organization:maison blanche

    • Plus troublantes sont les informations selon lesquelles Washington parrainerait tout cela. Après avoir mis le holà dès l’élection de Trump, la CIA aurait partiellement repris ses livraisons aux coupeurs de tête modérés avant la crise chimique. Peut-être dans la foulée de la visite de Tillerson à Ankara le 30 mars. Ce même T. Rex avertit sans rire que la Russie devrait « repenser son soutien à Assad » tandis que la représentante US à l’ONU déclare qu’en cas de veto russe et chinois, les Etats-Unis pourraient agir seuls. Rappelons que tout ceci intervient quelques jours après que tout ce beau monde ait déclaré qu’Assad ne devait plus partir...

      Par quelle mouche l’administration Trump a-t-elle donc été piquée ? Le poisson pourrit par la tête, dit-on, et le Donald ne fait rien pour faire mentir cette maxime. Témoin, son discours pour le moins crétin d’hier dont il restera désormais prisonnier. Il en remet une couche aujourd’hui, confiant à des membres du Congrès qu’il considère maintenant une action militaire en Syrie ! Comment peut-il ne pas voir qu’il s’agit selon toute probabilité d’un false flag ? A-t-il été croqué par le Deep State ? Le débarquement de Bannon du Conseil de la Sécurité Nationale hier entre-t-il dans le cadre ce revirement étourdissant ? Ou bien joue-t-il un périlleux coup de poker pour se distinguer publiquement des Russes au moment où il marque des points contre la clique néo-con autour d’Obama. Pour une fois, votre serviteur est sans réponse et l’avoue humblement...

      Et à l’instant, Erdogan vient d’offrir son soutien en cas d’intervention américaine (cette « trahison » ne passera évidemment pas inaperçue du côté de Moscou). Les rebondissements affluent d’heure en heure, bouleversant la fragile construction internationale qui se mettait en place depuis trois mois. Heures exaltantes, dangereuses aussi...

      Le panier de crabes tente une ultime sortie. L’état d’urgence qui perdure en France, ce n’est pas forcément un hasard.

      Tous, ils ont décidé que la Syrie, ça ne doit pas se terminer par une victoire de Poutine.

      Au risque ultime de la guerre nucléaire.

      Combien chez nous pour résister à ces évènements ?

      C’est à se demander si les élections vont avoir lieu... Imaginez qu’on décide collectivement d’un second tour Mélenchon/Le Pen... Laisseront-ils une telle chose advenir ?

      Ces prochains jours sont... terrifiants.

    • Les seuls boutons auxquels a accès la baudruche de la Maison Blanche sont ceux de son « smart-faune » (prononciation officielle chez les médiacrates), rien à craindre de ce côté-là. Qu’il continue à balancer des conneries sur Twitter pour soulager son côlon irritable. Onc’ Donald est juste un ballon captif. Il faudrait plutôt regarder à quoi est ancré le câble.

    • Les États-Unis frappent une base aérienne en Syrie
      http://www.lefigaro.fr/international/2017/04/07/01003-20170407ARTFIG00025-les-etats-unis-frappent-une-base-aerienne-en-syri

      Signe d’une intensification soudaine de l’action des États-Unis en Syrie, après l’attaque présumée chimique de mardi, 59 missiles ont été tirés sur une base aérienne du gouvernorat d’Homs. Donald Trump affirme avoir agi dans « l’intérêt de la sécurité nationale ».

      Trump est un impulsif manipulable. Tu lui montres quelques images, et il y croit. Le précédent suédois est finalement terriblement éclairant.

    • Oui, et je suis surpris par l’improvisation de cette opération. A moins qu’elle n’ait été dans les cartons depuis un moment.

      Dans l’affaire qui nous préoccupe, il semblerait y avoir (encore) un cran de sureté avant que tout nous pète à la gueule :

      Le porte-parole américain a laissé entendre que la frappe n’avait pas vocation à être répétée.

      « Il s’agissait d’une réponse proportionnée » à l’attaque de Khan Cheikhoun, destinée à « dissuader le régime d’utiliser des armes chimiques à nouveau ».

      « Ce sera le choix du régime s’il y en a d’autres (bombardements), cela se décidera sur la base de leur comportement à venir », a-t-il dit.

      (lu sur http://www.20minutes.fr/monde/syrie/2045483-20170407-attaque-chimique-syrie-sait-riposte-lancee-etats-unis)

    • cran de sûreté ?

      Ce discours me rappelle très exactement des scènes de maternelles quand je surveillais la cours pendant les festivités de fin de trimestre.
      Le petit caïd de 4 ans qui vient de filer une baffe à son fidèle acolyte de 3 ans et demi : c’est lui qui l’a cherché, il sait pourquoi.

      Mais là, on est dans la « punition méritée  » d’un coût tournant autour de 30 M$…

    • Je n’ai pas encore lu de rappel du précédent suédois, où Trump avait mésinterprété ce qu’on lui avait montré à la télé...

      Et toujours aucunes nouvelles de ce qu’il se passe à Mossoul. Finalement, que l’on ait été mis au courant de ce qu’il s’était passé à Falloujah il y a... 10 ans ?... c’était exceptionnel...

    • Je lis les commentaires sur les fils d’actualités. Les pro-ceci vs les pro-cela, dialogue de sourds, propagande contre propagande, et mépris total pour tout argument rationnel. En Ukraine, les Russes ont visiblement, dans l’esprit de beaucoup, bombardé le pays, et au US, dans l’esprit de beaucoup, les russes ont truqué les élections.
      Discuter avec les gens qui s’informent à la télé est un calvaire innommable.

      Je crois comprendre l’atmosphère de « fleur au fusil » de 1914.

    • Trump s’est à cette occasion donné une période de répits : les va-t-en-guerre y ont cru « youpie, Trump fait la guerre aux russes » et les autres sont passés dans l’expectative. Et il a recommencé avec la Corée du Nord. En fait, il mène en bateau tout le monde avec son activisme forcené.

      Par contre, là, il extorque quelques centaines de milliards en armements... aux saoudiens. Pour en faire quoi ? Cette montagne d’armement au Moyen Orient, à part pour que le sous-continent termine vitrifié, à quoi bon ?

  • Poker Menteur de Donal Trump pour les Palestiniens...
    https://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article3053

    Dernièrement Donald a émis une invitation pour Mahmoud Abbas, le leader palestinien qui feigne, à ce jour, de ne pas donner suite. Elle date du 10 mars, depuis beaucoup d’eau a coulé sous le pont liant la résistance palestinienne à la Maison Blanche, thème que beaucoup de journalistes et de médias refusent d’aborder. Le pathos de la diplomatie palestinienne a beaucoup changé depuis la mort du charismatique Yasser Arafat. Alors que la manipulation des lourds supports, de la presse internationale, (...)

    diplomatie, présence, officiels, relations, échanges, politique internationale, rapports,

    / Netanyahou, François Hollande, Toulouse, Canard Enchaîné, Israël, élections , censure, presse, journaux, dictature, expressions, liberté, #Israël,_Proche-Orient,_EPU,_droits_de_l’homme,_ONU, Obama, USA, (...)

