organization:l’observatoire

  • Rapport sur les inégalités en France 2019 (Observatoire des Inégalités, 04.06.19)
    https://www.inegalites.fr/l-observatoire-des-inegalites-publie-le-troisieme-rapport-sur-les-inegali

    La troisième édition du Rapport sur les #inégalités en #France dresse un panorama complet de la situation française, des #revenus à l’#éducation, en passant par le #logement ou l’#emploi notamment. Il met en évidence les #écarts qui existent entre milieux sociaux.

    • En France, les pauvres vivent 13 ans de moins que les riches (Marc Landré, Le Figaro, 05.06.19)
      http://www.lefigaro.fr/conjoncture/en-france-les-pauvres-vivent-13-ans-de-moins-que-les-riches-20190604

      En matière de REVENUS

      ● En moyenne, les Français les 10% les plus aisés perçoivent des revenus 8,7 fois plus élevés sur les 10% les plus pauvres, après impôts et prestations sociales. La France est le pays en Europe, après la Suisse, où les riches sont les plus riches : le 1% le plus riche récupère presque 6% des revenus de l’ensemble des ménages et touche au moins 7000 euros par mois, contre 5800 au Royaume-Uni. Les 10% reçoivent 23,8% de l’ensemble des revenus.
      ● Les écarts de patrimoine sont bien plus élevés que ceux des revenus. Le 1% le plus fortuné de France possède 17% de l’ensemble du patrimoine des ménages et les 10% presque la moitié. Le patrimoine médian des cadres est supérieur à 200.000 euros, versus 16.400 euros pour celui des ouvriers non qualifiés.
      ● En bas de l’échelle, 5 millions de personnes pauvres vivent avec moins de 855 euros par mois pour une personne seule.
       » LIRE AUSSI - Jean-Pierre Robin : « Les inégalités ne cessent de se creuser tout au long de la vie, de 2 à 102 ans »
      En matière d’ÉDUCATION

      ● En CE2, les élèves les moins favorisés obtiennent une note moyenne de 57 sur 100 en français et 58 en math, contre respectivement 87 et 85 pour le quart issu des milieux les plus favorisés. Les inégalités se creusent à la sortie du collège avec un taux d’accès en seconde générale ou technologique 2 fois plus élevé pour les élèves d’origine favorisée, à près de 85%, que pour les autres. Et encore plus dans le supérieur où les enfants de cadres supérieurs sont 2,9 fois plus nombreux parmi les étudiants que ceux issus de la classe ouvrière.
      ● Bonne nouvelle, la part des jeunes qui quittent le système scolaire avec un faible niveau d’éducation (au maximum le brevet) est passée en dix ans de 11,3% à 8,9%, soit une baisse de 2,4 points depuis 2007.
      ● En termes d’éducation, les filles ont dépassé les garçons et composent 55% des étudiants. Mais les filières qui permettent d’accéder à des emplois mieux rémunérés sont encore majoritairement l’apanage des jeunes hommes : seules 40,3% des étudiants des filières scientifiques sont des femmes. Et il y a 2,6 fois plus de garçons que de filles (dont la part dans les inscrits ne progresse plus) dans les écoles d’ingénieurs.
       » LIRE AUSSI - Pauvreté en France : les chiffres à connaître
      En matière de TRAVAIL

      ● Le taux de chômage des non-diplômés est 3,7 fois plus élevé que celui des titulaires d’un diplôme du supérieur long qui connaissent une situation de quasi plein-emploi.
      ● Le taux de chômage des personnes immigrées est de 16,3%, versus 8,6% pour les personnes nées en France. L’observatoire des inégalités chiffre aussi à 5,4 millions le nombre d’emplois interdits aux étrangères extérieurs à l’UE, soit plus d’un emploi sur cinq.
      ● Les jeunes non diplômés en emploi sont à 65% en CDD ou intérim, soit 3,6% plus souvent que les diplômés de niveau bac+5. Plus globalement, le taux de chômage des jeunes actifs de moins de 25 ans, bien qu’en baisse depuis quelque temps, avait augmenté de plus de 8 points entre 2001 et 2013.
      ● D’après le décompte effectué par l’observatoire, qui agrège les personnes au chômage, en CDD ou encore en intérim, plus de 8 millions de personnes sont en France en situation de mal emploi, un phénomène synonyme de « précarité qui augmente depuis 2014 », soit un actif sur quatre.
      ● La part des salariés soumis à des contraintes de rythme de travail (travail à la chaîne, normes de production, travail de nuit...) atteint désormais 35%, stable depuis 2013.
       » LIRE AUSSI - Les femmes pâtissent encore d’inégalités de salaires
      En matière de MODE DE VIE

      ● 800.000 personnes n’ont pas de domicile personnel, dont 643.000 sont hébergées dans des conditions de confort plus ou moins acceptables. 143.000 n’ont aucun domicile et recourent à l’hébergement social et 11.000 d’entre elles au minimum dorment à la rue.
      ● 26,1% des ménages immigrés habitent dans un logement trop petit, soit 3,7 fois plus que les non-immigrés.
      ● Les conditions matérielles de vie ont des répercussions majeures sur la santé et donc la durée de vie : 13 années séparent l’espérance de vie des 5% les plus pauvres (71,7 ans) des 5% les plus riches (84,4 ans).
      ● 98% des cadres sup effectuent des démarches administratives en ligne, proportion 1,4 fois plus élevée que chez les ouvriers.
      ● 42% des 20% les plus riches sont allés plus de trois fois au cinéma dans l’année, soit 2,5 fois plus en moyenne que chez les plus pauvres.
      ● À la télévision, les cadres supérieurs y sont 15 fois plus visibles que les ouvriers dans les œuvres de fiction et les programmes d’information. « Cependant, avec les manifestations des ‘‘gilets jaunes’’, on a vu apparaître quelques figures moins favorisées sur les plateaux de télévision », note l’observatoire.

  • Seuils de pauvreté : le mauvais calcul de l’Observatoire des inégalités | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/pierre-concialdi/blog/080619/seuils-de-pauvrete-le-mauvais-calcul-de-l-observatoire-des-inegalite

    Dans le dossier consacré par Libération du 5 juin au dernier rapport de l’Observatoire des inégalités, une infographie donne des seuils de pauvreté et de richesse pour diverses situations familiales. Le même graphique est reproduit dans un billet publié le 6 juin sur le site de Mediapart[1]. Pour les familles nombreuses (couples avec 3 enfants et plus) le seuil de pauvreté est de 1928 €, soit environ 70€ de moins que le seuil défini pour les couples avec deux enfants (1999€). Autrement dit, il faut moins de ressources aux familles nombreuses qu’aux couples avec deux enfants pour « sortir », en quelque sorte, de la pauvreté alors que leurs besoins sont pourtant plus importants. L’écart est aussi frappant entre les familles monoparentales (dont plus de la moitié comporte 2 enfants ou plus) et les couples sans enfant. Ces derniers doivent disposer d’un peu plus de 1500 € par mois pour sortir de la pauvreté alors que leur voisine de palier qui élève seule 2 enfants n’aurait besoin que d’un peu plus de 1000€. Il n’y a pas d’erreur ni de coquille dans ces chiffres. L’observatoire des inégalités assume depuis longtemps le résultat paradoxal de ce calcul des seuils de pauvreté qui aboutit à en pervertir la signification.
    Pour calculer un seuil de pauvreté monétaire, on définit arbitrairement une norme en-dessous de laquelle les individus sont qualifiés de pauvres. Ce seuil équivaut à un certain pourcentage (50%, 60%...) du revenu médian, celui qui partage la population en deux parties égales (une moitié se situe au-dessus, l’autre moitié au-dessous). Le seuil retenu par l’observatoire est de 50% pour tous les ménages. Là n’est pas l’explication du paradoxe.

