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  • Déclarations de Khaled Nezzar : Aveux d’impuissance des généraux et des médias éradicateurs – Salimsellami’s Blog
    https://salimsellami.wordpress.com/2019/05/01/declarations-de-khaled-nezzar-aveux-dimpuissance-des-generau

    Sous un titre racoleur, le patriotisme de canaille (selon Bertolucci) nous dit que l’ex génénar s’exprime et révèle. De quoi s’agit-il ?
    Aveu du passé :

    Je suis, selon ce qui se dit çà et là, l’homme qui a « refusé » le verdict des urnes et a fait « avorter » une révolution démocratique et sociale en janvier 1992. J’assume d’avoir répondu avec le gouvernement et le Haut Conseil de sécurité à l’appel de l’immense majorité des Algériens pour éviter à l’Algérie l’instauration d’un Etat théocratique.(Khaled Nezzar)

    Est-ce qu’on peut être sérieux en disant que la minorité médiatique et idéologique est légitime pour délégitimer une expression populaire majoritairement antisystème ?

    Est-ce qu’on peut raisonnablement dire que le président par intérim Abou Lahya et le gouvernement de Abou Faracha étaient légitimes en 1992 ? Qu’est ce qui a changé entre 1992 et 2019 pour que les anciens Janvieristes fussent dans la légalité constitutionnelle en refusant le résultat des urnes alors que les Néo Janvieristes soient dans la légitimité populaire contre la légalité constitutionnelle pour ne pas aller au verdict des urnes ? Ils sont tellement convaincus de leur rhétorique stupide qu’ils s’imaginent découvrir la salinité de l’eau de mer et que nous allons boire de leur tasse nauséabonde.

    Il n’y a rien de changé !

    En octobre 1988, en janvier 1992 et en février 2019 nous avons assisté à une opération de communication où se conjuguent la réalisation de ce que Noam Chomsky appelle la fabrique du consentement et de ce que Noémi Klein appelle la stratégie de la terreur psychologique pour imposer :

    – Un libéralisme sauvage

    – Un démantèlement de l’Etat

    – Un alignement idéologique et culturel sur l’Occident athée.

    – Une exclusion de l’arabité et de l’islamité

    – Une terreur ou une confusion telle, qu’il est impossible de voir le réseau maffieux et ses sbires mettant sous emprise la société algérienne, ses ressources et son mental pour qu’il n’y ait jamais une justice, une liberté, une souveraineté, une démocratisation.

    A chaque fois, ils nous servent l’émigration algérienne en France comme étant la paternité du nationalisme algérien pour exclure le peuple algérien et ses Oulémas et ne conserver du 1er Novembre que l’interprétation laïciste et bérbériste, signifiant la libération de l’Algérie du colonialisme musulman et de la langue coranique. Ils ont sapé l’économie, l’école et la culture et ils ont noyauté l’ANP pour la détourner de sa vocation populaire et nationale. Ils ont réalisé ce que le colonialisme n’a jamais pu entreprendre : « Salir l’ANP et le FLN ».

    A chaque fois, ils nous servent Ait Ahmed en guise de référence, oubliant qu’entre Da Hocine Ait Ahmed et ces voyous, il y a non seulement des principes démocratiques, mais surtout l’effusion du sang des Algériens et la destruction de l’Algérie.

    A chaque fois, ils nous servent la peur de l’Etat théocratique. Face à eux il y a les indigents politiques de l’islamisme politique et de l’islamisme maraboutique, versés dans la rente ou dans la revanche, ils peuvent donc les manipuler, en faire des boucs-émissaires, des repoussoirs. Ils détiennent l’économie, la finance, les médias, les chancelleries : Ils peuvent raconter ce qu’ils veulent, personne ne peut les détromper.

    Dans ces moments de confusion, nous voyons de pseudo intellectuels « islamistes » et des agitateurs partisans de « l’islamisme infantile » se mobiliser contre Ghazi Hidouci et affirmer, sur impulsion des laïcistes et des éradicateurs, civils et militaires, que ce dernier est Juif et qu’il aurait judaïsé le Ministère de l’économie. Pourquoi la diffamation et le mensonge, pourquoi la diversion ?

    Le caractère pacifique et insistant du « Harak » les dérange, car ils ne parviennent pas à le caporaliser, il échappe à toute logique. Ils le poussent vers l’émeute, la surenchère et la haine de tous les anciens cadres pour cristalliser les mécontentements vers l’affrontement avec l’armée, le Darak et le Amn Watani. L’affrontement réalise leur vœu le plus cher : Partitionner l’Algérie, impliquer l’armée dans un bain de sang pour la rendre justiciable devant les tribunaux internationaux sinon les pousser à faire des concessions politiques, sécuritaires et économiques sur le plan géostratégique.

    C’est dans cette confusion et dans cette menace qu’ils réalisent le deal passé avec les oligarques qui leur octroient la manne financière de la publicité, de la logistique, des avantages et des salaires. Comme des symbioses, ils vivent les uns et les autres comme des parasites réciproques : Un seul meurt ou s’affaiblit et par effet mutuel l’autre périt avec lui.

    Pour éviter à l’Algérie l’instauration d’un Etat théocratique (Khaled Nezzar)

    Nous sommes dans la posture du serpent qui se mord la queue : Nous sommes revenus à l’équation de départ de 1989 : Que faire des islamistes algériens ? Il faut changer de peuple ou éradiquer l’Algérie ! On va se poser deux questions qui vont montrer l’aveu d’impuissance des éradicateurs laïcistes :

    La première question est liée au devoir de vérité et de justice : Une élection démocratique avec un Président légitime, une remise en marche de la vie parlementaire et une réhabilitation des appareils de sécurité et de justice vont remettre à l’ordre du jour « qui a tué qui », « qui a armé les milices laïcistes », « qui a armé les milices islamistes », qui et qui et pourquoi ? Les familles des victimes (civils et militaires, citadins et ruraux) du terrorisme, des disparus, des déplacés, des internés, des torturés, des exclus vont fatalement exiger des enquêtes et des indemnités. Qui portera la responsabilité ? Qui répondra de la corruption et des richesses accumulées durant la « décennie noire » ? Tous ceux qui ont du sang sur les mains et de l’argent sale dans les poches vont refuser d’aller au verdict des urnes. Tous les voyous et les incompétents vont préférer l’anarchie de « tout le monde est responsable » pour ne pas être tenu pour responsable.

    Ceci dit, il faut souligner une donnée extrêmement importante sur la faute stratégique de Khaled Nezzar en 1992. Le FIS avait gagné les élections législatives, mais il pouvait être mis en échec sur le plan de la bureaucratie et de la nomination des cadres. Même si les parlementaires du FIS prenaient une décision de type « théocratique », le Journal Officiel aux mains de la haute administration pouvait le rendre inopérant en refusant de le publier. Même si le FIS parvenait à proposer un chef de gouvernement, des Ministres, des Walis, des cadres supérieurs, il lui manquerait l’approbation et la validation par deux hommes clés dans le système algérien : Le chef des services de sécurité et le directeur de cabinet du président. Nous aurions été conduit vers l’inertie et la crise politique avec de nouvelles élections ou bien une négociation secrète où le FIS, sans expérience politique et sans stratégie économique et institutionnelle aurait soit perdu la bataille soit fait des concessions majeures.

