organization:mossad

  • Israël envoie ses commandos de tueurs contre la diaspora palestinienne
    21 avril 2018 – Al-Jazeera – Traduction : Chronique de Palestine
    http://www.chroniquepalestine.com/israel-envoie-commandos-tueurs-contre-diaspora

    Un scientifique palestinien a été assassiné à Kuala Lumpur, et sa famille accuse le Mossad israélien.

    Fadi al-Batsh, un universitaire palestinien de 35 ans et membre du Hamas, a été assassiné par des assaillants inconnus samedi dans un quartier résidentiel de Kuala Lumpur, et le père de Fadi al-Batsh accuse l’agence d’espionnage israélienne d’ « assassinat » après les tirs mortels dans la capitale malaisienne.(...)

  • Six past directors of Israel’s spying agency, Mossad, Call for Diplomacy with the Palestinians

    http://peacenow.org/entry.php?id=27356

    In 2003, four former heads of Israel’s secret counter-terrorism service, Shin-Bet, were interviewed by the Israeli daily Yedioth Ahronoth. Their criticism of then Prime Minister Ariel Sharon’s inaction to advance a diplomatic resolution to the Israeli-Palestinian conflict caused an uproar and deeply influenced Sharon. The interview later triggered the award-winning documentary film The Gatekeepers, featuring six past Shin-Bet directors who criticized the political status-quo.

    Now, Yedioth Ahronoth is publishing a similar interview with all surviving six past directors of Israel’s spying agency, Mossad: Zvi Zamir (93), Nahum Admoni (88), Shabtai Shavit (78), Danny Yatom (73), Efraim Halevy (83) and Tamir Pardo (65).

    #israël #mossad #palestine

  • Je compile ici toutes les occurrences de Israfrique pour avoir une vue d’ensemble du racisme et de la négrophobie en israel, dans la rue comme à la tête de l’Etat, et des relations complexes entre l’entité sioniste et le continent africain...

    Israël et les diamants du sang : un secret bien gardé
    Patrick Galey, al-Akhbar, le 21 mai 2012
    https://seenthis.net/messages/347887

    Israel’s Ethiopians suffer different ’planned’ parenthood
    Efrat Yerday, Haaretz, le 11 décembre 2012
    https://seenthis.net/messages/102573

    Tel Aviv : Israelis Want Africans Out
    David Sheen, Youtube, le 22 décembre 2012
    https://www.youtube.com/watch?v=OOGSBHqRDuw

    Israël reconnaît avoir contrôlé les naissances des immigrées éthiopiennes
    Le Monde, le 29 janvier 2013
    https://seenthis.net/messages/110981

    Quand Israël impose la contraception à ses Éthiopiennes
    Armin Arefi, Le Point, le 30 janvier 2013
    https://seenthis.net/messages/337917

    Israel to probe birth control for Ethiopian immigrants
    Ma’an News, le 28 février 2013
    https://seenthis.net/messages/118273

    Afrique-Israël, Les liaisons dangereuses
    Afrique Asie N°92, Juillet-Août 2013, pages 16 à 28 :
    https://seenthis.net/messages/325947

    L’Israfrique passe aussi par la musique
    La Campagne BDS France, Le Courrier, le 14 août 2013
    https://seenthis.net/messages/325947

    Les immigrés illégaux africains en Israël seront expulsés vers l’Ouganda
    Michel Paul, RFI, le 31 août 2013
    https://seenthis.net/messages/325947

    Égypte, Sinaï, Libye, Israël : les routes sanglantes des migrations
    Séverine Evanno, Orient XXI, le 17 octobre 2013
    https://seenthis.net/messages/419810

    What Makes Nigeria Israel’s Strongest Ally in Africa ?
    Jonny Paul, Arutz 7, le 11 septembre 2014
    https://seenthis.net/messages/325947

    Les armes israéliennes du génocide des Tutsis
    Survie, le 1er février 2015
    https://seenthis.net/messages/347887

    L’histoire cachée des exportations militaires israéliennes vers le Sud-Soudan
    Itai Mack et Idan Landau, +972, 30 mai 2015
    https://seenthis.net/messages/517121

    La révolte des Israéliens noirs
    Michel Warschawski, Orient XXI, le 3 juin 2015
    https://seenthis.net/messages/419810

    Israël expulsé du Sommet de l’Union africaine à Malabo
    Fouâd Harit, Afrik, le 2 juillet 2015
    https://seenthis.net/messages/390574

    Arnaque à l’israélienne : « Allô président ? Ici Jean-Yves »
    Jeune Afrique, le 10 août 2015
    https://seenthis.net/messages/397487

    Israël “relâche” des centaines de demandeurs d’asile dans le désert
    Courrier International, le 26 août 2015
    https://seenthis.net/messages/685698

    Les armes israéliennes alimentent les atrocités en Afrique
    Rania Khalek, The Electronic Intifada, le 24 septembre 2015
    https://seenthis.net/messages/411859

    Israeli mob attacks dying Eritrean refugee after soldier is killed
    Rania Khalek, The Electronic Intifada, le 19 octobre 2015
    https://seenthis.net/messages/419810

    Cameroun : Paul Biya sous protection israélienne
    Jeune Afrique, le 19 novembre 2015
    https://seenthis.net/messages/616208

    A la recherche d’un refuge en Israël : questionnement sur les demandeurs d’asile venus d’Erythrée
    Le carnet du CRFJ, le 13 janvier 2016
    https://seenthis.net/messages/620916

    Comment Israël se débarrasse de ses réfugiés africains
    Courrier International, le 18 février 2016
    https://seenthis.net/messages/685698

    Between Fences
    Avi Mograbi, Youtube, le 16 mars 2016
    https://www.youtube.com/watch?v=ZFv0Oayk8vE

    Avi Mograbi : “Israël est un pays raciste où la question de la pureté de la race est sans cesse posée” -
    Mathilde Blottière, Télérama, le 25 mars 2016
    https://seenthis.net/messages/473494

    Israel is a racist country. Take it from me, an Ethiopian Israeli
    Revital Iyov, Haaretz, le 30 juin 2016
    https://seenthis.net/messages/505848

    Pour rendre hommage à Netanyahu, le président ougandais salue... la Palestine
    L’Express, le 4 juillet 2016
    https://seenthis.net/messages/508061

    Israël reçoit le soutien de l’Ethiopie pour un poste d’observateur à l’UA
    The Times of Israel, le 7 juillet 2016
    https://seenthis.net/messages/507675

    Hilarious speech by Ugandan President at Israel Entebbe Raid commemoration
    The Global Jewish Channel, Youtube, le 7 juillet 2016
    https://www.youtube.com/watch?v=5TaJSMoC2oI

    Israël et l’Afrique
    Hicham Mourad, Ahram, le 13 juillet 2016
    https://seenthis.net/messages/510277

    Le discours absurde du président Ougandais face à Benyamin Nétanyahou
    Laureline Savoye, Le Monde, le 18 juillet 2016
    https://seenthis.net/messages/510277

    Israël : pour le chef de la police, les Ethiopiens sont « naturellement suspects »
    Michel Paul, le 31 août 2016
    https://seenthis.net/messages/520689

    A New York, Netanyahu en profite pour rencontrer 15 dirigeants africains
    Times of Israel, le 23 septembre 2016
    https://seenthis.net/messages/527748

    Public Protector Thuli Madonsela shocks human rights activists by speaking at Israel event
    BDS South-Africa, le 26 septembre 2016
    https://seenthis.net/messages/527748

    Togo : Faure Gnassingbé s’offre la sympathie de Benyamin Netanyahou
    Rufus Polichinelle, Afrique Sur 7, le 6 octobre 2016
    https://seenthis.net/messages/527748

    The Rwanda the world doesn’t know
    Zahra Moloo, Pambazuka News, le 6 octobre 2016
    https://seenthis.net/messages/532773

    Le Togo abritera le sommet Israël-Afrique sur la « Sécurité et le Développement »
    French.xinhuanet, le 22 octobre 2016
    https://seenthis.net/messages/535691

    Israeli Rabbi Uses Ethiopians, Sudanese Infants for Circumcision Training, Report Shows
    Haaretz, le 29 novembre 2016
    https://seenthis.net/messages/546684

    Un rabbin israélien appelle les Africains de « la chair à canon » pour les étudiants en circoncision
    Middle East Eye, le 2 décembre 2016
    https://seenthis.net/messages/547692

    Israeli teens charged for brutally beating asylum seeker to death
    John Brown, +972 Magazine, le 4 décembre 2016
    https://seenthis.net/messages/548261

    Représailles diplomatiques d’Israël contre la Nouvelle-Zélande et le Sénégal
    Le Figaro, le 24 décembre 2016
    https://seenthis.net/messages/554553

    Israel urged to apologise for disappeared babies
    Jonathan Cook, Al Jazeera, le 2 janvier 2017
    https://seenthis.net/messages/556729

    Israël instamment prié de présenter ses excuses pour les bébés disparus
    Jonathan Cook, Al Jazeera, le 2 janvier 2017
    https://seenthis.net/messages/559618

    Lebanese president blames Israeli Mossad for assassinating businessman in Angola
    Jack Khoury, Haaretz, le 4 janvier 2017
    https://seenthis.net/messages/557556

    Rejetés par Israël, des Érythréens trouvent refuge en Allemagne
    Yermi Brenner, Al-Jazeera, le 3 mars 2017
    https://seenthis.net/messages/576391

    Le Conseil adopte onze résolutions dont cinq sur les droits de l’homme en Palestine et dans les autres territoires arabes occupés
    ​Conseil des droits de l’homme de l’ONU, le 24 mars 2017
    https://seenthis.net/messages/583006

    L’Afrique draguée par Israël - Mondafrique
    Raouf Farrah, Mondafrique, le 28 mars 2017
    https://seenthis.net/messages/583180

    Empire Files : Anti-Black Racism Reveals Israel’s White Supremacy
    TeleSUR English, Youtube, le 31 mars 2017
    https://www.youtube.com/watch?v=5YtaYX7Rstc

    Maroc : Mohammed VI annule sa participation au 51e sommet de la Cedeao, auquel est invité Benyamin Netanyahou
    Nadia Lamlili, Jeune Afrique, le 2 juin 2017
    https://seenthis.net/messages/603800

    $1 billion Israeli solar commitment to ECOWAS
    Africa Newsroom, le 2 juin 2017
    https://seenthis.net/messages/603800

    Report de la rencontre entre Netanyahu et le président du Togo
    Times of Israel, le 4 juin 2017
    https://seenthis.net/messages/604139