    Ce qui distingue le calcul de l’observatoire de toutes les approches existantes, c’est qu’il retient le revenu médian correspondant à chaque situation familiale prise isolément et non pas le revenu médian de l’ensemble de la population française comme on le fait habituellement. Le seuil de pauvreté des familles nombreuses est ainsi égal à la moitié du revenu médian de ces familles nombreuses ; le seuil de pauvreté des personnes seules est égal à moitié du revenu médian des personnes seules, etc. Comme le revenu des familles nombreuses est plus faible que celui des couples avec deux enfants, ce calcul aboutit à un seuil de pauvreté moins élevé pour les familles nombreuses.

    Le chiffrage du seuil de pauvreté dépend ainsi très fortement de la position de chaque type de ménage dans l’échelle des revenus. Les besoins des enfants de familles nombreuses sont évalués à l’aune de la condition sociale de ces familles aux revenus généralement modestes. Ils sont donc moins importants, dans l’optique de l’Observatoire, que ceux des enfants des familles de taille restreinte aux revenus plus élevés. En résumé, cette méthode de calcul considère que les besoins de toutes les personnes ne sont pas (ou ne devraient pas être ?) les mêmes. Dans ce schéma de pensée, il n’y a pas d’égalité face à la nécessité. D’où le paradoxe initial dont une autre lecture est de dire que, selon l’Observatoire, les besoins des familles nombreuses seraient moins importants que ceux des familles restreintes. Aucune analyse de la pauvreté ne permet de soutenir une telle conclusion.

    Ce mode de calcul aboutit à donner une représentation fragmentée de la réalité sociale. Il y a ainsi le monde des familles monoparentales, celui des couples sans enfant, celui des personnes seules…mais ces mondes sont étanches. Ils coexistent sans faire véritablement société par rapport à un repère commun. Mais comment progresser alors vers une société inclusive ?

    Dans des sociétés rongées par l’anomie, il est essentiel de pouvoir disposer de repères pertinents pour nourrir le débat public. Il est regrettable que sur une question aussi essentielle que celle de la pauvreté, l’Observatoire des inégalités continue d’entretenir une confusion qui ne peut qu’être nuisible à ce débat.

    Question @simplicissimus est-ce que ca veut dire que les mères célibataires sont en fait encore plus nombreuses et plus pauvres que ce que les statistiques montrent ?

    • À la lecture de l’article, avant d’arriver à ton questionnement, je me faisais la remarque – pour la énième fois ! – que le seuil et le taux de pauvreté sont toujours nommés de façon incomplète, ce induit à penser en terme de pauvreté absolue. Il s’agit toujours de (seuil et taux de) #pauvreté_relative ; relative à quoi ? À un groupe de référence.

      Le choix méthodologique discuté ici est de choisir comme groupe de référence la population tout entière, solution préconisée par PC, ou de rapporter à des sous-groupes déterminés par la composition familiale, option (très) violemment critiquée par le même.

      Or il y a un lien entre niveaux de revenus et composition familiale, ce que montre le graphique autour duquel a lieu la discussion


      (l’article de Libération est là :
      https://www.liberation.fr/france/2019/06/04/un-riche-peut-en-cacher-plein-d-autres_1731721 )
      version simplifiée de celui qu’on peut trouver dans le Rapport 2019

      (extrait des bonnes pages dudit Rapport consultées ici
      https://fr.calameo.com/read/0048113144955c7921fdc )

      Quand on se déplace vers la droite sur l’axe des types de famille les revenus augmentent à tous les étages de la distribution ( Ie quelque soit le décile). À l’exception de la dernière catégorie couple, + de 2 enfants où ça baisse légèrement.

      Je souligne (encore et toujours) ce que rappelle @aude_v, ci-dessus que le taux de pauvreté est essentiellement un indicateur de dispersion. Ainsi dans la méthodologie de l’OdI, si on augmente d’une somme fixe les revenus de toutes les personnes seules, leur seuil de pauvreté va s’élever mais le taux de pauvreté (relatif au groupe Personne seule) ne variera pas. Pour l’approche où la référence unique est l’ensemble de la population, l’effet n’est pas du tout aussi immédiat (il dépend des formes des répartitions et de la proportion du type de famille) mais devrait (sauf «  pathologie  ») aboutir à une augmentation du seuil de pauvreté global (puisque les revenus - du moins une partie d’entre eux - ont augmenté) et à une baisse du taux de pauvreté (global) des Personne seule ainsi qu’à une légère augmentation du taux de pauvreté des autres catégories (le revenu médian global a augmenté du fait des Personne seule mais pas le leur).

      Bref, je suis de l’avis de PC : un seuil de pauvreté global.

      Pour discuter du lien avec la composition familiale, il faudrait pouvoir disposer de l’analyse «  duale  », à savoir la répartition par type de famille des «  riches  » et des «  pauvres  ».

      Je bute enfin dans l’article de Libération sur le dernier graphique reproduit (dont je ne sais s’il vient du Rapport puisqu’il ne figure pas dans les quelques pages accessibles) qui utilise des sources complètement différentes et qui n’est d’ailleurs pas commenté dans l’article.

      Il laisse entendre que sur le long terme (depuis 1920…) ça va plutôt en s’améliorant pour les pauvres (enfin, par la moitié de la population aux revenus les plus bas) et qu’après une très mauvaise décennie des années 80 le balancier repart dans le « bon » sens. Je tique juste sur le fait qu’il s’agit des revenus avant impôts et prestations sociales, donc pas vraiment comparable avec les chiffres précédents…

    • C’est possible qu’il y ai de meilleurs procédés, mais cette méthode fait qu’on en discute ici et que j’ai appris deux ou trois trucs et pas compris d’autres aussi. Egoistement je le remercie de son bourrinage qui m’as attiré l’attention sur ce sujet de spécialistes.
      Ce qui me surprend et que j’ai peut être pas compris, c’est que j’ai l’impression que ce seuil de pauvreté est calculé en fonction de seuls revenus moyens de groupes et non selon un rapport entre les couts de la vie* et des revenus. Ca ferait que certains groupes pourraient avoir un revenu moyen qui ne permet pas l’accès à un logement ou autres besoins vitaux (ce qui les met dans la pauvreté à mes yeux) mais que ca serait pas considéré comme « pauvre » statistiquement car la moyenne du groupe est le référent et non pas un revenu minimum viable.