    Pourquoi aller vers l’affrontement violent alors qu’il y a des possibilités de contenir l’adversaire, de le désarmer et de le défaire ? Pourquoi détruire un pays ?

    La Guerre civile, conjuguée à la perte de souveraineté nationale, masquées sous le vocable de « la lutte antiterroriste », a permis de réaliser quatre objectifs :

    Pillage économique
    Sanction du peuple par les exactions des milices
    Pas de création d’emploi et de stabilité pour générer l’économie informelle et l’import sur les ruines de l’industrie et de l’agriculture algérienne
    L’éradication de l’adversaire idéologique.
    Jusqu’à la dernière minute, le porte-parole du Président – son frère Saïd – s’est accroché au pouvoir, multipliant les tentatives de diversion, les manœuvres, les manigances désespérées pour garder la haute main sur les affaires du pays. (Khaled Nezzar)

    C’est du vent médiatique, Nacer ou Said Bouteflika ne sont que des communicateurs de l’ancien président, le véritable pouvoir est ailleurs. Ils sont, pour cacher la résurgence du système et sa nature réelle, en train de nous envoyer depuis des mois de fausses pistes pour focaliser la colère et lui donner incarnation. Le peuple détruit par la mosquée, l’école et les médias, ne peut comprendre l’abstraction politique et économique, alors ils lui servent du concret personnifié qui le satisfait pour un exorcisme ou une catharsis sociale. Ils font de la diversion à l’image de la citation de Hegel : « Dans la forêt, on entend le vieil arbre qui tombe, mais on n’entend pas la jeune pousse qui émerge »

    Est-ce que Saïd Bouteflika et Tewfik peuvent, à eux seuls, incarner tous les malheurs de l’Algérie. Est-ce qu’on peut leur imputer cette situation de mutation du peuple algérien de résistant au colonisateur à des individualités qui se sont contentés de consommer, de fantasmer et de s’abrutir devant les chaines satellitaires alors que leur pays était pillé, leur école sinistrée, leur mosquée infantilisée et leur jeunesse poussée à devenir proie de la drogue et de la Harga vers l’Europe ? Il y a bel et bien une force organisée, intelligente et maléfique qui a anesthésié le peuple algérien ? Nos élites sont médiocres, serviles et incapables d’assumer leur responsabilité. Notre peuple était brave et travailleur.

    Ni Nezzar, ni ses patriotes ne peuvent nous expliquer les raisons profondes de l’effondrement du système : Ils sont l’excellence de la médiocrité de ce système, ses auxiliaires de service, ses désinformateurs. Ils ont été les sapeurs, parmi tant d’autres certes, mais sans doute les plus influents, de la destruction de l’Algérie. Ils ont sapé la langue, la foi, l’économie, la sécurité, la société sur ordre de qui et pour quels intérêts ? Aujourd’hui ils veulent récupérer la colère populaire, l’instrumentaliser, en faire écran… En même temps ils expriment, paradoxalement, leur crainte d’être submergé. Ils savent qu’il sont visés par le mouvement populaire.

    En effet qui a initié la planification du démantèlement de l’industrie nationale, qui a provoqué la disparition du secteur public et qui a mis fin à la gratuité des services fondamentaux ? Qui avait en charge l’exécution de la démolition des efforts de développement légués par feu Boumediene ? Qui est passé du statut de progressiste au libéral affairiste ?

    Du moment que les choses prenaient une autre tournure et touchaient l’ensemble de la hiérarchie de l’ANP avec des commissions rogatoires qui prétendent enquêter sur toute l’institution militaire (Khaled Nezzar)

    C’est la première fois qu’on lit quelque chose de sensé, même si en vérité nous sommes dans la situation de l’arbre qui se cache derrière la forêt faute de cacher la forêt. J’ai déjà publié mes arguments réfutant la poursuite de Khaled Nezzar par les tribunaux suisses et français. Nous devons laver notre linge sale en famille. Nous devons refuser que la faute d’un homme ou d’un groupe d’hommes puisse rejaillir négativement sur nos institutions et sur notre devenir en tant qu’État et Peuple. Celui qui échappe à la justice de son pays sera exposé à la Justice divine. On ne doit pas chercher la vengeance ou la revanche, même s’il y a mort d’homme surtout lorsqu’il s’agit de hauts responsables : Ce qui nous intéresse est davantage la faute ou l’erreur politique (économique) et non le fautif, pour réformer, rendre justice, mettre fin à l’injustice. Il faut se concentrer sur les processus et ne pas se laisser divertir par les hommes et les choses.

    L’ANP « débarrassée » de ses rentiers historiques et de ses sergents de l’armée française, par l’usure du temps et la mort inévitable, n’a rien à voir dans sa composante humaine actuelle avec les Janvieristes. Bien entendu, on veut la pousser vers l’État d’exception et la guerre civile. Dans un système démocratique, quel que soit le statut de l’armée, les militaires ne peuvent devenir des auxiliaires de la rente ou du sectarisme politique ni un arbitre entre factions et clans.

    Bien entendu, l’histoire rendra son verdict sur le plan idéologique, géopolitique, économique et mettra en évidence le rôle décisif des capitales occidentales, notamment française et américaine, dans l’annulation des élections, la nomination des cadres et la destruction de l’appareil économique.

    Pour l’instant nous savons tous par qui et comment l’ANP a été fragilisée et pour quels buts. Nous savons aussi pourquoi on veut achever le travail de fragilisation : Donner des concessions stratégiques aux étrangers et s’instaurer tutelle politique et idéologique sur l’Algérie.

    La désignation de membres de la société civile représentatifs pour assurer la transition (Khaled Nezzar)

    Un autre aveu d’impuissance et de mauvaise foi ! De quelle transition s’agit-il ? Vers quoi ? De quelle légitimité et sur quels critères politiques et idéologiques tel représentant de la société civile et non tel autre sera désigné ? Nos éradicateurs n’ont pas la probité de répondre.

    Le pire c’est qu’on peut être partisan, sectaire et malhonnête, mais faire son travail avec compétence et relative impartialité, du moins sur le plan formel. Nos médias, non seulement affichent avec prétention leur servitude au système tout en le dénonçant paradoxalement, mais ne donne pas la parole au peuple. Nous n’entendons et ne lisons que les déclarations des élites systèmes, des idiots utiles, des éradicateurs et des voyous. Ils agissent comme « faiseurs d’opinion » au lieu d’être des journalistes informateurs. Ils vivent de la manne financière des entreprises nées par la grâce du système, mais ils ne se considèrent pas comme des « serviteurs du peuple » ni des guides. Ils ne donnent l’opportunité à aucun jeune de s’exprimer, de parler de sa détresse sociale, de son désir de changement et de sa vision sur l’avenir.

