organization:l’agence nationale de sécurité

  • Edward #snowden, le « Sunday Times » et l’avantage des sources anonymes - Libération
    http://www.liberation.fr/monde/2015/06/14/edward-snowden-le-sunday-times-et-l-avantage-des-sources-anonymes_1329658

    « Les gouvernements américain et britannique le répètent ad nauseam : Edward Snowden est un traître. Peu importe que l’espionnage massif par l’Agence nationale de sécurité américaine (NSA) des données téléphoniques, dévoilé par le lanceur d’alerte, ait été déclaré illégal par une cour d’appel de New York. Peu importe qu’une juridiction britannique ait considéré que le troc de renseignements auquel se livrent Londres et Washington contrevenait à la Convention européenne des droits de l’homme. Peu importe que les Nations unies aient adopté, après les révélations de l’ancien consultant de la NSA, une résolution pointant « l’impact négatif de la surveillance de masse » sur les droits humains. Comme tous les précédents lanceurs d’alerte, Snowden est un traître, assènent Washington et Londres. Complaisamment repris par The (...)

    #journalisme #médias #propagande

  • La NSA suspend sa collecte des données téléphoniques des Américains
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2015/06/01/la-nsa-va-suspendre-la-collecte-des-donnees-telephoniques-des-americains_464

    L’Agence nationale de sécurité (NSA) a été #contrainte, dimanche 31 mai à minuit (6 heures à Paris), d’interrompre son programme de saisie des #métadonnées concernant les #communications téléphoniques passées aux Etats-Unis. Ce programme contenu dans la section 215 du Patriot Act, une loi #antiterroriste renforçant les pouvoirs des agences de #renseignement américaines, arrivait à expiration le 1er juin et les divisions du Parti républicain (GOP) ont empêché son renouvellement dans les temps.

    Après les révélations en 2013 d’un ancien membre de la NSA, Edward Snowden, concernant les excès auxquels le Patriot Act donnait lieu, le président des Etats-Unis, Barack Obama, avait souhaité en 2014 une réforme de la collecte de ces métadonnées (durée des appels, destinataires, localisation) afin qu’elle ne soit plus automatique. Le 13 mai, la Chambre des représentants avait voté à une forte majorité (338 voix contre 88) mêlant des voix démocrates et républicaines en faveur de cette réforme. Une semaine plus tôt, une cour d’appel fédérale avait d’ailleurs jugé « illégal » le dispositif en vigueur, estimant qu’il allait au-delà des intentions du législateur.

    #les_pieds_dans_le_tapis

  • Mediator : les résultats 4 ans après la fin de l’étude Regulate confirment sa toxicité sur les valves aortiques | Le Quotidien du Medecin
    http://www.lequotidiendumedecin.fr/specialites/cardiologie-vasculaire-hta/mediator-les-resultats-4-ans-apres-la-fin-de-l-etude-regulate

    Le suivi des patients de l’étude Regulate qui fut l’un des éléments ayant conduit à la suspension du Mediator en 2009, pendant 4 années supplémentaires, « confirme la toxicité du benfluorex au niveau des valves aortiques » assure le Pr Philippe Moulin (chef du service d’endocrinologie, hôpital Louis Pradel, de Lyon), investigateur principal de l’essai international.

    « Cette étude montre également qu’un pourcentage faible mais significatif de patients antérieurement exposés au benfluorex progresse vers une valvulopathie « faible à modérée » plus fréquemment après exposition au benfluorex qu’à la pioglitazone. En revanche, chez les patients qui n’avaient pas développé de valvulopathie aortique à la fin d’une année d’exposition au benfluorex, il n’existe pas d’élément en faveur d’une aggravation ultérieure après 4 ans de suivi » poursuit le Pr Moulin.
    1 900 pages dans les mains de l’ANSM

    C’est en substance les trois principales conclusions de l’étude de suivi Regulate initiée par les laboratoires Servier en accord avec l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) et le comité scientifique de l’étude. Un rapport de 1 900 pages est actuellement entre les mains de l’Agence. Ces résultats devraient faire l’objet d’une publication dans la littérature internationale au même titre que Regulate à 1 an publié dans Plos One*. Les conclusions du rapport seront transmises aux comités d’expertises après évaluation par l’ANSM.

    Pour rappel : le benfluorex (Mediator) a été suspendu du marché en 2009 notamment après les résultats de l’étude Regulate menées chez des patients diabétiques de type 2. Regulate, essai randomisé conduit en double aveugle comparait l’efficacité et la sécurité de deux antidiabétiques oraux, le benfluorex à celle de la pioglitazone. À l’issue de cette étude qui comprenait un suivi échographique systématique centralisé, les fuites aortiques étaient significativement plus fréquentes dans le groupe benfluorex par rapport au groupe pioglitazone (odds ratio : 15,52).

    Une étude de suivi systématique a donc été organisée à l’issue de quatre années de suspension du traitement, basée essentiellement sur le suivi échographique avec lecture centralisée, et adjudication en aveugle des événements médicaux.