      *par là je veux dire une sorte de revenu minimum viable pour pourvoir aux besoins en logement, nourriture, vetements, énergie, santé, hygiène, assurance pour chaque citoyen·ne qui servirait de base ce calcule.

    • Ça revient plus ou moins au même : justement avec le ratio logement/transports. Le gros des factures est au même tarif partout, même si on n’a pas le même service en bout de ligne. Parfois, c’est plus cher (et moins bien) à la cambrousse, comme pour internet en zone définitivement non dégroupée. Et si les logements sur nettement moins chers au m², il faut bien comprendre qu’il y a très peu de toutes petites surfaces disponibles en cambrousse et que les grandes maisons qu’on y trouve sont très coûteuses à l’entretien, parce qu’il s’agit d’un parc vieillot à indigne. Donc, tu gagnes pas tant que ça sur le logement, sauf en terme d’espace, mais financièrement, c’est pas loin de se valoir.
      Par contre, on te demande rarement de présenter 4 générations de garants et 10 ans de salaires de riche pour y accéder. Sinon, ça resterait vide.

      Le souci, c’est précisément l’accès au non-marchand : plus trop de services publics, donc des frais et des problèmes en permanence, ce qui a un coût. Là, déjà, c’est 1500€ de frais en plus parce que ma fille est au lycée et en internat, faute de possibilité plus proche. Et encore, je suis contente, j’ai la prise en charge des 570€ de frais de transports qui vont avec par la région… sauf que, entre les jours fériés non desservis, les grèves, les retours directs pour maladie, j’ai quand même dû financer de ma poche une bonne dizaine d’A/R dans l’année, soit un total d’un peu plus de 2000km forcément en bagnole, plus le temps passé (si j’avais été en salariat, je pense que j’aurais dû laisser du salaire, là, à force !).

      Et on pense à la suite, c’est à dire au fait qu’on a aucune idée de la manière dont on va pouvoir financer le supérieur. Si tu es en ville, tu as toujours la ressource (un peu mesquine, mais non !) d’aller à la fac du coin. Mais là, ça veut dire… logement en ville, donc, on revient au problème de départ… mais avec des revenus de la campagne.

      Parce que voilà, ce que les minima sociaux ne reflètent pas non plus, ce sont les disparités d’accès au salaire : les postes à valeur ajoutée sont tous concentrés en ville. Les (très) bon salaires aussi. Les fonctionnaires permettaient de lisser un peu dans les sous-préfectures, mais le démontage des services publics fait disparaitre ses sources de revenus. Donc les perspectives d’emploi et de salaire sont toujours moins bonnes.

      Mais en même temps, pour de plus en plus de choses, nous devons nous rendre dans les villes… qui ne veulent pas de nous : pas de transports en commun périphéries→métropoles et nouvelle politique d’exclusion des voitures des métropoles = péage urbain.

      Donc, tu vois, je pense qu’avec les frais et avantages cachés, on peut s’en tenir à un seuil de vie unique… et par personne !

    • Mais il n’existe pas cet indicateur ? Ca me semble pas plus difficile à calculé que tous ces multiplicateurs et taux de moyennes de revenus par groupes. On doit avoir tous les détails dans les études de marché ou conso, alors je comprend pas comment ce chiffre est présenté avec ce genre de statistiques sur la pauvreté.

    • Sur gogol j’ai trouvé ceci qui est peut être un début - c’est une moyenne par pays par rapport au cout de la vie à new-york :
      https://planificateur.a-contresens.net/classement_par_pays/cout_de_la_vie.html

      ici une estimation par les gentes elles mêmes :
      1.490 euros par mois : le coût de la vie selon les Français

      https://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20140205trib000813704/1.490-euros-par-mois-le-cout-de-la-vie-selon-les-francais.html

    • Avant et dans d’autres pays ou à d’autres époque, on peut/pouvait toujours trouver une piaule quelque part : garni/meublé, comme dans Le jour se lève.

      @aude_v
      Sans remonter à l’époque du film Le jour se lève j’ai souvent loué des meublés (en France) dans les années 80/90 et pour moins de 150 euros. ça ne ressemblait pas à l’ambiance du film de Carné mais j’étais pas loin de celle du bouquin de Georges Orwell.


      https://www.curabooks.fr/l/george-orwell-dans-la-deche-a-paris-et-a-londres

    • Le voila cet indice :

      Pour l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale (ONPES), qui publie ce vendredi son rapport annuel, ce revenu de référence s’élève à 1.424 euros par mois pour une personne seule sans enfant . Des chiffres obtenus par consensus, mêlant participation de citoyens et évaluations d’experts en vue de définir ce qu’est un revenu minimum permettant de « disposer des ressources suffisantes, non seulement pour faire face aux nécessités de la vie quotidienne (se loger, se nourrir, avoir accès à la santé…) mais aussi pour avoir la possibilité de participer à la vie sociale ».

      https://www.20minutes.fr/societe/1556807-20150306-quand-seul-comment-vit-1424-euros-mois

      C’est ici que devrait être le revenu minimum, RSA et autres seuils.

    • j’ai jamais eu de punaises dans mon lit @mad_meg parait que c’est horrible. Des poux, des morbacs... et les locataires de Gainsbourg me font penser que les bains-douches ont aussi pratiquement disparu des grandes villes.
      Je me souviens de partager une piaule, en 85, occupé par deux arabes dans le XI à Paris. Dont un me sous louait son lit (20 francs/jour) pendant qu’il était parti au bled quelques semaines. Son collègue faisait parfois un succulent couscous. La piaule était propre mais dans la cour il y avait des rats plus gros que le mickey-maousse de gainsbarre.

    • voici le détail du chiffre fournis plus haut :

      Pour en arriver à cette estimation mensuelle de 1.424 euros, l’ONPES a élaboré une liste de postes de dépenses dont elle a évalué puis additionné les coûts pour une personne vivant seule dans un logement social dans une ville moyenne comme Tours ou Dijon.

      Au premier rang des dépenses incompressibles, c’est sans surprise le loyer pèse le plus sur les finances. Un poste de dépenses qui représente 33% du budget, avec un coût moyen s’élevant à 471 euros. Viennent ensuite les frais transports (21%) et l’alimentation (15%).
      Participer à la vie sociale

      Partir en vacances une à deux semaines par an, pratiquer des activités culturelles et sportives, se faire un resto de temps en temps et pouvoir offrir des cadeaux : toutes ses dépenses ont été considérées par les personnes interrogées comme relevant d’un besoin minimum. Avec 150 euros, soit 11% du revenu total, un célibataire sans enfant pourrait s’offrir une vie sociale décente, selon l’estimation du rapport de l’ONPES.