    Nous ne voyons que les mêmes figures de 1989-1992 avec quelques nouveaux jeunes cooptés, avec le même discours, le même lexique, le même désir nihiliste. En fouillant un peu, nous voyons la mise en œuvre d’une société parallèle qui tente de prendre en main la « Révolution » populaire, nouveaux syndicats d’étudiants, de magistrats, de travailleurs, d’enseignants : Tous unis par le destin laïciste d’une culture qui n’est pas la nôtre, mais celle de la France.

    On trouve facilement, des ambitieux et des revanchards issus du mouvement islamiste ou des services de sécurité pour faire la promotion des programmes anti nationaux et anti armée nationale.

    Le site Algeriepatriotique, qui renaît pour le service de l’Algérie

    C’est bien dit et authentiquement correct : Maintenant que les affaires de corruption, de blanchiment, de subversion se révèlent dans leur ampleur et leur désastre, il faut se repositionner pour assurer le changement de façade dans la continuité du système. Il s’agit tout simplement de mettre en confiance ses troupes et ses alliés tout en se remettant en position de continuer le pillage économique, la lutte idéologique et l’appropriation du pouvoir sans partage ni légitimité ni légalité ni compétence.

    Les autoproclamés patriotes, démocrates et républicains non seulement excellent dans les syllogismes fallacieux par mauvaise foi, mais empruntent toutes leurs symboliques à la République française et aux techniques de communication idéologique du sionisme tout en s’affichant anti-français et antisionistes. Nous sommes dans le cas d’école du suprême de la lutte idéologique : Dénoncer par l’expression verbale ce qu’on veut imprimer dans la conscience du peuple mis en situation d’hystérie par ses moyens de propagande et de désinformation.

    Nous sommes dans la culture protéiforme, renaitre de ses cendres et se métamorphoser selon les circonstances comme le légendaire Protée de la mythologie grecque et ses troupeaux. Gilles Deleuze a fait une excellente analyse sur les capacités du capitalisme non seulement à se régénérer, mais à recycler ses déchets et à les vendre.

    Je n’ai pas de compte personnel à régler avec ces gens-là, mais du mépris. En effet, ils ont provoqué l’effusion de sang et la mise en panne des réformes politiques et économiques pour une raison simple et mesquine : Continuer à siroter sa bière ou son whisky. Personnellement je n’ai pas d’opposition sauf que j’aurais adhérer si cela se posait dans le cadre des revendications des libertés pour tous d’une part et dans le respect du regard social d’autre part.

    Mon second mépris c’est leur habileté à la lutte idéologique qui consiste à récupérer les égarés et les ambitieux ainsi qu’à noyauter les institutions et les appareils. Pour mon cas personnel, ils se contentaient de publier parfois certaines de mes analyses sans me demander l’autorisation et en sélectionnant ce qui les intéresse sur le plan idéologique. Ainsi ils « expurgent » tous les énoncés coraniques et les Hadiths que je cite et bien entendu reprennent, décontextualisés, les critiques que je fais aux islamistes, aux réformateurs et au système algérien dont tous nous en sommes les produits. Ils arrivent à sauter des phrases et des paragraphes faisant dire à mes textes ce qu’ils avaient envie d’entendre. C’est malhonnête.

    Ils prennent les Algériens pour des demeurés mentaux, alors que la majorité sait que ces médias sont honnis par le peuple qui les traitent de brosse du pouvoir, de porte-voix des éradicateurs et de véhicules tant des ambitions politiques que des convictions idéologiques de leurs parrains financiers.

    L’Algérie ne connaitra la Démocratie, la République et la Souveraineté nationale qu’après l’accès du peuple à l’exercice de l’information et la fin de la relation entre l’information et l’argent, entre l’information et le pouvoir. Pour l’instant et dans la confusion générale, ces médias aux ordres, nous permettent de prendre le pouls de ce qu’on appelle la « société civile » et qu’on commence enfin à désigner par « l’État profond, le deep State » de l’Algérie. Celui-ci nous prépare à l’émergence de « nouveaux acteurs de la scène publique » organisés et médiatisés par les forces occultes.

    Le peuple profond de l’intérieur du pays, qui a donné ses fils à l’ALN et à l’ANP, est tenu à l’écart du débat, il chante à tue-tête « Salmiya » et « Djeich Chaâb ». Même sans organisation et sans leader, le peuple algérien, sur impulsion de la mystique de l’Histoire, peut déjouer les calculs et dévoiler les éradicateurs dont la rhétorique flamboyante n’est qu’un suite d’aveu d’impuissance et d’échec en attendant l’aveu final devant une cour de justice indépendante pour incitation à l’éradication d’un peuple, complot contre la souveraineté de l’État et subversion contre l’unité de l’armée.

    Omar MAZRI – ALGERIE RUPTURE

    https://www.algerie-rupture.com/2019/04/30/declarations-de-khaled-nezzar-aveux-dimpuissance-des-generaux-et-de

  • Cahier IP6 - La forme des choix | LINC
    https://linc.cnil.fr/fr/cahier-ip6-la-forme-des-choix

    Le laboratoire d’innovation numérique de la CNIL (LINC) publie son 6ème cahier Innovation et prospective, La Forme des choix - Données personnelles, design et frictions désirables : une exploration des enjeux du design dans la conception des services numériques, au prisme de la protection des données et des libertés.

    À propos de LINC | LINC
    https://linc.cnil.fr/propos-de-linc

    Au sein de la DTI (Direction des technologies et de l’innovation), LINC (Laboratoire d’Innovation Numérique de la CNIL) est un dispositif :

    de réflexion, d’information et de partage sur les tendances émergentes d’usage du numérique et des données ;
    de conduite de projets d’expérimentation et de prototypage d’outils, de services ou de concepts autour des données.

    LINC propose un regard différent en mettant en avant les activités d’innovation de la CNIL qui, au-delà de son action de régulation, participe et catalyse des débats sur les enjeux reliant éthique, libertés, données et usages du numérique.

    C’est aussi un espace de création de liens avec les acteurs – entreprise, institutions, associations et membres de la société civile – qui participent à la « révolution numérique ». La CNIL vue dans son miroir en quelque sorte.

    Sur cet espace éditorial linc.cnil.fr, les équipes de la CNIL partagent leur veille, leurs réflexions et racontent leurs explorations de sujets émergents ainsi que leurs expérimentations.

