organization:maison blanche

  • Retrait immédiat du TTP et autres mesures annoncées par Trump pour le début de son mandat
    http://www.brujitafr.fr/2016/11/retrait-immediat-du-ttp-et-autres-mesures-annoncees-par-trump-pour-le-debu

    Le prochain président américain, Donald Trump, n’a pas encore constitué son cabinet mais vient d’annoncer la première mesure qu’il prendra à la Maison Blanche : le milliardaire retirera les Etats-Unis du Traité commercial transpacifique (TPP). Petit drapeau...

  • A Bruxelles, le malaise Günther Oettinger, nouveau maillon faible de la Commission européenne
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/11/19/gunther-oettinger-nouveau-maillon-faible-de-la-commission-europeenne_5033960
    Les propos et le comportement de l’Allemand irritent une partie des élus européens. Mais le président de la Commission, Jean-Claude Juncker, esquive le problème.

    Il y a eu l’affaire Barroso, président de la Commission européenne pendant dix ans recruté cet été par la banque d’affaires américaine Goldman Sachs ; puis le scandale lié à la société offshore de l’ex-commissaire Neelie Kroes, révélé par les « Bahamas Leaks ».

    Bruxelles doit désormais composer avec les écarts de langage et de comportement de Günther Oettinger, le commissaire allemand à l’économie numérique. Et le malaise est d’autant plus grand autour de la place Schuman, le centre névralgique des institutions européennes, qu’une fois de plus, le président de la Commission, Jean-Claude Juncker, tarde à réagir.

    M. Oettinger, homme politique anciennement élu du Bade Wurtemberg et membre de l’Union chrétienne-démocrate (CDU), a déjà défrayé la chronique fin octobre en tenant des propos déplacés à propos des Chinois. Lors d’un discours devant des chefs d’entreprise allemands, secrètement enregistré, il les a qualifiés de « bridés » et a raconté avoir reçu des ministres de la République populaire tous « peignés de gauche à droite avec du cirage noir ».

    Mardi 15 novembre, à la suite des révélations du site EUobserver, M. Oettinger a aussi reconnu avoir emprunté, en mai, le jet privé d’un homme d’affaires allemand, Klaus Mangold, considéré comme un proche de Moscou, pour se rendre à un dîner avec le premier ministre hongrois Viktor...
    #paywall #seenthis_request

    • Il y a eu l’affaire Barroso, président de la Commission européenne pendant dix ans recruté cet été par la banque d’affaires américaine Goldman Sachs ; puis le scandale lié à la société offshore de l’ex-commissaire Neelie Kroes, révélé par les « Bahamas Leaks ».

      Bruxelles doit désormais composer avec les écarts de langage et de comportement de Günther Oettinger, le commissaire allemand à l’économie numérique. Et le malaise est d’autant plus grand autour de la place Schuman, le centre névralgique des institutions européennes, qu’une fois de plus, le président de la Commission, Jean-Claude Juncker, tarde à réagir.

      M. Oettinger, homme politique anciennement élu du Bade Wurtemberg et membre de l’Union chrétienne-démocrate (CDU), a déjà défrayé la chronique fin octobre en tenant des propos déplacés à propos des Chinois. Lors d’un discours devant des chefs d’entreprise allemands, secrètement enregistré, il les a qualifiés de « bridés » et a raconté avoir reçu des ministres de la République populaire tous « peignés de gauche à droite avec du cirage noir ».

      Mardi 15 novembre, à la suite des révélations du site EUobserver, M. Oettinger a aussi reconnu avoir emprunté, en mai, le jet privé d’un homme d’affaires allemand, Klaus Mangold, considéré comme un proche de Moscou, pour se rendre à un dîner avec le premier ministre hongrois Viktor Orban. Le commissaire s’est justifié en expliquant que le vol lui avait été suggéré par le gouvernement hongrois, car il ne pouvait pas prendre l’avion initialement prévu pour arriver à l’heure.

      Portefeuille stratégique du budget

      A chaque fois, la direction de la Commission a volé au secours de M. Oettinger, même si ce dernier a dû platement présenter ses excuses à la Chine après des réactions officielles de Pékin.
      Jeudi 17 novembre, Margaritis Schinas, chef des porte-parole de la Commission, soulignait que M. Oettinger n’a pas violé le code de conduite des commissaires. Ces derniers sont censés refuser tout cadeau supérieur à 150 euros. « Le vol n’est pas un cadeau mais un moyen de déplacement offert par le gouvernement hongrois. » Et « oui », M. Oettinger conserve toujours la confiance de M. Juncker, a précisé M. Schinas.

      Le cas Oettinger n’a pas été évoqué lors du collège hebdomadaire des commissaires, mercredi 16 novembre, et M. Juncker n’en a pas non plus profité pour soumettre à ses collègues la réforme du code de conduite qu’il avait pourtant dit vouloir leur proposer dans une interview au quotidien belge Le Soir, début novembre.

      Cette réforme, visant à faire passer de dix-huit à trente-six mois la période durant laquelle les ex-commissaires doivent obtenir l’aval d’un comité d’éthique pour accepter un nouveau poste, était pourtant prévue à l’agenda. « L’ordre du jour était trop chargé », faisait savoir la Commission, jeudi.
      Les écarts du commissaire allemand sont d’autant plus problématiques que ce dernier a été choisi pour récupérer, outre le numérique, le portefeuille stratégique du budget européen (près de 150 milliards d’euros annuels), la commissaire chargée de ce dossier, la Bulgare Kristalina Georgieva, ayant récemment annoncé sa démission.

      Climat de plus en plus crépusculaire

      L’inaction de M. Juncker face à l’accumulation des affaires alimente les fantasmes : parmi eux, le fait que M. Oettinger soit le commissaire allemand, donc intouchable. Elle contribue au climat de plus en plus crépusculaire qui règne au sein des institutions européennes, ébranlées par le Brexit, démoralisées par l’élection de Donald Trump à la Maison Blanche et par la vague populiste et europhobe qui menace l’Europe.

      « Dans ce contexte, nous nous devons d’être irréprochables, quand on est la Commission de la dernière chance, comme disait Juncker au début de son mandat, on fait super-gaffe », déplorait, mercredi, un des initiateurs de la pétition « anti-Barroso » de l’été, fonctionnaire européen préférant rester anonyme. Lui et des collègues ont décidé de ne pas lâcher l’affaire : ils réclament un durcissement du code de conduite des commissaires.

      Au Parlement européen, la « campagne » anti-Oettinger bat déjà son plein, une partie des élus étant résolus à ne pas lui faire de cadeau. « Il y a urgence à renvoyer M. Oettinger à pied, à cheval ou à dos d’âne, soulignent les élus socialistes français dans un communiqué jeudi. Sa candidature à une promotion au sein de la Commission Juncker est incompréhensible. Elle fera l’objet d’une audition par le Parlement qui débouchera sur un vote. Nous prendrons nos responsabilités… »

    • https://seenthis.net/messages/538861

      Les Chinois, des bridés, les wallons, des coco, le commissaire européen Oettinger dans sa splendeur !
      http://www.rtbf.be/info/monde/europe/detail_la-chine-denonce-les-propos-du-commissaire-europeen-oettinger-sur-les-br

      La Chine a dénoncé ce mercredi le « sentiment de supériorité » du commissaire européen à l’Economie numérique Günther Oettinger, qui a utilisé dans un discours le terme péjoratif de « bridés » pour décrire les Chinois.

      Le responsable politique allemand avait été secrètement enregistré lors d’une réunion de chefs d’entreprises à Hambourg (nord de l’Allemagne) la semaine dernière. Il racontait avoir reçu des ministres chinois, tous « peignés de gauche à droite avec du cirage noir ».
      L’auteur de l’enregistrement, diffusé vendredi sur YouTube et repris samedi par le site du magazine allemand Der Spiegel, déclare avoir commencé à filmer après que Günther Oettinger eut utilisé des termes comme « les yeux bridés » ou les « escrocs » à propos des Chinois.

      « Un effarant sentiment de supériorité »
      « Les remarques en question démontrent un effarant sentiment de supériorité enraciné chez certains dirigeants politiques occidentaux » , a déclaré mercredi Hua Chunying, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, lors d’un point presse régulier. « Nous espérons qu’ils puissent apprendre à avoir une vision objective d’eux-mêmes et des autres et à respecter et traiter les autres sur un pied d’égalité. »

      Interrogé par le journal allemand Die Welt, Günther Oettinger avait assuré samedi qu’il « s’agissait d’une expression familière qui ne se voulait en aucun cas un manque de respect vis-à-vis de la Chine ».
      Oettinger n’en est pas à son premier dérapage. En 2014, il avait traité la France de « pays déficitaire récidiviste », ce à quoi le PS français avait appelé à sa démission du poste de commissaire européen.

      Plus récemment, dans le contexte des négociations sur le CETA, l’Allemand a affirmé que « la Wallonie est une micro-région gérée par des communistes qui bloque toute l’Europe », ajoutant « ce n’est pas acceptable ». Des propos que le ministre-président wallon Paul Magnette (PS) avait qualifié de « mépris total ».

      #commission_européenne #ue #UEF #union_européenne #chine #chinois #raciste #Günther_Oettinger #Allemagne

  • L’#ALT-RIGHT" : LA FACHOSPHÈRE MADE IN US QUI A SOUTENU TRUMP
    http://www.arretsurimages.net/articles/2016-11-16/L-Alt-right-la-fachosphere-made-in-US-qui-a-soutenu-Trump-id9302

    Si vous n’avez pas encore entendu parler de l’alt-right (contraction en anglais de « droite alternative »), l’accession de Donald Trump au pouvoir devrait rapidement vous en donner un aperçu. Derrière le terme encore méconnu en France, on trouve une nébuleuse d’#extrême_droite, raciste, viscéralement antiféministe et qui se donne pour but de sauver « l’identité blanche » aux États-Unis. Une nébuleuse qui rappelle la fachosphère française, et dont l’un des principaux représentants, le patron de Breitbart, vient d’être nommé chef de la stratégie de Trump à la Maison Blanche. Un peu comme si le fondateur de #Fdesouche était nommé à l’Élysée.

    #Twitter suspend d’importants comptes d’extrême droite américains
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/11/16/twitter-suspend-d-importants-comptes-d-extreme-droite-americains_5032314_440

    Au moins une dizaine de comptes influents de l’« alt-right », ce mouvement suprémaciste américain, ont été suspendus cette semaine sur Twitter, ont signalé mardi 15 novembre USA Today et le Washington Post. Parmi eux, celui de Richard Spencer, autoproclamé « Karl Marx de l’alt-right » et figure tutélaire du mouvement, ainsi que les comptes qui lui sont indirectement affiliés, comme son « think tank » NPI America, et son journal en ligne Radix. Dans une vidéo sur YouTube, Richard Spencer a dénoncé une action de « stalinisme d’entreprise, au sens où il s’agit d’une purge, et qu’elle vise les gens en fonction de leurs opinions ».

    Twitter a refusé comme à son habitude de commenter la suspension de ces comptes, se contentant, dans un communiqué, de rappeler que « les règles de Twitter interdisent les insultes et le harcèlement » et que l’entreprise « suspend les comptes qui [les] violent ».

    The amplification of censorship: How attacking the alt-right only adds to the flames
    http://www.cbc.ca/news/world/alt-right-censorship-keith-boag-1.3855585

    What blissful days these must be for the alt-right.