    #diplomatie,présence,_officiels,_relations,_échanges,_politique_internationale,_rapports, #Netanyahou,_François_Hollande,_Toulouse,_Canard_Enchaîné,_Israël,_élections #censure,presse,_journaux,_dictature,_expressions,_liberté #Obama,_USA,_Israël,_Proche-Orient,_Palestine #Palestine

  • Le roi de Jordanie salue le « courage » de Trump pour un règlement israélo-palestinien
    Publié le mercredi 05 avril 2017 - Mis à jour le mercredi 05 avril 2017 à 22h15
    https://www.rtbf.be/info/monde/detail_le-roi-de-jordanie-salue-le-courage-de-trump-pour-un-reglement-israelo-p

    (Belga) Le roi Abdallah II de Jordanie a salué mercredi aux côtés de Donald Trump le « courage et le dévouement » du président américain pour la recherche d’une solution de paix au conflit israélo-palestinien. « Ce que j’ai vu, c’est une implication dès le début du président et de son équipe avec chacun de nous dans la région à propos des défis auxquels sont confrontés Israéliens et Palestiniens », a loué le souverain lors d’une conférence de presse avec M. Trump dans les jardins de la Maison Blanche. Aux yeux du roi de Jordanie, «  le président (Trump) comprend les nuances et les défis » du conflit entre Israël et les Palestiniens pour lequel tous les efforts en vue d’un plan de paix sont au point mort depuis exactement trois ans et l’échec en avril 2014 de l’administration de Barack Obama et de son secrétaire d’Etat John Kerry. « Je crois qu’il a le courage et le dévouement pour pouvoir le faire », a encore salué Abdallah II de Jordanie à propos de Donald Trump. Il a rappelé que le « boulot » de la Jordanie était de « faciliter le climat entre Israéliens et Arabes pour avancer ensemble et, compte tenu du soutien du président, de pouvoir arrondir les angles entre les Israéliens et les Palestiniens ».
    « J’ai hérité d’un foutoir. Qu’il s’agisse du Moyen-Orient, qu’il s’agisse de la Corée du Nord ou qu’il s’agisse de tant d’autres choses », a martelé de son côté le président Trump, en allusion à son prédécesseur Barack Obama.

  • Commerce international : Trump veut s’attaquer aux pays « tricheurs » - Amériques - RFI
    http://www.rfi.fr/ameriques/20170402-commerce-libre-echange-trump-decrets-tricheurs

    Le président américain Donald Trump a signé deux décrets visant à désigner les pays qui nuisent aux intérêts des Etats-Unis dans le secteur des échanges internationaux. Selon la Maison Blanche, des pays trichent avec les règles du commerce international ou bénéficient de mauvais accords de libre-échange. Des mauvais accords du point de vue des Etats-Unis.

    D’ici trois mois, l’administration chargée du commerce doit établir une liste, pays par pays et produit par produit, des cas de triche dans les échanges commerciaux avec les Etats-Unis, ou d’accords par trop défavorables à l’industrie américaine et à ses emplois. Selon l’administration Trump, ils creusent année après année le déficit commercial des Etats-Unis envers ses partenaires.

    #états-unis #trump #commerce

  • Poker Menteur de Donal Trump pour les Palestiniens...
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article3053

    Dernièrement Donald a émis une invitation pour Mahmoud Abbas, le leader palestinien qui feigne, à ce jour, de ne pas donner suite. Elle date du 10 mars, depuis beaucoup d’eau a coulé sous le pont liant la résistance palestinienne à la Maison Blanche, thème que beaucoup de journalistes et de médias refusent d’aborder. Le pathos de la diplomatie palestinienne a beaucoup changé depuis la mort du charismatique Yasser Arafat. Alors que la manipulation des lourds supports, de la presse internationale, (...)

    diplomatie, présence, officiels, relations, échanges, politique internationale, rapports,

    / Netanyahou, François Hollande, Toulouse, Canard Enchaîné, Israël, élections , censure, presse, journaux, dictature, expressions, liberté, #Israël,_Proche-Orient,_EPU,_droits_de_l’homme,_ONU, Obama, USA, (...)

    #diplomatie,présence,_officiels,_relations,_échanges,_politique_internationale,_rapports, #Netanyahou,_François_Hollande,_Toulouse,_Canard_Enchaîné,_Israël,_élections #censure,presse,_journaux,_dictature,_expressions,_liberté #Obama,_USA,_Israël,_Proche-Orient,_Palestine #Palestine

  • Trump enterre les luttes environnementales
    https://www.mediapart.fr/journal/international/290317/trump-enterre-les-luttes-environnementales

    Mardi 28 mars à la Maison Blanche, #Donald_Trump entouré de mineurs venus de Virginie-Occidentale. © Reuters Avec un nouveau décret pris ce mardi en vue de réviser le plan Obama pour l’énergie propre, le président des États-Unis veut en finir avec les « finasseries écolo ». Mais il expose la Maison Blanche à de longues tractations légales.

    #International #Climat #Cop21 #environnement

  • Trump enterre la lutte contre le changement climatique
    https://www.mediapart.fr/journal/international/290317/trump-enterre-la-lutte-contre-le-changement-climatique

    Mardi 28 mars à la Maison Blanche, #Donald_Trump entouré de mineurs venus de Virginie-Occidentale. © Reuters Avec un nouveau décret pris ce mardi en vue de réviser le plan Obama pour l’énergie propre, le président des États-Unis veut en finir avec les « finasseries écolo ». Mais il expose la Maison Blanche à de longues tractations légales.

    #International #Climat #Cop21 #environnement

  • L’offensive commerciale de Trump contre la Chine se fait attendre
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/200317/l-offensive-commerciale-de-trump-contre-la-chine-se-fait-attendre

    On allait voir ce qu’on allait voir… Pour l’instant, on ne voit rien du tout. La guerre commerciale promise à la Chine par le candidat Trump pourrait-elle se transformer en pétard mouillé ? En tout cas, la Chine est prête et le Tartarin de la Maison Blanche trouverait à qui parler. Analyse.

    #Economie #Arthur_Kroeber #Automobile #Death_by_China #Donald_Trump #endaka #GaveKal #Japon #Peter_Navarro #protectionnisme #section_201 #section_301 #Steve_Bannon #transplants #UAW #Wilbur_Ross

  • Trump définit un #budget au son du canon
    https://www.mediapart.fr/journal/international/180317/trump-definit-un-budget-au-son-du-canon

    Hausse de 10 % des #dépenses_militaires et coupes claires dans l’éducation, l’environnement, la santé, l’agriculture ou encore la diplomatie… Les annonces de la Maison Blanche se concentrent pourtant sur les 20 % non contraints d’un budget pachydermique de 4 000 milliards de dollars, sans toucher aux dépenses structurelles telles que les retraites publiques ou le service de la dette.

    #International #Climat #Donald_Trump #Etats-Unis

  • The Red Pill : le docu masculiniste qui s’accroche (L’Obs)
    http://tempsreel.nouvelobs.com/rue89/rue89-nos-vies-connectees/20170207.OBS4984/the-red-pill-le-docu-masculiniste-qui-s-accroche.html

    "le masculinisme est un mouvement social conservateur ou réactionnaire qui prétend que les hommes souffrent d’une crise identitaire parce que les femmes en général, et les féministes en particulier, dominent la société et ses institutions."
    À l’instar des “Angry white men” qui ont voté Donald Trump à la Maison Blanche, ce sont majoritairement des hommes blancs de la classe moyenne dont il s’agit.
    […]
    On peut trouver sur sa chaîne Youtube des vidéos intitulées "Facebook whores" ("les putes de Facebook"), ou encore "Teach a woman to be accountable in 5 steps" ("Apprendre à une femme à être responsable en 5 étapes").
    On peut aussi y entendre Harry Crouch, président de l’association National Coalition for Men, qui milite entre autres contre les "fausses victimes de viols" sur les campus américains.