  • SAJE | Des permanences en réponse à la situation des réfugiés érythréens en Suisse
    https://asile.ch/2018/11/26/saje-des-permanences-en-reponse-a-la-situation-des-refugies-erythreens-en-suis

    https://asile.ch/wp/wp-content/uploads/2018/11/Capture-d’écran-2018-11-26-à-10.31.49.png

    Le SAJE (Service d’Aide Juridique aux Exilés), ainsi que d’autres membres de la société civile organisent une réponse à la situation à laquelle font face les réfugiés érythréens en Suisse. Actuellement, il y a une augmentation des décisions de levée d’admission provisoire à leur encontre. Face à cette situation, le manque d’informations se fait sentir, […]

  • Impunité « made in Europe » : pourquoi l’UE s’oppose à un traité sur la responsabilité des multinationales Observatoire des multinationales - 15 Octobre 2018
    http://multinationales.org/Impunite-made-in-Europe
    (Revue de presse Les Crises : https://www.les-crises.fr/revue-de-presse-du-21-10-2018 )

    Pourquoi l’Europe fait-elle obstruction, au sein de l’ONU, à l’adoption d’un traité international ambitieux sur les multinationales et leur responsabilité en matière de droits humains et d’environnement ? Un nouveau rapport publié dans le cadre du réseau européen d’investigation ENCO, dont l’Observatoire des multinationales est l’un des fondateurs, se penche sur la troublante proximité entre l’Union européenne et les lobbies des multinationales, et sur ce qu’elle révèle : une conception du monde où le secteur privé est associé à toutes les décisions, et où lui imposer des règles contraignantes devient quasi inimaginable.


    Alors qu’un groupe de travail de l’ONU se réunit pour la quatrième fois afin de négocier un traité international très attendu visant à mettre fin à l’impunité des entreprises multinationales, l’Union européenne (UE) se distingue par son opposition à l’introduction de normes contraignantes pour ces dernières et par sa défense obstinée de mécanismes volontaires qui ont démontré leur efficacité et leur insuffisance.

    Comme le démontre le rapport Impunité « made in Europe », https://multinationales.org/IMG/pdf/impunite-made-in-eu.pdf cette position reflète non seulement la capture des institutions européennes par le secteur privé, mais aussi l’hypocrisie des dirigeants politiques et économiques du vieux continent. Toujours prompts à se présenter comme des modèles de « responsabilité », ils restent délibérément aveugles aux impacts réels des multinationales européennes tout autour de la planète et aux conséquences de nombreuses politiques de l’UE sur les peuples et sur l’environnement.

    Cette publication unique en son genre est basée sur les contributions de nombreuses organisations et experts de l’Europe entière et de pays du sud, réunies à l’initiative du réseau ENCO (European Network of Corporate Observatories), collaboration d’organisations de la société civile et de médias dédiée à l’investigation et à la veille sur les multinationales. De la révélation du lobbying et de la « capture du régulateur » qui prévalent désormais au niveau de l’UE et de l’ONU à la mise en lumière des impacts réels des multinationales européennes sur l’environnement et les droits humains au-delà de leur communication « verte » et « responsable », du décryptage des mécanismes juridiques de l’impunité à la critique des traités de libre échange et des mécanismes de protection des investisseurs, ce rapport synthétise différents niveaux de recherche et d’analyse pour dresser un tableau clair et complet des enjeux des négociations actuelles à l’ONU en vue d’un traité international sur les multinationales et les droits humains.

    L’UE s’aligne sur les lobbies des multinationales
    Ce rapport montre en particulier qu’au sein du groupe de travail mis en place à cet effet, les représentants de l’Union européenne disent exactement la même chose, avec les mêmes arguments et parfois les mêmes mots, que les lobbies des multinationales comme la Chambre de commerce internationale ou l’Organisation internationale des employeurs. Leurs arguments ? Qu’il n’y a pas besoin d’un traité car les mécanismes volontaires existants suffisent ; que le secteur privé devrait participer aux négociations : et (malgré les innombrables preuves que leurs structures juridiques complexes et leur pouvoir politique et économique leur permettent d’échapper largement à toute régulation et d’imposer leur volonté aux gouvernements) que les entreprises multinationales ne soulèvent pas de problème spécifique en termes de droit international.

    L’identité de position entre UE et lobbies des multinationales est d’autant plus troublante que la société civile européenne et le Parlement européen ont exprimé à plusieurs reprises leur soutien au processus onusien d’élaboration d’un instrument international contraignant sur les multinationales et les droits humains. Des législations en ce sens sont d’ailleurs proposées dans plusieurs pays du vieux continent (et, dans le cas de la France, a été adoptée en 2017). Mais la bureaucratie européenne – représentée en l’occurrence par le Service d’action extérieure de l’UE – préfère serrer les rangs aux côtés des multinationales pour défendre le statu quo.

    L’attitude de l’UE est une nouvelle illustration de la capture croissante des processus et des institutions démocratiques par les grandes entreprises, au niveau national comme à l’échelle internationale. Le secteur privé semble désormais en mesure non seulement d’empêcher toute régulation significative de ses activités, mais également de se présenter comme la seule et unique « solution » aux défis de la planète. Cette « capture du régulateur », déjà bien documentée et critiquée en ce qui concerne les institutions européennes, est également de plus en plus manifeste au niveau du système des Nations unies, avec la création du « Pacte mondial », la dépendance croissante de l’ONU envers les financements privés ou encore l’omniprésence des multinationales dans les espaces de négociations supposés les réguler, comme les conférences sur le climat. Le processus d’élaboration d’un traité international pour mettre fin à l’impunité des multinationales et assurer l’accès à la justice et à la réparation des communautés affectées, en raison de l’intérêt actif qu’il suscite au sein de la société civile, est perçu comme une menace pour ce tête-à-tête de plus en plus confortable entre les grandes entreprises et les gouvernements.

    Hypocrisie européenne ?
    Le modèle défendu à la fois par l’Union européenne et par les lobbies des multinationales, aussi bien au sein du groupe de travail de l’ONU que comme modèle général de gouvernance pour faire face aux défis globaux, est basé sur trois piliers : 
 Un droit international contraignant pour protéger les intérêts des multinationales, à travers par exemple les traités de commerce et d’investissement et les mécanismes d’arbitrage international ; 
 Le secteur privé légitimé et invité à « co-écrire » les régulations qui lui sont applicables, quand ce n’est pas à remplacer la régulation par des standards privés non contraignants gérés par des « forums multi-parties prenantes » ; 
 Des mécanismes volontaires et non contraignants pour les multinationales, comme les Principes directeurs de l’ONU sur les entreprises et les droits humains, destinés à leur donner une image « verte » et « responsable » sans faire aucune différence en termes d’accès à la justice et à la réparation pour les communautés affectées ou les travailleurs.

    Ce rapport comprend un ensemble d’études de cas (dont la version intégrale est disponible en ligne) https://multinationales.org/IMG/pdf/impunite-made-in-eu.pdf rédigées par des experts et des organisations de la société civile d’Europe (dans le cadre du réseau ENCO) et par des organisations du sud directement impliqués aux côtés des communautés affectées. Ces cas démontrent que quoiqu’en disent les politiques et les cadres dirigeants du vieux continent sur leur « exemplarité », les multinationales européennes restent impliquées dans des violations des droits humains et de l’environnement tout autour de la planète, sans être mises face à leurs responsabilités. Le souci de « respectabilité » du vieux continent se traduit trop souvent par une délocalisation des pires impacts sociaux et environnementaux des multinationales et des consommateurs européens vers les pays du sud. Une tendance facilitée, si ce n’est encouragée, par certaines politiques de l’UE comme la poursuite effrénée d’accords de libre échange ou la promotion des marchés carbone.

