organization:le parlement européen

  • Révision du règlement #bio : le Parlement européen et les Etats trouvent un accord
    https://www.actu-environnement.com/ae/news/revision-reglement-bio-importations-controles-pesticides-semence

    Alors que la Commission souhaitait assouplir les contrôles, les eurodéputés ont eu gain de cause : des contrôles seront réalisés chaque année sur toute la chaîne d’approvisionnement et auprès de tous les opérateurs. Si aucune fraude n’a été découverte pendant une période de trois ans, les contrôles pourront cependant n’être réalisés qu’une fois tous les deux ans.

    Pour les importations, les règles deviennent plus strictes. Alors que, jusque-là, l’Union européenne établissait des règles d’équivalence avec les pays tiers (64 équivalences sont reconnues aujourd’hui), à partir de 2025, ces pays devront respecter le règlement bio européen pour pouvoir vendre leurs produits sur le marché communautaire. « Les règles d’équivalence seront supprimées progressivement dans un délai de cinq ans ; afin d’éviter une perturbation soudaine de l’approvisionnement, la Commission pourrait, pendant une période renouvelable de deux ans, autoriser les importations de produits spécifiques, même s’ils ne respectent pas pleinement les normes européennes (par exemple en raison de conditions climatiques spécifiques) », explique le communiqué de presse du Parlement européen. « C’est un grand pas en avant », s’est félicité Martin Häusling, expliquant que cela mettrait fin au dumping lié aux importations en provenance des pays de l’Est notamment.

    [...]

    Les pays qui [..] ont mis en place [de[s] seuils pour les substances non-autorisées dans les denrées alimentaires biologiques, telles que des #pesticides], comme l’Italie ou la Belgique, pourront les maintenir à condition de ne pas fermer leur marché aux produits bio provenant d’autres pays européens.

    [...]

    Le texte final prévoit une augmentation de l’approvisionnement en #semences biologiques et en animaux adaptés à la production biologique. Pour cela, les Etats membres devront mettre en place des bases de données sur la disponibilité de semences biologiques. Pour les animaux, cette mesure est facultative. « Les dérogations autorisant l’utilisation de semences et d’animaux conventionnels dans la production biologique expireraient en 2035, mais cette date butoir pourrait être repoussée ou avancée en fonction de la disponibilité des semences et animaux adaptés à la production biologique », indique le Parlement. L’objectif est d’atteindre à cette date la sécurité d’approvisionnement en semences bio.

    • Enfin un accord européen sur l’#agriculture biologique
      http://www.ouest-france.fr/economie/agriculture/enfin-un-accord-europeen-sur-l-agriculture-biologique-5101309

      Pour parvenir à un accord, les négociateurs ont toutefois mis de côté les points qui posent encore problème (bio hors sol et résidus de pesticides). Les seuils de pesticides (au-delà duquel le produit est déclassé) seraient laissés à l’appréciation de chaque État (mais au bout de 4 ans, la législation pourrait être harmonisée). Les productions sous serre, dans des bacs, comme au Danemark, en Suède et en Finlande pourraient être maintenues pendant dix ans. En lançant le chantier d’une réforme dès 2014, l’objectif de la Commission était d’harmoniser les règles de production au sein de l’Union. Des dérogations vont subsister comme les exploitations mixtes (à la fois bio et conventionnelle). Mais l’Europe met fin au système d’équivalence (par des organismes de contrôle privé) pour le bio d’importation (comme la banane dominicaine).

      Du bio « accessible »

      Les contrôles seront simplifiés (tous les deux ans au lieu d’un an). « La baisse des contrôles pourrait abîmer la confiance des consommateurs », dit-on chez Synadis Bio, les distributeurs spécialisés. En effet, 82 % des consommateurs citent le contrôle annuel systématique (et inopiné, NDLR) comme garantie forte du label. » Stéphanie Pageot, la présidente de la FNAB (fédération nationale de l’agriculture biologique) qui se félicite des avancées (sur les semences fermières notamment) s’interroge : « c’est bien de s’entendre sur un socle européen mais il faudra peut-être aller plus loin en France. Comme sur une taille maximale des élevages bio. »

      Yannick Loubet, responsable de la section bio de la Coordination rurale, va plus loin. « L’agriculture biologique est très convoitée par les industriels et les grandes surfaces qui veulent des prix bas. Mais c’est par une forte exigence du cahier des charges que le bio a su séduire un public de plus en plus important. » Le #marché de la bio est juteux. Il a progressé de 20 % l’an dernier en France, à près de 7 milliards d’euros.

    • Suite là:

      Non à l’instrumentalisation de la lutte contre l’antisémitisme
      Bertrand Badie, Etienne Balibar, Fethi Benslama, Sophie Bessis, Rony Brauman, Alice Cherki, Suzanne Citron, Sonia Dayan-Herzbrun, Michel Dreyfus, Ivar Ekeland, Jeanne Favret-Saada, Marcel-Francis Kahn, Catherine Lévy, Gilles Manceron, Gustave Massiah, Elise Marienstras, Fabienne Messica, Véronique Nahoum-Grappe, Emmanuel Naquet, Jacques Rancière, Bernard Ravenel, Carole Reynaud-Paligot, Michel Rotfus, Elisabeth Roudinesco, Shlomo Sand, Michel Tubiana, Dominique Vidal…
      Libération, le 4 juillet 2017
      https://seenthis.net/messages/612824

  • Directive copyright : le Parlement européen sous la menace des lobbies et des manoeuvres françaises | La Quadrature du Net
    http://www.laquadrature.net/fr/directive-copyright-lobbies

    Paris, le 6 juin 2017 — Alors que toutes les commissions concernées au Parlement européen ont rendu leurs avis sur la proposition de directive sur la réforme du droit d’auteur, la situation est plus que complexe : les rapports constructifs des différentes commissions ont été pilonnés à la fois par la Commission européenne, mécontente de voir ses dispositions dangereuses être contestées, par les ayants droit et les lobbies de l’industrie culturelle qui refusent de céder le moindre point aux utilisateurs, et par certains acteurs parlementaires ou nationaux, au premier rang desquels malheureusement la représentation française, qui continue de défendre les positions les plus réactionnaires sur le droit d’auteur. La Quadrature du Net dénonce le dévoiement du travail parlementaire au profit des lobbies, et appelle le nouveau gouvernement à reprendre le dossier de la réforme du droit d’auteur avec une position ré-équilibrée en faveur des libertés, de la création sous toutes ses formes et des utilisateurs.

  • Démolir et reconstruire le Parlement européen ? RTBF avec Belga - 12 Juin 2017
    https://www.rtbf.be/info/monde/detail_le-parlement-europeen-examine-la-possibilite-de-reconstruire-ses-batimen

    Le président et les vices-présidents du Parlement européen, réunis en bureau, examinent lundi soir la possibilité de détruire et reconstruire les bâtiments du Parlement à Bruxelles, qui ne répondent plus aux normes de sécurité. La réunion du bureau, lundi soir à Strasbourg - où se trouve l’autre siège du Parlement -, permettra au président et aux vices-présidents d’entendre des experts et de discuter entre eux.
    . . . . . . . . . .

    A première vue, ce batiment date de 1995
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Espace_L%C3%A9opold

    #union_européenne #gaspillage insensé #immobilier #délire #destruction

  • 50 ans d’occupation israélienne, le Parlement européen criminalise le délit d’opinion !
    https://nantes.indymedia.org/articles/37941

    Ce 1er juin le Parlement européen a voté, à une très large majorité, une nouvelle résolution sur l’antisémitisme qui criminalise une fois de plus le délit d’opinion, sous la pression des lobbies hyperactifs pro-israéliens. Il y a maintenant 50 ans, le 5 juin 1967, Israël lançait une offensive militaire de conquête aux conséquences dramatiques pour la paix mondiale ..... mais exige le silence !

    #Racisme #Répression #Resistances #antifascisme #Racisme,Répression,Resistances,antifascisme

  • #directive_copyright : le Parlement européen sous la menace des lobbies et des manoeuvres françaises
    https://www.laquadrature.net/fr/directive-copyright-lobbies

    Paris, le 6 juin 2017 — Alors que toutes les commissions concernées au Parlement européen ont rendu leurs avis sur la proposition de directive sur la réforme du droit d’auteur, la situation est plus que complexe : les rapports constructifs des différentes commissions ont été pilonnés à la fois par la Commission européenne, mécontente de voir ses dispositions dangereuses être contestées, par les ayants-droit et les lobbies de l’industrie culturelle qui refusent de céder le moindre point aux utilisateurs, et par certains acteurs parlementaires ou nationaux, au premier rang desquels malheureusement la représentation française, qui continue de défendre les positions les plus réactionnaires sur le droit d’auteur. La Quadrature du Net dénonce le dévoiement du travail parlementaire au profit des (...)

    #censure_et_filtrage_du_Net #contribution_créative #droit_d'auteur #licence_globale #Andrus_Ansip #Günther_Oettinger #communiqué

  • “Qui non passa lo straniero”: le proposte europee di riforma del diritto d’asilo

    Se si leggono insieme tutte le recenti novità legislative, le proposte di regolamenti, gli accordi bilaterali con paesi di origine e di transito, gli sforzi tesi a rendere più efficace la politica dei rimpatri, il rafforzamento di Frontex e della European Asylum Support Agency (Easo), nella riforma della politica migratoria che l’Unione europea sta mettendo in campo si nota una certa coerenza, un disegno strategico complessivo che Annapaola Ammirati analizza per noi.


    http://openmigration.org/analisi/qui-non-passa-lo-straniero-le-proposte-europee-di-riforma-del-diritto-dasilo/?platform=hootsuite

    #réforme #asile #lois #Europe #migrations #réfugiés #Dublin #Dublin_IV #Eurodac

    • Réforme du règlement Dublin

      Le règlement n° 604-2013 du 26 juin 2013, dit « Règlement Dublin 3 », est un texte normatif de l’Union européenne permettant de définir quel est le pays européen responsable de la demande d’asile d’un ressortissant hors-UE.

