organization:le parlement européen

  • Le CETA contre l’emploi, l’agriculture et l’environnement
    http://reformeraujourdhui.blogspot.com/2017/02/le-ceta-contre-lemploi-lagriculture-et.html

    Le Parlement européen, réuni en session plénière à Strasbourg, s’est prononcé en faveur de l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada (CETA), objet d’une vive contestation. Le texte devra encore être ratifié par l’ensemble des parlements nationaux et régionaux de l’UE mais curieusement 90 % de ce traité entrera en application provisoire à partir du 1er mars, sans approbation des Parlements des États membres… Les eurodéputés se sont prononcés, mercredi 15 février 2017, en faveur du CETA, accord commercial entre le Canada et l’Union européenne. 408 parlementaires ont voté pour, 254 contre et 33 se sont abstenus. Les eurodéputés de droite, ainsi que les libéraux et le Parti socialiste européen étaient favorables au texte, tandis que les Verts, l’extrême gauche, l’extrême droite et les (...)

  • CETA : le Parlement européen approuve l’accord commercial UE/Canada
    http://www.brujitafr.fr/2017/02/ceta-le-parlement-europeen-approuve-l-accord-commercial-ue/canada.html

    Les membres du Parlement européen se prononcent pour l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada (CETA), à Strasbourg le 15 février 2017 (Photo FREDERICK FLORIN/AFP) http://fr.sott.net/article/17734-Traite-de-libre-echange-USA-UE-menace-mortelle-pour-le-social-la-demo...

  • Face à l’adoption du Ceta défendu par Macron, un Parti socialiste divisé
    http://www.bastamag.net/Face-a-l-adoption-du-Ceta-defendu-par-Macron-un-parti-socialiste-divise

    Le Parlement européen vient d’adopter à une large majorité ce 15 février le traité de libre-échange conclu entre l’Union européenne et le Canada (Ceta). Sur 695 eurodéputés, 408 ont voté pour, 254 se sont prononcés contre et 33 se sont abstenus. Les conservateurs, les libéraux et la majorité des sociaux-démocrates – à l’exception des eurodéputés socialistes et radicaux français – ont voté en faveur du Ceta, alors que les Verts, l’extrême gauche et l’extrême droite ont voté contre. Un tableau actualisé avec la (...)

    En bref

    / Traités de libre-échange : les #Multinationales contre la démocratie ?, #Europe, Multinationales, Démocratie (...)

    #Traités_de_libre-échange_:les_multinationales_contre_la_démocratie ? #Démocratie_ !

  • Le Parlement européen approuve l’accord de libre-échange UE-Canada
    https://www.crashdebug.fr/international/13231-le-parlement-europeen-approuve-l-accord-de-libre-echange-ue-canada

    Je pense qu’on a été assez clair la dessus, maintenant la balle est dans votre camp, nous on ne peut pas faire beaucoup plus, à part continuer à informer.

    Les eurodéputés se sont prononcés en faveur du Ceta, cet accord controversé de libre-échange, qui pourrait entrer en vigueur provisoirement dès le 1er mars.

    Fruit de laborieuses tractations, le CETA, traité visant à libéraliser les échanges entre le Canada et l’Union européenne, a été approuvé ce mercredi à midi, par le Parlement européen à Strasbourg. Cet accord de libre-échange a été adopté par 408 voix contre 254 et 33 abstentions. Il prévoit de faire disparaître les tarifs douaniers sur près de 99% des marchandises entre les deux partenaires et prône également la coopération en matière sociale, sanitaire et environnementale. Une grande partie (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • Accords de libre-échange : rassemblement à Strasbourg contre le vote du Ceta
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/13203-accords-de-libre-echange-rassemblement-a-strasbourg-contre-le-vote-

    Même si le TAFTA est mal en point avec l’élection de Donald Trump, Son jumeau ... Le CETA (bien que moins connu que le traité transatlantique) est tout aussi dangereux pour les citoyens européens.

    Le Parlement européen doit se prononcer le 15 février sur le projet d’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada (Ceta). S’il est ratifié, il entrera en application provisoire dès le 1er mars prochain. Depuis 2013, la campagne Stop Tafta-Ceta a récolté près de quatre millions de signatures d’Européens demandant à la Commission et aux États-membres de renoncer à ces traités. Les inquiétudes sont nombreuses : emplois, qualité de l’alimentation, poursuite d’États par des multinationales... Basta ! relaie l’appel à la mobilisation citoyenne à Strasbourg les 14 et 15 février prochain.

    Depuis (...)

    https://www.collectifstoptafta.org/ceta/article/l-europe-mobilisee-contre-le-traite-de-libre-echange-ue-canada
    https://www.collectifstoptafta.org/actu/article/mobilisation-stopceta-organisation-des-bus-pour-strasbourg

  • Accords de libre-échange : rassemblement à Strasbourg contre le vote du CETA
    http://www.bastamag.net/Toutes-et-tous-a-Strasbourg-pour-le-vote-du-CETA

    Le Parlement européen doit se prononcer le 15 février sur le projet d’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada (Ceta). S’il est ratifié, il entrera en application provisoire dès le 1er mars prochain. Depuis 2013, la campagne Stop Tafya-Ceta a récolté près de quatre millions de signatures d’Européens demandant à la Commission et aux États-membres de renoncer à ces traités. Les inquiétudes sont nombreuses : emplois, qualité de l’alimentation, poursuite d’États par des #Multinationales... (...)

    ça bouge !

    / Traités de libre-échange : les multinationales contre la démocratie ?, Multinationales, #Luttes_sociales, Démocratie (...)

    #ça_bouge_ ! #Traités_de_libre-échange_:les_multinationales_contre_la_démocratie ? #Démocratie_ !

  • Finissons-en définitivement avec #CETA !
    https://www.laquadrature.net/fr/finissons-en-definitivement-avec-CETA

    Paris, 10 février 2017 — Le 15 février, le Parlement européen se prononcera au sujet de la ratification de CETA1, l’accord de libre échange entre l’Union européenne et le Canada. En choisissant d’approuver cet accord, les membres du Parlement européen permettraient son entrée en application partielle et ouvriraient la porte à la suite du processus législatif pouvant conduire à son application complète et définitive. Au contraire, le rejet de l’accord lui porterait un coup fatal, à l’image de celui d’ACTA en juillet 2012. Au-delà de son processus d’élaboration inacceptable, CETA menace gravement nos libertés et droits fondamentaux. Ainsi, La Quadrature du Net appelle les membres du Parlement à s’y opposer fermement. Négocié à huis-clos par des fonctionnaires du Canada (...)