    #ue #union_européenne #corruption #multinationales  #lobbying #lobbies #lobby #décrypter #europe #enquêtes #capitalisme #climat #agriculture #finance #paradis_fiscaux #pollutions_ #eau #alimentation #politique #économie

  • Salwa Toko nouvelle présidente du Conseil national du numérique ?
    https://www.latribune.fr/technos-medias/salwa-toko-nouvelle-presidente-du-conseil-national-du-numerique-778840.htm

    Mais après six mois d’agonie et d’hésitations quant à sa survie, le Conseil national du numérique s’apprête à renaître de ses cendres. D’après nos informations, c’est Salwa Toko, la fondatrice et présidente de l’association Becomtech, continuation du programme Wifilles, qui en prendrait la tête.
    […]
    La probable nouvelle présidente, qui devra remettre le #CNNum sur les rails, incarne un profil parfaitement compatible avec le gouvernement et surtout avec Mounir Mahjoubi, le secrétaire d’État au Numérique. En charge du grand chantier de la numérisation de l’État et VRP de la French Tech, l’ancien startuppeur promeut une vision inclusive et sociale de l’innovation, et tient à valoriser la diversité dans l’entrepreneuriat. Il va d’ailleurs annoncer dans les prochains jours la nomination officielle de Kat Borlongan, française d’origine philippine, à la tête de la Mission French Tech.

    D’après nos informations, le nouveau CNNum, en cours de validation, sera entièrement renouvelé... à l’exception de Gilles Babinet, qui en sera le vice-président. L’actuel « digital champion », représentant de la France auprès de la Commission européenne, a été le premier président du CNNum, créé par Nicolas Sarkozy en 2011. Le nouveau collège devrait se composer de membres de la société civile, d’entrepreneurs et de personnalités du monde scientifique et académique, respecter la parité et mettre l’accent sur la diversité. Aucun membre du CNNum de Marie Ekeland ne serait reconduit.

  • Réfugiés : violente expulsion sur un vol Air France Paris-Kinshasa - regards.fr
    http://www.regards.fr/web/article/refugies-violente-expulsion-sur-un-vol-air-france-paris-kinshasa

    Jeudi 18 janvier, l’intervention de forces anti-émeutes au sein d’un vol Air France Paris-Kinshasa, malgré l’opposition de plusieurs passagers, illustre le durcissement et la violence de la politique anti-migrants de l’ère Macron.

    À la suite des récentes circulaires sur la politique migratoire critiquées par de nombreuses associations et membres de la société civile, le gouvernement continue de hausser le ton et maintient coûte que coûte sa politique d’expulsion et de déportation des migrants.
    Illustration, jeudi 18 janvier, à l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, où nombreux furent ceux qui se rendirent afin de tenter d’empêcher l’expulsion d’un homme congolais qui vivait en France depuis 2006 et dont les enfants étaient nés en France.

    Avec HUMANITÉ qu’il disait…
    #immigration #sans_papier #expulsion #Congo #violences_policières #racisme #Air_france

  • Tribunal Monsanto

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    Le Tribunal Monsanto est une mobilisation internationale de la société civile pour juger Monsanto pour violations des droits humains et pour écocide. D’éminents juges ont entendu des témoignages de victimes et expert-e-s puis ont rendu un avis consultatif suivant les procédures de la Cour Internationale de Justice (18 avril 2017, à La Haye).

    Les juges ont conclu que les activités de Monsanto ont un impact négatif sur les droits humains fondamentaux. Ils lancent un appel pour de meilleures régulations afin de protéger les victimes des entreprises multinationales. Enfin, ils considèrent que le droit international doit être amélioré pour mieux protéger l’environnement, et donc inclure le crime d’écocide. C’est à nous, membres de la société civile, qu’il appartient maintenant de diffuser les conclusions du Tribunal Monsanto et de provoquer les changements nécessaires.

    http://fr.monsantotribunal.org

    https://vimeo.com/214005717

    https://vimeo.com/216822489

    https://vimeo.com/217296721

    https://vimeo.com/215814842

    https://vimeo.com/214403913

    + Un tas d’autres informations et vidéo sur le site.

    – Avis juridique consultatif – texte intégral et résumé des conclusions des juges
    – Vidéos des témoignages – vidéos des audiences des expert-e-s, victimes et avocat-e-
    – Contributions écrites – textes soumis par les expert-e-s, victimes et avocat-e-s
    – Programme des audiences
    – Tribunal Monsanto – pourquoi et comment ?

    #cancer #santé #toxicité #glyphosate #monsanto #tribunal #vidéo #justice

  • #Climat : quand des citoyens attaquent leur gouvernement pour non-respect de l’#accord_de_Paris - Libération
    http://www.liberation.fr/planete/2017/06/25/climat-quand-des-citoyens-attaquent-leur-gouvernement-pour-non-respect-de

    En 2015, l’ex-premier ministre néo-zélandais John Key qualifiait sa démarche de « blague ». Deux ans plus tard, Sarah Thomson n’a rien cédé. Du haut de ses 26 ans, devant la Haute cour de #justice, la jeune étudiante en droit attaque le gouvernement, qu’elle accuse de ne pas s’être fixé des objectifs climatiques assez ambitieux. L’audience commence ce lundi et durera trois jours.

    […] Ce n’est pas la première fois que des membres de la société civile attaquent en justice un Etat pour des motifs liés aux changements climatiques. Selon un nouveau rapport de l’ONU publié en mai, 884 affaires (dont 654 rien que pour les Etats-Unis) ont au total été déposées.

    Rapport de l’#UNEP (en) : http://wedocs.unep.org/bitstream/handle/20.500.11822/20767/climate-change-litigation.pdf?sequence=1&isAllowed=y
    Site de l’association Notre affaire à tous : http://www.notreaffaireatous.org

  • 443 personnes du cinéma poursuivies pour leur solidarité | KEDISTAN
    http://www.kedistan.net/2016/12/26/443-cinema-poursuivies-solidarite

    443 personnes du cinéma poursuivies pour leur solidarité
    Brèves, Cinéma, Répression d’Etat décembre 26, 2016décembre 26, 2016 Kedistan
    cinéma

    Le 5 janvier, 1128 universitaires, “Universitaires pour la Paix” (Barış İçin Akademisyenler ou BAK) avaient signé et publié un texte appelant à la paix, sous le titre “Nous ne serons pas complices de ce crime”. Très rapidement, ces universitaires avaient été pris pour cible par l’Etat : gardes-à-vue, arrestations, licenciements, se sont poursuivis.

    Dès les premières semaines, devant la réaction du régime, divers groupes et membres de la société civile avaient apporté leur soutien aux universitaires. (Vous pouvez trouver un topo sur divers soutiens ici, liens inclus). Ces groupes et collectifs s’étaient organisés souvent selon leur secteur ou par corporation, telles que les architectes, éditeurs, journalistes, photographes ou encore cinéastes. Ce sont ces derniers qui sont maintenant dans la ligne de mire.

