organization:l'université de columbia

  • Une nouvelle technique d’édition génétique pour corriger les mutations inattendues (Futurascience)
    https://www.crashdebug.fr/sciencess/16135-une-nouvelle-technique-d-edition-genetique-pour-corriger-les-mutati

    Une nouvelle technique d’édition génétique évitant d’avoir à « couper » l’ADN, vient d’être mise au point. Elle corrige ainsi un défaut majeur des méthodes utilisées jusqu’à présent : l’apparition de mutations non désirées dans le génome.

    Cette nouvelle technologie « fonctionne plus comme une colle moléculaire que comme des ciseaux moléculaires », le surnom de la technique actuelle, résume dans un communiqué de presse l’université de Columbia (New York), dont est issue l’équipe de recherche.

    Développé depuis 2012 et maintenant utilisé dans des milliers de laboratoires de recherche du monde entier, l’outil Crispr-Cas9 a révolutionné l’édition génétique. Il permet de modifier de façon précise, rapide et à moindre coût une partie du génome, comme on corrigerait une faute (...)

    #En_vedette #Actualités_scientifiques #Sciences

  • La technologie de lecture de l’esprit est maintenant une réalité
    https://www.crashdebug.fr/high-teck/15579-la-technologie-de-lecture-de-l-esprit-est-maintenant-une-realite

    Ça fait des années que nous nous intéressons au décodage de la pensée, et à ses possibles applications (Informations complémentaires). Un bon en avant majeur viens d’avoir lieu, comme vous allez le lire cela auras des aspect positifs certes, mais des dérives sont possibles...

    Cela ressemble à un roman de science-fiction de Philip K. Dick : un système qui utilise l’intelligence artificielle pour traduire les pensées des gens en paroles intelligibles et reconnaissables.

    Mais ce n’est pas de la fiction : une équipe de neuro-ingénieurs de l’Université de Columbia a, en fait, développé un tel système. Des informations sur cette technologie ont été publiées hier dans Scientific Reports.

    Dans un communiqué de presse, l’Université Columbia a expliqué le fonctionnement du système :

    En (...)

    #En_vedette #Actualités_High-Tech #High_Tech

  • USA : l’ingérence russe visait à inciter les Noirs à s’abstenir à la présidentielle
    https://www.linformaticien.com/actualites/id/51008/usa-l-ingerence-russe-visait-a-inciter-les-noirs-a-s-abstenir-a-la-p

    L’agence Internet Research Agency (IRA), basée à Saint-Pétersbourg et considérée par la justice américaine comme une ferme à « trolls » payée par le Kremlin, a cherché pendant la campagne présidentielle à dissuader des franges de la population plutôt proches des démocrates, comme les jeunes, les minorités ethniques et la communauté LGBT, de voter, selon ces textes.

    Elle a mis un accent particulier sur les électeurs noirs d’après l’analyse la plus complète à ce jour des milliers de messages et publications diffusés sur les réseaux sociaux par l’IRA, entre 2015 et 2017, menée conjointement par l’Université d’Oxford et des spécialistes des nouveaux médias Graphika.

    L’autre rapport commandé par le Sénat a lui été élaboré par la compagnie New Knowledge et l’université de Columbia notamment.

    L’IRA avait ainsi créé de nombreux comptes sous de faux profils américains destinés à la communauté noire. L’un d’eux, intitulé « Blacktivist », envoyait des messages négatifs sur la candidate démocrate Hillary Clinton, accusée d’être une opportuniste, seulement soucieuse de gagner des voix.

    « Cette campagne visait à convaincre que la meilleure manière d’améliorer la cause de la communauté afro-américaine était de boycotter les élections et de se concentrer sur d’autres sujets », écrivent les auteurs du rapport.

    Parallèlement, une partie des 3.841 comptes Facebook, Instagram, Twitter ou Youtube étudiés cherchait à pousser les électeurs blancs proches des républicains à participer au scrutin.

    Initialement, les messages soutenaient les thèses républicaines - la défense du port d’armes ou la lutte contre l’immigration - sans citer de favori. Une fois que la candidature de Donald Trump a pris de la consistance, les messages de l’IRA lui ont été clairement favorables, selon cette étude.