    #Accords_internationaux #censure_et_filtrage_du_Net #droit_d'auteur #influence #liberté_d'expression #Vie_privée_-_Données_personnelles #communiqué

  • Les députés européens laisseront-ils mourir des centaines de milliers de travailleurs au nom de la « simplification administrative » ?
    http://multinationales.org/Les-deputes-europeens-laisseront-ils-mourir-des-centaines-de-millie

    Un projet de directive européenne pour protéger les travailleurs des expositions aux produits cancérogènes est en discussion. L’un des enjeux : mieux encadrer les vapeurs diesel, auxquelles sont confrontés 3,6 millions d’employés et d’ouvriers en Europe, dont 800 000 en France. Mais la Commission européenne vient de bloquer toute avancée, malgré les dizaines de milliers de morts par cancer annoncées, en invoquant son programme « Mieux légiférer ». Le Parlement européen devra se prononcer d’ici trois (...)

    Actualités

    / #Santé_et_sécurité_au_travail, #Lobbying, #union_européenne, #normes_et_régulations, #influence, #santé_et_sécurité_au_travail, cancers (...)

    #cancers_professionnels
    "https://corporateeurope.org/environment/2016/12/better-regulation-make-things-worse"
    "http://www.etui.org/fr/Publications2/Rapports/Reprotoxins-that-should-be-subject-to-limit-values-for-workers-exposure"

  • Les députés européens laisseront-ils mourir 230 000 travailleurs exposés aux vapeurs diésel ?
    http://www.bastamag.net/Les-deputes-europeens-laisseront-ils-mourir-230-000-travailleurs-exposes-a

    Un projet de directive européenne pour protéger les travailleurs des expositions aux produits cancérogènes est en discussion. L’un des enjeux : mieux encadrer les vapeurs diésel, auxquelles sont confrontés 3,6 millions d’employés et d’ouvriers en Europe, dont 800 000 en France. Mais la Commission européenne vient de bloquer toute avancée, malgré les dizaines de milliers de morts par cancer annoncées. Le Parlement européen devra se prononcer d’ici trois mois. Les députés seront-ils tout autant insensibles (...)

    #Résister

    / A la une, Santé , #Conditions_de_travail, #Transformer_le_travail

    #Santé_

  • Article rès intéressant à lire

    "Sputnik", instrument de l’influence russe en France (...) - Russie
    http://www.diploweb.com/Sputnik-un-instrument-d-influence.html

    Plus de vingt-cinq ans après la fin de la Guerre froide, peut-on vraiment inscrire Sputnik, financé à 100% par le Kremlin, dans la continuité d’une stratégie d’influence issue de l’héritage soviétique ? Colin Gérard répond en présentant les origines de la création de Sputnik et sa stratégie de développement axée sur les réseaux sociaux. Deux ans après la mise en service de la version française de Sputnik, le Diploweb publie un document de référence pour un bilan d’étape.

    LE 23 novembre 2016, le Parlement européen adoptait une résolution, intitulée « Communication stratégique de l’Union visant à contrer la propagande dirigée contre elle par des tiers ». [1] Dans son viseur, l’organisation Etat Islamique (EI), mais aussi plusieurs institutions russes, parmi lesquelles la « pseudo agence de presse internationale Sputnik », accusées de « s’attaquer aux valeurs démocratiques, de diviser l’Europe, de s’assurer du soutien interne et de donner l’impression que les États du voisinage oriental de l’Union européenne sont défaillants ».

    Le vote de cette résolution a fait réagir de nombreux officiels russes, jusqu’au président Vladimir Poutine, qui n’a pas hésité à parler de « dégradation manifeste, politiquement parlant, de la conception de démocratie au sein de la société occidentale ». La rédactrice en chef de Sputnik à Moscou, Margarita Simonyan, a quant à elle déclaré que les avocats de l’agence étudiaient la possibilité de porter plainte auprès de la Cour de justice européenne, face une résolution qualifiée de « discriminatoire » et « [violant] le principe de liberté d’expression ». Pourtant, le terme de « censure » ou l’idée même d’interdire les médias russes internationaux en Europe ne sont à aucun moment évoqués dans la résolution, qui appelle simplement les Etats-membres de l’Union à mettre sur pieds une stratégie commune pour renforcer la lutte contre ce que les députés qualifient de « propagande extérieure ».

    #Russie #influence #sputnik #Europe

  • L’#Europe nous impose-t-elle les #OGM ?
    https://www.franceinter.fr/emissions/le-vrai-faux-de-l-europe/le-vrai-faux-de-l-europe-07-janvier-2017

    C’est à la fois vrai et faux [...]

    Chaque État peut faire ce que bon lui semble : interdire ou autoriser. La France les interdit, tout comme 18 autres pays en Europe. Cette interdiction vaut, même si à Bruxelles, on a délivré une autorisation de mise sur le marché européen. Il suffit pour un État d’invoquer différents motifs, comme par exemple la politique agricole, l’environnement, ou les conséquences socio-économiques de ces OGM. Seule une dizaine de pays en Europe autorisent les cultures d’OGM ; mais en pratique seul le mais Monsanto 810 a reçu une autorisation européenne, il n’est cultivé que dans cinq pays, essentiellement d’ailleurs en Espagne.

    [...] On peut malgré tout importer des aliments à base d’OGM. Ces OGM, ils servent avant tout à nourrir du bétail, des volailles et des porcs. Quant au consommateur, il doit en être avertit, l’Europe impose que la présence d’OGM figure sur l’étiquette dès que la présence de 0,9% d’OGM.

    [...]

    Au final ces OGM se retrouvent donc dans nos assiettes ! Au total 72 aliments contenant des OGM ont reçu une autorisation de commercialisation en Europe : ça va du #maïs, au #soja en passant par le #colza, le coton ou la betterave sucrière.

    Les écologistes pointent que si en Pologne on éleve des porcs à base d’OGM, le jambon sera vendu dans les supermarchés en Allemagne ou en France. Ce qui n’est pas réglé c’est donc la cohabitation entre des pays qui autorisent et ceux qui interdisent les OGM. Il y a aussi le problème de la dispersion des semences le long des frontières.

    La Commission européenne a tenté de clarifier les choses, mais pour le moment, ni le Parlement Européen ni les états européens ne semblent très pressés de régler la question, autrement dit, le problème reste entier....

  • Journée européenne d’actions contre le CETA - Rassemblement à Rennes
    http://rennes-info.org/Journee-europeenne-d-actions

    Samedi 21 janvier 2017 - 15h00 - Place de la Mairie Rennes Rassemblement à l’appel du Collectif Stop Tafta-Ceta avant le vote de ratification du traité de commerce et d’investissement UE-Canada par le Parlement européen prévu à la mi-février. https://stoptafta.wordpress.com - (...) — Politique

  • #Revue_de_Presse du jour comprenant l’actualité nationale et internationale de ce vendredi 13 janvier 2017
    https://www.crashdebug.fr/revue-de-presse/13013-revue-de-presse-du-jour-comprenant-l-actualite-nationale-et-interna

    https://www.crashdebug.fr/images/stories/addons/images/Images+globales/2015/decembre/revue_de_presse_02_12_2015.png

    Bonjour à toutes et à tous, décidément l’actualité est encore généreuse en ce vendredi. N’oubliez pas que nous utilisons un code couleur logique pour vous aider a choisir les priorités de lecture.