    L’ambassadeur d’Israël de retour au Sénégal s’interroge : « Je ne comprends pas pourquoi le Sénégal se montre plus radical que les Arabes »
    Ayoba Faye, Press Afrik, le 15 Juin 2017
    https://seenthis.net/messages/607496

    Inside Israel’s Secret Program to Get Rid of African Refugees
    Andrew Green, Foreign Policy, le 27 juin 2017
    https://seenthis.net/messages/613160

    En visite en Israël, Kagame salue une coopération « fleurissante »
    Afrique Expansion, le 11 juillet 2017
    https://seenthis.net/messages/614307

    Torture and Detention in Cameroon
    Forensic Architecture, juillet 2017
    https://seenthis.net/messages/616208

    Cameroonian Troops Tortured and Killed Prisoners at Base Used for U.S. Drone Surveillance
    Robert Trafford, Nick Turse, The Intercept, le 20 juillet 2017
    https://seenthis.net/messages/616208

    Haftar : Israeli secret aid to Libya’s strongman reveals a new friend in Africa
    Richard Silverstein, Middle East Eye, le 4 août 2017
    https://seenthis.net/messages/620229

    En invitant Netanyahu, les dirigeants africains célèbreront le racisme, le colonialisme et l’apartheid
    Farah Najjar, Al-Jazeera, le 15 août 2017
    https://seenthis.net/messages/623616

    L’Afrique du Sud va-t-elle repousser l’offensive de charme d’Israël en Afrique ?
    Ali Abunimah, Electronic Intifada, le 18 août 2017
    https://seenthis.net/messages/623616

    Sommet Afrique-Israël : une vingtaine de chefs d’Etat déjà annoncés à Lomé
    Africa Time, le 21 août 17
    https://seenthis.net/messages/623616

    En Afrique du Sud, l’ANC boycotte une délégation israélienne
    Pierre Magnan, Geopolis Afrique, le 23 août 2017
    https://seenthis.net/messages/623616

    High Court : State cannot detain migrants indefinitely
    Yonah Jeremy Bob, Jerusalem Post, le 28 août 2017
    https://seenthis.net/messages/620916

    Israeli Supreme Court strikes down key part of African migrant policy
    Times of Israel, le 30 août 2017
    https://seenthis.net/messages/620916

    « Il existe aujourd’hui un momentum dans les relations entre Israël et l’Afrique »
    Cyril Bensimon, Le Monde, le 1er septembre 2017
    https://seenthis.net/messages/629169

    Le sommet Israël-Afrique repoussé face au boycott
    Ali Abunimah, Electronic Intifada, le 11 septembre 2017
    https://seenthis.net/messages/629169

    Foreign ministry says Africa-Israel Summit postponed due to Palestinian pressure
    Ma’an News, le 11 septembre 2017
    https://seenthis.net/messages/628937

    Eritrean Asylum Seekers in Israel Increasingly Turning to Prostitution
    Vered Lee, Haaretz, le 12 septembre 2017
    https://seenthis.net/messages/620916

    Une mine de controverses (16 minutes)
    Radio Canada, Enquête, le 9 novembre 2017
    https://seenthis.net/messages/644776

    Netanyahu : It is time to deport African migrants
    Yonah Jeremy Bob, Jerusalem Post, le 19 novembre 2017
    https://seenthis.net/messages/620916

    Israël durcit sa politique migratoire et veut expulser 38 000 migrants africains
    Michel Paul, RFI, le 20 novembre 2017
    https://seenthis.net/messages/620916

    Les propositions d’Israël pour la réinstallation préoccupent le HCR
    Asile, le 21 novembre 2017
    https://seenthis.net/messages/646198

    Israeli Minister tells asylum seekers to relocate or go to jail after detention centre closure
    Ecre, le 24 novembre 2017
    https://seenthis.net/messages/620916

    What’s in A Name ? Exploring the Role of Law and Bureaucracy in The Everyday Construction of Holot, an ’Open Detention Facility’ for ’Infiltrators’ in Israel
    Maayan Ravid, University of Oxford, le 28 novembre 2017
    https://seenthis.net/messages/649886

    Rwanda says no to migrant deportation
    Sheldon Gellar, Jerusalem Post, le 2 décembre 2017
    https://seenthis.net/messages/649717

    Amnesty : EU-AU plan to help refugees in Libya ’unrealistic’
    Julia Vergin, DW, le 2 décembre 2017
    https://seenthis.net/messages/649717

    What happens to Refugees sent from Israel to Rwanda ?
    Reut Michaeli, Hotline for Refugees and Migrants, le 6 décembre 2017
    https://seenthis.net/messages/646198

    Jérusalem : qui a voté quoi en Afrique ?
    Jules Crétois, Jeune Afrique, le 22 décembre 2017
    https://seenthis.net/messages/654571

    Israël lance un programme d’expulsion de dizaines de milliers de migrants
    Le Monde, le 3 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/685698

    Après l’Ouganda, le Rwanda dément vouloir accueillir des migrants en provenance d’Israël
    Jeune Afrique, le 8 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Israël veut déporter en masse les réfugiés africains
    David Sheen, The Electronic Intifada, le 22 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/685698

    Israeli pilots refuse to deport Eritrean and Sudanese migrants to Africa
    Martin Plaut, Eritrea Hub, le 22 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Israel : Don’t Lock Up Asylum Seekers
    HRW, le 22 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Migranti : Israele, sopravvissuti Shoah contro espulsioni
    ANSA Med, le 23 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/662638

    Israelske piloter nekter å fly deporterte asylsøkere til Afrika
    Aftenposten, le 23 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/662638

    Doctors, Pilots and Rabbis : Opposition Grows to Israel’s Plan to Deport Asylum Seekers
    Haaretz, le 24 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/662772

    Holocaust Survivors Implore Netanyahu : Don’t Send Asylum Seekers on a Journey of Pain, Suffering and Death
    Ilan Lior, Haaretz, le 25 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    La lutte contre l’expulsion des réfugiés africains est un moment charnière dans l’histoire d’Israël
    Gideon Levy, Haaretz, le 28 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Holocaust Survivors Urge Israel Not to Deport 38,000 African Refugees
    Carlos Ballesteros, Newsweek, le 28 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    African Deportations Are Creating a Religious Controversy in Israel
    Emma Green, The Atlantic, le 30 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Prison or deportation : The impossible choice for asylum seekers in Israel
    Annie Slemrod, Irin, le 31 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Israel begins issuing deportation notices to thousands of African refugees
    Chris Baynes, The Independent, le 4 février 2018
    https://seenthis.net/messages/671630

    Israel Starts Issuing Deportation Notices to African Asylum Seekers
    Ilan Lior, Haaretz, le 4 février 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Why is Israel expelling thousands of African refugees ?
    Al Jazeera, le 5 février 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Primi fogli di via a 200 eritrei : due mesi per partire o sarà carcere
    Franco Maria Fontana, Twitter, le 7 février 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    La prison plutôt que l’expulsion, disent des migrants en Israël
    Times of Israel, le 7 février 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    L’État sioniste n’a jamais été un refuge
    Yara Hawari, Al Jazeera, le 16 février 2018
    https://seenthis.net/messages/671352

    Ruling gives a drop of hope for asylum seekers facing deportation in Israel
    Joshua Leifer, +972, le 19 février 2018
    https://seenthis.net/messages/670809

    African asylum seekers in Israel go on hunger strike to protest imprisonment
    JTA, le 21 février 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Israël : le gouvernement Netanyahou a démarré l’emprisonnement des migrants africains
    Jeune Afrique, le 22 février 2018
    https://seenthis.net/messages/671662

    Pair of Israelis Convicted of Beating African Asylum Seeker to Death
    Josh Breiner, Haaretz, le 23 février 2018
    https://seenthis.net/messages/671895

    Documentary on Israeli racism against Africans
    Israeli Apartheid Week South Africa, le 23 février 2018
    https://seenthis.net/messages/671630

    Thousands of Africans protest Israeli deportation plan
    Daily News, le 24 février 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Condamnons l’expulsion forcée des requérants d’asile par Israël !
    Emmanuel Deonna, Dana Landau, Alon Plato, Ana Wild, Le Temps, le 27 février 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Israel’s big lie revealed : Deported asylum seekers in Uganda lament broken promises and a grim future
    Uzi Dann, Haaretz, le 4 mars 2018
    https://seenthis.net/messages/673864

    Israël : la justice suspend un plan d’expulsion de milliers d’Africains
    Europe 1, le 15 mars 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Israel freezes deportations of asylum seekers after court challenge
    Times of Israel, le 15 mars 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Le Grand Rabbin d’Israël traite les Afro-américains de « singes »
    Middle East Monitor, le 21 mars 2018
    https://seenthis.net/messages/678950

    Over 20,000 rally in Tel Aviv in support of asylum seekers
    Times of Israel, le 24 mars 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Israël annonce l’annulation du controversé projet d’expulsions de migrants africains
    France 24, le 2 avril 2018
    https://seenthis.net/messages/682146

    Israël va réinstaller une partie de ses migrants africains dans des pays occidentaux
    RT France, le 2 avril 2018
    https://seenthis.net/messages/682146

    UNHCR and Israel sign agreement to find solutions for Eritreans and Sudanese
    UNHCR, le 2 avril 2018
    https://seenthis.net/messages/682336

    Israel scraps plan to send African migrants to West
    BBC, le 3 avril 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Italy ’unaware’ of migrant resettlement deal announced by Israel
    The Local, le 3 avril 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Israël : Netanyahu annule l’accord avec l’ONU sur les migrants africains
    Le Point, le 3 avril 2018
    https://seenthis.net/messages/682146

    Israël : Nétanyahou annule l’accord sur les migrants africains
    Le Figaro, le 3 avril 2018
    https://seenthis.net/messages/682336

    Migrants africains en Israël : Benyamin Netanyahu, machine arrière toute
    Guilhem Delteil, RFI, le 3 avril 2018
    https://seenthis.net/messages/682513

    Migrants subsahariens en Israël : comprendre la volte-face de Netanyahou en quatre questions
    Arianna Poletti et Stefano Lorusso Salvatore, Jeune Afrique, le 5 avril 2018
    https://seenthis.net/messages/682513

    #Palestine #recension #Israfrique #racisme #négrophobie #migrants #réfugiés #Apartheid #Profilage #Afrique #union_africaine #Ethiopie #Ouganda #Érythrée #Nigeria #Rwanda #Sud_Soudan #Afrique_du_Sud #Togo #Soudan #Darfour #Sénégal #Angola #Maroc #Kenya #Algérie #Égypte #Liberia #Cameroun #Libye #Tunisie #Mauritanie #Congo

  • Who hacked the US election?
    https://hackernoon.com/who-hacked-the-us-election-5902ea02fc68?source=rss----3a8144eabfe3---4

    Who hacked the US election?Who has benefited most from US government policy since the election?Not Russia.Cambridge Analytica in association with British and Israeli intelligence operatives, associated with MI5, MI6 and, Mossad have been exposed as actively hacking democracies and psychologically abusing citizens around the world.When we say hacked in this context, we do not necessarily mean hacking a computer, rather we are looking at the end user experience, so we are talking about hacking public consciousness.Watch the Cambridge Analytica video expose then let’s start to examine the threads that this reveals.https://medium.com/media/181c3861d993a75dff4234a97a9fb69d/hrefGiven this insider admission at the highest levels that the governments of the US and Britain both worked closely with a (...)