    #genre #sexisme #masculinisme #féminisme #misandrie #misogynie

  • facebook joue-t-il un rôle dans la radicalisation de la pensée ? Récit d’une expérience troublante RTBF - 12 Mars 2017 - R.C., C.H, RTBF

    facebook nous pousse-t-il à lire des points de vue de plus en plus extrême ? C’est l’hypothèse d’un journaliste américain qui a réalisé une expérience assez interpellante. Sur facebook, il faut le savoir, ce que vous voyez ou pas est déterminé par un algorithme. C’est une formule qui fait un tri pour vous en fonction de toute une série de paramètre : les pages que vous aimez, l’endroit où vous vivez, les articles sur lesquels vous avez cliqué, les amis que vous suivez, etc.
    De la convention républicaine à des contenus néo-nazis

    En tenant compte d’un grand nombre d’élément, facebook va vous proposer des contenus qu’il imagine intéressant pour vous. Un journaliste américain a fait une expérience éclairante en s’abonnant à la page facebook de la convention républicaine, il a été confronté après seulement quelques jours à des contenus néo-nazis.

    Comment s’y est-il pris ? L’expérience de Ryan Broderick est simple : il a créé un nouveau profil facebook et a « aime » uniquement la page de la convention républicaine nationale. « A ce moment là, une liste de page m’a été suggéré. La première était celle du chef de cabinet de la Maison Blanche. J’ai cliqué sur like et facebook m’a proposé plein d’autres pages que j’ai également liké », explique le journaliste.
    Les contenus radicaux s’invitent parfois plus vite qu’on ne le pense

    Au fil des jours, il continue à s’abonner à ce que facebook lui propose et partage ses contenus. Il va de surprise en surprise. « J’ai commencé à avoir des contenus légèrement pornos avec des textes anti-immigrés écrits dessus. J’ai vu des articles que je n’aurais jamais eu dans mon fil d’actualité à fil comme des articles sur le white power ».

    Et de fil en aiguille, c’est le contenu du site Daily Stormer qui lui est proposé. « C’est un site géré par des néo-nazis et c’est intéressant de voir que cela n’a pris que quatre jours pour que mon fil d’actualité soit radicalisé au point que je reçoive des contenus écrits par des néo-nazis ».

    Cette expérience démontre que les contenus radicaux s’invitent parfois plus vite qu’on ne le pense, qu’ils soient politiques ou religieux comme c’est le cas avec la propagande djihadiste.

    facebook a pour sa part contesté l’expérience en disant que personne n’utilise le réseau social de cette manière - sans aucun ami - et en aimant tout ce qu’on se voit proposer.

    Source : http://www.rtbf.be/info/medias/detail_les-reseaux-sociaux-participent-ils-a-la-radicalisation-de-la-pensee-rec

    #facebook #manipulation #mauvaise_foi #algorithme #like

    • Encore une bêtise du site Buzzfeed qui ne fait que dans le sensationnalisme et le buzz voici la lettre ouverte d’un citoyen américain accusé faussement par cet auteur d’être un raciste avec son nom trainé dans la boue par ce « journaliste » dans le pur style du lynchage publique : http://www.opnlttr.com/letter/open-letter-buzzfeeds-ryan-broderick
      Ce site qui se prétends expert en « débunkage de hoax » est aussi peu éthique dans ces façons de faire et relaie des informations salaces, sexistes, du genre Détective et on ne sera pas étonné des résultats de prétendues enquêtes ne donnant sur rien d’autre que la censure.

    • @Elihanah , il faut bien que les Journulistes disent de temps en temps une vérité, afin de se faire un peu de crédibilité, c’est ça le decodex.

      Exemple sur #youtube.
      Tu regardes quelques vidéos, par exemple celles d’Usul2000 .
      Au bout de 1/2 vidéos, souvent moins, que te propose youtube ?
      #Martine() #LePen , on est pas couché, trash, jesus rèvele la vérité, le rappeur dissident #zémour . . . . . .

      Pourtant, je ne me souviens pas d’avoir jamais regardé ce genre de vidéos.

      Curieux n’est il pas ?
      Même constat à propos de ces algorithmes mystérieux, qui, sur les portails de #Free, ou d’#Orange nous bombardent depuis des mois les photos de MLP et de macron.
      Ah oui, ils sont programmés pour nous faire découvrir des choses qui pourraient nous intéresser, qu’on nous dit.

      _ () J’habites prés de Lille, dans ma région on écrit #Martine() #LePen , #Marinne #Aubry. Probablement un effet du patois régional. _

  • Kenneth Roth : Aux Etats-Unis, « il sera de plus en plus difficile de rendre audible le message de la vérité »
    http://abonnes.lemonde.fr/international/article/2017/03/10/kenneth-roth-aux-etats-unis-il-sera-de-plus-en-plus-difficile-de-ren

    Les institutions américaines peuvent-elles être un contre-pouvoir efficace ?

    Les checks and balances [l’équilibre des pouvoirs] ont bien fonctionné dans le cas du travel ban, mais je reste très inquiet. Qu’en sera-t-il à l’avenir, face à d’autres initiatives de cette administration ? Aussi efficaces que soient les institutions, nous nous trouvons dans une situation inédite, face à un président qui ne montre pas la moindre considération pour les normes de base de la gouvernance démocratique. Il pourfend publiquement le système d’équilibre des pouvoirs qui l’empêche de faire ce qu’il veut. Le Congrès, où les républicains sont majoritaires, n’est pas prêt, du moins pour le moment, à jouer ce rôle de contre-pouvoir. Il y a quelques velléités : on l’a vu lors des auditions du nouveau secrétaire d’Etat, Rex Tillerson [ex-PDG d’ExxonMobil], qui a passé sa vie à négocier des « accords » avec des dictateurs pour extraire du pétrole. Il n’a été confirmé dans ses nouvelles fonctions, par le Sénat, que d’une très courte majorité.

    Le plus préoccupant est le refus de Donald Trump d’accepter la réalité, ainsi que sa propension à tordre les faits dans le sens qui l’arrange. Il est tellement prolifique dans ses mensonges que la presse, je le crains, n’arrive plus à le suivre afin de rétablir la vérité, même si les grands médias se sont engagés dans une vérification des faits (fact checking) sans précédent, réagissant en temps réels aux affabulations présidentielles.

    En tant qu’organisation de défense des droits humains, nous travaillons depuis longtemps sur les Etats-Unis. Il y a eu des jours difficiles par le passé, notamment pendant l’administration de George W. Bush. Mais cela s’annonce bien pire. Le président Bush reconnaissait l’existence d’un certain nombre de principes en matière de droits de l’homme, même s’il faisait tout pour les contourner. Pour Donald Trump, ces principes n’existent même pas et il ne voit pas en quoi ils pourraient concerner le travail de l’exécutif.

    #post-truth #droits_humains #Trump

    • Ancien magistrat, l’Américain Kenneth Roth est directeur exécutif de l’ONG internationale de défense des droits de l’homme, Human Rights Watch, depuis 1993.

      Comment jugez-vous les débuts de la présidence Trump ?

      Certains ont dit « attendons de voir ». Mon approche n’est pas celle du wait and see. Sa campagne était à ce point marquée par la xénophobie, que tout était déjà clair : il s’agissait de rendre acceptable l’inacceptable. Même si Donald Trump n’avait pas été élu, cette démagogie aurait quand même créé d’immenses dégâts. Aujourd’hui, il gouverne comme il a mené campagne. Mais au-delà de ses déclarations fracassantes et de ses multiples Tweet, Trump n’a pas fait grand-chose.
      Ce qu’il a fait de pire, outre le travel ban [l’interdiction d’entrée sur le territoire des ressortissants de sept pays musulmans], ce sont des nominations telle que celle de l’ex-général Michael Flynn comme conseiller à la sécurité nationale – même si celui-ci a dû depuis démissionner.

