organization:l’union européenne

  • 2017 : 140,4 tonnes de cocaïne saisie dans l’union européenne Eric Steffens, Belga, 6 Mai 2019
    https://www.vrt.be/vrtnws/fr/2019/06/06/le-port-d_anvers-une-des-principales-portes-dentee-de-la-cocain

    Plus de 104.000 saisies de cocaïne ont été signalées dans l’UE en 2017 (contre 98.000 en 2016), pour un total de 140,4 tonnes, soit environ le double de la quantité saisie en 2016 (70,9 tonnes).

    La Belgique, avec 45 tonnes saisies en 2017, arrive en tête des pays d’Europe, devant l’Espagne (41 tonnes), la France (17,5 tonnes) et les Pays-Bas (14,6 tonnes).
"La cocaïne entre en Europe par de nombreux itinéraires et des moyens variés, mais la croissance du trafic de gros volumes dans des conteneurs de transport maritime constitue un défi majeur", expose l’agence européenne sur les drogues.
"Les niveaux estimés de pureté de la cocaïne vendue au détail sont les plus élevés qui aient été observés au cours de la décennie, ce qui tend également à indiquer une disponibilité accrue de cette drogue", ajoute l’agence.
    Anvers et Amsterdam, mais aussi Bristol ou Barcelone, figurent parmi les villes d’Europe où sont décelées les plus grandes quantités de résidus de cocaïne dans leurs eaux usées.

    Le trafic de cocaïne apparait en outre de plus en plus concurrentiel, avec des groupes de petite taille et des individus qui se servent de plus en plus des médias sociaux, des marchés du « darknet » et des techniques de chiffrement.

    « Sur le marché de la cocaïne, l’esprit d’entreprise se manifeste au travers de méthodes de distribution innovantes : des ’centres d’appel’ emploient des coursiers qui assurent une livraison rapide et flexible. Ces méthodes, reflets d’une possible ’ubérisation’ du commerce de la cocaïne, illustrent le caractère compétitif du marché, au sein duquel les revendeurs rivalisent en proposant des services allant au-delà du produit proprement dit », analyse l’Observatoire.

    Quant à l’héroïne, la quantité saisie dans l’UE a augmenté de plus d’une tonne en 2017 pour atteindre 5,4 tonnes. Une préoccupation croissante concerne les opioïdes de synthèse, dont onze nouveaux types ont été détectés en Europe en 2018.

    Le cannabis, lui, est désormais la substance que les nouveaux patients admis dans les services spécialisés de traitement pour usage de drogues citent le plus souvent comme raison principale de leur prise de contact.
Concernant les drogues de synthèse, 21 laboratoires de MDMA - le principe actif de l’ecstasy - ont été démantelés dans l’UE, contre 11 en 2016, tous aux Pays-Bas. Un déversement de produits chimiques suggérant la production de MDMA a été signalé en Belgique.

    Les dernières données montrent que la teneur en MDMA des comprimés d’ecstasy a atteint un pic décennal en 2017, avec une estimation de 6,6 millions de comprimés de MDMA saisis dans l’UE, soit le chiffre le plus élevé depuis 2007.

    Les données disponibles indiquent également que la production d’amphétamine se concentre principalement en #Belgique, aux #Pays-Bas et en #Pologne ainsi que, dans une moindre mesure, dans les #États_baltes et en #Allemagne.

    #concurrence #innovation #distribution #ubérisation #service #compétitivité #centre_d_appels #médias_sociaux #commerce #drogue #cocaïne #drogues #santé #addiction #société

  • Why is populism booming ? Today’s tech is partly to blame | Jamie Bartlett, the author of The People vs Tech
    https://www.theguardian.com/commentisfree/2018/nov/29/populism-tinder-politics-swipe-left-or-right-unthinkingly

    This makes sense once you understand that social media platforms are, given where their money comes from, advertising firms. As any ad man will tell you, emotion and simplicity sell. Online, that’s true in the literal sense: the more content is shared, the more advertising revenue it generates. Populist messages – especially if you’re in opposition, and can rant without the inconveniences of power – perform better than anything from the watery centre ground. But the natural affinity runs deeper: populists are more spiritually attuned to today’s technology. From shopping to dating to music to news, everything is personalised – quick, convenient, as-you-wish. What a frustrating, compromise-ridden and plodding affair politics is by comparison! Populists promise to cut through that. They offer Tinder politics – swipe left or right to get exactly what you want, without thinking too much. Anyone who stands in the way is part of a shadowy corruption – Blairites, newspapers, judges, immigrants… The good news is, says the populist, we now have a direct line to those honest, decent, hard-working people, circumnavigating the self-interested establishment parties and media. This is why many populists – whether it’s Twitter addict Trump, or the Swedish Democrats or the Italian Five Star Movement – are early adopters, and entirely at ease with the format.

    Lire aussi, dans le @mdiplo du mois, ce passage dans l’article sur l’ascension de Matteo Salvini :

    (…) Pour y parvenir, le chef de la Ligue a dû opérer deux changements majeurs : une nouvelle stratégie électorale et un rapport novateur au numérique. Pour y parvenir, le chef de la Ligue a dû opérer deux changements majeurs : une nouvelle stratégie électorale et un rapport novateur au numérique.

    C’est alors que M. Luca Morisi entre en scène. Cet expert en informatique de 45 ans dirige, avec un associé, l’entreprise Sistema Intranet, qui ne compte aucun employé, mais une foule de clients institutionnels. Il prend en main M. Salvini à une époque où ce dernier est déjà inséparable de sa tablette et largement familiarisé avec Twitter, mais où sa présence sur Facebook demeure négligeable. Son nouveau conseiller numérique lui enjoint de changer de stratégie. Twitter est un carcan, lui explique-t-il. Selon lui, la plate-forme est fondamentalement autoréférentielle et favorise les messages de confirmation. « Les gens sont sur Facebook et c’est là que nous devons être », soutient-il. Une équipe dévolue aux réseaux sociaux se constitue. Elle ne tarde pas à devenir l’un des plus importants services de la Ligue.

    M. Morisi énonce dix commandements auxquels le chef du parti doit se soumettre. Les messages de sa page Facebook doivent être écrits par M. Salvini lui-même, ou en donner l’illusion. Il faut en publier tous les jours, tout au long de l’année, et commenter y compris les événements qui viennent juste de se produire. La ponctuation doit être régulière, les textes simples, les appels à l’action récurrents. M. Morisi suggère également d’utiliser autant que possible le pronom « nous », davantage susceptible de favoriser l’identification des lecteurs, mais aussi de bien lire les commentaires, en y répondant parfois, afin de sonder l’opinion publique.

    Résultat : la page Facebook de M. Salvini fonctionne comme un quotidien, notamment grâce à un système de publication créé en interne et connu sous le nom de « la bête ». Le contenu est mis en ligne à heures fixes et repris par une multitude d’autres comptes ; les réactions font l’objet d’un suivi continu. M. Morisi et ses collègues rédigent quatre-vingts à quatre-vingt-dix publications par semaine, quand M. Renzi — alors président du conseil — et son équipe n’en produisent pas plus de dix. Pour fidéliser les abonnés, M. Morisi imagine une astuce : il conseille de s’en tenir aux mêmes mots, afin d’évoquer davantage un pilier de bar qu’un homme politique traditionnel.

    Le ton des messages relève de l’irrévérence, de l’agressivité et de la séduction. Le chef de la Ligue dresse ses lecteurs contre l’ennemi du jour (les « clandestins », les magistrats véreux, le Parti démocrate, l’Union européenne…), puis il publie une photographie de la mer, de son repas ou encore de lui-même en train de donner l’accolade à un militant ou de pêcher. L’opinion publique se nourrit d’un flot incessant d’images de M. Salvini mangeant du Nutella, cuisinant des tortellinis, mordant dans une orange, écoutant de la musique ou regardant la télévision. Chaque jour, une tranche de sa vie est ainsi diffusée auprès de millions d’Italiens, selon une stratégie où le public et le privé s’entremêlent en permanence. Cet éclectisme vise à lui donner une image humaine et rassurante, tout en lui permettant de continuer ses provocations. Son message : « En dépit de la légende qui me présente comme un monstre rétrograde, un populiste peu sérieux, je suis une personne honnête, je parle ainsi parce que je suis comme vous, alors faites-moi confiance. »

    La stratégie de M. Morisi repose également sur la « transmédialité » : apparaître à la télévision tout en publiant sur Facebook, passer au crible les commentaires en direct et les citer pendant l’émission ; une fois celle-ci terminée, monter des extraits et les mettre sur Facebook… Cette approche, dans laquelle M. Salvini est passé maître, n’a pas tardé à porter ses fruits : entre mi-janvier et mi-février 2015, il a obtenu pratiquement deux fois plus de temps d’antenne que M. Renzi. En 2013, il n’avait que dix-huit mille abonnés sur Facebook ; mi-2015, il en comptait un million et demi, et ils sont plus de trois millions aujourd’hui — un record parmi les dirigeants politiques européens.

    https://www.monde-diplomatique.fr/2019/06/PUCCIARELLI/59962

    #CM #populisme #médias_sociaux

  • Immigration : le vrai #coût des expulsions

    Les expulsions d’étrangers en situation irrégulière ont coûté 500 millions d’euros à l’Etat en 2018. Selon un rapport parlementaire, inciter un immigré au retour grâce à une aide financière coûte près de six fois moins cher qu’un retour par la force.

    Le dossier est ultrasensible. La question des étrangers en situation irrégulière en France, et surtout le coût de leur reconduite à la frontière, peut rapidement enflammer les débats. D’autant que le nombre d’expulsions forcées n’a jamais été aussi élevé depuis dix ans. Et leur coût pour les finances publiques a représenté la bagatelle d’un demi-milliard d’euros l’an dernier. De quoi aiguiser l’intérêt des députés en charge de la mission Asile-Immigration-Intégration, dont l’enveloppe globale annuelle pour l’Etat est d’1,7 milliard d’euros.

    Dans le cadre du Printemps de l’évaluation, ces élus ont décidé de passer au peigne fin la politique d’expulsion. Avec un double objectif : contrôler l’action du gouvernement et identifier des leviers d’économie.

