organization:l'organisation internationale du travail

  • Comment l’aide suisse au développement relève le défi de la migration

    Créer les conditions permettant aux gens de vivre en paix dans leur propre pays et de réaliser leurs rêves : c’est le but du Pacte migratoire de l’ONU. La Suisse a gelé son adhésion à cet accord. Elle soutient pourtant des projets qui poursuivent ces objectifs.
    En début de semaine, la communauté internationale a officiellement adopté le Pacte mondial sur les migrations à Marrakech, sous les auspices des Nations unies (ONU). Mais la Suisse a suspendu sa participation, car le Parlement exige d’être préalablement consulté. La Confédération soutient pourtant déjà des projets qui font le lien entre migration, développement et protection des droits humains. Voici quelques exemples :

    #Bosnie-Herzégovine : « i-plateforme »

    Depuis la guerre en ex-Yougoslavie, la Bosnie-Herzégovine est une nation fragmentée d’un point de vue ethnique et religieux, avec une structure politique variable. En Suisse, bien que très hétérogène, la diaspora défend sa patrie. Ses relations avec le pays d’origine sont principalement basées sur des liens personnels. De ce fait, une communication et une coopération systématiques entre les autorités locales et nationales sont en cours d’élaboration.

    Dans les années 1960 et 1980, les flux concernaient essentiellement des saisonniers non qualifiés venus en Suisse pour travailler. En 1991, la Confédération a mis fin à ce type de migrations de main-d’œuvre. En 1993, en raison de la nouvelle guerre des Balkans, le nombre de demandes d’asile a culminé à 7000 personnes, aboutissant à la décision du Conseil fédéral d’accueillir collectivement et temporairement des réfugiés de guerre. Une décision qui sera abrogée en 1995. Pourtant, même après la fin du conflit, la réconciliation nationale en Bosnie-Herzégovine est restée problématique et a rendu difficile le retour et la réinstallation des réfugiés. Depuis, les principaux motifs d’immigration en Suisse ont été motivés par le regroupement familial et la nécessité d’accueillir des cas difficiles.

    On estime à 60’000 environ le nombre de personnes originaires de Bosnie-Herzégovine vivant en Suisse. La majorité de ces personnes sont titulaires d’un permis de séjour B ou C. De 1998 à 2006, le taux de naturalisation des citoyens bosniens a augmenté, mais il a diminué depuis 2006.

    La « i-plateforme », créée en partenariat avec la DDC, permet à la diaspora en Suisse de contribuer au développement économique, social, culturel et démocratique de la Bosnie-Herzégovine. Indépendant sur le plan ethnique et confessionnel, cet outil remplit une double fonction de passerelle : tant au sein de la diaspora en Suisse que dans la société fragmentée de Bosnie-Herzégovine.

    #Sri_Lanka : « Pour une migration sans risque de la main-d’œuvre » (#Safe_Labour_Migration_Programme)

    Depuis la fin de la guerre civile, la situation au Sri Lanka reste instable, aggravée par la crise politique actuelle. La Suisse soutient le processus de réforme et de réconciliation. Entre 2005 et 2016, elle a également fourni une aide humanitaire à la reconstruction du pays après la guerre et après le tsunami de 2004.

    Chaque année, plusieurs centaines de milliers de personnes fuient la pauvreté au Sri Lanka. Avec le salaire qu’ils obtiennent à l’étranger, ces émigrants améliorent la santé et l’éducation de leurs familles restées au pays. Entre 2009 et 2018, les travailleurs expatriés sri-lankais ont transféré en moyenne plus de 500 millions de dollars US dans leur pays d’origine. Ils sont souvent exploités en raison d’une carrence d’informations et d’une méconnaissance de leurs droits. Les femmes sont particulièrement exposées, elles sont souvent victimes de violences sexuelles ou de traite des êtres humains.

    Environ 3 millions de citoyens sri-lankais vivent à l’étranger, dont environ 50’000 en Suisse. La plupart d’entre eux ont fui à la suite de la guerre civile de 1983-2009 ou à cause de la répression politique et des persécutions. En 2017, 840 demandes d’asile ont été déposées en Suisse par des ressortissants sri-lankais (environ 38% de moins que l’année précédente).