    Selon une étude du Pew Research Center, le taux de participation des électeurs blancs avait augmenté en 2016, alors que celui des Noirs, à 59,6%, était en recul de cinq points par rapport à 2012.

    Plusieurs employés de l’IRA, financée par l’oligarque Evguéni Prigojine, ont été inculpés par la justice américaine pour ingérence dans l’élection de 2016.

    La campagne de propagande a ensuite évolué pour se trouver une nouvelle cible après la victoire de Donald Trump : le procureur spécial Robert Mueller, chargé d’enquêter sur les soupçons de collusion entre l’équipe de campagne du républicain et la Russie, a indiqué lundi soir le Washington Post.

    Des comptes alimentés par des Russes sur les réseaux sociaux ont ainsi partagé des publications affirmant que M. Mueller était corrompu, un post sur Instagram allant jusqu’à prétendre qu’il avait par le passé travaillé avec « des groupes islamistes radicaux ».

    #Médias_sociaux #Politique #Russie #USA

  • USA : l’ingérence russe visait à inciter les Noirs à s’abstenir à la présidentielle
    https://www.linformaticien.com/actualites/id/51008/usa-l-ingerence-russe-visait-a-inciter-les-noirs-a-s-abstenir-a-la-p

    La campagne de propagande menée par la Russie sur les réseaux sociaux avant la présidentielle américaine de 2016 a tenté d’inciter les Noirs à s’abstenir de voter, avant de prendre le procureur spécial Robert Mueller lui-même pour cible après la victoire de Donald Trump, selon des rapports commandés par le Sénat.

    L’agence Internet Research Agency (IRA), basée à Saint-Pétersbourg et considérée par la justice américaine comme une ferme à « trolls » payée par le Kremlin, a cherché pendant la campagne présidentielle à dissuader des franges de la population plutôt proches des démocrates, comme les jeunes, les minorités ethniques et la communauté LGBT, de voter, selon ces textes.

    Elle a mis un accent particulier sur les électeurs noirs d’après l’analyse la plus complète à ce jour des milliers de messages et publications diffusés sur les réseaux sociaux par l’IRA, entre 2015 et 2017, menée conjointement par l’Université d’Oxford et des spécialistes des nouveaux médias Graphika.

    L’autre rapport commandé par le Sénat a lui été élaboré par la compagnie New Knowledge et l’université de Columbia notamment.

    L’IRA avait ainsi créé de nombreux comptes sous de faux profils américains destinés à la communauté noire. L’un d’eux, intitulé « Blacktivist », envoyait des messages négatifs sur la candidate démocrate Hillary Clinton, accusée d’être une opportuniste, seulement soucieuse de gagner des voix.

    « Cette campagne visait à convaincre que la meilleure manière d’améliorer la cause de la communauté afro-américaine était de boycotter les élections et de se concentrer sur d’autres sujets », écrivent les auteurs du rapport.

    Parallèlement, une partie des 3.841 comptes Facebook, Instagram, Twitter ou Youtube étudiés cherchait à pousser les électeurs blancs proches des républicains à participer au scrutin.

    Initialement, les messages soutenaient les thèses républicaines - la défense du port d’armes ou la lutte contre l’immigration - sans citer de favori. Une fois que la candidature de Donald Trump a pris de la consistance, les messages de l’IRA lui ont été clairement favorables, selon cette étude. 

    Selon une étude du Pew Research Center, le taux de participation des électeurs blancs avait augmenté en 2016, alors que celui des Noirs, à 59,6%, était en recul de cinq points par rapport à 2012. 

    Plusieurs employés de l’IRA, financée par l’oligarque Evguéni Prigojine, ont été inculpés par la justice américaine pour ingérence dans l’élection de 2016.

    La campagne de propagande a ensuite évolué pour se trouver une nouvelle cible après la victoire de Donald Trump : le procureur spécial Robert Mueller, chargé d’enquêter sur les soupçons de collusion entre l’équipe de campagne du républicain et la Russie, a indiqué lundi soir le Washington Post.

    Des comptes alimentés par des Russes sur les réseaux sociaux ont ainsi partagé des publications affirmant que M. Mueller était corrompu, un post sur Instagram allant jusqu’à prétendre qu’il avait par le passé travaillé avec « des groupes islamistes radicaux ».