    Jean-Noël Barrot (MoDem) et Alexandre Holroyd (LREM) ont donc toqué à la porte des ministères concernés - Intérieur, Justice, Quai d’Orsay, etc. - pour récolter des chiffres précis. Le Parisien-Aujourd’hui en France dévoile en exclusivité leur rapport, présenté jeudi en commission des finances. Il livre un bilan rigoureux des expulsions en France, qu’il s’agisse de retours aidés, c’est-à-dire consentis et accompagnés d’une aide financière, ou d’éloignements forcés, quand la personne est reconduite par des policiers ou des gendarmes.
    Augmenter le montant de l’aide ?

    Contraires aux idées reçues, ses conclusions sont sans appel : les expulsions forcées, très majoritaires (entre 70 et 80 % des raccompagnements), coûtent plus de six fois plus cher qu’un retour aidé dans le pays d’origine. En moyenne, 13 800 euros contre 2 500 euros. Nos voisins européens sont nombreux à favoriser les retours aidés.

    Mais ces derniers sont-ils efficaces ? Dans son rapport de 2016, la Cour des comptes relevait qu’avec « l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie le 1er juin 2007, de nombreux Roms repartis dans ces deux pays avec une aide au retour humanitaire (revenaient) en France et (faisaient) parfois des allers-retours pour percevoir plusieurs fois l’allocation de 300 euros ».

    Aujourd’hui, ce scénario n’est plus possible. Car depuis 2018, les ressortissants des pays membres de l’Union européenne n’ont plus accès à l’aide au retour. Et ce pécule ne peut être perçu qu’une seule fois. De quoi peser en faveur des retours aidés ? « Ce dispositif fonctionne de manière satisfaisante », observe Jean-Noël Barrot. « Et pour certaines destinations, si l’on augmente l’enveloppe, les retours dans les pays d’origine sont en hausse ». L’Afghanistan, le Pakistan, la Chine, l’Irak et le Soudan pourraient faire partie de ces pays à cibler.

    Faut-il donc multiplier les retours aidés, quitte à augmenter le montant de l’aide ? « Notre travail était de fournir une estimation précise, répond prudemment Alexandre Holroyd. Désormais, c’est une décision politique. » Les deux députés envisagent de déposer une proposition de résolution dans les jours qui viennent pour inviter le gouvernement à statuer.


    http://www.leparisien.fr/societe/immigration-le-vrai-cout-des-expulsions-05-06-2019-8086461.php
    #France #expulsions #renvois #asile #migrations #réfugiés #business
    ping @isskein @karine4 @daphne @marty

  • Témoignages : le #travail_forcé, l’autre facette de l’enfer que vivent les migrants détenus en #Libye

    Agriculture, travaux ménagers, construction de bâtiments… En Libye, les migrants enfermés dans les centres de rétention officiels sont forcés de travailler pour des employeurs libyens, sans rémunération et avec la complicité des autorités.

    « Régulièrement, des Libyens viennent nous chercher en prison et nous forcent à travailler pour eux », affirme à InfoMigrants John*, un migrant érythréen enfermé dans le centre de détention officiel de #Zintan, au sud de Tripoli.

    « Lorsque j’étais au centre de Tarek-el-Matar [à Tripoli, ndlr], des hommes en armes choisissaient parmi nous des personnes pour les forcer à travailler », explique à son tour Landry, un migrant camerounais qui vit aujourd’hui en Tunisie, joint par InfoMigrants.

    « On travaille de 8h du matin à la tombée de la nuit »

    La rédaction d’InfoMigrants a récolté nombre de témoignages qui racontent la même histoire : des employeurs libyens qui entrent dans les centres officiels, avec la complicité des gardes, pour choisir plusieurs migrants et les obliger à travailler toute la journée. Le soir, ils sont re-déposés au centre, sans avoir perçu la moindre rémunération.

    Il existe en Libye 16 centres de détention officiels où s’entassent environ 6 000 migrants, selon les estimations d’Amnesty International données fin 2018. C’est là que les migrants interceptés en mer par les garde-côtes libyens sont envoyés.


    « On travaille de 8h du matin à la tombée de la nuit. Si la tâche donnée n’est pas terminée, ils peuvent nous forcer à travailler toute la nuit », précise encore Landry.

    Cette main-d’oeuvre gratuite est ainsi réquisitionnée pour travailler dans la construction de bâtiments, dans les champs d’oliviers ou la récolte de tomates, dans l’agriculture mais aussi effectuer des travaux ménagers. Les femmes, sont, elles, forcées de se prostituer ou d’effectuer des tâches domestiques chez des particuliers.

    « Nous en avons entendu parler sur les réseaux sociaux mais nous n’avons pas la confirmation que cela existe », déclare à InfoMigrants Sasfa Msehli de l’Organisation internationale des migrations (OIM) en Libye.

    Ce phénomène n’est pourtant pas nouveau. Il est documenté depuis plus de deux ans. Un rapport du Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme (HCDH) et de la mission d’appui des Nations unies en Libye (Manul) publié fin 2016 faisait déjà état de travaux forcés dans les centres de détention gérés par les autorités libyennes.

    « Si on refuse de les suivre, ils nous torturent et nous tuent »

    Des migrants « ont été forcés de travailler afin d’économiser suffisamment de fonds pour pouvoir sortir de détention. Après avoir travaillé toute la journée, certains sont ramenés dans les centres de détention le soir. D’autres sont détenus sur le lieu de travail pendant des semaines ou des mois », écrivent les auteurs du rapport.

    En décembre 2018, un rapport produit par les mêmes institutions réitère les observations de 2016. « Les hommes migrants et réfugiés sont régulièrement retirés de leur captivité pour effectuer des travaux manuels forcés […] », peut-on lire dans le document.

    Ces travaux forcés se font, par définition, sous la menace. « Si on refuse de les suivre, ils nous torturent, parfois nous tuent », signale Moussa, un Camerounais qui est passé par le centre de détention de Zouara, à l’ouest de Tripoli.

    « Lorsque je travaillais dans les champs, des hommes en armes contrôlaient ce que nous faisions. Si ça ne leur convenait pas ou si on s’arrêtaient quelques minutes, ils nous frappaient », assure de son côté Landry.

    Tous racontent aussi les privations de nourriture lors de leur journée de travail, sous le soleil brûlant de Libye. « Ils nous donnent seulement un morceau de pain et de l’eau », déplore John, toujours enfermé au centre de Zintan. « Le travail est très éprouvant, certains s’évanouissent ».

    « Les autorités légitiment cette pratique »

    Comment les migrants sont-ils choisis par les exploitants ? Souvent, ce sont les personnes les plus fortes physiquement qui sont désignées. « Si tu es costaud en Libye, tu es mort. Tu es réquisitionné pour toutes les tâches », se souvient Moussa.

    Le Camerounais explique aussi que les « anciens » ont plus de risques d’être exploités. « Les gardes ont espoir que les nouveaux arrivants puissent récupérer de l’argent de leur famille pour payer leur libération. Alors ils préfèrent envoyer les plus anciens pour les travaux forcés car ils savent qu’ils n’ont plus aucune chance de se faire de l’argent avec eux ». En d’autres mots, les plus anciens ne représentent plus aucun intérêt financier pour les gérants des centres de détention et sont donc à la merci des trafiquants.

    « Les autorités légitiment cette pratique », estime Hassiba Hadj-Sahraoui, conseillère aux affaires humanitaires de Médecins sans frontières (MSF), contactée par InfoMigrants. « Les employeurs passent des arrangements avec les gardes des centres de détention. Souvent, ils reçoivent de l’argent des trafiquants en échange de main d’œuvre gratuite ».

    Selon elle, les centres de détention sont une source de revenus pour de nombreux Libyens. « Tout le monde se fait de l’argent sur le dos des migrants, à tous les niveaux. Cela explique en partie que ces centres existent encore ».

    « Le système de détention libyen est en fait un système d’exploitation »

    Les travaux forcés ne se limitent pas à l’extérieur des prisons. Au sein même des centres de détention, certains migrants sont exploités par le personnel.

    « J’ai dû déboucher des toilettes du centre à mains nues, mais j’ai aussi été forcé de décharger des armes dans un entrepôt situé à quelques mètres de la prison », glisse Landry.

    Une pratique confirmée dans le rapport de 2018 du HCDC et de la Manul. Selon les auteurs, les migrants sont forcés de travailler « à l’intérieur des installations, notamment le nettoyage, la cuisine, le déchargement d’objets lourds et le lavage des véhicules des fonctionnaires de la DCIM [le département de lutte contre la migration illégale, chargé des centres de détention, ndlr] ».

    « Le système de détention libyen est en fait un système d’exploitation », déplore Hassiba Hadj-Sahraoui.
    Depuis 2016, l’Union européenne (UE) a signé un accord avec la Libye, permettant de fournir un appui logistique et matériel aux garde-côtes libyens. Pour les ONG, cet accord rend les États européens complices des exactions commises sur les migrants en Libye. En début de semaine, un collectif d’avocats a déposé plainte à la Cour pénale internationale (CPI) contre l’Union européenne pour « crimes contre l’humanité ».

    https://www.infomigrants.net/fr/post/17333/temoignages-le-travail-force-l-autre-facette-de-l-enfer-que-vivent-les
    #centres_de_détention #asile #migrations #réfugiés #esclavage_moderne
    ping @reka

    • Libye, loin des yeux, loin du cœur : reportage dans les centres de détention

      5 000 à 6 000 réfugiés et migrants sont détenus de façon arbitraire dans les centres de détention libyens qui dépendent du ministère de l’Intérieur basé à Tripoli.

      Ces derniers mois, leur situation s’est encore aggravée à cause du conflit qui a éclaté début avril entre le gouvernement libyen reconnu par les Nations unies et basé à Tripoli (GNA) et les forces de l’Armée Nationale Libyenne (ANL). Toutefois, malgré des appels répétés à la protection et à l’évacuation des réfugiés et des migrants détenus, ceux-ci ont peu de chances de parvenir en lieu sûr dans un avenir proche. Par ailleurs, nombre d’entre eux sont renvoyés de force dans ce même cycle de violences et de détention en Libye par les garde-côtes libyens soutenus par l’Union européenne.

