organization:l'union européenne

  • Fusion nucléaire : l’utopie d’une énergie infinie
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/fusion-nucleaire-l-utopie-d-une-energie-infinie-817880.html


    Situé à 80 kilomètres au nord de Marseille, le site Iter, jouxtant un terrain occupé depuis 1960 par le Centre d’énergie atomique (CEA), accueille près de 3.000 employés et les salariés des quelques 450 entreprises sous-traitantes.
    (Crédits : ITER)

    Les dimensions du projet Iter, qui vise à reproduire à grande échelle l’énergie du soleil, donnent le vertige. Y compris son horizon de temps, qui peut sembler tardif au regard de l’urgence des enjeux... et des ambitions chinoises.

    « Ce que nous essayons de faire, c’est de mettre le soleil en bouteille ». Ainsi Sabina Griffith, porte-parole d’Iter Organization, résume-t-elle le projet. L’objectif d’Iter (International thermonuclear experimental reactor) est en effet de reproduire le processus à l’oeuvre au coeur des étoiles et notamment du soleil, afin de bénéficier pour des centaines d’années d’une énergie infinie, décarbonée et beaucoup moins risquée à produire que celle du nucléaire actuel, fondé sur la fission (voir encadré).

    Mais poursuivre pareille ambition nécessite d’unir ses forces, de voir grand et de raisonner à - très - long terme. L’aventure mobilise 35 pays, dont les 28 membres de l’Union européenne, les États-Unis, la Russie, l’Inde, la Chine, la Corée du Sud et le Japon. Bruxelles, via la structure Fusion for Energy (F4E), participe à hauteur de 45 %, chacune des six autres parties finançant environ 9 % du projet. Mais cet attelage n’est pas un long fleuve tranquille. Ainsi, depuis la signature fondatrice, intervenue en 2006, les États-Unis ont déjà quitté l’aventure pendant plusieurs années, pour finalement y revenir il y a quelques mois.

    #paywall

  • L’Italie reproche à la France de bloquer la résolution de l’UE appelant à mettre fin à la guerre en Libye
    https://www.crashdebug.fr/international/15915-l-italie-reproche-a-la-france-de-bloquer-la-resolution-de-l-ue-appe

    Les forces de la LNA en route pour Tripoli

    Plusieurs Etats membres de l’Union européenne, dont l’Italie en tête, ont critiqué la France pour avoir bloqué une résolution commune appelant toutes les factions en guerre en Libye à cesser toutes les hostilités et à retourner à la table des négociations. La dernière série d’hostilités a été déclenchée par une attaque généralisée d’un groupe qui s’appelle l’Armée nationale libyenne (LNA). Le commandant de la LNA est le maréchal Khalifa Haftar, un vieil adversaire du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, qui a vécu aux États-Unis sous la protection de Washington pendant plusieurs décennies. En 2011, à la suite d’un soulèvement qui a renversé Kadhafi, Haftar est retourné en Libye et a lancé une campagne militaire depuis la ville de Tobrouk, (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • L’#armée allemande veut recruter à l’étranger. Et ça ne plaît pas à tout le monde
    https://www.nouvelobs.com/monde/20181228.OBS7709/l-armee-allemande-veut-recruter-a-l-etranger-et-ca-ne-plait-pas-a-tout-le

    L’armée allemande envisage de recruter des spécialistes issus d’autres Etats membres de l’Union européenne (#UE). Cette possibilité, encore à l’état projet, a pour but de lutter contre la pénurie de candidats. « La Bundeswehr a besoin de personnel [...], nous devons regarder dans toutes les directions en période de pénurie de travailleurs qualifiés », a affirmé, jeudi 27 décembre, Eberhard Zorn, le chef d’Etat-Major de la Bundeswehr.

    #Allemagne

  • Le journaliste Peter Greste : En Lettonie, à mon arrivée, je me suis senti chez moi

    Journaliste Peter Greste : À mon arrivée en Lettonie, je me suis senti chez moi.

    Auteure : Paula Justoviča (LTV Ziņu dienests) - 19 nov 2018 18:31

    Le journaliste Peter Greste a appris qu’il était en détention pour avoir obtenu la citoyenneté lettone. Ses racines lettones se sont avérées fatales pour lui à cette époque. La Lettonie, en tant que membre de l’Union européenne, a joué un rôle important dans les efforts diplomatiques qui ont abouti à sa libération. Pour lui, c’était comme une nouvelle amitié avec un pays qu’il peut maintenant appeler « chez soi ».

    La Lettonie a appris à vous connaître la première fois au cours de votre emprisonnement. Je suppose que vous connaissiez auparavant vos racines en Lettonie . Quelle est la relation de votre famille avec la Lettonie ?

    Mon père est né à Liepaja. Mon grand-père était un chimiste industriel et dirigeait une usine à Liepaja. Avant l’arrivée des Russes, il rejoignit l’armée allemande. Il a dit à la famille de mon père qu’ils s’éloigneraient le plus possible des communistes, peu importe ce qui se passerait pendant la guerre. Mon grand-père a ensuite été capturé et est décédé dans une prison d’un camp de prisonniers en Belgique. Mais ma grand-mère a ensuite écouté son nom et s’est enfuie en Allemagne avec toute la famille, mais est ensuite venue en Australie en tant que réfugiée. Par conséquent, j’ai toujours eu ce lien avec la Lettonie. Mon père a toujours été actif dans la communauté de la diaspora lettone australienne. Mais je pense toujours plus à moi-même en tant qu’Australien avec un père letton, je n’ai jamais vraiment compris mes racines lettones.

    En 2012, à Noël, nous sommes allés en Lettonie. Et j’ai réalisé que mes racines lettones étaient bien plus profondes que je ne le pensais. Ce que j’ai vu ici semblait m’être familier - langue, culture, nourriture, gens. C’est comme si j’étais à la maison.

    Je voulais donc devenir citoyen de Lettonie. En 1992, j’avais déjà postulé mais je n’ai pas terminé le processus. En prison, j’ai lu le journal dans lequel on m’a présenté comme un journaliste australo-letton, cela m’a impressionné. Il s’est avéré que le gouvernement letton m’a accordé la citoyenneté lettone pendant que j’étais en prison.

    Diriez-vous que le temps passé en prison et tout ce qui s’est passé après cela vous a permis de vous sentir plus proche de la Lettonie ?

    Oui, pour plusieurs raisons. Bien sûr, j’ai senti le soutien du gouvernement letton. Mais quand je suis arrivé ici quelques mois après avoir été emprisonné pour participer à la Journée de la liberté de la presse, j’ai réalisé que j’étais soutenu par le peuple letton. Et je voulais être ici, dire merci. Depuis lors, j’ai beaucoup d’amis et de connaissances.

    Parlez-vous le letton ?

    Juste quelques mots. Je voudrais en savoir plus. Pendant un certain temps, j’étais à l’école en Lettonie, mais en général, la langue est assez difficile à apprendre.

    Suivez-vous toujours la scène politique, avez-vous entendu parler des élections ?

    J’ai pris part à l’élection - j’ai voté en Australie. J’étais très fier de ça. Le système électoral proportionnel en Lettonie est bon car il garantit la diversité des opinions au parlement, mais il crée également des gouvernements instables. Bien assis, il n’y a toujours pas de gouvernement.

    Votre expertise est la liberté de la presse. Avant les élections, nous avons également assisté à une partie d’attaques contre des politiciens. Les journalistes peuvent-ils faire quelque chose pour maintenir des relations saines avec les politiciens ? Ou bien la relation complexe entre ces deux pouvoirs est-elle inévitable ?