    (source : AFP)

  • Le « stealthing », cette nouvelle pratique sexuelle inquiétante
    http://www.huffingtonpost.fr/2017/04/26/le-stealthing-cette-nouvelle-pratique-sexuelle-inquietante_a_22056576

    Le « stealthing » est une pratique sexuelle qui gagne en popularité et qui consiste chez l’homme à enlever son préservatif sans l’accord de sa ou son partenaire en plein acte sexuel. Cette pratique, que l’ont peut traduire en français littéralement par l’idée de « faire quelque chose de manière furtive », est aussi nouvelle qu’inquiétante, comme vous pouvez le découvrir dans la vidéo en tête de cet article.

    La chercheuse de l’Université de Columbia, Alexandra Brodsky, a travaillé sur la question. Selon elle, les femmes ayant subi cet abus n’étaient pas sûres de savoir comment qualifier cet acte. D’après la loi française, cela s’apparente pourtant bel et bien à un viol.

    Toutes, en revanche, se sont inquiétées des risques des transmission des infections sexuellement transmissibles...et parmi elles, du VIH. Côté judiciaire, si en France aucun procès lié au stealthing n’a encore eu lieu, un homme a été condamné par la justice suisse en janvier 2017 pour avoir enlevé son préservatif sans prévenir sa partenaire.

    #viol #domination_masculine #VIH #nouveauté

  • #New_York se fortifie pour résister à la #montée_des_eaux
    http://www.lapresse.ca/environnement/dossiers/changements-climatiques/201611/11/01-5040199-new-york-se-fortifie-pour-resister-a-la-montee-des-eaux.php

    Ainsi, dans les futurs gratte-ciel, « les installations de chauffage ou d’électricité ne seront plus au sous-sol, mais au 2e ou 3e étage », détaille Steve Cohen, directeur de l’Earth Institute de l’université de Columbia. « On part du principe qu’à un moment, l’eau va atteindre 1, 5, 3 voire 4,5 m de haut ».

    Tous ces chantiers engagés « vont prendre du temps », selon cet expert, mais le jeu en vaut la chandelle, la population continuant à augmenter.

    Seul un petit coin de Staten Island, le district le moins peuplé de New York, a été abandonné par ses habitants.

    Après avoir vu trois de leurs voisins périr et leurs maisons balayées par Sandy, des centaines de résidents de ce quartier d’Oakwood Beach ont accepté un programme de rachat avantageux proposé par les autorités.

    Mais « un tel programme est impossible à Manhattan » en raison des prix dans l’#immobilier, estime Joe Tirone, agent immobilier qui en fut l’un des artisans.

    Par ailleurs, à court terme, les primes d’assurances pourraient exploser dans la mégapole car, selon de nouvelles cartes, les zones inondables devraient quasi doubler.

    Cette augmentation pourrait alors chasser de New York ce qu’il y reste de classes moyennes.

    #climat #villes

  • Des titres (et des photos) extraordinairement contraires,

    The Marshall Islands are more radioactive than we thought - Business Insider
    http://www.businessinsider.com/marshall-islands-nuclear-bombs-radiation-2016-6

    There is a silver lining for the Marshallese: The other five islands analyzed in the study fell safely below the 100-millirems-per-year threshold.

    New York : la #radioactivité plus élevée à Central Park que dans les #Îles_Marshall
    http://www.rtl.fr/actu/sciences-environnement/new-york-la-radioactivite-plus-elevee-a-central-park-que-dans-les-les-marshall-7

    ... des chercheurs de l’Université de Columbia s’y sont rendus récemment. Ils ont publié une étude révélant que le taux de radioactivité de cinq des six îles de l’archipel étaient aujourd’hui inférieur à celui de Central Park, à New York.

    #nucléaire #médias

  • Pétition des professeurs de l’université de Columbia à New York
    Des enseignants, chercheurs et membres de la communauté de l’Université de Columbia, le 5 mars 2016
    http://www.aurdip.fr/petition-des-professeurs-de-l.html

    En tant qu’universitaires et membres de la communauté, nous sommes, professionnellement, intellectuellement, et moralement, investis dans notre université. Nous estimons de notre devoir de tenir l’institution responsable des implications éthiques de ses propres actions, notamment de ses investissements financiers et de leurs implications dans le monde. En particulier, nous entrons en désaccord avec nos participations financières dans des institutions associées à l’occupation militaire par Israël des terres palestiniennes, à ses violations continuelles des droits de l’homme palestiniens, à sa destruction systématique de la vie et des biens, à sa ségrégation inhumaine et à ses formes systémiques de discrimination.