    Amicalement,

    f.

    Actualités françaises :

    13.01.2017

    Primaire : le revenu universel anime le début du débat (Libération.fr)

    Révolution numérique : les métiers les plus menacés (Les Echos.fr)

    Le Parlement européen veut taxer les robots destructeurs d’emploi (Les Echos.fr)

    La consommation collaborative, un complément de revenu de 495 euros par an et par Français (We Demain.fr)

    L’abrogation de la loi travail débattue au Sénat (L’Humanité.fr)

    Compte personnel d’activité, à quoi ça sert ? (L’Humanité.fr)

    Non au leurre du CPA Non a la Carte Personnelle d’Activités Non au nouveau livret ouvrier (...)

    #En_vedette

  • Parc Léopold | Bruxelles
    http://www.parc-leopold.be/petition

    Peintre fantasque et surréaliste avant la lettre, Wiertz s’y est installé vers 1850. Dans son testament, il a légué tous ses tableaux à l’État belge pourvu que son atelier soit ouvert gratuitement au public et que sa maison accueille des artistes en résidence. Henri Conscience, le Victor Hugo flamand, y décéda en 1883. Le jeune Auguste Rodin fit ses premières armes dans un des nombreux ateliers installés à proximité du Maître.

    Aujourd’hui, beaucoup d’ateliers ont été rasés pour faire place à des bureaux. Le Musée Wiertz et son parc classé sont devenus le rempart contre l’énorme pression exercée par le Parlement européen pour tout le quartier de la chaussée de Wavre et le parc Léopold. Mais, négligé par des pouvoirs publics indolents, voilà qu’il a fini par susciter les convoitises de son insatiable voisin : pendant que le triste ‘Caprice des Dieux’ tentera de se refaire une beauté, la maison du peintre et son jardin deviendraient le lieu ‘convivial’ des sauteries entre personnes de bonne composition.

  • Le Conseil constitutionnel et la liberté de frauder ? - Par Eva Joly, Vice-présidente de la Commission d’enquête du Parlement Européen sur les Panama Papers - Libération
    http://www.liberation.fr/planete/2016/12/14/le-conseil-constitutionnel-et-la-liberte-de-frauder_1535268

    Dans leur décision du 8 décembre sur la loi « Sapin 2 », les « Sages » ont invalidé l’obligation de publication par les multinationales d’informations pourtant indispensables pour lutter contre l’évasion fiscale. Rendue au nom de la « liberté d’entreprendre », cette décision préserve surtout la liberté de frauder. Le Conseil constitutionnel a commis une regrettable erreur d’appréciation dans sa décision rendue le 8 décembre dernier sur la loi « Sapin 2 ». Il a en effet censuré les dispositions concernant le « reporting public pays par pays », c’est-à-dire l’obligation pour les multinationales réalisant un chiffre d’affaires supérieur à 750 millions d’euros de publier les données relatives aux impôts dont elles s’acquittent dans les pays où elles exercent leurs activités.

    Les « Sages » considèrent que cette obligation de transparence, pourtant fort peu ambitieuse, porte une atteinte disproportionnée à la liberté d’entreprendre, alors qu’elle poursuit un objectif de valeur constitutionnelle : la lutte contre la fraude et l’évasion fiscales. Que nous dit le Conseil constitutionnel dans sa décision ? Que les montages fiscaux bien souvent frauduleux constituent un élément normal et important de la stratégie industrielle et commerciale des multinationales. Et que révéler les données fiscales entraverait la « liberté d’entreprendre » de ces entreprises.

    • Les « Sages » font ici le choix d’une société où le secret fiscal est la règle, la transparence l’exception. Leur argumentation nie la réalité qui est devenue la nôtre : un monde où les multinationales, par leur nature tentaculaire, transfrontalière et dotée de moyens parfois colossaux, sont en mesure de se jouer des lois. Même en admettant que l’obligation de reporting constitue effectivement une atteinte à la liberté d’entreprendre - ce que je réfute, est-elle pour autant disproportionnée au regard de l’objectif de lutte contre la fraude fiscale ? C’est considérer l’évasion fiscale comme un problème de second ordre alors que chaque année, ce sont entre 60 et 80 milliards d’euros qui ne rentrent pas dans les caisses de l’État français. C’est nier que la pratique s’est généralisée. L’argument ne tient pas. Deux ans après les révélations des Luxleaks, les parlementaires écologistes européens ont encore récemment mis en lumière les pratiques abusives de multinationales telles que IKEA, BASF ou encore ZARA. Les citoyens et contribuables sont en droit d’attendre que toutes les entreprises paient leur juste part d’impôts. Et l’obligation de transparence est précisément l’un des meilleurs moyens de contrôler efficacement que les multinationales n’abusent pas des différences de législations nationales pour éviter de payer leurs impôts là où la richesse est créée.

      Le Conseil constitutionnel s’émeut de ces dispositions alors qu’elles s’appliquent déjà depuis juillet 2014 à un certain nombre de multinationales : les banques. Le secteur a beau être particulièrement compétitif, l’obligation de reporting n’a pas posé de problème majeur au secteur, comme l’a lui-même reconnu en juin 2015 devant le Parlement européen Christian Comolet-Tirman, directeur des affaires fiscales chez BNP Paribas. Le principe constitutionnel d’égalité devant les charges publiques est également mis à mal par cette décision. Car si la plupart des PME paient leur juste part d’impôts, les géants y échappent très souvent. Les petites entreprises n’ont en effet pas les moyens de réaliser des montages fiscaux aussi complexes que les multinationales.

  • Le #Parlement_européen approuve les bourses de doctorat Altiero Spinelli
    http://www.uef.fr/le-parlement-europeen-approuve-les-bourses-de-doctorat-altiero-spinelli

    Le 1er décembre 2016, marquant le 30e anniversaire de la mort d’Altiero Spinelli, le fondateur de l’Union des fédéralistes européens (UEF) et l’un des promoteurs les plus fervents de la communauté politique européenne, le Parlement européen a approuvé un projet pilote : les bourses de doctorat Altiero Spinelli. Le but de ces bourses est de créer une subvention pour les étudiants de doctorat les plus remarquables qui cherchent à développer un projet de recherche dans le domaine de l’intégration (...)

    #Europe

    / Parlement européen

    « http://www.federalists.eu/uef/news/altiero-spinelli-doctoral-scholarships-approved-by-the-european-parliame »

  • Recherche militaire : le Parlement européen entérine le déni de démocratie

    Suite au vote définitif du budget européen pour 2017, les membres de l’ENAAT sont fortement préoccupés par l’adoption quasi-unanime d’une Action Préparatoire pour la recherche militaire de 25 millions d’EUR pour 2017, et 90 millions sur 3 ans. Cette décision représente également un changement de paradigme fondamental du projet européen.