    #cambridge-analytica #trump #syria #israel #russian-hacking

  • Pourquoi un chasseur de nazis israélien accueille-t-il à bras ouverts les néonazis allemands ?
    Par Ali Abunimah, le 4 février 2018 | Electronic Intifada | Traduction : Catherine G. pour l’Agence Média Palestine
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2018/02/05/pourquoi-un-chasseur-de-nazis-israelien-accueille-t-il-a-bras-o

    Alors que le gouvernement israélien continue à feindre l’indignation devant la loi polonaise protégeant tacitement une révision et un déni de l’Holocauste, les politiciens nazis actuels et leurs homologues israéliens continuent à resserrer leurs liens.

    Dans l’incident le plus récent exposant leurs affinités idéologiques, Rafi Eitan, l’agent du Mossad crédité de la capture du Nazi majeur Adolf Eichmann en 1961, a enregistré une vidéo louant « Alternative für Deutschland » [Alternative pour l’Allemagne], le parti néo-nazi qui s’est emparé de près de 100 sièges aux élections générales en Allemagne en septembre dernier.

    AfD – le mouvement étant connu par les initiales de son nom en allemand – a fièrement posté la vidéo sur sa page Facebook, en en citant des passages clés.

    AfD publie aussi le texte du message d’Eitan au parti à l’occasion de la Journée internationale pour la mémoire de l’Holocauste.

    « Je souhaite de tout mon coeur que vous soyez assez forts pour mettre fin à la politique des frontières ouvertes, que vous arrêtiez l’islamisation croissante de votre pays et que vous protégiez ses citoyens du terrorisme et du crime », déclare Eitan dans la vidéo (voir le lien ci-dessus). « En Israël, en Allemagne, en Europe. Faisons-le ensemble. »

    Eitan souhaite qu’AfD ne soit pas seulement une « alternative pour l’Allemagne », mais aussi une « alternative pour l’Europe ».(...)

  • Ex-Mossad agent who helped capture Eichmann backs far-right German party with Nazi past as ’great hope’ - Israel News - Haaretz.com
    https://www.haaretz.com/israel-news/.premium-ex-mossad-agent-who-captured-eichmann-backs-far-right-germany-part

    Former cabinet member and #Mossad agent Rafi Eitan has expressed support for the far-right Alternative for Germany party, saying he hopes its ideology expands to the rest of #Europe.

    In honor of International Holocaust Remembrance Day last month, Eitan praised the controversial German party (known as #AfD) for coming out against anti-Semitism and supporting Jewish life in Germany. In his video message to the party, published on his Facebook page Saturday, Eitan said: “If you work wisely, powerfully and, most importantly, realistically confronting a situation and deciding to act according to given circumstances, I’m sure that instead of an alternative to Germany, you’ll become an alternative to Europe.”

    #sionisme #extrême_droite

    • Le sionisme c’est très bien entendu avec le nazisme jusqu’a conclure un accord dit “l’accord de la haavara” permettant a des juifs allemands de partir en Palestine avec beaucoup d’argent afin de construire l’état d’Israel .
      .je mets en lien les commentaires de Haaretz : "
      “Not surprising
      It’s not really surprising that a man who has spent his life demonizing Arabs should express hatred towards Muslims. The dehumanization of the Arab population of Israel was pretty much a prerequisite to taking their land; the continuing rationalization of Israel’s oppression of the Palestinians requires this, too. Why is it shocking that an agent of the Israeli state should be expressing such views? Indeed, the common links between the ethnic nationalism of Israel and the ethnic nationalism of Germany that Eitan is encouraging so strongly should be hard to miss” suite :
      “to the surprise of... nobody

      This should surprise no one. Rafi long ago compared Palestinians to cockroaches and parasites, as if stealing the phrase from the mouths of Nazis talking about Jews. The break between the Israeli right and Fascists wasn’t over general outlook, it was over anti-Semitism. Early LEHI and Herut styled uniforms and writings after fascists. Perhaps if the Nazis had confined themselves to murdering communists, gays, and Gypsies Rafi would have been kidnapping Eichman for advice. Perhaps it is a cruel irony that Israel and neo-Nazis are coalescing, but history is full of irony” et
      “Rafi Titan and the AFD

      I fully and entirely agree with the words of the Israeli Ambassador. Unfortunately Eitan is not the only Israeli right wing politician on friendly terms with neo fascists parties/groups, mostly in Europe, for the sole reason of the common hatred and fear of Muslims. The awful mistake they are all making is that such parties as the AFD, the Front National in France and others like them in Europe, are pure racialists. At present their racialism is directed mostly at Muslims, tomorrow it may, and probably will be, redirected at others, including Jews. in the US is the best example of such a trend.”"
      Vous me direz comment des juifs européens, instruits, éduqués ayant souffert des nazis, peuvent accumuler autant de haine envers les Palestiniens, arabes, ou musulmans au point de leur faire subir la même chose qu’ils ont/auraient subi sous les nazis ?? et bien les victimes peuvent devenir des bourreaux et inversement je le crois.

    • @elihanah je ne crois pas que ce vieux poncif antisémite (1er paragraphe de ta réponse) puisse être d’une quelconque utilité pour le peuple palestinien. En tout cas il n’est pas un argument recevable. Merci de réfléchir à le retirer.

  • Poisoned toothpaste and exploding phones: Israel linked to 2,700 assassination operations in 70 years
    http://nationalpost.com/news/world/poisoned-toothpaste-and-exploding-phones-israel-linked-to-2700-assassi

    A new book chronicles these techniques and asserts that Israel has carried out at least 2,700 assassination operations in its 70 years of existence. While many failed, they add up to far more than any other Western country, the book says.

    Ronen Bergman, the intelligence correspondent for Yediot Aharonot newspaper, persuaded many agents of Mossad, Shin Bet and the military to tell their stories, some using their real names. The result is the first comprehensive look at Israel’s use of state-sponsored killings.

  • L’usine à trolls et à fake news dont tu ne dois pas t’inquiéter : Meet the spies injecting Israeli propaganda into your news feed
    https://electronicintifada.net/blogs/asa-winstanley/meet-spies-injecting-israeli-propaganda-your-news-feed

    “I want to create a community of fighters,” Vaknin-Gil said soon after her appointment to the strategic affairs ministry.

    She said she planned to “flood the internet” with Israeli propaganda that would be publicly distanced from the government.

  • ’We look at them like donkeys’: What Israel’s first ruling party thought about Palestinian citizens -

    Quand Ben Gourion et le parti travailliste israélien (la “gauche”) qualifiaient des Palestiniens d’Israël d’ “ânes” et réfléchissait sur la manière de les expulser

    Israel’s first ruling party, Mapai, was torn about the status of Arabs who remained in the country after the War of Independence; almost 70 years later, the ’Arab question’ has yet to be answered
    By Adam Raz Jan 13, 2018
    read more: https://www.haaretz.com/israel-news/.premium-1.834355

    “The Arab question in Israel” was the term used in the top ranks of Mapai, the ruling party in the young State of Israel – and forerunner of Labor – to encapsulate the complex issue that arose after the War of Independence of 1948-49. In the wake of the fighting, and the armistice agreements that concluded the war, about 156,000 Arabs remained within Israel (out of an estimated 700,000 before the war), accounting for 14 percent of the nascent state’s population. So it was with some justification that Foreign Minister Moshe Sharett stated in a meeting of Mapai Knesset members and the party’s senior leadership, on June 18, 1950, that “this is one of the fundamental questions of our policy and of the future of our country.” He added that the issue was one “that will determine the direction of the country’s morality,” for “our entire moral stature depends on this test – on whether we pass it or not.”
    Almost 70 years later, the “Arab question in Israel” continues to pose a conundrum for politicians when they address the issue of the status of Palestinian citizens of Israel (or, as they are often imprecisely called, “Israeli Arabs”).
    The minutes of the meetings held by Mapai, which are stored in the Labor Party Archive in Beit Berl, outside Kfar Sava, attest to the deep dispute in the party over two conflicting approaches concerning the Arabs in Israel. Prime Minister David Ben-Gurion and his associates – Moshe Dayan (Israel Defense Forces chief of staff 1953-1958) and Shimon Peres, at the time a senior official in the Defense Ministry – urged a policy of segregation and a hard hand against what he argued was a communal threat to national security; while Sharett and other Mapai leaders – Pinhas Lavon, Zalman Aran, David Hacohen and others – promoted a policy of integration.

    The disagreement between Ben-Gurion and Sharett mirrored the respective approaches held by the two regarding the Arab world in general. Sharett was critical of Ben-Gurion’s policy, which he said, held that “the only language the Arabs understand is force,” and called for an approach that preferred the “matter of peace.” Yitzhak Ben-Zvi, then a Knesset member, and later Israel’s second president (1952-1963), summed up succinctly the alternatives in a meeting of the Mapai MKs several weeks later, on July 9, 1950: “The question is the attitude the state takes toward the minorities. Do we want them to remain in the country, to be integrated in the country, or to get out of the country We declared civic equality irrespective of race difference. Does this refer to a time when there will be no Arabs in the country? If so, it’s fraud.”
    ’Transfer’ option
    The discussions within the party were quite freewheeling, even if speakers frequently expressed concern of leaks to the press, which could have lead to international pressure on Israel to improve the treatment of its Arab citizens. Indeed, the future of the relations between the peoples who inhabited the country demanded weighty political decisions. Among the issues in question: the right to vote, the Absentees’ Property Law, the status of the Arab education system, membership of Arab workers in the Mapai-affiliated Histadrut federation of labor, and more.