      Et pour être bien dans ses pompes, ce budget de référence est aussi pensé pour s’octroyer chaque mois une enveloppe shopping d’une centaine d’euros pour les vêtements et les produits d’hygiène et de beauté.
      A chaque famille son budget

      En plus de celui des personnes seules, le document présente aussi des chiffres élaborés pour les autres configurations familiales. Le budget de référence d’une famille monoparentale avec deux enfants s’élève ainsi à 2.599 euros par mois, celui d’un couple avec deux enfants à 3.284 euros et celui d’un couple d’actifs sans enfant à 2.133 euros. Des chiffres majorés de 150 à 300 euros par mois lorsque le logement n’est pas social mais loué dans le parc privé.

      Dernier détail : ces frais, calculés sur la base de personnes vivant dans des villes de taille moyenne comme Tours et Dijon, ne s’appliquent pas aux millions de personnes qui vivent dans de grandes villes, où les prix, notamment ceux du marché immobilier, sont plus élevés.

    • Il s’agit pas d’un revenu pour urbain·nes mais une moyenne nationale et même pour les transports en commun certaines villes sont très chères :

      Côté transports, dix agglomérations (incluant l’Île-de-France) pratiquent des tarifs supérieurs à la moyenne nationale de 269,49 euros . À Tours, Rennes, Lyon, Dijon et Lille, l’abonnement avoisine ou dépasse les 300 euros

      https://etudiant.lefigaro.fr/article/cout-de-la-vie-etudiante-un-budget-moyen-de-837-72-eur-par-mois-se

      donc 280€ c’est pas mal et c’est pas un luxe de pollueur·euse en SUV. C’est le prix moyen des transports en commun dans les villes de ce pays.

    • 280€ ca doit comprendre effectivement les voitures et les déplacements des deux semaines de vacances. Je me déplace surtout à pied et je ne connais pas les tarifs des transports.

      @vanderling je croie pas que devoir frauder les transports ou être sous la surveillance des services sociaux ( par exemple les TCL sont connus pour humilier mensuellement les abonnées bénéficiant de tarifs sociaux). Il me semble qu’un indicateur de revenu décent devrait être au dessus des seuils de l’aide sociale.

      Il y a aussi le seuil d’imposition qui peu servir d’indicateur de niveau de vie décent.

      14 610 € : c’est le seuil du revenu net imposable d’une personne seule (célibataire, divorcé, séparé ou veuf) pour une part de quotient familial, au-dessous duquel un contribuable n’a à payer d’impôt en 2019 sur ses revenus perçus en 2018. Il s’agit d’une somme identique à celle de l’an dernier.7 janv. 2019

      Ca fait 1217,5€ par mois -14% d’impôts, (170,4€/mois)
      Au final les français imposables les moins riches disposent de 1047,1€ par mois et par personne une fois les impôts payés.

    • Ah, le calcul de l’impôt sur le revenu…
      Il est progressif et donc se calcule par tranche.

      La première tranche est celle qui est à 0%, elle doit être autour de 9700€.

      Donc, la seconde tranche est celle qui paie des impôts… effectivement à 14% au lieu de 5… mais à partir de 9700€.

      Donc, le gus imposable à 14610€ de revenu (aurait dû faire un don pour passer à la tranche en-dessous, mais bon !), il paie sur la partie qui dépasse la première tranche, soit 9700€.

      Donc la part de revenu taxée à 14% est de 14610-9700 : 4910€, soit 687,2€ (ce qui est beaucoup pour ce niveau de revenu, la tranche à 5% était tout de même plus appropriée !), c’est à dire 57€/mois, ce qui nous fait un revenu disponible de 1160€/mois, ce qui n’est quand même pas gras pour un gus qui doit en plus supporter un patron la moitié de son temps de veille.

      À noter que les types qui couinent qu’ils sont taxés à 45%, font l’impasse sur le fait que les 45% ne s’appliquent pas à l’ensemble des revenus qu’ils n’ont pas réussi à optimiser, mais bien sur la tranche de revenus où commencent les 45%. Leurs 9700 premiers euros sont taxés à 0% comme pour tout le monde, ils paient 14% sur le tranche suivante comme tout le monde, et ainsi de suite. Donc leur taux effectif de prélèvement n’est pas du tout de 45%, mais moins.

    • Ah, j’oubliais la déduction forfaitaire sur l’impôt à payer pour les petits revenus imposables.

      Réduction de l’impôt 2019
      Réduction forfaitaire de 20%

      Une réduction forfaitaire de 20% du montant théorique de l’impôt est accordée aux ménages dont le revenu fiscal de référence (RFR) est inférieur à 21 037 € (personne seule) ou 42 073 € (couple), augmenté de 3 797 € par demi-part.
      Réduction dégressive

      A partir de 18 985 € de RFR (personne seule) ou de 37 969 € (couple), majorés des éventuelles demi-parts (3 797 €), un dispositif de lissage est appliqué pour limiter les effets de seuil.

      soit R1 : le seuil de 21 037 € ou de 42 073 €, majoré des éventuelles demi-parts
      soit R2 : le revenu fiscal de référence du couple
      N = R1 moins R2
      D : 2 000 € pour les personnes seules et 4 000 € pour les couples.

      La réduction d’impôt ne sera pas de 20%, mais de 20% x N/D.

    • J’ai eu le nez fin cette semaine @mad_meg j’ai pris 10 tickets = 13.50 euros (dont 1 gratuit, merci la Star) un peu plus de 1 euro le transport de 30 mn pour me rendre dans le centre de Rennes, ça reste cher et un control. Tout ça pour gagner le smic, merde je vais finir par enfiler un gilet jaune.

    • Sinon, voilà les tranches 2019

      Le montant de l’impôt sur le revenu dépend des tranches et des taux d’imposition. Voici le barème 2019 sur les revenus 2018 tel que prévu par le projet de loi de finances.

      Jusqu’à 9 964 : 0% ;
      de 9 964 à 27 519 : 14,00% ;
      de 27 519 à 73 779 : 30,00% ;
      de 73 779 à 156 244 : 41,00% ;
      au-delà de 156 244 : 45%.

    • Sans compter les différents transferts sociaux dont, pour commencer la prime d’activité pour laquelle je vois que le plafond de revenu est cette année de 1,5 SMIC soit pour une pour personne seule, 1790€ nets/mois.

      Calcul complexe, le montant étant progressif puis dégressif,…

    • C’est parce que nous sommes dans un pays nataliste que le coût d’un enfant est largement sous-estimé ?