    Dans le cadre du Safe Labour Programme de l’Organisation internationale du Travail (OIT), un projet soutenu par la DDC, les travailleurs émigrés sont conseillés et informés sur leurs droits, en vue de les protéger contre l’exploitation. Le projet promeut ainsi une migration sans risque de la main-d’œuvre, maximise les aspects positifs et minimise les conséquences négatives.
    Tunisie : « Programme intégré sur le recrutement équitable » et « Communauté Tunisienne Résidente en Suisse »
    Fin de l’infobox

    Depuis le Printemps arabe, les défis sociaux, politiques et économiques à relever en Afrique du Nord, y compris en Tunisie, sont toujours nombreux. Notamment parce que la Tunisie doit faire face à un double mouvement : l’émigration de ses citoyens et l’immigration ou le transit de réfugiés en provenance d’autres pays.

    Les perspectives du marché du travail en Tunisie et dans la région sont faibles. Même les personnes qualifiées ont peu de chances de trouver un emploi. Le taux de chômage atteint 29% chez les jeunes (2017). À cela s’ajoutent les conflits, notamment en Libye et dans la Corne de l’Afrique, qui provoquent instabilité et flux migratoires.

    Selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), entre 2011 et 2017, quelque 94’000 personnes ont quitté la Tunisie, dont 84% pour l’Europe. En 2018, 5000 Tunisiens ont atteint les côtes italiennes et, fin octobre, 262 demandes d’asile de citoyens de ce pays avaient été déposées en première instance en Suisse.

    Deux initiatives visent à accroître les chances des jeunes Tunisiens sur le marché du travail et à améliorer leurs conditions de travail en Tunisie. Le projet de la DDC « Communauté tunisienne résidant en Suisse », mis en œuvre avec l’ambassade de Suisse à Tunis, utilise les capacités et le savoir-faire de la diaspora tunisienne en Suisse pour le développement social et économique dans le pays d’origine. Les projets contribuent, par exemple, à mettre en adéquation les compétences des jeunes Tunisiens avec celles recherchées sur le marché du travail local. Le « Programme intégré sur le recrutement équitable »vise également à prévenir l’exploitation des travailleurs migrants et à améliorer les processus de recrutement. Avec le soutien de la DDC, ce projet de l’OIT est appliqué dans trois régions du monde particulièrement touchées par les migrations de main-d’œuvre.

    La #Corne_de_l’Afrique : Autorité intergouvernementale pour le développement

    La Corne de l’Afrique abrite 7 millions de personnes ayant dû fuir leurs pays, soit la plus forte concentration de déplacés au monde. Les pays de cette région figurent parmi les moins développés du globe, 13 millions de personnes y souffrent de pénuries alimentaires. A cela s’ajoutent les conflits violents, les attaques de groupes islamistes, tel Al-Shabaab, ainsi que les sécheresses cycliques qui déstabilisent la région.

    Dans la Corne de l’Afrique, il tombe moins de 600mm de pluie par an sur environ 70% du territoire. Dans le même temps, cette région a connu des inondations dévastatrices en 2018. Raisons pour lesquelles les terres agricoles sont rares et déclenchent des conflits tout comme une pauvreté persistante. Les attentats terroristes et le taux de chômage élevé, en particulier chez les jeunes (environ 60%), expliquent pourquoi la population cherche du travail et des revenus à l’étranger.

    Près de 80% des migrants et réfugiés de la Corne de l’Afrique restent sur le continent africain. Les Somaliens et les Erythréens figurent cependant parmi les 10 premiers demandeurs d’asile en Suisse. En 2017, 3375 demandes d’asile provenaient d’Érythréens (soient 34,8 % de moins que l’année précédente) et 843 de Somaliens (moins 46,7 %).