      Entré en vigueur le 19 juillet 2013 et appliqué à partir du 1er janvier 2014, il succéde au règlement « Dublin 2 ». Ce règlement pose d’énormes soucis et n’a jamais vraiment fonctionné. Pour plus de détails sur les raisons de son dysfonctionnement, voir cet article : Le règlement DUBLIN : injuste et irrationnel.

      Une réforme a été initiée, d’abord par le Commission Européenne, puis retravaillée par le Parlement Européen. Elle est actuellement au point mort mais devrait potentiellement être rediscutée à moyen terme. Une vigilance me semble importante afin de ne pas laisser aboutir une réforme qui irait vers une version encore plus restrictive des droits fondamentaux des demandeurs d’asile.

      Cet article tente de retracer l’historique du projet de réforme et d’en détailler les potentielles conséquences effectives. Ensuite sont listées les positions des principaux partis « progressistes », qui me semblent parfois contradictoires, puis des suggestions d’évolution. Mon objectif n’est pas d’accuser ou de nuire à qui que ce soit. Je considère juste qu’en tant que citoyen engagé il m’est permit d’interpeller et interroger les parlementaires quand je crois constater une contradiction entre les propos, les votes et les programmes, y compris avec ceux dont je partage les valeurs.

      Je ne suis pas juriste, je ne suis affilié à aucun parti politique. Je suis un bénévole qui accompagne depuis 3 ans des demandeurs d’asile dublinés dans la défense de leurs droits juridiques et fondamentaux. Dans ce cadre j’étudie les articles de ce règlement, avec les avocats spécialisés, afin de voir comment faire sortir de cet enfer administratifs les exilés.
      J’ai rédigé un « guide de l’accompagnement juridique d’une personne en procédure Dublin« , qui doit être mis à jour pour s’adapter à la nouvelle loi et aux nouvelles pratiques en cours. J’ai une connaissance empirique de l’application de ce règlement. Pour autant ce document est la synthèse d’un travail de recherche et de réflexions personnelles. Il ne s’agit pas d’un document officiel, les avis exprimés dans ce document n’engagent que moi. Si vous voyez des erreurs ou souhaitez faire des commentaires, contactez-moi ou laissez un commentaire en bas de page.

      HISTORIQUE

      La Commission Européenne a lancé en 2015 un « agenda européen en terme de migration« , avec plusieurs dates clés. Le but était de répondre à la première grande vague, notamment sur la route des balkans. Les premières annonces portaient sur des renforcements des programmes de relocalisation, et une politique de retour plus efficiente… mais aussi un renforcement des moyens aux frontières.

      Le 4 mai 2016, une première esquisse du projet de réforme du règlement Dublin a été proposée par la Commission européenne (CE).
      La fiche de procédure

      Il s’agit d’une procédure législative ordinaire : la Commission, sous l’impulsion du Conseil européen propose un texte, une des commissions du Parlement travaille sur ce texte. Le Conseil de l’UE donne aussi ses objections. Lors de cette session plénière, tous les amendements doivent être votés. Après l’adoption du texte par une majorité simple, (le cas le plus fréquent) il sera envoyé au Conseil de l’UE.

      Le vote au Conseil est à la majorité qualifié. La majorité qualifiée doit rassembler au moins 55% des États membres (soit un minimum de 16 États) et 65% de la population. Il existe une minorité de blocage qui doit inclure au moins quatre États membres représentant 35% de la population, sinon on considère que la majorité qualifiée est atteinte.
      Le principe d’une procédure législative ordinaire.

      Schéma pour mieux comprendre le fonctionnement des organes de l’Union Européenne.

      La proposition de la Commission européenne était particulièrement restrictive.
      La fiche mémo de cette proposition | Le détail de la proposition.

      Cette proposition a donc été étudiée par le Parlement Européen (PE). Sur chaque texte du Parlement, un rapporteur est désigné et ces désignations tournent à la proportionnelle des groupes.

      Pour la proposition de réforme Dublin 4, Cecila Wikstrom du groupe ALDE (Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe) était rapporteur et a fait la première version du texte. Elle a travaillé avec les députés qui ont été désignés par leur groupe jusqu’à ce qu’il y ait une majorité qui se dégage. Tous les députés peuvent déposer des amendement, et c’est en réalisant des accords sur les modifications du texte recouvrant une majorité que l’on construit les fameux consensus, article par article, voire paragraphe par paragraphe.

      Voici le détails des différentes étapes de la proposition du PE : Première proposition du 24 février 2017

      Puis les amendements proposés, le 4 avril 2017 :

      Amendements 110 à 285
      Amendements 286 à 534
      Amendements 535 à 771
      L’avis de la commission des affaires étrangères
      L’avis de la commission du budget

      Les amendements proposés le 5 juin 2017 :

      Amendements 772 à 1021

      La version finale est consultable ici : a-8-2017-0345_fr.pdf

      La proposition en détail

      Cette proposition de réforme du PE a été présentée comme étant “positive” par rapport à la version 3 actuelle. Il me semble que ça n’est absolument pas le cas.

      Le tableau ci-dessous tenter de dresser une synthèse du fonctionnement de la version 3, actuellement en vigueur, comparée au projet de réforme du Parlement européen. Les changements sont surlignés dans la colonne de droite.

      Cette proposition d’ajout des frères et soeurs dans la liste des personnes de la famille est une avancée positive. L’idéal aurait été d’inclure les parents.

      Cette suppression du critère du pays d’entrée est positif, il faisait peser le poids de l’accueil sur les pays frontaliers.

      Actuellement si aucun des critères obligatoires n’était rempli, c’est le pays ou la demande était déposée qui devenait responsable. Avec la proposition du parlement, il serait imposé au demandeur de choisir parmi 4 pays de destination, déterminés selon une « clé de répartition » prenant en compte le plus bas nombre de demandeurs d’asile relatif à la population et au PIB, sur les 5 dernières années (hors 2015).

      La clé de référence est complexe mais une simulation rapide, sur l’année 2018, montre que les 10 derniers pays du classement sont : Bulgarie, Croatie, Lituanie, Portugal, Pologne, Roumanie, Lettonie, Estonie, Hongrie et Slovaquie.

      La proposition du parlement forcerait donc les demandeurs d’asile à déposer leur demande dans un pays qu’ils n’ont pas choisi, qui plus dans un des pays les moins accueillants de l’Union européenne. Si ces pays refusent, ils devront payer une « amende » de 50 000 à 100 000 € par demandeurs d’asile refusé.

      L’objectif de vouloir une plus grande solidarité européenne peut sembler en effet positive, mais dans les faits cette “clé de répartition” nie totalement la volonté et l’intérêt du demandeur d’asile. Les pays qui accueillent le moins de demandeurs d’asile sont ceux qui ne souhaitent pas les accueillir et que les demandeurs d’asile ne souhaitent pas comme pays d’accueil.

      Comme expliqué précédemment, les pays en question pourront “refuser” en payant une compensation financière. S’ils refusent de payer, les sommes correspondantes pourront être prises sur les fonds européens normalement perçus. Il n’est pas explicité ce qui se passera si les 4 pays déterminés par le cé de répartition refusent.

      Outre les critères obligatoires ci-dessus, le règlement Dublin prévoit 2 critères facultatifs :

      La Commission Européenne souhaitait supprimer ces clauses discrétionnaires. Le Parlement Européen a souhaité les conserver, et les élargir aux aux liens sociaux et linguistique et aux facilités d’intégration. Sur le papier c’est une très bonne chose, sauf que ces critères sont facultatifs. Sous leur forme actuelle, ils ne sont quasiment jamais appliqués : à peine 90 fois sur plus de 90 000 demandes sur les 4 dernières années, en France. Cette proposition est donc purement “cosmétique” et n’aura pas d’effet. Cette proposition aurait par contre été très positive si elle avait été définie comme un critère obligatoire.

      Actuellement, les demandeurs d’asile dublinés peuvent faire le choix, certes difficile, d’attendre dans la clandestinité pendant 18 mois l’expiration des délais de transfert. Passé ce délai, ils peuvent déposer une demande d’asile dans le pays qu’ils ont choisi. Ca n’est pas une bonne chose dans l’absolu, et génère des situations de précarité. Pour autant c’est le seul moyen actuel d’accéder au pays d’asile de leur choix.

      La suppression de l’expiration des délais de transfert restreint encore les possibilités pour les demandeurs d’asile.

      Ce basculement des frais de transfert à la charge du budget de l’UE est un moyen de pression supplémentaire sur les Etats membres : pour ne plus avoir à en supporter les frais, les Etats membre devront respecter le règlement.

      QUELS SONT LES PARTIS QUI ONT SOUTENUS CETTE PROPOSITION ?

      Cette proposition, qui pour moi restreint les droits des demandeurs d’asile, a été soumise au vote au Parlement Européen le 16 novembre 2017.
      Le détail des votes est consultable ici.

      Pour la France, ont voté CONTRE :
      – le FN : 22 voix (ce qui est logique, ils sont contre le fait qu’on impose l’accueil aux Etats membre).