      Il n’y a pas beaucoup de moments dans la vie où un gosse ne coûte pas trop cher. En gros, il faut une pièce de plus, donc rien que cela tout les mois, sur le prix du logement ; il faut lea nourrir et il y a des âges où ielle mange plus qu’un adulte en pleine santé. Il y a les déplacements supplémentaires, les frais de scolarité, qui augmentent de façon exponentielle.

      Bref, je ne vois pas pourquoi le coût d’un enfant est si mal évalué.

    • Les femmes ont de 50% (les avocates) à 5% ( celles qui s’en sortent le mieux) de revenus en moins que les hommes pour un travail égal, imagine ce que ca laisse aux enfants. On arrive même pas a faire interdir de les frapper et les humilier alors une vie décente... C’est pas ce que parcoursup leur réserve. Dans ma recherche de cet indice de revenu décent je ne fait pas de distinction d’âge, revenu par personne ca comprend les enfants, comme les personnes adultes et personnes âgées aussi. C’est une moyenne par personnes qui comprendrait toutes les personnes. Les nuances sont apporter par les autres indices tel que l’étude de départ qui considere les enfants comme des animaux d’élevage dont le coût baisse quand tu les élèvent en batterie.

  • Un dossier étayé qui va faire mal :
    L’observatoire nantais des libertés, collectif de 12 associations nantaise, publie ce jour son rapport intitulé « Exercice du maintien de l’ordre à #Nantes et respect des droits. »
    À télécharger ici : http://site.ldh-france.org/nantes/exercice-maintien-de-lordre-a-nantes-respect-droits-rapport-de-lobs

    Ce rapport est issu des observations directes des manifestations à Nantes – des observateurs et observatrices de l’ONL sont présent.es à presque toutes les manifestations –, des témoi­gnages recueillis, des plaintes déposées, des articles de presse, des rapports et de toutes publications relatives au sujet.

    L’attitude des manifestant.e.s et les pratiques des forces de maintien de l’ordre dans la période couverte par le présent rapport ne sont évidemment pas indépendantes du contexte antérieur qu’il nous faut bien évoquer. L’état d’urgence a été instauré dès décembre 2015 et, considérant que les menaces terroristes persistaient, les gouvernements successifs n’ont pas voulu revenir à une situation normale. Et le terrorisme a justifié la banalisation de mesures considérées antérieurement comme d’exception. Les nombreuses manifestations contre la loi Travail/El Khomri, qui a suivi la période des attentats, ont été l’occasion de plusieurs innovations par rapport aux pratiques précédentes :
    • l’utilisation du prétexte de l’état d’urgence pour empêcher les manifestations de protestation à l’occasion de la conférence internationale du Bourget sur les changements climatiques,
    • les « interdictions de séjour » dans un périmètre sécurisé dont les cibles et limites sont à la discrétion de la préfecture,
    • les fouilles systématiques à l’entrée de ces périmètres,
    • l’utilisation croissante de grenades de désencerclement – comme préparation à des charges de forces de l’ordre,
    • les charges très violentes de la BRI (ou CDI) et de la BAC ; /.../

    .

    Table des matières
    1. LE CONTEXTE.............................................................................
    1.1. L’état d’urgence...............................................................................
    1.2. L’automne 2017...............................................................................
    1.3. 2018 – 2019 Les Gilets Jaunes........................................................
    2. LES FAITS....................................................................................
    2.1. L’encadrement des manifestations....................................................
    2.1.1 Le déploiement ostentatoire des forces de l’ordre...................
    2.1.2 De nouveaux moyens de surveillance des manifestations........
    2.1.3 L’enfermement des cortèges.................................................
    2.1.4 La nasse des manifestants....................................................
    2.1.5 Les restrictions d’accès au centre-ville et à certains quartiers .....................................................................................................
    2.1.6 Des manifestations stoppées ou déviées par la force sans dialogue avec les organisateurs......................................................
    2.1.7 Des interdictions de manifester............................................
    2.2. L’usage des armes..........................................................................
    2.2.1 L’usage intensif de gaz lacrymogènes...................................
    2.2.2 La banalisation de l’usage du LBD.......................................
    2.2.3 L’usage des grenades mixtes................................................
    2.3. L’exercice de violences physiques....................................................
    2.3.1 Des arrestations coups-de-poing...........................................
    2.3.2 Des violences exercées hors menaces..................................
    2.4. L’action judiciaire...........................................................................
    2.4.1 Des incriminations disproportionnées...................................
    2.4.2 Les plaintes classées sans suite, des enquêtes abandonnées.
    3. LES ENSEIGNEMENTS...............................................................
    Une stratégie de contention, d’encadrement et d’intimidation.....
    Une utilisation dangereuse des armes intermédiaires....................
    Des violences exercées hors menace.............................................
    Une « instrumentalisation » de la Justice....................................
    De graves atteintes au droit de manifester, à l’intégrité et à la di- gnité des personnes.......................................................................
    4. EN CONCLUSION, L’ONL DEMANDE........................................
    Une pacification du maintien de l’ordre.......................................
    Le respect des droits des victimes...............................................
    5. BIBLIOGRAPHIE ESSENTIELLE..................................................
    6. ANNEXE – LES COMMUNIQUÉS DE L’ONL...............................

    #violences _ policières #maintien_de_l'ordre #militarisation

  • Côte atlantique. Plus de 1100 dauphins échoués depuis le 1er janvier, un triste record
    Michel ORIOT. Publié le 19/03/2019

    https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/loire-atlantique/cote-atlantique-plus-de-1-100-dauphins-echoues-6270271

    Depuis le 1er janvier, c’est l’hécatombe la plus grave depuis quarante ans. Les échouages de cadavres de petits cétacés dus aux captures accidentelles augmentent de façon inquiétante depuis quatre ans. Les navires fileyeurs sont dans le collimateur…

    Entre le 1er janvier et le 18 mars, 1 107 cadavres de petits cétacés (95 % de dauphins communs) ont été découverts sur les plages de la façade atlantique. Triste record !

    Ils ont été examinés par le Réseau bénévole national échouages

    (RNE). Les premières constations remontent à la mi-janvier, avec 250 dauphins échoués le long des côtes des Landes et de la Gironde. Puis, début février, les échouages se concentrent sur les plages de Vendée et de Charente-Maritime avec plus de 260 cétacés.

    Pour l’observatoire des mammifères marins Pelagis de La Rochelle, « la très grande majorité des dauphins examinés présente des traces de morts dans les engins de pêche » . Ils se retrouvent coincés dans les mailles des filets et asphyxiés – ces mammifères doivent en effet remonter à la surface pour respirer.

    Début mars, les signalements se multiplient sur les côtes de Vendée, de Charente-Maritime et de Loire-Atlantique. Et encore, c’est la partie immergée : il faut imaginer que, suivant les dérives, plus de la moitié des cadavres maillés dans les filets coulent et n’arrivent pas à la côte…

    https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/3037306926c10dcab81cf4b9341e9cb6-cote-atlantique-plus-de-1100-dau dauphins échoués cote atlantique NAINdauphins | OUEST-FRANCE

    D’où provient cette hécatombe en explosion ?