    Jusqu’à maintenant, les financements européens pour la recherche étaient strictement limités à des usages civils, à l’exception du domaine de la sécurité ou des biens à double-usage.
    Avec ce vote, les États-membres et une majorité des députés européens tentent de faire sauter ce verrou contre une militarisation du budget et du projet européen par la petite porte, sous couvert de « défense européenne » et de défense de l’emploi.

    http://www.obsarm.org/spip.php?article282

    #armement #union_européenne

  • Erdogan menace d’ouvrir les frontières turques aux migrants
    http://fr.myeurop.info/2016/11/29/erdogan-menace-d-ouvrir-les-fronti-res-turques-aux-migrants-14889

    P margin-bottom : 0.21cm ; En réaction à une résolution votée par le Parlement européen, le président turc a menacé de ne pas respecter l’accord signé entre son pays et l’Union européenne, selon lequel les migrants arrivés en Grèce sont renvoyés vers la #Turquie.

    P margin-bottom : 0.21cm ; lire la suite

    #Politique #Union_européenne #Recep_Tayyip_Erdogan

  • Perturbateurs endocriniens : la fabrique d’un mensonge

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/11/29/perturbateurs-endocriniens-la-fabrique-d-un-mensonge_5039862_3244.html

    La Commission européenne a élaboré ses propres éléments de preuves pour éviter une réglementation trop sévère de ces substances dangereuses.

    Tout, ou presque, tient en ces quelques mots : « Les perturbateurs endocriniens peuvent (…) être traités comme la plupart des substances [chimiques] préoccupantes pour la santé humaine et l’environnement. » C’est sur cette simple phrase, issue de la conclusion d’un avis de 2013 de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), que Bruxelles fonde son projet de réglementation des perturbateurs endocriniens, ces substances omniprésentes capables d’interférer avec le système hormonal à des doses souvent infimes.

    Cette proposition, qui devrait être votée sous peu par les Etats membres, fédère contre elle la France, le Danemark ou encore la Suède, mais aussi l’ensemble des organisations non gouvernementales (ONG) qui estiment qu’elle ne permet pas de protéger la santé publique et l’environnement.

    La communauté scientifique compétente, incarnée par l’Endocrine Society – une société savante qui rassemble quelque 18 000 chercheurs et cliniciens spécialistes du système hormonal – ferraille, elle aussi, contre le projet. Une opposition surprenante puisque la Commission européenne assure s’appuyer sur la science, c’est-à-dire sur une expertise scientifique de l’EFSA.

    L’explication de ce singulier hiatus se trouve dans une série de documents internes de l’administration européenne, obtenus par Le Monde. Ils le montrent sans aucune ambiguïté : la phrase clé sur laquelle repose l’édifice réglementaire proposé par la Commission a été rédigée avant même que l’expertise scientifique ait véritablement commencé.

    « Conclusions écrites à l’avance »

    En décembre 2012, l’EFSA expose déjà des « conclusions/recommandations » dans un courriel adressé aux experts qu’elle a rassemblés pour réaliser ce travail : « Les perturbateurs endocriniens et leurs effets nocifs devraient être traités comme tout autre produit chimique préoccupant pour la santé humaine ou l’environnement. » La phrase clé est déjà là. Pourtant, la toute première réunion de mise en place du travail ne s’est tenue que quelques jours auparavant. Fin mars 2013, c’est-à-dire trois mois plus tard, elle figurera bel et bien dans les conclusions de l’avis publié par l’agence.
    « Il est certain que les conclusions étaient écrites à l’avance, sinon sur le papier, au moins dans la tête de certains des participants », raconte une source proche du dossier au moment des faits. La Commission n’a pas donné suite aux questions du Monde. L’EFSA, quant à elle, assure avoir correctement rempli son mandat. « Le comité scientifique [de l’EFSA] a passé en revue les différents avis émanant de nombreux experts et assemblées », réagit l’agence européenne, interrogée elle aussi.

    Anodine pour le néophyte, la « phrase de l’EFSA » a en réalité une portée considérable. Car si les perturbateurs endocriniens sont effectivement des produits comme les autres, alors il n’est nul besoin d’une réglementation sévère.

    L’industrie des pesticides, la plus concernée par le dossier, l’a fort bien compris. Ses principales organisations de lobbying – l’Association européenne pour la protection des cultures (ECPA), CropLife International, CropLife America – ou encore les groupes agrochimiques allemands BASF ou Bayer répètent ad libitum la « phrase de l’EFSA » dans leurs argumentaires et leurs correspondances avec les institutions européennes, que Le Monde a consultées.

    De fait, la fameuse phrase revêt une importance majeure pour la réglementation européenne sur les produits phytosanitaires. C’est en 2009 que le Parlement européen a voté un nouveau « règlement pesticides ». Selon ce texte de loi, les pesticides identifiés a priori comme « perturbateurs endocriniens » ne pourront plus accéder au marché ou y rester, sauf lorsque l’exposition est jugée négligeable.
    Cette disposition n’attend plus qu’une chose pour être appliquée : l’adoption de critères scientifiques pour définir les perturbateurs endocriniens – ce que propose aujourd’hui Bruxelles. Mais puisque les perturbateurs endocriniens sont des produits chimiques comme les autres – c’est la « phrase de l’EFSA » qui le dit –, pourquoi les interdire a priori ?

    « Brèche majeure » dans la protection de la santé
    La Commission a donc modifié le texte. Il suffirait maintenant d’évaluer le risque qu’ils présentent au cas par cas, si des problèmes se présentent après leur mise sur le marché. Et donc a posteriori. Au prix d’un changement de l’esprit du règlement de 2009 ?
    Cette modification ouvrirait une « brèche majeure » dans la protection de la santé et de l’environnement, affirme EDC-Free Europe. Cette coalition d’ONG accuse la Commission de vouloir dénaturer la philosophie de la loi européenne.

    Surtout, cet amendement au règlement de 2009 pose un problème démocratique, un peu comme si des fonctionnaires avaient pris l’initiative de rédiger un décret d’application n’ayant rien à voir avec l’intention des élus. C’est aussi l’opinion du Parlement européen. Dans un courrier dont Le Monde a obtenu copie, le président de la commission de l’environnement du Parlement l’a écrit le 15 septembre au commissaire à la santé chargé du dossier, Vytenis Andriukaitis : la Commission a « excédé ses compétences d’exécution » en modifiant des « éléments essentiels » de la loi. Dans une note du 10 octobre, la France, le Danemark et la Suède ne disent pas autre chose, estimant qu’elle n’a pas le droit de revenir sur « le choix politique du législateur ».
    Ce reproche est d’autant plus fâcheux pour la Commission qu’elle est déjà dans l’illégalité sur le sujet. La Cour de justice européenne l’a en effet condamnée en décembre 2015 pour avoir violé le droit de l’Union : elle devait régler la question des critères d’identification des perturbateurs endocriniens avant fin 2013.

