organization:la commission nationale du débat public

  • « Vrai débat » : Sortir du débat pour négocier
    Rapport scientifique préliminaire d’analyse du « Vrai Débat”- 27 mars 2019
    Laboratoire d’Études et de Recherches Appliquées en Sciences Sociales –Université de Toulouse
    Pascal Marchand, Brigitte Sebbah, Julie Renard, Guillaume Cabanac, Laurent Thiong-Kay, Natacha Souillard, Lucie Loubère

    https://www.lerass.com/wp-content/uploads/2019/03/Vrai-De%CC%81bat-Rapport-LERASS.pdf


    Ceci n’est pas un nuage de mots, mais une représentation graphique des espaces lexicaux : les mots ne sont pas sélectionnés par l’analyste selon ce qu’il veut dire ; ils sont liés par leur cooccurrence et leur position les uns vis-à-vis des autres n’est pas aléatoire. La taille de la police est proportionnelle à la prégnance des mots dans le corpus. Les couleurs représentent des communautés identifiées de façon automatique. Ce graphe est réalisé à partir des espaces lexicaux que forment chacune des classes présentées dans le dendrogramme ci-dessus, il en permet donc une autre lecture, davantage focalisée sur les relations de proximité lexicales.
    Figure 2 : Cartographie de la Classification Hiérarchique Descendante, (ADS), corpus « Vrai débat »

    Une plateforme en ligne déployée le 30 janvier 2019 en parallèle et concurrente de celle, plus instituée et plus médiatisée, du « Grand débat national ». Une arène dédiée à la consultation sur les préoccupations des citoyens qui a davantage circulé dans les réseaux de Gilets jaunes que dans les médias ou les relais plus institutionnels. Une consultation dont les résultats laissent voir, plutôt qu’un recueil d’opinions ou un débal- lage d’intérêts hétéroclites et peu structurés, un nouveau répertoire d’actions de la part d’un mouvement ou de ses sympathisants. Au-delà d’un simple porte-vue d’opinions, ou un recueil thématisé de sondages à peu de frais, les contributions visent à établir une négociation, voire à l’imposer. Identifié par la CNDP puis sollicité par le collectif qui diligente le « Vrai débat », notre collectif de chercheur(e)s de l’Université de Toulouse1 a réalisé l’analyse complète de la base de données et propose ici son interprétation préliminaire2. Sans nuages de mots ni Intelligence artificielle (IA) ajoutée.

    • annonce sur la liste de diffusion d’iRaMuTeQ

      [Iramuteq-users] En attendant le « Grand débat », voici le « Vrai débat »
      Pascal Marchand via Iramuteq-users
      samedi 30 mars 2019 à 10:26

      Le saviez-vous ?
      Parallèlement au « Grand débat national », un collectif de « Gilets jaunes » a pris l’initiative d’une autre consultation, sur la même plateforme en ligne : c’est le « Vrai débat » (https://le-vrai-debat.fr). Il a pris fin le 3 mars dernier, deux semaines avant le « Grand débat », et a recueilli quelques 119.000 contributions (7 millions de mots), donc beaucoup plus que le « Grand débat sur l’identité nationale ».

      La méthode de ce « Vrai débat » est différente de celle du « Grand débat ». Globalement, elle a cherché à respecter au maximum les préconisations de la Commission nationale du débat public (CNDP) et à rester au plus proche des habitudes du web et des réseaux socionumériques : écrire spontanément et voter (ou like) les écrits des autres.

      Comme nous avions proposé nos services à la CNDP, il était normal de nous intéresser à l’évolution du projet. Que s’est-il dit sur ce « Vrai débat » ? Nos méthodes textométriques et nos lectures de Sciences humaines et sociales apportent un premier éclairage. Certaines choses étaient sans doute attendues, d’autres moins. Ce qui est sûr, c’est que ça ne se présente pas comme une fin, mais une étape du mouvement.

      Les premiers résultats de nos analyses, garanties sans nuage de mots et sans intelligence artificielle ajoutée, sont consultables ici :
      https://www.lerass.com/wp-content/uploads/2019/03/Vrai-De%CC%81bat-Rapport-LERASS.pdf

      La question de comparer avec le « Grand débat national » se pose maintenant.

      A suivre..

  • Grand débat : Chantal Jouanno flingue une « opération de communication » du gouvernement
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/15540-grand-debat-chantal-jouanno-flingue-une-operation-de-communication-

    L’ancienne organisatrice du grand débat affirme ce vendredi 25 janvier que le dispositif est faussé par le cadrage établi par le gouvernement.

    Chantal Jouanno est présidente de la CNDP. - Capture d’écran LCI

    "Nous n’avions pas prévu de faire une opération de communication, on avait prévu de faire un grand débat". Ce vendredi 25 janvier, Chantal Jouanno, présidente de la Commission nationale du débat public (CNDP), abandonne la prudence qu’elle avait adoptée jusqu’alors quant à l’indépendance du dispositif lancé par Emmanuel Macron pour tenter de sortir de la crise des gilets jaunes. "Le grand débat est faussé", enfonce-t-elle sur LCI, confirmant les craintes qu’avaient déjà émises la CNDP dans son rapport de fin de mission du 14 janvier. (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Grand débat : le testament sans concession de Chantal Jouanno
    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/politique/grand-d%C3%A9bat-le-testament-sans-concession-de-chantal-jouanno/ar-BBSea8f


    Chantal Jouannot à Paris le 7 janvier
    © JOEL SAGET

    Dans un rapport publié lundi, la présidente de la #Commission_nationale_du_débat_public (#CNDP), qui a renoncé à organiser le « grand débat national », critique la méthode de l’exécutif.