      Steve Bannon, le « conseiller stratégique » du président, est toujours en fonction, qui essaie d’influencer Trump avec sa vision extrémiste de suprémaciste blanc. Le travel ban a certes été bloqué par la justice, mais cette mesure absurde, prise sans considération pour ses terribles conséquences humaines, est révélatrice du style Trump. Ce président cherche plus un effet symbolique qu’à combattre efficacement le terrorisme. Aucun des ressortissants des pays visés n’a été responsable de la moindre attaque meurtrière sur le sol américain ces dernières décennies. La nouvelle mouture du décret signé cette semaine répond de fait aux obstacles juridiques que soulevait la version initiale, mais sur le principe, rien ne change. Trump assimile toujours la nationalité d’une personne originaire de certains pays à majorité musulmane à une menace terroriste, bien que cela ne corresponde en rien à la réalité aux Etats-Unis.

      Les institutions américaines peuvent-elles être un contre-pouvoir efficace ?

      Les checks and balances [l’équilibre des pouvoirs] ont bien fonctionné dans le cas du travel ban, mais je reste très inquiet. Qu’en sera-t-il à l’avenir, face à d’autres initiatives de cette administration ? Aussi efficaces que soient les institutions, nous nous trouvons dans une situation inédite, face à un président qui ne montre pas la moindre considération pour les normes de base de la gouvernance démocratique. Il pourfend publiquement le système d’équilibre des pouvoirs qui l’empêche de faire ce qu’il veut. Le Congrès, où les républicains sont majoritaires, n’est pas prêt, du moins pour le moment, à jouer ce rôle de contre-pouvoir. Il y a quelques velléités : on l’a vu lors des auditions du nouveau secrétaire d’Etat, Rex Tillerson [ex-PDG d’ExxonMobil], qui a passé sa vie à négocier des « accords » avec des dictateurs pour extraire du pétrole. Il n’a été confirmé dans ses nouvelles fonctions, par le Sénat, que d’une très courte majorité.

      Les risques de dérives sont donc réels ?



      Le plus préoccupant est le refus de Donald Trump d’accepter la réalité, ainsi que sa propension à tordre les faits dans le sens qui l’arrange. Il est tellement prolifique dans ses mensonges que la presse, je le crains, n’arrive plus à le suivre afin de rétablir la vérité, même si les grands médias se sont engagés dans une vérification des faits (fact checking) sans précédent, réagissant en temps réels aux affabulations présidentielles.
      En tant qu’organisation de défense des droits humains, nous travaillons depuis longtemps sur les Etats-Unis. Il y a eu des jours difficiles par le passé, notamment pendant l’administration de George W. Bush. Mais cela s’annonce bien pire. Le président Bush reconnaissait l’existence d’un certain nombre de principes en matière de droits de l’homme, même s’il faisait tout pour les contourner. Pour Donald Trump, ces principes n’existent même pas et il ne voit pas en quoi ils pourraient concerner le travail de l’exécutif.

      Comment bloquer cette évolution ?

      Il y a eu de grandes manifestations contre le travel ban, mais une telle mobilisation sera difficile à tenir dans la durée. Car aux Etats-unis, cette tradition de descendre dans la rue n’existe pas comme en France. La seule chose à laquelle Trump pourrait être sensible est la pression de l’opinion, à travers les médias et les réseaux sociaux. Il est très peu sûr de lui et tient à son image publique. C’est un véritable « media addict ». Si la presse continue son travail éthique, elle pourra marquer des points. Mais cela ne sera pas simple. Il y a en effet un abîme entre les partisans de Donald Trump, qui croient à ses mensonges, et ses adversaires mobilisés vent debout contre tout ce qu’il peut dire ou faire. Dans un tel contexte, très polarisé, avec 40 % de l’opinion pro-Trump et un pourcentage équivalent d’anti-Trump, rendre audible le message de la vérité sera de plus en plus difficile, car les uns et les autres ne veulent entendre que ce qui correspond à leurs convictions. Il reste ces 20 % d’Américains qui n’ont pas de certitudes arrêtées et qu’il est encore possible de persuader en leur montrant les faits et en rappelant les principes fondamentaux de notre démocratie.

      Selon vous, l’Europe et la France sont-elles menacées d’une dérive similaire ?

      Quand on me dit, en France, que Marine Le Pen ne pourra jamais gagner, je réponds : on disait la même chose pour Trump ! Ce qui m’inquiète, c’est que le phénomène est beaucoup plus général. Nous assistons au même phénomène avec Geert Wilders aux Pays-Bas, Viktor Orban en Hongrie, Jaroslaw Kaczynski en Pologne et dans toute l’Europe. Ces mouvements populistes prétendent parler au nom du peuple et poussent vers la droite extrême les classes défavorisées. Cela est vrai des deux côtés de l’Atlantique, malgré de réelles différences.

      L’islamophobie des populistes européen n’est pas dominante dans le discours populiste américain, même si Trump joue sur cette corde. Ses électeurs se sentent plus concernés par la présence de la main-d’œuvre immigrée mexicaine, que par la menace d’une attaque terroriste. En Europe, les deux vont ensemble parce que beaucoup de migrants sont musulmans. En outre, il y a aussi une crainte de changements culturels. Pour les populistes, cette triple peur se focalise sur la même cible. La question de l’islam est prépondérante en Europe. Des gens comme Wilders utilisent des valeurs libérales, en prenant la défense des droits des femmes ou des gays, pour dénoncer la menace qu’il est censé représenter.

      Aux Etats-Unis, cette appréhension des changements culturels est moins forte. Mais le simple fait qu’un Afro-Américain ait pu devenir président des Etats-Unis représentait déjà un anathème pour ces courants populistes. Il y a un conservatisme culturel derrière le populisme de Trump.

      Le président Donald Trump à la Maison Blanche, le 31 janvier.
      Quels pays européens vous inquiètent le plus ?

      La Hongrie et la Pologne sont déjà sur le chemin de ce que l’on appelle ces « démocraties non libérales », où sont mis danger les principes de l’équilibre des pouvoirs. La réaction des institutions européennes a été pitoyable en ce qui concerne la Hongrie. Elles ont mieux réagi dans le cas de la Pologne quand le gouvernement [du Parti Droit et justice, PiS, droite conservatrice] a pris le contrôle du Tribunal constitutionnel. L’Union européenne (UE) a su imposer des standards des droits de l’homme pour les nouveaux entrants. Mais, maintenant que le populisme se déploie à l’intérieur même de l’Union, elle doit mieux défendre ses valeurs parmi ses Etats membres.

      Au sein du Conseil de sécurité de l’ONU, le rôle de garant des valeurs universelles du trio Etats-Unis, Royaume-Uni, France ne vous semble-t-il pas menacé ?

      Le manque de leadership pour défendre les droits de l’homme dans le monde m’inquiète. Trump n’a envoyé son premier Tweet sur le sujet que tardivement, et sur le Venezuela ! Le Royaume-Uni a pratiquement déserté l’arène internationale : Theresa May veut quitter la Cour européenne des droits de l’homme et son ministre des affaires étrangères, Boris Johnson, ne se préoccupe pas de cette thématique. [La chancelière allemande] Angela Merkel a été très courageuse lors de la crise des réfugiés. Elle a été forte face à la Russie, mais moins ferme à l’égard du président turc, Recep Tayyip Erdogan, car elle dépend de lui pour la lutte contre les passeurs.