    Their preferred candidate for president is transitioning into the White House.

    Their champion, Steve Bannon, formerly CEO of the most mainstream media platform for alt-right voices on the internet, Breitbart.com, has secured a place in the West Wing at elbow’s length from the new president.

    And the conventional media! They seem to be stumbling around trying to decide whether to explain the alt-right, ignore it, censor it or refuse to even speak its name.

    Josh Marshall, at Talking Points Memo, fears the very term “alt-right” is a sinister “branding move” to give cover to racists. Instead he suggests journalists should use phrases such as “the alt-right, a white nationalist, anti-Semitic movement.”

  • USA – ALLEMAGNE. Les jérémiades de Barack Obama priant Donald Trump d’être ferme avec la Russie - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/11/usa-allemagne.les-jeremiades-de-barack-obama-priant-donald-trump-d

    BERLIN, Allemagne (09h14) – Le président américain Barack Obama, humilié en Grèce par une foule en colère, est néanmoins arrivé confiant en Allemagne. Chez Angela Merkel, le président américain s’est retrouvé dans son élément, sa haine frappadingue de la Russie. Dans ce voyage d’adieu, nostalgique à souhait, il a encore appelé son successeur à faire face à la Russie. On se demande bien pourquoi.

    Barack Obama demande donc à son successeur, Donald Trump, de se défendre contre la Russie, soulignant que c’est une préoccupation majeure. La Russie a complètement éclipsé sa rencontre avec la chancelière allemande Angela Merkel. Pourtant, lorsque Obama et Merkel ont tenu leur conférence de presse pour aborder l’avenir des relations entre les Etats-Unis et l’Europe, tout a été focalisé sur Donald Trump et la Russie.

    Se référant aux nombreuses indications de Donald Trump parlant de « normalisation » des liens avec la Russie, Obama a déclaré qu’il espérait que l’homme d’affaires de New York protégerait les valeurs américaines et éviterait une approche dite « realpolitik » dans ses relations avec Moscou. Barack Obama n’a pas hésité à mentir.

    « J’ai cherché une relation constructive avec la Russie, mais j’ai également été réaliste en reconnaissant qu’il y a des différences significatives dans la façon dont la Russie voit le monde et comment nous voyons le monde », a déclaré le président sortant.

    « Et mon espoir est que le président élu adopte une approche aussi constructive : Trouver des domaines où nous pouvons coopérer avec la Russie, où nos valeurs et nos intérêts s’alignent » et en même temps « disposé à résister à la Russie où ils s’écartent de nos valeurs et normes internationales », a ajouté Obama.

    Pendant son séjour à la Maison Blanche, Obama a essayé d’unir l’Europe contre ce qu’il a qualifié d’« agression russe », utilisant l’OTAN et des moyens économiques pour faire pression sur Moscou. Donc, quand il déclare « J’ai cherché une relation constructive avec la Russie », il ment.

    Obama a néanmoins rendu hommage à Angela Merkel. Interrogé sur l’éventuelle candidature de la chancelière à sa propre succession, Barack Obama a répondu qu’il s’agissait de « sa décision de se présenter de nouveau ou pas. » « Si j’étais ici, si j’étais allemand et si je votais, je pourrais la soutenir », a-t-il cependant ajouté.

  • « Donald Trump a été élu à cause de moi », admet un créateur de sites de fausses informations
    http://www.francetvinfo.fr/monde/usa/presidentielle/donald-trump/donald-trump-a-ete-elu-a-cause-de-moi-admet-un-createur-de-sites-de-fau

    « Mes sites étaient en permanence consultés par des supporters de Trump. Je pense qu’il est à la Maison Blanche à cause de moi », a-t-il estimé. Avant de concéder, sans doute un peu embêté : « Jamais je n’aurais cru possible qu’il soit élu. Je pensais juste semer le désordre dans la campagne (...) Je déteste Trump. »

    Je dois être bigleux... je ne trouve pas de quels sites ce monsieur est l’auteur... C’est comme pour les sites jihadistes, on n’a pas le droit de donner d’URL, ni de les consulter ?

    • Donc, si Trump a été élu(1), c’est à cause de faux sites d’information.
      Ouf, on respire de soulagement !

      Ce n’est pas parce que les institutions dominantes ont, durant des décennies, sans relâche et dans une totale indifférence, piétiné le bien-être économique et la sécurité sociale de centaines de millions de personnes, tandis que les cercles des élites se sont gavés de mondialisation, de libre-échange, de jeu au casino de Wall Street et de guerres sans fin (des guerres qui ont enrichi leurs auteurs et fait porter le fardeau aux plus pauvres et aux plus marginalisés) que Trump a été élu.

      Ils ont complètement ignoré les victimes de leur gloutonnerie, sauf lorsque ces victimes prenaient la parole un peu trop fort, quand il y avait du grabuge, et qu’elle étaient traitées avec un dédain d’hommes des cavernes pour avoir mérité leur défaite dans le jeu glorieux et mondial de la méritocratie.
      C’est bien vrais, c’est à cause de faux sites d’information que Donald é été élu.

      1 Le glorieux système démocratique américain, qui permet de gagner des élections avec 670 000 votes de moins que son adversaire n’est pas une des cause de l’élection de Trump, pour les journalistes de France TV Info.

  • LA GIFLE ! Etats-Unis : Donald Trump propose à Michael Flynn, proche de Poutine, le Conseil de sécurité nationale - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/11/la-gifle-etats-unis-donald-trump-propose-a-michael-flynn-proche-de

    WASHINGTON DC, Etats-Unis (07h15) – Il y a deux ans, le président Barack obama l’avait viré. Le général Michael Thomas Flynn voulait juste deux choses : la lutte contre le terrorisme et l’association avec la Russie pour le faire. Proche des Frères musulmans comme Alain Juppé et François Hollande, en France, Barack Obama, avait vu ça d’un mauvais oeil.

    Le général Michael T. Flynn revient donc par la grande porte, deux ans après avoir été mis à la retraite de manière inélégante. Quand Donald Trump a demandé, hier, au général de devenir son conseiller à la sécurité nationale à la Maison Blanche, tout le monde a compris. Ça marque une vraie rupture.

    Ancien vétéran de la guerre en Irak et en Afghanistan, Michael T. Flynn a analysé la situation et sait qu’il n’y a pas d’alternative contre le djihadisme, pas de demi-mesure, il n’y a que l’éradication, « à la Tchétchène », comme le dirait l’autre.

    Ironie du sort, et probablement l’explication de l’exaspération de nombreux électeurs démocrates floués par Obama et donc par Hillary Clinton, Michael T. Flynn est un démocrate pur jus. Lors de la campagne électorale américaine, il a tout de suite été séduit par le discours du président-élu Donald Trump : rapprochement avec la Russie et « torture légitime », bonne, disent-ils tous les deux, pour les terroristes.

    C’est la consternation dans le camp des adeptes de la guerre illogique et surréaliste contre Moscou. Le parti de la haine. Tous ces personnages sans vision, qui pullulent en Europe. Pire, qui gouvernent…Ils vont avaler leur chapeau…

    http://www.mamafrika.tv

  • Comment #Donald_Trump a remporté la Maison Blanche
    https://www.mediapart.fr/journal/international/171116/comment-donald-trump-remporte-la-maison-blanche

    Après examen des données électorales disponibles, il est clair que le succès du républicain est avant tout une défaite d’Hillary Clinton, renforcée par un système de grands électeurs particulièrement défavorable aux démocrates.> Dossier : Trump, le 45e président

    #International #élection #Etats-Unis #Hillary_Clinton

  • Grèce : manifestations lors de la dernière visite du président Obama à l’étranger - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/11/grece-manifestations-lors-de-la-derniere-visite-du-president-obama