    Nous devons vous rappeler que la relation entre les médias et la politique ne sera jamais facile. Lorsque la presse fait son travail - elle doit être maladroite et compliquée, elle n’est jamais à l’aise. Un bon journalisme implique de défier et de questionner le gouvernement. Dans le même temps, les journalistes ont la responsabilité d’être honnêtes, de reconnaître le succès quand ils le sont et de rester sceptiques. Je pense qu’il est possible de gagner des arguments contre ceux qui qualifient les médias de fausses informations. Les journalistes doivent donc travailler davantage ensemble plutôt que de se faire concurrence.

    Que souhaitez-vous pour les 100 prochaines années de la Lettonie ?

    Je souhaite que la Lettonie continue d’être un pays fort, prospère au sein de l’Union européenne. Rien de plus ne semble être souhaitable. J’aimerais voir l’économie croître et les inégalités diminuer.

    source : https://www.lsm.lv/raksts/zinas/latvija/zurnalists-peteris-greste-ierodoties-latvija-sajutos-ka-majas.a300181

    _" Peter Greste (né le 1er décembre 1965) est un journaliste et correspondant australo-letton. Il a travaillé comme correspondant pour Reuters, CNN et la BBC, principalement au Moyen-Orient, en Amérique latine et en Afrique. Le 29 décembre 2013, Greste et deux autres journalistes anglais d’Al Jazeera, Mohamed Fadel Fahmy et Baher Mohamed, ont été arrêtés par les autorités égyptiennes. Le 23 juin 2014, Greste a été reconnu coupable par le tribunal et condamné à sept ans d’emprisonnement. Le 1er février 2015, un mois après l’annonce du nouveau procès de Greste, Fahmy et Mohammad, celui-ci a été déporté et envoyé à Chypre. Ses collègues ont été libérés sous caution le 12 février 2015. (https://en.wikipedia.org/wiki/Peter_Greste)"_

    #Lettonie, #LV100, #centenaire, #journaliste, #Liepaja, #élection, #Australie, #citoyenneté_lettone, #liberté_de_la_presse

  • Union européenne. Des États font pression pour obtenir un assouplissement des règles sur l’exportation d’équipements de surveillance vers des pays portant atteinte aux droits humains
    https://www.amnesty.fr/presse/union-europenne-des-tats-font-pression-pour-obteni

    Neuf États membres de l’Union européenne (UE) tentent de bloquer les mesures visant à limiter les exportations d’équipements de surveillance vers les régimes répressifs, cette initiative rétrograde représentant une menace pour les droits humains à travers le monde, ont déclaré le 11 juin Access Now, Amnesty International, Privacy International et Reporters sans frontières (RSF). Un document de positionnement transmis aux médias révèle que Chypre, l’Estonie, la Finlande, l’Irlande, l’Italie, la Pologne, (...)

    #FinSpy #écoutes #exportation #sécuritaire #activisme #journalisme #web #surveillance #RSF #Amnesty #PrivacyInternational (...)

    ##AccessNow

  • إسرائيل حصلت على ترخيصٍ رسميٍّ من الـ(فيفا) لبثّ مُباريات كأس العالم بروسيا باللغة العربيّة للدول المُجاورة مُقابل 7.8 مليون دولار | رأي اليوم
    https://www.raialyoum.com/index.php/%d8%a5%d8%b3%d8%b1%d8%a7%d8%a6%d9%8a%d9%84-%d8%ad%d8%b5%d9%84%d8%aa-%d8%b

    Etonnant ! Israël a acheté à la FIFA, pour 7,8 millions de dollars, les droits de retransmission des matches de la prochaine coupe du monde de foot en Russie. Le projet serait de les diffuser, gratuitement et en arabe, à l’intention du pubic de la région.

    Un problème malgré tout, BEiN sports, la chaîne qatarie, a en principe l’exclusivité de ces droits pour la région, d’où risque de conflit comme durant le Mondial de 2010 en Afrique du Sud (mais avec Al-Jazeera). La Fifa, selon la presse israélienne, aurait pu vendre ces droits sans problème à Israël car celui-ci est à ces yeux membre de l’Union européenne de radiodiffusion (et donc pas un pays « moyen-oriental »).

    #foot #mondial #israël

  • L’utilisation du glyphosate autorisée pour cinq années supplémentaires dans l’Union européenne
    https://www.crashdebug.fr/international/14242-l-utilisation-du-glyphosate-autorisee-pour-cinq-annees-supplementai

    Après six reports, le vote était très attendu. Les Etats membres de l’Union européenne ont décidé, lundi 27 novembre, de prolonger de cinq années l’autorisation d’utiliser le glyphosate, l’herbicide le plus répandu au monde. Ce qui constitue un surprise, selon la Commission européenne. Dans le détail, 18 pays ont voté pour, neuf contre (dont la France et le Luxembourg). Un seul pays s’est abstenu : le Portugal.

    Dans la foulée, Matignon a "regretté" ce résultat, et Emmanuel Macron a annoncé qu’il souhaitait que la France interdise le glyphosate d’ici trois ans.

    L’Allemagne, qui s’était abstenue au tour précédent au début du mois de novembre, a finalement voté en faveur de la proposition. Berlin semble avoir changé d’avis après avoir demandé des (...)

  • [Paradise Papers] Comment les clients de Dassault Aviation échappent à la TVA sur l’achat de jets L’usine_nouvelle - Léna Corot - 07/11/2017

    Dassault Aviation aurait mis en place un système de fraude à la TVA en passant par l’île de Man, révêle le journal Le Monde dans le cadre de l’enquête des « Paradise Papers » menée par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ). Les clients de l’avionneur français évitent ainsi de payer les 20% de TVA à l’Etat français ou à tout autre pays membre de l’Union européenne.


    L’enquête des « Paradise Papers », dont les premiers éléments ont été rendus publics lundi, éclabousse également les entreprises. Ce mardi 7 novembre, c’est #Dassault_Aviation qui est pointé du doigt. L’avionneur d’affaire participerait à un vaste système de fraude à la TVA. Selon le journal Le Monde, membre du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), Dassault aurait aidé des clients à ne pas payer la TVA de 20% sur l’achat de jets privés. A l’aide de deux sociétés, l’une basée à l’île de Man et l’autre aux îles Vierges britanniques, les acheteurs évitent de payer la TVA, alors que ceux-ci sont immatriculés dans l’Union européenne.

    Le quotidien du soir prend l’exemple d’un homme d’affaires russe, Oleg Tinkoff, ayant acheté successivement un Falcon 2000LX pour 28 millions de dollars en 2013, un Falcon 900LX pour 38 millions de dollars en 2014 et un Falcon 7X en 2016 pour 48 millions de dollars. A ces trois achats le même schéma aurait été appliqué.

    Une société basée à l’île de Man et l’autre aux îles Vierges britanniques
    Les factures, estampillée Dassault Aviation, mentionnent l’article 262ter-1 du code général des impôts qui permet à l’acheteur de ne pas payer la TVA en France mais dans un autre pays de l’Union européenne. Or, à chaque fois, la TVA n’est pas payée. Comment les acheteurs évitent-ils de payer cette taxe ? Le quotidien détaille l’achat du premier Falcon. Oleg Tinkoff a dissimulé l’achat de ce jet derrière une série de sociétés écrans appartenant à sa holding Beckett Group.