      Loin de la zone de combat, des centaines de personnes restent enfermées pour une durée indéterminée, dans des conditions néfastes, dans des centres de détention où elles sont exposées aux maltraitances et à la mort, et poussées au désespoir.

      Dans le djebel Nafousa, une région montagneuse au sud de Tripoli, des personnes nécessitant une protection internationale et enregistrées auprès du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) en tant que réfugiés ou demandeurs d’asile, ont été abandonnées dans des centres de détention depuis des mois, voire des années, sans aucune assistance.

      De septembre 2018 à mai 2019, au moins 22 personnes sont décédées dans les centres de détention de Zintan et de Gharyan, principalement de la tuberculose. Parmi les morts se trouvaient des jeunes hommes, des femmes et un enfant de huit ans.

      Dans le centre de détention de Zintan, quelque 700 personnes étaient enfermées dans un entrepôt agricole surpeuplé, tandis que 200 autres étaient confinées dans un ensemble de petits bâtiments.

      https://www.msf.fr/actualites/libye-loin-des-yeux-loin-du-coeur-reportage-dans-les-centres-de-detention

    • Libye : incendie dans un centre de détention de migrants à Zintan

      Un feu s’est déclaré dimanche dans le centre de détention de Zintan, en Libye. Provoqué par des infrastructures électriques vétustes, l’incendie a provoqué des dégâts matériels et alerte une fois de plus sur les conditions de détention des migrants en Libye.

      Un nuage de fumée noire sort d’un bâtiment délabré. À l’extérieur, plusieurs jeunes hommes tentent d’évacuer les affaires qu’ils peuvent atteindre. Certains portent un tissu sur la bouche, maigre protection face à une fumée toxique.

      Dimanche 1er décembre, le centre de détention de Zintan, en Libye, a connu un incendie dont l’origine serait électrique. L’incident n’a pas fait de blessés même si certains migrants ont respiré des fumées. Une vingtaine d’entre eux ont perdu leurs affaires personnelles et le bâtiment où s’est déclaré l’incendie est désormais inutilisable.

      Selon Besay*, un jeune Érythréen détenu dans le centre et contacté par InfoMigrants, les gardiens ont mis plus d’une heure et demie à appeler les pompiers. Cet incendie rappelle que les conditions de vie des migrants en Libye sont extrêmement difficiles. Les ONG dénoncent régulièrement la situation des migrants dans les centres de détention gérés par le département libyen de lutte contre la migration illégale (DCIM, selon l’acronyme anglais).

      Près de 500 hommes – majoritairement érythréens et somaliens – sont détenus à Zintan. Parmi eux, plus d’une centaine sont atteints de tuberculose. Les équipes de Médecins sans frontières (MSF) n’ont accès aux détenus que depuis le mois de mai.

      Aujourd’hui, les malades de la tuberculose sont séparés des autres détenus pendant deux semaines. Mais cela n’a pas toujours été le cas. « Après ils reviennent avec nous », explique Besay. Le jeune Érythréen est lui-même malade. « Depuis quatre mois, je prends un traitement donné par MSF. »

      À Zintan, les migrants souffrent également du manque de nourriture. En mars 2019, plusieurs migrants étaient morts de faim dans le centre. InfoMigrants avait reçu des photos de jeunes hommes d’une maigreur extrême.

      Plus de 40 000 migrants ont été enregistrés en Libye par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). Mais plusieurs centaines vivraient en tout dans le pays dans des centres de détentions officiels et clandestins ainsi que dans des squats et des logements individuels.

      https://www.youtube.com/watch?v=t7GmSTYgAK4&feature=emb_logo

      https://www.infomigrants.net/fr/post/21270/libye-incendie-dans-un-centre-de-detention-de-migrants-a-zintan?ref=tw

      #feu #incendie

    • La machine à broyer. Réfugiés et migrants piégés en Libye

      Fin 2017, des images effroyables de migrants vendus comme des marchandises en Libye faisaient le tour du monde et suscitaient une réaction en chaîne de nombreux dirigeants, en Libye, en Europe, en Afrique, promettant de prendre des mesures destinées à protéger les réfugiés et migrants d’un système d’exploitation organisée.

      Deux ans après, rien n’a pourtant changé. Présentes depuis 2017 auprès des migrants et réfugiés détenus en Libye, les équipes MSF témoignent de l’#horreur de la situation pour des milliers de personnes condamnées à croupir dans des centres de détention ou prises au piège d’un cycle sans fin de #violence et d’#abus.

      https://msf2016.atavist.com/libye-la-machine-a-broyer

      #MSF #rapport
      –----------
      v. des documents archivés sur seenthis en 2017 :
      https://seenthis.net/messages/605873

    • Migrant in Libya relives brutal detention through sketches

      A guard withholds water from a barefoot migrant kneeling in front of him. An emaciated man lies on the ground while a thermostat reads a broiling 43 degrees Celsius. Refugees cower to the ground as bullets whiz by.

      These rough pencil sketches by an Eritrean refugee offer a glimpse of the brutal reality of Libya’s migrant detention centers, where thousands have been locked away for months or even years. Most are there after failing to make the perilous crossing to Europe through the Mediterranean Sea.

      The artist asked to only be identified by his nickname, Aser, because he fears reprisals from militias for speaking out about what he says are “nightmare conditions” inside the centers. In a country with no functioning government, it is often competing militias who run the detention centers and make money off migrants.

      The drawings are based on what Aser, 28, witnessed inside several migrant facilities in Tripoli between September 2017 and October this year. At night, he recalls, he awoke to the sounds of militiamen dragging migrants from their sleep and beating them to get ransoms from their families, mostly in sub-Saharan Africa. Guards withheld food, water and medicine for the same reason.

      Libya’s migrant detention centers are rife with abuse, and many have gotten caught in the crossfire of the country’s civil war. One drawing depicts refugees in the crossfire between forces of military commander Khalifa Hifter and militias allied with the United Nations-supported government in Tripoli.

      Libya became a major crossing point for migrants to Europe after the death of longtime dictator Moammar Gadhafi in 2011, but Europe now sends money for Libya to prevent migrants from reaching its shores. With increased reports of torture and abuse inside detention centers, Europe’s policy of supporting the Libyan coast guard as it intercepts fleeing migrants has come under growing criticism.

      Aser says that often, the only drinking water available inside the hangars where he was kept was a few buckets of water for hundreds of people. He and others went weeks without seeing sunlight, and the crowded centers became breeding grounds for disease. At the last facility where he was held, Abu Salim, he and another migrant, who also spoke on condition of anonymity, said two Eritreans died from what they believed to be tuberculosis.

      Aser’s journey began more than four years ago, when he escaped forced military conscription in Eritrea, considered among the world’s most repressive governments. He made his way through Ethiopia and Sudan, and paid $6,000 to traffickers in Libya to secure a place on a boat to Europe. But the vessel was intercepted by the Libyan coast guard.

      He ended up in Tripoli in September 2017 and was placed in the first of three centers. Visiting workers from Doctors Without Borders, or MSF, provided him with pencils and paper, and he worked out of the sight of guards. He sometimes hid the drawings with other migrants, and took photos of some sketches before destroying them.

      In late October, Aser fled to an already overcrowded United Nations-run facility with hundreds of other detainees. Now his hope is that he can be one of the few to qualify for asylum, who are put on flights via Niger and Rwanda to Europe.

      In the meantime, he says, his only escape is art.

      “I dream that one day I can move out of Libya to develop my skill by gaining additional education,” he said.

      source : https://apnews.com/b55a574819e26a45c819fe843c946379

      #eau #guerre_civile #jeu_de_l'oie (une sorte de jeu de l’oie bien dramatique, car la dernière étape est le #cimetière dans ce dessin) #centre_de_détention #centres_de_détention #décès #mort

      Et pour le dessin du « tour des centres de détention » :
      https://twitter.com/mokhbersahafi/status/1211981910219657218?s=03

  • En « bon » gendarme de l’Union européenne, le Maroc fait la chasse aux migrants
    https://www.mediapart.fr/journal/international/030619/bon-gendarme-union-europeenne-maroc-fait-la-chasse-aux-migrants

    En 2019, plus de 150 migrants sont morts noyés au large du Maroc. Des militants doivent identifier par eux-mêmes les cadavres. Alors que les violences policières se multiplient à l’encontre des Noirs, l’Union européenne paye de plus en plus cher pour aider le Maroc à bloquer « la migration irrégulière ».

    #Reportage #réfugiés,_Rabat,_migrants,_identification,_Maroc,_Tanger

  • En « bon » gendarme de l’Union européenne, le Maroc fait la chasse aux migrants
    https://www.mediapart.fr/journal/international/030619/en-bon-gendarme-de-l-union-europeenne-le-maroc-fait-la-chasse-aux-migrants

    En 2019, plus de 150 migrants sont morts noyés au large du Maroc. Des militants doivent identifier par eux-mêmes les cadavres. Alors que les violences policières se multiplient à l’encontre des Noirs, l’Union européenne paye de plus en plus cher pour aider le Maroc à bloquer « la migration irrégulière ». > A Tanger, avec ces mineurs qui risquent leur peau pour l’Europe

    #Reportage #Tanger,_réfugiés,_Rabat,_Maroc,_migrants,_identification,_A_la_Une

  • Le numéro 1, un très beau numéro de la revue
    #Nunatak , Revue d’histoires, cultures et #luttes des #montagnes...

    Sommaire :

    Une sensation d’étouffement/Aux frontières de l’Iran et de l’Irak/Pâturages et Uniformes/La Banda Baudissard/
    À ceux qui ne sont responsables de rien/Des plantes dans l’illégalité/Conga no va !/Mundatur culpa labore

    La revue est disponible en pdf en ligne (https://revuenunatak.noblogs.org/numeros), voici l’adresse URL pour télécharger le numéro 1 :
    https://revuenunatak.noblogs.org/files/2017/03/Nunatak1HiverPrintemps2017.pdf

    Je mettrai ci-dessous des mots-clés et citations des articles...