      – 1 voix pour les Républicains (si on considère que Nadine Romano n’est pas d’extrême-droite…)

      Les voix POUR :
      – 18 des Républicains ou de droite
      – 4 du centre
      – 8 du PS
      – 2 de EELV
      – 2 de Génération.s
      – 1 de LFI
      – 3 du Front de Gauche / PCF
      – 1 des Radicaux de gauche

      Personnellement je ne m’explique pas pourquoi les partis dit “progressistes” ont voté et soutenu cette proposition. Il y a pour moi une contradiction entre cette proposition de réforme et certaines prises de position officielles des partis candidats aux élections européennes. Je ne me permettrais pas de dire que ces contradictions sont volontaires, je continue de penser que la grande majorité des députés européens de ces partis ont une réelle volonté d’améliorer la situation des demandeurs d’asile dublinés. Certains m’ont affirmé que la proposition du Parlement allait dans le sens du “libre choix du pays d’asile”, ce qui n’est pas le cas. Je crains que certains d’entre eux n’aient pas pris conscience de la portée effective de l’application des articles qu’ils ont soutenus.

      Je détaille ci-dessous les prises de position des différents partis « de gauche » à l’occasion des élections européennes, sur la question du règlement Dublin, et indique en commentaire ce qui me semble contradictoire. Evidemment si des personnes de ces partis considèrent qu’il y a des erreurs ou veulent apporter des commentaires ou rectificatifs, elles sont les bienvenues. Je ne me suis attaché qu’à la question du règlement Dublin, toutes ces listes ont par ailleurs des propositions très positives sur la question de la politique migratoire (ouverture de voies légales d’immigration, mis en place d’un GIEC de l’Immigration, uniformisation des conditions d’obtention de l’asile, etc.).

      Liste « Pour le Climat »
      Europe Ecologie les verts

      Livret « Qu’est-ce qu’on attends pour accueillir dignement les migrant.e.s«  : https://static1.squarespace.com/static/5c825ef04d87119ea09fbc77/t/5cb4924071c10bd83abca95e/1555337841080/Livret+migration.pdf

      « Au niveau européen, le groupe des écologistes a réussi à faire adopter par le Parlement européen des positions fortes face à l’échec des propositions de la Commission européenne et à la désunion des États. En septembre 2016 le Parlement a ainsi pris position en faveur d’une clef de répartition contraignante pour la relocalisation de tou.te.s les réfugié.e.s entre les États membres en fonction de leurs capacités d’accueil. Le groupe écologiste travaille également à la refonte du règlement Dublin, dans le cadre de la réforme « Dublin IV » présentée en 2016, en défendant un système d’asile européen basé sur la solidarité, le partage des responsabilités entre les États membres et la mise en place de critères objectifs et contraignants.« 

      Le programme officiel des européennes semble soutenir la position d’imposer le pays d’asile.
      Pourtant, dans cet article, Sophie Bussière répond : « Nous proposons de réformer la politique d’asile, via le remplacement du règlement de Dublin par une gestion communautaire directe et unifiée de l’asile, garantissant l’accueil solidaire et équitable à travers l’Union, de manière contraignante pour les États-membres, et tenant compte des demandes des migrants.« 
      Il y a là pour moi une contradiction : soit on contraint les Etats membre, soit on respecte le choix des exilés, mais il n’est pas possible de faire les deux.

      2 députés EELV ont voté pour la proposition du PE en novembre 2017
      Suite aux élections européennes, cette liste aura 13 députés :
      Yannick Jadot (absente au moment du vote en 2017), Michèle Rivasi (absente au moment du vote en 2017), Damien Carême, Marie Toussaint, David Cormand, Karima Delli (absente au moment du vote en 2017), Mounir Satouri, Caroline Roose, François Alfonsi, Salima Yenbou, Benoit Biteau, Gwendoline Delbos-Corfield, Claude Gruffat

      Liste « Envie d’Europe »
      Parti socialiste / Place publique / Nouvelle Donne / Parti radical de gauche

      Programme officiel : « Nous mettrons fin au règlement de Dublin qui renvoie les demandeurs d’asile vers les pays de première entrée qui se retrouvent seuls en Europe à assurer le premier accueil. Nous défendrons la solution alternative mise au point par le Parlement européen.« 
      Dans un article de Marianne : « …nous remplacerons le règlement de Dublin par un véritable outil centralisé de répartition des demandeurs d’asile solidaire et équitable.« 

      Sur la question de la réforme du règlement Dublin, le positionnement semble soutenir sans ambiguïté la proposition du Parlement Européen, et avoir comme objectif d’imposer le pays d’asile aux demandeurs.

      8 députés PS ont voté pour la proposition du PE en novembre 2017
      Suite aux élections européennes, cette liste aura 6 députés :
      Raphaël Glucksmann, Sylvie Guillaume (a voté POUR en 2017), Eric Andrieu (a voté POUR en 2017), Aurore Lalucq, Pierre Larrouturou, Nora Mebarek

      Liste « L’Avenir en commun, en Europe aussi ! »
      La France insoumise

      Dans le programme officiel, il est écrit : « Mettre fin aux règlements de Dublin qui placent les exilé.e.s dans des situations absurdes où ils ne peuvent ni rejoindre le pays qu’ils souhaitent ni être régularisés dans celui où ils se trouvent ! Mettre en place des règles d’harmonisation du système d’asile et refuser le principe de « pays tiers sûrs » visant à « sous-traiter » l’examen des demandes d’asile en contradiction avec le droit d’asile prévu par la Constitution française.« 

      A la question de Marianne « Faut-il supprimer le règlement Dublin », Manon Aubry a répondu : « Oui. Ce règlement place les exilé.e.s dans des situations absurdes où ils ne peuvent ni rejoindre le pays qu’ils souhaitent, ni être régularisés dans celui où ils se trouvent. Le politique d’accueil doit être coordonnée sur une base de solidarité et de bon sens.« 
      A la question de Marianne « Faut-il créer un mécanisme européen de droit d’asile ? » :
      « Non. Un mécanisme européen de traitement des demandes d’asile serait une grave atteinte à la souveraineté des Etats membres. Au niveau européen, les accords de Dublin doivent faire place à une logique de coopération des Etats et de convergence des règles de chacun.« 

      Cette liste ne semble pas soutenir le principe d’imposer le traitement des demandes d’asile aux Etats membre.
      Pour autant 1 député LFI a voté pour la proposition du PE en novembre 2017, ce qui est contradictoire.
      Suite aux élections européennes, cette liste aura 6 députés :
      Manon Aubry, Manuel Bompard, Leïla Chaibi, Younous Omarjee (a voté POUR en 2017), Anne-Sophie Pelletier, Emmanuel Maurel (a voté POUR en 2017, sous étiquette PS)

      Liste « Vive l’Europe Libre »
      Generation.s

      Dans le programme « European Spring » il n’est pas question spécifiquement du règlement Dublin.
      Dans la liste des propositions figurant sur le site, il est écrit : « Proposition 20. Accueillons dignement les migrant.es, c’est notre devoir ! Fin de « Dublin » et politique européenne de l’accueil et de l’asile. L’Europe s’est construite sur des valeurs humanistes. Pourtant la Méditerranée est aujourd’hui la mer la plus mortelle du monde. Nous demandons le respect de ces valeurs grâce à un régime commun de l’asile en Europe. Nous voulons la fin du soutien aux opérations de renvois de personnes interceptées dans l’espace maritime le plus mortel du monde. L’Europe doit se doter d’une agence indépendante de recherche et de sauvetage (visant à sauver, accueillir et gérer l’entrée des migrant.es en Europe)« .

      A la question de Marianne « Faut-il supprimer le règlement Dublin », Benoit Hamon a répondu « Oui. Le règlement de Dublin 3 est contraire à l’idée même d’Europe et porte la responsabilité des traitements indignes envers les exilés, de la montée de l’extrême droite en Italie et même en Espagne. Il est urgent de construire une politique européenne solidaire, ou à défaut entre certains pays dans le cadre d’une coopération renforcée.« 

      Il n’est donc pas explicitement indiqué un soutien à la proposition de réforme du parlement Européen, pour autant 2 eurodéputés Generation.s, Isabelle Thomas et Guillaume Balas, ont voté POUR cette proposition en 2017, ce qui est contradictoire.

      Suite aux élections européennes cette liste n’aura pas députés élus.

      « Pour l’Europe des gens contre l’Europe de l’argent »
      Parti communiste français

      A la question de Marianne « Faut-il supprimer le règlement Dublin », Yan Brossat a répondu : « Oui. Nous devons organiser l’accueil de ceux qui fuient la guerre et la misère. Nous demandons une clé de répartition des arrivées intégrant l’ensemble des pays de l’Union. La Hongrie est contente d’accueillir les généreuses subventions européennes ; que Budapest respecte donc les règles communes et se montre solidaire des capitales européennes si elle veut continuer à profiter de l’argent des autres pays-membres à l’avenir. »

      Dans leur manifeste « Pour une France hospitalière et fraternelle, une Europe solidaire« , il est écrit : « À ce jour, les règlements de Dublin font peser tout le poids de l’accueil sur les pays d’entrée : Italie et Grèce d’abord. Nous soutenons l’abrogation des règlements dits « de Dublin », et la mise en œuvre d’une solidarité européenne dans l’accueil des migrants. Une des propositions que nous soumettons est que les pays de première entrée dans l’UE ne soient plus automatiquement responsables des demandeurs d’asile. À leur arrivée, un dispositif d’accueil doit les prendre en charge, se renseigner sur l’existence de liens familiaux, professionnels ou scolaires dans d’autres États membres.
      L’existence de tels liens doit permettre aux personnes d’être directement installées dans le pays concerné, qui deviendrait alors responsable de la demande d’asile.
      Si de tels liens n’existent pas, le demandeur d’asile serait automatiquement confié à un État membre sur la base d’une clef de répartition définie par l’UE.
      Par ailleurs, nous proposons qu’il soit possible de s’enregistrer en tant que groupe de trente personnes maximum qui seraient relocalisées ensemble dans un même pays.« 
      Ces propositions correspondent à la proposition de réforme du Parlement Européen, si ce n’est que dans la formulation du manifeste la prise en compte des liens familiaux, culturels, etc. sont prioritaires, ce qui est une très bonne chose… Il semble donc contradictoire d’avoir cette position et d’avoir dans le même temps soutenu et voté la proposition du Parlement, qui ne les a placé que dans une clause facultative et inappliquée.