    Des milliers de personnes sont descendues dans les rues d’Athènes pour protester contre Barack Obama lors de son arrivée pour sa dernière visite à l’étranger comme président des États-Unis, celle-ci visait à assurer aux classes dirigeantes européennes que l’élection de Donald Trump ne porterait pas atteinte à leurs relations avec Washington.
    Obama va terminer sa visite de deux jours aujourd’hui, juste avant le 43eanniversaire du soulèvement étudiant de 1973 à Athènes contre la dictature militaire en Grèce. Ce soulèvement fut brutalement réprimé par la junte des colonels soutenue par les États-Unis, qui s’est effondrée l’année suivante.
    Avec les centaines d’agents des services secrets américains mobilisés pour protéger Obama, le gouvernement de Syriza (coalition de la gauche radicale) a déployé une force massive de 5000 policiers antiémeute pour assaillir les manifestants et boucler une grande partie du centre d’Athènes ainsi que des zones autour de l’hôtel où Obama est installé. Les affrontements se sont propagés dans le centre-ville d’Athènes, avec la police antiémeute tirant des gaz lacrymogènes alors que les manifestants essayaient de pénétrer dans la zone que Syriza avait déclarée interdite d’accès.
    Des manifestations ont également eu lieu dans d’autres villes à travers le pays, avec un drapeau américain brûlé par des manifestants à Thessalonique, la deuxième ville de la Grèce.
    Parmi les dizaines de milliers de réfugiés fuyant les guerres menées par les États-Unis au Moyen-Orient et en Afrique et forcés de rester dans des centres en Grèce, certains d’entre eux ont également publiquement critiqué Obama. « Nous voulons que Obama vienne nous voir ici, voir nos conditions de vie », a déclaré Hatzi Naser, un réfugié afghan qui a fui l’occupation de son pays par l’OTAN. « C’est lui la raison pour laquelle nous sommes ici, à cause de la guerre de son armée. Nous voulons qu’il vienne voir la saleté dans laquelle nous vivons ».
    La Maison Blanche a tenté de présenter la visite du président sortant comme l’apogée d’une carrière consacrée à la démocratie. Les responsables américains ont déclaré au quotidien de droite Kathimerini qu’il devait prononcer un discours sur la mondialisation et la démocratie à Athènes aujourd’hui qui serait son « discours testament », avant de se rendre en Allemagne, puis à un sommet Asie-Pacifique au Pérou. Obama a apparemment cité Périclès, l’orateur et homme d’État de l’Antiquité grecque, dans ses discussions avec les responsables grecs.
    La réalité est que la démocratie, que ce soit aux États-Unis ou en Grèce, est sur le point de s’effondrer, minée par une crise capitaliste mondiale et les politiques impopulaires de guerre et d’austérité poursuivies tant par le Parti démocrate aux États-Unis que Syriza et les partis similaires à travers l’Europe.
    Obama a quitté les États-Unis au moment où des manifestations contre l’élection de Trump, et la nomination par ce dernier de Stephen Bannon, un partisan fasciste de la suprématie blanche comme son principal conseiller politique, avaient lieu. Obama a refusé de critiquer la décision, en disant au contraire que : « Il ne serait pas approprié pour moi de commenter chaque nomination que le président élu va entreprendre si je veux être cohérent avec l’idée que nous allons essayer de faciliter une transition en douceur ».
    Quant à Syriza, elle a été discréditée par sa répudiation des multiples votes du peuple grec pour mettre fin à l’austérité de l’Union européenne (UE), auxquels elle a répondu en imposant des réductions des retraites, des privatisations et d’autres mesures d’austérité aux ouvriers grecs appauvris.
    Les points soulevés par Obama étaient remarquables, en fait, pour le mépris qu’ils ont exprimé à l’égard des sentiments populaires du peuple grec et américain. Tout en offrant des assurances vaines à la bourgeoisie européenne que Trump n’abandonnerait pas l’alliance militaire de l’OTAN, même si Trump l’a dénoncée pendant la campagne électorale, Obama a ensuite félicité Syriza pour avoir aidé les guerres américaines impopulaires et dépensé massivement sur l’armée grecque, même si cela a laissé le peuple grec exsangue.
    Avant de quitter Washington, Obama a accordé un entretien à Kathimerini,dénonçant le président syrien Bachar al-Assad et saluant le rôle de SYRIZA dans la mise à disposition de bases militaires pour les guerres de Washington au Moyen-Orient, telles que la base navale de la baie de Souda. Il a déclaré : « Les Américains continuent à accorder une importance énorme à notre alliance avec la Grèce. Malgré des difficultés économiques extraordinaires, la Grèce est l’un des cinq alliés de l’OTAN qui consacrent 2 pour cent du PIB à la défense. Nous remercions nos alliés grecs pour notre coopération étroite à Souda Bay ».
    Il a également approuvé le programme d’austérité de Syriza, en s’engageant à « réaffirmer le soutien des États-Unis aux réformes qui améliorent le climat des affaires ».
    Obama a assuré aux responsables européens qu’ils pouvaient tout simplement rejeter la rhétorique de campagne de Trump qui dénonçait l’OTAN et promettait de retirer les troupes américaines d’Europe comme étant sans importance. Obama a déclaré que dans leurs discussions bilatérales, Trump « manifestait un grand intérêt pour le maintien de nos relations stratégiques fondamentales, et ainsi un des messages que je serai en mesure de communiquer est son engagement envers l’OTAN et l’alliance transatlantique ».
    A Athènes hier, Obama a de nouveau déclaré au président grec Prokopis Pavlopoulos que l’OTAN est d’une « extrême importance » pour les présidents démocrate et républicain, promettant que la politique américaine connaîtrait une « continuité significative alors même que nous sommes dans une période de transition au gouvernement ».
    Lors d’une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre Alexis Tsipras, Obama a félicité la Grèce sous Syriza pour avoir maintenu les dépenses militaires très élevées de la Grèce en dépit des « temps difficiles ».
    Selon les médias russes, Obama se prépare à exiger que la Grèce ferme ses ports à tous les navires de guerre russes, dans un contexte de tensions militaires croissantes entre les États-Unis et la Russie dans la guerre en Syrie.
    Tsipras, pour sa part, a clairement indiqué que Syriza essaierait de travailler avec Trump, prédisant platement que, malgré les « manières agressives » de Trump, le nouveau président américain agirait différemment une fois entré en fonctions. Malgré les craintes en Grèce sur ce qu’une présidence Trump pourrait impliquer, Tsipras a dit que : « Nous devrions construire des ponts, pas des murs ».
    Les assurances d’Obama et de Tsipras selon lesquelles les relations américano-européennes ne connaîtront pas un effondrement catastrophique sont, pour être franc, des promesses aussi dénuées de valeur que l’engagement de Tsipras à mettre fin à l’austérité en Grèce. En fait, ce que seront les politiques de Trump n’est pas de tout clair, ni ce qu’il espérait obtenir précisément des puissances européennes en menaçant de quitter l’OTAN.
    Ce qui est clair, cependant, c’est que Tsipras a l’intention de continuer à fournir aide et assistance au Pentagone, alors même qu’un gouvernement d’extrême-droite impopulaire prend le pouvoir à Washington.
    (article paru en anglais le 16 novembre 2016)
    Par Alex Lantier                                                                                                                               http://www.wsws.org/fr

  • Stephen Bannon, un idéologue controversé à la Maison Blanche

    http://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2016/11/16/stephen-bannon-un-ideologue-controverse-a-la-maison-blanche_5031796_829254.h

    La nomination de Stephen Bannon comme conseiller stratégique du futur président américain suscite de vives critiques. L’ex-patron du site « Breitbart News » est accusé d’antisémitisme et de racisme.

    Le site ultraconservateur Breitbart News a donné l’impression, mardi 15 novembre, d’avoir pour unique mission de défendre Stephen Bannon. La nomination de son ancien dirigeant comme conseiller stratégique du président élu Donald Trump, une fonction aux contours encore incertains, a suscité en effet une vague de critiques compte tenu de l’idéologie identitaire qui lui est prêtée. L’Anti-Defamation League et le Southern Poverty Law Center notamment, spécialisés dans la surveillance des groupuscules d’extrême droite, s’en sont indignés, assurant que, sous sa responsabilité, le site a banalisé les thèses de suprémacistes blancs et une forme d’antisémitisme.

    Breitbart News a dénoncé une cabale ourdie par « des élites battues et humiliées » à la suite de l’élection de M. Trump le 8 novembre. Mais la défiance s’étend au Parti républicain. « Ce site, c’est la poubellisation des esprits », déplore sous couvert d’anonymat un consultant conservateur rencontré mardi.

    Entré définitivement au service du milliardaire en août, après l’avoir activement soutenu par l’intermédiaire du site créé en 2007 par Andrew Breitbart, mort subitement en 2012, M. Bannon a tout pour détoner à la Maison Blanche. Il n’a aucune expérience du pouvoir et est entré tardivement en politique après une carrière passée dans l’armée, au sein de la marine, chez la banque Goldman Sachs, puis à Hollywood où il a produit des films avant de réaliser des documentaires consacrés successivement à Ronald Reagan, à Sarah Palin, la candidate républicaine à la vice-présidence en 2008, et enfin au mouvement Occupy Wall Street – deux hagiographies, et un brûlot contre la gauche américaine.

    Ethno-nationalisme anti-immigration

    A cet égard, il est un outsider au même titre que le futur 45e président des Etats-Unis, pourfendeur des « élites » malgré un passage par la Harvard Business School (comme M. Trump à la Wharton School of Business de l’University of Pennsylvania), et contempteur de la mondialisation. Son ethno-nationalisme anti-immigration doublé d’une défiance absolue vis-à-vis de l’islam l’a rapproché de figures telles que la polémiste Ann Coulter ou la militante islamophobe Pamela Geller.
    M. Bannon s’est retrouvé spontanément dans la candidature de M. Trump, qui avait lancé en 2011 une croisade « nativiste » contre le président Barack Obama, accusé d’avoir menti sur son lieu de naissance et d’être en fait inéligible.

    Cette proximité a été entretenue par une série d’entretiens sur une radio rattachée à Breitbart News. Des extraits donnés par le Washington Post, mardi, mettent en évidence l’influence du polémiste sur le candidat, notamment au sujet de l’islam.
    Les deux hommes y partagent la dénonciation du politiquement correct, Breitbart étant devenu le refuge des républicains radicaux jugeant la chaîne conservatrice Fox News trop policée. Un puissant moteur de mobilisation, puisqu’une étude du Policy Religion Research Institute a montré, en octobre, que 69 % des électeurs blancs, la base électorale de M. Trump, jugent qu’il faut « parler franchement des sujets sensibles et des problèmes auxquels le pays est confronté même si cela peut offenser certaines personnes ».

    Le blanchiment opéré par M. Bannon, via son site, des thèses radicales de l’« alternative right » ou Alt-Right, tenue longtemps à la lisière du camp conservateur, explique que sa nomination ait été perçue comme une victoire stratégique et saluée par le nationaliste blanc Richard Spencer, du National Policy Institute comme du site Vdare, classés racistes par le Southern Poverty Law Center. David Duke, ancien responsable du Ku Klux Klan, battu aux élections pour le poste de gouverneur de la Louisiane en 1991, a été également un des premiers à louer la nomination de M. Bannon.

    Un ancien du site qui avait rompu avec lui en mars, Ben Shapiro, qui anime désormais sa propre plate-forme, The Daily Wire, a estimé après l’annonce de sa nomination que le procès pour racisme et antisémitisme instruit contre M. Bannon éclipse ce qui figure au cœur de la stratégie d’un guerrier idéologique fasciné par le pouvoir. A savoir la volonté de transformation du Parti républicain – qu’il abhorre autant que la gauche américaine – alignée sur les mots d’ordre des extrêmes droites européennes.

    C’est ce conflit que M. Trump a importé à la Maison Blanche. Il a nommé en effet le même jour le patron du Grand Old Party (GOP), Reince Priebus, au poste également stratégique de chief of staff, proche à la fois d’une fonction de chef de cabinet et de premier ministre. Cette association peut s’avérer explosive. Pour Breitbart, un proche de M. Priebus, le speaker (président) de la Chambre des représentants du Congrès, le républicain Paul Ryan, jugé trop modéré, est en effet une cible à abattre.

    M. Bannon a montré par le passé que la fin justifiait les moyens. Breitbart News a diffusé, mardi, un article sur la menace islamiste agrémenté d’une photo menaçante d’hommes masqués. Elle avait été publiée en mars 2015 par le site britannique The Independent avec une légende précisant qu’il s’agissait de soldats irakiens à l’exercice avant une offensive contre l’organisation Etat islamique.

    La veille, un titre laissait entendre que M. Trump avait remporté le vote populaire sans préciser que, pour parvenir à ce résultat, l’auteur avait exclu les villes où les démocrates sont nettement majoritaires.

  • Accusé d’avoir influencé l’élection américaine, Facebook se défend
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/11/11/accuse-d-avoir-influence-l-election-americaine-facebook-se-defend_5029769_44

    Mark Zuckerberg, fondateur de la société, a répondu à ceux qui reprochent au réseau social d’avoir laissé circuler de fausses informations, et de ne confronter les électeurs qu’à des opinions conformes aux leurs. « Personnellement, je pense que l’idée que de fausses informations sur Facebook, qui ne représentent qu’une toute petite partie des contenus, aient influencé la présidentielle est une idée assez dingue. » Jeudi 10 novembre, deux jours après l’élection de Donald Trump à la Maison Blanche, Mark (...)

    #Facebook #algorithme #domination

  • Election de #Donald_Trump : quelles conséquences pour l’Europe ?
    http://fr.myeurop.info/2016/11/10/election-de-donald-trump-quelles-cons-quences-pour-l-europe-14845

    P margin-bottom : 0.21cm ; Déjà fragilisée par le Brexit, l’Union européenne – et ses dirigeants – s’interrogent sur les suites de l’élection de Donald Trump à la Maison Blanche.

    P margin-bottom : 0.21cm ; lire la suite

    #INFO #Politique #Amérique_du_Nord #Union_européenne

  • LES TRUMPERIES DE SARKOZY et consorts - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/preview

    LES TRUMPERIES DE SARKOZY et consorts
    10 Novembre 2016, 23:46pm | Publié par S. Sellami

    Nicolas Sarkozy s’apprêtant à retourner sa veste.

     

    De façon assez cocasse, l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis commence à provoquer la remise en cause, voire la désintégration, de tout le discours des politicards français.

    D’ores et déjà, en matière de virage à 180° , Sarkozy apparaît comme le champion des bonimenteurs, ce qui n’étonnera que ceux qui n’ont toujours pas compris que cet homme est un escroc.

