organization:men's club

  • Les smartphones malades de leurs #brevets
    http://www.lesechos.fr/opinions/analyses/0202257355838-les-smartphones-malades-de-leurs-brevets-360673.php

    Au milieu des années 1990, le système des brevets mobiles fonctionnait assez bien. Mais il était au service d’un trio de grands constructeurs, surnommé le MEN’s Club - pour Motorola, Ericsson, Nokia. A l’occasion du passage à la 3G, ces géants ont investi des fortunes pour produire du brevet en masse. Objectif : construire leur avantage compétitif puis consolider leur position. C’est à ce moment que Qualcomm a décidé d’arrêter de fabriquer des terminaux, voyant qu’il était préférable de vivre de sa rente de propriété intellectuelle. Quant aux nouveaux équipementiers de l’époque, ils se sont pliés à la loi du MEN’s Club. Ils ont payé leurs licences FRAND. Cependant, les années passant, Samsung ou Huawei se sont mis à déclarer eux aussi des standards essentiels - à se fabriquer une monnaie d’échange. Aujourd’hui, la valeur de certains de ces brevets paraît s’être diluée, tellement ils sont nombreux. Et l’impression d’être face à un bazar s’est renforcée du fait qu’il n’y a plus un MEN’s Club, mais une bonne quinzaine d’ayants droit dans la nouvelle génération de technologie mobile, la 4G.

    Selon certaines estimations, les droits à payer s’élèvent déjà à 30 ou 40 dollars en moyenne par smartphone.