    En 2002, les membres du corps enseignant de différents départements ont demandé à ce qu’il soit mis fin à notre investissement dans toutes les entreprises qui avaient approvisionné l’armée d’Israël en armes et en équipement militaire. Étudiants, anciens élèves, professeurs, et membres du personnel, ont convenu de joindre leur nom à un appel demandant de retirer l’autorisation sociale à l’État d’Israël dans son utilisation d’une violence asymétrique et excessive contre les civils palestiniens.

    Nous sommes aujourd’hui aux côtés d’Apartheid Divest de l’université de Columbia, des Étudiants de Columbia pour la Justice en Palestine aussi bien que d’une Voix juive pour la paix, en faisant appel à l’université pour qu’elle adopte une position morale contre la violence d’Israël sous toutes ses formes. Nous exigeons que l’université se désinvestisse des sociétés qui fournissent, perpétuent, et profitent d’un système qui subjugue le peuple palestinien depuis plus de 68 ans. Nous prenons bonne note que notre position se tient explicitement en soutien à un mouvement non violent privilégiant les droits de l’homme comme le seul moyen d’aller à une résolution politique.

    Nous demandons à notre université de reconnaître son rôle indéniable, et son influence, dans et sur les systèmes mondiaux, un rôle éminent qui s’accompagne d’une dose de la même importance de responsabilité morale.

    Signataires :
    Nadia Abu El-Haj | Anthropology, Barnard
    Lila Abu Lughod | Anthropology, Columbia
    Gil Anidjar | Religion & MESAAS, Columbia
    Zainab Bahrani | Art History & Archaeology, Columbia
    Brian Boyd | Anthropology, Columbia
    Allison Busch | MESAAS, Columbia
    Partha Chatterjee | Anthropology & MESAAS, Columbia
    Hamid Dabashi | MESAAS, Columbia
    E. Valentine Daniel | Anthropology, Columbia
    Katherine Franke | Law, Columbia
    Victoria de Grazia | History, Columbia
    Robert Gooding-Williams | Philosophy & IRAAS, Columbia
    Stathis Gourgouris | English & Comparative Literature, Columbia
    Farah Griffin | English & Comparative Literature, Columbia
    Wael Hallaq | MESAAS, Columbia
    Marianne Hirsch | English & Comparative Literature, Columbia
    Jean Howard | English & Comparative Literature, Columbia
    Rashid Khalidi | History & MESAAS, Columbia
    Mahmood Mamdani | Anthropology & MESAAS, Columbia
    Joseph Massad | MESAAS, Columbia
    Brinkley Messick | Anthropology & MESAAS, Columbia
    Timothy Mitchell | MESAAS, Columbia
    Rosalind Morris | Anthropology, Columbia
    Frederick Neuhouser | Philosophy, Barnard
    Mae Ngai | History, Columbia
    Gregory Pflugfelder | History & EALAC, Columbia
    Sheldon Pollock | MESAAS, Columbia
    Elizabeth Povinelli | Anthropology, Columbia
    Wayne L. Proudfoot | Philosophy, Columbia
    Anupama Rao | History & Human Rights, Barnard
    Bruce Robbins | English & Comparative Literature, Columbia
    George Saliba | MESAAS, Columbia
    Dirk Salomons | SIPA, Columbia
    David Scott | Anthropology, Columbia
    Avinoam Shalem | Art History & Archaeology, Columbia
    Gayatri Chakravorty Spivak | English & Comparative Literature, Columbia
    Neferti Tadiar | Women’s, Gender & Sexuality Studies, Barnard
    Michael Taussig | Anthropology, Columbia
    Marc Van De Mieroop | History, Columbia
    Gauri Viswanathan | English & Comparative Literature, Columbia
    Paige West | Anthropology, Barnard
    Michael Harris | Mathematics, Columbia
    Jonathan Crary | Art History & Archaeology, Columbia
    Shamus Khan | Sociology, Columbia
    Zoe Crossland | Anthropology, Columbia
    Steven Gregory | Anthropology, Columbia
    James Schamus | Film, Columbia
    Abeer Shaheen | MESAAS, Columbia
    Elizabeth Bernstein | Sociology, Barnard
    J. Blake Turner | Psychiatry, Columbia
    Lydia Goehr | Philosophy, Columbia
    Danielle Haase-Dubosc | French & Romance Philology, Columbia
    Peter Marcuse | GSAPP, Columbia
    Gray Tuttle | EALAC, Columbia
    Rebecca Jordan-Young | Women’s, Gender, & Sexuality Studies, Barnard
    Josh Whitford | Sociology, Columbia
    Ross Hamilton | English, Barnard
    Nora Akawi | GSAPP, Columbia
    Taylor Carman | Philosophy, Barnard
    Reinhold Martin | GSAPP, Columbia
    Branden W. Joseph | Art History, Columbia
    Felicity Scott | GSAPP, Columbia
    Audra Simpson | Anthropology, Columbia
    Carol Benson | International & Comparative Education, Columbia
    Michael Thaddeus | Mathematics, Columbia
    Karen Froud | Neuroscience & Education, Columbia
    John Collins | Philosophy, Columbia