    –—

    métaliste des numéros recensés sur seenthis :
    https://seenthis.net/messages/926433

  • CrimethInc. : Faire le Procès des Idées : le Laboratoire Répressif de l’État grec : Un Entretien avec Nikos Romanos, Anarchiste Emprisonné
    https://fr.crimethinc.com/2019/03/19/faire-le-proces-des-idees-le-laboratoire-repressif-de-letat-grec-un-e

    Les lois grecques « anti-terroristes » sont largement inspirées des directives des Nations-Unies et de l’Union Européenne en matière de lutte contre le terrorisme ; pour la plupart, elles ont été rédigées après le 11 septembre. En 2001, le gouvernement social-démocrate PASOK a mis en place la majorité de la législation grecque « anti-terroriste » ; à l’époque, elle visait principalement les organisations criminelles. En 2004, le gouvernement de droite Nouvelle Démocratie à ajouté un nouveau chef d’accusation : celui d’« organisation terroriste. » Le tristement célèbre article 187A est apparu dans ce paquet législatif.

    L’article 187A définit la nature et la portée des soi-disant « organisations criminelles » ou « terroristes » et décrit le rôle d’un « terroriste isolé » — ou « terroriste individuel » — au sein d’une organisation. Dans les deux cas, il n’est pas nécessaire de commettre un crime réel pour déterminer qu’une personne a participé à une action coordonnée contre l’État et doit donc être emprisonnée pendant de nombreuses années. L’article laisse au·à la juge toute latitude pour interpréter comme bon lui semble les preuves fournies par la police. Cela a déjà conduit à de nombreuses arrestations et à de longues peines d’emprisonnement, ciblant principalement les anarchistes et les anti-autoritaires.

    L’année dernière, lorsque Nikos Romanos et plusieurs autres anarchistes se sont retrouvés en procès, le procureur a répété à plusieurs reprises : « Ce sont des anarchistes, donc leurs actions sont terroristes. » Cette phrase résume le message que l’État grec souhaite envoyer.

    #répression #terrorisme #anarchisme #justice

  • Israël s’apprête à vendre aux enchères des salles de classes préfabriquées, dons de l’UE aux Palestiniens
    1er juin | Oliver Holmes pour The Guardian |Traduction JPP pour l’AURDIP
    https://www.aurdip.org/israel-s-apprete-a-vendre-aux.html

    Le ministère de la Défense israélien prévoit d’organiser une vente aux enchères, la semaine prochaine, afin de vendre deux salles de classe préfabriquées données par l’UE aux élèves palestiniens.

    L’Administration civile, qui est l’organisme chargé de diriger l’occupation, a démoli et confisqué les classes en octobre dernier. Elles étaient destinées à 49 élèves de la première à la sixième année, à Ibziq, dans le nord de la Cisjordanie occupée.

    Une annonce publiée dans le journal israélien Maariv a indiqué que la vente aurait lieu dans les bureaux de l’Administration civile en Cisjordanie.

    Quand les salles de classe ont été démontées, la mission de l’UE à Jérusalem et Ramallah a condamné les autorités israéliennes et elle leur a demandé de reconstruire ces structures, au même endroit, et « sans délai ». (...)

    traduction de cet article : https://seenthis.net/messages/784361

    • Israël : l’armée veut revendre des salles de classe financées par l’UE pour des Palestiniens
      Par Guillaume Gendron, correspondant à Tel-Aviv — 1 juin 2019 à 12:54
      https://www.liberation.fr/planete/2019/06/01/israel-l-armee-veut-revendre-des-salles-de-classe-financees-par-l-ue-pour

      Les préfabriqués, confisqués en octobre et dont la restitution est réclamée par l’Union européenne, doivent être présentés lors d’une vente aux enchères dans les Territoires occupés.

      Même les connaisseurs les plus blasés des mille histoires kafkaïennes découlant chaque jour de l’occupation israélienne n’en reviennent pas. En début de semaine prochaine, l’armée israélienne compte vendre aux enchères deux salles de classe financées par l’Union européenne et confisquées à une communauté palestinienne en Cisjordanie occupée.

      C’est l’administration civile israélienne, dite Cogat (la branche de l’armée chargée des affaires du quotidien dans les Territoires occupés), qui se chargera de la vente des préfabriqués, financés par plusieurs pays européens, dont la France, à travers ECHO, la branche humanitaire de l’UE. Ces classes étaient utilisées par les enfants de la communauté d’Izbiq (nord-est de la Cisjordanie), avant leur confiscation par les militaires en octobre dernier, sous prétexte que le village, situé en zone C, c’est-à-dire sous contrôle militaire israélien, serait un site archéologique biblique.
      Petite annonce

      C’est par une petite annonce publiée début mai dans les colonnes du quotidien populaire local Maariv que les diplomates européens ont eu des nouvelles de leurs salles de classe, dont ils avaient officiellement réclamé la restitution aux bénéficiaires et la réinstallation au moment de leur démantèlement. Sans précondition et « sans délai ». Un appel resté lettre morte.

      Dans le catalogue de vente, auquel Libération a eu accès, des équipements correspondants en tout point à ceux financés par l’UE sont listés aux côtés de matériaux de construction divers (tuyaux, poutres, sacs de ciment…) et d’autres bien confisqués (de la vieille Suzuki à des cargaisons de presse-agrumes et d’écharpes) tant à des colons qu’à des Palestiniens. Les enchères auront lieu à deux dates différentes dans les locaux du Cogat aux abords des checkpoints contrôlant l’accès de Ramallah et Bethléem.

      La revente de saisies en Cisjordanie occupée se fait de façon quasiment automatique sous 90 jours - les amendes et frais de restitution étant généralement dissuasifs. La petite annonce de l’armée laisse par ailleurs « 30 jours aux propriétaires après publication de cette annonce pour réclamer leurs biens », chose faite dès octobre par l’UE. Contactés par Libération sur d’éventuels efforts de joindre les bureaux de l’Union européenne à Jérusalem et Ramallah, les fonctionnaires israéliens n’ont pas donné suite.
      « Première preuve d’une revente de matériel humanitaire »

      « On avait entendu parler de ce genre de choses, mais c’est la première fois que nous avons la preuve d’une revente de matériel humanitaire. D’ordinaire le processus est plus nébuleux », confie une source humanitaire à Libé.

      Vendredi, dans une réponse officielle, le bureau du représentant européen à Jérusalem a condamné auprès de Libération « l’ordonnance militaire […] autorisant la vente aux enchères et le fait que les autorités israéliennes n’ont pas restitué les structures confisquées ou n’ont pas fourni de réparations pour les dommages subis », estimés à 15 320 euros.

      Le communiqué précise qu’aux deux salles de classe confisquées à Ibziq s’ajoutent deux tentes et trois hangars métalliques donnés à la tribu al Hadidiya, une communauté de bergers de la vallée du Jourdain, soumis eux aussi à la vente. Selon l’UE, ces actes « violent l’obligation de la puissance occupante de rétablir et assurer l’ordre public et la sécurité dans l’intérêt des personnes protégées (à savoir la population palestinienne), sous réserve des besoins militaires légitimes ». (...)

    • Israël veut vendre des structures humanitaires confisquées aux bédouins
      AFP - 31/05/2019
      https://www.lorientlejour.com/article/1172962/israel-veut-vendre-des-structures-humanitaires-confisquees-aux-bedoui

      L’Union européenne (UE) a condamné vendredi un projet, qu’elle attribue au gouvernement israélien, de vente de structures humanitaires, fournies par l’UE à des villages bédouins en Cisjordanie occupée, et confisquées selon elle par les autorités.

      Selon le porte-parole de l’UE à Jérusalem Shadi Othman, cette vente doit être effectuée par le Cogat, l’organe israélien chargé des opérations civiles dans les Territoires palestiniens.

      Le Cogat n’a pas répondu dans l’immédiat à une demande de confirmation de ces informations.

      Les structures en question ont été saisies en 2018 selon l’UE. Il s’agit de deux pré-fabriqués servant de classes donnés par l’Union européenne aux bédouins du village de Ibziq, et de deux tentes et trois hangars attribués à cette communauté à al-Hadidiya dans la vallée du Jourdain, précise l’UE dans un communiqué.

      Le texte cite une annonce légale parue le 6 mai dans le quotidien israélien Maariv dans laquelle il est fait mention de « bien saisis en Cisjordanie ».

      « Dans le cas où les propriétaires de ces biens ne procèdent pas à une demande de restitution de leurs biens dans un délai de 30 jours suivant la publication de cette annonce, les biens seront vendus » aux enchères, est-il précisé.

      M. Othman a assuré à l’AFP qu’une demande de l’UE de restitution avait été « communiquée via un communiqué officiel » aux autorités mais qu’elle n’avait « jamais » reçu de réponse.

      « Les missions de l’Union européenne à Jérusalem et Ramallah (en Cisjordanie occupée) ont appelé les autorités israéliennes à rendre les biens confisqués à leurs bénéficiaires sans condition préalable et aussi vite que possible, et à défaut de leur fournir sans délai des compensations » financières, ajoute l’UE.

      Selon le communiqué, les structures saisies ont une valeur de 15.320 euros.

      L’UE finance fréquemment des structures humanitaires dans les villages bédouins de Cisjordanie occupée. Les autorités israéliennes les confisquent régulièrement, au motif que leurs bénéficiaires ne disposent pas des permis nécessaires à leur construction.

      Israël occupe depuis près de 50 ans la Cisjordanie où plusieurs communautés de bédouins sont installées.

  • Les bouquetins jouent à saute-frontière alors que les êtres humains (certains êtres humains, les #indésirables...)

    Dans le parc du #Mercantour, les bouquetins jouent à saute-frontières

    Parmi les actions de coopération entre la France et l’Italie soutenues par l’Union européenne, un programme vise depuis 2017 à recenser et protéger la population de bovidés.