      3 députés PCF ont voté pour la proposition du PE en novembre 2017
      Suite aux élections européennes cette liste n’aura pas députés élus.

      UNE VIGILANCE INDISPENSABLE

      La proposition de réforme est pour l’instant « en sommeil », mais elle devrait potentiellement revenir en discussion à moyen terme. Il est indispensable d’être vigilant sur ce que vous soutenir et voter nos députés européens. Je suis conscient qu’ils n’ont qu’une marge de manœuvre réduite, au vu des rapports de force qui ne leur sont pas favorable. Pour autant il leur sera possible de déposer des amendements afin d’améliorer l’actuelle proposition.

      Voici le sens des amendements qui me sembleraient intéressants :

      Faire en sorte que la prise en compte des liens familiaux, culturels, sociaux, capacités linguistiques, liens facilitant l’intégration, deviennent des critères obligatoire de détermination de l’Etat membre responsable.
      Pourquoi ? Parce que les demandeurs d’asile choisissent le pays selon des critères objectifs et de bon sens, à savoir ceux ou ils savent que leur intégration sera facilitée, ce qui est positif à la fois pour eux, pour le pays choisi, et pour l’Europe.
      Si aucun des critères obligatoires n’est possible, et qu’aucun des pays déterminés par la clé de répartition n’accepte la prise en charge : faire en sorte que le demandeur puisse choisir l’Etat membre responsable de sa demande d’asile.
      Pourquoi ? Parce que tendre vers une plus grande solidarité des Etats membres est indispensable, mais ne doit pas se faire en détriment de l’intérêt des demandeurs d’asile. Il ne sera pas possible de « forcer » un pays à être accueillant et à offrir des conditions d’accueil dignes. Pour autant il n’est pas normal que certains Etats membres bénéficient des aides de l’Union Européenne mais refuse d’en partager les charges financières liées au respect des traités internationaux et donc au respect du droit d’asile. Ainsi les Etats membres pourraient refuser une prise en charge, mais devrait verser une participation financière qui alimenterait les fonds européens.

      Les commentaires sont les bienvenus, si vous avez d’autres idées, si vous repérerez des erreurs, si vous avez moyen de contacter vos députés européens et pouvez apporter des précisions sur leur position, etc.

      http://www.15h52.net/reforme-du-reglement-dublin

  • Au Royaume Uni :

    Le congrès de l’UCU rejette une définition « créant la confusion » sur l’antisémitisme.
    BRICUP, le 2 juin 2017
    http://www.aurdip.fr/le-congres-de-l-ucu-rejette-une.html

    A l’Union Européenne :

    La définition sioniste de la lutte contre l’antisémitisme avalisée par le Parlement européen : les notes d’un Palestinien
    Mazin Qumsiyeh, le 2 juin 2017
    http://www.pourlapalestine.be/la-definition-sioniste-de-la-lutte-contre-lantisemitisme-reprise-par

    La criminalisation de la critique d’Israel est inacceptable
    François Dubuisson, le 2 juin 2017
    http://www.pourlapalestine.be/la-criminalisation-de-la-critique-disrael-est-inacceptable

    Une insoutenable européanisation du chantage à l’antisémitisme
    UJFP, le 3 juin 2017
    http://www.ujfp.org/spip.php?article5669

    Jeudi noir au Parlement européen : quand le lobby pro-israélien instrumentalise la lutte contre l’antisémitisme
    AFPS, le 4 juin 2017
    http://www.france-palestine.org/Jeudi-noir-au-Parlement-europeen-quand-le-lobby-pro-israelien-inst

    Ils ont osé !
    Pierre Galand, le 7 juin 2017
    http://www.aurdip.fr/ils-ont-ose.html

    #antisémitisme #antisionisme #Palestine #censure #Liberté_d'expression #Union_Européenne #Europe #Royaume-Uni #BDS

    Sujet déjà traité ici :
    https://seenthis.net/messages/337856
    https://seenthis.net/messages/580647
    https://seenthis.net/messages/603396

  • Ces sept affaires qui minent le projet de moralisation promis par Emmanuel Macron RTS - Didier Kottelat, avec agences - 1 Juin 2017
    http://www.rts.ch/info/monde/8665648-ces-sept-affaires-qui-minent-le-projet-de-moralisation-promis-par-emmanu

    La moralisation de la vie politique est l’une des grandes promesses de campagne d’Emmanuel Macron. Mais à peine investi, le nouveau président français voit son projet mis à mal par plusieurs affaires éclaboussant ses proches. Tour d’horizon.

    DEUX MINISTRES DANS LA TOURMENTE

    1) Richard Ferrand, le ministre « qui mêle vie publique et affaires privées »

    C’est la principale épine dans le pied du nouveau président français, qui a fait de la moralisation de la vie politique son cheval de bataille : Richard Ferrand - ancien du Parti socialiste, premier parlementaire à avoir rallié Emmanuel Macron en 2016, catapulté secrétaire général d’En marche puis nommé ministre de la Cohésion des territoires - fait aujourd’hui face à une enquête préliminaire sur ses activités passées ouverte par le parquet de Brest.

    Le 24 mai, c’est le Canard enchaîné qui lance la première flèche https://www.rts.ch/info/monde/8648165-le-ministre-francais-ferrand-epingle-dans-une-affaire-qui-tombe-mal-.htm contre celui qui a été l’un des plus proches lieutenants d’Emmanuel Macron durant la campagne présidentielle. En 2011, les Mutuelles de Bretagne, alors dirigées par Richard Ferrand, ont loué des locaux appartenant à une société de sa compagne, révèle l’hebdomadaire satirique.
    La deuxième salve est tirée par Le Monde http://www.lemonde.fr/politique/article/2017/05/30/entre-politique-et-affaires-enquete-sur-le-melange-des-genres-de-richard-fer le 30 mai avec une enquête sur le « mélange des genres » du ministre âgé de 54 ans. Ce dernier « mêle depuis 20 ans vie publique et affaires privées », écrit le journal, qui évoque des contrats accordés par les Mutuelles de Bretagne à des proches, des assistants parlementaires non déclarés, dont le propre fils de l’élu, ou encore un conflit d’intérêts au Parlement.

    >> L’affaire Ferrand fait écho à l’affaire Fillon :
    L’ouverture d’une enquête préliminaire fragilise la défense de Richard Ferrand, qui réfute en bloc les accusations. Interrogé sur ces affaires le 31 mai sur France Inter, il soulignait ne pas être mis en cause par la justice, mais par le « tintamarre médiatique ». Et le ministre d’ajouter que tout ce qu’il a fait dans sa vie professionnelle est « légal, public, transparent ».

    Richard Ferrand peut encore se prévaloir du soutien du Premier ministre Edouard Philippe, même si ce dernier a indiqué avoir « parfaitement conscience de l’exaspération des Français ». Reste que les citoyens auront le dernier mot : le ministre devrait démissionner de son poste s’il perdait l’élection législative dans la 6e circonscription du Finistère, où il brigue un second mandat de député.

    2) Marielle de Sarnez, soupçonnée d’abus de confiance

    De 1999 à son entrée au gouvernement français il y a à peine plus de deux semaines, Marielle de Sarnez, 66 ans, a été députée européenne. La nouvelle ministre des Affaires européennes est sous le coup d’une enquête préliminaire pour « abus de confiance » ouverte le 22 mars dernier, indique Le Parisien http://www.leparisien.fr/politique/assistants-parlementaires-marielle-de-sarnez-visee-par-une-enquete-29-05- lundi 29 mai. En cause : des soupçons d’emplois fictifs concernant son ancienne attachée au Parlement européen.

    C’est une dénonciation de l’eurodéputée Sophie Montel (Front national), elle-même mise en cause pour des faits similaires, qui a mis le feu aux poudres. Celle-ci a signalé le cas de 19 élus français au Parlement européen de tous bords politiques, dont celui de la cofondatrice et vice-présidente du Modem, le parti centriste de François Bayrou.
    Marielle de Sarnez réfute catégoriquement ces accusations et annonce mardi 30 mai avoir porté plainte pour « dénonciation calomnieuse contre Mme Sophie Morel ». Dans un communiqué publié sur Twitter, la ministre précise que son assistante « a fourni un travail assidu » et que son contrat de travail « a été validé et approuvé par le Parlement européen », encadré par des règles « bien plus strictes » que celles en vigueur en France.

    DEUX CANDIDATS AUX LÉGISLATIVES SUSPENDUS

    3) Christian Gerin et ses tweets antisinionistes

    Le journaliste et producteur de télévision Christian Gerin, 62 ans, investi jeudi 11 mai par La République en marche dans la 5e circonscription de Charente-Maritime, a été suspendu dès le lendemain. Cette décision faisait suite à une dénonciation http://www.licra.org/communique-antisemitisme-la-licra-demande-a-emmanuel-macron-de-retirer-linves de la Ligue contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) à propos des messages critiques d’Israël et antisionistes - qualifiés d’"antisémites" par la Licra - publiés sur Twitter.