    #Palestine #USA #Columbia_University #BDS #Boycott_universitaire

  • Turkey could cut off Islamic State’s supply lines. So why doesn’t it? | David Graeber
    http://www.theguardian.com/commentisfree/2015/nov/18/turkey-cut-islamic-state-supply-lines-erdogan-isis

    Not only has Erdoğan done almost everything he can to cripple the forces actually fighting Isis; there is considerable evidence that his government has been at least tacitly aiding Isis itself.

    It might seem outrageous to suggest that a Nato member like Turkey would in any way support an organisation that murders western civilians in cold blood. That would be like a Nato member supporting al-Qaida. But in fact there is reason to believe that Erdoğan’s government does support the Syrian branch of al-Qaida (Jabhat al-Nusra) too, along with any number of other rebel groups that share its conservative Islamist ideology. The Institute for the Study of Human Rights at Columbia University has compiled a long list of evidence of Turkish support for Isis in Syria.

    • Le gros problème de l’article, en dehors de l’excellente question du titre, c’est d’envisager qu’au sol les forces kurdes (YPG) pourraient reconquérir de larges parties du territoire syrien hors des zones de peuplement kurde.
      Et ce quand bien même on additionnerait ces forces à celles pour l’instant maigres de la « syrian arab coalition » au sein des « syrian democratic forces » : http://seenthis.net/messages/417265

    • traduction pour les non anglophones

      La Turquie pourrait couper l’approvisionnement de l’Etat Islamique. Donc pourquoi ne le fait-elle pas ?
      Dans le sillage des attentats meurtriers à Paris, nous pouvons nous attendre à ce que les chefs d’État occidentaux fassent ce qu’ils font toujours fait dans de telles circonstances : déclarer une guerre totale et implacable à ceux qui l’ont amenée. Ils ne le croient pas vraiment. Ils ont eu main les moyens de déraciner et détruire l’Etat islamique depuis plus d’un an maintenant. Ils ont tout simplement refusé d’en faire usage. En fait, comme le monde a observé les dirigeants faire des déclarations d’intentions implacables lors du sommet du G20 à Antalaya, ces mêmes dirigeants fraient avec avec le président de la Turquie, Recep Tayyip Erdoğan, un homme dont le soutien tacite politique, économique, et même militaire a contribué à la capacité d’Isis de perpétrer les atrocités à Paris, sans parler d’un flot ininterrompu d’atrocités à l’intérieur du Moyen-Orient.

      Comment Isis pourrait être éliminé ? Dans la région, tout le monde sait. Tout ce que ça prendrait vraiment serait de libérer les forces largement kurdes des guérillas du YPG (Unités de Protection Populaire) en Syrie, et du PKK (le Parti des travailleurs du Kurdistan) en Irak et en Turquie. Celles-ci sont, actuellement, les principales forces combattant efficacement Isis sur le terrain. Ils se sont révélés extraordinairement efficaces militairement et s’opposent à tous les aspects de l’idéologie réactionnaire de Isis.