    Une première société, Stark Limited, basée à l’île de Man a acheté et immatriculé le jet dans l’Union européenne. Cette société, qui aurait dû s’acquitter des 4,1 millions d’euros de TVA, a argué d’une utilisation commerciale de l’avion afin de se faire rembourser immédiatement de cette somme. En effet, chaque location de ce jet à un client pour 3 500 dollars de l’heure serait taxée et justifie donc l’exonération de la TVA lors de l’achat, explique Le Monde.

    Mais, le client à qui l’avion a été loué est la société Moonfields Trading, basée aux îles Vierges britanniques, et appartenant elle aussi à Oleg Tinkoff. Et ce client n’a jamais payé de TVA, affirme encore le quotidien. Au final l’acheteur russe se louait donc son propre Falcon afin de faire croire que la société Stark Limited produisait une activité commerciale.

    Dassault peut-il être inquiété par la justice ?
    Le groupe aéronautique français peut être inquiété par la justice si elle estime que celui-ci savait que l’acheteur n’avait pas d’activité réelle et ne paierait donc pas de TVA. Or, Le Monde affirme que les documents consultés montrent que l’avionneur ne pouvait pas ignorer l’immatriculation fictive des jets à l’île de Man. Reste à savoir si la justice va se saisir de cette affaire, surtout que d’autres groupes français seraient concernés par ces systèmes d’optimisation fiscale révélés dans le cadre des « Paradise Papers ».

    Source : https://www.usinenouvelle.com/editorial/paradise-papers-comment-les-clients-de-dassault-aviation-echappent-a-
    fraude_à_la_TVA #fraude #TVA #Dassault #code_général_des_impôts #union_européenne #location #hors_taxe

  • Fabrice Leggeri : Le #Maroc, un partenaire de premier plan de #Frontex

    10 novembre 2017 - Libération Maroc

    http://www.libe.ma/Fabrice-Leggeri-Le-Maroc-un-partenaire-de-premier-plan-de-Frontex_a92058.html

    Le Maroc est un « partenaire de premier plan » depuis plusieurs années de l’agence européenne de garde-côtes et garde-frontières (Frontex), a souligné, mercredi, à Varsovie, Fabrice Leggeri, directeur exécutif de Frontex.
    « Le Maroc est un partenaire de premier plan et de longue date de Frontex, qui apprécie hautement ses efforts en matière de lutte contre le terrorisme et l’immigration illégale », a affirmé Fabrice Leggeri, dans un entretien accordé à la MAP en marge de sa participation à la conférence annuelle sur la sécurité des frontières de Frontex et qui a clos ses travaux mercredi.
    « La coopération avec le Maroc, un pays stable, est extrêmement importante dans la mesure où la route de la Méditerranée de l’ouest n’a pas connu les mêmes crises que celles de la Méditerranée de l’est et centrale », a-t-il dit.
    Fabrice Leggeri a indiqué avoir eu, en marge de cette conférence, une rencontre avec M. Khalid Zerouali, Wali, directeur de l’immigration et de la surveillance des frontières au ministère de l’Intérieur qui a pris part à cette rencontre de deux jours organisée autour de la thématique « Assurer une sécurité globale à travers une gestion intégrée des frontières ».
    Cet entretien a été l’occasion de s’informer de la politique migratoire du Maroc et de la régularisation des migrants subsahariens, a-t-il dit, relevant la convergence d’analyse et d’intérêts entre Frontex et le Maroc et la volonté de raffermir leurs relations de coopération.
    Le Maroc et Frontex coopèrent dans le cadre de l’AFIC (Africa-Frontex Intelligence Community), réseau d’échange d’informations et d’analyse de risques, a-t-il ajouté, notant que le Royaume a été parmi les premiers pays à apporter son concours à ce programme.
    La plus grande réunion de l’AFIC sur le continent africain a d’ailleurs été organisée à Casablanca, il y a plus d’un an, a-t-il rappelé, faisant état de la volonté du Maroc de mettre à disposition de l’AFIC ses relations privilégiées avec certains pays d’Afrique subsaharienne.
    Le Maroc a construit une relation de grande qualité avec ces pays, a-t-il observé, mettant en relief la dimension humaine et les liens tissés entre le Maroc et les pays subsahariens.
    Parvenir à aider les pays de l’Afrique saharienne à résoudre une partie de leurs problèmes de frontières reviendrait à alléger le poids et les risques de l’immigration que pourrait connaître le Maroc et par conséquent l’Europe, a-t-il expliqué.
    Le responsable de Frontex a indiqué que la Commission européenne va déléguer à Frontex la gestion d’un nouveau programme de #capacity_building « #voisinage_du_Sud » qui intéresse les pays sud de la Méditerranée en matière de gestion des frontières, relevant dans ce cadre les possibilités de renforcement de la coopération avec ces pays et en particulier le Maroc, dans le cadre de ce programme régional.
    M. Leggeri a de même indiqué qu’il effectuera une visite au Maroc début 2018, l’occasion d’examiner notamment les moyens de renforcer davantage la coopération entre les deux parties afin de traiter ensemble les défis transfrontaliers.
    S’agissant de la conférence de Frontex à Varsovie, il a indiqué que la question migratoire et la lutte contre le #terrorisme ont été au centre des discussions, ajoutant qu’il a été décidé d’organiser tous les deux ans cette rencontre qui offre une plateforme d’échange en matière notamment d’analyse des risques et d’évaluation et de coordination des actions.
    Frontex a été instituée sur les fondations construites par l’agence pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des Etats membres de l’Union européenne créée il y a plus de 10 ans.
    Si la responsabilité de gestion des frontières extérieures reste essentiellement du ressort des Etats membres, Frontex contribue au contrôle des frontières terrestres, aériennes et maritimes par le renforcement, l’évaluation et la coordination des actions déployées par les Etats membres aux frontières extérieures de l’Union européenne.

    #partenariat #frontières #asile #migrations #réfugiés #externalisation #contrôles_frontaliers

    Ah, cette expression, pas mal !
    #voisinage_du_Sud
    –-> @reka

    cc @daphne @albertocampiphoto @marty

  • Un exercice en autodestruction
    http://www.dedefensa.org/article/un-exercice-en-autodestruction

    Un exercice en autodestruction

    Le texte de John Laughland du 4 octobre 2017 publié ci-dessous, repris de ses chroniques régulières sur RT-français, nous donne un excellent cadre de réflexion pour bien appréhender la crise catalane. Laughland nous donne la mesure des contradictions extraordinaires où nous conduisent les événements, nous dirions les contradictions extraordinaires où nous précipite le “tourbillon crisique” qui règle la marche du temps historique et accéléré que nous vivons.

    La domination du Système est telle que la plupart des événements aujourd’hui ne peuvent plus porter que sur les contradictions internes du même Système, qui sont énormes et écrasantes ; la dynamique de surpuissance du Système est telle que rien ne peut stopper le rythme engendré par la rapidité historique signalé ci-dessus, (...)

    • Certes, dans l’histoire des relations internationales, ces principes sont des coutumes que les grandes puissances pensent qu’il est plus honorable de violer que d’observer. Mais cette relative stabilité du droit international a volé en éclats en 2010 à cause d’un arrêt hautement regrettable de la Cour internationale de justice, l’organe judiciaire suprême de l’ONU et une instance qui, jusqu’à cette date avait agi en tant que gardien respectable du droit international. Saisi par l’Assemblée générale de l’ONU sur la question de la licéité de la déclaration de l’indépendance du Kosovo en 2008, une question à laquelle la Serbie était convaincue qu’une seule réponse était possible car le statut de sa province méridionale était gouverné par une résolution du Conseil de sécurité, la résolution 1244 de juin 1999, et parce que son initiative avait recueilli une grande majorité de voix des Etats membres de l’ONU au sein de l’Assemblée générale, la Cour internationale de justice, à la grande déception de Belgrade, statua que cette déclaration ne violait « aucune règle applicable du droit international ».