    Saisie de ce cas, la commission d’éthique a décidé de lui retirer l’investiture. « La violence de ses propos ne correspond pas aux valeurs de notre mouvement », indique mercredi 31 mai le service de presse de La République en marche, cité par le site de France 3. http://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/charente-maritime/royan/charente-maritime-candidat-republique-marche-desinvesti Christian Gerin, de son côté, assume ses propos et se défend d’être antisémite, qualifiant les accusations portées à son encontre de « boules puantes » électorales. « Mon hostilité est dirigée contre la politique menée par Israël aujourd’hui », affirme-t-il.

    Reste que, selon la référente départementale du mouvement, citée par le journal Sud-Ouest, http://www.sudouest.fr/2017/05/31/legislatives-en-charente-maritime-christian-gerin-blanchi-par-la-commission Christian Gerin a été blanchi des accusations d’antisémitisme. Sur Facebook, ce dernier continue d’ailleurs à faire campagne avec des affiches faisant figurer la photo d’Emmanuel Macron ainsi que la mention « Soutien au président de la République ». Un autre candidat investi par le Modem, Gérard Potennec, se réclame pourtant lui aussi de la majorité présidentielle.

    4) Pierre Cabaré, condamné à une peine d’inéligibilité

    Candidat dans la 1ère circonscription de Haute-Garonne, dans le Sud-Ouest, Pierre Cabaré, 59 ans, a vu son investiture suspendue par La République en marche le 28 mai. La raison : une vieille peine d’inéligibilité d’un an prononcée en 2003 à la suite du rejet de ses comptes de campagne pour les législatives de 2002. Une peine que le candidat avait omis de mentionner lors de sa demande d’investiture.

    Dans un communiqué, le parti présidentiel rappelle avoir posé comme condition l’absence de peine d’inéligibilité et un casier judiciaire vierge pour faire campagne sous la bannière de La République en marche. Pierre Cabaré - prothésiste dentaire de profession - se justifie en affirmant qu’il ne « connaissait rien », à l’époque, des obligations légales en matière de financement des campagnes électorales. « Je n’ai été remboursé de rien, je n’ai rien coûté à la société », relève-t-il. « Je suis honnête. Aujourd’hui, j’ai des comptes précis, au cordeau », ajoute le candidat

    Le mouvement a décidé mercredi 31 mai de lui retirer officiellement son investiture, annonce France Bleu. https://www.francebleu.fr/infos/politique/toulouse-legislatives-pierre-cabare-en-marche-mais-desinvesti-1496266592 Interrogé, Pierre Cabaré explique pourtant avoir « reçu le feu vert pour continuer la campagne avec les affiches et les logos de La République en marche ». Le candidat était d’ailleurs en campagne mercredi sur le terrain dans sa circonscription.

    TROIS AUTRES CANDIDATS MIS EN CAUSE

    5) Alain Tourret épinglé pour abus d’indemnité

    Alain Tourret est député sortant de la 6e circonscription du Calvados. Elu à l’Assemblée nationale en 2012 sous la bannière du Parti radical de gauche, le maire de Moult-Chicheboville, 69 ans, a été investi par La République en marche pour briguer un nouveau mandat. Dans un article au vitriol publié le 23 mai (lien payant) https://www.mediapart.fr/journal/france/230517/voyage-achat-dune-tele-un-depute-proche-de-macron-abusait-de-son-indemnite , Mediapart pointe du doigt l’utilisation faite par le député de son indemnité représentative de frais de mandat (IRFM).

    Achat d’une télévision, tickets de cinéma, parties de golf, frais dans un Club Med au Sénégal, etc. : Mediapart dresse une liste de dépenses réglées par Alain Tourret avec cette indemnité, censée pourtant couvrir des frais exclusivement liés à son mandat. Le site se base sur des documents issus des « Macron Leaks », le député faisant partie des victimes du piratage ayant visé des proches d’Emmanuel Macron durant la campagne.

    Après un échange avec le déontologue de l’Assemblée nationale, Alain Tourret reconnaît plusieurs « erreurs d’imputation ». Il a mandaté un audit de ses comptes à un expert-comptable, selon son entourage cité par Mediapart. Le député précise avoir remboursé 16’000 euros à la suite de cet examen.

    6) Véronique Avril dépeinte en « propriétaire voyou »

    Lundi 29 mai, Mediapart publie une autre enquête intitulée « A Saint-Denis, la candidate LREM a agi en propriétaire voyou » (article payant) https://www.mediapart.fr/journal/france/290517/saint-denis-la-candidate-lrem-agi-en-proprietaire-voyou . Le site d’information en ligne y révèle les pratiques immobilières problématiques de Véronique Avril, la candidate aux législatives de La République en marche dans la 2e circonscription de Seine-Saint-Denis.

    Cette femme de 50 ans a acheté en 2011 un appartement situé dans un immeuble insalubre, frappé depuis plusieurs années d’un arrêté de péril, ce qui n’est toutefois pas interdit. En revanche, elle a ensuite loué ce bien, « ce qui est en soi illégal » selon Mediapart, qui parle d’un loyer « exorbitant », soit 650 euros par mois pour 23 m2. Interrogé, le députés sortant Mathieu Hanotin (PS) dénonce « un comportement digne d’un marchand de sommeil ».

    Véronique Avril, qui travaille à la mairie de Paris, confirme les faits, mais plaide la bonne foi, indiquant avoir mené des travaux pour 20’000 euros afin de rendre son appartement habitable. Quant au loyer, elle admet qu’il était « sûrement trop haut », mais précise s’être fait « embobiner » par l’agence immobilière qui s’occupait de l’entière gestion de son bien. La candidate n’a pas été condamnée pour ces faits, contrairement à d’autres propriétaires dans le même immeuble, note pour sa part Le Parisien http://www.leparisien.fr/saint-denis-93200/a-saint-denis-tempete-autour-de-la-candidate-en-marche-30-05-2017-7000137 .

    7) Houmria Berrada, condamnée pour falsification de diplôme

    Houmria Berrada est la candidate de La République en marche dans la 2e circonscription du Nord. Problème : cette femme de 34 ans, militante antiraciste, a été condamnée en mars 2011 par le tribunal correctionnel de Lille pour falsification de diplôme, révèle La Voix du Nord https://login.lavoix.com/html/anonymous?unitId=lavoixdunord_www_prod&returnPage=http://www.lavoixdunord.fr%2F170537%2Farticle%2F2017-05-30%2Fcette-condamnati mardi 30 mai. Elle a écopé de huit mois de prison avec sursis pour faux et usage de faux d’un document administratif, ajoute le journal.

    Houmria Berrada, interrogée par La Voix du Nord, se défend vigoureusement, affirmant que la condamnation ne figure pas sur son casier judiciaire, dont elle aurait fourni un extrait à La République en marche. Le comité éthique du mouvement pourrait se pencher sur ce cas, relève son responsable départemental.

    #En_marche #Richard_Ferrand #Marielle_de_Sarnez #mélange_des_genres #abus_de_confiance #Pierre_Cabaré #inéligibilité #Alain_Tourret #Macron_Leaks #Véronique_Avril #Immobilier #marchand_de_sommeil #Houmria_Berrada #falsification_de_diplôme #faux_et_usage_de_faux

  • Guillaume Balas : « sans alliance avec Mélenchon, il y a un risque de disparition de la gauche »

    Le député européen reproche à Emmanuel Macron, qu’il trouve d’une « complaisance inquiétante » avec l’Allemagne, de manquer d’ambition sur l’Europe. Il souhaite que Jean-Luc Mélenchon propose une alliance globale à la gauche.

    Guillaume Balas est député européen et membre du Parti socialiste. Pendant la campagne présidentielle, il a été coordinateur du projet du candidat Benoît Hamon.

    Qu’avez-vous pensé du débat de l’entre-deux tour qui a opposé Marine Le Pen et Emmanuel Macron ?

    Marine Le Pen s’est effondrée. Elle n’a su montrer qu’une capacité à dénoncer, mais à aucun moment elle n’a montré de cohérence. Elle a perdu beaucoup dans ce débat. Emmanuel Macron a gardé son calme et a affiché une maitrise des dossiers.

    Cependant, je suis en désaccord avec la philosophie générale de son programme, qui est inspiré du vieux libéralisme avec des idées comme davantage de flexibilité, plus d’autonomie au niveau local, etc. Et ne répondant jamais aux enjeux centraux comme la mutation du travail ou l’écologie, dont on n’a pas réussi à faire une question centrale durant la campagne.

    En 2002, Jacques Chirac avait refusé ce débat de l’entre-deux tour face à Jean-Marie Le Pen. Pensez-vous qu’aujourd’hui face à l’extrême droite le débat était nécessaire ?

    Oui. Je ne comprends pas du tout ce débat-là. J’avais d’ailleurs regretté que Jacques Chirac ne le fasse pas en son temps. Le Front national, c’est comme un vampire, il meurt sous l’effet de la lumière dessus. Je pense que ce débat aura montré, et de manière surprenante, la désinvolture complète de Marine Le Pen sur les questions fondamentales qui se posent au pays. Elle a démontré que la dédiabolisation du FN était une escroquerie. Donc c’était un débat utile.

    Le sujet de l’Europe a occupé une partie non négligeable du débat, notamment concernant la sortie de l’euro défendue par Marine Le Pen. Pensez-vous que Macron puisse être celui qui relance le projet européen ?