    One proposition that arose frequently in the discussions was that of a “transfer” – the expulsion of the Arabs who continued to reside in Israel – a term that some found grating already then. In the June 1950 meeting, Sharett took issue with the allegation, voiced by Ben-Gurion and his supporters, that the Arabs in Israel were a “fifth column.” That was a simplistic assumption, Sharett said, “which needs to be examined.” As he saw it, the fate of the relations between the two peoples depended overwhelmingly on the Jews. “Will we continue to fan the flames?” Sharett asked, or try to douse them? Even though a high-school education was not yet mandatory under law (and the state was not obligated to offer one), a large number of the Jewish youth in the country attended high school, and Sharett thought that the state should establish high schools for the Arabs as well. Israel needs “to guarantee them their cultural minimum,” he added.
    For political reasons, the segregationists tended to ignore the difference between the Arabs living in Israel and those who were left on the other side of the border following the war, many of whom made attempts to “infiltrate” and return to their homes. Sharett took the opposite view: “A distinction must be made between vigorous action against Arab infiltration” and “discrimination against Arabs within the country.”

    David Ben-Gurion. Fritz Cohen / GPO
    Ranking figures such as Sharett and Lavon, who was defense minister in 1954-55, viewed positively a further exodus of Arabs from the country, but only “by peaceful means.” Sharett vehemently objected to the position taken by Dayan, who not only wanted to bring about a situation in which there would be fewer Arabs in Israel, but sought to achieve this through active expulsion. In Sharett’s view, “We must not strive to do this by a wholesale policy of persecution and discrimination.” Sharett spoke of “distinctly unnecessary forms of cruelty, which are tantamount to an indescribable desecration of God’s name.”
    Dayan, notwithstanding the fact that he was serving in the army at the time – as head of Southern Command – participated in Mapai’s political meetings and helped set public policy. He was one of the leaders of the aggressive stance against the country’s Arabs and was against a proposal that they should serve in the army (an idea that came up but was shelved). He opposed granting the Arabs “permanent-citizenship certificates,” opposed compensating those who had been dispossessed of their land, and in fact opposed every constructive action that could contribute to bridge-building between the peoples. “Let’s say that we help them live in the situation they are in today” and no more, he proposed.
    Dayan’s approach remained consistent over the years, and conflicted with the view taken by Sharett and the stream in Mapai that he represented. Speaking in the same June 1950 meeting, Dayan asserted, “I want to say that in my opinion, the policy of this party should be geared to see this public, of 170,000 Arabs, as though their fate has not yet been sealed. I hope that in the years to come there will perhaps be another possibility to implement a transfer of these Arabs from the Land of Israel, and as long as a possibility of this sort is feasible, we should not do anything that conflicts with this.”
    Dayan also objected to Sharett’s proposals to improve the level of education among the country’s Arabs. “It is not in our interest to do that,” he said. “This is not the only question on which the time for a final solution has not yet arrived.”
    Zalman Aran, a future education minister, objected to the military government that had been imposed on Israel’s Arabs at the time of statehood and remained in effect until 1966. Under its terms, Arabs had to be equipped with permits both to work and to travel outside their hometowns, which were also under curfew at night. “As long as we keep them in ghettos,” Aran said, no constructive activity will help. Lavon, too, urged the dismantlement of the military government. In 1955, a few months after resigning as defense minister, he savaged the concept at a meeting in Beit Berl. “The State of Israel cannot solve the question of the Arabs who are in the country by Nazi means,” he stated, adding, “Nazism is Nazism, even if carried out by Jews.”
    Even earlier, Lavon was a sharp critic of the line taken by Dayan and other advocates of transfer. At a meeting of another Mapai leadership forum, on May 21, 1949, he said acidly, “It’s well known that we socialists are the best in the world even when we rob Arabs.” A few months later, on January 1, 1950, in another meeting, he warned, “It is impossible to take action among the Arabs when the policy is one of transfer. It is impossible to work among them if the policy is to oppress Arabs – that prevents concrete action. What is being carried out is a dramatic and brutal suppression of the Arabs in Israel... Transfer is not on the cards. If there is not a war, they will not go. Two-hundred thousand Arabs will be citizens in terms of voting... As the state party, we must set for ourselves a constructive policy in the Arab realm.”
    Back in December 1948, during the discussions on granting the right to vote for the Constituent Assembly – Israel’s first parliamentary institution, which was elected in January 1949, and a month later became the “Israel Knesset” – Ben-Gurion agreed to grant the right to vote to the Arabs who had been in the country when a census was taken, a month earlier. About 37,000 Arabs were registered in the census. The decision to enfranchise them apparently stemmed from party-political considerations. The thinking was that most of them would vote for Mapai.
    This assessment was voiced in the discussions on the Citizenship Law in early 1951, when Ben-Gurion expressed the most assertive opinion. He refused to grant the right to vote to the Arabs who were living in the country lawfully (as Sharett demanded) but who had been elsewhere during the census (because they had fled or had been expelled in the wake of the war); or to those Arabs who resided in the “Triangle” (an area of Arab towns and villages on the Sharon plain), which was annexed to Israel only in April 1949, under the armistice agreement with Jordan. “Is there no country in the world that has two types of citizens in elections [meaning voting and non-voting],” Ben-Gurion asked rhetorically in a meeting of Mapai MKs on February 20, 1951.

    Moshe Dayan. Fritz Cohen / GPO
    In the view of Sharett, who submitted a conflicting draft resolution, it would not be possible to defend “this situation in regard to ourselves and in regard to these Arabs, and in regard to the Arabs in Israel as a whole and in terms of world public opinion. Accordingly, I suggest granting them the right to vote... Discriminate only against the Arabs who entered Israel without permission.”
    Sharett maintained that Ben-Gurion had not given consideration to the root of the problem. “Terrible things” were being done against Arabs in the country, he warned. “Until a Jew is hanged for murdering an Arab for no reason, in cold blood, the Jews will not understand that Arabs are not dogs but human beings.” Sharett’s view carried the day in the vote, and the Arabs in the Triangle voted in the elections.
    In the July 9, 1950, meeting, MK David Hacohen disputed the argument that discrimination against the Arabs and the institution of the military government were essential for the country’s security. Assailing the Absentees’ Property Law – a series of measures that allowed the state to expropriate land and homes abandoned by Palestinians who were displaced during the war, even if they subsequently returned to the country – he said, “I don’t know whether it was clear to us all, when we voted, how grave it is.” He noted that, “According to the law, when an Arab dies, his property does not go to his wife but to the Custodian of Absentees’ Property It is inconceivable for us to declare equality of all citizens and at the same time have a law like this on the books.”
    Apparently, no one took issue with the next comparison Hacohen drew: “These laws that we are coming up with in regard to Israel’s Arab residents cannot even be likened to the laws that were promulgated against the Jews in the Middle Ages, when they were deprived of all rights. After all, this is a total contrast between our declarations and our deeds.”
    A similar approach was voiced during the same meeting by Zalman Aran, who viewed Mapai’s handling of the Arabs as a “process of despair” that must be rejected instead of finding excuses for it.
    “Morally, if we are a movement that does not lie, and we do not want to lie, we are here living a total lie,” he said. “All the books and articles that have been written, and the speeches made internally and for external consumption, are groundless when it comes to implementation. I am not talking about the attitude of individuals in the country toward the Arabs. I am talking about a [policy] line. I reject this line, which has emerged within society and has a thousand-and-one manifestations. I do not accept all the excuses that have been put forward.”
    Taking issue with Dayan’s approach, Aran compared the situation of the Arabs in Israel with the situation of Jews in other countries. “On the basis of what we are doing here to the Arabs, there is no justification for demanding a different attitude toward Jewish minorities in other countries I would be contemptuous of Arabs who would want to form ties with us on the basis of this policy. We would be lying in the [Socialist] Internationale, we are lying to ourselves and we are lying to the nations of the world.”
    Dayan – still an officer in uniform, it must be remembered – objected to the opinions voiced by Hacohen and Aran, and saw no reason to draw a distinction between the Arab public in Israel and Arabs in enemy countries. “I am far more pessimistic about the prospect of viewing these Arabs as loyal,” he countered.

    Moshe Sharett. Frank Scherschel
    Flawed democracy
    During the same period of a decade-plus when Ben-Gurion was premier, a political battle raged in Mapai over the continued existence of the military government. Ben-Gurion persistently defended the military government, which he saw as a “deterrent force” against the Arabs in Israel. In a meeting of the Mapai Secretariat on January 1, 1962, he railed against the “dominant naivete” of those, such as Sharett and Aran, who do not understand the Arabs, and warned of the possible consequences: “There are people living under the illusion that we are like all the nations, that the Arabs are loyal to Israel and that what happened in Algeria cannot happen here.”
    He added, “We view them like donkeys. They don’t care. They accept it with love...” To loosen the reins on the Arabs would be a great danger, he added: “You and your ilk” – those who support the abolition of the military government or making it less stringent – “will be responsible for the perdition of Israel.” A decade earlier, on January 15, 1951, Shmuel Dayan, Moshe Dayan’s father, a Mapai leader and longtime Knesset member, had voiced similar sentiments in a meeting of Mapai MKs. The Arabs, he said, “could be good citizens, but it’s clear that at the moment they become an obstacle, they will constitute a terrible danger.”
    A decade later, Aran offered an opposite assessment of the situation. Speaking at a meeting of the Mapai Secretariat in January 1962, he maintained that it was the military government that “is exacerbating the situation.” He also rejected the Algeria analogy. On the contrary, he thought, the existence of the military government would not delay an Arab uprising but would only spur it. He reiterated his critique of the early 1950s a decade later. He was against a situation in which the Arabs are “second-class” citizens who lack rights like the Jews, and he was critical of both himself and his colleagues: “We accepted this thing, we became accustomed to it... We took it in stride... It’s hard to swallow... No Arab in the State of Israel is able, needs to, is capable of – whatever you give him economically, educationally – accepting that he is a second-class citizen in this country. I think that the world does not know the true situation. If it did, it would not let us keep going on this way.”
    Already then, Finance Minister Levi Eshkol, under whose term as prime minister the military government would be abolished, foresaw the dire consequences: “It would not surprise me if something new suddenly emerges, that people will not want to rent a stable – or a room – to an Arab in some locale, which is the [logical] continuation of this situation. Will we be able to bear that?”
    One person who was not impressed by such arguments was the deputy defense minister, Shimon Peres. In a Mapai Secretariat meeting on January 5, 1962, he maintained that in practice, the military government “is not a strain on the Arabs.” The military government, he added, was [effectively] created by the Arabs, “who endanger Israel and as long as that danger exists, we must meet it with understanding.” In contrast, Isser Harel, head of the Shin Bet security service (1948-1952) and the Mossad (1952-1963), stated in 1966, days after resigning as Eshkol’s adviser for intelligence and security, that “the military government is not a security necessity, and therefore there is no need for its existence. The army should not be dealing with the Arab citizens. That is a flaw in terms of our democracy” (quoted in the daily Maariv, July 10, 1966). That had been the view of the security hawks, including Yigal Allon, since the early 1950s.
    Over the years, it was claimed that the military government had served as a tool in Mapai’s hands for reinforcing its rule, both by giving out jobs and by distributing benefits, and also by intervening in election campaigns through the creation of Arab factions within existing parties that were convenient for the ruling party (and suppressing opponents on the other side). This is not the venue to discuss that allegation – for which evidence exists – but it’s worth noting one of the motifs of the hard-hand policy, which preserved the segregation between Arabs and Jews, as expressed candidly by Ben-Gurion in the meeting of the Mapai Secretariat on January 5, 1962: “The moment that the difference between Jews and Arabs is eliminated, and they are at the same level If on that day there does not exist a regime in a world where there are no more wars, I do not have the shadow of a doubt that Israel will be eradicated and no trace will remain of the Jewish people.”