     

    Ce que Sarkozy disait sur Trump AVANT l’élection américaine

    « Qu’est-ce que j’ai à voir avec Monsieur Trump ? »
    http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2016/09/22/25002-20160922ARTFIG00338-sarkozy-qu-est-ce-que-j-ai-a-voir-avec-monsieur-t
    « Ce monsieur ne mérite pas tant d’intérêt que cela. Ce qui est assez effrayant c’est l’impact qu’il a. Je trouve terrifiant qu’il y ait 30% d’Américains qui peuvent se reconnaître là-dedans. » (…) « Ça fait frémir. Ça me fait frémir aussi sur l’état d’une partie de l’Amérique profonde », a ajouté Nicolas Sarkozy, dénonçant le « populisme » et la « vulgarité » du candidat républicain à la Maison Blanche.
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/03/23/97001-20160323FILWWW00392-l-effrayant-trump-fait-fremir-sarkozy.php

    « Je souhaite la victoire d’Hillary Clinton »
    http://www.europe1.fr/politique/entre-trump-et-clinton-sarkozy-a-choisi-2856514

     

     

    Ce que Sarkozy dit sur Trump APRÈS l’élection américaine

    Élection de Donald Trump : Nicolas Sarkozy « a honte » de la réaction de Jean-Marc Ayrault
    http://www.europe1.fr/politique/election-de-donald-trump-nicolas-sarkozy-a-honte-de-la-reaction-de-jean-marc

    « Le message du peuple américain doit être entendu comme le choix du Brexit par les Britanniques. Il exprime une volonté de changement. Il exprime le refus d’une pensée unique qui interdit tout débat sur les dangers qui menacent notre nation »
    http://www.lepoint.fr/presidentielle/nicolas-sarkozy-se-voit-bien-dans-les-pas-de-donald-trump-09-11-2016-2081999

     

    Conclusion

    Sitôt les résultats connus, les grands médias asservis au système ont immédiatement associé la victoire de Trump à la supposée dynamique du FN et de Mme Le Pen. Ils ont ainsi tenté de faire mousser comme d’habitude le leurre FN puisque le parti de la Famille Le Pen est la « roue de secours » du système qui ne remet en cause réellement ni l’UE, ni l’euro, ni l’Otan -.

    De leur côté, les politicards LR/PS essayent maintenant de récupérer le résultat de l’élection américaine.
    Même Emmmanul Micron s’y est mis !

    http://www.lci.fr/elections-americaines/elections-americaines-comment-les-politiques-francais-tentent-de-recuperer-la-vi
    http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/election-presidentielle-2017/20161109.OBS0974/le-pen-sarkozy-macron-ces-candidats-qui-revent-de-l-effet-trump

    Tout cela est pitoyable.

    François XAVIER
    Adhérent UPR des Hauts-de-Seine
    10 novembre 2016

  • L’élection de Donald Trump, symptôme alarmant du monde qui vient ? - Basta !
    http://www.bastamag.net/L-election-de-Donald-Trump-symptome-alarmant-du-monde-qui-vient
    http://www.bastamag.net/IMG/arton5902.jpg?1478698266

    En élisant Trump à la Maison Blanche, les États-Unis basculent dans le camp des puissances gouvernées par des courants ultra-réactionnaires et conservateurs : de l’Inde où les nationalistes règnent, au Brésil où une droite évangéliste et néolibérale a destitué la présidente Dilma Roussef, en passant par la Turquie qui avance à grande vitesse vers une dictature réactionnaire. Sans oublier la Russie de Poutine. Ou encore l’attrait qu’exercent certaines idéologies nihilistes et meurtrières, telle celle diffusée par Daech. Est-ce là ce clair-obscur d’où surgissent les monstres, alors que le vieux monde se meurt et que le nouveau monde tarde à apparaître, pour reprendre la célèbre citation d’Antonio Gramsci ? « Cette phase de transition est justement marquée par de nombreuses erreurs et de nombreux tourments », poursuivait celui qui mourut dans les prisons mussoliniennes.

    Avec plusieurs questions : la France – et l’Europe – sont-elles, elles aussi, en train de basculer dans ce clair-obscur ? Combien de tragédies nous promettent cette « phase de transition » ? Quelles énergies et nouvelles forces devront être mobilisées pour en sortir ? Ce scrutin montre en tout cas que miser sur l’aversion des électeurs envers un adversaire repoussoir – sexiste, raciste, populiste ou issu de l’oligarchie qu’il pourfend – est bien loin d’être suffisant pour espérer gagner une élection.

  • Une diplomatie aberrante qui met la vie des Français en danger Retour de Syrie. par Alain Corvez mercredi 9 novembre 2016, par Comité Valmy - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/11/une-diplomatie-aberrante-qui-met-la-vie-des-francais-en-danger-ret

    Unediplomatie aberrante
    qui met la vie des Français en danger

    Retour de Syrie.

    Invité par l’association Ahfad Ashtar –Les descendants d’Ashtar, ou Astarté, la déesse assyrienne de l’Amour et de la Fécondité, présidée avec une inlassable énergie par le Dr. Ayssar Midani -, à venir donner une conférence à l’université de Damas sur la géopolitique régionale et mondiale de la guerre en Syrie, j’ai passé quatre jours intensément riches en rencontres et échanges chaleureux avec des Syriens de tous milieux et origines, heureux de voir un Français ( J’étais accompagné du journaliste et écrivain Richard Labévière, grand connaisseur de l’Orient compliqué, souvent ostracisé par les médias officiels pour cette raison même) exprimer des vues différentes du gouvernement français sur la crise tragique entretenue en Syrie par les Occidentaux, c’est-à-dire les Etats-Unis et ses alliés, ou plutôt ses affidés, européens.

     

    Le fond du sujet est là : le terrorisme qui dévaste la Syrie, contre lequel elle résiste héroïquement avec l’aide de ses alliés, est le même que celui qui menace directement la France et ses voisins européens, sans compter la Russie et la pauvre Afrique qui n’en peut mais de l’incohérence de notre politique. Il est temps de prendre conscience de cette réalité sanglante et d’y faire face en changeant radicalement d’attitude vis-à-vis des états qui luttent contre lui en première ligne : Syrie, Iran, Russie, Irak, aidés par le Hezbollah libanais et en arrière-plan la Chine. Cette dernière, qui a conclu récemment des accords militaires avec Damas, sait que plusieurs centaines de ses ressortissants Ouïgours se battent avec les terroristes islamiques, notamment dans les quartiers est d’Alep.

     

    Ces états et le Hezbollah ne se battent pas contre DAESH, Al Nosra- devenu Fatah al Sham pour permettre aux organismes de Washington de le considérer comme un « modéré »-, ou les centaines d’autres brigades islamistes aux échanges osmotiques continus, simplement pour respecter une alliance ancienne mais pour défendre leurs propres intérêts nationaux essentiels, sachant bien qu’ils sont la cible suivante de ces organisations terroristes dont tous les experts savent aujourd’hui qu’elles sont sous contrôle des services états-uniens depuis l’époque de la guerre afghane contre l’URSS.

     

    Les EU n’ont jamais eu peur de l’Europe qu’ils ont sous leur emprise depuis la fin de la guerre avec le plan Marshall. Mais après avoir craint l’URSS, ils ont aussitôt après son effondrement considéré qu’ils avaient une mission quasi divine de faire adopter par la planète entière les codes et les normes du mode de vie américain. Suivant les conseils de Zbignew Breszinski exposés dans son œuvre magistrale « Le grand échiquier », il fallait empêcher une quelconque puissance de dominer ou contrôler l’Eurasie, région essentielle, cœur du continent recelant les ressources énergétiques indispensables aux économies du monde.

     

    Un rapport secret des agents de la CIA à leur Centrale datant de 2006, dévoilé par Wikileaks depuis, explique au sujet de la Syrie que le Président Bachar el Assad a depuis son accession à la présidence en 2000 engagé son pays dans des réformes politiques, sociales, économiques, financières, apporté Internet et revu le statut de la presse, tout en continuant la politique laïque de son père, et connaît de ce fait une adhésion de la majorité de la population. Comme cette politique laïque et arabe de défense des droits des Palestiniens et des nombreux réfugiés irakiens qu’il héberge est contraire aux intérêts des Etats-Unis et d’Israël, les agents recommandent de s’appuyer sur les Frères Musulmans syriens qui sont, bien que matés et étouffés depuis les années 80, la seule organisation politique structurée susceptible de porter un jour la révolte pour renverser le pouvoir. Il faut donc être en contact de sympathie avec eux et leur apporter toute l’aide possible.

     

    Ce document est d’une clarté telle qu’on se demande pourquoi si peu d’experts en ont parlé, car enfin, il dévoile clairement la stratégie étatsunienne pour l’ensemble du monde arabe : porter l’Ikwan au pouvoir partout par des révolutions qu’ils savent présenter comme des révolutions démocratiques qu’on appellera « printemps arabes ». On verra d’ailleurs en 2011 que les monarchies du Golfe amies de Washington ne furent pas touchées par cet élan populaire et démocratique, en dehors de Bahreïn où la révolte de la majorité chiite fut écrasée dès le début dans le sang par l’armée séoudienne.

    Califat ottoman et Union Européenne

    Afin qu’aucune force ne s’oppose à leur contrôle des richesses énergétiques immenses de la région, le plan états-unien pour le Moyen-Orient est de favoriser partout l’accession des Frères Musulmans au pouvoir, et, à défaut, d’y créer ou entretenir le chaos afin qu’aucune force étatique ne leur soit hostile. Ce plan rencontre en outre les intérêts stratégiques d’Israël qui se félicite de n’avoir aucun état arabe solide contre lui. Il rencontre aussi les ambitions turques de rétablir un califat ottoman sur les ruines des états-nations de la région : l’AKP, parti des Frères Musulmans au pouvoir à Ankara est l’outil d’Erdogan pour mettre en œuvre cette politique islamiste à vues impériales. Aujourd’hui l’armée turque est présente sur les territoires syrien et irakien sans autorisation des gouvernements et profite de sa complicité militaire avec les Etats-Unis pour lutter contre l’irrédentisme kurde, l’épine qui la torture en permanence.

     

    Madame Boutheina Chaabane, la Conseillère du Président Assad me fit remarquer avec une grande pertinence qu’il existait une analogie frappante entre le plan de califat ottoman d’Ankara et le plan de l’Union Européenne, Bruxelles s’évertuant à supprimer les états-nations d’Europe pour établir un ensemble supranational sur les ruines de tous les particularismes nationaux et les cultures qui les expriment. De fait, si la mondialisation est une réalité géographique, sociologique et politique incontournable, le mondialisme est l’idéologie soutenue par la finance internationale qui, s’appuyant sur la première puissance économique et militaire mondiale, vise à détruire toutes les entraves à son appétit prédateur de conquête de biens - frontières, états forts – pour laisser la libre concurrence marchande sans obstacles, ainsi qu’il est écrit dans les traités fondateurs de l’UE, thuriféraire de la concurrence libre et non faussée, appuyée sur une Défense absolument engerbée dans l’OTAN. Le capital doit pouvoir placer ses avoirs pour le plus grand rendement n’importe où, y compris en Chine devenue une économie capitaliste toutefois contrôlée par une direction centralisée, sans autre régulateur que les marchés, et sans état fort qui s’y oppose, au détriment en premier lieu de l’économie états-unienne anémiée ; c’est ce que dénonce Donald Trump qui veut forcer les plus grands fonds de pension, essentiellement basés à Wall Street et à la City, à rapatrier leur avoirs pour les injecter dans l’économie intérieure : on comprend que tout le système se déchaîne contre lui mais aussi que les citoyens le soutiennent contre vents et marées.