    Pendant la campagne présidentielle, à chaque fois que la sortie de l’euro a été abordée par des candidats, ils se sont retrouvés empêtrés dans leurs contradictions. Cela a été assez vrai avec Jean-Luc Mélenchon, mais encore plus manifeste hier avec Marine Le Pen qui est incapable d’expliquer quelle serait sa politique par rapport à l’euro.

    La contradiction, c’est que les Français ne veulent pas sortir de l’euro. Même ceux qui sont critiques envers l’Union européenne ne voient pas forcément la sortie de l’euro comme une solution.

    De son côté, Macron c’est le « mainstream » européen. Il n’a pas dit grand-chose sur des dossiers comme la gouvernance de la zone euro. Quel est le chemin qui est tracé par Macron pour l’Europe ? Aujourd’hui on ne sait pas. On voit qu’il est attaché à l’Europe et à l’euro, mais c’est tout.

    Il y a deux manières de sortir de l’Europe : celle que propose Madame Le Pen, le Frexit. La deuxième est de ne rien faire. Et les divergences profondes entre les pays européens continueront de s’accroitre jusqu’à l’implosion. Et Emmanuel Macron ne me rassure pas aujourd’hui dans la manière dont il aborde les questions européennes. Il n’a aucune ambition. Je ne crois pas qu’on puisse encore passer un mandat sans qu’il se passe rien, l’UE ne s’en remettra pas.

    Emmanuel Macron n’est donc pas véritablement pro-européen ?
    Emmanuel Macron dit qu’il veut faire avancer l’Europe, mais on ne sait pas sur quoi. Il a le plan de la dissertation, mais pas le contenu. Il reprend les grands principes de sociaux-démocrates sur lesquels nous sommes tous d’accord : un cercle concentré autour de la zone euro, un gouvernement économique de la zone euro, un renforcement du contrôle démocratique, une politique d’investissement, etc.

    Mais regardez ce qu’il dit sur le CETA : mettre en place une commission pour réévaluer le traité commercial avec le Canada, ça n’a aucun sens. Jamais il n’aura l’assentiment pour amender ce texte. Il fallait s’y opposer avant sa ratification par le Parlement européen, qui valide 90% du traité. Ce qu’il faut, c’est renégocier la politique commerciale de l’UE.

    Il a en tout cas réussi à faire l’unanimité en Allemagne, à droite comme à gauche…

    Je trouve Emmanuel Macron d’une complaisance inquiétante avec l’Allemagne. S’il entame le débat de cette manière, je ne vois pas pourquoi l’Allemagne aurait un quelconque effort à faire par rapport à la France dans la foulée de cette élection, notamment concernant l’orientation macro-économique au niveau européen.

    C’est inquiétant, cette unanimité en Allemagne autour de Macron. À force de ne vouloir heurter personne, Emmanuel Macron s’est mis dans la situation d’avoir le soutien de Wolfgang Schauble comme de Sigmar Gabriel. De ce point de vue, il n’a pas été courageux. Cette campagne était le moment de donner sa vision de l’Europe, quitte à déplaire à certains de ses soutiens outre-Rhin.

    Que pensez-vous du bilan européen de François Hollande ?

    Je pense que le quinquennat de François Hollande a été celui de l’espérance fantôme. Il y avait un vrai espoir qu’un homme pro-européen comme lui, insoupçonnable sur le sujet, rouvre le débat. Il incarnait pour des pays comme l’Italie, la Belgique, le chef d’État français qui allait poser le débat d’une réorientation de l’UE sur la table de Merkel. Or, de ce point de vue-là, à part quelques sujets comme l’Union bancaire, La France a été complètement absente pendant 5 ans des propositions politiques.

    En Europe, il y a avait une vraie attente que Hollande devienne le maitre d’œuvre d’une réorientation douce de l’Europe. Il a créé une déception très forte. C’est pour ça que je suis un peu inquiet quand je vois Emmanuel Macron être si prudent et si peu ambitieux.

    Le résultat de Benoît Hamon a été extrêmement décevant au premier tour. Cela va-t-il remettre en cause l’alliance entre les socialistes et les écologistes pour les prochaines élections législatives ?

    C’est très difficile à dire, car la psychologie des électeurs pour ces élections est insaisissable. Je crois qu’il est très important qu’il y ait un nombre important de députés de gauche. D’ailleurs si Jean-Luc Mélenchon tirait les leçons de son propre score, il proposerait une alliance globale avec l’ensemble des forces de gauche pour garantir une position forte à l’Assemblée nationale.

    Si ça n’est pas le cas, un tiers de la population ne serait pas représenté et on se retrouverait dans un déséquilibre démocratique majeur.

    Comment la gauche française peut-elle se recomposer après ces résultats ?

    Le score de Benoit a été très faible, c’est aussi de notre responsabilité et pas seulement l’effet du double vote utile. Mais l’espace politique de ce qu’il a porté va bien au-delà des 6% de voix qui l’ont choisi.

    Aujourd’hui, il y a d’un côté la France Insoumise, qui se vit comme une contre-société qui n’a pas de vocation majoritaire, et de l’autre côté ceux qui ont décidé d’abdiquer toute forme de lecture critique du capitalisme pour rejoindre Macron. C’est ça qui nous a tué pendant le premier tour.

    Si l’on disjoint la radicalité nécessaire et l’utopie de transformation sociale de la capacité de gestion gouvernementale, il y a un risque de disparition de la gauche. Il faut donc s’atteler à créer une nouvelle synthèse pour recréer une nouvelle gauche du réel. Après est-ce que ça se fait avec le Parti socialiste ou pas ?

    https://www.euractiv.fr/section/elections/interview/guillaume-balas-sans-alliance-avec-melenchon-il-y-a-un-risque-de-disparitio

  • Champagne et vins fins : Le Pen père fait payer le Parlement européen - Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/050517/champagne-et-vins-fins-le-pen-pere-fait-payer-le-parlement-europeen?onglet

    Datée du 28 décembre 2016, la facture ressemble à un inventaire des plus grands Bordeaux : « Pomerol », « Saint-Émilion », « Saint-Estèphe », « Saint-Julien »… Amateur de champagne, Jean-Marie Le Pen a également sélectionné des cuvées de chez « Krug », « Dom Pérignon » ou « Bollinger ». En tout, plus de cent bouteilles lui ont été livrées dans son manoir de Montretout, à Saint-Cloud, pour un montant dépassant les 8 500 euros. Mais la facture, elle, est partie à Bruxelles. Aussi incroyable que cela puisse paraître, l’eurodéputé a fait supporter le coût de ces achats dispendieux par le Parlement européen.

    D’après nos informations, Jean-Marie Le Pen a pioché, pour ce faire, dans une enveloppe de fonds publics théoriquement mise à disposition des parlementaires pour couvrir des frais de secrétariat ou de représentation. Passée inaperçue dans un premier temps, cette facture aurait fini, tout récemment, par faire tiquer les services du Parlement, qui ont visiblement enclenché une batterie de vérifications auprès du caviste installé dans le très chic Ier arrondissement de Paris.

    S’il s’avère que Jean-Marie Le Pen a enfreint les règles « maison » sur l’usage de ces fonds, il pourrait lui être demandé de rembourser. Car l’argent des contribuables européens n’a pas vocation à garnir les caves de leurs représentants. Sollicité par Mediapart à Bruxelles, ainsi qu’à Montretout où il a ses bureaux, le fondateur du FN n’a pas retourné nos appels.

    #Linfiltré #PhoneStories #FN #Fachosphere

  • Le Parlement européen lance la procédure de levée de l’immunité de Marine Le Pen
    https://www.crashdebug.fr/international/13552-le-parlement-europeen-lance-la-procedure-de-levee-de-l-immunite-de-

    Les juges d’instruction ont adressé des demandes de levée d’immunité parlementaire les 29 et 30 mars 2017.

    Yves Herman/REUTERS

    En cas de défaite à l’élection présidentielle, la candidate du Front national n’aura plus d’excuses pour ne pas se présenter devant les juges.

    La demande avait été envoyée par la justice française il y a près d’un mois. Le Parlement européen a entamé ce mercredi le processus devant aboutir à la levée de l’immunité parlementaire de Marine Le Pen, pour l’utilisation présumée frauduleuse de fonds européens qui lui est reprochée.

    Des magistrats français ont demandé aux parlementaires européens de lever l’immunité de la candidate à l’élection présidentielle afin qu’ils puissent poursuivre leur enquête dans le dossier des assistants (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • Des biocarburants à l’huile de palme ? Stop au délire TOTAL - Sauvons la Forêt
    https://www.sauvonslaforet.org/petitions/1096/des-biocarburants-a-l-huile-de-palme-stop-au-delire-total

    Total se lance dans l’huile de palme et veut ouvrir une bio-raffinerie d’importance mondiale près de Marseille. Sauf que le Parlement européen vient de faire date en demandant l’arrêt des biocarburants à base d’huiles végétales tropicales, et tout spécialement d’huile de palme.

  • Pourquoi Marine Le Pen se met en congé de la présidence du FN - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/elections/presidentielle/candidats-et-programmes/fn-jean-francois-jalkh-le-president-remplacant-fantome-de-marine-le-pen-2

    A noter que le nom de Jean-François Jalkh est également épinglé dans deux affaires judiciaires. Le Parlement européen a levé en novembre 2016 son immunité parlementaire, dans le cadre de deux plaintes pour provocation à la discrimination et à la haine raciale en tant que directeur des publications du parti d’extrême droite. Il y incitait notamment à la « préférence nationale » dans l’attribution de logements sociaux. Ses publications Twitter et Facebook confirment son goût pour les questions liées à l’immigration et la sécurité. Par ailleurs, ce lepéniste historique est renvoyé devant le tribunal correctionnel pour des soupçons d’escroquerie et de surfacturation lors des législatives et présidentielle de 2012. Il était alors secrétaire général du micro-parti de Marine Le Pen, Jeanne.