    La Direction de la Sécurité de la Préfecture d’Istanbul, a ouvert une enquête concernant les 443 personnes, actives dans le secteur du cinéma qui avaient soutenu les universitaires signataires.

    Une note, signée de la main du Directeur de la Sécurité d’Istanbul Haydar Özdemir, a été envoyée au syndicat des comédiens. Le syndicat est prié, par ce courrier, de fournir aux autorités, les informations d’identités et les coordonnées des personnes dont les noms sont listés et informe comme ceci :

    Une enquête a été entamée “pour apologie de crime et de criminels”, à l’encontre de 433 personnes déclarées comme travaillant dans le secteur du cinéma, qui ont publié un communiqué pour soutenir les personnes qui [eux mêmes] avaient publié un communiqué dont le thème et le contenu constituent un délit et qu’alors, une enquête poursuivait son cours, sous le n° 2016/5734 pour “propagande pour organisation terroriste” à l’encontre de 1128 suspects ayant publié ce soit disant appel, soutenant les négociations de paix.

    Dans un langage moins ampoulé, c’est tout simplement une enquête à l’encontre de 433 femmes et hommes de cinéma qui ont soutenu les 1128 universitaires qui sont poursuivis pour avoir soutenu la Paix. A qui est le tour ?

    Kedistan relayait le 17 janvier 2016, dans l’article intitulé “Comment amplifier l’exigence de paix au Kurdistan turc ?” :

    Fort heureusement les soutiens se multiplient à l’époque :

    Les étudiants ont réagi tout de suite… (article du sendika.org, en turc)
    2000 juristes signent un texte et soutiennent les universitaires (texte et signataires, en turc)
    Les écrivains apportent leur soutien, publient un texte et signent “écrivains pour la Paix”
    “Les photographes pour la paix” disent « Nous voulons être témoins de la paix ! » (en turc)
    Plus de 50 maisons d’édition, ont annoncé d’une voix unanime qu’elles ne seront pas non plus “complices de ce crime”
    Les cinéastes étaient plus de 400 à déclarer leur solidarité.
    Les féministes pour la paix appellent à la signature avec leur pétition (en turc)
    De nombreuses organisations de société civile progressistes et des plateformes de lutte ont également rejoint “la horde de brouillons d’intellectuels, ignares et obscures” comme dit Erdogan…

    Un gouvernement européen va-t-il demain répondre aux exigences du gouvernement AKP et nous poursuivre aussi pour “apologie du terrorisme”, comme la Belgique a répondu en plaçant pour les mêmes motifs en garde à vue Maxime Azadi, un journaliste kurde en Belgique ?

    Depuis, après le putsch raté que l’on sait, après la poursuite des massacres et destructions au Bakur, après l’irruption de l’armée turque en Syrie, accompagnée de supplétifs, après les grandes purges, l’union nationale et l’état d’urgence, la polarisation est telle, que la peur et la haine gagnent plus que la solidarité.

    Et comme les pays européens ne font que défendre leurs frontières face aux réfugiés, et pratiquent la politique de l’autruche, on peut craindre que la résistible ascension d’Erdogan accompagne celle des populismes identitaires et nationalistes européens.

    Alors, amis cinéastes européens, vous dresserez vous demain lorsqu’ils viendront chercher les 443 ?

  • La piste des éléphants blancs | ARTE
    http://arte.tv/guide/fr/061671-000-A/la-piste-des-elephants-blancs


    Un peu comme les expos universelles...

    Une fois la fête terminée, que deviennent les coûteuses infrastructures édifiées sur les deniers publics par les villes organisatrices des Jeux olympiques ? Très souvent, elles sont destinées à finir en « éléphants blancs » : trop chères à entretenir, elles sont laissées à l’abandon ou reprises à prix bradés par des investisseurs privés. Athènes, théâtre des dispendieux JO d’été de 2004, en offre un exemple accablant. Quant aux stades construits spécialement pour les Jeux qui s’ouvrent à Rio - alors qu’on aurait pu se contenter de réhabiliter certains des édifices qui ont accueilli les Jeux panaméricains de 2007 -, ils menacent déjà de subir le même sort. La candidature de la France à l’organisation des JO de 2024, censée tourner le dos au gigantisme en s’inscrivant dans la cohérence urbanistique du Grand Paris, changera-t-elle la donne ?

    Une enquête de terrain édifiante et étoffée, qui donne aussi la parole aux membres de la société civile opposés à cette dérive : on rencontre ainsi Andrew Zimbalist, ancien militant du mouvement No Boston Olympics, dont la campagne a précipité le désaveu populaire de la candidature de sa ville pour les Jeux de 2024. De son combat, il a tiré un livre, Circus maximus, plaidoyer contre les gouffres financiers qu’engendrent les manifestations sportives internationales.

  • Municipales : Tripoli et les régions chrétiennes du Liban-Nord au révélateur - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/988371/municipales-le-scrutin-se-deroule-dans-le-calme-au-liban-nord-et-au-a

    A Tripoli, l’ancien ministre de la Justice, Achraf Rifi, et l’ancien député Misbah Ahdab vont tenter de jouer les trouble-fêtes face à la liste ayant la faveur des pronostics, notamment soutenue par les deux anciens Premiers ministres Saad Hariri et Najib Mikati.

    « Je m’oppose au statu-quo que les parties traditionnelles tentent d’imposer à Tripoli »,a martelé M. Rifi, à l’issue de son vote dans la principale ville du Liban-Nord, exprimant le refus de voir la ville « souffrir une nouvelle fois de cela ». « J’ai quitté le troupeau. Je ne ne peux suivre personne aveuglément. Personne n’a à dicter le choix des électeurs à Tripoli », a-t-il ajouté.

    De son côté, M. Mikati a indiqué que la page du conflit avec M. Hariri avait été tournée à l’occasion de ce scrutin, ajoutant que l’ancien ministre de la Justice constituait « une composante importante de la ville que personne ne peut éliminer ».

    Quatre listes s’affrontent à Tripoli. La liste présidée par Azzam Awada, soutenue par le leader du Courant du Futur, fait face à une liste présidée par l’ingénieur Ahmad Qamareddine, soutenue par Achraf Rifi, ainsi qu’à une liste incomplète soutenue par l’ancien député Misbah Ahdab et une quatrième liste composée de quatre membres de la société civile.

  • Reçu via la mailing-list Migreurop:

    Compte-rendu journalistique d’une réunion qui s’est tenue dans les locaux d’Amnesty International (Alger), à l’initiative de la toute nouvelle Plateforme sur la migration en #Algérie (autour notamment de la LADDH), à l’occasion de la journée internationale des migrants.
    Quelques éléments de contexte et surtout plusieurs allusions aux expulsions (avant tout de Nigériens mais sans doute aussi d’autres Subsahariens) organisées ces derniers mois, avec le concours de la Croix-rouge algérienne. Le débouché de ces retours forcés était le "centre de transit" d’Agadez. Ce camp n’est pas cité dans l’article mais est au coeur de projets, européens notamment, d’identification, de tri, "d’accueil" mais aussi de renvois des migrants subsahariens, à la fois en transit vers le nord ou expulsés de pays limitrophes - Libye et Algérie principalement.