    On comptait 200 cadavres par an il y a dix ans, et plus de 700 tous les hivers depuis 2016. Les pratiques de pêche ont sans doute évolué dans le golfe de Gascogne, dans la zone des 100 km, sur le plateau continental. L’hiver, les dauphins y recherchent des poissons, tout comme les pêcheurs…

    À qui la faute ?

    Les chalutiers pélagiques, ces bateaux mi-artisanaux mi-industriels venus de Lorient et La Turballe pour pêcher par paire le merlu ou le bar, avec leur filet à entonnoir entre les deux, sont montrés du doigt par l’ONG Sea Sheperd. « Pas d’accord ! » crient les tenants de cette pêche.

    Ils étaient « au maximum douze paires, cet hiver » , dans le golfe et sont tous équipés, cette année, de pingers, ces répulsifs sonores à dauphins posés sur leur chalut : cela « diminue de 65 % les prises accidentelles de dauphins » , se défend Ludovic Le Roux, propriétaire du Cintharh . Lui, Anthony Le Huche et Eric Morice, trois Turballais, ont expérimenté, l’an dernier, les effaroucheurs sonores Pingers STM DDD (Dolphin Dissuasive Device) fabriqués en Italie.

    Thomas Rimaud, de l’organisation des producteurs Pêcheurs de Bretagne, estime que les patrons de pélagiques jouent le jeu depuis 2016. « Ils travaillent avec l’Ifremer et Pelagis et laissent monter des observateurs indépendants du bureau Sinay », pendant la campagne de pêche d’hiver. Les pingers de la taille d’une fusée de détresse sont placés sur trois côtés du chalut. Cette année, tous les pélagiques de Pêcheurs de Bretagne (du Croisic à Saint-Brieuc) sont équipés de répulsifs efficaces et estiment que « les captures accidentelles, en extrapolant, s’élèvent à quarante-cinq dauphins au maximum » . On est loin du compte…

    Si ce n’est eux, alors qui ?

    L’observatoire Pelagis évoque des captures sur la dizaine de pélagiques espagnols, l’hiver, mais surtout celles de très nombreux fileyeurs (562 recensés sur la façade atlantique, soit 38 % de la flotte totale), sans toutefois savoir quel type de filet est mortel pour les cétacés.

    Alors, des pingers pour tout le monde ? Malheureusement, explique le biologiste rochelais Olivier Van Canneyt, « les pingers ne sont pas adaptables sur des filets qui restent une nuit, voire plusieurs jours, tendus » , à la verticale sur des hauteurs impressionnantes. Comment empêcher les dauphins de s’aventurer dans des zones représentant sans doute des centaines de km de filets ? De plus, les pingers ont une durée d’efficacité limitée dans le temps.

    Alors, que faire ?

    « On n’a pas de solutions techniques connues » , déplore Olivier Van Canneyt. Cette année, démarre le projet Licado en collaboration avec les fileyeurs, l’Ifremer et Pelagis pour mieux cerner les causes et trouver des parades. Il faudra sans doute à terme gérer dans l’espace et le temps les zones de pêche du golfe ou alors changer les pratiques de pêche… Il a fallu vingt ans aux pélagiques pour se responsabiliser efficacement, c’est au tour des fileyeurs de faire leur aggiornamento, vite…

  • L’observatoire des inégalités dresse le portrait de la pauvreté en France
    https://fdg-info13.com/2018/10/11/lobservatoire-des-inegalites-dresse-le-portrait-de-la-pauvrete-en-france

    L’observatoire des inégalités, dans ce premier rapport sur la pauvreté en France, est catégorique : le fait que le nombre de personnes touchées par …

  • L’observatoire photographique du paysage
    http://www.montreuil.fr/environnement/etat-des-lieux-de-lenvironnement/lobservatoire-photographique-du-paysage

    ❝Le paysage est en mouvement, parfois de façon radicale parfois de façon beaucoup plus imperceptible. Pour détecter les changements qualitatifs que connaît le paysage urbain au fil des ans, Montreuil s’est inscrit dans la démarche de l’Observatoire photographique du paysage.
    Mis en place par le Ministère de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement, en 1992, les 20 observatoires nationaux ont pour objectif de constituer un fonds de séries photographiques permettant d’analyser les mécanismes de transformation des espaces de façon à en orienter favorablement l’évolution. Ainsi à Montreuil tous les ans depuis 1997, 42 points sont rephotographiés selon les conditions d’exposition prédéfinies. Ce fonds photographique exceptionnel (le seul en milieu urbain en France) est régulièrement cité dans des colloques ou des thèses sur le thème du paysage. Il a été présenté pour les travaux d’études du futur Atlas du Paysage de la Seine-Saint-Denis.
    Les premiers clichés ont été réalisés par deux photographes professionnels (Anne Favret et Patrick Manez) dans le cadre d’un contrat avec le Ministère de l’environnement (financement partagé ville / État). Depuis 2004, la ville effectue seule les reconductions photographiques en numérique pour mieux en garantir la pérennité.

    L’observatoire photographique du paysage de Montreuil
    Les sites des reconductions depuis 1997

    http://www.montreuil.fr/fileadmin/user_upload/Files/Environnement/etat_lieux_env/paysage/present.htm

  • EU should give more funds to peace, not subsidise the arms industry

    Un article de l’ENAAT (European network against arms trade), dont l’Observatoire des armements est le membre français

    After several years of persistent and discreet work, in particular from arms industry lobby groups such as ASD, and with the support of some Member States and MEPs, the EU is only a few steps away from starting to subsidise research for arms production using European public money.

    A Preparatory Action (PA) on Defence research written by an advisory ‘Group of Personalities’, more than half of them industry representatives, is included in the 2017 draft Budget. The arms industry is advising the EU to subsidise the arms industry. And this is just the beginning, as their long-term objective is to set-up a fully-fledged European Defence Research Programme worth of €3.5 billion over 2021-2027. Such project raises a good number of concerns for civil society organisations beyond ENAAT members

    http://www.euractiv.com/section/security/opinion/mon-eu-should-give-more-funds-to-peace-not-subsidise-the-arms-industry

  • Avocats en prison, appel à soutiens-Kedistan
    http://www.kedistan.net/2016/04/21/avocats-incarceres-turquie

    @Ad Nauseam - L’acharnement du pouvoir AKP et de la Justice à ses ordres, contre tout opposant, qu’ils soient universitaires, journalistes, étudiants, politiques ou personnes ordinaires continue de plus belle. Les avocats subissent aussi leur part. L’observatoire Mondial des Droits de la Défense et des violations (...)