    La #montagne n’ayant pas de #frontières, les projets ont très vite pris une envergure européenne.


    https://www.liberation.fr/france/2019/05/09/dans-le-parc-du-mercantour-les-bouquetins-jouent-a-saute-frontieres_17259

    #animaux #frontières_ouvertes #differential_inclusion #humains #êtres_humains

    ping @reka

  • L’idiocratie triomphante, tel est le véritable résultat des européennes
    https://www.huffingtonpost.fr/entry/lidiocratie-triomphante-tel-est-le-veritable-resultat-des-europeennes

    Sans doute le plus triste constat, la réalité pérenne de l’abstention. Même si elle est moins élevée que ce que les instituts de sondage prévoyaient, 1 Français sur 2 ne vote pas, et c’est quasiment une moyenne européenne. Le système de représentativité est incapable de mobiliser les citoyens, dont certains cherchaient encore samedi dernier sur les moteurs de recherche si il existait un second tour des élections européennes. L’idiocratie est en marche, portée par une acculturation citoyenne des populations, biberonnées à Netflix et Uber Eats, et peu concernées par la chose publique. L’idiot au sens grec,-’ἰδιότης- désigne le “particulier”, celui qui ne pense qu’à “son intérêt personnel”, et vote en conséquence. L’idiot pour les Grecs antiques était un danger pour la démocratie, car il était incapable de prendre en considération l’intérêt général. Ainsi, ces élections européennes sont une addition d’élections nationales, peu porteuses de sujets européens et où le vote, quand il s’exerce, sert d’abord un agenda national.

    Le décor est donc posé : un pôle libéral s’opposera désormais dans un théâtre de guignol à un pôle nationaliste. Daniel Cohn-Bendit et Gilbert Collard ont d’ailleurs illustré à merveille l’ouverture de l’acte II de l’âge de l’idiocratie politique en Europe.

    Pour que les forces sociales et populaires ne restent pas des spectateurs sidérés de la faillite écologique et démocratique, il est donc urgent de revoir notre modèle démocratique et de faire de l’éducation civique une priorité. En incluant philosophie et pensée critique aux programmes, contre les idéologues du néo-management de la banque mondiale et leur théorie du capital humain. Un des chantiers prioritaire est d’ores et déjà la lutte contre la réforme de l’éducation nationale, mise en place pour créer de futures ressources humaines adaptées à la réalité financière et faire taire les consciences citoyennes des élèves.

    • Le vote européen prouve que la majorité des Français est attachée à la fable (story telling) de l’Union européenne, peu importe le prix à payer et les concessions au libéralisme de marché et la soumission à l’empire américain. Quelques postures électoralistes de dernière minute suffisent à balayer la réelle dépendance des pays européens aux intérêts américains et aux technologies US et chinoises. L’Europe n’a pas les moyens de sa souveraineté, qu’importe ! Il faut aimer l’Europe, comme le rappelait l’image de campagne des Jeunes avec Macron “L’Europe, tu l’aimes ou tu la kiffes !” Il n’y a donc pas d’alternative à la construction d’une union marchande, organisant dans le chaos et les petits arrangements oligarchiques, la compétition entre nations européennes, l’évasion fiscale et sacrifiant les services publics et la protection sociale sur le sacro-saint autel de la concurrence et de la main invisible du marché.

  • Que s’est-il passé en un an de RGPD, la loi censée protéger vos données ?
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2019/05/25/protection-des-donnees-plaintes-amendes-enquetes-que-s-est-il-passe-en-un-an

    Il y a un an, le 25 mai 2018, entrait en application le règlement général sur la protection des données (RGPD), un texte redéfinissant les droits des citoyens et les obligations des entreprises en matière de données personnelles dans toute l’Union européenne (UE). Il a été présenté comme une révolution, un changement d’ère dans un monde numérique dopé à la donnée personnelle. Un an plus tard, quel bilan peut-on tirer de ce texte ambitieux ?

    Explosion du nombre de plaintes

    D’abord, ce nouveau cadre juridique n’est pas passé inaperçu des citoyens européens – médiatisation du texte et importance croissante de la question des données personnelles aidant. De nombreuses autorités nationales de protection des données personnelles ont fait état d’une forte augmentation du nombre de plaintes.

    Aura internationale

    En un an, le RGPD s’est imposé comme un standard international de la protection des données. Il a notamment inspiré l’Etat de Californie, aux Etats-Unis, dans l’écriture de son propre texte. Nouvelle ère ou opportunisme, certains géants du numérique américains louent en tout cas aujourd’hui les mérites du RGPD, signe d’un changement de perception des enjeux liés aux données personnelles dans le monde, et en particulier outre-Atlantique.

    « Ce que je défends c’est que le RGPD soit adopté par davantage de pays », expliquait le patron de Facebook, Mark Zuckerberg, de passage à Paris il y a peu, devant une poignée de journalistes dont Le Monde. Dans une tribune au New York Times, son homologue chez Google, Sundar Pichai, notait que « l’Europe a élevé le niveau en matière de loi sur la vie privée ». « Nous pensons que les Etats-Unis bénéficieraient de l’adoption de sa propre loi », expliquait en outre le dirigeant.

    Un comble, pour ces ogres des données personnelles qui jetaient, il y a encore quelques années, des millions de dollars dans la tentaculaire bataille contre le RGPD.

    #RGPD #Vie_privée

  • Macron, le passif d’une illusion
    https://www.mediapart.fr/journal/france/250519/macron-le-passif-d-une-illusion

    Le chef de l’État a construit cette campagne européenne comme un exercice de prestidigitation mettant en scène un duel progressistes-nationalistes. Il tente de faire oublier un bilan quasi inexistant et une image dégradée en #EUROPE. Le président paie également le prix d’une vision archaïque et arrogante de ce que peut être le rôle de la France dans l’Union européenne.

    #franco-allemand,_élections_européennes_2019,_Macron,_Merkel,_A_la_Une

  • Siphonnée par Orbán, l’extrême droite hongroise du Jobbik vit son crépuscule
    https://www.mediapart.fr/journal/international/240519/siphonnee-par-orban-l-extreme-droite-hongroise-du-jobbik-vit-son-crepuscul

    Il y a dix ans, l’Europe découvrait les images des miliciens du Jobbik paradant au cœur de Budapest. Puis le parti d’extrême droite s’est fait couper l’herbe sous le pied par la trajectoire autoritaire de Viktor Orbán. Il s’avère aujourd’hui incapable d’enrayer la toute-puissance du premier ministre hongrois.

    #EUROPE #Fidesz,_Viktor_Orban,_extrême_droite,_élections_européennes,_Jobbik,_Gábor_Vona,_Roms,_Hongrie,_Magyar_Gárda

  • Réunion cruciale pour Boeing autour des déboires du 737 MAX
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/05/23/reunion-cruciale-pour-boeing-autour-des-deboires-du-737-max_5465909_3234.htm


    Les avions 737 MAX de la compagnie américaine Southwest Airlines immobilisés sur le tarmac de l’aéroport de Victorville, en Californie, le 28 mars 2019.
    MARK RALSTON / AFP

    Les régulateurs de l’aviation de 34 pays doivent se réunir jeudi à propos du modèle critiqué de la compagnie américaine. Celui-ci est immobilisé depuis 71 jours après le crash de deux avions.

    L’attente vis-à-vis du 737 MAX va-t-elle se prolonger encore longtemps pour la compagnie Boeing ? Cela fait déjà 71 jours que ce modèle de l’avionneur est immobilsé après les catastrophes aériennes d’Ethiopian et de Lion Air, qui ont fait 346 morts. La réunion cruciale entre l’Administration fédérale de l’aviation américaine (FAA) et des régulateurs venant de trente-trois pays qui se tient jeudi 23 mai à Fort Worth (Texas) pourrait justement donner une idée un peu plus précise sur le retour en service du 737 MAX.

    Cette réunion à huis clos, qui débutera à 9 heures (heure locale) – soit 16 heures à Paris –, doit durer toute la journée. Elle devrait fournir des indices sur les intentions et le degré de confiance que les autres autorités de l’aviation civile portent encore à Boeing ainsi qu’à la FAA. Ni Boeing ni les compagnies aériennes n’ont été conviés à cette réunion à l’issue de laquelle aucune déclaration commune n’est prévue, seulement une conférence de presse en fin d’après-midi.

    Le système antidécrochage MCAS (Maneuvering Characteristics Augmentation System) devait être au centre des discussions puisque c’est lui qui a été mis en cause dans le crash d’un avion de la compagnie Ethiopian Airlines en mars, qui a coûté la vie à 157 personnes, et dans la catastrophe de Lion Air en Indonésie fin octobre 2018, au cours de laquelle 189 personnes ont péri. Au mois de mars, la compagnie Boeing avait effectué une mise à jour logicielle du système MCAS du 737 Max.

    Mais les autorités américaines ont d’ores et déjà annoncé mercredi que Boeing n’avait pas encore formellement soumis le correctif du 737 MAX pour certification. Cette annonce intervient alors que Boeing avait affirmé la semaine dernière avoir finalisé les changements exigés par l’agence américaine et que le correctif était prêt pour certification.

    Aussi, la formation finale des pilotes n’a pas encore été déterminée. Les autorités américaines estiment qu’une formation sur ordinateur ou iPad serait suffisante pour des pilotes expérimentés, alors que le régulateur canadien réclame un passage obligé sur simulateur qui a l’avantage de reproduire les conditions de vol.

    Au vu du retard pris par Boeing, il est difficile, selon M. Elwell, de déterminer quand interviendra la levée de l’interdiction de vol. « Je ne suis attaché à aucun calendrier », a fait savoir Dan Elwell, chef intérimaire de la FAA, qui a refusé de s’aligner sur American Airlines et Southwest, deux compagnies clientes du 737 MAX, qui ont annulé les vols programmés pour cet avion jusqu’à la mi-août dans l’espoir que l’interdiction de vol serait levée d’ici à juillet au plus tard.

    « Ça prendra le temps qu’il faudra pour faire les choses comme il se doit », a-t-il assuré, soulignant toutefois qu’en tant qu’autorité d’origine du 737 MAX, la FAA « doit être le premier régulateur » à l’autoriser à voler à nouveau. Jusqu’aux déboires du 737 MAX, avait toujours prévalu un système de réciprocité qui voulait que les autres régulateurs s’en remissent à la certification de l’autorité d’origine. « Il y a de la méfiance vis-à-vis de la FAA et de Boeing et les informations distillées au compte-gouttes sur ce que Boeing savait (…) sont fâcheuses », avance Scott Hamilton, expert chez Leeham.