      L’affirmation de certains gouvernements pro-kosovars selon laquelle le Kosovo serait un cas unique qui ne fournirait aucun précédent à d’autres déclarations d’indépendance est parfaitement mensongère

      Or, nous savons que les mains de ceux qui rédigèrent la déclaration du Kosovo de février 2008 furent tenues par les Etats membres de l’Union européenne (avec quelques exceptions, dont l’Espagne), qui gouvernera désormais la province par le biais d’une nouvelle agence, EULEX, et par les Etats-Unis, véritable auteur de la guerre de l’OTAN de 1999, dont la conséquence était l’occupation de cette province par ses troupes. La fameuse déclaration d’indépendance du Kosovo, d’ailleurs, est en réalité une déclaration de dépendance de la province à l’égard de l’OTAN et de l’UE, qui font partie de la minorité des Etats reconnaissant cette indépendance. Ces grandes puissances avaient-elles réussi à peser sur les réflexions des juges à La Haye, peut-être par l’intermédiaire du juge britannique, Sir Christopher Greenwood, ancien professeur de droit qui travaillait en cachette pour le gouvernement de Tony Blair et qui était à l’origine du célèbre avis légal du gouvernement britannique en 2003 proclamant la guerre en Irak légale ?

      Ce qui est certain, c’est que l’affirmation de certains gouvernements pro-kosovars selon laquelle le Kosovo serait un cas unique qui ne fournirait aucun précédent à d’autres déclarations d’indépendance est parfaitement mensongère. La Cour ayant conclu qu’aucune règle de droit international n’avait été violée par cette déclaration, il faut par définition arguer – comme le fait la Cour – que le droit international ne contient aucune interdiction générale applicable aux sécessions unilatérales. Celles-ci sont donc autorisées et la sauvegarde de l’intégrité territoriale des Etats est lettre morte. L’arrêt canadien se trouve désormais dans la poubelle de l’histoire.

      Nous savons depuis la sécession de la Crimée en 2014 quelles sont les conséquences de cet arrêt : il est moralement intenable de soutenir la sécession en 2008 du Kosovo d’un Etat, la Yougoslavie, qui était devenu parfaitement « démocratique » (aux dires de l’Occident) en 2000, mais de condamner la sécession de la Crimée de l’Ukraine putschiste en 2014. Cet arrêt a donc mis le feu aux poudres et nous en voyons maintenant les conséquences au sein même de cette Europe qui, l’Espagne comprise, avait attaqué la Yougoslavie en 1999. Autrement dit : qui sème le vent récolte la tempête.

  • UE : Projet d’un gel préventif des dépôts pour parer aux ruées
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/13804-ue-projet-d-un-gel-preventif-des-depots-pour-parer-aux-ruees

    https://www.crashdebug.fr/images/stories/addons/images/Images+globales/2017/Juin/Bankster_31_07_2017.png

    BRUXELLES, 28 juillet (Reuters) - Des pays membres de l’Union européenne envisagent des mesures qui les autoriseraient à geler provisoirement les comptes bancaires pour éviter toute ruée aux guichets, montre un document européen dont Reuters a pris connaissance.

    par Francesco Guarascio

    Le projet, à l’étude depuis le début de l’année, intervient moins de deux mois après une telle ruée aux guichets de la banque espagnole Banco Popular, qui a contribué à son effondrement.

    Donner aux autorités le pouvoir de bloquer les comptes momentanément est un "choix envisageable", suivant le document élaboré par la présidence estonienne de l’UE, laquelle admet que le sujet divise les États membres.

    Ceux qui ont déjà prévu un moratoire sur les versements bancaires lors d’une procédure de (...)

  • Le Luxembourg lance le commerce de l’espace L’Essentiel - AFP 13 Juillet 2017 _
    http://www.lessentiel.lu/fr/luxembourg/story/Le-Luxembourg-lance-le-commerce-de-l-espace-30770329

    « Avec le cadre juridique que le Parlement vote aujourd’hui, le Grand-Duché fera un pas majeur supplémentaire pour se positionner comme pôle européen en matière d’exploration et d’utilisation commerciales des ressources spatiales », a expliqué le ministre de l’Économie, Étienne Schneider. « Le Luxembourg devient ainsi le premier pays européen à mettre en place une législation conforme au droit international et qui donne aux opérateurs privés des assurances quant à la propriété des ressources qu’ils extraient dans l’espace », a précisé M. Schneider.


    La loi permet aux sociétés établies au Grand-Duché de pouvoir extraire et s’approprier des ressources spatiales telles que des métaux, des hydrocarbures ou de l’eau. Les compagnies peuvent soit les ramener sur Terre ou bien les utiliser pour construire des bases d’où pourrait partir une exploration spatiale plus lointaine par exemple. Le Luxembourg ambitionne ainsi de développer une industrie du « New space » (« nouvel espace ») afin de stimuler la croissance économique et d’offrir de nouveaux horizons à l’exploration spatiale, selon l’exposé des motifs du projet de loi déposé le 15 novembre 2016.

    Gaspillage des ressources
    Le but est aussi de diversifier l’économie du Luxembourg, qui à côté de sa place financière, développe des initiatives dans le domaine de la logistique, de la recherche et de l’industrie. À ce jour, quatre entreprises du secteur spatial se sont déjà installées au Luxembourg : les américaines Deep Space Industries et Planetary Resources, la japonaise ispace et la société germano-luxembourgeoise Blue Horizon. L’État luxembourgeois est même devenu actionnaire de Planetary Resources, à hauteur de 25 millions d’euros, espérant ainsi réitérer la formule du partenariat public-privé lancé en 1985 avec la Société européenne des satellites, aujourd’hui SES dont il détient près de 17% du capital.

    Mais le projet luxembourgeois d’exportation et d’utilisation des ressources spatiales ne fait pas l’unanimité. « Plusieurs États membres de l’Union européenne ne vont pas dans ce sens-là », confie un scientifique européen souhaitant garder l’anonymat. « Quand on dit qu’on peut avoir accès à tous les matériaux à l’avenir, on ouvre la boîte de Pandore vers un gaspillage des ressources et la fin du recyclage parce qu’on se dit qu’on en aura autant qu’on le souhaite », souligne cette source.

    Mission promotion
    Ces derniers mois, le Luxembourg a intensifié la promotion de son projet spatial. En avril 2017, une mission économique en Californie pilotée par M. Schneider et le Grand-Duc héritier Guillaume, a débouché sur l’annonce de la mise en place d’une Agence spatiale luxembourgeoise et d’un fonds d’investissement dédié au financement de cette nouvelle structure. Un accord est également attendu en octobre avec l’UAE Space Agency, l’agence spatiale des Émirats arabes unis.

    En novembre, le Grand-Duché accueillera la première édition européenne de la conférence internationale annuelle dédiée à l’espace, NewSpace. Et en mars 2018, le Luxembourg sera invité au deuxième Forum de l’exploration internationale spatiale (International Space Exploration Forum) de Tokyo. Enfin, l’initiative spatiale du Grand-Duché s’exposera dans le pavillon luxembourgeois à l’Exposition universelle de Dubai (octobre 2020).