    #Linfiltré #PhoneStories #FN #Fachosphere

  • Emplois fictifs au FN : Marine Le Pen convoquée devant le Parlement européen avant le 7 mai ? | Atlantico.fr
    http://www.atlantico.fr/pepites/emplois-fictifs-au-fn-marine-pen-convoquee-devant-parlement-europeen-avant

    Voilà qui pénaliserait certainement la présidente du Front national si cette dernière se qualifie pour le second tour. Laura Ferrara, membre du Mouvement 5 étoiles (M5S), parti eurosceptique italien, et vice-présidente de la commission des affaires juridiques du Parlement européen estime que Marine Le Pen pourrait être convoquée pour une audition « à la première date possible en mai », c’est-à-dire avant le second tour de l’élection présidentielle, le 7 mai prochain. Mais cette dernière peut refuser de s’y rendre.

    C’est probablement d’ailleurs son intention puisque la députée européenne a déjà évoqué son immunité parlementaire pour ne pas se rendre aux convocations de la police puis du juge en France dans l’affaire des emplois présumés fictifs au Front national. Les juges ont d’ailleurs réclamé la levée de son immunité parlementaire, une procédure qui pourrait durer plusieurs mois.

    #Linfiltré #PhoneStories #FN

  • Le « Dieselgate » est aussi un scandale de #Lobbying
    http://multinationales.org/Le-Dieselgate-est-aussi-un-scandale-de-lobbying

    Le scandale du « Dieselgate » ne se réduit pas à une simple affaire de tricherie de la part de Volkswagen et quelques autres constructeurs sur les émissions polluantes de leurs véhicules. Il illustre aussi plus largement la manière dont tout le secteur #Automobile a pu allègrement contourner les normes en vigueur, voire les adapter à ses besoins, avec la bénédiction aussi bien des gouvernements nationaux que des instances européennes. Les leçons en ont-elles été tirées ? Le Parlement européen a adopté (...)

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    / Automobile, Lobbying, #union_européenne, #influence, #normes_et_régulations, #impact_sur_l'environnement, santé (...)

    #santé_environnement
    "http://www.karimadelli.com/index.php?rub=au-parlement&pg=commission-enquete-emis&spg=&act=2017-04-"
    "http://www.rac-f.org/Homologation-des-vehicules-Reforme-en-demi-teinte-en-Europe-et-enlisement-en"
    "https://corporateeurope.org/sites/default/files/driving_into_disaster_report_final.pdf"

  • La clinique grecque autogérée d’Elliniko refuse un prix du Parlement européen
    https://loveliveminimal.tumblr.com/post/159265981625/la-clinique-grecque-autogérée-delliniko-refuse-un

    La clinique communautaire métropolitaine autogérée d’Elliniko a rejeté le Prix du citoyen européen 2015 décerné par le Parlement européen. Le même Parlement dont le président, le social-démocrate allemand Martin Schulz, a menacé les Grecs de sortie de la zone euro s’ils votaient « non » au référendum, a offert cette reconnaissance au centre, qui prend en charge les patients qui ont perdu la couverture gratuite des soins. Un prix que ses membres ont rejeté en déclarant : « il serait totalement …

  • Le Parlement européen interdit l’accès à ses locaux à un responsable syrien - La Libre
    http://www.lalibre.be/actu/international/le-parlement-europeen-interdit-l-acces-a-ses-locaux-a-un-responsable-syrien-

    Le Président du Parlement européen a interdit d’accès à son bâtiment un responsable syrien « pour des raisons de sécurité », après l’attaque chimique présumée à l’origine de frappes américaines en Syrie, selon un document consulté vendredi par l’AFP.

    Antonio Tajani a par ailleurs refusé d’autoriser la conférence sur la Syrie à laquelle devait participer ce membre du gouvernement syrien, organisée par un eurodéputé, jugeant l’initiative « inopportune ».

    « J’ai été informé que lundi prochain, le 10 avril, vous avez organisé une conférence sur la situation en Syrie, invitant M. Ayman Soussan, ministre adjoint des Affaires étrangères » du régime syrien, a écrit vendredi M. Tajani à l’eurodéputé espagnol Javier Couso Permuy (Gauche unitaire européenne).

  • Le Parlement européen valide la fin des amalgames dentaires - Journal de l’environnement
    http://www.journaldelenvironnement.net/article/le-parlement-europeen-valide-la-fin-des-amalgames-dentaires

    Le Parlement européen a accordé mardi 14 mars son feu vert, à une écrasante majorité, à une forte restriction de l’usage du mercure, notamment dans les amalgames dentaires, en accord avec la convention de Minamata.

    ce projet de règlement vient conforter l’adhésion de l’UR à la convention de Minamata

    Il était temps...d’avoir un projet , sur ce sujet ;-(
    Sinon la photo d’illustration m’a bien fait rire !
    #toxiques
    #paywall

  • LA HAINE AU PARLEMENT EUROPÉEN : LE SEXISME MACHINE POUR L’EXCLUSION
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article3041

    La pétition en ligne contre l’eurodéputé Janusz Korwin-Mikke publiée mercredi, Journée internationale de la femme, fait le "Buzz". Plus de 770.000 personnes l’ont signé jusqu’au lendemain jeudi, en début de soirée. Le Parlement européen, où il siège et tient ses fréquentes et controversées déclarations, a lancé, vendredi 3 mars le jour même, une enquête visant son membre, âgé de 74 ans, pour ses « remarques sexistes », dites le le 1er du mois, qui pourraient donner lieu à une amende ou une suspension. La (...)

    Actualité, événement, opinion, intérêt général, information, scoop, primauté

    / censure, presse, journaux, dictature, expressions, liberté, #diplomatie,_sécurité,_commerce,_économie_mondiale, #économie,_politique,_arts,_corruption,_opposition,_démocratie, fait divers, société, fléau, délinquance, religion, (...)

    #Actualité,_événement,_opinion,_intérêt_général,_information,_scoop,_primauté #censure,_presse,_journaux,_dictature,_expressions,_liberté #fait_divers,_société,_fléau,_délinquance,_religion,_perdition #arts,_culture,_littérature,_cinéma,_critique,_performances,_styles #Internet,_Web,_cyber-démocratie,_communication,_société,_médias

  • L’UEF entendue par le #Parlement_européen
    https://www.uef.fr/l-uef-entendue-par-le-parlement-europeen

    Le Parlement européen a adopté plusieurs rapports proposant des initiatives pour relancer la dynamique de la construction européenne, en impliquant les citoyens. Le premier, rédigé par les députés Brok et Bresso, détaille les améliorations possibles sans modification des traités. Force est de constater que les marges de manœuvre sont faibles. Pour dépasser cet écueil, un second rapport, rédigé par le député Guy Verhofstadt, présente l’évolution souhaitable de l’Europe : « de nouvelles capacités (...)

    #Tribunes

    / Parlement européen

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  • Cancer au travail : la Commission européenne complice de l’industrie

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/02/24/cancer-au-travail-bruxelles-complice-de-l-industrie_5084643_3244.html

    Pour fixer les normes limitant l’exposition des travailleurs aux substances cancérogènes, responsables chaque année de 100 000 décès, Bruxelles s’appuie sur des experts majoritairement liés aux industriels.

    Travailler à en mourir. Chaque année en Europe, 100 000 personnes meurent d’avoir été exposées à des produits qui leur ont causé un cancer tandis qu’elles exerçaient leur métier. Poumons, cavité nasale, vessie, prostate, larynx, maladie de Hodgkin, lymphomes, etc. : 100 000 cancers professionnels si bien documentés qu’ils sont dits « évitables ». Pour réduire le risque au maximum, voire l’éliminer totalement, les employeurs sont tenus d’adapter les conditions de travail de leurs employés en fonction de normes appelées « valeurs limites d’exposition ». Encore faut-il que ces normes, fixées substance par substance, soient suffisamment protectrices. Qui en décide ?
    Dans l’Union européenne (UE), la détermination de ces valeurs limites découle des recommandations d’un comité officiel largement inconnu, le Comité scientifique en matière de limites d’exposition professionnelle (Scoel). Or la majorité de ses experts (15 sur 22) entretiennent des liens avec les secteurs industriels directement concernés par les substances soumises à leur évaluation.

    Des liens on ne peut plus étroits pour trois d’entre eux, directement employés par les groupes BASF (chimie) et Shell (pétrole et gaz). Mais surtout, l’enquête du Monde démontre que c’est en toute connaissance de cause que la Commission européenne a choisi de confier à ces experts l’intégrité physique de plusieurs millions de travailleurs.

    « Les travailleurs ont l’illusion d’être protégés »

    Si le sujet prend un relief particulier aujourd’hui, c’est parce que l’Union européenne a entrepris de réviser sa « directive sur la protection des travailleurs contre les risques liés à l’exposition à des agents cancérogènes ou mutagènes au travail ». Le Parlement européen examinera mardi 28 février ses propositions. Elles concernent une quinzaine de substances : chlorure de vinyle, chrome hexavalent, différents types de fibres minérales (des isolants qui ont remplacé l’amiante et posent également question), poussières de bois, etc. Pas moins de 20 millions de personnes y sont exposées.

    Mais les valeurs limites d’exposition proposées par la Commission sont « beaucoup trop élevées », déplore Laurent Vogel, juriste, chercheur à l’Institut syndical européen (ETUI), un centre de recherche et de formation de la Confédération européenne des syndicats. La valeur proposée pour le chrome hexavalent, par exemple, est vingt-cinq fois supérieure à celle appliquée en France.