    Les huit États membres de l’Autorité intergouvernementale pour le développement, créée en 1996 et soutenue par la #DDC, le #SEM et la #Division_Sécurité_humaine sont l’Éthiopie, Djibouti, l’Érythrée, le Kenya, l’Ouganda, la Somalie, le Sud-Soudan et le Soudan. Notons toutefois que l’aide à l’Érythrée a été suspendue depuis 2007. Dans l’objectif d’une migration ordonnée et de la protection des migrants, la coopération régionale est encouragée et les structures nationales renforcées. Cette coopération vise également à stabiliser l’ensemble de la région et à endiguer les causes des migrations. Concernant l’Erythrée, une réintégration de ce pays est à l’étude.

    https://www.swissinfo.ch/fre/pacte-sur-les-migrations_comment-l-aide-suisse-au-d%C3%A9veloppement-rel%C3%A8ve-le-d%C3%A9fi-de-la-migration/44616782
    #Suisse #aide_au_développement #asile #migrations #réfugiés #paix #développement #global_compact #Erythrée

  • Les migrants représentent près de 5% des travailleurs dans le monde
    https://www.rts.ch/info/monde/10048614-les-migrants-representent-pres-de-5-des-travailleurs-dans-le-monde.html

    Les migrants constituent 4,7% de la force de travail dans le monde. Leur nombre atteignait l’année dernière 164 millions, selon les estimations dévoilées mercredi à Genève par l’Organisation internationale du travail (OIT).

    L’institution mentionne une augmentation de 9% en quatre ans. Mais les données de 2017 sur 188 pays prennent en compte près de 20 millions de réfugiés.

    « Cette ampleur correspond à la croissance économique des pays et également à la croissance de la migration en général », explique Etienne Piguet, professeur à l’Université de Neuchâtel, spécialiste des flux migratoires et vice-président de la Commission fédérale des migrations. « L’augmentation va toutefois rester constante, il n’y a pas de déferlante de la migration comme certains l’affirment », note-t-il.

    Le travail, motif n°1 des migrations
    « La majorité des migrants » se déplacent pour leur travail ou pour en chercher un, a dit de son côté devant la presse la directrice du département du travail et de l’égalité à l’OIT, Marisa Tomei. Ceux-ci apportent une contribution positive et remplissent surtout des emplois qui ne sont pas occupés par les ressortissants nationaux du pays d’accueil, selon elle.

    Parmi les migrants actifs, 96 millions sont des hommes et 68 millions des femmes. La part des premiers s’est étendue de 2 points de pourcentage pour s’établir à 58%.

    Dans la force de l’âge, avec 42% de femmes
    Toutefois, davantage de femmes se sont déplacées depuis 20 ans pour trouver du travail. Mais « la discrimination à laquelle elles font souvent face en raison de leur sexe et de leur nationalité réduit leurs opportunités d’emplois », selon Marisa Tomei.

    Autre caractéristique de ces travailleurs : ils sont dans la force de l’âge, selon les termes de l’OIT, c’est-à-dire que la plupart sont âgés entre 25 et 64 ans. Leur départ pourrait avoir un impact négatif sur la croissance économique de leurs pays.

    Près de 112 millions de travailleurs migrants se trouvent dans des pays riches. Les travailleurs migrants constituent 18,5% du total des actifs des pays riches mais seulement environ 2% dans les pays pauvres. Parmi les régions, près d’un quart habitent dans le nord du continent américain. La même part se trouve en Europe, à l’exception de l’Est du continent, et 13,9% dans les Etats arabes.

    Mesures concrètes pour freiner les flux
    « L’intérêt de ce rapport est d’offrir une vision nuancée des effets de la migration », souligne Etienne Piguet. D’une part, la migration est extrêmement importante pour la prospérité des pays en croissance économique. « Mais parfois aussi, on préférerait que des travailleurs formés ne quittent pas leur pays, pour travailler ailleurs dans des emplois où ils sont souvent surqualifiés. »

    Parmi les mesures concrètes pour lutter contre le phénomène, selon Etienne Piguet, il faut reconnaître les diplômes d’un pays à l’autre, veiller à ce que les conditions de travail soient acceptables, et éviter le dumping salarial. « En faisant cela, on n’aura plus, pour certains travailleurs, des incitations biaisées à vendre leur force de travail ailleurs, et pas non plus d’incitations pour les gouvernements à recruter à bas prix ailleurs. »

    #Migration #migrations #femmes #hommes #travail #économie #exploitation #capitalisme #OIT

    • Je crois qu’ils ont la bonne définition.