    #Fantasme #Espace #Paradis_fiscaux #fric #Pillage #newspace #Exploration #Spatial

  • « La Belgique menace les droits de l’Homme, notamment la vie privée ou la liberté d’expression, dans sa lutte contre le terrorisme »
    http://www.levif.be/actualite/belgique/la-belgique-menace-les-droits-de-l-homme-notamment-la-vie-privee-ou-la-liberte-d-expression-dans-sa-lutte-contre-le-terrorisme/article-normal-600425.html

    Les mesures de lutte contre le terrorisme des États membres de l’Union européenne démantèlent les droits qu’elles visent à protéger, dénonce mardi Amnesty International dans un rapport. L’ONG a analysé pendant deux ans l’impact de ces mesures dans 14 États membres de l’UE, dont la Belgique. Cette dernière menace notamment la vie privée ou la liberté d’expression.

    #anti-terrorisme #surveillance #Amnesty

  • Trump et l’Europe
    http://www.pressefederaliste.eu/Trump-et-l-Europe

    Depuis le jour de l’An 2017, l’Union européenne (UE) est présidée par la lilliputienne République de Malte, c’est-à-dire le plus petit de ses Etats-membres (311 km2) qui, en vertu du Traité de Lisbonne, en a hérité statutairement jusqu’à la fin du mois de juin. Comme l’Ile de Chypre, Malte est devenue membre de l’UE en maintenant son appartenance au Commonwealth britannique. Par ailleurs, le calendrier politique veut que la Grande-Bretagne préside à son tour l’Union pendant le second semestre de l’année (...)

    #Numéro_174_–_Décembre_2016

  • Comment les Européens jugent-ils l’Europe ?
    http://fr.myeurop.info/2016/11/11/comment-les-europ-ens-jugent-ils-l-europe-14850

    P margin-bottom : 0.21cm ; Une étude de la Commission européenne sonde les préoccupations et les espoirs des habitants des 28 Etats membres de l’Union européenne (UE).

    P margin-bottom : 0.21cm ; lire la suite

    #EUROFOCUS #Société #Finlande #France #Grèce #Irlande #Suède #Union_européenne #sondage

  • #réfugiés : le gouvernement grec juge insuffisante l’aide de l’Europe
    https://www.mediapart.fr/journal/international/140916/refugies-le-gouvernement-grec-juge-insuffisante-laide-de-leurope

    Le camp de Souda sur l’île de Chios, le 7 septembre 2016. © Reuters Dans un entretien à Mediapart, le ministre grec de la politique migratoire, #Yannis_Mouzalas, reproche aux États membres de l’Union européenne de « blâmer » l’action de son pays sur son traitement des réfugiés. Il propose une gestion commune des retours des personnes en situation irrégulière dans les pays tiers. Et appelle à des renforts pour traiter les demandes d’asile, alors que plus de 60 000 #migrants sont désormais coincés en #Grèce.

    #International #accord_UE-Turquie #asile #europe #Idomeni #route_des_Balkans #union_européenne

  • Sanctions : la Russie inscrit le sel à la liste des produits sous embargo
    http://www.lecourrierderussie.com/economie/2016/09/sanctions-russie-sel-embargo-gouvernement

    Les États visés par cet embargo sont les États-Unis, les membres de l’Union européenne, l’Australie, l’Albanie, l’Islande, le Canada, le Liechtenstein, la Norvège, l’Ukraine et le Monténégro. Cet article Sanctions : la Russie inscrit le sel à la liste des produits sous embargo a été publié en premier sur Le Courrier de Russie.

  • Brexit : Les premiers appels à la haine des eurodéputés. Exemple Marc Tarabella (Belgique) RTBF, par Sarah Hammo Publié à 07h26 ce 24 Mai

    il faut qu’ils soient moins bien demain qu’aujourd’hui

    « Il n’est pas question de punir ou d’être revanchard, le peuple s’est prononcé et ça mérite le respect, mais ils décident de quitter, il faut qu’ils soient moins bien demain qu’aujourd’hui. S’il n’y a pas d’effet pour eux et qu’ils bénéficient toujours de l’Union européenne tout en étant dehors et en ne contribuant plus, ça voudra dire qu’il n’y a plus aucune plus-value d’être membre de l’Union européenne.

    Source : http://www.rtbf.be/info/dossier/brexit-or-not-brexit/detail_tarabella-sur-le-brexit-il-faut-qu-ils-soient-moins-bien-demain-qu-aujou
    #Haine #union_européenne #eurodéputé #Marc_Tarabella

  • Travail des étrangers : de grandes disparités selon les pays européens
    http://fr.myeurop.info/2016/06/12/travail-des-trangers-de-grandes-disparit-s-selon-les-pays-europ-ens-145

    P margin-bottom : 0.21cm ; Eurostat a comparé les taux d’activité des nationaux et des étrangers au sein de chaque Etat membre de l’Union européenne. L’office statistique européen met en lumière les différences d’intégration entre pays, et constate qu’il est plus facile, pour un étranger, de trouver un #emploi dans l’Europe du Sud. La #France ne brille pas par ses conditions d’accès au marché du travail.

    P margin-bottom : 0.21cm ; lire la suite

    #EUROFOCUS #Belgique #Europe #Grèce #Pays-Bas #Slovaquie #Slovénie #Suède #Union_européenne

  • #Démographie, #énergie, #climat : l’équation explosive | Passeur de sciences
    http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2016/03/31/demographie-energie-climat-lequation-explosive

    Signé par Glenn Jones et Kevin Warner (université A&M du Texas), cet article s’interroge sur notre capacité à résoudre ce qui est probablement un des plus grands défis du XXIe siècle, un casse-tête où se confrontent trois éléments : la croissance de la #population mondiale, ses besoins en énergie et la nécessité de lutter contre le #réchauffement_climatique en réduisant drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre. Ses deux auteurs rappellent quelques chiffres que chacun d’entre nous devrait avoir en tête. D’abord quelques données démographiques : la population mondiale était de 1,6 milliard d’individus en 1900, contre 7,2 aujourd’hui et elle devrait, selon les projections de l’ONU, tourner autour de 11 milliards de personnes à la fin du siècle. A chaque heure de chaque jour, il y a en moyenne sur Terre 9 300 humains de plus qu’à l’heure précédente.

    Ensuite viennent les besoins annuels en énergie de l’humanité. En 1900, ceux-ci s’élevaient à 6 400 milliards de kilowattheures (kWh), contre un peu plus de 150 000 milliards de kWh aujourd’hui. Si l’on prend en compte l’évolution de la population au cours de cette période, cela signifie que la consommation d’énergie par personne a plus que quintuplé en 115 ans. Le chiffre moyen de 21 100 kWh par personne et par an ne doit pas masquer les très grandes disparités actuelles. Ainsi, on estime qu’environ 20 % de la population mondiale n’a pas accès au réseau électrique, qu’un membre de l’Union européenne consomme près de 37 000 kWh par an contre 83 000 pour un Américain moyen. A chaque heure de chaque jour, nous extrayons des entrailles de la Terre 3,7 millions de barils de pétrole brut, 932 000 tonnes de charbon et 395 millions de mètres cubes de gaz naturel.

    Enfin arrive l’objectif de contenir le réchauffement climatique sous la barre des 2°C. Pour conserver 50 % de chances d’y parvenir, cela impose que l’humanité ne doit pas avoir émis plus de 2 900 gigatonnes de CO2 depuis 1870. Précisons ici qu’entre 1870 et 2010, près de 1 900 gigatonnes de dioxyde de carbone d’origine anthropique ont été envoyées dans l’atmosphère et que le rythme actuel des émissions ne fait qu’augmenter. Si les sociétés humaines parvenaient ne serait-ce qu’à stabiliser leur consommation de combustibles fossiles, la barre des 2 900 gigatonnes de CO2 serait atteinte en 2038. A chaque heure de chaque jour, nous relâchons 4,1 millions de tonnes de CO2.

