://www.lemonde.fr/sciences/article/2013/04/11/la-seconde-mort-de-l-alchimiste-paracelse_3158427_1650684.html

    Tout est poison, rien n’est poison : c’est la dose qui fait le poison." Par cette phrase, Philippus Aureolus Theophrastus Bombastus von Hohenheim - mieux connu sous le nom de Paracelse - a fondé la toxicologie. Le médecin, astrologue et alchimiste suisse est mort en 1541, mais cette doxa issue de son intuition de médecin lui a largement survécu : elle est toujours utilisée, aujourd’hui, pour évaluer les risques liés aux substances chimiques de synthèse.

    Scientifiquement, elle est pourtant désormais caduque.
    Que signifie-t-elle ? Sur son site Web, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) la traduit ainsi : « Plus la dose absorbée d’un produit chimique est élevée, plus l’effet est important, ainsi que la probabilité d’un effet indésirable. » A petites doses, petits effets ; à fortes doses, effets importants. Le constat semble de bon sens mais, depuis plusieurs années, il est battu en brèche : dans certaines périodes du développement - en particulier la période périnatale ou l’adolescence -, l’exposition à de très faibles doses de certaines substances peut produire des effets plus importants qu’à des doses plus élevées... Les relations entre la dose et l’effet sont alors irrégulières : les chercheurs parlent de « courbes dose-réponse non monotones ».

    Y a-t-il réellement controverse ? En 2012, une vaste revue de la littérature scientifique conduite par la biologiste Laura Vandenberg (Tufts University, à Boston) et publiée dans la revue Endocrine Reviews a pourtant identifié près de 800 études montrant de tels effets baroques. A l’heure actuelle, l’écrasante majorité des scientifiques qui ne croient pas à ces effets sont les experts d’agences de sécurité sanitaire.

    Mais même au sein des agences, les choses changent, et le vieux Paracelse doit se préparer à une seconde mort. Dans son rapport sur le BPA rendu le 9 avril, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) dit avoir identifié 17 études montrant de telles étrangetés toxicologiques pour le seul BPA. Au total, ces travaux documentent « 59 relations dose-effet non monotones identifiées pour différents types d’effets : 11 in vitro et 48 in vivo », essentiellement sur des rongeurs, écrivent les chercheurs réunis par l’Anses.

    Voilà plusieurs années, l’EFSA a calculé cette Noael à partir de travaux industriels et, en appliquant des facteurs de sécurité, a fixé la dose journalière admissible de BPA à 1 000 fois moins que la Noael. En partant du bon principe de Paracelse voulant que de plus faibles doses produisent des effets plus faibles, il ne devrait pas y avoir le moindre problème... « Pourtant, il y a aujourd’hui pour le BPA plus d’une centaine d’études montrant des effets au-dessous de la dose journalière admissible et plus de 250 études montrant des effets au-dessous de la Noael, dit Laura Vandenberg. Mon interprétation de ces résultats est que la Noael, donc la dose journalière admissible, devrait être revue à la baisse. »

    L’Anses formule - en creux - une opinion semblable. Car si les experts de l’agence française n’ont pas tenu compte des relations dose-effet non monotones dans leur évaluation des risques, ils se sont appuyés sur d’autres données que celles de l’EFSA pour fixer une valeur-seuil d’exposition au BPA. Une valeur de référence qui, pour être tenue, devrait conduire à réduire d’un facteur 10 000 environ la dose réputée sûre établie par l’EFSA...

  • Le dernier groupe d’experts constitué par l’EFSA mis en cause pour des conflits d’intérêts
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/12/13/le-dernier-groupe-d-experts-constitue-par-l-efsa-mis-en-cause-pour-des-confl

    Voilà qui ne va pas arranger la réputation de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA). La journaliste indépendante et documentariste Stéphane Horel vient de publier sur son site le résultat d’une minutieuse enquête sur le dernier groupe de travail formé par l’EFSA. Elle met au jour une somme importante de conflits d’intérêts divers qui pourraient peser grandement sur le rapport que ces dix-huit scientifiques doivent rendre en mars 2013.