     

    Dès la fin de la dernière guerre mondiale, les Etats-Unis ont su créer un glacis européen à leur service face à la menace soviétique en Europe. Après la chute de l’URSS, en 1990-91, n’ayant plus aucun rival dans le monde, ils ont considéré que c’était leur rôle, presque de façon messianique, d’apporter à l’ensemble de la planète les bienfaits du mode de vie américain. Mais depuis vingt-cinq ans la Russie, sous la houlette de Vladimir Poutine, est sortie des cendres où Boris Eltsine l’avait enfouie, et s’affirme désormais comme un pôle civilisationnel ancré sur la foi orthodoxe, et une puissance émergente, au même titre que l’Inde, la Chine et l’Iran sur d’autres valeurs spirituelles. Les BRICS prennent corps un peu plus chaque jour et s’organisent dans des projets économiques, financiers, politiques et stratégiques, notamment avec l’immense projet de nouvelle route de la soie et de ceinture maritime. La suprématie totale états-unienne est finie, même si elle est encore la première puissance économique et militaire du monde, pour combien de temps ?

     

    Les experts avisés de Washington l’ont compris et deux courants s’affrontent qui s’expriment dans la campagne actuelle :

     

    ceux qui veulent adapter les EU au monde nouveau en cessant les interminables guerres, même celles menées avec les soldats d’alliés dociles, et en négociant de nouveaux équilibres avec le monde,
    et ceux qui refusent ce déclin pourtant inexorablement réel, en cherchant à prolonger une suprématie impossible, créant au minimum le chaos pour empêcher les adversaires supposés de s’imposer. Le dollar, devenu monnaie de papier qui finance leur dette abyssale mais non plus leur économie, doit rester la monnaie universelle et les velléités des BRICS de s’en affranchir doivent être combattues, y compris par des opérations militaires apportant ce chaos.

     

    Désinformation.

    Pour atteindre leurs objectifs les Etats-Unis disposent de médias chargés de défendre la stratégie états-unienne partout dans le monde. Dépendant de la Maison Blanche, le « Bureau of Public Diplomaty : Bureau de diplomatie publique », appellation en forme de litote, dispose d’un budget énorme pour créer les scénarios qui présentent les Etats-Unis comme les défenseurs du droit et des libertés et justifient ses interventions militaires dans ce but. Les agences de presse relaient ces scénarios, ainsi que de nombreuses ONG financées par de généreux capitalistes et chargées, sous couvert de sentiments humanitaires, de dénigrer les opposants et d’encenser les Etats-Unis. Des mensonges éhontés sont diffusés, comme on l’a vu dans la description médiatique de la bataille d’Alep. Les médias décrivent la bataille de Mossoul comme la reprise par Bagdad et ses alliés d’une ville martyre conquise par Daesh en 2014, tandis qu’à Alep serait le siège et l’attaque brutale de l’armée syrienne aidée par ses alliés contre ses propres habitants massacrés sous les bombes !

     

    L’emploi d’armes chimiques par les rebelles, aidés en cela par l’Arabie et la Turquie, a été plusieurs fois imputé à l’armée syrienne avec diffusion de photos et vidéos de civils innocents victimes de cette barbarie, mais pas de combattants terroristes : quel gain tactique aurait l’armée syrienne à tuer des civils innocents ? Le mensonge a pourtant été répété par les gouvernements états-unien, britannique et français, encore récemment à l’ONU.

     

    La Russie subit aussi cette désinformation depuis le début de son intervention militaire en septembre 2015 et encore récemment dans les combats d’Alep. Mais peu de journalistes ont repris l’information de l’attaque aérienne des avions états-uniens sur les positions de l’armée syrienne à Deir el Zor le 17 octobre dernier, tuant plus de 80 soldats syriens et permettant à Daesh de monter un assaut coordonné avec l’attaque pour prendre la position syrienne. « Une erreur » d’après le commandement états-unien !

     

    Les médias contrôlés sont devenus l’arme de destruction massive la plus efficace pour déformer la réalité et manipuler les opinions publiques. Toutes les campagnes électorales aux Etats-Unis et en Europe, notamment en France, en sont l’illustration désolante.

     

    Dans cette ambiance tragique, la résistance de la Syrie, aidée par ses alliés, à la volonté occidentale de renverser le pouvoir légal en soutenant les terroristes islamistes par tous les moyens restera un exemple historique. C’est en effet en Syrie que le destin du monde a changé : les renversements successifs et rapides de Ben Ali en Tunisie, Moubarak en Egypte, Kadhafi en Libye n’ont pas été suivis du renversement de Bachar el Assad, comme je l’avais prédit, écrit et répété, parce que les conditions socio-politiques n’étaient pas comparables. En avril 2013 j’avais d’ailleurs intitulé une analyse :

     
     

    « La crise syrienne : révélateur tragique
    de la naissance du nouvel ordre mondial. »

    Les vrais journalistes ont d’ailleurs commencé à dénoncer les mensonges éhontés sur la Syrie, même si certains ont du mal à s’émanciper de la propagande qui présente Bachar el Assad comme un tyran sanguinaire qui se maintient au pouvoir en massacrant son peuple avec l’aide d’une clique minoritaire. Si des erreurs initiales ont peut-être été commises à Deraa en 2011 dans la répression du soulèvement, c’est parce que les premières victimes de ces manifestations soi-disant pacifiques ont été des membres des forces de l’ordre et que le gouvernement savait par qui ces mouvements étaient manipulés. Comment aurait-il pu tenir bientôt six ans contre ces hordes fanatiques s’il ne disposait pas d’un fort soutien populaire, dans la population sunnite même qui ne veut pas des barbares au pouvoir. Les experts le savent d’ailleurs et c’est pourquoi ils ne veulent pas d’une solution politique et d’un vote libre. L’aura du Président, qui montre dans cette lutte tragique des qualités d’homme d’état et de courage, est grandie par cette adversité surmontée que les honnêtes gens lui reconnaissent.

     

    Résistance.

    Il existera une analogie future entre la Résistance française à l’invasion nazie et la résistance syrienne aux hordes barbares venues de toutes les régions du monde. Le peuple syrien que j’ai rencontré ne veut pas dire de quelle religion ou ethnie il est mais il se groupe derrière son Président en espérant le retour d’une situation normale. Rappelons que l’armée est composée majoritairement de soldats sunnites.

     

    Le Mufti de la République, Mohammed-Badreddine Hassoun, la plus haute autorité sunnite du pays, m’explique la nécessité de faire la différence entre les lois de l’état, qui sont des lois de contrainte pour permettre la vie harmonieuse en société, et les lois de Dieu qui sont des lois d’adhésion à l’Amour prôné par le Créateur. Je lui réponds en lui disant que Jésus est le fondateur de l’idée de la séparation de l’église et de l’état avec sa réplique aux Pharisiens : « Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. » Il m’approuve et m’explique que la réunion des hauts dignitaires religieux de l’islam organisée cette année à Grozny par Poutine, avec la présence des responsables égyptiens d’Al Azhar, a été un moment important dans la dénonciation de la doctrine sectaire et terroriste du wahhabisme. En définitive, mes multiples rencontres avec les Syriens, responsables ou simples citoyens m’ont laissé l’impression d’un pays uni derrière ses dirigeants pour faire face à l’adversité. Les différences sociales, religieuses ou ethniques, se sont même effacées dans cette lutte commune.

     

    J’ai rencontré un des dix députés kurdes du Parlement syrien, M. Omar Oussi, proche d’Ocalan, qui m’a assuré que cette crise a renforcé leur hostilité avec la Turquie et que la paix revenue, les Kurdes syriens seront des fidèles du gouvernement de Damas qui les défend contre les ambitions turques dans leur région du Rojava.Ils se démarquent des partis politiques kurdes irakiens qui ne sont d’ailleurs pas d’accord entre eux.

     

    C’est pourquoi je ne crois pas à la réalisation d’une Syrie fédérale après cette crise tragique. Le sentiment national est présent dans la majorité du peuple.

     

    Lutte contre le terrorisme.

    La menace terroriste en Europe, et particulièrement en France, est désormais trop forte pour que nous ne prenions pas immédiatement les mesures pour la combattre efficacement.

     

    Nous devons nous rapprocher de ceux qui la combattent en première ligne, et mettre en demeure les états qui l’utilisent à des fins stratégiques de cesser tout soutien à cette plaie.

     

    Nous devons reprendre des relations diplomatiques avec Damas, mesure préalable indispensable à la reprise d’échanges de renseignements avec les services syriens, les mieux renseignés du monde sur les réseaux terroristes et coordonner nos actions avec les Russes et les Iraniens qui ont aussi des informations précises sur l’organisation de ces nébuleuses criminelles.

     

    Il est probable que les réseaux de Daesh, en voie de subir une défaite militaire sur les terrains syrien et irakien, vont demander à leurs candidats au suicide dont ils ont une réserve inépuisable en Europe et particulièrement en France, de commettre des attentats encore plus meurtriers que ceux que nous avons déjà connus. Je le dis ici et maintenant avec force : il serait criminel de ne pas chercher à déjouer ces attentats en s’informant auprès des services de renseignement étrangers qui peuvent permettre de déjouer une action terroriste en préparation.

     

    Dans la campagne présidentielle qui commence en France, si un nouvel attentat majeur se produit, le peuple français demandera des comptes aux politiques qui n’auront pas su les protéger en raison de l’obsession idéologique de vouloir renverser le gouvernement légal de Damas. La vie de nombreux Français est en jeu.

     

    Alain Corvez.
    Novembre 2016

    http://www.comite-valmy.org

  • Israeli minister: Donald Trump’s win means the Palestinians will never have their own state
    9 November 2016 • 2:30pm
    http://www.telegraph.co.uk/news/2016/11/09/israeli-minister-donald-trumps-win-means-the-palestinians-will-n

    Donald Trump’s election victory means the Palestinian people will never have a state of their own, a Right-wing Israeli government minister has said as he hailed the demise of a “two-state solution” in the Middle East.

    Naftali Bennett, Israel’s education minister, is a champion of Jewish settlers in the occupied West Bank and released a statement within hours of Mr Trump’s win declaring: “The era of a Palestinian state is over.”

    Many Israeli settlers expect Mr Trump will end decades of US opposition to settlement building and may give the green light for Israel to annex large portions of the West Bank.

    • Israël retient son souffle en attendant de découvrir la présidence Trump

      Le président élu a envoyé des signaux contradictoires au sujet de l’Etat hébreu, qui s’inquiète par ailleurs d’une éventuelle ultime initiative de Barack Obama, avant son départ de la Maison Blanche.

      LE MONDE | 09.11.2016 à 17h22 • Mis à jour le 09.11.2016 à 18h39 | Par Piotr Smolar (Jérusalem, correspondant)
      http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2016/11/09/israel-retient-son-souffle-en-attendant-de-decouvrir-la-presidence-trump_502

      Le communiqué est court, empreint de prudence. Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a félicité Donald Trump, un « vrai ami d’Israël », pour son élection, mais sans s’appesantir, mercredi 9 novembre. Il s’est dit convaincu que le président élu œuvrerait, avec lui, au « renforcement de l’alliance unique » entre les deux pays. Mais le chef du gouvernement, comme tous les observateurs et les responsables palestiniens, en est réduit pour l’heure aux spéculations concernant les intentions de Donald Trump au Proche-Orient.