    Adam Raz
    Haaretz Contributor

  • [Décès] Il dénonçait l’OTAN, la mafia, la franc-maçonnerie, la désinformation médiatique et le terrorisme sous faux drapeau : Le juge Imposimato est mort
    https://www.crashdebug.fr/international/14378-deces-il-denoncait-l-otan-la-mafia-la-franc-maconnerie-la-desinform

    C’est quand même une honte que les Français(es) soient aussi lâche, ou aussi stupide ? Je vous laisse choisir... (informations complémentaires)

    « Le mardi 2 janvier, Ferdinando Imposimato, célèbre et populaire juge italien antimafia devenu président honoraire de la Cour suprême de Cassation, est décédé à l’âge de 80 ans.

    Il avait notamment accusé le groupe Bilderberg de mettre en place -depuis les années 60- un « État profond » mondialisé pratiquant une « stratégie de la tension » au moyen d’« attentats » réalisés sous faux drapeau -tels ceux imputés à « Ordre nouveau », groupe néofasciste italien qui fut soutenu par le Mossad.

    La charge du magistrat et ex-parlementaire italien est inquiétante pour la France : le tandem Macron/Philippe à l’Élysée et Matignon est le premier duo exécutif de l’histoire de la Vème (...)

  • Affaire Weinstein : les méthodes troubles des anciens agents du Mossad
    http://www.lemonde.fr/m-actu/article/2017/11/29/affaire-weinstein-les-methodes-troubles-des-anciens-agents-du-mossad_5221954

    Selon le New Yorker, les méthodes utilisées dans ce dossier par Black Cube consistaient à créer de fausses identités sur Internet ou à payer une somme rondelette pendant plusieurs mois à un journaliste de la presse à scandale chargé d’interviewer des victimes. L’objectif était de dissuader ces dernières de parler en récoltant des informations compromettantes et en tentant de les intimider. Deux enquêteurs privés ont ainsi rencontré, sous des identités falsifiées, l’actrice Rose McGowan, qui finira tout de même par porter plainte pour viol contre Harvey Weinstein.

    #chantage #espionnage #saloperies

    • Dans l’article il est également dit que la publicité positive que leur fera cette affaire est sans précédent !
      D’autre part, c’est intéressant de voir que dans le cas de Ramadan on n’arrive pas à traiter le fait qu’il soit agresseur, violeur, détaché du fait qu’il soit musulman alors que chez Weinstein, on ne fait pas de lien avec son appartenance à la communauté juive (avec des liens étroits avec Israël).
      Enfin, Black cube c’est aussi la société condamnée en Roumanie pour avoir essayé de faire tomber « la procureure de la direction de lutte contre la corruption et le crime organisé ». Un grand sens de l’éthique !

  • Harvey Weinstein a utilisé d’ex-agents du Mossad pour étouffer les accusations d’abus sexuels
    le 7 novembre 2017
    http://www.lejdd.fr/international/harvey-weinstein-a-utilise-dex-agents-du-mossad-pour-etouffer-les-accusations-

    Cela ressemble à un polar. Harvey Weinstein a utilisé une armée d’espions pour étouffer les révélations sur ses abus sexuels présumés. Il a utilisé, par l’intermédiaire de ses avocats, d’ex-agents secrets du Mossad et d’autres agences israéliennes, qui ont enquêté sous de fausses identités ou des journalistes freelance, affirme le New Yorker lundi. D’après l’hebdomadaire, une ex-agent israélienne, employée de la société Black Cube, dont le contrat prévoyait au moins 200.000 dollars d’honoraires, a notamment contacté l’actrice Rose McGowan, l’une des principales accusatrices de Harvey Weinstein, en prétendant être une militante pour les droits des femmes. Parlant avec un accent allemand, elle a enregistré en secret des heures de conversations avec Rose McGowan.

  • Weinstein : Mossad contre féminisme ?
    http://www.dedefensa.org/article/weinstein-mossad-contre-feminisme

    Weinstein : Mossad contre féminisme ?

    On lira certainement avec passion, comme l’on lit un roman policier de la “modernité-tardive” encore plus que de la postmodernié, les efforts incroyables et incroyablement coûteux que déploya le mogul hollywoodien Harvey Weinstein lorsqu’il sentit venir la bise glaciale des accusations publiques. C’est en effet à partir de la fin de 2016 que Weinstein commença à craindre la diffusion publique de ses diverses charges impliquant un nombre respectable d’actrices, starlettes, etc., de “Hollywood-la-folle”. Cela s’est toujours fait mais aujourd’hui, la modernité-tardive fait du “toujours fait”, surtout quand cela est au détriment des femmes dans un cadre qu’embrasse le féminisme, quelque chose de nécessairement monstrueux, et avec un écho énorme de la communication si (...)

  • « L’armée d’espions » de Weinstein pour étouffer les accusations d’abus sexuels

    http://www.liberation.fr/planete/2017/11/07/l-armee-d-espions-de-weinstein-pour-etouffer-les-accusations-d-abus-sexue

    Harvey #Weinstein a employé des moyens colossaux pour tenter d’étouffer les révélations sur ses #abus_sexuels présumés, utilisant par l’intermédiaire de ses avocats les services d’ex-agents secrets enquêtant sous de fausses identités ou des journalistes de la presse à scandale, affirme le New Yorker lundi.

    Selon l’article, le producteur en disgrâce a déployé cette « armée d’espions » depuis au moins l’automne 2016. Le New Yorker cite des dizaines de documents et sept personnes directement impliquées dans les efforts du producteur déchu pour empêcher en vain la publication d’accusations à son encontre. D’après l’hebdomadaire, une ex-agent israélienne, employée de la société #Black_Cube, dont le contrat prévoyait au moins 200 000 dollars d’honoraires, a notamment contacté l’actrice #Rose_McGowan, l’une des principales accusatrices de #Harvey_Weinstein, en prétendant être une militante pour les droits des femmes. Elle a enregistré en secret des heures de conversations avec McGowan, qui s’apprête à publier ses mémoires, « The Brave », un livre qui inquiétait Weinstein.

    L’agent de #BlackCube qui avait établi des contacts avec Rose McGowan a par ailleurs, sous une différente identité, contacté des journalistes enquêtant sur les agressions sexuelles présumées de Weinstein, notamment un reporter du magazine New York, Ben Wallace, pour savoir de quelles informations ils disposaient.

    Weinstein et son équipe ont aussi enquêté sur les reporters eux-mêmes, y compris leur vie personnelle et sexuelle et leurs précédentes enquêtes et potentiels litiges, pour tenter de les contredire, les discréditer ou les intimider. Son équipe a notamment rassemblé des éléments sur l’ex-femme de M. Wallace.

    Weinstein, aujourd’hui visé par des enquêtes policières à Londres, New York et Los Angeles, « surveillait personnellement les progrès de ces enquêtes ». Certaines étaient orchestrées par les avocats de Weinstein y compris #David_Boies, célèbre notamment pour avoir défendu #Al_Gore lors du litige sur le scrutin présidentiel de 2000 et pour avoir plaidé en faveur du mariage gay devant la Cour suprême, bien que son cabinet défende par ailleurs le New York Times dans un procès pour diffamation.

    Selon le New Yorker, Harvey Weinstein a également obtenu des informations de #Dylan_Howard, directeur des contenus d’ #American_Media_Inc. qui publie le magazine de ragots #National_Enquirer. L’un des journalistes de National Enquirer a notamment appelé l’ex-femme d’un réalisateur ayant eu une relation amoureuse avec Rose McGowan, Roberto Rodriguez, pour lui faire dire des commentaires négatifs sur la comédienne.

    La porte-parole de Weinstein #Sallie_Hofmeister et #Boies n’ont pas répondu aux demandes de commentaires de l’AFP Hofmeister a déclaré au New Yorker : « C’est une fiction de suggérer que des personnes aient pu être visées (ou aient fait l’objet d’efforts d’intimidation) » évoquant une « conspiration ».

    La société Kroll a par ailleurs envoyé à Weinstein 11 photos où Rose McGowan et Weinstein apparaissaient ensemble à différents événements des années après son agression présumée, pour discréditer ses accusations.

    La célèbre avocate de célébrités Blair Berk, qui fait partie de l’équipe légale de Weinstein, a décrit ces méthodes comme ordinaires. « Tout avocat de défense au pénal qui se respecte enquêterait sur des allégations non prouvées pour savoir si elles sont crédibles ».

    Ronan Farrow, l’auteur de l’article du New Yorker - le fils de Mia Farrow et Woody Allen - précise que Weinstein utilisait des #détectives pour enquêter sur les j#ournalistes qui écrivaient des articles négatifs sur lui depuis des années.

    Le New Yorker écrit également que des ex-employés de Weinstein ont été recrutés sous le faux prétexte de faire des recherches pour un livre sur « les belles années de Miramax », la maison de production co-fondée par Harvey Weinstein et son frère Bob. Au lieu de cela, ils ont été utilisés pour rassembler des listes d’anciens employés et d’actrices, les contacter… et les intimider.

    #viol

    • Harvey Weinstein’s Army of Spies By Ronan Farrow, November 6, 2017
      https://www.newyorker.com/news/news-desk/harvey-weinsteins-army-of-spies

      he film executive hired private investigators, including ex-Mossad agents, to track actresses and journalists.

      [...]