    Emmanuel

    http://www.elwatan.com//actualite/des-ong-donnent-l-alerte-la-dure-realite-des-migrants-en-algerie-19-12-2015

    Des ONG donnent l’alerte : La dure réalité des migrants en Algérie
    19.12.15 | 10h00

    Le nombre de victimes sur le chemin de la migration ne cesse d’augmenter.

    En mer, en plein désert et même dans les villes, le mouvement migratoire est une véritable tragédie, un drame humain qui remplit les pages et des médias, malheureusement pas assez pour toucher toutes les bonnes volontés et faire bouger les lignes. Des lignes qui sont de plus en plus visibles dans ces barbelés et les frontières fermées auxquels font face tous les jours des milliers de personnes fuyant guerre, misère et famine. Si l’Europe s’emmure et se barricade contre la détresse des autres, même au prix de voir plus de 3000 morts en mer (chiffre de l’année 2015), doit-on de ce côté de la Méditerranée taire et cacher cette souffrance ?

    Depuis que le monde est monde, les mouvements de personnes sont à l’origine des civilisations humaines ; comment aujourd’hui va-t-on au nom d’une suicidaire « préférence nationale » imposer des restrictions à la libre circulation des personnes ? Des questions qui ont figuré hier au cœur d’un débat organisé à l’initiative de la nouvellement créée Plateforme sur la migration en Algérie (PMA), et ce, à la faveur de la célébration chaque 18 décembre de la Journée internationale de la migration.

    Le siège d’Amnesty International qui a abrité cette rencontre semblait exigu pour contenir le nombre de participants. Des membres de la société civile, entre associations et défenseurs des droits de l’homme, ont décidé d’unir leurs efforts pour donner à la problématique de l’immigration une voix, un visage mais surtout un meilleur devenir. De pays émetteur de migration vers l’Europe, l’Algérie est devenue aussi une terre d’accueil de la migration notamment subsaharienne.

    Les migrants sont-ils bien accueillis ? Pas si sûr, répondent les différents intervenants. Maître Benissad, président de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH), note que la législation algérienne n’est pas conforme aux conventions internationales traitant de la question de la migration. Il dénonce dans son intervention la stigmatisation du migrant et l’image négative que renvoient de lui certains médias.

    Difficile scolarisation des enfants

    Imène Benchaouche, coordinatrice du comité de coordination de la PMA, souligne pour sa part la difficulté d’avoir un chiffre exact sur le nombre de migrants en Algérie. « Des statistiques officielles parlent de 25 000 Subsahariens sur un total de 52 000 migrants, dont des Syriens. » Saliha Boucheloui, de l’ONG Caritas, tient à noter la difficile vie des femmes migrantes en Algérie, souvent sujettes à des agressions. « La mort en mer est difficile, mais il ne faut pas oublier non plus cette tragique et pénible traversée du désert…

    Si c’est déjà difficile pour une femme de vivre en Algérie, que dire du vécu de ces migrantes qu’on agresse parce qu’elles sont migrantes et sans droits », dit-elle. Et à Imène Benchaouche de reprendre la parole pour évoquer le cas des enfants de migrants en situation irrégulière : « Aucun enfant n’a été scolarisé dans un établissement public. Parmi ces enfants, beaucoup sont nés en Algérie, ont des actes de naissance mais n’ont pas accès à l’école. Avec Médecins du monde et le réseau Nada, nous avons pu en inscrire 25 dans des écoles à Alger, mais qu’en est-il des autres ? » Contrairement à ce qui se dit, l’immigration nigérienne n’est pas là que pour des raisons économiques.

    Les Nigériens, entre migration économique et fuite de la violence

    Dans une enquête effectuée par la LADDH, il a été établi que la majorité des migrants nigériens provient du sud du Niger et non pas des zones frontalières. « Le chaos libyen, la guerre au Mali et la présence de Boko Haram dans cette zone poussent les populations du Sud à émigrer vers le Nord. Nous sommes donc face à une immigration mixte et pas seulement économique. La situation géopolitique et les violences sont à l’origine de cette migration.

    Par ailleurs, les effets du changement climatique se font déjà ressentir au Niger qui est un des pays les plus pauvres de la région, ce qui explique aussi en partie ces exodes », indique Moumène Khelil de la LADDH. Ce dernier conteste les opérations de rapatriement de ces personnes en détresse et estime que la justification de demande de rapatriement émise par l’Etat du Niger ne peut être un argument.

    « On s’appuie sur la demande des autorités nigériennes comme si les personnes appartiennent à un Etat », dit-il avant de s’interroger sur le rôle ambigu du Croissant-Rouge algérien (CRA) dans cette opération « d’expulsion » qui ne dit pas son nom. « Nous sommes face à un problème d’éthique et une atteinte au droit d’asile… Quel est le fondement juridique de ces expulsions qui ne s’appuient sur aucun texte de loi ni de décision administrative ? Le CRA est-il dans son rôle quand il fait des opérations d’identification dans les rues ? Sert-il d’auxiliaire humanitaire aux autorités ? »

    Ce à quoi une représentante de ce même CRA répondra qu’il y a eu rapatriement à la demande des autorités nigériennes et le CRA l’a fait dans le respect de la dignité humaine. Une représentante d’une association s’occupant des migrants à Oran rétorquera en disant qu’il y a eu des opérations de « ramassage » même des immigrants en situation réglementaire. « Ces opérations de rapatriement ont été très entachées d’atteintes à la dignité des migrants », dit-elle.

    Abdelouahab Fersaoui, de l’association RAJ, a plaidé pour sa part pour une plus grande implication de la société civile en faveur des migrants. « L’approche sécuritaire n’est pas une solution. Il faut que la société civile s’organise pour créer un rapport de force, interpeller les gouvernants pour prendre en charge sérieusement la question de la migration. Nous nous devons de mieux nous organiser pour nous imposer sur le terrain de l’action sociale et politique », dit-il.

    Et à Abderrahmane Arar, du réseau Nada, d’appeler à la régularisation de la situation des ONG afin qu’elles remplissent au mieux leur rôle sur le terrain. « Il faut faire de la PMA un plaidoyer politique et juridique et arriver à faire promulguer une loi qui protège les migrants... Et d’ici là, il faut procéder à des actions permettant aux migrants au moins de travailler », note M. Arar. Le pas lent et hésitant, Marie Simone avance vers la tribune pour affronter l’assistance et raconter ses « trois ans de souffrance en Algérie ».

