organization:ligue de matteo salvini

  • Comment Salvini a pris le contrôle de l’agenda politique italien
    https://www.mediapart.fr/journal/international/020619/comment-salvini-pris-le-controle-de-l-agenda-politique-italien

    En Italie, le triomphe électoral de la Ligue de Matteo Salvini ravive la polémique sur l’idéologie du parti. Mouvement néofasciste, populiste, ou simplement souverainiste ? Comment Salvini a-t-il réussi à imposer son agenda aux médias traditionnels ? Quel rôle attribuer aux réseaux sociaux et aux algorithmes dans son irrésistible ascension ?

    #EUROPE #Italie,_Ligue,_Matteo_Salvini

  • Patrouiller, dénoncer, détruire : comment le vigilantisme est né à Calais
    http://theconversation.com/patrouiller-denoncer-detruire-comment-le-vigilantisme-est-ne-a-cala

    Les collectifs anti-migrants ont ainsi mené une activité soutenue entre 2013 et 2016, incluant des citoyens a priori sans affiliation politique particulière. Ils sont pourtant discrètement appuyés par des groupuscules d’extrême droite qui oeuvrent plus ou moins dans l’ombre, et grâce aux réseaux sociaux.

    Si ces derniers attirent l’attention médiatique, par exemple le groupe des Identitaires, ils essaiment aussi désormais parmi « Monsieur et Madame Tout Le Monde ».

    [...]

    Ces groupes ne vont pas ainsi seulement manifester, mais aussi agir contre les migrants, en les surveillant, en les signalant en ligne, voire en intervenant directement à leur encontre.

    [...]

    Les militants de Sauvons Calais nient avoir participé à ces actes « individuels commis par des gens perturbés ». Cette version est mise à mal par Alain Fauquet, le maire du village, qui nous affirme lors d’un entretien que les militants de Sauvons Calais ont « remplit des grands sacs de pierres [pris] sur la voie ferrée pour organiser le caillassage » sans nécessairement les jeter eux-mêmes, se contentant de fournir les pierres.

    Ces faits illustrent une violence de groupe organisée, certes minimisée mais aussi une stratégie d’évitement. Les militants agissent en sous main afin de ne pas se voir attribuer la responsabilité des violences et préserver ainsi une forme de « respectabilité ».

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    Les groupes anti-migrants à Calais sont ainsi représentatifs d’un certain flou entretenu sciemment par certains militants de l’extrême droite, permettant d’impliquer des citoyens « ordinaires » dans des actes de violence collective.

    Ce type de mouvement contre l’immigration n’est pas isolé en Europe, loin de là. En Allemagne, les actes contre les migrants se sont multipliés pour culminer dans des journées de mobilisations et de violences à Chemnitz lors du mois d’août 2018.

    Cette tendance se retrouve aussi en Italie ou les actes de vigilantisme contre les migrants se multiplient depuis l’accession de la Ligue de Matteo Salvini au pouvoir

    De même, en Bulgarie, des milices traquent les migrants à la frontière turque.

    En France, les groupes de « Calaisiens » semblent avoir trouvé une postérité avec les actions du mouvement Génération Identitaire, qui a bloqué la frontière franco-italienne et mène campagne contre les ONG qui soutiennent les migrants en Méditerranée.