      On October 28, 2016, Boies’s law firm, Boies Schiller Flexner, wired to Black Cube the first hundred thousand dollars, toward what would ultimately be a six-hundred-thousand-dollar invoice. (The documents do not make clear how much of the invoice was paid.) The law firm and Black Cube signed a contract that month and several others later. One, dated July 11, 2017, and bearing Boies’s signature, states that the project’s “primary objectives” are to “provide intelligence which will help the Client’s efforts to completely stop the publication of a new negative article in a leading NY newspaper” and to “obtain additional content of a book which currently being written and includes harmful negative information on and about the Client,” who is identified as Weinstein in multiple documents. (In one e-mail, a Black Cube executive asks lawyers retained by the agency to refer to Weinstein as “the end client” or “Mr. X,” noting that referring to him by name “will make him extremely angry.”) The article mentioned in the contract was, according to three sources, the story that ultimately ran in the Times on October 5th. The book was “Brave,” a memoir by McGowan, scheduled for publication by HarperCollins in January. The documents show that, in the end, the agency delivered to Weinstein more than a hundred pages of transcripts and descriptions of the book, based on tens of hours of recorded conversations between McGowan and the female private investigator.

  • « Heidegger n’a jamais cessé de participer à la mise en œuvre de la politique nazie »

    Dans une tribune au « Monde », la philosophe Sidonie Kellerer revient sur une récente découverte qui démontre que le penseur était toujours membre, en avril 1942, de la Commission pour la philosophie du droit, une instance nazie dirigée par Hans Frank, « le boucher de la Pologne ».
    LE MONDE | 26.10.2017 Sidonie Kellerer (Professeur de philosophie à l’université de Cologne)

    Tribune. Les Cahiers noirs, les carnets du philosophe, dont quatre volumes ont été publiés depuis 2014, montrent que Heidegger n’a pas hésité, durant les années du nazisme, à justifier « philosophiquement » ses propos antisémites. Pourtant, nombreux sont les chercheurs qui soutiennent que cet antisémitisme irait de pair avec une critique croissante du régime nazi. Ainsi, dans une tribune parue le 12 octobre dans Libération, Jean-Luc Nancy affirme-t-il – sans preuves – que Heidegger aurait « accablé » les nazis avec la dernière « virulence », dans ses textes des années 1930.
    Une découverte importante qui vient d’être faite en Allemagne confirme, s’il en était besoin, l’affinité en pensée et en actes qui existe entre Heidegger et le régime nazi. Elle concerne la participation de Heidegger à l’élaboration pratique du droit nazi.

    Nous savions, depuis le livre de Victor Farias Heidegger et le nazisme (Verdier, 1987), que Heidegger n’avait nullement renoncé, en avril 1934, à sa fonction de recteur de l’université de Fribourg par opposition au régime nazi. En effet, à peine avait-il cessé d’être recteur qu’il acceptait, au printemps 1934, de devenir membre de la Commission pour la philosophie du droit. Farias montrait qu’il y avait siégé au moins jusqu’en 1936, aux côtés, entre autres, de Carl Schmitt et d’Alfred Rosenberg, idéologue officiel du nazisme. Cette commission était intégrée à l’Académie du droit allemand, mise en place en juin 1933 par Hans Frank, juriste, qui occupait alors la fonction de commissaire du Reich chargé de la nazification du droit.

    « Hygiénisme racial »
    Emmanuel Faye avait poursuivi la recherche sur ce fait : en 2005, il mettait en évidence le lien étroit qui existe entre cet engagement pratique de Heidegger et sa pensée. Il rappelait que l’Académie pour le droit allemand avait élaboré les lois raciales de Nuremberg, dont la loi « pour la protection du sang et de l’honneur allemands » de 1935, qui interdisait les rapports sexuels et les mariages entre juifs et non-juifs. L’adhésion de Heidegger à la Commission pour la philosophie du droit, concluait Faye, pesait au moins aussi lourd que son engagement à Fribourg.
    En 1934, Heidegger décide d’intégrer cette commission. A cette époque, aucun des membres de la commission n’ignore que Hans Frank prône la stérilisation de ceux qu’il considère être de « caractère substantiellement criminel ». Son mot d’ordre : « Mort à ceux qui ne méritent pas de vivre. »
    Quels sont les objectifs de cette commission, que Frank appelle, dès 1934, « commission de combat du national-socialisme » ? En 1934, lors d’une réunion de la commission à Weimar, Alfred Rosenberg précise ses objectifs en professant qu’« un certain caractère juridique naît avec un certain caractère racial propre à un peuple » – ce caractère racial que le droit allemand a pour tâche de défendre face à ses « parasites ». L’objectif n’est pas de développer une philosophie du droit en général, mais de retrouver « le caractère de l’homme germano-allemand », et d’établir « quels dons et limitations constituaient son essence alors qu’il se tenait, ici, créateur ».

    Les membres de cette commission, qui œuvraient en toute conscience à l’élaboration d’un droit « aryen » raciste, devaient en outre travailler en étroite collaboration « avec les représentants de la raciologie allemande et de l’hygiénisme racial », raison pour laquelle un médecin, le psychiatre Max Mikorey, faisait partie de la commission.
    Découverte majeure
    Or Miriam Wildenauer, de l’université de Heidelberg, a récemment découvert, dans les archives de l’Académie du droit allemand, une liste datée des membres de la commission qui prouve que Heidegger est resté membre de cette instance au moins jusqu’en juillet 1942. C’est là une découverte majeure puisqu’elle établit que Heidegger ne s’est pas contenté de justifier l’idéologie nazie : il n’a jamais cessé de participer activement à la mise en œuvre de la politique nazie.
    Hans Frank, le président de la Commission pour la philosophie du droit, sera nommé, à partir de 1939, gouverneur général de la Pologne, où il organisera l’extermination des juifs et des opposants politiques, y gagnant le surnom de « boucher de Pologne ». Il finira condamné à mort par le tribunal de Nuremberg et sera pendu en 1946.
    Heidegger, qui, fin 1941, écrit dans les Cahiers noirs que « l’acte le plus haut de la politique » consiste à contraindre l’ennemi « à procéder à sa propre autoextermination », continue donc à siéger dans cette commission, au moins jusqu’en juillet 1942, alors que la « solution finale » a été décidée en janvier 1942, et que l’extermination des juifs d’Europe atteint son paroxysme. Il y siège sous la présidence de celui qui, à partir de 1942, organise personnellement le gazage des juifs en Pologne.

    Comme le souligne, à juste titre, Mme Wildenauer, il faudra poursuivre les recherches afin de déterminer précisément le rôle de l’Académie du droit allemand, et en particulier de cette commission, dans la mise en œuvre du génocide perpétré par les nazis. De futures recherches devraient également clarifier les raisons pour lesquelles la Commission pour la philosophie du droit fut la seule, parmi les autres commissions de l’Académie du droit allemand, à être tenue secrète par les nazis. Les protocoles des séances restent introuvables. Alfred Rosenberg n’en dit mot dans son journal.

    Pensée autoritaire
    Le débat autour de Heidegger revient régulièrement depuis l’après-guerre. Loin de tenir, comme le suggère M. Nancy, au refus d’accepter une philosophie qui dérange, cette persistance peut être rapportée à deux raisons principales. D’abord, Heidegger fit preuve d’une grande habileté à effacer après-guerre les traces de sa participation active au régime nazi, n’hésitant pas à « blanchir » plus d’une fois les textes qu’il publiait. Il est normal que le débat reprenne chaque fois que ces faits, longtemps dissimulés, resurgissent au fil des recherches.
    La seconde raison de cette résurgence tient à la manière dont Heidegger conçoit sa philosophie dès avant l’arrivée au pouvoir des nazis : pour lui, rien ne sert d’argumenter puisque tout se joue avant la discussion. Soit un Dasein – terme heideggerien qui désigne l’« être humain » – a une essence qui lui donne accès à l’Etre, soit il en est dépourvu. Raison et logique ne sont que l’échappatoire de ceux qui ne sont pas à la hauteur de l’Etre.

    Cette pensée autoritaire, qui criminalise la raison, imprègne aussi sa réception apologétique : dénégation des faits, procès d’intention et insultes plus ou moins directes tiennent alors lieu de discussion mesurée et argumentée. C’est ce refus d’une véritable discussion qui donne un aspect d’éternel retour du même au débat.
    Les totalitarismes ne sont pas, n’en déplaise à Jean-Luc Nancy, des « éruptions » du destin, c’est-à-dire des désastres sortis d’on ne sait où. Ils sont mis en œuvre par des individus à qui on peut en attribuer la responsabilité ; ils ont des causes économiques, politiques et sociales, qu’il nous incombe de déterminer et de comprendre.

    #Martin_Heidegger #Nazisme #Jean-Luc_Nancy

  • Autour de Mohamed Boudia | Frontline
    http://www.bboykonsian.com/Emission-Frontline-du-22-septembre-2017-autour-du-livre-Mohamed-Boudia-

    Voici l’émission « Frontline » du 22 septembre 2017 autour du livre « Mohamed Boudia : Œuvres » avec des membres des éditions Premiers Matins de Novembre, Nils Andersson (ami et premier éditeur de Mohamed Boudia), Djilali Bencheikh (écrivain, camarade de Mohamed Boudia) et Rachid Boudia (fils de Mohamed Boudia). Le jeudi 28 juin 1973 est assassiné à Paris par le Mossad, et les complices du sionisme, Mohamed Boudia, Algérien, homme de théatre et de culture, militant pour l’indépendance algérienne, écrivain, journaliste et combattant de la révolution arabe. Durée : 1h. Source : Fréquence Paris Plurielle

    http://lignedefront.free.fr/frontline_22septembre2017.mp3

  • The Hateful Monk
    http://www.nybooks.com/daily/2017/08/31/the-hateful-monk-venerable-w

    Schroeder, an Iranian-born Swiss filmmaker, has spent decades documenting the morally despicable. His “Trilogy of Evil” began in 1974 with General Idi Amin Dada: A Self Portrait, a character study of the Ugandan dictator. The second installment, Terror’s Advocate (2007), was on the French-Algerian defense lawyer Jacques Vergès, whose clients have included Klaus Barbie, Carlos the Jackal, the Khmer Rouge leader Khieu Samphan, and the Holocaust denier Roger Garaudy. Wirathu is Schroeder’s final subject, and, for him, the most terrifying. “I am afraid to call him Wirathu because even his name scares me,” he said in a recent interview with Agence France-Presse. “I just call him W.”