      La droite nationale religieuse, elle, s’est réjouie de ce choix du peuple américain. Dans un communiqué, Naftali Bennett, le chef de la formation le Foyer juif, a estimé que « le temps d’un Etat palestinien [était] fini ». Selon ce ministre de M. Nétanyahou, il s’agit là d’une « occasion pour Israël de renoncer immédiatement à l’idée d’un Etat palestinien au centre du pays, qui porterait atteinte à notre sécurité et à notre cause juste ». Le député du Likoud Yehuda Glick, dont le mont du Temple (esplanade des Mosquées pour les musulmans) est la grande cause, a appelé le vainqueur à se rendre sur le lieu sacré, situé à Jérusalem-Est.

      En outre, Donald Trump va-t-il marquer une rupture en déménageant l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem ? Il en a fait la promesse, à plusieurs reprises.

  • L’élection de Donald Trump, symptôme alarmant du monde qui vient ?
    http://www.bastamag.net/L-election-de-Donald-Trump-symptome-alarmant-du-monde-qui-vient

    Donald Trump entrera donc à la Maison Blanche en janvier 2017. Paradoxe du système électoral états-unien, où c’est la majorité même très courte par Etat qui compte, le candidat républicain l’emporte avec une minorité de voix, 100 000 suffrages de moins qu’Hillary Clinton, sur environ 122 millions de votants. À se demander si Trump, malgré le rejet et les controverses qu’il a suscités, y compris dans son propre camp, ne doit pas d’abord sa victoire à l’impopularité et l’aversion à l’encontre d’Hillary (...)

    #Chroniques

    / A la une, #Amériques, #Conservateurs, #Droites_extrêmes, #Politique

  • En mai 2011 Obama répliquait à Donald Trump qui l’accusait de ne pas être né aux États-Unis. Il le ridiculisait devant tous les correspondants de presse de la Maison Blanche, faisant de la politique-fiction sur sa présence à la Maison Blanche et ce qu’il en ferait.

    President Obama Roasts Donald Trump VOSTFR (Obama comedy show)
    https://www.youtube.com/watch?v=SyZmMpkmL2U

  • 9 cartes pour comprendre les enjeux des élections américaines | AlterEco+ Alterecoplus
    http://www.alterecoplus.fr//9-cartes-comprendre-enjeux-elections-americaines/00012510
    http://www.alterecoplus.fr/sites/default/files/public/styles/for_social_networks/public/field/image/cartes_etats_unis.png?itok=uynaPF0C

    rump versus Clinton. Le face-à-face qui oppose les deux prétendants au bureau ovale de la Maison Blanche est révélateur du fossé qui se creuse entre deux Amériques que tout oppose. Républicains contre Démocrates, riches contre pauvres, urbains contre ruraux, jeunes contre vieux, Evangélistes contre athées, noirs contre blancs..., les lignes de fractures qui traversent la société américaine sont nombreuses et profondes. Tour d’horizon, cartes à l’appui.

    #états-unis #éléctions #cartographie

  • Présidentielle américaine : le FBI maintient sa recommandation de ne pas poursuivre Clinton dans l’affaire des e-mails
    http://www.brujitafr.fr/2016/11/presidentielle-americaine-le-fbi-maintient-sa-recommandation-de-ne-pas-pou

    A seulement deux jours de l’élection, l’agence fait cette annonce après avoir examiné un lot de nouveaux courriels ayant transité par une collaboratrice de la candidate démocrate à la Maison Blanche. Jusqu’au bout, le feuilleton des e-mails d’Hillary...

  • John Pilger : Au coeur du gouvernement invisible : Guerre, Propagande, Clinton & Trump - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/preview

    Le grand journaliste australien John Pilger, qui vient d’interviewer Julian Assange nous livre ici une critique du rôle des médias occidentaux au vitriol (Bertrand)

    Au cœur du gouvernement invisible : Guerre, Propagande, Clinton & Trump
     

    John Pilger
    Le journaliste américain Edward Bernays, est souvent décrit comme l’homme qui a inventé la propagande moderne.

    Neveu de Sigmund Freud, pionnier de la psychanalyse, c’est Bernays qui a inventé le terme « relations publiques » comme un euphémisme pour dire "manipulations et tromperies".

    En 1929, il a persuadé les féministes de promouvoir les cigarettes pour les femmes en s’affichant en train de fumer pendant la New York Easter Parade - comportement alors considéré comme outrancier. Une féministe, Ruth Booth, a déclaré, « Femmes ! Allumez un autre flambeau de la liberté ! Luttez contre un autre tabou sexuel !"

    L’influence de Bernays s’est étendue bien au-delà de la publicité. Son plus grand succès a été le rôle qu’il a joué pour convaincre le public américain de se joindre au massacre de la Première Guerre mondiale. Le secret, disait-il, était « l’ingénierie du consentement » de la population de façon à la "contrôler et [l’]enrégimenter selon notre volonté sans qu’elle le sache".

    Il a décrit cela comme « le vrai pouvoir de décision dans notre société" et l’a appelé le « gouvernement invisible ».

    Aujourd’hui, le gouvernement invisible n’a jamais été plus puissant et aussi peu compris. Dans ma carrière en tant que journaliste et cinéaste, je n’ai jamais vu la propagande s’insinuer dans nos vies comme elle le fait maintenant sans être contestée .

    Imaginez deux villes. Toutes les deux sont en état de siège par les forces du gouvernement de leur pays. Les deux villes sont occupées par des fanatiques, qui commettent des atrocités, comme décapiter les gens.

    Mais il y a une différence essentielle. Dans un des deux sièges, les soldats du gouvernement sont décrits comme des libérateurs par les journalistes occidentaux embarqués avec eux, qui relatent avec enthousiasme leurs batailles et leurs frappes aériennes. Il y a en première page des photos de ces héroïques soldats faisant le V de la victoire. Il est peu fait mention de victimes civiles.
     

    Alep (Avant/Après)
    Dans la deuxième ville - dans un pays voisin - se passe presque exactement la même chose. Les forces gouvernementales assiègent une ville contrôlée par la même espèce de fanatiques.

    La différence est que ces fanatiques sont pris en charge, fournis et armés par « nous » - par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne. Ils ont même un centre de médias qui est financé par la Grande-Bretagne et les USA.

    Une autre différence est que les soldats gouvernementaux qui assiègent cette ville sont les méchants, condamnés pour avoir agressé et bombardé la ville - ce qui est exactement ce que les bons soldats font dans la première ville.

    Déroutant ? Pas vraiment. Tel est le double standard de base qui est l’essence même de la propagande. Je parle, bien sûr, du siège actuel de la ville de Mossoul par les forces gouvernementales de l’Irak, qui sont soutenues par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne et du siège d’Alep par les forces gouvernementales syriennes, soutenues par la Russie. L’un est bon ; l’autre est mauvais.

    Ce qui est rarement signalé est que ces deux villes ne seraient pas occupées par des fanatiques et ravagées par la guerre si la Grande-Bretagne et les États-Unis n’avaient pas envahi l’Irak en 2003. Cette entreprise criminelle a été lancé sur la base de mensonges étonnamment semblables à la propagande qui déforme maintenant notre compréhension de la guerre civile en Syrie.

    Sans ce roulement de tambour de la propagande déguisé en information, ni le monstre ISIS [Daech - NDT] ni Al-Qaida, ni al-Nusra, ni les autres bandes djihadistes ne pourraient exister, et le peuple de Syrie n’aurait pas besoin de se battre pour sa survie aujourd’hui.

    Certains se souviennent en 2003 de la succession de journalistes de la BBC se tournant vers la caméra et nous disant que le choix de Blair pour ce qui s’est révélé être le crime du siècle était "justifié". Les réseaux de télévision américains ont produit la même validation pour George W. Bush. Fox News a rameuté Henry Kissinger pour s’enthousiasmer sur les preuves fabriquées par Colin Powell.

    La même année, peu de temps après l’invasion, j’ai filmé une interview à Washington avec Charles Lewis, le journaliste d’investigation américain renommé. Je lui ai demandé, "Qu’est-ce qui se serait passé si les médias les plus libres du monde avaient sérieusement remis en question ce qui s’est avéré être de la propagande grossière ?"

    Il a répondu que si les journalistes avaient fait leur travail, "il y a une très, très forte chance que nous ne serions pas allés à la guerre en Irak".

    Ce fut une déclaration choquante, et qui fut confirmée par d’autres journalistes célèbres à qui je posais la même question - Dan Rather de CBS, David Rose de The Observer ainsi que des journalistes et producteurs de la BBC, qui ont souhaité rester anonymes.
     

     
    En d’autres mots, si les journalistes avaient fait leur travail, s’ils avaient contesté et étudié la propagande au lieu de l’amplifier, des centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants seraient encore en vie aujourd’hui, et il n’y aurait pas d’ISIS et aucun siège d’Alep ou de Mossoul.

    Il n’y aurait eu aucune atrocité dans le métro de Londres le 7 Juillet 2005. Il n’y aurait eu aucune fuite de millions de réfugiés ; il n’y aurait pas de camps de misère.

    Lorsque l’atroce acte terroriste a eu lieu à Paris en Novembre dernier, le président François Hollande a immédiatement envoyé des avions pour bombarder la Syrie - et plus de terrorisme s’en est suivi, de façon prévisible, comme le produit de la grandiloquence de Hollande sur la France « en guerre » et « ne montrant aucune pitié". Que la violence d’État et la violence djihadiste s’alimentent mutuellement est une vérité dont aucun dirigeant national n’a le courage de parler.

    "Lorsque la vérité est remplacée par le silence", disait le dissident soviétique Yevtushenko, "le silence est un mensonge."

    L’attaque contre l’Irak, l’attaque contre la Libye, l’attaque contre la Syrie se sont produites parce que le leader de chacun de ces pays n’a pas été une marionnette de l’Occident. Le dossier d’un Saddam ou d’un Kadhafi en matière de droits de l’homme était sans importance. Ils n’ont pas obéit aux ordres et n’ont pas abandonné le contrôle de leur pays.

    Le même sort attendait Slobodan Milosevic après qu’il ait refusé de signer un « accord » qui exigeait l’occupation de la Serbie et sa conversion à une économie de marché. Son peuple a été bombardé, et il a été poursuivi à La Haye. Ce genre d’indépendance est intolérable.

    Comme WikiLeaks l’a révélé, ce ne fut que lorsque le dirigeant syrien Bachar al-Assad en 2009 a rejeté un oléoduc, qui devait traverser son pays en provenance du Qatar vers l’Europe, qu’il a été attaqué.

    A partir de ce moment, la CIA a planifié de détruire le gouvernement de Syrie à l’aide des fanatiques djihadistes - les mêmes fanatiques qui tiennent actuellement les habitants de Mossoul et de l’Est d’Alep en otage.

    Pourquoi n’est-ce pas dans les journaux ? L’ancien fonctionnaire du Foreign Office britannique Carne Ross, qui était responsable des sanctions opérationnelles contre l’Irak, m’a dit : « soit nous nourrissions les journalistes factoïdes avec des renseignements aseptisés, soit nous les mettions au congélateur. Voilà comment cela fonctionnait. ».