    Plus de 1 million d’ouvriers européens sont exposés à cette substance qui provoque des cancers du poumon. « Des valeurs limites très élevées aboutissent à des désastres, estime M. Vogel. Les travailleurs ont l’illusion d’être protégés. Dans la pratique, ces valeurs limites se convertissent alors en une autorisation de tuer accordée aux entreprises. » Et ces valeurs limites dérivent toutes des avis émis par le Scoel, le comité d’experts européen.

    Le Scoel est composé de vingt membres et de deux « invités ». Aucun n’est employé à temps plein par la Commission : ces experts ne sont pas des fonctionnaires européens, mais exercent une activité professionnelle principale comme professeurs d’université, chercheurs au sein d’instituts, etc., à Berlin, Edimbourg (Ecosse) ou Utrecht (Pays-Bas). Plusieurs fois par an, la Commission organise des réunions du Scoel auxquelles ils participent.

    Des experts liés à l’industrie délibérément sélectionnés

    C’est la Commission qui a choisi chacun d’entre eux pour un mandat de trois ans, en fonction « de leur expertise et leur expérience scientifiques reconnues », ainsi que l’exigent les textes européens. Mais les membres ont dû, au moment de la soumission de leur candidature, remplir des « déclarations d’intérêts ». Dans ces formulaires, il leur est demandé de consigner toute activité pouvant les mettre en situation de conflit d’intérêts. C’est-à-dire toute collaboration, au cours des cinq années qui précèdent, avec des entités « ayant un intérêt dans le champ d’activité » du Scoel, ce qui recouvre à peu près tous les secteurs industriels européens.

    Les déclarations d’intérêts étant des documents publics, Le Monde a pu prendre connaissance des informations dont la Commission disposait pour éclairer son choix et constater qu’elle a délibérément sélectionné quinze experts liés – à différents degrés – à l’industrie. Chimie, métaux, fibres minérales ou encore automobile : la plupart des secteurs « représentés » dans le Scoel sont d’ailleurs impliqués dans des actions de lobbying visant à influencer leurs obligations futures dans la directive sur la protection des travailleurs. Pour les industriels, des valeurs limites strictes, synonymes de mise en conformité, représentent un coût.

    La Commission n’ignorait donc pas que Robert Landsiedel et Edgar Leibold sont employés par le groupe allemand BASF, et Peter Boogaard, par Shell. Le leader mondial de la chimie et le géant de l’industrie pétrolière doivent appliquer les valeurs limites inspirées par les avis du Scoel. « Je suis tout à fait conscient du conflit d’intérêts potentiel (perceptible) et tout à fait capable, professionnellement, de faire les distinctions appropriées », a écrit Peter Boorgaard dans un courriel au Monde.

    Les clients de Sebastian Hoffmann, le dirigeant d’un cabinet de consultants en toxicologie, doivent aussi appliquer les normes d’exposition : ce sont des industriels de la chimie. La Commission a néanmoins considéré que M. Hoffmann n’avait « aucun » conflit d’intérêts. C’est le mot qu’elle a inscrit en face de plusieurs noms dans son tableau d’appréciation des membres du Scoel, en contradiction flagrante avec les informations figurant dans leurs déclarations d’intérêts.

    Fréquentes omissions

    C’est aussi le cas pour Hermann Bolt et Helmut Greim qui n’auraient, selon la Commission, « aucun » conflit d’intérêts. Retraités de longue date de leurs activités universitaires respectives, membres du Scoel depuis sa création il y a plus de deux décennies, les toxicologues allemands en sont désormais des membres « invités », présents à toutes les réunions ou presque. M. Bolt a pourtant déclaré être membre du conseil scientifique de l’EUGT, une organisation au service de l’industrie automobile et dirigée par BMW, Daimler et Volkswagen. Conseil scientifique d’ailleurs présidé par le second expert, M. Greim. Longtemps expert au sein de divers comités scientifiques européens, celui-ci s’est distingué au cours des dernières années pour prôner, auprès de la Commission, une réglementation minimaliste des perturbateurs endocriniens, des substances chimiques qui interagissent avec le sytème hormonal.

    Si M. Greim a bien indiqué être consultant et conseiller pour les industriels de la chimie et des fibres minérales, il ne mentionne pas des collaborations que plusieurs médias européens, dont Le Monde, ont documentées dans le détail au cours des derniers mois. M. Greim est, entre autres, membre d’un groupe mis en place par Monsanto pour défendre le glyphosate, principe actif du Roundup, son célèbre herbicide soupçonné d’être cancérogène, et officie comme consultant pour BASF. La rubrique prévue pour les « membres de famille proche » est vide dans sa déclaration d’intérêts alors que son épouse, Heidrun Greim, codirigeait une société de consultants en toxicologie jusqu’en 2016.

    A noter que les oublis ne sont pas rares : cinq experts ont omis de consigner certains travaux. Le président du Scoel par exemple, Leonard Levy, déclare être consultant pour l’industrie des métaux, mais oublie une mission de consultant pour l’industrie des fibres minérales effectuée en 2015 en compagnie de M. Greim.

    « Honteux »

    « Quand l’industrie me demande conseil, je le fais comme expert indépendant, et l’industrie sait très bien qu’elle ne peut pas influencer mes évaluations », a assuré M. Greim au Monde, qui lui demandait si ses collaborations avec des organisations défendant des intérêts commerciaux pouvaient altérer son jugement. Des experts mentionnés, seuls MM. Boogaard et Greim ont répondu aux sollicitations du Monde.
    Si les experts sont libres de collaborer avec qui bon leur semble, la Commission, selon les textes européens, doit, elle, veiller à ce que les recommandations du Scoel se fondent « sur les principes éthiques de l’excellence, de l’indépendance, de l’impartialité et de la transparence », a écrit la porte-parole de la Commission européenne au Monde. Des « mesures d’atténuation pour éviter des conflits d’intérêts » ont été mises en place, assure-t-elle. « Ainsi, les membres qui ont un lien avec une certaine branche industrielle ne peuvent pas participer aux discussions concernant les substances spécifiques. »

    « C’est honteux !, réagit la sociologue Annie Thébaud-Mony, directrice de recherche honoraire à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et grande figure de la santé au travail en France. J’ai du mal à comprendre que la Commission européenne, qui doit œuvrer pour le bien de tous, s’affranchisse d’un recours à une expertise effective, libérée de tout lien avec l’industrie. »

    La Commission assume

    Deux cas singuliers, enfin. Les experts Ivonne Rietjens et Angelo Moretto ont en commun d’avoir dû démissionner de panels scientifiques d’une autre agence officielle, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), en raison, précisément, de leurs conflits d’intérêts. Un article de presse spécialisée avait révélé que Mme Rietjens avait été rémunérée un peu plus de 50 000 euros en 2014 pour sa présence assidue au conseil de surveillance de Royal Wessanen, une entreprise agroalimentaire néerlandaise.

    M. Moretto avait quant à lui quitté le panel traitant de la question des pesticides après avoir fait l’objet, en 2011, de l’une des deux uniques procédures de « rupture de confiance » dans l’histoire de l’agence. Il n’avait pas déclaré posséder 17 % des parts d’un cabinet de consultants en toxicologie qu’il avait cofondé, Melete. Il en possédait toujours 10 % quand il a été désigné membre du Scoel, en mai 2015, sans que la Commission, cette fois, trouve cela problématique.

    Sur les seize collaborations que M. Moretto déclare au total, la moitié correspond à des expertises dans le cadre de procès. En clair, des industriels ont recours aux services de M. Moretto pour se défendre dans des procédures les opposant à des employés – plus souvent les proches de ceux-ci quand ils en sont morts – qui leur réclament des dédommagements pour des maladies liées à leur exposition à l’amiante, au benzène, au cobalt, au chrome et plus généralement à des produits de la pétrochimie.

    « Il est indispensable d’avoir des experts qui ont une vraie expertise de terrain », assume la porte-parole de la Commission, justifiant la pertinence de confier les normes européennes de protection contre le cancer professionnel à des experts qui assistent les entreprises qui en sont à l’origine.

  • « L’Europe au cœur de l’élection présidentielle »
    https://www.taurillon.org/l-europe-au-coeur-de-l-election-presidentielle

    La conférence « L’Europe au cœur de l’élection présidentielle » organisée par Sorbonne Communication en partenariat avec le Taurillon, Toute l’Europe, le Parlement européen et la Représentation de la Commission européenne en #France, portait sur la place de l’Europe dans la campagne présidentielle française. Partant du constat qu’elle avait été très peu évoquée pendant la Primaire de la Droite et du Centre et à peine plus au cours la Primaire de la Belle Alliance Populaire (gauche), les intervenants ont avancé des pistes de réflexion.

    #Élection_Présidentielle_2017

    / France, #Élections, #Union_européenne, Présidentielle (...)

    #Présidentielle_2017

  • « L’Europe au cœur de l’élection présidentielle »
    http://www.taurillon.org/l-europe-au-coeur-de-l-election-presidentielle

    La conférence « L’Europe au cœur de l’élection présidentielle » organisée par Sorbonne Communication en partenariat avec le Taurillon, Toute l’Europe, le Parlement européen et la Représentation de la Commission européenne en #France, portait sur la place de l’Europe dans la campagne présidentielle française. Partant du constat qu’elle avait été très peu évoquée pendant la Primaire de la Droite et du Centre et à peine plus au cours la Primaire de la Belle Alliance Populaire (gauche), les intervenants ont avancé des pistes de réflexion.

    #Élection_Présidentielle_2017

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    #Présidentielle_2017