    The film charts Wirathu’s rise from provincial irrelevance in Kyaukse to nationwide rabble-rouser. It centers on the crucial moments of his budding ethno-nationalism, such as in 1997, when he says his eyes were “finally opened” to the “Muslims’ intentions” after reading a pamphlet entitled In Fear of Our Race Disappearing, which appeared in print by an unknown author; or 2003, when he delivered a chilling sermon—caught on camera—against Muslim “kalars” (kalar is the equivalent of “nigger”). “I can’t stand what they do to us,” he says to rapturous applause. “As soon as I give the signal, get ready to follow me…I need to plan the operation well, like the CIA or Mossad, for it to be effective…I will make sure they will have no place to live.” One month later, in Kyaukse, eleven Muslims were killed, and two mosques and twenty-six houses were burned to the ground. Wirathu was arrested by the military junta for inciting violence, and spent nine years in Mandalay’s Obo prison.

    • Personnellement j’ai trouvé ce film mal fait alors que L’avocat de la terreur était beaucoup mieux.
      De bonnes intentions ne font pas un bon film. C’est vrai qu’il est important de parler de ce qu’il se passe en Birmanie mais là on a l’impression que c’est fait à la va-vite, qu’on survole le sujet. Le montage est pas terrible en plus. Un peu comme si c’était destiné à passer sur les chaînes de télé à une heure de grande écoute (bon j’exagère un peu là, à une heure de grande écoute les musulmans ont toujours le même rôle donc c’est pas possible).

    • @aude_v, ah oui effectivement. Ton analyse est beaucoup plus précise, j’ai pas pris la peine d’en faire autant et moi j’ai échappé aux punaises de plancher lol
      C’est vrai que je n’ai pas appris grand chose et j’avais oublié la voix off, qui je dois dire, m’a pas mal agacée sans que je ne sache vraiment pourquoi.
      J’ai pas trop aimé non plus le fait de centrer les choses à ce point sur W parce que la haine des musulmans en Birmanie ne se résume pas à lui. Il n’aurait pas le pouvoir de transformer un peuple ouvert et sans préjugé à un peuple de génocidaires en puissance. Quel est le terreau ?
      Et puis dernière chose, je ne supporte pas qu’on compare à chaque fois les « méchants » à Hitler. C’est vraiment tarte à la crème et ça bloque toute analyse politique. Voilà, une fois qu’on a dit ça, tous les occidentaux poussent des cris d’indignation en disant « mais c’est horrible ! » et on n’est pas plus avancé.

  • In blow to Iran, Egypt becomes surprise new player in Syria - Syria - Haaretz.com
    http://www.haaretz.com/middle-east-news/syria/.premium-1.808039

    A new and surprising player has recently entered the Syrian arena and has already contributed to establishing local cease-fires: Egypt received Saudi and Russian “permission” to conduct negotiations between the rebel militias and the regime, both in Ghouta al-Sharqiya (east of Damascus) and the northern neighborhoods in the city of Homs. In both cases, it managed to get a cease-fire deal signed – in the former on July 22, in the latter in early August.
    Both areas are part of the de-escalation zones on which Russia, Turkey and Iran agreed in May, in consultation with the United States. But this is the first time Egypt has played an active role in diplomatic negotiations between the warring parties that produced positive results.
    From Israel’s standpoint, Egypt’s involvement is important. Any country engaged in blocking Iran’s influence in Syria serves Israel’s interests. But that’s especially true when said country is Egypt, which is Israel’s partner in the war on terror in Sinai and an ally (together with Saudi Arabia and Jordan) with whom it sees eye to eye about both the Iranian threat and the danger of Syria disintegrating into cantons.
    Israel is also involved in discussions about the de-escalation zone in southern Syria that runs along Syria’s borders with both Israel and Jordan. Over the weekend, an Israeli delegation headed by Mossad chief Yossi Cohen began talks on the issue with senior U.S. officials in Washington, and a meeting has been scheduled for Wednesday between Prime Minister Benjamin Netanyahu and Russian President Vladimir Putin.
    During these discussions, Israel will presumably push the superpowers to encourage Egypt’s involvement in Syria, thereby ensuring another Arab partner (alongside Jordan) that will be sympathetic to its interests.

    #Egypte #Syrie

  • Le vrai visage de Nicolas Sarkozy !!! – Espion “américain” placé à la présidence par la CIA – Dossier complet et documenté ! - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/08/le-vrai-visage-de-nicolas-sarkozy-espion-americain-place-a-la-pres

    Sarko – le vrai CV :
    Nicolas Sarkozy doit être jugé à son action et non pas d’après sa personnalité.

    Mais lorsque son action surprend jusqu’à ses propres électeurs, il est légitime de se pencher en détail sur sa biographie et de s’interroger sur les alliances qui l’ont conduit au pouvoir.
    Thierry Meyssan a décidé d’écrire la vérité sur les origines de l’ancien président de la République« française ».

    Toutes les informations contenues dans cet article sont vérifiables, à l’exception de deux imputations, signalées par l’auteur qui en assume seul la responsabilité.

    Tonton Pasqua et l’arriviste. Ce pourrait être une fable de La Fontaine.
    Les Français, lassés des trop longues présidences de François Mitterrand et de Jacques Chirac, ont élu Nicolas Sarkozy en comptant sur son énergie pour revitaliser leur pays.

    Ils espéraient une rupture avec des années d’immobilisme et des idéologies surannées.

    Ils ont eu une rupture avec les principes qui fondent la nation française.

    Ils ont été stupéfaits par cet « hyper-président », se saisissant chaque jour d’un nouveau dossier, aspirant à lui la droite et la gauche, bousculant tous les repères jusqu’à créer une complète confusion.

    Comme des enfants qui viennent de faire une grosse bêtise, les Français sont trop occupés à se trouver des excuses pour admettre l’ampleur des dégâts et leur naïveté.

    Ils refusent d’autant plus de voir qui est vraiment Nicolas Sarkozy, qu’ils auraient dû s’en rendre compte depuis longtemps.

    C’est que l’homme est habile. 

    Comme un illusionniste, il a détourné leur attention en offrant sa vie privée en spectacle et en posant dans les magazines people, jusqu’à leur faire oublier son parcours politique.

    Que l’on comprenne bien le sens de cet article : il ne s’agit pas de reprocher à M. Sarkozy ses liens familiaux, amicaux et professionnels, mais de lui reprocher d’avoir caché ses attaches aux Français qui ont cru, à tort, élire un homme libre.

    Pour comprendre comment un homme en qui tous s’accordent aujourd’hui à voir l’agent des États-Unis et d’Israël a pu devenir le chef du parti gaulliste, puis le président de la République française, il nous faut revenir en arrière.

    Très en arrière.

    Il nous faut emprunter une longue digression au cours de laquelle nous présenterons les protagonistes qui trouvent aujourd’hui leur revanche.

    Secrets de famille :

    À la fin de la Seconde Guerre Mondiale, les services secrets états-uniens s’appuient sur le parrain italo-US Lucky Luciano pour contrôler la sécurité des ports américains et pour préparer le débarquement allié en Sicile.

    Les contacts de Luciano avec les services US passent notamment par Frank Wisner Sr. puis, lorsque le « parrain » est libéré et s’exile en Italie, par son « ambassadeur » corse, Étienne Léandri.

    « votez pour moi pauv’cons ! »
    En 1958, les États-Unis, inquiets d’une possible victoire du FLN en Algérie qui ouvrirait l’Afrique du Nord à l’influence soviétique, décident de susciter un coup d’État militaire en France.

    Pauvre France nous sommes mal placés au centre de toutes ces querelles !

    L’opération est organisée conjointement par la Direction de la planification de la CIA —théoriquement dirigée par Frank Wisner Sr.— et par l’OTAN.

    Mais Wisner a déjà sombré dans la démence de sorte que c’est son successeur, Allan Dulles, qui supervise le coup.

    Depuis Alger, des généraux français créent un Comité de salut public qui exerce une pression sur le pouvoir civil parisien et le contraint à voter les pleins pouvoirs au général de Gaulle sans avoir besoin de recourir la force.

    Or, Charles de Gaulle n’est pas le pion que les Anglo-Saxons croient pouvoir manipuler.

    Dans un premier temps, il tente de sortir de la contradiction coloniale en accordant une large autonomie aux territoires d’outre-mer au sein d’une Union française.

    Mais il est déjà trop tard pour sauver l’Empire français car les peuples colonisés ne croient plus aux promesses de la métropole et exigent leur indépendance.

    Après avoir conduit victorieusement de féroces campagnes de répression contre les indépendantistes, de Gaulle se rend à l’évidence. 

    Faisant preuve d’une rare sagesse politique, il décide d’accorder à chaque colonie son indépendance.

    Cette volte-face est vécue comme une trahison par la plupart de ceux qui l’ont porté au pouvoir. 

    La CIA et l’OTAN soutiennent alors toutes sortes de complots pour l’éliminer, dont un putsch manqué et une quarantaine de tentatives d’assassinat.

    Toutefois, certains de ses partisans approuvent son évolution politique.

    Autour de Charles Pasqua, ils créent le SAC, une milice pour le protéger.

    Pasqua est à la fois un truand corse et un ancien résistant. Il a épousé la fille d’un bootlegger canadien qui fit fortune durant la prohibition. Il dirige la société Ricard qui, après avoir commercialisé de l’absinthe, un alcool prohibé, se respectabilise en vendant de l’anisette. Cependant, la société continue à servir de couverture pour toutes sortes de trafics en relation avec la famille italo-new-yorkaise des Genovese, celle de Lucky Luciano.

    Il n’est donc pas étonnant que Pasqua fasse appel à Étienne Léandri (« l’ambassadeur » de Luciano) pour recruter des gros bras et constituer la milice gaulliste.
    Un troisième homme joue un grand rôle dans la formation du SAC, l’ancien garde du corps de de Gaulle, Achille Peretti —un Corse lui aussi—.
    Ainsi défendu, de Gaulle dessine avec panache une politique d’indépendance nationale.

    Tout en affirmant son appartenance au camp atlantique, il remet en cause le leadership anglo-saxon.

    Il s’oppose à l’entrée du Royaume-Uni dans le Marché commun européen (1961 et 1967) ;
    Il refuse le déploiement des casques de l’ONU au Congo (1961) ;
    Il encourage les États latino-américains à s’affranchir de l’impérialisme US (discours de Mexico, 1964) ;
    Il expulse l’OTAN de France et se retire du Commandement intégré de l’Alliance atlantique (1966) ;
    Il dénonce la Guerre du Viêt-nam (discours de Phnon Penh, 1966) ;
    Il condamne l’expansionnisme israélien lors de la Guerre des Six jours (1967) ;
    Il soutient l’indépendance du Québec (discours de Montréal 1967) ;
    etc.
    Les discours de de Gaulle sont un vrai régal. Regardez-les et vous ne vous laisserez plus endormir par nos politichiens. Il avait la protection divine.