  • Macedonia extends Border Emergency until end of year

    The Macedonian Parliament on Monday voted to extend the state of emergency enforced in the areas on the southern and northern borders until 31 December 2016 as a result of the migrant crisis.


    http://macedoniaonline.eu/content/view/29164/45
    #Macédoine #asile #migrations #réfugiés #fermeture_des_frontières #Balkans #urgence #militarisation_des_frontières

    • La Macédoine, vigie des frontières extérieures de l’UE

      Skopje se montre intraitable depuis le début de la crise des réfugiés : alors que la plupart des migrants ne faisaient que passer par la Macédoine, le pays a décidé de fermer sa frontière avec la Grèce. Pendant que le Conseil européen se réunit à Bruxelles pour accoucher d’un nouveau plan, focus sur cette Macédoine qui gère, de facto, une frontière extérieure de l’Union sans en être membre.

      Un nouvel épisode à la frontière gréco-macédonienne, en début de semaine, est venu démontrer s’il était besoin la détermination des migrants et l’absurdité de la politique de fermeture des frontières. Lundi 14 mars, après des heures de marche pour contourner la clôture mise en place par Skopje, plusieurs centaines de migrants ont fini par traverser une rivière en crue pour aller fouler le sol macédonien, où ils ont été cueillis par l’armée. D’après les autorités macédoniennes, ces personnes seront toutes renvoyées en Grèce, sans préciser où, ni les modalités ni le cadre juridique. Certaines ont même déjà été forcées de rebrousser chemin, à pied.

      Cela fait plusieurs semaines maintenant que les migrants sont coincés du côté grec de la frontière, autour de la ville d’Idomeni, en attendant de pouvoir s’engouffrer dans la route des Balkans afin de rejoindre les pays d’Europe du Nord, Allemagne en tête. D’après les autorités hellènes, ils étaient, mercredi 16 mars, plus de 10 500 à Idomeni, et plus de 43 000 en transit dans tout le pays. Déjà, depuis le 18 novembre, une sévère sélection s’était mise en place et seuls les Syriens, les Afghans et les Irakiens pouvaient passer. Le 25 février, l’étau s’était resserré aux Syriens et aux Irakiens, au nombre de 580 par jour. Et depuis la semaine dernière, c’est zéro. À la suite de la Slovénie qui a fermé hermétiquement sa frontière, Skopje a décidé de faire de même, au moins jusqu’à l’issue du conseil européen des 17 et 18 mars : aucun migrant ne passe, en ce moment, au poste-frontière d’Idomeni.

      Lundi 14 mars 2016, des centaines de migrants traversent une rivière en crue pour rejoindre la Macédoine, avant de se faire refouler © Reuters
      Problème : avec cette décision unilatérale, la Macédoine, pays non membre de l’Union européenne, contrôle de facto une frontière extérieure de l’UE et de l’espace Schengen, à savoir celle qui la sépare de la Grèce. Mais c’est aussi la frontière d’entrée dans les Balkans et donc, par ricochets, celle qui permet d’accéder à l’UE, via la Hongrie ou la Slovénie. Skopje fait ainsi reposer tout le poids de la vague d’immigration actuelle sur la Grèce qui, elle, est bien membre de l’UE. Et use de méthodes qui posent question : intimidations, répression policière et intervention de l’armée sont la règle ; et les droits des migrants – et notamment celui de déposer une demande d’asile – ne sont pas respectés.

      Or selon la Convention de Genève, que la Macédoine a signée le 18 janvier 1994, les individus, quelle que soit la manière dont ils entrent dans un pays, ne peuvent en aucun cas être reconduits à la frontière s’ils n’ont pas eu la possibilité de demander l’asile, et l’asile, une fois obtenu, leur garantit une protection. « Aucun des États contractants n’expulsera ou ne refoulera, de quelque manière que ce soit, un réfugié sur les frontières des territoires où sa vie ou sa liberté serait menacée en raison de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques », stipule la Convention de 1951, tandis que la Déclaration des Nations unies sur l’asile territorial, adoptée en 1967, précise : « Aucune personne visée au paragraphe 1 de l’article premier ne sera soumise à des mesures telles que le refus d’admission à la frontière ou, si elle est déjà entrée dans le territoire où elle cherchait asile, l’expulsion ou le refoulement vers tout État où elle risque d’être victime de persécutions. »

      Et ce n’est pas tout. Le 29 février, la police macédonienne allait jusqu’à tirer des gaz lacrymogènes sur des personnes qui tentaient de franchir la frontière afin de les empêcher de passer… Un pays tiers de deux millions d’habitants qui fait la pluie et le beau temps sur la politique migratoire de l’UE et ses frontières : comment en est-on arrivé là ?

      Pour le journaliste Iseni Bashkin, Albanais de Macédoine résident en Suisse, certes, l’attitude de la Macédoine est condamnable et le racisme des autorités « insupportable » : « Ce pays a hérité d’une logique totalitaire dans la manière de gérer les migrants et il y a une réelle incapacité, un manque de savoir-faire en la matière. » Mais l’UE est tout aussi responsable, selon ce fondateur d’un site d’information sur les Balkans. « L’UE se dédouane en stigmatisant ces petits pays qui n’ont ni ressources ni maturité pour gérer ces milliers de personnes. Mais en vérité, cela l’arrange que la Macédoine bloque la frontière ! Et lorsque Donald Tusk [le président du Conseil de l’UE – ndlr ] vient à Skopje pour dire aux réfugiés “ne venez pas en Europe”, c’est à la limite du ridicule ! L’Europe n’est pas à la hauteur de la tâche. D’autant que les Balkans resteront toujours un lieu de passage, donc il faut se donner les outils, en termes de savoir-faire et de droits humains, pour gérer ce problème structurel. Il faut arrêter de le traiter comme si c’était un problème d’urgence. »

      En réalité, explique Erwan Fouéré, du think tank bruxellois Center for European Policy Studies, « la Macédoine a suivi ce qui a été décidé le 24 février à Vienne où le gouvernement autrichien avait invité les pays des Balkans, mais pas la Grèce, ni l’Allemagne, ni les institutions européennes. La décision de Vienne était elle-même unilatérale : elle a été prise en dehors du cadre européen et elle est révélatrice du manque de coordination et de solidarité européennes ». La décision a d’ailleurs fâché tout le monde, et Athènes a aussitôt rappelé son ambassadeur à Vienne.

      Mais l’alignement de Skopje sur les Balkans est aussi lié à la situation politique intérieure macédonienne. Avec un exécutif très contesté dans la rue depuis l’an dernier, qui fait face à des accusations persistantes de fraudes électorales et d’abus de pouvoir, et dont certains anciens membres se trouvent aujourd’hui sous le coup de poursuites judiciaires, la situation est critique pour le parti de droite au pouvoir alors que des élections doivent se tenir en juin prochain. Comme le racontait le Courrier des Balkans la semaine dernière, « l’autoritarisme croissant du régime de Nikola Gruevski [l’ex-premier ministre qui a démissionné en janvier, conformément à l’accord de sortie de crise – ndlr] a littéralement fait main basse sur l’État macédonien. Pour s’en convaincre, il suffit de regarder la décision de la Cour constitutionnelle, rendue il y a quelques jours. Celle-ci permet au président de la République d’élargir le champ d’application de l’amnistie aux personnes soupçonnées de fraude électorale. Une décision tout sauf accidentelle, car elle fait suite à l’acte d’accusation que la Procureure spéciale a déposé il y a quelques semaines contre deux anciens ministres du gouvernement Gruevski, tous deux soupçonnés d’avoir commis des irrégularités durant les élections de 2012. Les juristes ont qualifié cette décision de la Cour constitutionnelle de “coup d’État” ».