      Mais on peut faire beaucoup avec des coalitions d’Etats, même quand les grandes puissances sont à la traîne. La campagne internationale contre les mines (lancée par HRW et cinq autres ONG), qui a remporté le prix Nobel de la paix [en 1997], avait été menée contre la volonté des Etats-Unis, de la Russie et de la Chine, grâce à une coalition de soixante gouvernements. En décembre 2016, a été mis en place un mécanisme d’enquête sur les crimes de guerre en Syrie en passant par l’Assemblée générale des Nations unies, pour circonvenir le veto de la Russie et de la Chine au Conseil de sécurité. Les deux pays qui ont été à l’initiative de ce texte sont le Canada et le Liechtenstein. Il a été voté par 105 voix pour – dont la France et le Royaume-Uni – et seulement 15 contre. On peut donc agir sans les superpuissances. Des coalitions de petits gouvernements peuvent changer le monde.

      Craignez-vous un rapprochement entre Donald Trump et Vladimir Poutine ?

      Vladimir Poutine aimerait revenir à un monde où les gouvernements discutent les uns avec les autres de la marche du monde, sans ingérence dans leurs affaires intérieures et sans chercher à savoir comment les peuples sont traités. Il ne veut surtout pas entendre parler de la destruction du pluralisme en Russie. Mais les standards internationaux et les institutions ont évolué. La façon dont un gouvernement traite sa population est devenue une préoccupation internationale depuis la seconde guerre mondiale. Les Etats-Unis ont joué un rôle déterminant dans cette évolution. Poutine n’aime pas ça, Trump non plus. Au nom de son credo America first, il ne veut pas qu’on se mêle de ses affaires. Cela pose des problèmes au sein de son propre parti, car cela touche aux fondements de la diplomatie américaine. Les relations internationales, le soutien des alliés, la défense des droits ne font pas partie de l’univers d’un magnat de l’immobilier. Nous allons devoir l’éduquer.

  • USA. Trésorerie à court d’argent comptant en juin – émeutes sanglantes attendues
    http://vilistia.org/archives/13762

    lundi 27 février 2017 Un ancien directeur du budget de la Maison Blanche a averti que le trésor américain pourrait manquer d’argent d’ici juin 2017, suscitant des émeutes et des troubles civils à travers l’Amérique. Selon un entretien avec David … Lire la suite →

    #ECONOMIE_SOCIALE #EFFONDREMENT_DES_USA #Uncategorized #USA_TRUMP

  • Le site de la Maison Blanche efface l’open data - ZDNet
    http://www.zdnet.fr/blogs/l-esprit-libre/le-site-de-la-maison-blanche-efface-l-open-data-39848708.htm

    Dans les premiers jours de son entrée en fonctions à la présidence des Etats-Unis, Donald Trump n’a pas fait que bloquer l’entrée des migrants de sept pays et des réfugiés, ou supprimer des financements aux ONG qui de près ou de loin soutiennent l’avortement (ce que Melinda et Bill Gates – parmi beaucoup d’autres – ont critiqué) ; son équipe et lui ont aussi commencé à effacer du Web tout ce qui s’oppose à leurs programmes. On a beaucoup parlé de la suppression des sections sur les droits civiques, le réchauffement climatique ou les énergies renouvelables du site de la Maison Blanche.
    Circulez, il n’y a plus rien à voir

    Une suppression moins parlante pour le grand public, mais pas moins inquiétante, a été réalisée il y a quelques jours : les pages sur l’open data ont à leur tour été retirées. Dans la section open.whitehouse.gov, devenue faute de mieux une sorte de sous-page d’accueil du site avec la mention « Revenez bientôt chercher s’il y a de nouvelles données », cliquer sur l’annuaire des bases de données (« data catalog », à gauche) renvoie « Pas de résultats ».

    #open_data #trump

    http://zinc.mondediplo.net/messages/51715 via BoOz

  • Syrie. Trump ordonne à la CIA d’arrêter tout soutien aux terroristes islamistes
    http://vilistia.org/archives/13708

    vendredi 24 février 2017 Le président Donald Trump, en tant que commandant en chef, a ordonné à la CIA d’arrêter tout soutien aux militants de l’ISIS en Syrie. La Maison Blanche a dit à l’Agence centrale de renseignement, la CIA, … Lire la suite →

    #SYRIE_ARMEMENT

  • « Le message inquiétant de la Maison Blanche aux Européens » L’édito de Charles SANNAT
    https://www.crashdebug.fr/international/13282-le-message-inquietant-de-la-maison-blanche-aux-europeens-l-edito-de

    Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,

    C’est le titre pour le moins inquiétant de cette dépêche Reuters qui nous explique en substance que les USA ne vont pas se montrer forcément très amicaux avec l’Union européenne. Bon, soit dit en passant, ce n’est pas moi qui vais m’en plaindre vu l’amour « immodéré » que je porte à nos « machins » européens que je ne tiens pas fondamentalement en très haute estime, mais je pense que vous l’aviez compris !

    Tout cela, et c’est passionnant, n’est qu’une question politique et d’Histoire avec un grand H. Vous pouvez penser comme moi que la France a une histoire millénaire et qu’elle fait partie de l’Europe bien évidemment ou pas. Vous pouvez considérer que toutes les identités européennes sont solubles dans un immense gloubi-boulga européiste sans que cela ne pose (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • « La charge de Trump contre la communauté du renseignement s’est retournée contre lui »

    http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/02/22/un-president-stagiaire-plonge-dans-un-nid-d-espions_5083365_3232.html

    Robert Littell, auteur du « Grand roman de la CIA », s’interroge : « le locataire égocentrique de la Maison Blanche » « deviendra-t-il un jour adulte » ?

    « Un rébus enveloppé de mystère au sein d’une énigme », disait Winston Churchill à propos de la Russie en octobre 1939. « Le déni enveloppé de ressentiment au sein d’une colère aveuglante », écrivait, le 18 février, le quotidien israélien Haaretz à propos de Donald Trump.
    Le locataire égocentrique de la Maison Blanche commet en moyenne une bourde par jour depuis qu’il a pris ses fonctions, ce qui n’a rien de surprenant puisqu’il est un président stagiaire. Mais la plus énorme remonte au temps de sa campagne, à l’époque où il n’imaginait pas qu’il puisse remporter l’élection et devenir président – reste à savoir s’il le souhaitait, mais c’est une autre histoire.

    Lorsque les services de renseignement américains sont arrivés à la conclusion que la Russie était derrière le piratage des courriels d’Hillary Clinton et leur divulgation par WikiLeaks, en vue de faire basculer le vote de 2016 en faveur de M. Trump, l’homme d’affaires milliardaire a perdu le peu de sang-froid qu’il possédait.

    Dans ses diatribes et déclarations sur Twitter, il a calomnié la CIA en particulier et la communauté du renseignement en général, en les accusant de divulguer de « fausses informations ». « On vit dans l’Allemagne nazie ou quoi ? », a-t-il fulminé, comparant de manière insultante la Central Intelligence Agency (CIA) à la Gestapo d’Hitler.