    Des responsables des autorités de l’aviation de l’Union européenne et du Canada ont expliqué qu’il n’était pas question de faire redécoller le 737 MAX chez eux tant que des questions resteront en suspens. « Il y a des conditions au retour en vol (du 737 MAX) et pour nous c’est que nous procédions à une évaluation indépendante », a fait savoir Jagello Fayl, responsable de la communication de l’agence européenne EASA.

    • Les Boeing 737 MAX interdits de vol pour une durée indéterminée
      https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/05/24/les-boeing-737-max-toujours-cloues-au-sol-pour-une-duree-indeterminee_546629


      Les avions 737 MAX de la compagnie American Airlines immobilisés à Tulsa dans l’Oklahoma, le 10 mai.
      HANDOUT / REUTERS

      Aucune date de remise en service de l’avion n’a été décidée à l’issue d’une longue réunion entre les différentes autorités mondiales de l’aviation civile.

      Immobilisé à travers le monde depuis le 13 mars, le Boeing 737 MAX risque encore d’attendre plusieurs mois avant de pouvoir reprendre son envol. Les autorités mondiales de l’aviation civile, réunies jeudi 23 mai au Texas, se sont séparées après huit heures de discussions sans date de retour en service de l’avion-phare de la compagnie américaine.

      « Le seul calendrier est de s’assurer que l’avion est sûr avant de voler », a déclaré Dan Elwell, chef intérimaire de l’Agence fédérale américaine de l’aviation (FAA), lors d’une conférence de presse. Cette incertitude traduit la méfiance des autres régulateurs envers la FAA, à laquelle ils ont posé « beaucoup de questions » et dont ils voulaient des « clarifications » sur les procédures. M. Elwell a indirectement reconnu l’absence de consensus en déclarant que « chaque pays prendra[it] sa propre décision », en toute indépendance, même si le « dialogue » va se poursuivre, notamment avec des échanges d’informations.
      […]
      Dan Elwell avait jeté un froid mercredi en révélant que Boeing n’avait pas soumis pour évaluation la mise à jour du système antidécrochage MCAS, en raison de questions additionnelles. C’est le dysfonctionnement de ce dispositif, mis en cause dans les accidents d’Ethiopian Airlines, le 10 mars (157 morts), et de Lion Air, le 29 octobre en Indonésie (189 morts), qui a entraîné l’interdiction provisoire de vol du 737 MAX, dernier-né du constructeur américain. L’avionneur avait pourtant affirmé la semaine dernière que le correctif était prêt pour la certification.
      […]
      Au-delà du problème de réputation, la crise du 737 MAX devrait avoir un coût financier important alors que cet avion représentait près de 80 % du carnet de commandes de Boeing à la fin d’avril. Le constructeur, qui a suspendu les livraisons, ne perçoit plus d’argent des compagnies aériennes, qu’il devra aussi indemniser pour leur manque à gagner.

  • L’UE mise encore sur le gaz, au mépris du climat
    https://www.mediapart.fr/journal/international/220519/l-ue-mise-encore-sur-le-gaz-au-mepris-du-climat

    L’Union européenne pousse au développement d’infrastructures gazières en sélectionnant des « projets d’intérêt commun » tous les deux ans. L’industrie des transporteurs de gaz joue un rôle décisif dans la sélection de ces « mégaprojets ». Au risque de contredire les engagements climatiques de l’UE.

    #EUROPE #Climat,_UE,_Accord_de_Paris,_Gaz,_Lobbies,_lobby

  • Le Grand Oral de François Asselineau - Les Grandes Gueules de RMC
    https://www.crashdebug.fr/diversifion/16051-le-grand-oral-de-francois-asselineau-les-grandes-gueules-de-rmc

    Rappel : François Asselineau participera au débat entre têtes de liste pour les Européennes 2019, ce mercredi 22 mai 2019 à 22h30 sur France 2. (UPR)

    Source : Youtube.com

    Informations complémentaires :

    Crashdebug.fr : La VV Battle : François Asselineau vs Patrick Vignal - #FrExit vs #Europe - #UPR vs. #LREM (Sud Radio)

    Crashdebug.fr : L’UPR exclu du débat des têtes de listes aux européennes de France TV...

    Crashdebug.fr : Européennes : la justice ordonne à France 2 d’inviter Hamon, Philippot et Asselineau à son débat (Le Figaro)

    Crashdebug.fr : Arnaud Montebourg balance sur l’Union européenne et sur la trahison des élites françaises (OD)

    Crashdebug.fr : Philippot : « L’Euro est une arme de destruction massive devant laquelle on se couche » (Sputnik)

    Crashdebug.fr : « La tragédie de l’euro » ou (...)

    #En_vedette #Divers

  • Les Pays-Bas prêts à taxer les voyages aériens La Rédaction - 17 Mai 2019 - Enviro2b
    https://www.enviro2b.com/2019/05/17/les-pays-bas-prets-a-taxer-les-voyages-aeriens

    Les Pays-Bas imposeront une taxe de 7 € par passager si l’UE ne propose pas elle-même une solution au problème du transport aérien.

    Le gouvernement néerlandais envisage d’introduire une taxe de 7 € par passager aérien en 2021 si l’UE ne parvient pas à mettre en place une taxe paneuropéenne, faisant ainsi suite à la pression environnementale qui pèse sur le secteur de l’aviation.

    Les Pays-Bas ont annoncé le mardi 14 mai que leur projet de loi sur « la taxe de vol » pourrait rapporter 200 millions d’euros et « contribuer à réduire l’écart de prix entre les billets d’avion et, par exemple, les billets de train », a déclaré le secrétaire d’Etat aux Finances, Menno Snel.

    Selon le projet de loi, qui doit encore être débattu par les politiciens, les passagers en partance du sol néerlandais seront facturés au maximum 7,50 €. Les avions cargo seront également facturés à 1,92 € pour les avions silencieux et à 3,85 € pour les avions bruyants.

    Un communiqué du ministère des Finances a déclaré qu’ « il comprend des mesures visant à prévenir un impact négatif potentiel sur le rôle de l’aéroport Schiphol de l’aéroport d’Amsterdam et sur son réseau international de connexions ».

    « Contrairement aux voyages en voiture, en bus ou en train, les vols internationaux au départ des Pays-Bas ne sont en aucun cas taxés par le gouvernement néerlandais. C’est une des principales raisons d’instaurer une taxe de vol », a déclaré Menno Snel dans un communiqué.

    Une seule taxe pour l’Union Européenne
    « Beaucoup de nos voisins ont déjà une taxe de vol et c’est pourquoi notre priorité est de rechercher une coopération au niveau européen », a ajouté le secrétaire d’État, faisant allusion à une proposition faite par les Pays-Bas et la Belgique au début de cette année d’imposer des taxes sur l’aviation via des accords bilatéraux.

    L’annonce est claire : si une taxe au niveau européen est probable en 2019 ou 2020, la législation nationale sera retirée. Le gouvernement néerlandais organise une conférence en juin pour déterminer s’il existe un intérêt pour plus d’action à ce sujet au-delà de la Belgique et de la France.

    Lundi 13 mai, un rapport de l’UE qui a été divulgué a révélé que la Commission européenne avait conclu qu’une taxe sur le carburéacteur, actuellement exempte de taxes en vertu d’un accord international, réduirait les émissions de carbone et aurait un impact limité sur l’emploi.

    Le gouvernement néerlandais a déclaré qu’il examinait également la faisabilité d’une taxe sur le kérosène.

    #Société #Ecologie #Transports #taxes #aéroports #transport_aérien #compagnies_aériennes #kérosène #ue #union_européenne

  • BREXIT - LA FIN DE L’UNION EUROPÉENNE ? Tatiana Ventôse
    https://www.youtube.com/watch?v=SBLRkiY87XY&

    NAVIGUER DANS L A VIDÉO
    0:48 « L’APOCALYPSE » = conséquence du Brexit ou mauvaise gestion ?
    1:30 Pourquoi personne ne veut du plan de Theresa May ?
    5:58 L’erreur fatale et l’heure des choix
    9:24 Un pays sans projet pour son avenir est condamné à l’échec
    10:53 « Ça va mieux depuis le Brexit » … REALLY ?
    15:16 Les problèmes datent d’avant le Brexit
    17:08 Comment le débat s’est VRAIMENT posé
    21:09 L’Union Européenne contre les citoyens (ou le saccage et la ruine à marche forcée)
    24:58 « L’UE ou le chaos » - la propagande pour écraser la critique
    28:05 « L’identité européenne » ou la négation du réel
    31:50 Article 50 ou pas article 50 ?

    #Analyse #Tatiana_Ventôse #ue #union_européenne #brexit

  • Crise dans le #Golfe : les enjeux géostratégiques du #détroit_d’Ormuz
    https://www.france24.com/fr/20190514-crise-golfe-enjeux-geostrategiques-detroit-ormuz-iran-oman-emirat

    Le détroit d’#Ormuz, qui permet aux navires de quitter le Golfe, est un petit bras de mer large de 50 km environ, 40 km dans sa partie la plus étroite. Ses eaux étant peu profondes (pas plus de 60 m de profondeur), les navires en provenance de l’océan Indien doivent emprunter un premier chenal de navigation entre les îles omanaises de Quoin et Ras Dobbah, en face de la péninsule du Musandam, avant de s’engager dans un chenal parsemé de trois îles : la Grande Tomb, la Petite Tomb et Abou Moussa. Ces dernières sont contrôlées par l’Iran depuis 1971, et revendiquées depuis par les Émirats arabes unis.

    C’est par ces chenaux de navigation, qui mesurent près de 3 km de largeur chacun, qu’ont transité plus de 18 millions de barils de #pétrole (brut et condensat) par jour pendant le premier semestre de 2018, soit plus de 35 % du pétrole transitant par voie maritime dans le monde, selon l’Agence d’information sur l’énergie du gouvernement américain (AIE). Un chiffre auquel il faut ajouter, selon un rapport du Service de recherches du Congrès américain, 4 millions de barils de produits pétroliers par jour, et plus de 300 millions de mètres cubes de #gaz naturel liquéfié (GNL) par jour.