    #Kedistan / #Mediarezo

  • Carrefours TV | Exposition « Admission provisoire ou exclusion durable ? »
    http://asile.ch/2016/04/15/carrefours-tv-exposition-admission-provisoire-ou-exclusion-durable

    L’observatoire romand du droit d’asile et des étrangers (ODAE) présente une exposition sous forme de témoignages, photographies et court métrages pour rendre visible la réalité des personnes titulaires d’une admission provisoire (permis F).

  • Portrait-robot d’une victime de #violences conjugales | Sans Compromis
    https://sanscompromisfeministeprogressiste.wordpress.com/2016/03/17/portrait-robot-dune-victime-de-violences-conjugales

    Quel est le portrait robot de la victime de violences conjugales ? L’observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) vient de publier une étude permettant de l’établir : femme, moins de 25 ans, avec un compagnon plus âgé au niveau d’études moins élevé, et handicapée. Cette enquête, effectuée sur deux ans conjointement avec l’Insee permet de mieux cerner le profil des victimes de violences et de leurs agresseurs.

    #femmes #inégalités #handicap

  • [Timelapse] Telecom center observatory Tilt-Shift
    http://www.veilleurs.info/archives/7529

    Voici un magnifique timelaspe (en creative commons BY sur son compte YouTube mais pas Vimeo :/). L’observatoire du Tokyo Telecom Center se trouvant au centre de la baie de Tokyo, c’est l’endroit idéal pour voir des bateaux, camions et containers. Et Darwinfish105 la bien compris ; voici un de ses timelapse en tilt-shift (il en réalise beaucoup) publié […]

  • Appel à manifestation non à la surveillance généralisée !
    http://www.laquadrature.net/fr/appel-a-manifestation-non-a-la-surveillance-generalisee

    Paris, le 8 avril 2015 — L’observatoire des libertés et du numérique ainsi que plusieurs associations et collectifs opposés au projet de loi sur le Renseignement appellent à une manifestation lundi 13 avril 2015, premier jour d’examen du projet de loi, à 12h30 près de l’Assemblée nationale. Les citoyens doivent montrer qu’ils refusent de céder à la logique de surveillance généralisée et sans garantie présentée comme indispensable par le gouvernement.

    #c_nd

  • Sauver les oiseaux devant son ordinateur - Reporterre
    http://www.reporterre.net/Sauver-les-oiseaux-devant-son
    Non mais quel titre !

    Deux fois par an, un comptage des oiseaux « ordinaires » est organisé. Tout le monde peut y participer. Un moyen très utile pour connaître l’état de la biodiversité du pays.

    Oiseaux des jardins
    http://www.oiseauxdesjardins.fr

    La LPO et le Muséum national d’Histoire naturelle sont heureux de vous accueillir sur le site de l’observatoire participatif « Oiseaux des Jardins ». Apprenez à reconnaître les oiseaux et comptez-les régulièrement dans votre jardin, dans un parc public ou même sur votre balcon ! En espérant vous compter parmi ses fidèles contributeurs, l’équipe d’Oiseaux des jardins vous souhaite une belle visite.

    Depuis que mon chat est passé de vie à trépas (booooouuuuuhhhhhoouuuuuusnif) je donne à manger aux oiseaux sur le bord de la terrasse c^oté jardin et un peu après. Le muret est devenu une sorte de cantine à volatiles. Il y a une volée de moineaux, un couple de tourterelles, un couple de merles (la merlette a un superbe jabot roux foncé), rouge gorge encore un peu farouche. Les mésanges bleues ont disparue depuis qu’il fait froid. J’ai vu au loin un piaf que je n’arrivais pas bien à distinguer. Mon cadeau d’anniversaire sera une paire de jumelles.
    #oiseaux

    • Comment je n’ai pas vu le roitelet huppé au parc Montsouris
      http://www.terraeco.net/Avez-vous-vu-les-chardonnerets,58309.html

      Le week-end de comptage hivernal 2014 a ainsi fait apparaître une diminution du nombre d’oiseaux. Il en manquait dix-neuf en moyenne par jardin, soit plus d’un tiers de moins par rapport à l’année précédente. Pour expliquer cette hécatombe, deux hypothèses sont en lice. Un printemps 2013 très pluvieux, qui aurait empêché les parents de certaines espèces – rouges-gorges et mésanges charbonnières, en particulier – de trouver la nourriture pour leurs poussins, morts de faim et donc absents l’hiver suivant. Mais aussi un hiver 2014 doux qui aurait permis aux oiseaux migrateurs du nord de l’Europe de rester chez eux sans se geler, au lieu de descendre sous nos latitudes.

      Le Muséum a ainsi pu montrer que plus des trois quarts des mésanges bleues et charbonnières n’ont ainsi pas migré à l’automne 2013, ni près des deux tiers des verdiers d’Europe, ainsi qu’une plus modeste proportion de pinsons des arbres. Est-ce grave, docteur ? Difficile à dire. L’observatoire est jeune et promet d’aider à répondre à ces questions, déjà soulevées par d’autres études, dans les années à venir. Mais il montre d’ores et déjà que les espèces que l’on croyait si communes, celles de nos jardins, ne le sont plus forcément. « On a l’impression qu’elles sont toujours abondantes et pourtant, certaines d’entre elles, même s’il reste des milliers de couples, sont en déclin, précise Frédéric Jiguet. Le changement climatique, l’intensification agricole et l’urbanisation sont mis en cause. »

      Echec sur le roitelet huppé

      Alors que le chardonneret élégant a perdu 44% de ses effectifs en dix ans et la linotte mélodieuse 32%, au parc Montsouris, ce samedi, on a bien cherché le moineau friquet, sans en trouver un seul. Et pour cause, ses effectifs à lui ont chuté de moitié en vingt ans. « C’est vrai que c’est l’une des espèces qui nous a mis la puce à l’oreille, se rappelle Mélissa, l’animatrice de la LPO. Et c’est à ça que servent aussi ces comptages : à sensibiliser les gens à ce qu’il advient de certaines espèces et de la nature autour d’eux. »

      Pendant qu’elle explique à une dame en béret vert que les oiseaux sont comme les enfants – il vaut mieux éviter de leur donner du sucre, même s’ils en réclament ! –, nous nous mettons en quête d’un grimpereau des jardins. Son délicat plumage se confond parfaitement avec l’écorce de l’érable sur lequel il sautille. Je n’ai finalement jamais trouvé aux jumelles le roitelet huppé et le pic épeichette sur lesquels tout le groupe s’extasiait quelques secondes avant le gong de fin. Mais j’espère qu’ils seront là l’année prochaine.

    • Pareil, ma minette n’avait pas le droit de ramener ses proies à la maison : mulots, oiseaux, lézards. C’était une vraie chasseuse et elle bouffait tout. J’ai été très très fâché le jour où elle a chopé un rouge-gorge, j’étais très triste et très colère. Je lui ai retiré et je l’ai enterré. C’est la raison pour laquelle je crois que je ne reprendrai pas de chat. Ici à la belle saison, c’est sur les jeunes merles qu’il faut veiller, j’en ai sauvé plus d’un des griffes de matous (tout le monde a des chats dans le quartier).