      Based on figures for 2017 provided by the United Nations/ Department of Economic and Social Affairs (UN/DESA), which are adjusted for the number of refugees, there are 277 million international migrants, 234 million migrants of working age (15 and older) and 164 million migrant workers worldwide. For the purposes of this report, the term “international migrants” refers to persons who are foreign-born (or foreign citizens when place-of-birth information is not available), while the term “migrants of working age (15 years of age and over)” is a subset of international migrants. The term ‘“migrant worker”, on the other hand, refers to international migrant individuals of working age and older who are either employed or unemployed in their current country of residence. Overall, migrants of working age constitute 4.2 per cent of the global population aged 15 and older, while migrant workers constitute 4.7 per cent of all workers.

      https://www.ilo.org/wcmsp5/groups/public/---dgreports/---dcomm/---publ/documents/publication/wcms_652001.pdf

  • Dans le monde, plus de 45 millions de personnes sont victimes d’esclavage moderne

    https://www.franceculture.fr/societe/dans-le-monde-plus-de-45-millions-de-personnes-sont-victimes-desclavag

    A l’échelle internationale, l’esclavage est proscrit depuis l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’homme en 1948. Néanmoins, en 2016, on estime à plus de 45 millions les personnes victimes d’esclavage moderne. Des victimes qui se trouvent pour 60% d’entre elles en Asie.

    #esclavage_moderne

    • Findings- Global Slavery Index 2016

      https://www.globalslaveryindex.org/findings

      What is the estimated prevalence of modern slavery country by country, and what is the absolute number by population?

      The 2016 Global Slavery Index estimates that 45.8 million people are subject to some form of modern slavery in the world today. The Index presents a ranking of 167 countries based on the proportion of the population that is estimated to be in modern slavery.

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      Journée internationale pour l’abolition de l’esclavage 2 décembre
      http://www.un.org/fr/events/slaveryabolitionday

      ’esclavage n’est pas seulement un vestige du passé, mais une réalité tristement actuelle. Selon l’Organisation internationale du Travail (OIT), il y a actuellement plus de 40 millions de victimes du travail forcé dans le monde. L’esclavage moderne est un terme recouvrant plusieurs pratiques telles que le travail forcé, la servitude pour dettes, le mariage forcé et la traite d’êtres humains. Elle implique des situations d’exploitation qu’une personne ne peut refuser ou quitter en raison de menaces, de violence, de contraintes et/ou d’abus de pouvoir.

      Par ailleurs, plus de 150 millions d’enfants sont contraints de travailler. Cela représente plus d’un enfant sur 10 dans le monde.
      Faits et chiffres

      A un moment donné en 2016, 40,3 millions de personnes étaient victimes de l’esclavage moderne, dont 24,9 du travail forcé et 15,4 millions du mariage forcé.
      Cela signifie qu’il y a 5,4 victimes d’esclavage moderne sur mille personnes dans le monde.
      1 victime sur 4 d’esclavage moderne est un enfant.
      Sur les 24,9 millions de personnes réduites au travail forcé, 16 millions sont exploitées dans le secteur privé, comme le travail domestique, la construction ou l’agriculture ; 4,8 millions sont victimes d’exploitation sexuelle, et 4 millions sont astreintes à des travaux forcés imposés par les autorités publiques.
      Les femmes et les filles sont disproportionnellement touchées par le travail forcé ; elles représentent 99% des victimes dans l’industrie du sexe, et 58% dans d’autres secteurs.

      Source : Organisation internationale du travail, Les estimations mondiales de l’esclavage moderne : travail forcé et mariage forcé, septembre 2017

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      (38) Landmark Forced Labour Protocol enters into force - YouTube
      https://www.youtube.com/watch?v=SZpyul9JRTE

      Le Protocole historique sur le travail forcé entre en vigueur. Le Protocole sur le travail forcé de l’OIT, qui a été adopté par la Conférence internationale du Travail en 2014, entre en vigueur le 9 novembre, un an après avoir obtenu sa deuxième ratification. Cela veut dire que tous les pays qui l’ont ratifié doivent désormais remplir leurs obligations définies par le Protocole.