    Torrent d’insultes

    Il a accusé les espions de politiser le renseignement, d’être totalement incompétents et même de mentir. Il a affirmé que les rapports sur ­l’ingérence de la Russie dans l’élection américaine étaient « ridicules ».
    Confrontés au torrent d’insultes de Trump, sans parler de son désintérêt pour les briefings des services de renseignement, les espions ont riposté. « C’est triste, s’est désolé un responsable du renseignement, que des politiques accordent davantage de crédit à Vladimir Poutine et à Julian Assange [le fondateur de WikiLeaks] qu’aux Américains qui risquent leur vie au quotidien pour fournir des analyses objectives et impartiales. »

    La visite du président au siège de la CIA à Langley (Virginie), le lendemain de son entrée en fonction, n’a fait qu’aggraver les choses. Devant le mur mémorial où sont gravées 117 étoiles, représentant chacune des agents tués dans l’exercice de leurs fonctions, il a parlé de… lui ; il a accusé les « médias malhonnêtes » de sous-estimer le nombre de personnes venues ­assister à son investiture comme 45e président des Etats-Unis.

    Ce sont des moments comme ceux-là qui donnent la mesure d’une présidence. La communauté du renseignement que M. Trump tourne en ridicule consiste en dix-sept organismes ou entités – la CIA et la National Security Agency (NSA) étant les plus célèbres – qui emploient 850 000 personnes ! Oui, 850 000 ! Ils sont plus ou moins au courant de tous les cadavres dans le placard.

    Le précédent Kennedy

    Retournons un instant à l’époque de la présidence de John F. Kennedy. Lui et son frère Robert, qui, en tant que ministre de la justice, chapeautait le Federal Bueau of Investigation (FBI), détestaient son très despotique directeur J. Edgar Hoover, et souhaitaient le congédier.
    Hoover, dit-on, débarqua un jour dans le bureau de Robert avec un dossier sous le bras qu’il montra au frère du président. Ce dernier jeta un œil à son contenu puis rendit le dossier à son visiteur sans dire un mot : lui et son frère renoncèrent à virer Hoover.

    Le patron du FBI savait avec qui le président couchait quand Jackie Kennedy était en déplacement. Il y avait les deux jeunes employées de la Maison Blanche qui se baignaient nues avec lui dans la piscine de la Maison Blanche. Il y avait cette femme venue d’un pays d’Europe de l’Est qui était peut-être une espionne – elle fut conduite sous escorte à l’aéroport et expulsée dans la plus grande discrétion. Parmi les nombreuses maîtresses de « JFK » figurait aussi Judith Exner, qui partageait aussi la couche du boss de la Mafia de Chicago, Salvatore « Mooney Sam » Giancana. Bref, Hoover connaissait tous les secrets du président.

    La charge brutale de M. Trump contre la communauté du renseignement – alimentée par une colère aveuglante – s’est retournée contre lui. Il continuera à en payer le prix tant qu’il sera à la Maison Blanche, avec la distillation lente et douloureuse de détails embarrassants, voire contraires à la loi, sur son mode opératoire. Il n’est pas exclu non plus que les espions fournissent le détail croustillant qui l’éjectera du bureau Ovale.

    Un nouveau Watergate

    L’autre tourment de M. Trump, ce sont les grands médias. Il n’a cessé d’attaquer la presse (« elle est l’ennemie du peuple américain ») au point que son entourage et lui parlent ouvertement, et au mépris du premier amendement de la Constitution (qui protège la liberté de la presse), d’une guerre entre la Maison Blanche et les médias.
    Mais les journalistes politiques basés à Washington, qui ont noué au fil des ans des contacts au sein de la communauté du renseignement, flairent un nouveau Watergate. Ils auront leur carrière assurée dans les mois et les années qui viennent s’ils parviennent à porter un coup à l’ego surdimensionné de M. Trump ou, mieux encore, à obliger les élus républicains réticents de la Chambre des représentants à faire passer le pays avant leur parti et à le destituer.

    Ne nous y trompons pas : Donald Trump est en grande difficulté. On sait qu’il vend des biens immobiliers à des riches russes depuis des années. On sait qu’il tente, en vain jusqu’à présent, d’installer la marque Trump à Moscou. Il a visiblement plus de succès en Chine : maintenant qu’il est revenu au principe de la « Chine unique », Pékin a accordé à son entreprise la possibilité d’utiliser la marque Trump dans le pays.

    En refusant de rendre publique sa déclaration d’impôts – contrairement à tous les candidats à la présidentielle depuis quarante ans –, Donald Trump alimente le soupçon que son empire commercial est financé par des banques russes.

    Cadavres dans le placard

    Son peu d’empressement à ­critiquer les violations des droits de l’homme du Kremlin, son refus d’admettre que la Russie est intervenue pour l’aider à remporter l’élection, le nombre de personnes de son entourage entretenant des liens douteux avec Moscou – Paul Manafort, Carter Page, Roger Stone et le conseiller à la sécurité nationale Michael Flynn, ce dernier contraint à la démission le 13 février –, tout cela suscite de la désapprobation.

    Et voilà à présent que la communauté du renseignement – les 850 000 personnes à Washington qui sont au courant des cadavres dans le placard – confirme (malgré les démentis de Trump) l’existence de contacts répétés entre des responsables du renseignement russe et des membres de l’équipe de M. Trump au cours de la campagne présidentielle. A suivre…

    Trump et ses sbires au Congrès et au ministère de la justice sont dans le déni : ils tentent de détourner l’attention du contenu des fuites pour la focaliser sur les fuites elles-mêmes. Le président a juré de mettre au jour l’identité des auteurs des fuites et de les sanctionner. Bonne chance ! Quand bien même il parviendrait à colmater cette fuite, cela provoquera à coup sûr une autre fuite ailleurs.

    Deviendra-t-il un jour adulte ?

    Donald Trump n’est pas un rébus enveloppé de mystère au sein d’une énigme. Il est tout juste le déni enveloppé de ressentiment au sein d’une colère aveuglante. Pour lui, le vrai problème n’est pas que ces choses arrivent alors qu’il est aux commandes, le problème c’est que, à cause des « fuites » de la communauté du renseignement qui a connaissance des cadavres dans le placard, ces choses soient rendues public.
    Ce qui l’irrite, ce n’est pas le crime mais le châtiment. On connaît bien ça quand on est parent : l’enfant, pris sur le fait, n’est pas désolé de sa faute, il est désolé de s’être fait prendre.

    Donald Trump deviendra-t-il un jour adulte ? Les Etats-Unis résisteront-ils à ses accès de colère en 140 caractères ? Etant donné que nombre des 850 000 membres de la communauté du renseignement ont accès à des informations potentiellement compromettantes, aura-t-il le temps de devenir adulte pendant qu’il est le locataire égocentrique de la Maison Blanche ?

    Même s’il n’arrive pas au terme de son premier mandat, la démocratie américaine en sortira-t-elle indemne ou sera-t-elle définitivement déformée par la candidature puis la présidence d’un président enfant ?

    Robert Littell

  • Le saut dans l’inconnu : quelles relations entre Pékin et Washington avec Donald Trump ? - Notes de la FRS
    https://www.frstrategie.org/publications/notes/le-saut-dans-l-inconnu-quelles-relations-entre-pekin-et-washington-avec

    La relation sino-américaine est au cœur des futurs équilibres stratégiques en Asie. L’évolution de cette relation influencera les choix des principaux partenaires de Washington dans la région, à commencer par le Japon. Pékin a accueilli avec un certain optimisme l’élection de Donald Trump, perçu comme moins défavorable que Hillary Clinton aux intérêts chinois. Les prises de position du nouveau président et de son entourage, sur des questions qui touchent aux intérêts fondamentaux de la Chine en Asie comme la question de Taiwan et la mer de Chine ont toutefois remis en cause cette confiance initiale. Pékin a choisi d’adopter une position d’attentisme prudent, qui ne peut toutefois exclure les risques de conflits ouverts dans une région très instable.