    • Je nourris les oiseaux malgré la présence d’un chat. Je mets les graines en hauteur sur une fenêtre placée dans le mur d’une ancienne grange. Auprès de cette fenêtre, sont placés quelques arbustes (dont un cotoneaster qui produit des baies rouges orangées et dont certains oiseaux comme les merles raffolent). Ces arbustes permettent aux oiseaux d’échapper à la voracité de notre chat qui doit se contenter de souris et de mulots. Toutes sortes d’oiseaux s’y côtoient : moineaux, mésanges bleues et mésanges charbonnières, rouges-gorges, pinsons ... J’ai même identifié un oiseau très discret qui se contente de picorer au sol. C’est l’accenteur mouchet. Heureusement pour lui, en hiver, notre chat est noctambule ; le jour, il préfère le canapé.

      http://www.oiseau-libre.net/Oiseaux/Especes/Accenteur-mouchet.html

  • Ces hommes qui s’en prennent aux oiseaux
    Christine Treguier
    http://www.politis.fr/Ces-hommes-qui-s-en-prennent-aux,28018.html

    En quête d’un sujet de rentrée léger qui sorte un peu des registres militance triste, sempiternelle dénonciation du totalitarisme hi-tech souriant qui vient, ou drame planétaire, je tombe sur un article de Sud Ouest, édition de la Charente-Maritime, intitulé : « L’observatoire des oiseaux de Saint-Froult incendié ». Mon sang ne fait qu’un tour. Qui sont donc ces ostrogoths, capables de s’attaquer à des créatures pacifiques et à leurs protecteurs-observateurs ? Le journaliste, lui aussi visiblement choqué, suggère une réponse : la plateforme a brûlé… « à l’issue d’un rassemblement de 300 chasseurs qui ont bloqué le rond-point d’accès à l’île d’Oléron ».....

    #touche-pas-aux-oiseaux #Charente_maritime #LPO #chasseurs #ah-les-cons !

  • La carte du #très_haut_débit
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/95810922180

    L’observatoire France très haut débit lance une carte du très haut débit par quartier via 01net et ZeVillage. A mettre en parallèle avec une autre carte, celle des photos de chats sur Internet (qui montre combien il est simple de localiser des images provenant des réseaux sociaux), pour voir si la présence des chats sont corrélés à la puissance du débit… via Slate.fr.

    #couverture #FAI

  • Revue du 30/05 – Une chaîne de télévision russophone sanctionnée en Lettonie pour déformation des faits — Le Courrier de Russie
    http://www.lecourrierderussie.com/2014/05/mistral

    L’observatoire des médias de Lettonie a imposé le 29 mai une amende de 3600 euros à la chaîne de langue russe PBK au motif d’une couverture non objective des événements en Ukraine, rapporte l’agence de presse russe ITAR-TASS. La décision de l’observatoire letton vise en particulier la rediffusion d’un programme d’actualité de la chaîne russe Perviy Kanal (première chaîne) fin février et début mars, au moment des troubles à Kiev. D’après le régulateur, « de tels programmes peuvent donner à croire que le pouvoir a été saisi par des néonazis ou des fascistes à Kiev ». Au début du mois d’avril, la Lettonie a interdit pour trois mois la diffusion de la chaîne russe Rossiya, jugeant que sa couverture des événements en Ukraine du 2 au 17 mars relevait de la « propagande militaire ».

    #censure

  • Exclusif : le nombre d’emplois en R&D en baisse pour la première fois depuis 2009
    http://www.industrie-techno.com/exclusif-le-nombre-d-emplois-en-r-d-en-baisse-pour-la-premiere-foi

    Pour la première fois depuis 4 ans, le nombre de postes de R&D supprimés en France pourrait excéder le nombre d’emplois créés par cette activité, selon le rapport exclusif de Trendeo pour Industrie & Technologies.

    Les activités de R&D pourraient avoir généré moins de créations que de suppressions de postes en 2013, pour la première fois depuis 2009, selon des chiffres exclusifs de l’observatoire de l’emploi et de l’investissement Trendeo pour Industrie & Technologies.

    A l’occasion de son congrès annuel R&D, organisé en partenariat avec l’Usine Nouvelle aujourd’hui à Paris, Industrie & Technologies s’est penché avec Trendeo sur les tendances en matière d’emploi R&D. L’observatoire, qui comptabilise depuis 2009 les investissements créateurs d’emplois, et les désinvestissements destructeurs d’emplois via une veille media, met en évidence cette année un retournement de tendance. Alors que le solde net d’emplois était de 2557 l’an dernier, de 1025 en 2011, de 5497 en 2010 et de 2625 en 2009, il est négatif de 91 emplois en 2013. Même si les données recensées par l’observatoire ne sont pas exhaustives, elles constituent un indice notable sur l’évolution des métiers de la R&D, puisqu’elles reposent sur les mêmes définitions depuis 2009.

    Selon les chiffres de l’observatoire, la R&D a créé, dans l’ensemble, 11 613 emplois nets depuis 2009. Ces emplois ne sont pas répartis régulièrement dans le temps, et l’on constate depuis 2009 une tendance à la baisse des créations....

    #emplois
    #R&D

  • L’OIP s’inquiète de « l’impasse sur les prisons » du projet de réforme pénale | Libertés surveillées
    http://libertes.blog.lemonde.fr/2013/11/05/loip-sinquiete-de-limpasse-sur-les-prisons-du-projet-de-reform

    L’OIP s’inquiète de « l’impasse sur les prisons » du projet de réforme pénale❞

    L’OIP est inquiète : le projet de réforme pénale adopté le 9 octobre en conseil des ministres « fait l’impasse sur une préconisation essentielle de la conférence de consensus : réformer la prison ».

    Le jury de la conférence de consensus sur la prévention de la récidive, qui a rendu ses conclusions en février au premier ministre, appelait à « une réforme profonde des conditions d’exécution de la peine privative de liberté », et le candidat Hollande avait lui aussi souhaiter « adapter les lieux d’enfermement à leur objectif de réinsertion dans la société ». L’observatoire international des prisons constate qu’il n’en est plus vraiment question dans le projet de réforme pénale.

    Pour l’association, les prisons restent régies « par une logique archaïque de bannissement et de châtiment » ; « les conditions de survie en milieu carcéral sont antinomiques avec la prise de conscience, la sociabilisation et l’acquisition des compétences », autant « d’effets nocifs, qui favorisent la récidive ».

    L’OIP publie ainsi une longue note, restée sans suite, adressée au ministère de la justice en juin dernier, en soulignant 12 points, inspirés des principes préconisés par le Conseil de l’Europe.

    #prison #réforme_pénale#OIP