      Pour Erwan Fouéré, joint à Bruxelles, la stratégie est claire : « Le gouvernement macédonien utilise la crise des réfugiés à la fois pour essayer de cacher ces accusations de fraude et à la fois pour montrer à l’UE qu’elle fait tout pour mettre fin à cette route migratoire. Elle veut être reconnue pour cela, ce qui lui permettrait de remettre la question de son adhésion à l’UE sur le tapis. »

      Entre Grèce et Macédoine, un lourd passif

      S’aligner sur Vienne et Budapest concernant la question des frontières n’est pas gratuit : pour Skopje, c’est l’occasion d’obtenir, en sous-mains, un soutien non négligeable pour son gouvernement contesté. De fait, aucun de ces deux pays n’a fait de commentaire quant aux scandales qui pèsent sur l’exécutif macédonien, alors que la situation se dégrade à tous les niveaux dans le pays. En six ans, la Macédoine a perdu plus de 80 places dans le classement de Reporters sans Frontières, ce qui la place aujourd’hui au 117e rang, soit la dernière position de la zone UE-Balkans. Vu sous cet angle, on peut comprendre pourquoi le pays a le soutien de la Hongrie de Viktor Orban… Du côté de l’Autriche, ce n’est pas tant une proximité idéologique que des intérêts économiques qui semblent à la manœuvre. Vienne a en effet toujours soutenu la perspective d’une adhésion de la Macédoine à l’UE. Or l’actuel commissaire européen à l’élargissement, Johannes Hahn, est autrichien… Et sa carrière antérieure lui a permis d’établir de solides liens avec Skopje, ainsi que le relatait Le Courrier des Balkans en février. Le commissaire est en effet l’ancien PDG de Novomatik, une entreprise autrichienne de casinos qui, entre autres, loue des machines à sous en Macédoine et se trouve, aujourd’hui, sous le coup d’une enquête en Autriche pour blanchiment d’argent.

      Rien d’étonnant, dès lors, à ce qu’aucune réaction officielle de la Commission n’ait fait suite à la fermeture de la frontière macédonienne et aux méthodes qui y sont employées, pourtant contraires au droit européen. Seul l’usage des gaz lacrymogènes a semblé émouvoir le porte-parole de la Commission. « La Commission est très inquiète de voir ces images, a ainsi déclaré Margaritis Schinas au lendemain des tirs de gaz, début mars. L’ancienne République yougoslave de Macédoine a bien sûr le droit de défendre ses frontières, mais ces images montrent bien que la seule solution possible est une solution européenne, collective. » En définitive, seule Angela Merkel, désormais très isolée sur le plan intérieur comme sur la scène européenne, a critiqué le blocage de cette frontière en s’opposant fermement à la fermeture de la « route des Balkans ».

      Signe que l’attitude de Skopje, dans le fond, ne gêne pas grand monde, la candidature de la Macédoine à l’UE n’est par ailleurs absolument pas remise en cause pour l’instant et les institutions européennes restent partie prenante d’un processus national de sortie de crise engagé l’an dernier. À Bruxelles, la porte-parole « politique de voisinage et négociations d’élargissement » pour les affaires étrangères européennes, Maja Kocijancic, explique : « La question migratoire, ce n’est pas mon dossier, elle est complètement déconnectée du dossier élargissement. » Mais s’il y a violation des droits de l’homme à la frontière ? « Nous ne sommes pas encore au stade où nous discutons des droits de l’homme avec l’ancienne république yougoslave de Macédoine : nous ne sommes pas rentrés dans la phase des négociations. C’est un pays qui est encore en pleine transition politique et économique, la situation est complexe, et nous sommes encore loin d’avoir ouvert les chapitres des négociations. » Le pays a le statut de candidat depuis 2005. « En 2009, la Commission européenne a émis des recommandations préalables à l’ouverture des négociations en vue de l’adhésion, précise la porte-parole. Mais les conditions n’étant pas remplies, le Conseil de l’UE a rejeté, pour l’instant, le processus. L’UE participe toutefois à la mise en œuvre d’un accord politique national. Le commissaire Johannes Hahn lui-même ainsi que trois eurodéputés se sont rendus à Skopje pour aider à la signature de cet accord qui doit permettre la bonne tenue des élections, début juin. » Ces trois députés, ce sont le Slovène Ivo Vajgl, le Slovaque Eduard Kukan, et le Britannique Richard Howitt. Ce n’est pas un hasard : deux sont issus de ces pays d’Europe centrale dont les gouvernement partage les positions de la Macédoine en matière de réfugiés…

      En réalité, l’exécutif macédonien joue sur tous les tableaux. Alliance avec Vienne et Budapest, recherche de soutien à Bruxelles, critique sans vergogne de la Grèce… Tous les arguments sont bons pour se poser en victime de la crise des réfugiés, sans crainte de verser dans la mauvaise foi. Dans une interview à Bild parue la semaine dernière, le président Gjorge Ivanov déclare ainsi que la Macédoine aurait déjà dépensé 25 millions d’euros pour l’accueil des réfugiés tandis qu’elle n’aurait pas touché un centime européen pour la gestion de la frontière (alors que les Grecs « obtiennent tout ce qu’ils veulent »). C’est faux : Skopje a déjà touché dix millions d’euros de la part de la Commission européenne pour améliorer sa gestion des frontières et la situation des migrants. Le chef d’État s’érige par ailleurs en défenseur de l’UE et de Schengen face à une Union incapable de se coordonner et une Grèce considérée comme laxiste, voire favorisant l’arrivée de migrants sur le continent : « Certains prétendus réfugiés voyagent avec de fausses identités à travers le continent et la Grèce leur donne tout simplement le tampon pour continuer le voyage », assure-t-il au quotidien allemand. Ce type d’accusation a redoublé lundi avec le convoi de migrants tentant de se frayer un passage : Skopje insinue que tout cela se fait avec l’aide des autorités grecques…

      Mais jeter la pierre sur les institutions européennes ou sur sa voisine hellène ne convainc guère. Le pays « sait accueillir des réfugiés », fait remarquer Erwan Fouéré, qui fut en poste à Skopje entre 2005 et 2011, comme représentant de l’UE. « Il en a accueilli 320 000 pendant la guerre du Kosovo, il avait très vite mis en place des campements à l’époque. » La demande de financement doit, elle aussi, être relativisée. « Quand on sait que Skopje a dépensé près de dix millions d’euros dans la construction d’une statue d’Alexandre le Grand dans la capitale, il est difficile de croire qu’elle n’a aucun moyen financier... »

      Quant à l’accusation visant la Grèce, elle n’est pas fortuite. Elle est à lire à travers le prisme des antagonismes liant les deux pays depuis la dislocation de la Yougoslavie. Skopje et Athènes se sont en effet opposées dans les années 1990 sur la « querelle du nom », la première revendiquant le nom de Macédoine et l’héritage antique d’Alexandre le Grand tandis que la seconde le lui refusait, faisant valoir que la Grèce comptait déjà une région appelée Macédoine où reposent nombre de vestiges liés à l’empire d’Alexandre. La Grèce a fini par obtenir gain de cause auprès de l’Union européenne : si, en dehors de la Grèce, le nom « Macédoine » s’est imposé dans le langage courant pour cet État des Balkans, reste qu’officiellement, pour les institutions européennes, le pays porte le nom d’« ancienne République yougoslave de Macédoine » (« Fyrom », en grec).