      Mais au lieu de ça, le territoire contrôlé par l’YPG en Syrie se trouve placé sous un embargo total par la Turquie, et les forces du PKK sont sous bombardement continuel par l’armée de l’air turque. Non seulement Erdoğan a fait presque tout ce qu’il peut pour paralyser les forces qui combattent Isis ; il ya des preuves considérables que son gouvernement a au moins tacitement aidé Isis elle-même.

      Il peut sembler scandaleux de suggérer qu’un membre de l’OTAN comme la Turquie soutient de quelque façon que ce soit une organisation qui assassine des civils occidentaux de sang-froid. Ce serait comme si un membre de l’OTAN soutenait al-Qaida. Mais en fait, il ya des raisons de croire que le gouvernement d’Erdogan supporte la branche syrienne d’Al-Qaida (Jabhat al-Nusra) aussi, avec un certain nombre d’autres groupes rebelles qui partagent son idéologie islamiste conservatrice. L’Institut pour l’étude des droits de l’homme à l’Université de Columbia a compilé une longue liste d’éléments de preuve de l’appui de la Turquie pour Isis en Syrie.

      Et puis il ya des positions réelles, affirmées d’Erdogan. En Août, le YPG, leurs victoires fraîchement acquises à Kobani et Guiré Spi, étaient sur le point de saisir Jarablus, la dernière ville détenue par Isis à la frontière turque, que l’organisation terroriste avait utilisé pour ravitailler sa capitale Raqqa avec des armes, des matériaux , et des recrues - les lignes de ravitaillement d’Isis passent directement à travers la Turquie.

      Les commentateurs ont prédit que avec la perte de Jarablus, Raqqa suivrait bientôt. Erdogan a réagi en déclarant que Jarablus était une "ligne rouge" : si les Kurdes l’attaquent, ses forces interviendront militairement - contre l’YPG. Jarablus reste donc aux mains des terroristes à ce jour, de facto, sous protection militaire turque.

      Comment a Erdoğan s’en tire-t-il ? Principalement en prétendant ceux qui luttent Isis sont des "terroristes » eux-mêmes. Il est vrai que le PKK a mené une guérilla parfois laide avec la Turquie dans les années 1990, qui ont abouti à ce qu’il soit placé sur la liste du terrorisme international. Sur les 10 dernières années, cependant, il a complètement changé la stratégie, renonçant au séparatisme et adoptant une politique stricte de ne jamais porter tort aux civils. Le PKK a permis de sauver des milliers de civils Yazidi menacées de génocide par Isis en 2014, et son organisation sœur, la YPG, a également permis protection des communautés chrétiennes en Syrie. Leur stratégie est axée sur la poursuite des pourparlers de paix avec le gouvernement, tout en encourageant l’autonomie locale démocratique dans les zones kurdes sous l’égide de l’HDP, à l’origine un parti politique nationaliste, qui a su se réinventer comme la voix d’une gauche démocratique pan-turque.

      Ils se sont révélés extraordinairement efficaces militairement et avec l’importance qu’ils donnent à la démocratie participative et aux droits des femmes, s’opposent à tous les aspects de l’idéologie réactionnaire d’Isis. En Juin, le succès HDP dans les urnes a empêché Erdoğan d’obtenir sa majorité parlementaire. La réponse d’Erdoğan fut ingénieux. Il a appelé à de nouvelles élections, a déclaré qu’il "allait à la guerre" contre Isis, mené pour la forme une attaque symbolique contre eux avant de balancer à pleine force son armée contre les forces du PKK en Turquie et en Irak, tout en dénonçant le HDP comme "soutiens aux terroriste" pour leur lien avec le PKK.

      Il s’est ensuivi une série d’attentats terroristes de plus en plus sanglants à l’intérieur de la Turquie - dans les villes de Diyarbakir, Suruc, et, enfin, Ankara - attaques attribuées à Isis, mais qui, pour une raison mystérieuse, ne semblaient cibler que les activistes civils sympathisants de l’HDP. Les victimes ont signalé à plusieurs reprises que la police empêchait les ambulances d’évacuer les blessés, ou a même ouvert le feu sur les survivants avec des gaz lacrymogènes.