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      Travail forcé, esclavage moderne et traite des êtres humains (Travail forcé, esclavage moderne et traite des êtres humains)
      http://www.ilo.org/global/topics/forced-labour/lang--fr/index.htm

      Le Protocole historique sur le travail forcé entre en vigueur

      « Les pays qui l’ont ratifié doivent maintenant appliquer le traité et rendre des comptes sur les mesures prises. » Commission sur le travail forcé, CIT 2014.

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  • La pauvreté ne diminue pas dans l’Union européenne, au contraire RTBF avec Belga 19 Mai 2016

    La pauvreté a légèrement progressé ces dernières années dans les pays de l’Union européenne, selon un rapport de l’Organisation internationale du travail (OIT) publié mercredi.

    D’après le rapport, la « pauvreté relative » dans l’UE - part de la population dont le revenu est inférieur à 60% de la médiane du revenu disponible équivalent - est resté assez stable (autour de 16,5% de 2005 à 2008).
    « Depuis, ce taux a tendance à augmenter » , passant de 16,8% en 2012 à 17,2% en 2014, expliquent les experts de l’OIT.

    Sur la même période (entre 2012 et 2014) ce taux est resté stable aux Etats-Unis, tandis qu’il a très légèrement augmenté au Japon.

    D’après l’OIT, une agence de l’ONU, durant ces deux dernières décennies, des avancées importantes ont été réalisées en matière de réduction de la pauvreté dans la majorité des pays.


    La suite : http://www.rtbf.be/info/societe/detail_la-pauvrete-ne-diminue-pas-dans-l-union-europeenne-au-contraire?id=93017

    #euro #union_européenne #Commission_européenne #Marché_commun #pauvreté #OIT #L'Europe_en_mieux #UEF

  • Deux tiers des migrants dans le monde sont des travailleurs, selon l’OIT - Yahoo Finance France
    https://fr.finance.yahoo.com/actualites/deux-tiers-migrants-monde-travailleurs-selon-loit-224751122.html

    Deux tiers des 232 millions de migrants comptabilisés dans le monde sont des travailleurs, selon la première étude globale sur le sujet publiée mercredi par l’Organisation internationale du travail (OIT).

    L’OIT dénombre ainsi 150,3 millions de travailleurs migrants dans le monde.

    #migration #travail @reka @cdb_77 #visualisation

  • Le travail forcé génère 150 milliards de dollars de profits illégaux par an, selon l’OIT
    http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=32618

    Dans l’économie privée, le travail forcé de quelque 21 millions de personnes à travers le monde génère 150 milliards de dollars de profits illégaux par an, environ trois fois plus que le montant estimé précédemment, selon un nouveau rapport de l’Organisation internationale du Travail (OIT) publié mardi.

    Ce rapport de l’OIT, intitulé ’Profits et pauvreté : l’économie du travail forcé’, indique que deux tiers des 150 milliards de dollars estimés, soit 99 milliards, proviennent de l’exploitation sexuelle à des fins commerciales, tandis que les 51 autres milliards résultent de la traite à des fins d’exploitation économique, y compris le travail domestique, l’agriculture et d’autres activités économiques.

    #esclavage #prostitution

  • Les Pays-Bas, pays où on mange le mieux | ICI.Radio-Canada.ca
    http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/International/2014/01/15/002-oxfam-alimentation-pays-monde-nourriture-faim.shtml

    Les Pays-Bas sont le pays où l’on mange le mieux, devant la France et la Suisse, selon un classement de la situation alimentaire établi par l’organisation Oxfam sur la base d’indicateurs d’abondance, de qualité, de prix et d’hygiène.

    Les 20 premières places de ce classement, qui en compte 125, sont occupées par des pays européens, exception faite de la huitième, qui revient à l’Australie. La dernière est occupée par le Tchad.

    Les États-Unis, le Japon, la Nouvelle-Zélande, le Brésil et le Canada « ne sont pas parvenus à se hisser dans le haut du panier », observe Oxfam dans un communiqué.

    « Les Pays-Bas ont créé un bon marché qui permet aux gens d’avoir suffisamment à manger. Les prix sont relativement bas et stables, et le type d’alimentation que les gens mangent est équilibré », a commenté Deborah Hardoon, chercheuse de l’ONG qui a analysé les données de ce rapport rédigé entre octobre et décembre 2013.