    La Commission, elle, reste imperturbable sous la giboulée de critiques. Elle assure avoir rempli la condition qui l’autorise à « actualiser » le règlement : prendre en compte l’évolution de « l’état des connaissances scientifiques », à savoir la fameuse petite phrase de l’EFSA. Celle sur laquelle repose sa justification.

    Mais pourquoi l’EFSA aurait-elle écrit à l’avance une conclusion en rupture avec le consensus scientifique ? Un document interne de la Commission obtenu par Le Monde jette une lumière crue sur les intentions de la direction générale de la santé et de la sécurité alimentaire (« DG santé »), aujourd’hui chargée du dossier à la Commission.

    Un compte rendu de réunion consigne noir sur blanc qu’elle envisageait, dès septembre 2012, de passer outre la volonté des élus européens. La DG santé disait alors ne pas être « opposée à l’idée de revenir à une réglementation fondée sur l’évaluation du risque » et être « même prête à changer complètement » la partie du règlement concernée.

    Le même document précise plus loin que la DG santé devra « parler à l’EFSA pour essayer d’accélérer la préparation » de son avis. Or, à ce moment-là, l’avis de l’EFSA n’existe pas encore… L’agence vient tout juste d’être saisie pour mettre en place un groupe de travail sur les perturbateurs endocriniens.

    Un message mortifié

    Les conditions très particulières de cette expertise se lisent d’ailleurs dans les courriels que s’échangent les experts et les fonctionnaires de l’agence. Un mois avant la remise du rapport de l’EFSA, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) publient un rapport conjoint sur les perturbateurs endocriniens.
    Un des experts commis par l’EFSA envoie un message mortifié à l’ensemble du groupe : « Il est presque embarrassant de comparer notre version actuelle avec le rapport OMS/PNUE. (…) Quand le rapport de l’OMS/PNUE parvient à la conclusion que la méthode traditionnelle d’évaluation des risques des produits chimiques est inadéquate [pour les perturbateurs endocriniens], nous arrivons à la conclusion exactement opposée. »

    Le scientifique juge indispensable de changer radicalement leurs conclusions. Le fonctionnaire de l’EFSA qui supervise le travail du groupe abonde dans son sens. Les « conclusions actuelles où nous expliquons que les perturbateurs endocriniens peuvent être traités comme la plupart des autres substances chimiques (…) nous isolent du reste du monde et pourraient être difficiles à défendre », écrit-il. Pourtant, quand l’avis de l’EFSA est publié le 20 mars 2013, il arbore toujours, imperturbablement, la petite phrase.
    « Ce devait être une procédure fondée sur la science, une élaboration de politique fondée sur les preuves », désapprouve quant à lui Axel Singhofen, conseiller du groupe des Verts-Alliance libre européenne au Parlement européen. « Mais ce à quoi nous assistons, ajoute-t-il, c’est à de l’élaboration de preuves fondée sur la politique. »

    Des substances omniprésentes

    Omniprésents dans les objets de consommation, les perturbateurs endocriniens sont des produits chimiques qui imbibent notre environnement quotidien (plastiques, mobilier, cosmétiques etc.), contaminent la nature et nos aliments (pesticides, matériaux des emballages etc.), et pénètrent dans nos organismes (sang, lait maternel etc.). Capables d’interférer avec le système hormonal, ils sont reliés à de multiples maladies en augmentation chez l’homme. Ce sont les conséquences irréversibles d’une exposition pendant la grossesse qui suscitent le plus d’inquiétude. Cancers du sein, de la prostate et des testicules, diabète ou infertilité : la liste est longue et inclut des dommages sur l’intelligence collective avec des atteintes au développement du cerveau qui entraînent un baisse du quotient intellectuel moyen. Leur coût pour la société a été estimé à au moins 157 milliards d’euros par an en Europe par une équipe internationale de chercheurs dirigée par Leo Trasande (université de New York).

  • Schulz quitte le Parlement européen et pourrait défier Angela Merkel
    https://www.crashdebug.fr/international/12732-schulz-quitte-le-parlement-europeen-et-pourrait-defier-angela-merke

    Tout de suite on comprend mieux sa prise de position du mois de Mai, et son brusque accès de lucidité, d’ailleurs (si on met de coté le décorum et les bonnes phrases) ça me fait assez plaisir de voir les rats quitter le navire Europe.... à qui le tour ?

    Martin Schulz, le président allemand du Parlement européen, va quitter ses fonctions. Il souhaite se consacrer à la vie politique allemande et va se présenter, sous les couleurs du SPD, aux législatives de 2017.

    Le président social-démocrate du Parlement européen, Martin Schulz, vient d’officialiser son départ de l’institution, pour se consacrer à la politique allemande. A 60 ans, il mènera la liste du parti social-démocrate allemand (SPD) en Rhénanie du Nord-Westphalie, sa région d’origine où il a commencé sa carrière politique. (...)

    #En_vedette #Ça_s'est_dit_par_là... #International

  • Après la fameuse amitié franco russe du petit français Latsa voici l’amitié UE #RUSSIE
    http://vilistia.org/archives/12757

    Résolution contre les médias « russes » : l’Union européenne ne supporte plus qu’on la critique 23 nov. 2016, 22:29 Manifestation devant le parlement européen en novembre 2014 ©FREDERICK FLORIN / AFP Le rapport du parlement européen lance de graves accusations contre … Lire la suite →

    #UNION_EUROPEENNE

  • J – 168 : Fuocoammare de Giafranco Rosi est un film virtuose, c’est admirablement filmé, c’est monté d’une façon extrêmement précise et avec un rythme lent magnifique, c’est un film intelligent, les images sont souvent très bien composées, poétiques pour certaines, et pleines d’une suggestion remarquable, ainsi le petit garçon de douze ans, originaire de l’île, souffre d’un mal qui porte le nom d’œil paresseux - quelle métaphore ! - et c’est un film documentaire qui se situe résolument à l’extrême frontière du genre, un pas de plus dans cette direction et le film devient une fiction. Sauf que je me demande si ce point fusionnel entre les deux genres n’entre pas de plain-pied dans le domaine de l’art, non sans avoir survolé les territoires de l’esthétique.

    Or, voilà qui est problématique.