    En moyenne, plus d’une trentaine de pétroliers et méthaniers quittent le Golfe par le détroit chaque jour, majoritairement en direction des pays asiatiques, notamment la Chine, le Japon, l’Inde et la Corée du Sud. Les pays de l’Union européenne et les #États-Unis figurent également parmi les clients des #pétromonarchies du Golfe. Selon les experts, une fermeture du détroit équivaudrait à retirer une dizaine de millions de barils de pétrole par jour du marché international. Par ailleurs, le détroit est également une porte d’entrée commerciale vitale pour les pays de la région, très dépendants des importations, ce qui en fait un des principaux corridors du #commerce international.

    Si ses eaux sont partagées entre la République islamique d’Iran et le sultanat d’Oman, le détroit d’Ormuz est un couloir international, et en principe tous les navires, quel que soit leur pavillon, bénéficient du droit de passage en transit, conformément à la Convention des #Nations_unies sur le droit de la mer, adoptée en 1982, et au droit international coutumier de la mer. Le Golfe est l’une des régions les plus militarisées au monde, qui concentre une grande partie des importations mondiales d’armement. De leur côté, les États-Unis disposent dans la région d’une forte présence militaire, à travers plusieurs bases hautement stratégiques. Ainsi la Ve Flotte américaine est stationnée à Bahreïn, tandis que le Qatar accueille la plus grande base aérienne américaine au #Moyen-Orient. La France, quant à elle, compte une base militaire à Abu Dhabi, dans les Émirats arabes unis. Ces derniers jours, le #Pentagone a dépêché dans la région un porte-avions, un navire de #guerre, des bombardiers B-52 et une batterie de missiles Patriot, évoquant des menaces de l’Iran ou de ses alliés contre des ressortissants ou des intérêts américains au Moyen-Orient.

  • Cinq ans d’atteintes au droit maritime

    Depuis 2014, selon l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), près de 20 000 personnes sont mortes en tentant de traverser la Méditerranée sur des embarcations impropres à la navigation - une catastrophe humanitaire qui perdure et aurait pu être évitée si les Etats européens s’en étaient donné les moyens. A la veille des élections européennes, SOS MEDITERRANEE revient sur cinq ans de détérioration et d’atteintes au droit maritime international et au droit humanitaire en Méditerranée centrale.

    2013-2014 : MARE NOSTRUM, une opération de la marine italienne torpillée par l’Union européenne

    A la suite d’un terrible naufrage au large de Lampedusa, l’Italie lance l’opération de recherche et de sauvetage Mare Nostrum le 18 octobre 2013 afin de « prêter assistance à quiconque est trouvé en péril en mer ». Plus de 150 000 vies sont sauvées. Mais le 31 octobre 2014, l’Italie met fin à l’opération en raison du manque de soutien de l’Union européenne. Mare Nostrum est remplacée par Triton, dont le but premier n’est plus de sauver des vies mais de contrôler les frontières. Malgré l’absence de navires de secours en mer, les gens continuent à fuir la Libye. Résultat : plusieurs milliers d’hommes, de femmes et d’enfants meurent noyés en tentant la traversée.

    Voir la vidéo - épisode 1 :
    https://www.youtube.com/watch?v=4X6nrVELQ00

    Depuis février 2017 : renforcement des garde-côtes libyens et création d’une zone de recherche et de sauvetage gérée depuis Tripoli

    En février 2017, les chefs d’Etat européens réunis à Malte adoptent la Déclaration de Malte prévoyant la formation, l’équipement et le financement des garde-côtes libyens afin qu’ils puissent intercepter les embarcations en détresse et les ramener de force vers la Libye. Au regard de la situation de chaos qui prévaut en Libye, ceci est totalement contraire au droit maritime et au droit des réfugiés.

    En juin 2018, une région de recherche et de sauvetage libyenne est créée dans les eaux internationales, ce qui provoque une grande confusion dans les opérations de sauvetage. Des milliers de personnes interceptées sont refoulées illégalement en Libye ; d’autres ne sont pas secourues car les garde-côtes libyens ne peuvent assurer des sauvetages efficaces et sûrs. Les rescapés sont ramenés dans des camps où ils sont soumis à des violations systématiques de leurs droits fondamentaux, à la torture, au viol, au travail forcé, à des exécutions arbitraires. L’obligation légale de conduire les survivants des sauvetages vers un « lieu sûr » est bafouée. A terre comme en mer, des milliers de personnes périssent.

    Voir la vidéo - épisode 2 :
    https://www.youtube.com/watch?v=Z9Lb--g2_s0

    Depuis 2017 : graves entraves à l’action des navires civils de sauvetage

    Créées en 2014 et 2015 par des citoyens européens pour combler le vide laissé par leurs gouvernements, les ONG de recherche et de sauvetage deviennent la cible de harcèlement administratif, politique et judiciaire qui les empêche de sauver des vies. Depuis 2017, plusieurs enquêtes sont lancées contre les navires et leurs équipages, sans que les accusateurs ne puissent prouver la moindre action illégale. Des navires tels que l’Aquarius de SOS MEDITERRANEE sont privés de pavillon suite à des pressions politiques. Alors que les sauveteurs sont entravés dans leur action, le devoir d’assistance en mer est bafoué, les témoins écartés.

    Voir la vidéo - épisode 3 :
    https://www.youtube.com/watch?v=eLfO5it4uPQ

    Depuis juin 2018 : fermeture des ports, les rescapés bloqués en mer

    Juin 2018 : après la fermeture des ports italiens aux navires de sauvetage, l’odyssée de l’Aquarius, contraint de débarquer à Valence en Espagne les 630 rescapés à son bord, inaugure une longue série de blocages en mer. Les navires, quels qu’ils soient, sont bloqués des jours voire des semaines avant qu’une solution de débarquement ad hoc ne soit proposée par quelques Etats européens, avec une répartition des rescapés par quotas. Le droit maritime prévoit pourtant que les navires doivent être relevés de la responsabilité du sauvetage aussi vite que possible et traiter les survivants humainement. En mer, les navires immobilisés ne peuvent secourir d’autres personnes en détresse. La capacité de sauvetage est encore réduite et la mortalité explose.

    Vidéo à venir.

    http://www.sosmediterranee.fr/journal-de-bord/5-ans-d-atteintes-au-droit-maritime
    #ONG #histoire #chronologie #Méditerranée #naufrages #sauvetages #mourir_en_mer #migrations #asile #réfugiés #frontières #mer_Méditerranée #vidéo #droit_maritime #Mare_Nostrum #Triton

    ping @reka

  • « #Dieselgate » : l’expertise qui met en cause #Renault
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/05/13/dieselgate-l-expertise-qui-met-en-cause-renault_5461406_3244.html

    En octobre 2017, les magistrats instructeurs ont ordonné à l’Institut supérieur de l’automobile et des transports (ISAT) de procéder à une batterie de tests complémentaires afin de confirmer l’hypothèse de la présence de dispositifs frauduleux. Une campagne d’essais a été réalisée sur deux modèles de la marque : Captur et Clio IV. Les conclusions de l’ISAT sont sans équivoque sur « l’existence d’une modification des dispositifs de dépollution permettant l’adaptation à la procédure d’homologation de façon différente de conditions d’utilisation réelles ».

    #paywall mais compris que ça ne marche pas sous certaines conditions : quand il fait chaud ou froid et à moins de 50 km/heure, c’est-à-dire en ville.
    #fraude #pollueur #pollution

    • Suite

      « Aucune purge » en dessous de 50 km/h

      Pour aller plus loin, les experts de l’ISAT, institut rattaché à l’université de Bourgogne, ont étudié les mécanismes de cette modification. Ils observent que les deux systèmes de dépollution retenus par Renault, la vanne dite « EGR » et le piège à NOx, ne fonctionnent pas dans certaines conditions. La vanne EGR « cesse d’être opérante » à des températures en dessous d’un seuil pouvant être rencontré l’hiver ou supérieur à un seuil qui peut fréquemment être dépassé en conditions normales, non hivernales.

      Quant au piège à NOx, il fonctionne « avec une fréquence faible sur une large plage de vitesses pratiquées couramment » et ne réalise « aucune purge » en dessous de 50 km/h. Autant dire que ces systèmes de dépollution sont largement inopérants en ville où les populations sont particulièrement exposées aux rejets de NOx. Un risque considérable en termes de santé publique puisqu’on estime que les oxydes d’azote et les particules fines sont à l’origine de 48 000 décès prématurés en France chaque année.

      Augmentation des émissions d’oxydes d’azote
      « Nous parvenons aux mêmes conclusions sur l’augmentation des émissions d’oxydes d’azote résultant de cette manipulation pour les véhicules roulant normalement et pensons que, si le fonctionnement de la vanne EGR et du piège à NOx était conforme à celui mis en place pour l’homologation, ces véhicules produiraient, notamment en circulation urbaine, nettement moins d’oxydes d’azote », poursuit l’ISAT. « De l’ordre de la moitié », estiment les experts.

      Le rapport bat en brèche les arguments de défense du constructeur. Contacté par Le Monde, le groupe explique ne « pas pouvoir commenter un document auquel il n’a pas eu accès ». Depuis le début de l’affaire, il répète qu’« aucun de ses services n’a enfreint les règles, européennes ou nationales, relatives à l’homologation des véhicules » et maintient que « les véhicules Renault ne sont pas équipés de logiciels de fraude aux dispositifs de dépollution ».

      Les conseils du constructeur estiment que l’enquête de la justice française « pose, entre les autorités européennes et les Etats membres, des questions d’interprétation des normes régissant les conditions d’homologation des véhicules ». Afin de verrouiller leur instruction, les juges du pôle santé chargés du dossier du « dieselgate » ont justement saisi la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE). Cette « demande de décision préjudicielle » a été enregistrée en mars. Les juges sollicitent la CJUE pour qu’elle précise l’interprétation du droit de l’Union, afin de l’appliquer correctement dans le cadre du dossier du « dieselgate ».