    Les 30 dernières places du classement sont occupées par des pays africains ainsi que par le Laos (112), le Bangladesh (102), le Pakistan (97) et l’Inde (96).

    « Une personne sur huit se couche le ventre vide chaque soir, alors que la production agricole mondiale suffirait à nourrir toute l’humanité », déplore l’organisation, plaidant pour une réforme urgente des systèmes de production et de distribution alimentaires.

    Pour établir son classement, Oxfam s’est basée sur les dernières données mises à sa disposition par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Organisation internationale du travail (OIT).

    Extrait du classement mondial établi par Oxfam

    1. Pays-Bas
    2. France et Suisse
    4. Autriche, Belgique, Danemark et Suède
    8. Australie
    13. Royaume-Uni
    21. États-Unis
    25. Canada
    123. Angola et Éthiopie
    125. Tchad

    #Oxfam
    #FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture)
    #OMS (Organisation mondiale de la santé )
    #OIT (Organisation internationale du travail)
    #classement des pays où l’on mange le mieux

  • L’OIT présente un manuel de formation pour lutter contre les pires formes de #travail_des_enfants
    http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=30940

    L’Organisation internationale du Travail (OIT) a publié lundi un nouveau guide visant à orienter les efforts déployés pour éliminer les pires formes de travail des enfants d’ici 2016.

    Ce manuel de formation définit les pires formes de travail des enfants, présente les principales stratégies en vue de leur élimination, énonce les domaines d’action recommandés pour les gouvernements, les organisations d’employeurs et de travailleurs ainsi que d’autres organisations de la société civile et aborde la question du suivi et de l’évaluation comme caractéristique essentielle de plans d’action efficaces.

    « Ce manuel est à la fois un outil de formation et un tremplin vers l’élaboration ou la révision d’un plan d’action national contre les pires formes de travail des enfants. Il donnera un nouvel élan aux efforts déployés au plan national pour atteindre l’objectif ambitieux d’éliminer les pires formes de travail des enfants », explique le Directeur du Programme international de l’OIT pour l’abolition du travail des enfants (IPEC),Constance Thomas, dans un communiqué de presse.

    Ce manuel de formation est accompagné d’un manuel pour les personnes souhaitant animer ou soutenir des ateliers de formation et des consultations nationales. Le manuel est uniquement disponible en anglais dans un premier temps, mais sera publié en français d’ici la fin de l’année 2013.

    La publication de ce manuel intervient à la veille de la Conférence mondiale sur le travail des enfants, qui aura lieu à Brasilia du 8 au 10 octobre 2013. Cette conférence fait suite à la Conférence mondiale sur le travail des enfants qui s’est tenue à La Haye en 2010 et qui a adopté la Feuille de route en vue de l’élimination des pires formes de travail des enfants d’ici 2016.

    Et donc, l’#OIT édite un manuel accompagné d’un manuel
    via @reka

  • Plus de 10 millions d’#enfants travaillent comme #employés_domestiques dans le monde, affirme l’OIT
    http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=30512

    L’Organisation internationale du travail (OIT) a affirmé mercredi que plus de dix millions d’enfants dans le monde travaillent comme employés domestiques, souvent dans des conditions dangereuses, parfois même, assimilables à de l’esclavage. Six millions et demi de ces enfants sont âgés de 5 à 14 ans. Plus de 71% d’entre eux sont des filles.

    Le nouveau rapport de l’OIT sur le travail domestique des enfants montre qu’ils travaillent au domicile d’un tiers ou d’un employeur, s’acquittant de tâches comme le ménage, le repassage, la cuisine, le jardinage, l’approvisionnement en eau, la garde d’enfants ou les soins aux personnes âgées.

    Exposés aux #violences physiques, psychiques et sexuelles et à des conditions de travail abusives, ces enfants sont souvent éloignés de leur famille, dissimulés aux regards extérieurs et deviennent dépendants de leur employeur. Beaucoup d’entre eux courent le risque d’être exploités sexuellement à des fins commerciales.