    Dans un film de fiction on peut très bien demander à quelques figurants de faire les morts ou encore à des acteurs de feindre le trépas. En y réfléchissant bien ce doit même être l’essentiel de la production fictionnelle de cinéma : il y a des morts, mais c’est un contrat tacite et implicite entre le réalisateur et le spectateur, personne, en dehors des accidents de tournage, ne meure vraiment.
    Dans un film documentaire, on peut aussi, avec un minimum de discernement, filmer des morts, mais cela reste quelque chose de périlleux, par exemple, dans Nuit et Brouillard , Alain Resnais produit un plan très ambigu où l’on voit un engin mécanique pousser une brassée de cadavres faméliques, et nus, vers une fosse commune au moment de la libération des camps : qui étaient ces personnes dont tout ce qu’il restera à la postérité, finalement, c’est cette image destinée à marquer les esprits, appuyée, qui plus est, par le commentaire lyrique de Jean Cayrol — une horreur —, c’est comme si toute l’existence de ces personnes était cantonnée à un effet cinématographique. Shoah de Claude Lanzmann et S21 de Rithy Pahn sont des documentaires qui traitent de génocides et donc de morts nombreux, mais les morts n’y sont pas filmés, dans S21 , c’est même l’absence de ces derniers qui est filmée, les anciens tortionnaires du camp miment les mauvais traitements qu’ils infligeaient aux détenus, le corps de la victime n’est plus là, il est absent.

    Or, se servir de l’image de la dépouille d’Autrui pour l’incorporer dans une œuvre d’art revient à annexer l’Autre, en faire un objet, ce qu’il n’est pas, ce qu’il ne sera jamais, ce qu’il ne devra jamais être, qui plus est pour servir un but personnel, ici esthétique, rendre plus percutantes des images qui ne manquaient par ailleurs pas de force et certainement pas d’esthétisme, souci d’un traitement esthétique de la lumière, fortes sous-expositions pour dramatiser les scènes nocturnes et saturer les couleurs, cadrages adroits, admirablement composés, tels des tableaux bien souvent.

    Certes ce n’est pas l’obscénité d’un Aï Wei Wei ( https://seenthis.net/messages/461146 ) qui se met en scène dans la pose du cadavre du petit Eylan sur les côtes Turques, ou encore qui pare les colonnes doriques de je ne sais quelle institution culturelle allemande de gilets de sauvetage, mais c’est un pas résolu dans cette direction, dans celle de l’usage que l’on fait de la dépouille de son prochain pour servir une cause personnelle que l’on estime, finalement, supérieure.

    Dans le cas de cette projection au Kosmos de Fontenay-sous-Bois, le film était suivi d’un débat animé par quelques personnes d’Amnesty International et de Maryline Baumard. Je me pose la question de la pertinence de cette saisie d’un tel film tel un étendard pour une organisation non gouvernementale, il me semble que c’est au mieux, improductif, quant à Maryline Baumard du Monde , non contente d’avoir tenu un blog récemment en accompagnant un navire de sauvetage des réfugiés ( https://seenthis.net/messages/506345 ), dans lequel un ton trépidant donne à lire le reportage d’une nouvelle aventure , celle nécessairement bien fondée du sauvetage, assure donc le service après-vente d’une entreprise, Fuocoammare de Giafranco Rosi, aussi fautive que la sienne qu’elle concluait lyrique et triomphante au printemps 2016 : on ne pourra pas dire que l’on ne savait pas … sauf que cela fait, hélas, très longtemps que l’on sait. J’ai donc efficacement résisté à ne pas participer au débat après le film pour ne pas créer de scandale dans le cinéma de mon ami Nicolas, mais il y a des limites.

    Au premier rang, pendant tout le film, les commentaires pas vraiment mezzo voce de cette dame ont résonné, ah oui, ça c’était comme tel ou tel jour ... de son reportage infâme. Cette insistance à vouloir en être, à le faire savoir, comment dire en évitant la grossièreté ?, est d’une telle obscénité anti éthique. La même, en voiture, à la sortie de je ne sais quelle porte du boulevard périphérique, remonte son carreau devant des mendiants brandissant des pancartes Syrian families au motif que l’on voit bien que ce sont des Rroms sans doute.

    J’ai le souvenir prégnant, en 1994, si mes souvenirs sont bons, de voir Bernard-Henri Lévy écarter du bras un Bosniaque d’une tribune où il était venu témoigner du siège de Sarajevo, pour pouvoir prendre la parole.

    Exercice #33, #34 et # 35 de Henry Carroll : #33 Prenez une photographie de vous en train de faire semblant d’être quelqu’un d’autre, # 34 Prenez une photographie de vous en train de faire semblant d’être vous-même et # 35 Prenez une photographie de vous en train d’être vous même.

    #qui_ca

    • #Fuocoammare... longue discussion avec une amie et @albertocampiphoto sur ce film...
      En clé post-coloniale ce film est très problématique... C’est la reproduction des mêmes images, toujours les mêmes... Rosi montre des arrivées d’une #masse_anonyme de #corps #noirs (#mythe/#préjugé de l’#invasion), des #blancs avec #masques et #gants qui les « accueillent »...
      Les gens du village, dont le petit gamin à l’oeil paresseux, qui paraissent avec nom et prénom dans les #génériques, comme si c’était des acteurs, mais pas un seul migrant a l’honneur d’avoir son nom qui défile dans les génériques...
      Aucune contextualisation politique. Alors que ce film se veut un documentaire. Aucune dénonciation, même pas subtile, des politiques migratoires européennes. La seule information qui est donnée, celle des morts en Méditerranée en ouverture du film, n’est pas correcte, un chiffre décidément sous-estimé (je me demande bien où il a sorti ce chiffre, le réalisateur)...
      Réalisateur qui, présent à une projection à Genève, confond allégrement Mare Nostrum, avec Frontex et avec l’opération Triton. Ils les utilisent comme si c’était des synonymes... Cela montre bien qu’il y a un problème dans la préparation du film, car, je le répète, Rosi se présente comme une documentariste !

      Le mérite, à mes yeux, de ce #film, c’est d’avoir montré de façon très claire que migrants et habitants de #Lampedusa, ne se rencontrent jamais... sauf un personnage, le plus intéressant de l’histoire, le médecin... qui soigne l’oeil paresseux du petit gamin, et les brûlures des migrants...

      Bref, des images très très belles, mais beaucoup de réticences quand même vis-à-vis de ce film...

      Voilà.

      #post-colonialisme

    • @cdb_77 C’est étonnant pur moi de constater qu’une personne comme toi qui connais bien le sujet tiques sur tant de choses, ce qui tend à valider mes soupçons qui sont plutôt du côté des images, du vocabulaire visuel, et qui ne sont que des intuitions.

      Merci mille fois de me donner de telles confirmations.

      D’après ce que j’ai vu par la suite, lorsque Rosi a reçu je ne sais quel prix, il était accompagné des « acteurs » de son film, dont le petit garçon, mais effectivement d’aucun réfugié, aucun, qui ne soit, de fait, mentionné au générique. C’est donc une entreprise aussi coupable et égotique que cette de Maryline Baumard ! Ben c’est pas beau.