    Marie Simone ou la détresse d’une migrante

    Elle est Camerounaise et a 32 ans. Il y a trois ans, elle est arrivée en Algérie comme beaucoup d’autres migrants pour trouver une meilleure vie. « J’ai passé trois ans de souffrance, de misère, de galère, de discrimination et de racisme », dit-elle avec beaucoup d’amertume. Elle en arrive dans son récit à ce jour du 1er octobre dernier lorsque des bandits et criminels se sont attaqués à elle et ses amis. « C’était à Maghnia, nous avons été attaqués par des individus armés de machettes et un chien. Ils ont voulu nous dépouiller de notre argent et nos bijoux. Nous avons pris la fuite, ils ont lâché le chien sur moi, je n’ai pas pu fme sauver. »

    Marie Simone reprend son souffle avant de continuer : « Je croyais qu’ils allaient juste me voler, mais ils m’ont prise dans un buisson… » Elle pleure et demande pardon à l’assistance, comme si elle devait s’excuser pour ses larmes pourtant si légitimes après ce qu’elle a enduré. « A tour de rôle, ils sont passés sur moi », lâche-t-elle. Les yeux embués, la main tremblante, Marie Simone revit cette horrible scène, la raconte, la vomit.

    Elle a été tabassée et violée par plusieurs individus. Le cauchemar de Simone ne s’arrêta hélas pas là. Une fois à l’hôpital et demandant un certificat médical attestant de la preuve du viol, Marie Simone se voit rabrouée : « J’ai été rejetée par le médecin, on m’a refusé l’examen médical. » A la gendarmerie, la réponse n’est pas meilleure. On ose même lui poser la question : êtes-vous musulmane ou chrétienne ? Comme s’il y avait une différence à la détresse humaine en fonction des religions. « A la gendarmerie, on me dit qu’on ne peut rien pour moi… Je suis restée deux jours avec le sperme de mes agresseurs en moi. » Marie Simone ne se sent pas en sécurité.

    Après le viol, elle a été encore une fois agressée et encore une fois la prise en charge à l’hôpital est des plus honteuses. « Heureusement que j’ai rencontré des gens qui m’ont réellement aidée, notamment mon avocat qui est un vrai frère », dit-elle en guise d’espoir. Tel est un cas parmi d’autres attestant de la dure vie des migrants en Algérie. L’urgence de la prise en charge sérieuse et respectueuse des droits des migrants est plus que jamais posée. On ne peut critiquer le racisme ailleurs et le pratiquer ici. -

    Nadjia Bouaricha

    #migrations #réfugiés #asile

  • nous sommes tous vulnérables
    nous devons tous agir
    "Comme membre active de la société civile, je comprends de plus en plus qu’il est temps d’agir. Je ne parle pas du type d’actions qui créent un filet de sécurité et que nous avons exécutées avec détermination tout au long de ces années de crise, en essayant de récupérer la dignité perdue de la population vulnérable. L’adjectif « vulnérable » nous dépasse. Maintenant, nous sommes tous vulnérables d’une certaine façon. Le temps de se retrouver et de prendre des mesures pour créer de nouvelles formes à tous les niveaux est arrivé. Nouvelles structures, nouvelles activités de non coopération avec les politiques inappropriées et nouvelles propositions pour le système de gouvernance, vu que la démocratie représentative s’est effondrée excessivement au cours de l’été."

    http://www.pressenza.com/fr/2015/09/elections-en-grece-nous-avons-besoin-dinspiration

    #Grèce #Syriza #UE #austérité #mémorandum

  • Afrique du Sud : des manifestants brûlent le drapeau américain avant la venue d’Obama
    http://www.lemonde.fr/afrique/video/2013/06/28/afrique-du-sud-des-manifestants-brulent-le-drapeau-americain-avant-la-venue-

    Quelque 200 syndicalistes et membres de la société civile sud-africains ont manifesté vendredi après-midi devant l’ambassade américaine à Pretoria, pour protester contre l’arrivée en Afrique du Sud du président américain, Barack Obama, et la politique « impérialiste » de son pays.

    Les manifestants regroupaient le Congrès des syndicats sud-africains, la Ligue des jeunes communistes d’Afrique du Sud ou encore l’Association des étudiants musulmans, qui avait auparavant organisé une prière devant la représentation diplomatique américaine.

    Afrique du Sud : des manifestants protestent contre la venue de Barack Obama | Le Devoir
    http://www.ledevoir.com/international/actualites-internationales/381845/afrique-du-sud-des-manifestants-protestent-contre-la-venue-de-barack-obama

    Johannesbourg — Des centaines de manifestants ont convergé vers l’ambassade américaine en Afrique du Sud, vendredi, pour protester pacifiquement contre la visite officielle du président des États-Unis, Barack Obama.

    Ils s’opposent notamment à la politique américaine contre Cuba, à la guerre en Afghanistan et au réchauffement climatique. Le rassemblement de Pretoria a été organisé par des syndicats et des membres du Parti communiste du pays.

    Les manifestants souhaitent attirer l’attention du public sur ces enjeux et prévenir les citoyens américains des violations de droits humains commises par l’administration Obama, dont la fermeture sans cesse retardée de la prison de Guatanamo, a déclaré le co-organisateur de l’événement, Mbuyiseni Ndlozi.

    Certains protestataires brandissaient des affiches sur lesquelles on pouvait lire : « No, you can’t Obama », en référence au célèbre slogan de campagne du président américain.

    ...

    Les manifestants prévoient aussi se rassembler samedi au campus de l’université de Johannesbourg à Soweto, où M. Obama doit prononcer un discours et recevoir un diplôme honorifique.

    Twitter / carolrosenberg :
    https://twitter.com/carolrosenberg/status/350672880780050432

    Look at the welcome some Pretoria protesters staged for President Obama in South Africa today. photo credit Getty. pic.twitter.com/UZS6Z2iMUa

  • Dunkerque : ils reviennent du Forum jeunesse de Tunisie des projets plein la tête - Dunkerque et ses environs - www.lavoixdunord.fr
    http://www.lavoixdunord.fr/region/dunkerque-ils-reviennent-du-forum-jeunesse-de-tunisie-des-ia17b0n123075

    Là-bas, ils ont compris que les associations sont un contre-pouvoir, expliquent les Dunkerquois. D’ailleurs, ils ne disaient pas monde associatif, ils nous appelaient membres de la société civile

  • Extradition d’Aurore Martin: Batasuna accuse Manuel Valls d’avoir rompu «un accord tacite» - L’EXPRESS
    http://www.lexpress.fr/actualite/politique/extradition-d-aurore-martin-batasuna-accuse-manuel-valls-d-avoir-rompu-un-a

    Extradition d’Aurore Martin : Batasuna accuse Manuel Valls d’avoir rompu « un accord tacite »

    Par LEXPRESS.fr, publié le 02/11/2012 à 16:56, mis à jour à 17:05

    Un des responsable du mouvement Batasuna jette le doute sur le caractère « fortuit » du contrôle routier qui a permis l’arrestation jeudi de la militante Aurore Martin. La jeune femme a été remise aux autorités espagnoles.