      Au centre des interrogations des magistrats français, un règlement européen datant du 20 juin 2007 et « relatif à la réception des véhicules à moteur au regard des émissions des véhicules particuliers et utilitaires légers (Euro 5 et Euro 6) et aux informations sur la réparation et à l’entretien des véhicules ». C’est ce règlement n° 715/2007 qui définit les procédures d’homologation et impose aux constructeurs les exigences techniques susceptibles de limiter les rejets de gaz polluant, et notamment des fameux oxydes d’azote, dans le but d’améliorer la qualité de l’air. Il s’applique aux véhicules concernés par le « dieselgate », mis en circulation avant 2015 et répondant donc aux normes Euro 5 et Euro 6.

      « Dispositif d’invalidation »
      Au total, les juges parisiens ont adressé dix questions préjudicielles à la CJUE. Elles tournent essentiellement autour de la notion de « dispositif d’invalidation » défini dans le règlement en question. Ce dernier le décrit, dans son article 3-10, comme « tout élément de conception qui détecte la température, la vitesse du véhicule, le régime du moteur en tours/minute, la transmission, une dépression ou tout autre paramètre aux fins d’activer, de moduler, de retarder ou de désactiver le fonctionnement de tout ou partie du système de contrôle des émissions dans des conditions dont on peut raisonnablement attendre qu’elles se produisent lors du fonctionnement et de l’utilisation normaux des véhicules ».
      Un tel dispositif utilisé aux fins d’activer ou de moduler le système de contrôle des émissions pour obtenir l’homologation du véhicule peut-il être rangé dans cette catégorie ? Si oui, ce dispositif tombe-t-il sous le coup de l’article 5-2 du même règlement, qui prévoit que « l’utilisation de dispositifs d’invalidation qui réduisent l’efficacité des systèmes de contrôle des émissions est interdite » ?
      L’argument de la sécurité et de la protection du moteur
      Le même article prévoit cependant des exemptions, notamment lorsque « le besoin du dispositif se justifie en termes de protection du moteur contre des dégâts ou un accident et pour le fonctionnement en toute sécurité du véhicule ». C’est cet argument de sécurité et de protection du moteur qui est avancé par les ingénieurs de Renault et les autres constructeurs impliqués dans le « dieselgate » (hormis Volkswagen qui a reconnu la fraude aux Etats-Unis) pour en justifier l’emploi.

      C’est également pourquoi les magistrats instructeurs parisiens font cette ultime requête très technique auprès de la CJUE : « le ralentissement du vieillissement ou de l’encrassement du moteur fait-il partie des impératifs de “protection du moteur contre les dégâts ou un accident” ou du “fonctionnement en toute sécurité du véhicule” qui peuvent justifier la présence d’un dispositif d’invalidation au sens de l’article 5-2 ? ».
      La Cour de justice de l’Union européenne n’a pas encore répondu aux juges français. Le rapport d’expertise de l’ISAT, en tout cas, ne fait aucune mention d’une quelconque nécessité de « sécurité » ou de « protection du moteur » pour justifier la désactivation des systèmes de dépollution.

      Stéphane Mandard

      #bagnole #particules_fines

  • Climat : une étude de la Commission européenne propose de taxer le kérosène des avions
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/05/13/climat-une-etude-de-la-commission-europeenne-propose-de-taxer-le-kerosene-de

    Une étude que « Le Monde » s’est procurée évalue qu’une taxation de 33 centimes d’euros par litre de carburant diminuerait de 10 % les émissions de CO2 du secteur aérien.

    Voilà une étude qui devrait fournir de solides arguments à tous ceux qui réclament une taxe carbone sur les avions au nom de la lutte contre le réchauffement climatique. Commandée par la direction générale des transports de la Commission européenne en avril 2017, elle devait initialement être rendue en mai 2018. Un an plus tard, elle est toujours dans les cartons de la Commission. Le Monde a pu se procurer ce document de 66 pages qui dresse un inventaire des politiques fiscales (ou plutôt de leurs faiblesses) vis-à-vis du secteur aérien au sein de l’Union européenne. Ses conclusions appellent à une petite révolution avec la mise en place d’une taxe sur le kérosène.

    L’étude recommande en effet d’introduire un prélèvement à hauteur de 33 centimes d’euros par litre de carburant, qui aurait pour effet de réduire de 10 % les émissions de dioxyde de carbone (CO2). Ce montant correspond au taux minimum prévu par la directive sur la taxation de l’énergie. Le mécanisme est simple, détaille le document : la hausse du prix du carburant se répercute sur le prix des billets (environ 10 %), entraînant une baisse de la demande et des vols du même ordre. Cette taxe de 33 centimes par litre de kérosène permettrait de réduire une autre nuisance liée au trafic aérien, le bruit, dans les mêmes proportions. Et tout cela, sans porter atteinte au secteur en termes d’emplois, précise l’étude.

  • A Chypre, Monsieur Tout-le-Monde tuait des femmes étrangères, travailleuses invisibles
    http://www.leparisien.fr/faits-divers/a-chypre-monsieur-tout-le-monde-tuait-des-femmes-etrangeres-travailleuses

    La mort leur a donné un nom. Arian Palanas Lozano, Maricar Valdez, Asmita Khadka Bista, Livia-Florentina Bunea et Mary Rose Tiburcio… Les deux dernières étaient les mamans d’Elena et Sierra, 8 et 6 ans. Cinq femmes et deux fillettes, des étrangères victimes de Nikos Metaxas, suspecté d’être le premier tueur en série de l’histoire de l’île de Chypre. Ces travailleuses invisibles sont devenues les symboles de milliers de migrantes que la société chypriote a longtemps ignorées.

    Au cœur de l’Union européenne, à quelques semaines d’élections continentales, des milliers de femmes sont ainsi « réduites à l’état de choses par des employeurs qui abusent de leur pauvreté », dénonce Ester Beatty. « Certaines bossent jusqu’à quinze heures par jour ! »

    #féminicide #exploitation #migrations

    • Trois morts et des dizaines de migrants portés disparus en Méditerranée

      Trois migrants ont été retrouvés noyés, vendredi 10 mars [sic : 10 mai], et des dizaines d’autres sont portés disparus après le naufrage d’une embarcation dans les eaux internationales au large de la Tunisie, ont fait savoir les autorités tunisiennes à l’Agence France-Presse (AFP).

      Un bateau de pêche a pu sauver seize migrants, a affirmé le porte-parole du ministère de la défense, Mohamed Zekri, précisant que, selon les rescapés, soixante à soixante-dix Africains subsahariens se trouvaient à bord de l’embarcation. Selon le Croissant rouge local, il pourrait y avoir eu jusqu’à 90 passagers dans l’embarcation, ce qui porterait le bilan à plus de 70 disparus. « On ne connaîtra probablement jamais le nombre exact de morts », a estimé Mongi Slim, responsable du Croissant rouge à Zarzis (sud-est de la Tunisie).

      Selon le ministère de la défense, l’embarcation est partie jeudi de Zouara, ville côtière de Libye, à 120 km à l’ouest de Tripoli, et se trouvait à 60 km au large de Sfax, ville côtière du centre de la Tunisie. Les passagers tentaient de rejoindre illégalement l’Italie, d’après le porte-parole du ministère de l’intérieur tunisien, Sofiène Zaag. Les rescapés ont été ramenés au port de Zarzis par un bateau militaire qui participait aux opérations de recherche.

      Ce naufrage dans les eaux internationales au large de la Tunisie intervient alors que les navires de secours européens se sont retirés de cette zone de passage des migrants et que la plupart des bateaux humanitaires rencontrent des difficultés pour y accéder.
      La voie maritime la plus meurtrière au monde

      Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), qui tire la sonnette d’alarme depuis plusieurs mois, a appelé à « renforcer les capacités des opérations de recherches et de secours dans toute la zone ». « Si nous n’agissons pas maintenant, il est presque certain que nous verrons de nouvelles tragédies dans les semaines et mois à venir », a souligné Vincent Cochetel, envoyé spécial du HCR pour la Méditerranée.

      Le Forum tunisien des droits économiques et sociaux, une ONG tunisienne, a de son côté condamné une « tragédie humaine » qui est « le résultat inévitable des politiques restrictives et inhumaines de l’Union européenne ».

      Depuis la mise en place, mi-2018, d’une zone de secours et de sauvetage confiée aux autorités libyennes, les garde-côtes libyens sont chargés de récupérer les migrants en détresse. Ils ont intercepté plusieurs centaines de migrants cette semaine qu’ils ont ramenés en Libye, malgré les violents combats en cours dans ce pays frontalier de la Tunisie. Les agences de l’ONU et des organisations humanitaires rappellent régulièrement leur opposition à ce que les migrants arrêtés en mer soient ramenés en Libye, où ils se retrouvent placés « en détention arbitraire » ou à la merci de milices.

      Les navires humanitaires, qui dénoncent des entraves croissantes à leur action, sont de moins en moins nombreux à parcourir la zone. Fin 2018, les ONG Médecins sans frontières (MSF) et SOS Méditerranée ont dû mettre un terme aux opérations de leur bateau, l’Aquarius. Plusieurs autres navires humanitaires occidentaux ont été bloqués à quai après des procédures administratives ou judiciaires.

      Selon le HCR, « la Méditerranée est depuis plusieurs années la voie maritime la plus meurtrière au monde pour les réfugiés et les migrants, avec un taux de mortalité qui a fortement augmenté » en 2018. Depuis début 2019, un migrant sur quatre partis de Libye meurt en mer.

      https://www.lemonde.fr/international/article/2019/05/10/trois-morts-et-des-dizaines-de-migrants-portes-disparus-en-mediterranee_5460

    • Tunisie : Naufrage du bateau des migrants, nationalités des 16 rescapés

      Les seize rescapés secourus vendredi, suite à l’effondrement de leur embarcation, sont arrivés au port de #Zarzis, à bord d’un bateau militaire.

      Quatorze personnes ont déclaré être du #Bangladesh, tandis que deux autres sont de nationalité Egyptienne et Marocaine, selon une source sécuritaire.

      On rappelle que plus de 70 migrants sont morts noyés, suite au naufrage au large de #Sfax de leur embarcation partie de #Libye, en partance vers l’Italie.

      https://www.tunisienumerique.com/tunisie-naufrage-du-bateau-des-migrants-nationalites-des-16-rescap
      #Maroc #Egypte