    • En fait, ce qui m’énerve, c’est que ce film a été montré devant le parlement européen, que Rosi était très fier de le dire.
      Un film qui ne fait qu’alimenter les mêmes préjugés n’a pas de place au parlement européen...

      Autre chose, toujours pendant la prise de parole à la projection, a souvent parlé de #complexité. La migration, les morts en Méditerranée, c’est une sujet complexe, difficile à comprendre...
      En fait, c’est aussi un mensonge, c’est plutôt facile, ça peut s’expliquer en moins de 30 secondes :
      « Chère Europe, tu as fermé les frontières, voilà pourquoi des dizaines de milliers de personnes meurent en Méditerranée ».
      That’s it. Easy.
      Mais dire que c’est complexe, c’est ne pas pointer du doigt les responsables...

      Quelques mots, ou une carte, celle de @reka :


      http://visionscarto.net/mourir-aux-portes-de-l-europe
      That’s it. Easy.

    • J’adhère à 100 à ce qui développe Cristina @cdb_77 et jue veux juste ajouter en plus que j’ai en effet travaillé avec une étudiante à Genève lors d’un atelier de carto à la HEAD qui a très bien montré les stratégies spatiales sur Lampedusa pour « laccueil » des réfugiés et p^ouvé que les habitants de Lampedusa — à moins de fa-ire un gigantesque effort -pour aller à leur rencontre — ne voient pratiquement jamais ne serait-ce que l’ombre d’un·e réfugié·e. Je recherche l’étude.

    • @reka En fait, le fait que les habitants de l’île soient imperméables à ce qu’il se passe autour d’eux est plutôt bien dit dans le film, avec même une certaine élégance, la deuxième séquence du film montre des antennes de radio et des radars qui tournent et diffusent un dialogue invisible, celui d’un naufrage en train de se produire, et , par la suite, il y a ce syndrome de « l’oeil paresseux » du petit garçon qui est une métaphore assez parfaite (et pas trop appuyée).

      Pour le coup, je ne pense pas que ce soit par ce biais là que le film soit attaquable, mais bien davantage dans ce que Christina énumère et qui dit le caractère générique des naufragés.

      Dans le deuxième commentaire de Chrsitina, avec ta carte, oui, la question se pose, at-t-on besoin d’un film élégant et trompeur pour que l’on « prenne conscience » (comme c’est le but de Maryline Baumard dans son blog à la con), quand en fait il n’y a pas de complexité, que celle que l’on voudrait pouvoir agiter à la façon d’un écran de fumée pour rester caché à l’accusation, qui, elle, est irréfutable.

      De la même manière, il y a queques temps il y avait eu un très beau signalement sur seenthis à propos du regain de croissance économique en Suède suite à l’accueil que les suédois avaient fait à de nombreux réfugiés (personnellement je ne suis pas spécialement attaché à la croissance économique, mais bon), et c’est un concept, le concept économique, en faveur d el’accueil des réfugiés, qui est régulièrement démontré et expliqué, mais jamais entendu. C’est même pire que cela, il est entièrement détourné, on dira que l’on na pas les moyens économiques d’accueillir les réfugiés quand en fait cela serait une aubaine (et presque chaque fois on citera la fameuse phrase de Rocard en la tronquant, « la France ne peut accueullir toute la misère du Monde, mais », partie qui saute dans la citation, « elle doit en accueillir sa juste part »). Le raisonnement économique est uniquement là, personne n’y comprend jamais rien à l’économie (alors que ce n’est que de l’extrapolation de comptabilité, autant dire une matière sans mystère), pour cacher une peur culturelle, la peur de l’Autre.

    • Oui oui, je ne me suis peut-être pas bien exprimée, mais le film montre TRES bien (et c’est son mérite, à mes yeux) ces non-rencontres possibles/souhaitées entre migrants et habitants.
      C’est le point fort du film.
      Avec une seule figure de la rencontre : le médecin.
      On aurait peut-être plus en trouver quelques-uns de plus : les travailleurs du hotspot. Ils sont aussi très probablement des habitants de l’île.

    • #Bartòlo e l’incubo che ritorna: «In quei sacchi c’erano i bambini»

      I racconti del «#medico_di_Lampedusa», oggi europarlamentare, premiato a Lerici per la Solidarietà. Trenta anni passati a salvare vite di naufraghi e a dirigere il piccolo poliambulatorio dell’isola

      «Non è perché sono medico che non ho paura. Io ho paura quando devo aprire quei sacchi. Ne ho lì venti, cinquanta, cento, e solo nel momento in cui li apro scopro chi troverò dentro... La mia paura peggiore è che ci sia un bambino. Non sono numeri, sono persone, le vedo in faccia. Il bambino con i pantaloncini rossi mio malgrado l’ho guardato negli occhi, non lo avessi mai fatto, l’ho scosso, volevo si svegliasse, ed oggi è il mio incubo». È denso di umile umanità il racconto del dottor Pietro Bartòlo, noto al mondo come ’il medico di Lampedusa’. Il tendone bianco sulla riva del mare di Lerici (La Spezia) straripa di gente che è lì per sapere, anche per vedere (se lo sguardo regge le immagini proiettate): le parole non bastano, l’assuefazione ci ha anestetizzati, non piangiamo più come ai tempi della «strage di Lampedusa», quando il 3 ottobre del 2013 il mare inghiottì a due passi dalla terraferma 368 viaggiatori, e allora servono le foto, i corpi, i segni delle sevizie, gli sguardi che implorano.

      «Lerici legge il mare», rassegna di letteratura e cultura marinaresca promossa dalla Società Marittima di Mutuo Soccorso assieme al Comune, e curata da Bernardo Ratti, quest’anno ha consegnato a lui il premio per la «Solidarietà in mare», e Bartòlo – che oggi è europarlamentare perché «mi sono detto qua non cambia niente, ho provato come medico, ho scritto libri, ho fatto l’attore in «Fuocoammare», ho girato le scuole e l’Europa, posso ancora provare con la politica, una politica di servizio, una politica come arte nobile » – Bartòlo, dicevamo, condivide il premio con i ragazzi della Capitaneria di porto, i carabinieri, la polizia, i vigili del fuoco «che nei trent’anni in cui ho diretto il poliambulatorio di Lampedusa hanno rischiato la vita tutti i giorni per salvare i naufraghi».
      Scuoiati vivi per renderli bianchi

      Lampedusa è croce e delizia, bellissima e atroce. Per natura è a forma di zattera, si direbbe destinata. «Come arrivano i migranti dalla Libia lo sappiamo solo noi», continua Bartòlo, «lì i neri non hanno lo status di esseri umani, le donne ancora meno. Se sono donne e nere potete immaginarlo», dice scorrendo le diapositive. È passato il tempo in cui si chiedeva se fosse il caso di mostrarle, ora lo ritiene un dovere. Così vediamo le lacrime di Nadir, 13 anni, nero, solo una gamba è bianca: il gioco osceno dei carcerieri libici che scuoiano i vivi per renderli chiari (il fratellino è tutto bianco. Ma lui è tra i morti).