    À l’issue du suivi analysant toutes les échographies disponibles en intention de traiter, le taux de fuites aortiques reste plus élevé chez les patients qui ont été assignés au groupe benfluorex par rapport à ceux qui ont reçu la pioglitazone (odds ratio : 1,52).

    En comparant les résultats de l’échographie finale de Regulate et l’échographie effectuée après 4 années de suspension de traitement entre les groupes anciennement exposés au benfluorex ou à la pioglitazone, il n’apparaît pas d’augmentation significative globale du taux de régurgitation aortique ; cependant, les émergences de régurgitations aortiques légères et modérées (signifiant une aggravation d’un grade de sévérité) – sont plus fréquentes dans le groupe benfluorex : 11,1 % contre 4,8 % pour la pioglitazone, soit un odds ratio à 2,46.
    Pas d’atteintes sévères

    Il n’a pas été observé de valvulopathie sévère ni d’atteintes significatives des autres valves, tricuspide et mitrale. Un petit nombre de patients du groupe pioglitazone a pu prendre transitoirement du Mediator, puisqu’il était resté disponible en fin d’étude dans d’autres pays, mais ce biais de contamination a été pris en compte et n’affecte pas les conclusions principales de l’étude de suivi.

    Dr Anne Teyssédou-Mairé

    #santé
    #médiator
    #toxicité
    #valves-aortiques

  • #Pesticides et #toxiques : le #gouvernement veut-il se dédouaner de toute responsabilité ? - Basta !
    http://www.bastamag.net/article3512.html

    Qui décide d’autoriser ou non un pesticide ? Qui porte la #responsabilité de ses éventuelles conséquences sur la #santé ? Jusqu’à présent c’était le ministère de l’Agriculture, après avis de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses). Sous prétexte d’efficacité, le ministère souhaite confier cette mission à l’Anses. La responsabilité d’autoriser un produit toxique ne sera donc plus #politique mais réservée à des #experts... Dans un contexte où de nombreux #conflits_d’intérêts entachent les agences sanitaires, censées protéger les #citoyens. Analyse.

  • Le débat sur la réintroduction des farines animales s’ouvre en France - Agriculture - Environnement - écologie et environnement

    La France reste réservée sur une réintroduction des farines animales dans l’alimentation de certains animaux d’élevage en raison des risques sanitaires. Poussée par l’Europe, elle travaille néanmoins à préparer leur retour.

    La France reste opposée à l’autorisation des farines animales dans l’alimentation des poissons, des porcs et des volailles. En octobre 2011, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a évalué un risque sanitaire encore trop élevé, un avis repris un mois plus tard par le Conseil national de l’alimentation (CNA). Le CNA redoute également la réaction du public quant à l’opportunité de lancer un débat sur les farines animales. « La France ne rouvre ce débat que parce que l’Europe travaille à leur réintroduction », estime Véronique Bellemain, adjointe du président du CNA. En effet, en juillet 2010, une « feuille de route » de la Commission européenne annonçait l’éradication de l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) en Europe et envisageait le retour sous conditions des farines animales. Une proposition de réglementation pour préparer leur réintroduction a été déposée cet automne par la Commission.

    Ni l’Anses, ni le CNA, ni la Commission ne parlent d’ailleurs de farines animales, mais de "protéines animales transformées" (PAT). Ce jeu rhétorique risque d’être contre-productif pour l’acceptation sociale de ces aliments car personne n’est dupe. Cependant, les PAT ne concernent pas toutes les farines animales, puisqu’elles excluent l’utilisation des cadavres et des morceaux à risques comme la cervelle. Le scénario sur lequel travaille l’Europe et la France exclut par ailleurs les ruminants et le cannibalisme. Autrement dit, les porcs seraient nourris avec de la volaille, les volailles avec du porc et les poissons avec les deux.

    Des nouveaux cas d’ESB qui ne seraient pas liés à l’épidémie

    L’avis négatif de l’Anses est motivé par la découverte de nouveaux cas d’ESB. « Depuis qu’on cherche l’ESB avec des tests à grande échelle, on a trouvé deux autres formes d’ESB atypiques chez une vingtaine de cas », explique Christian Ducrot, épidémiologiste de l’Inra. « On pense que cela peut être une forme de la maladie de Creutzfeldt-Jakob qui atteindrait les vielles vaches, une maladie dégénérative qui ne serait pas liée à l’épidémie d’ESB. Or, d’après les tests sur des souris hominisées, ces nouvelles ESB pourraient se transmettre à l’homme. » L’Anses craint que ces agents très infectieux ne passent dans l’alimentation des bovins. L’agence réclame ainsi une meilleure étanchéité entre les filières de production et de distribution d’aliments avant d’envisager leur réintroduction. Pour mieux contrôler le contenu des farines, elle attend également des tests de détection de l’espèce d’origine des protéines transformées

    http://www.novethic.fr/novethic/ecologie,environnement,agriculture,le_debat_reintroduction_farines_animales