      En conséquence, le HDP a même renoncé à tenir des rassemblements politiques dans les semaines menant à de nouvelles élections en Novembre par peur d’assassinats en masse, et suffisamment d’électeurs HDP ne sont pas allés voter, de sorte que le parti d’Erdogan a obtenu une majorité au parlement.

      La relation exacte entre le gouvernement d’Erdogan et Isis peut être sujette à débat ; mais sur certaines choses nous pouvons être relativement sûrs. Si la Turquie avait placé les territoires contrôlés par Isis sous le même genre de blocus absolu que celui dont font l’objet les régions de la Syrie aux mains des Kurdes, sans parler de montré le même genre de "négligence bénigne" envers le PKK et l’YPG que celle envers à Isis, ce sanglant "califat" serait depuis longtemps effondré - et les attentats de Paris ne seraient sans doute jamais arrivés. Et si la Turquie devait faire cela-même aujourd’hui, l’effondrement d’Isis serait probablement une affaire de mois. Pourtant, y a-t-il un seul dirigeant occidental qui ait appelé Erdoğan à faire cela ?

      La prochaine fois que vous entendez un de ces politiciens qui déclarent la nécessité de réprimer les libertés civiles ou des droits des immigrants en raison de la nécessité d’une "guerre" totale contre le terrorisme, ayez tout cela à l’esprit. Leur détermination est exactement aussi "absolue" qu’elle est politiquement commode. La Turquie, après tout, est un "allié stratégique". Ainsi, après leur déclaration, ils vont sûrement aller partager un thé amical avec le même homme qui permet à Isis de continuer d’exister.

  • La NASA cartographie les zones terrestres que l’on n’a pas encore ruinées

    http://www.konbini.com/fr/tendances-2/nasa-cartographie-zone-terrestres-sauves

    Avec un gros doute sur la date, je n’ai pas trouvé les données originales.

    Les adeptes d’une vision anthropocentrique du monde placent l’être humain au centre des espèces de la planète, tandis que d’autres considèrent que l’humanité est un virus endémique qui aspire la vie de notre mère la Terre, notre seul et unique protectrice.

    L’Indice d’Influence Humaine (HII, pour “Human Influence Index”), évalué annuellement par la NASA, est la mesure de l’influence humaine directe sur les écosystèmes terrestres, élaborée avec les meilleures ressources disponibles. Cet indice se découpe en quatre parties représentant quatre manières dont nous laissons notre trace sur la Terre : habitations humaines (densité de population), accès (routes, chemins de fer, cours d’eau navigables, côtes maritimes), transformation du paysage (usage/recouvrement) et infrastructures électriques (lumières nocturnes, souvent visibles depuis l’espace).

    #indice #index #HII #indice_influence_humaine #nasa #cartographie #visualisation

  • Mettre fin à la pauvreté en donnant de l’argent aux pauvres - NYTimes.com
    http://economix.blogs.nytimes.com/2013/06/20/ending-poverty-by-giving-the-poor-money/?_r=0

    Selon une étude menée par Christopher Blattman de l’université de Columbia, Nathan Fiala de l’Institut allemand pour la recherche économique et Sebastian Martinez de la banque interaméricaine de développement, donner de l’argent à des porteurs de projets d’un pays en développement, sans vérifier ce qu’ils en font, comme l’a fait le programme Google Ouganda réalisé avec le programme Youth Opportunities Program - http://www.poverty-action.org/project/0189 - a eut des effets profonds. Au bout de 4 ans, (...)

    #économie #innovationsociale #paysendeveloppement #investissement

  • Eztetyke du rêve
    http://www.larevuedesressources.org/eztetyke-du-reve,2568.html

    Ce texte est beaucoup moins connu que Esthètique de la faim, alors qu’il en constitue le complément indissociable, puisqu’il doit être lu comme son commentaire critique, son évolution dialectique. Écrit en 1971 pour être présenté aux étudiants de l’Université de Columbia (la graphie byzantine du titre date de la reprise du texte en 1980 dans le recueil « Revolução do Cinema Novo », il s’agit encore d’un texte à valeur de manifeste, et qui prend une nouvelle fois les armes contre les « forces (...)

    #Cinémas_et_Arts_média