    #travail_des_enfants via @reka

  • L’OIT salue l’accord conclu dans le secteur de l’habillement afin d’améliorer la sécurité des usines au Bangladesh

    http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=30325&Cr=&Cr1=

    L’OIT salue l’accord conclu dans le secteur de l’habillement afin d’améliorer la sécurité des usines au Bangladesh


    Une ouvrière dans un atelier de confection à Gazipur, au Bangladesh.
    Photo : ONU/Kibae Park

    14 mai 2013 – L’Organisation internationale du travail (OIT) s’est félicitée de l’accord trouvé aujourd’hui entre différents acteurs du secteur de l’habillement sur la sécurité incendie et bâtiments au Bangladesh.

    L’OIT souligne que cet accord qui prévoit l’établissement d’un programme pour la sécurité incendie dans l’industrie du prêt-à-porter sur une période de cinq ans a reçu l’appui des syndicats, de certaines marques et acheteurs internationaux.

    #bangladesh #sweatshops #travail #emploi #conditions_de_travail

  • Emploi : 73 millions de jeunes chômeurs dans le monde en 2013 - Le Point
    http://www.lepoint.fr/economie/emploi-73-millions-de-jeunes-chomeurs-dans-le-monde-en-2013-08-05-2013-16646

    Aucune amélioration du marché du travail des jeunes n’est à attendre à moyen terme, avec un taux de chômage mondial des 15-24 ans attendu à 12,8 % en 2018 contre 12,3 % en 2013, constate une étude de l’Organisation internationale du travail (OIT) publiée mercredi. En 2013, à l’échelle mondiale, il y aura près de 73,4 millions de jeunes chômeurs, une augmentation de près de 3,5 millions depuis 2007 et de 0,8 million depuis 2011, selon le rapport « Tendances mondiales de l’emploi des jeunes ».

    Globalement, entre 2012 et 2018, le nombre de jeunes chômeurs va augmenter de plus de deux millions, ce qui équivaut à une progression de près de 25 %. « En 2018, le taux de chômage des jeunes devrait s’élever à 12,8 % (contre 12,6 % en 2013), avec des disparités régionales croissantes », prédisent les experts de l’OIT. Les économistes estiment que les économies avancées devraient enregistrer des « améliorations » qui seront compensées par une dégradation de la situation dans d’autres régions, principalement en Asie.

  • Le secteur public européen gravement menacé par des restrictions draconiennes, prévient l’OIT

    http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=30206&Cr=+oit+&Cr1=

    24 avril 2013 – Le principal économiste de l’Organisation internationale du travail (OIT) a prévenu mercredi que dans de nombreux pays européens, le secteur public a été durement frappé par la crise économique, provoquant des coupes sombres dans les dépenses publiques, les emplois et les salaires.

    Daniel Vaughan-Whitehead, qui est co-auteur du nouvel ouvrage de l’OIT sur l’impact de la réduction des dépenses de la politique en Europe, a rappelé qu’en dépit de la diversité des réponses à la crise économique en Europe, la pression immédiate pour réaliser des économies et réduire les dépenses publiques a conduit la plupart des gouvernements à effectuer des coupes dans les dépenses, les emplois et les salaires, souvent de façon précipitée.

    #secteur-public #fonction-publique

    • De ce fait, les employés du secteur public de plusieurs pays ont perdu l’avantage salarial dont ils bénéficiaient traditionnellement par rapport au secteur privé et qui se justifiait par un niveau d’éducation plus élevé dans le secteur public. En Roumanie, par exemple, l’écart de salaire entre le public et le privé a chuté de 40% en 2010 à moins de 15% en 2011. Cette dynamique a aussi abaissé le niveau des compétences et d’investissement dans les professions du secteur public, et le secteur a cessé d’attirer la multitude de jeunes diplômés qui en assuraient jusque-là la vitalité.

      Parallèlement, l’application uniforme de coupes salariales sur toute l’échelle des salaires a creusé les inégalités et frappé plus durement les grades inférieurs, plongeant de ce fait de nombreux travailleurs sous le seuil de pauvreté. Dès lors, un nouveau phénomène de « travailleurs pauvres du secteur public » a émergé en Europe.