    Le client médiéval de l’Occident, l’Arabie Saoudite - à laquelle les Etats-Unis et la Grande-Bretagne vendent pour des milliards de dollars d’armement - est en train, en ce moment-même, de détruire le Yémen, un pays si pauvre que, dans le meilleur des cas, la moitié des enfants y souffrent de malnutrition.

    Regardez sur YouTube et vous verrez le genre de bombes massives - "nos" bombes - que les Saoudiens utilisent contre des villages pauvres et poussiéreux, contre des mariages et des funérailles.

    Les explosions ressemblent à de petites bombes atomiques. Les lanceurs de ces bombes en Arabie Saoudite travaillent côte à côte avec des officiers britanniques. Ce fait n’est pas évoqué au journal du soir.

    La propagande est plus efficace quand notre consentement est fabriqué par des gens avec une excellente éducation - Oxford, Cambridge, Harvard, Columbia - et qui font des carrières à la BBC, au Guardian, au New York Times, au Washington Post.

    Ces organismes sont considérés comme des médias libéraux. Ils se présentent comme éclairés, tribuns progressistes du zeitgeist moral. Ils sont anti-racistes, pro-féministes et pro-LGBT.

    Et ils aiment la guerre.

    Alors qu’ils plaident pour le féminisme, ils soutiennent les guerres rapaces qui nient les droits d’innombrables femmes, y compris leur droit à la vie.

    En 2011, la Libye, un Etat moderne, a été détruite sous prétexte que Mouammar Kadhafi était sur le point de commettre un génocide contre son propre peuple. Ce fut répété sans interruption dans tous les médias ; et pourtant il n’y avait aucune preuve. C’était un mensonge.

    En fait, la Grande-Bretagne, l’Europe et les États-Unis voulaient ce qu’ils aiment à appeler un « changement de régime » en Libye, le plus grand producteur de pétrole en Afrique. L’influence de Kadhafi sur le continent et, surtout, son indépendance était intolérable.

    Donc, il a été assassiné d’un coup de poignard dans le dos par des fanatiques, soutenus par l’Amérique, la Grande-Bretagne et la France. Hillary Clinton a applaudi sa mort horrible devant la caméra, en déclarant, « Nous sommes venus, nous avons vu, il est mort !"

    La destruction de la Libye a été un triomphe médiatique. Alors que les tambours de guerre résonnaient, Jonathan Freedland écrivit dans le Guardian : "Bien que les risques soient bien réels, l’argument en faveur d’une intervention reste fort."

    Intervention - quel mot poli et bénin du Guardian , dont la signification réelle, pour la Libye, fut la mort et la destruction.

    Selon son propre décompte, l’OTAN a lancé 9.700 "sorties de frappes" contre la Libye, dont plus d’un tiers étaient destinées à des cibles civiles. Elles comprenaient des missiles avec des ogives à l’uranium. Regardez les photos des décombres de Misrata et de Syrte, et les fosses communes identifiées par la Croix-Rouge. Le rapport de l’Unicef ​​sur les enfants tués dit, « la plupart [d’entre eux] ont en dessous de l’âge de dix ans".

    En conséquence directe, Syrte est devenue la capitale d’ISIS.

    L’Ukraine est un autre triomphe médiatique. Des journaux libéraux respectables tels que le New York Times, le Washington Post et le Guardian, et les radiodiffuseurs traditionnels tels que la BBC, NBC, CBS, CNN ont joué un rôle crucial dans le conditionnement de leurs téléspectateurs à accepter une nouvelle et dangereuse guerre froide.

    Tous ont déformé les événements en Ukraine pour faire croire à un acte maléfique accompli par la Russie, alors qu’en fait, le coup d’Etat en Ukraine en 2014 a été le travail des États-Unis, aidés par l’Allemagne et l’OTAN.

    Cette inversion de la réalité est tellement omniprésente que l’intimidation militaire de Washington envers la Russie n’est pas dans les journaux ; elle est effacée derrière une campagne de diffamation et de diabolisation du même genre que celle dans laquelle j’ai grandi pendant la première guerre froide. Une fois encore, les Ruskoffs viennent nous chercher des noises, dirigés par un nouveau Staline, que The Economist dépeint comme le diable.
     

    Un logo parlant : le glaive désigne clairement le pays ennemi
    La suppression de la vérité sur l’Ukraine est l’un des blackouts sur l’information les plus complets dont je me souvienne. Les fascistes qui ont conçu le coup d’Etat à Kiev sont de la même espèce que ceux qui ont soutenu l’invasion nazie de l’Union soviétique en 1941. De toutes les peurs au sujet de la montée de l’antisémitisme fasciste en Europe, aucun dirigeant ne mentionne jamais les fascistes en Ukraine - sauf Vladimir Poutine, mais il ne compte pas.

    Beaucoup dans les médias occidentaux ont travaillé dur pour présenter la population russophone ethnique de l’Ukraine comme des étrangers dans leur propre pays, comme des agents de Moscou, presque jamais comme des Ukrainiens souhaitant une Ukraine fédérale ni comme des citoyens ukrainiens résistant à un coup d’Etat orchestré depuis l’étranger contre leur gouvernement élu.

    Il y a là presque la joie d’esprit [en français dans le texte -NDT] d’une réunion de classe de bellicistes. Les batteurs de tambours du Washington Post qui incitent à la guerre contre la Russie sont les mêmes éditorialistes qui ont publié le mensonge selon lequel Saddam Hussein avait des armes de destruction massive.

    Pour la plupart d’entre nous, la campagne présidentielle américaine est un monstrueux spectacle médiatique, dans lequel Donald Trump est le méchant. Mais Trump est détesté par ceux qui ont le pouvoir aux États-Unis pour des raisons qui ont peu à voir avec son comportement odieux et ses opinions. Pour le gouvernement invisible de Washington, l’imprévisible Trump est un obstacle à sa conception de l’Amérique du 21eme siècle.

    Celle-ci consiste à maintenir la domination des États-Unis et à subjuguer la Russie, et, si possible, la Chine.

    Pour les militaristes à Washington, le vrai problème avec Trump est que, dans ses moments de lucidité, il ne semble pas vouloir une guerre avec la Russie ; il veut parler avec le président russe au lieu de le combattre ; et il dit qu’il veut parler avec le président chinois.

    Au cours du premier débat avec Hillary Clinton, Trump a promis de ne pas être le premier à introduire des armes nucléaires dans un conflit. Il a dit : « Je ne voudrais certainement pas être celui qui fait la première frappe. Une fois que l’alternative nucléaire se produit, tout est fini." Cela n’a pas fait la une des journaux.

    At-il vraiment voulu dire cela ? Qui sait ? Il se contredit souvent. Mais ce qui est clair est que Trump est considéré comme une grave menace pour le statu quo maintenu par la vaste machine de sécurité nationale qui fonctionne aux États-Unis, peu importe qui est à la Maison Blanche.

    La CIA veut qu’il soit battu. Le Pentagone veut qu’il soit battu. Les médias veulent qu’il soit battu. Même son propre parti veut qu’il soit battu. Il est une menace pour les dirigeants du monde - contrairement à Clinton, qui n’a laissé planer aucun doute sur le fait qu’elle est prête entrer en guerre avec la Russie et ses armes nucléaires et avec la Chine.

    Clinton a la formation, comme elle s’en vante souvent. En effet, son dossier est éprouvé. En tant que sénateur, elle a soutenu le bain de sang en Irak. Quand elle a été candidate contre Obama en 2008, elle a menacé de « totalement oblitérer » l’Iran. En tant que secrétaire d’Etat, elle a été complice de la destruction des gouvernements de Libye et du Honduras et mis en route la provocation de la Chine.

    Elle a promis de soutenir une zone d’exclusion aérienne en Syrie - une provocation directe à la guerre avec la Russie. Clinton pourrait bien devenir le président le plus dangereux des États-Unis de toute ma vie - une distinction pour laquelle la concurrence est féroce.

    Sans la moindre preuve, elle a accusé la Russie de soutenir Trump et de pirater de ses e-mails. Ces e-mails, publiés par WikiLeaks, qui nous disent que ce qu’affirme Clinton en privé, dans ses discours aux riches et aux puissants, est le contraire de ce qu’elle dit en public.

    Voilà pourquoi faire taire et menacer Julian Assange est tellement important. En tant qu’éditeur de WikiLeaks, Julian Assange connaît la vérité. Et permettez-moi de rassurer ceux qui sont inquiets, il va bien, et WikiLeaks fonctionne sur tous les cylindres.

    Aujourd’hui, la plus grande accumulation de forces dirigées par les Américains depuis la Seconde Guerre mondiale est en cours - dans le Caucase et l’Europe orientale, à la frontière avec la Russie, en Asie et dans le Pacifique, où la Chine est la cible.

    Gardez cela à l’esprit quand le cirque de l’élection présidentielle atteindra son point final le 8 Novembre, Si la gagnante est Clinton, un chœur grec de commentateurs écervelés va célébrer son couronnement comme un grand pas en avant pour les femmes. Aucun d’eux ne mentionnera les victimes de Clinton : les femmes de Syrie, les femmes d’Irak, les femmes de Libye. Aucun d’eux ne mentionnera les exercices de défense civile menées en Russie. Aucun d’eux ne rappellera Edward Bernays et ses "flambeaux de la liberté".

    L’attaché de presse de George Bush, avait un jour appelé les médias, des "facilitateurs complices".

    Venant d’un haut fonctionnaire travaillant dans une administration dont les mensonges, permis par les médias, ont causé tant de souffrances, cette description est un avertissement de l’histoire.

    En 1946, le procureur du Tribunal de Nuremberg a déclaré à propos des médias allemands : « Avant chaque agression majeure, ils ont lancé une campagne de presse calculée pour affaiblir leurs victimes et pour préparer psychologiquement le peuple allemand à une attaque. Dans le système de propagande, ce sont la presse quotidienne et la radio qui furent les armes les plus importantes."
    [Traduction : Bertrand Riviere - BNB] 

    Source : John Pilger

    https://gaideclin.blogspot.fr

  • « Les Clinton me font penser à "The Godfather" » - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/11/les-clinton-me-font-penser-a-the-godfather.html

    Cette élection présidentielle américaine est un show inouï depuis des décennies, observe l’analyste américain Lew Rockwell, et certains de ses protagonistes ressemblent à s’y méprendre aux personnages du fameux film sur la mafia.

    Lew Rockwell est un économiste américain, fondateur et président de l’Institut Ludwig von Mises, rédacteur du site lewrockwell.com.

    RT : Beaucoup de personnes de l’entourage proche d’Hillary Clinton font l’objet d’enquêtes du FBI – de cinq enquêtes distinctes. Comment cela est-il possible que le favori à la course présidentielle soit ainsi examiné à la loupe ?

    Lew Rockwell (L. R.) : La famille Clinton a cette réputation d’être corrompue, d’avoir commis des escroqueries dès le début de leurs mandats au gouvernement. Il est excellent que ces personnes fassent maintenant l’objet d’examen attentif. Je suis certain qu’ils s’en inquiètent tous. Donald Trump a promis que, s’il était élu, il nommerait un procureur spécial pour enquêter sur les crimes d’Hillary. Je pense que ce procureur spécial va enquêter sur leurs fonctionnaires. Cette élection est tellement amusante, c’est l’élection la plus intéressante et la plus inoubliable que j’ai jamais vue. Il y en a probablement eu de meilleures au XIXe siècle, mais moi, je trouve que c’est énorme.