    Elle a renoncé à organiser le grand débat, mais pas à remettre en cause la méthode gouvernementale. Dans un rapport publié lundi, la présidente de la Commission nationale du débat public (CNDP), Chantal Jouanno, renouvelle ses avertissements sur un possible manque d’impartialité de la part de l’exécutif. « Nous déconseillons fortement de préciser publiquement avant le débat les "lignes rouges", c’est-à-dire les propositions que le gouvernement refusera quoi qu’il advienne de prendre en compte », prévient notamment la Commission alors que l’exécutif a d’ores et déjà exclu de revenir sur ses principales réformes engagées depuis 2017.

    Le rapport intervient à la veille de l’ouverture officielle du grand débat par Emmanuel Macron. Et six jours après que Chantal Jouanno a renoncé à l’organiser, officiellement à cause de la polémique sur son salaire de 14 666 euros bruts mensuels. Missionnée mi-décembre, l’ex-ministre de Nicolas Sarkozy s’était rapidement inquiétée de voir l’exercice trop étroitement cadré par l’exécutif. « Il est primordial de ne jamais laisser entendre que le gouvernement pilote directement ou indirectement la méthode du débat », prévenait-elle dès le 18 décembre dans un courrier adressé à Matignon.

    Un souci sur lequel revient largement le rapport rendu public lundi. Si l’exécutif « a légitimement identifié les quatre grandes thématiques » du débat (fiscalité, organisation de l’État, transition énergétique et citoyenneté), celles-ci ne sauraient « être exclusives des autres sujets spontanément évoqués par nos concitoyens », prévient Jouanno. Déplorant que le gouvernement ait « souhaité afficher […] ce qu’il qualifie comme ses "lignes rouges", c’est-à-dire les décisions sur lesquelles il ne reviendra pas : par son expérience du débat public, la CNDP a déconseillé ce positionnement qui est systématiquement assimilé à un signal de fermeture, quel qu’en soit le bien-fondé ». Selon la Commission, « afficher une telle position avant l’ouverture du Grand Débat National en videra les salles ou en radicalisera plus encore les oppositions. Un débat qui ne permet pas d’aborder l’option zéro d’un projet, c’est-à-dire son abandon, est systématiquement un échec. »

    L’exécutif a admis que le débat, qui se prolongera jusqu’à la mi-mars, dépasserait les quatre thématiques « officielles ». Avant l’envoi de la « Lettre aux Français » d’Emmanuel Macron, dimanche soir, le gouvernement a décrété irrévocables un certain nombre de réformes : grands acquis sociétaux tels que l’interruption volontaire de grossesse, le mariage homosexuel ou l’abolition de la peine de mort mais aussi les principales réformes socio-économiques du quinquennat Macron, comme la suppression de l’impôt sur la fortune.

    Chantal Jouanno a enfoncé le clou lundi avant la publication du rapport de la CNDP. « Dès lors que le gouvernement a décidé de reprendre le pilotage du Grand débat national, la CNDP qui est une autorité neutre et indépendante n’y a plus sa place », a-t-elle écrit sur Twitter, après que l’exécutif a confié à deux ministres, Sébastien Lecornu et Emmanuelle Wargon, l’animation du débat. Dans son rapport, la Commission se lave les mains de plusieurs sujets dont elle a d’abord eu la charge, comme les « kits méthodologiques » à destination des futurs animateurs du débat sur le terrain : « Dans la mesure où le gouvernement a souhaité le modifier et le valider, il ne peut plus être sous logo CNDP. »

    L’épisode achève de ruiner les relations entre Chantal Jouanno et un gouvernement où, selon un ministre, « personne n’a compris sa décision de nous planter à quelques jours de l’ouverture du débat ». Si la présidente de la CNDP est protégée par l’irrévocabilité de sa fonction, l’exécutif se cache à peine de souhaiter sa prompte démission. « Et le plus tôt sera le mieux ! », tranche un important parlementaire. Lundi, plusieurs sources gouvernementales faisaient d’ailleurs savoir tout le mal qu’elles pensaient du travail accompli par la CNDP avant le retrait de sa présidente. « La plateforme numérique du grand débat n’était pas satisfaisante, il a fallu la retoucher largement », indique un conseiller ministériel.

    Chantal Jouanno pourra, pour sa défense, évoquer le climat d’improvisation autour d’un grand débat annoncé le 10 décembre par Emmanuel Macron, et ouvert un mois plus tard. « L’urgence de la mise en œuvre dans la période de fin d’année n’a pas facilité les échanges et arbitrages », note pudiquement la CNDP dans son rapport, précisant que « quatre mois sont généralement nécessaires pour organiser un débat public sur un projet » de plus petite ampleur.

  • Notes à l’intention des opposants à l’enfouissement des déchets nucléaires en Meuse/Haute-Marne et aux pseudo-débats de la CNDP-Cigéo
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=432

    Les 30 et 31 août et 1er septembre 2013 a lieu la 4e édition du « Petit festival contre la grosse poubelle nucléaire de Bure », dans la Meuse (voir : http://festivaldebonnet2013.wordpre...) A cette occasion, voici quelques notes à l’intention des opposants à l’enfouissement des déchets nucléaires et aux pseudo-débats de la Commission nationale du débat public (CNDP). (A télécharger ci-dessous) (...)

    #Nécrotechnologies
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/Notes_a_propos_de_la_CNDP-Cigeo.pdf