    Quelques mois avant les élections américaines, une analyse publiée aux États-Unis affirmait : « Avec un Président fort à la Maison Blanche, la Chine respectera les États-Unis au niveau économique comme au niveau stratégique »
    . Ce sont toutefois les incertitudes qui l’emportent alors que la nouvelle Administration se met en place. La question des relations avec la puissance chinoise, l’avenir de la stratégie du rééquilibrage vers l’Asie initiée sous la Présidence Obama et le poids des relations d’interdépendance avec Pékin pèseront fortement sur la stabilité en Asie.

    #chine #états-unis #has_it_begun ?

  • Moby : ses révélations fracassantes sur Donald Trump

    http://www.lefigaro.fr/musique/2017/02/18/03006-20170218ARTFIG00060-moby-ses-revelations-fracassantes-sur-donald-trum

    Le DJ star new-yorkais et fervent militant anti-Trump a révélé le 14 février dernier détenir des informations compromettantes sur l’actuel président des États-Unis. Dans une longue lettre ouverte publiée sur Instagram, il annonce, entre autres, une éventuelle guerre contre l’Iran.

    Après avoir séjourné le week-end dernier chez des amis proches de la sphère politique, à Washington D.C, Moby affirme ainsi avoir appris « de sources sûres » que certaines des pires rumeurs circulant sur le nouveau locataire de la Maison Blanche pourraient se révéler exactes...

    En cinq points, résumés en quelques lignes sur son compte Instagram, l’artiste enchaîne les révélations sans mâcher ses mots. Premier impact : « Le dossier russe sur Trump est 100% vrai. Le gouvernement russe le fait chanter, pas seulement parce qu’il s’est fait pisser dessus par des prostituées russes, mais pour des faits bien plus abominables ».

    Le troisième point évoqué par le DJ est peut-être le plus inquiétant. Il évoque la volonté supposée de Washington de s’engager dans une guerre ouverte avec l’Iran. D’après Moby, « l’administration Trump a besoin d’une guerre, plus précisément avec l’Iran. Elle place des navires de guerre américains au large des côtes iraniennes dans l’espoir que l’Iran attaque l’un d’entre eux et donne ainsi un prétexte pour les envahir ».

    Enfin, ultime pied de nez à Donald Trump, le chanteur révèle l’opinion désastreuse qu’ont les services secrets du nouveau président des États-Unis : « Les services de renseignement dans le monde entier et aux États-Unis sont horrifiés par l’incompétence de l’administration Trump et se préparent à révéler des informations qui mèneront à des évictions au plus haut niveau et finalement à l’impeachment ».

  • USA-John McCain discute de la sécurité nationale et des sanctions anti russes avec les « hackers » russes
    http://vilistia.org/archives/13547

    vendredi 17 février 2017 Le sénateur John McCain a été surpris en enfreignant la loi sur la sécurité nationale dans un enregistrement audio fuité dans lequel il discute des sanctions de la Maison Blanche contre la Russie et il négocie … Lire la suite →

    #Comportement_Usa #USA_TRUMP

  • Le principal négociateur palestinien : la seule alternative à la solution à deux-états est un état unique, démocratique - Association France Palestine Solidarité
    http://www.france-palestine.org/Le-principal-negociateur-palestinien-la-seule-alternative-a-la-sol

    Saeb Erekat, le secrétaire-général de l’Organisation de Libération de la Palestine, a déclaré mercredi que la seule alternative à une solution à deux-états est un état avec des droits démocratiques égaux pour tous. S’exprimant à une conférence de presse à Jéricho, Erekat a ajouté que le Premier Ministre Benjamin Netanyahu à pour but un avenir d’apartheid.

    Les remarques d’Erekat sont intervenues en réponse aux citations de propos attribués mercredi à un fonctionnaire de la Maison Blanche, qui a déclaré que le Président Donald Trump cherche la paix au Moyen-Orient mais ne persévère pas à obtenir une solution à deux-états. Le Ministre palestinien des Affaires étrangères a déjà fait part de son inquiétude à la suite des propos du fonctionnaire, les qualifiant de « changement dangereux » du point de vue américain sur le conflit.

  • La ligne dure du trumpisme à l’épreuve de l’exercice du pouvoir

    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2017/02/11/la-ligne-dure-du-trumpisme-a-l-epreuve-de-l-exercice-du-pouvoir_5078080_3222

    Trois hommes, longtemps marginalisés par un « système » qu’ils exècrent, sont à la manœuvre auprès de Donald Trump. Les décisions du président portent leur marque.

    Ils sont unis autant par l’idéologie que par l’envie de régler des comptes avec un système politique qui les a longtemps cantonnés à sa marge, alors qu’ils en occupent désormais le centre. Stephen Bannon, Stephen Miller et Jeff Sessions ont été les artisans de la victoire de Donald Trump. Ils sont désormais attelés à la traduire dans les faits, notamment par un tapis de bombes de décrets présidentiels.
    Les débuts mouvementés de la nouvelle administration porte leur marque, notamment le décret anti-immigration dont la suspension a été confirmée par une cour d’appel de Californie, jeudi 9 février, une décision qui constitue son premier gros revers.

    Il y a un an, Jeff Sessions n’était encore qu’un sénateur méconnu du Parti républicain, élu et réélu pendant vingt ans dans le bastion sudiste de l’Alabama. Sa confirmation, le 8 février, à une fonction régalienne, celle d’attorney général des Etats-Unis (ministre de la justice), a effacé son échec de 1986, lorsque le Sénat s’était opposé à la nomination de ce juriste à une cour d’appel pour des propos prêtant le flanc à des accusations de racisme.

    Miller, un franc-tireur

    La procédure de confirmation, qui s’est déroulée dans un climat tendu, a ravivé ce souvenir, mais ce sont les positions de M. Sessions sur l’immigration, illégale comme légale, qui se retrouvent dans une bonne partie des décisions de M. Trump.

    Les deux hommes s’étaient rencontrés pour la première fois en 2005, lorsque le sénateur avait invité le magnat de l’immobilier à témoigner au Sénat contre le coût jugé exorbitant de la rénovation du siège des Nations unies, à New York.
    En 2014, le sénateur de l’Alabama avait aussi ferraillé contre un projet de réforme de l’immigration élaboré par des sénateurs démocrates et républicains, mais finalement bloqué par la Chambre des représentants. Il avait pu compter alors sur l’activisme de son responsable de la communication, Stephen Miller, pas encore trentenaire.

    Ce dernier, issu d’une famille de démocrates de Californie aujourd’hui convertis au conservatisme, a très tôt donné libre cours à son tempérament de franc-tireur.

    Il occupe désormais les fonctions de conseiller politique du président à la Maison Blanche. Et il est aussi sa « plume ».
    En bon disciple du polémiste David Horowitz – considéré aujourd’hui comme islamophobe par le Southern Poverty Law Center, spécialisé dans le suivi des groupes radicaux –, il est entré en guerre dès ses plus jeunes années contre ce qu’il considère être la chape de plomb culturelle pesant sur les Etats-Unis. C’est d’ailleurs par le biais de M. Horowitz que Stephen Miller avait pu rencontrer Jeff Sessions au Congrès et devenir l’un de ses assistants.

    Consécration du « grand manipulateur »

    Auprès du sénateur, il a pu mesurer l’effet de levier que procurait un soutien médiatique. Jeff Sessions a en effet disposé de celui, inconditionnel, du site BreitBart News, dirigé depuis 2012 par Stephen Bannon.