      « Avec cette crise, la Macédoine tient sa revanche sur la Grèce, analyse Pierre Sintès, géographe à l’université d’Aix-en-Provence et spécialiste des Balkans. Certes, la fermeture de cette frontière résulte d’abord d’un enchaînement européen. Mais localement, ce sont d’autres déterminants, d’autres leviers qui s’animent. Et la suspicion mutuelle entre les deux pays liée aux conflits passés rend toute coordination à la frontière impossible. » Signe que cette tension est bien présente, des deux côtés : ce mercredi, le ministre grec délégué à la politique migratoire, Yannis Mouzalas, a parlé de « Macédoine » et nom de « Fyrom » comme il est d’usage en Grèce. Levée de boucliers immédiate à Athènes, dans les rangs de la droite mais aussi chez le partenaire de coalition de Syriza, les souverainistes d’Anel, qui demande la démission du ministre…

      Tous les experts le disent : outre tous les problèmes juridiques, politiques et diplomatiques que pose la fermeture de cette frontière, elle ne résout en rien la crise des réfugiés. « Le blocage d’une route conduit à l’ouverture d’autres itinéraires, rappelle Pierre Sintès. Le passage par la Bulgarie semble compliqué, le gouvernement bulgare ayant annoncé la construction d’une clôture à sa frontière avec la Grèce. Mais le flux peut se déplacer ailleurs : les routes maritimes au départ des ports grecs de Patras et Igoumenitsa, qui desservent l’Italie, peuvent reprendre de l’ampleur. Et la route albanaise va certainement attirer du monde, même si elle est dangereuse en raison de son caractère montagneux et des températures très basses qui règnent encore en cette saison. » Dans les années 1990, des dizaines de milliers d’Albanais avaient emprunté cette route pour venir s’installer et travailler en Grèce, où vit aujourd’hui une communauté de plus de 500 000 personnes. Aujourd’hui, ces Balkans qui ont tant profité de l’ouverture occidentale après la chute du rideau de fer se referment, semblant oublier combien les migrations leur ont été – et leur sont encore – bénéfiques.

      https://www.mediapart.fr/journal/international/170316/la-macedoine-vigie-des-frontieres-exterieures-de-lue?onglet=full

  • UE-Turquie : L’accord de la honte
    http://www.taurillon.org/ue-turquie-l-accord-de-la-honte

    Les 17 et 18 mars, les chefs d’Etat et de gouvernement des Etats membres de l’Union européenne se sont réunis à l’occasion d’un énième sommet pour résoudre la crise des réfugiés. Cette fois-ci, le gouvernement turc de Recep Tayyip Erdoğan était convié. Les parties prenantes se sont entendues sur un accord entre la #Turquie et l’Union, un accord indigne, contraire aux valeurs que nous défendons, aux combats que nous menons.

    #Opinions

    / Turquie, #Immigration, #Refugees

  • Mercredi 23 mars 2016, [Sergio Coronado] a interrogé le gouvernement sur l’accord « Turquie-UE ». - vidéo Dailymotion
    http://www.dailymotion.com/video/x3zmjgz_mercredi-23-mars-2016-j-ai-interroge-le-gouvernement-sur-l-acco

    Monsieur le Ministre,

    Les 28 pays membres de l’Union européenne ont conclu un accord avec la Turquie afin d’endiguer le flux de migrants, qui s’échouent aujourd’hui sur les côtes grecques, et dont la majorité relève de la convention de Genève. A la date du 20 Mars, ces enfants, ces femmes et ces hommes qui fuient les atrocités de la guerre, dont le sort nous bouleverse, seront ainsi renvoyés en Turquie.

    Cet accord a soulevé à juste titre les plus vives critiques. Le Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR) a dénoncé la transformation des « hotspots », centres d’accueil à l’origine, en centres de rétention et d’expulsion des personnes qui pour la plupart a besoin de protection. D’ores et déjà, le HCR a mis un terme à une partie de ses opérations sur les îles grecques de Lesbos et Chios.

    L’Union européenne va donc renvoyer des demandeurs d’asile à majorité syrienne en Turquie. Un pays dont nous connaissons la situation actuelle.
    La guerre que mène le président Erdogan contre le "terrorisme" n’y épargne personne : ni l’opposition parlementaire, ni les journalistes et les universitaires, ni les organisations des droits humains. 9 avocats ont encore été arrêtés mercredi dernier.

    Disons le clairement, le Turquie, moyennant finance, est invitée à se transformer en camp d’hébergement pour ceux qui fuient les tortures, les viols et la mort, et dont l’Europe ne veut pas qu’ils foulent son sol.
    Répondant à une de mes questions lors de son audition en commission des lois, le Défenseur des droits, Jacques Toubon, a appelé hier à s’interroger sérieusement sur la légalité internationale et européenne de cet accord. Conformément à la directive 2013, pour être considéré comme un pays sûr, la Turquie doit au moins ratifier la convention de Genève sans aucune limitation géographique. Ce qui n’est pas cas aujourd’hui.

    En outre, ces réfugiés une fois expulsés n’ont aucune garantie de ne pas être refoulés vers un pays tiers, où leur vie pourrait être en danger.

    Monsieur le Ministre, alors que la politique régionale d’Ankara reste plus que contestable, que le gouvernement turc combat avec plus de détermination les Kurdes que DAESH, comment pouvez-vous, en notre nom, justifier un tel accord ? A nos yeux, L’Europe se déshonore à appliquer untel accord.

    Avec la réponse du Secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères et du développement international chargé du commerce extérieur de la promotion du tourisme et des Français de l’étranger…

    De ses trois domaines de compétence, je ne vois que la #promotion_du_tourisme qui justifie que ce soit lui qui réponde.

  • « Jungle » de Calais : La #Belgique rétablit ses #Frontières avec la #France
    http://www.taurillon.org/jungle-de-calais-la-belgique-retablit-ses-frontieres-avec-la-france

    Depuis quelques mois déjà, la mort de l’espace #Schengen n’est plus un sujet tabou. Au contraire, nombre d’États membres de l’Union européenne n’attendent plus que le prétexte pour rénover les postes-frontière. Aujourd’hui, c’est au tour de la Belgique, membre fondateur de l’Union européenne, de déroger à la libre circulation des personnes en rétablissant les contrôles à ses frontières.

    Actualités

    / France, Belgique, Schengen, #Immigration, Frontières

  • Brexit : un Conseil européen honteux qui fait mal à l’Europe
    http://www.uef.fr/brexit-un-conseil-europeen-honteux-qui-fait-mal-a-l-europe

    L’Union des fédéralistes européens (UEF-France) condamne l’accord trouvé entre le Royaume-Uni et les Chefs d’État et de gouvernements des autres États membres de l’Union européenne au sein du Conseil Européen. Avoir cédé au chantage de David Cameron est une honte. Les promesses d’avancées dans l’Eurozone par François Hollande n’enlèvent pas le goût amer laissé par la victoire des intérêts nationaux sur celui des Européens. « Nous avons ouvert la boîte de Pandore », explique Fabien Cazenave (porte-parole de (...)

    #Europe

    / Communiqué, une

    #Communiqué