      Vediamo le lacrime di Bartòlo stesso, sceso nella stiva quel 3 ottobre del 2013 al buio, «camminavo su cuscini, non capivo. Poi ho acceso la pila e sono scappato fuori, stavo calpestando i 368 morti»: i più giovani e forti erano stati stivati là sotto senza oblò, nella ghiacciaia per il pesce, e quando avevano cercato di uscire per respirare la botola era stata bloccata da fuori. «Non avevano più polpastrelli né unghie, li avevano consumati prima di soffocare. Capii solo allora il pianto di quelli di sopra: erano i loro fratelli, le madri impotenti».

      Vediamo gli occhi profondi di una giovane madre sdraiata senza abiti sulla lettiga, magrissima, il seno vuoto, gli arti abbandonati come non le appartenessero, «ha perso l’uso delle gambe perché dove era tenuta prigioniera non le ha potute muovere per sei mesi». Un lungo tempo in cui ad accudirla è stata la sua bambina, diventata sua madre a quattro anni. «Abbiamo dato dei biscotti a quella bimba, invece di mangiarli li ha sminuzzati e li ha messi nella bocca della mamma». Il peluche invece lo ha lasciato lì senza guardarlo, «non era più una bambina, cosa se ne faceva? Era stata anche lei violentata, come la madre» (che oggi sta meglio e comincia a camminare). Quante volte ha pensato di mollare e si è rivolto «a chi è sopra di me...», trovando sempre la forza di andare avanti «nelle tante cose belle che comunque accadono».
      Nata due volte

      Perché Bartòlo resta anche una fonte dirompente di speranza, uno che non si arrende e sa che il bene contagia più del male. Così tra le foto passa anche quella di Pietro, che non è Bartòlo ma un bimbo appena nato dopo il salvataggio, ancora a bordo, cui il medico ha legato l’ombelico con il laccio delle sue scarpe. «A quest’altro neonato lo ha legato sua madre strappandosi una lunga ciocca di capelli... Mi ero accorto che a quella ragazza si vedeva la pelle del cranio e pensavo fosse stata torturata, come al solito, invece non avendo le forbici non aveva esitato a strapparseli per il suo bambino. Sono persone straordinarie, non so quanti di noi...».

      E poi vediamo Kebrat, bella come un’attrice: «Nel gruppo di cadaveri ho sentito un battito nel cuore di una donna, impercettibile, pensavo di sbagliarmi. Ho fatto subito il massaggio cardiaco e l’ho inviata in elicottero all’ospedale di Palermo, ma aveva i polmoni pieni d’acqua, era un caso disperato, per quaranta giorni è rimasta in coma. Due anni fa me la sono trovata in aeroporto, veniva per ringraziare: era sposata, madre di due figli, una bella casa in Svezia, un lavoro. Non l’ho riconosciuta, io l’avevo vista morta...».

      Lasciati affogare. Per legge

      Con lui a Lerici c’è l’ammiraglio Vittorio Alessandro, 40 anni di carriera nelle Capitanerie di porto, comandante in varti porti, a lungo responsabile della comunicazione per la Guardia Costiera, un anno intero a Lampedusa. «Nella attuale tempesta di slogan urlati e punti esclamativi, ho potuto non solo raccontare ma vivere esperienze che ti cambiano la vita. A Lampedusa ho compreso come l’energia delle persone a volte si rivela più grande di loro: il rapporto tra i lampedusani e il loro mare è stupefacente. Così come è stato nel naufragio della Costa Concordia, in una notte d’inverno l’Isola del Giglio si è fatta madre di una cosa enorme... Il privilegio – ricorda allora Alessandro – non è di essere buoni, ma di compiere un dovere istituzionale». Perché in mare la solidarietà è legge, e le regole sono «un patrimonio che si è sedimentato, guai a perderlo». Il primo oltraggio «è stato confondere il soccorso, che è senza se e senza ma, e l’accoglienza». Il soccorso non ha vie di mezzo, è un interruttore, o è sì oppure è no, o rispondi o decidi di lasciar morire, «ma se oggi una legge ci dice che salvare l’uomo in mare è reato, che se lo fai ti sequestrano la barca e ti sanzionano, magari tiri dritto. È già successo, hanno chiamato aiuto, nessuno ha risposto. Per legge».
      Le antiche leggi del soccorso in mare

      La spiegazione dell’ammiragiio è tecnica: una operazione di soccorso ha un inizio e una fine, «secondo la norma, è finita solo quando le persone raccolte in mare arrivano a terra. L’emergenza non prevede attese, ve la vedete un’ambulanza costretta a fermarsi per giorni con il malato a bordo, perché in ospedale si fanno riunioni per decidere il da farsi? Se rinunciamo ai codici del mare antichi di secoli, se una legge ci dice che chi è in mare può aspettare, perdiamo la nostra cultura, perdiamo noi stessi». Impressiona un paragone: sulla Costa Concordia c’erano 4.200 persone, «quanti giorni sarebbero stati necessari per portarli in salvo e chiudere l’operazione di soccorso, con i ritmi imposti oggi quando ad arrivare sono 30 o 40 migranti? Lo Stato è riuscito ad autosequestrarsi le navi, a fermare le proprie motovedette... Il ritorno alle regole è fondamentale, non per tornare necessariamente a come eravamo prima, non bisogna essere ideologici, credo si debbano trovare nuove soluzioni, che non possono essere solo italiane, devono essere europee e dell’Onu. Ma nel frattempo dobbiamo esserci!».

      E’ il motivo per cui il dottor Bartòlo oggi siede in Europa, convinto che il trattato di Dublino sia «il nostro capestro. Sono stato uno dei più votati in Italia, mi hanno dato un mandato e non lo deluderò - promette -. Quando la riforma di Dublino sarà varata, tornerò a fare solo il medico». Si capisce che non vede l’ora. Il medico di Lampedusa.

      https://www.avvenire.it/attualita/pagine/bartolo-e-lincubo-che-ritorna-in-quei-sacchi-cerano-i-bambini
      #témoignage du #médecin de Lampedusa... qu’on voit dans Fuocoammare...

  • Le Parlement européen ne portera finalement pas le CETA devant la Cour européenne de justice
    http://www.brujitafr.fr/2016/11/le-parlement-europeen-ne-portera-finalement-pas-le-ceta-devant-la-cour-eur

    Les régions n’ont pas le droit à la parole, et si celles-ci osent, alors, la condamnation est directe, comme en témoigne cet imbécile de commissaire européen à l’Economie numérique Günther ... http://fr.sott.net/article/17734-Traite-de-libre-echange-USA-UE-menace-mortelle-pour-le-social-la-demo...