    Ce dernier est la figure désormais la plus connue de cet axe en place au cœur de la nouvelle administration américaine et notamment à la Maison Blanche, où il occupe les fonctions de conseiller stratégique.
    Une couverture du magazine Time, accompagnée du titre « Le grand manipulateur », a consacré sa prépondérance début février, sanctifiée par l’officialisation de sa présence aux réunions stratégiques du Conseil de sécurité nationale, une première pour un non-expert.
    Cette promotion, pour un homme passé par la Navy et Goldman Sachs mais dépourvu d’expérience dans les affaires publiques, a été critiquée par l’ancien chef d’état-major Mike Mullen dans une tribune publiée par le Washington Post.

    Autre preuve de sa consécration, Stephen Bannon a fait l’objet d’une question sur son image dans le dernier sondage de la Quinnipiac University, aux côtés du président, du vice-président Mike Pence et des responsables du Sénat, le républicain Mitch McConnell et le démocrate, Chuck Schumer.

    Parmi la multitude de décrets signés par M. Trump depuis le 20 janvier, une partie relève certes du programme républicain classique. Il s’agit des mesures en faveur de la dérégulation, en particulier celle de Wall Street, de la relance de projet d’oléoducs demandée avec insistance par le lobby pétrolier, ou encore de la suppression de la réforme de la couverture sociale créée par l’administration précédente, du fait du rôle central que cette dernière réserve au gouvernement fédéral.

    Nationalisme économique

    Une autre partie relève en revanche des convictions du trio, partagées par M. Trump. Lors du débat organisé au Congrès en 2015 pour accorder au président Barack Obama des pouvoirs accrus en matière de négociation de traités commerciaux, Jeff Sessions avait été l’un des rares élus républicains à faire part de son opposition à des accords qui, selon lui, empiètent sur la souveraineté américaine.
    Le sénateur de l’Alabama avait considéré que les projets de traités alors en vue avec des pays riverains du Pacifique et avec l’Union européenne lui évoquaient la mise en place d’un espace supranational. Il avait d’ailleurs fait la comparaison avec les débuts de la construction européenne, évidemment pour le déplorer.

    Cette défiance est partagée par Stephen Bannon qui développe par ailleurs la vision d’une entité occidentale menacée par l’éloignement des valeurs judéo-chrétiennes, et par la sécularisation de la société.
    A peine arrivé à la Maison Blanche, M. Trump a fait la preuve de la vigueur de son protectionnisme – que M. Bannon assimile à un nationalisme économique –, en retirant les Etats-Unis du projet de libre-échange dans le Pacifique.

    Le décret anti-immigration qui prévoit un gel des entrées en provenance de sept pays à majorité musulmane d’Afrique et du Moyen-Orient porte aussi la signature des trois hommes, en plus de celle du président. Selon la presse américaine, MM. Bannon et Miller, auraient été décisifs pour que le texte soit rédigé sans consulter les agences concernées.

    Rupture

    Le décret concernant la lutte contre l’immigration illégale en provenance de la frontière Sud des Etats-Unis est frappé du même sceau, tout comme les attaques contre un système de visas (H-1B) considéré comme un facteur de sous-traitance favorable aux sociétés étrangères.

    M. Trump a cependant résisté jusqu’à présent à l’exhortation de M. Sessions de remettre en cause un décret de M. Obama protégeant les sans-papiers arrivés aux Etats-Unis alors qu’ils étaient mineurs. De même, le président n’a pas nommé comme juge à la Cour suprême le protégé de l’ancien sénateur de l’Alabama, William Pryor, un choix jugé trop provocateur compte tenu des prises de position radicales de ce dernier.

    Un dernier texte est inspiré de la campagne : celui qui vise à séparer plus strictement les activités politiques de celles de conseil et de lobbying. M. Trump a aussi été élu sur la promesse d’« assécher le marigot » que représente selon lui Washington, où les élus font souvent le va-et-vient entre le Congrès et les groupes d’intérêts.
    MM. Miller et Bannon ont activement milité par le passé contre des figures républicaines jugées trop liées à ces milieux, qu’il s’agisse de l’ancien responsable de la majorité à la Chambre des représentants, Eric Cantor, ou du speaker (président) de la même assemblée, Paul Ryan.

    Car la rupture avec une partie des idées classiques du Parti républicain ne vise pas des aspects secondaires de son programme. Le conseiller stratégique de M. Trump ne cache pas son ambition, partagée par MM. Miller et Sessions, de transformer en formation populiste un « Grand Old Party » (GOP) jugé sous la coupe d’un « globalisme sans âme », selon l’expression du nouvel attorney général des Etats-Unis. Une formule que MM. Miller et Bannon ont également faite leur.

  • Cisjordanie : Israël a démantelé la colonie d’Amona, mais en promet une nouvelle
    http://www.rtbf.be/info/monde/detail_cisjordanie-israel-a-demantele-la-colonie-d-amona-mais-en-promet-une-nou

    Belga
    Publié il y a 27 minutes

    Israël a commencé lundi à démanteler Amona, colonie de Cisjordanie au coeur d’une bataille politique et légale de plusieurs années

    La plupart des bâtiments d’Amona étaient des préfabriqués de plain-pied. Des engins ont chargé ceux qu’ils pouvaient sur des remorques pour les emporter et en ont détruit d’autres.

    Des centaines de policiers israéliens avaient évacué mercredi et jeudi ceux parmi les 200 à 300 résidents qui avaient décidé de rester jusqu’au bout malgré les injonctions.
    Des terres attribuées « par la bible »

    La grande majorité des colons sont partis pacifiquement. Mais les policiers ont employé la force pour faire partir des centaines de jeunes hommes venus des colonies voisines avec la conviction inébranlable que ces terres de Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, sont israéliennes selon la Bible, quoi qu’en disent les juges, les Palestiniens ou la communauté internationale.

    La Cour suprême israélienne avait ordonné en 2014 l’évacuation d’Amona, illégale à ses yeux parce que construite sur des terres privées palestiniennes. A la différence d’Israël, l’ONU considère toutes les colonies comme illégales et comme un obstacle à la paix entre Israéliens et Palestiniens. La Cour suprême avait donné aux autorités israéliennes jusqu’au 8 février pour faire place nette.
    Permettrait à Israël de s’approprier des centaines d’hectares de terres palestiniennes

    Amona a inspiré une proposition de loi qui permettrait à Israël de s’approprier des centaines d’hectares de terres palestiniennes et de légaliser au regard du droit israélien des dizaines de colonies dites sauvages pour qu’elles ne subissent pas le même sort qu’Amona. Le Parlement israélien devait voter la loi dans la nuit de lundi à mardi.

    Amona a aussi poussé le Premier ministre Benjamin Netanyahu à promettre en compensation la création d’une nouvelle colonie, qui serait la première impulsée par le gouvernement depuis 25 ans.

    Le cas d’Amona a cristallisé la problématique de la colonisation au moment charnière de l’arrivée à la Maison Blanche de Donald Trump, considéré comme plus favorable aux positions israéliennes que son prédécesseur Barack Obama.

    Depuis l’investiture du nouveau président américain le 20 janvier, Israël a procédé à cinq annonces de colonisation.

  • Suite au camouflet juridique aux décrets de Trump, plus de vols à destination des Etats-Unis
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article3015

    Le promoteur des ordres exécutifs décrétés par Donald Trump, le 27 janvier, pour arrêter l’accueil des réfugiés, pendant 4 mois, et le bannissement, temporairement aussi pendant 90 jours, de ressortissants de sept pays à majorité musulmane est Andrew P. Bremberg. Il est actuellement adjoint au président et directeur du Conseil de la politique intérieure, rattaché à la Maison Blanche. Il était le chef de l’équipe de transition pour la santé et les services sociaux, repris des cercles républicains qui ont (...)

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