    Toutes ces personnes sont des criminels. Je pense qu’il est faux que le FBI n’ait pas réussi à le prouver
    RT : Jusqu’à présent, le FBI n’a rien prouvé concernant le cas de Clinton. Mais elle fait l’objet d’une enquête, ses assistants et ses amis également – tout cela ne fait-il pas penser en quelque sorte aux Sopranos ou bien au film Le Parrain ?
    L. R. : Les Clinton me font penser à The Godfather, à l’exception près qu’ils ne présentent pas autant d’intérêt que Marlon Brando. Toutes ces personnes sont des criminels. Je pense qu’il est faux que le FBI n’ait pas réussi à le prouver. Le FBI est juste sous la pression de Loretta Lynch et, probablement, de Barack Obama. Ils ont arrêté la procédure, soulignant qu’elle [Hillary Clinton] n’était pas coupable. Je pense qu’on commence maintenant à se rendre compte de l’importance des crimes des Clinton. Nous avons 650 000 mails, montrant qu’elle partageait son ordinateur avec son mari - elle prétend ne pas savoir comment c’est arrivé. Je m’attends à ce que les démocrates accusent le KGB [d’être à l’origine de la fuite], étant donné qu’on accuse la Russie de tout - et ce, même si la KGB n’existe plus.

    Lire aussi
    Le FBI rouvre l’enquête sur les courriels : « Un coup énorme contre Hillary »
    RT : Maintenant, une autre histoire : le FBI vient de publier 129 pages de son enquête de 2001 sur la fondation Clinton et l’amnistie de Mark Rich. Celui-ci avait été poursuivi à l’époque pour la plus grande évasion fiscale de l’histoire américaine. Bill Clinton l’a gracié au dernier jour de son mandat. Et on suspecte Rich d’avoir été un donateur de la famille Clinton. Le timing de la parution de cette affaire, que vous apprend-il ? 

    L. R. : Cela peut montrer que la FBI est fâché contre les Clinton. Toute l’affaire de Marc Rich est instructive. Ce n’est qu’un des crimes commis par Bill Clinton, mais Marc Rich était en fuite, et Bill Clinton l’a pardonné au dernier moment, le dernier jour où il était à son poste. Il a pris son temps pour voler ce qu’il voulait. Il y a eu également un scandale moins important sur le vol des meubles, à la fin du travail de l’administration de Clinton. Ils l’ont donc pardonné, et la Fondation Clinton a reçu énormément d’argent. C’était évidemment un pot-de-vin, du donnant-donnant. C’est comme ça que tout fonctionne à Washington.

    Bill Clinton a tué énormément de gens en Serbie et dans d’autres endroits, Hillary a aidé à tuer peut-être un million de personnes, elle voudrait en tuer bien plus
    Je ne soutiens pas les criminels parmi les Républicains, qu’il faut également démasquer, mais cela ne concerne pas que les Clinton. Les Clinton sont les pires, il faut leur faire subir une pression pour les forcer à cesser de faire ce qu’ils font, mettre un terme à leur belligérance. Bill Clinton a tué énormément de gens en Serbie et dans d’autres endroits, Hillary a aidé à tuer peut-être un million de personnes, elle voudrait en tuer bien plus. Il est très important d’arrêter ces criminels et que le FBI publie tout.

    RT : Si Bill l’a gracié en raison de ses dons : ce n’est pas la seule accusation du genre « payer pour jouer » ou quid pro quo contre Bill Clinton. Si Hillary est élue, sa présidence sera-t-elle différente ?

    L. R. : Je pense qu’elle est une plus grande criminelle que lui. C’est une grande criminelle, une trafiquante d’influence et bénéficiaire de pots-de-vin. Il n’y aura donc pas de grande différence [avec Bill], cela peut seulement devenir encore pire. Qui sait, elle pourra emmener Bill Clinton à la Maison Blanche, le laissant faire ce qu’il veut pour s’enrichir et enrichir sa famille de façon illégale.

    Hillary Clinton est dangereusement incompétente et qu’elle est entourée de nombre de personnes extrêmement stupides
    RT : Devin Nunes, chef du renseignement intérieur américain (House Intelligence Committee), a accusé lundi Hillary Clinton et ses assistants d’avoir laissé des documents sensibles en déplacement à l’étranger et à plusieurs reprises : en Russie, en Chine...
    Le porte-parole du département d’Etat a déclaré qu’il ne pouvait pas répondre à cette accusation, mais a suggéré que cela ne présentait aucune menace réelle. Cela vous surprend-il ? Pourquoi pensez-vous que l’évaluation des actions de Clinton n’est pas la même au renseignement intérieur et au département d’Etat ?

    L. R. : Une chose intéressante au sujet des mails de WikiLeaks nous montre qu’Hillary Clinton est dangereusement incompétente et qu’elle est entourée de nombre de personnes extrêmement stupides. Aucune stupidité, aucune erreur, ne me surprend. Elle a laissé derrière elle une flaque de sang et de désordre, tout comme son mari. Espérons seulement que ça ne va pas continuer.

    Il faut publier tout ce qui est non-classifié, sans édition. Les responsables du gouvernement estiment que tout ce qu’ils font doit être secret, alors que tout ce que fait la population doit être transparent et ouvert. Il faut que l’inverse soit valable, pour que la population puisse juger si le gouvernement fait bien son travail ou non. La publication, à mon avis, apporterait une révolution paisible, permettant de se libérer de l’oligarchie, c’est de cela dont le monde entier a besoin.

  • Déclarations chocs du lanceur d’alerte Steve Pieczenik : « Un coup d’Etat civil est en cours aux Etats-Unis » - Wikistrike
    http://www.wikistrike.com/2016/11/declarations-chocs-du-lanceur-d-alerte-steve-pieczenik-un-coup-d-etat-ci

    La vidéo de Pieczenik est sortie hier à peine et totalise pourtant déjà plus de 650 000 vues. Les informations qui sont présentées sont choquantes (et à la fois pas totalement nouvelles pour ceux qui suivent les informations non relayées par les médias de masse). Ce qui est vraiment nouveau, c’est le fait que des agences de renseignement US auraient collaboré avec Wikileaks pour mettre à mal la campagne présidentielle de Clinton et la mettre enfin à sa place : en prison. C’est également ce qu’évoquait le lanceur d’alerte de la NSA William Binney il y a quelques jours au sujet du piratage du DNC.
     

    Clinton accuse, comme d’habitude les russes mais on constate que les coups qui lui sont portés proviennent bien de l’intérieur. Et qui d’autre que Wikileaks aurait pu révéler ces informations au monde entier ? Nous avons aussi l’ex directeur adjoint du FBI James Kallström, qui confirme que la famille Clinton donne dans le « crime organisé » et que la fondation Clinton est un cloaque, sans parler de documents impliquant les Clinton qui sont soudainement déclassifiés par le FBI à quelques jours des élections. Tout cela ne peut pas être le fruit du hasard.
     
    La question qui se pose désormais est : n’est-ce pas trop tard ? Toutes ces révélations seront-elles suffisantes pour la faire perdre les élections ? (la première étape indispensable) et surtout, le système de vote américain n’est-il pas trop corrompu pour que cela fasse une quelconque différence ? Cela semble être particulièrement le cas des votes électroniques qui permettent toutes les dérives. D’ailleurs, ce n’est pas nouveau puisqu’en 2006, un programmeur informatique de la NSA témoignait déjà sous serment quand au fait qu’on lui avait demandé de développer un programme quasiment indétectable pour truquer des élections.
     
    Si Clinton est élue, il faudrait passer par une procédure de destitution plus contraignante et incertaine. Si réellement des agences de renseignements ont décidé d’outrepasser le circuit judiciaire (visiblement corrompu et peu enclin à traîner Clinton dans la boue) et qu’elles sont prêtes à aller jusqu’à faire un contre-coup d’Etat civil via la toile, ce serait vraiment une manœuvre aussi inédite qu’audacieuse. Cela est-il seulement possible ?
     
    Attendons de voir la suite des événements qui s’annoncent particulièrement mouvementés. Hillary Clinton va-t-elle pouvoir mettre à profit les feux d’artifices qu’elle a déjà commandé ?
     
    Le lanceur d’alerte Steve Pieczenik a été sous-secrétaire d’État adjoint sous Henry Kissinger, Cyrus Vance et James Bakerest. Il est expert en politique étrangère, gestion de crises internationales, et en guerre psychologique. Il a également servi sous les administrations présidentielles en tant que secrétaire adjoint pour Gerald Ford, Jimmy Carter, Ronald Reagan, et la Maison Blanche de George HW Bush.
     
    Le coup d’Etat Hillary Clinton et le contre-coup des frondeurs de l’administration Obama :
     

     

     
     

    Pieczenik évoque également le fait que les Clinton ont régulièrement pris le « Lolita Express » du pédophile Jeffrey Esptein, un vol régulier menant divers politiciens et célébrités vers les Bahamas afin qu’ils puissent se livrer à des actes de pédophilie. Il affirme entre autre que le NYPD dispose de preuves les impliquant dans des affaires de pédophilie.
     
    Nous parlons ici d’au moins 26 voyages et les agences de renseignement savent que ces activités ont toujours cours.
     
    Le réseau Pédophile des Clinton
     

    Merci à Yann Merkado pour les diverses traductions des vidéos.
     
    Alors, la seconde révolution américaine est-elle réellement en marche ou est-ce encore un leurre ? Nous le saurons bientôt. Plus qu’un semaine...

  • Etats-Unis : les surprises d’octobre qui n’en sont pas
    https://www.mediapart.fr/journal/international/311016/etats-unis-les-surprises-d-octobre-qui-n-en-sont-pas

    Dans la dramaturgie de la course à la Maison Blanche, un événement inattendu survient toujours au mois d’octobre. 2016 ne fait pas exception avec les courriels de Clinton et les enregistrements de Trump. Mais la « surprise d’octobre » ne modifie jamais la tendance du scrutin.

    #International #Donald_Trump #élections_américaines_2016 #Hillary_Clinton #surprise_d'octobre

  • Une pétition aux USA contre les machines de vote de George Soros
    https://www.crashdebug.fr/international/12566-une-petition-aux-usa-contre-les-machines-de-vote-de-george-soros

    Bon he bien je croie qu’on connais la prochaine présidente des Etats-unis, rahhhh c’est beau l’informatique...., Vivement que ça arrive en France, mdr....

    Les informations selon lesquelles 16 États américains utiliseront des machines de vote fournies par une entreprise liée au milliardaire George Soros ont provoqué l’indignation de milliers d’Américains.

    Plus de 28 000 Américains ont signé une pétition contre l’utilisation des machines de vote fournies par Smartmatic, une société liée au financier George Soros, qui a été publiée vendredi dernier sur le site du Congrès américain.

    Les auteurs de la pétition doivent recueillir 74 157 signatures pour obtenir une réponse de la Maison Blanche.

    Smartmatic est une société de vote électronique, dont le siège se trouve au Royaume-Uni. Son président (...)

    #En_vedette #Ça_s'est_dit_par_là... #International