    Simultanément, de Gaulle consolide la puissance de la France en la dotant d’un complexe militaro-industriel incluant la force de dissuasion nucléaire, et en garantissant son approvisionnement énergétique. Il éloigne utilement les encombrants Corses de son entourage en leur confiant des missions à étranger. 

    Ainsi Étienne Léandri devient-il le trader du groupe Elf (aujourd’hui Total), tandis que Charles Pasqua devient l’homme de confiance des chefs d’États d’Afrique francophone.

    Conscient qu’il ne peut défier les Anglo-Saxons sur tous les terrains à la fois, de Gaulle s’allie à la famille Rothschild.

    Il choisit comme Premier ministre le fondé de pouvoir de la Banque, Georges Pompidou.

    Les deux hommes forment un tandem efficace.

    L’audace politique du premier ne perd jamais de vue le réalisme économique du second.

    Lorsque de Gaulle démissionne, en 1969, Georges Pompidou lui succède brièvement à la présidence avant d’être emporté par un cancer.

    Avant il avait vendu la France aux banksters ! Loi 1973. La France ne peut plus emprunter à la Banque de France sans intérêt et doit se tourner vers les banques privées, ce qui nous amène à l’escroquerie de la dette.

    Les gaullistes historiques n’admettent pas son leadership et s’inquiètent de son tropisme anglophile.

    Ils hurlent à la trahison lorsque Pompidou, secondé par le secrétaire général de l’Élysée Édouard Balladur, fait entrer « la perfide Albion » dans le Marché commun européen.

    La fabrication de Nicolas Sarkozy :

    Ce décor étant planté, revenons-en à notre personnage principal, Nicolas Sarkozy.

    Né en 1955, il est le fils d’un noble catholique hongrois, Pal Sarkösy de Nagy-Bocsa, réfugié en France après avoir fuit l’Armée rouge, et d’Andrée Mallah, une roturière juive originaire de Thessalonique.

    Après avoir eu trois enfants (Guillaume, Nicolas et François), le couple divorce. Pal Sarkosy de Nagy-Bocsa se remarie avec une aristocrate, Christine de Ganay, dont il aura deux enfants (Pierre-Olivier et Caroline). Nicolas ne sera pas élevé par ses seuls parents, mais balloté dans cette famille recomposée.

    Achille Peretti
    Sa mère est devenue la secrétaire d’Achille Peretti.

    Après avoir co-fondé le SAC, le garde du corps de De Gaulle avait poursuivi une brillante carrière politique. 

    Il avait été élu député et maire de Neuilly-sur-Seine, la plus riche banlieue résidentielle de la capitale, puis président de l’Assemblée nationale.

    Malheureusement, en 1972, Achille Peretti est gravement mis en cause. 

    Aux États-Unis, le magazine Time révèle l’existence d’une organisation criminelle secrète « l’Union corse » qui contrôlerait une grande partie du trafic de stupéfiants entre l’Europe et l’Amérique, la fameuse « French connexion » que Hollywwod devait porter à l’écran.

    http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=4423.html

    S’appuyant sur des auditions parlementaires et sur ses propres investigations, Timecite le nom d’un chef mafieux, Jean Venturi, arrêté quelques années plus tôt au Canada, et qui n’est autre que le délégué commercial de Charles Pasqua pour la société d’alcool Ricard.

    On évoque le nom de plusieurs familles qui dirigeraient « l’Union corse », dont les Peretti. Achille nie, mais doit renoncer à la présidence de l’Assemblée nationale et échappe même à un « suicide ». Comme quoi, la pratique n’est pas nouvelle (l’associé de DSK vient de se « suicider ». Il aurait eu des révélations à faire ?

    En 1977, Pal Sarkozy se sépare de sa seconde épouse, Christine de Ganay, laquelle se lie alors avec le n°2 de l’administration centrale du département d’État des États-Unis.

    Elle l’épouse et s’installe avec lui en Amérique. Le monde étant petit, c’est bien connu, son mari n’est autre que Frank Wisner Jr., fils du précédent.

    Les fonctions de Junior à la CIA ne sont pas connues, mais il clair qu’il y joue un rôle important. 

    Nicolas, qui reste proche de sa belle-mère, de son demi-frère et de sa demi-sœur, commence à se tourner vers les États-Unis où il « bénéficie » des programmes de formation du département d’État.

    On nous les dé-forme avant de nous les renvoyer bien conditionnés.

    À la même période, Nicolas Sarkozy adhère au parti gaulliste.

    Il y fréquente d’autant plus rapidement Charles Pasqua que celui-ci n’est pas seulement un leader national, mais aussi le responsable de la section départementale des Hauts-de-Seine.

    En 1982, Nicolas Sarkozy, ayant terminé ses études de droit et s’étant inscrit au barreau, épouse la nièce d’Achille Peretti. 

    Son témoin de mariage est Charles Pasqua. 

    En tant qu’avocat, Me Sarkozy défend les intérêts des amis corses de ses mentors. 

    Il acquiert une propriété sur l’île de beauté, à Vico, et imagine de corsiser son nom en remplaçant le « y » par un « i » : Sarkozi.

    L’année suivante, il est élu maire de Neuilly-sur-Seine en remplacement de son bel-oncle, Achille Peretti, terrassé par une crise cardiaque.

    Jacques Martin et Cecilia. – Sarko et sa femme.
    Cependant, Nicolas ne tarde pas à trahir sa femme et, dès 1984, il poursuit une liaison cachée avec Cécilia, l’épouse du plus célèbre animateur de télévision français de l’époque, Jacques Martin, dont il a fait la connaissance en célébrant leur mariage en qualité de maire de Neuilly.

    Cette double vie dure cinq ans, avant que les amants ne quittent leurs conjoints respectifs pour construire un nouveau foyer.

    Nicolas est le témoin de mariage, en 1992, de la fille de Jacques Chirac, Claude, avec un éditorialiste du Figaro.

    Un tombeur ce mec ! mais, l’intérêt n’est jamais bien loin !

    Il ne peut s’empêcher de séduire Claude et de mener une brève relation avec elle, tandis qu’il vit officiellement avec Cécilia. 

    Le mari trompé se suicide (?) en absorbant des drogues.

    La rupture est brutale et sans retour entre les Chirac et Nicolas Sarkozy.

    En 1993, la gauche perd les élections législatives.

    Le président François Mitterrand refuse de démissionner et entre en cohabitation avec un Premier ministre de droite. Jacques Chirac, qui ambitionne la présidence et pense alors former avec Édouard Balladur un tandem comparable à celui de de Gaulle et Pompidou, refuse d’être à nouveau Premier ministre et laisse la place à son « ami de trente ans », Édouard Balladur.

    Malgré son passé sulfureux, Charles Pasqua devient ministre de l’Intérieur. 

    S’il conserve la haute main sur la marijuana marocaine, il profite de sa situation pour légaliser ses autres activités en prenant le contrôle des casinos, jeux et courses en Afrique francophone. 

    Il tisse aussi des liens en Arabie Saoudite et en Israël et devient officier d’honneur du Mossad.

    Nicolas Sarkozy, quant à lui, est ministre du Budget et porte-parole du gouvernement.

    À Washington, Frank Wisner Jr. a pris la succession de Paul Wolfowitz comme responsable de la planification politique au département de la Défense.

    Personne ne remarque les liens qui l’unissent au porte-parole du gouvernement français.

    C’est alors que reprend au sein du parti gaulliste la tension que l’on avait connu trente ans plus tôt entre les gaullistes historiques et la droite financière, incarnée par Balladur.

    La nouveauté, c’est que Charles Pasqua et avec lui le jeune Nicolas Sarkozy trahissent Jacques Chirac pour se rapprocher du courant Rothschild. 

    Tout dérape.

    Le conflit atteindra son apogée en 1995 lorsque Édouard Balladur se présentera contre son ex-ami Jacques Chirac à l’élection présidentielle, et sera battu.

    Surtout, suivant les instructions de Londres et de Washington, le gouvernement Balladur ouvre les négociations d’adhésion à l’Union Européenne et à l’OTAN des États d’Europe centrale et orientale, affranchis de la tutelle soviétique.

    Rien ne va plus dans le parti gaulliste où les amis d’hier sont près de s’entre-tuer. 

    Pour financer sa campagne électorale, Edouard Balladur tente de faire main basse sur la caisse noire du parti gaulliste, cachée dans la double comptabilité du pétrolier Elf.

    À peine le vieux Étienne Léandri mort, les juges perquisitionnent la société et ses dirigeants sont incarcérés. Mais Balladur, Pasqua et Sarkozy ne parviendront jamais à récupérer le magot.

    La traversée du désert :

    Tout au long de son premier mandat, Jacques Chirac tient Nicolas Sarkozy à distance.

    L’homme se fait discret durant cette longue traversée du désert. 

    Discrètement, il continue à nouer des relations dans les cercles financiers.

    En 1996, Nicolas Sarkozy ayant enfin réussi à clore une procédure de divorce qui n’en finissait pas se marie avec Cécilia.

    Ils ont pour témoins les deux milliardaires Martin Bouygues et Bernard Arnaud (l’homme le plus riche du pays).

    Pas vraiment près du peuple, Sarko. C’est pas de Gaule !

    Dernier acte !

    Bien avant la crise irakienne, Frank Wisner Jr. et ses collègues de la CIA planifient la destruction du courant gaulliste et la montée en puissance de Nicolas Sarkozy. 

    Ils agissent en trois temps :

    d’abord l’élimination de la direction du parti gaulliste et la prise de contrôle de cet appareil, puis l’élimination du principal rival de droite et l’investiture du parti gaulliste à l’élection présidentielle, enfin l’élimination de tout challenger sérieux à gauche de manière à être certain d’emporter l’élection présidentielle.

    Pendant des années, les médias sont tenus en haleine par les révélations posthumes d’un promoteur immobilier. 

    Avant de décéder d’une grave maladie, il a enregistré pour une raison jamais élucidée une confession en vidéo. 

    Pour une raison encore plus obscure, la « cassette » échoue dans les mains d’un hiérarque du Parti socialiste, Dominique Strauss-Khan, qui la fait parvenir indirectement à la presse.

    Si les aveux du promoteur ne débouchent sur aucune sanction judiciaire, ils ouvrent une boîte de Pandore.

    La principale victime des affaires successives sera le Premier ministre Alain Juppé. 

    Pour protéger Chirac, il assume seul toutes les infractions pénales.

    La mise à l’écart de Juppé laisse la voie libre à Nicolas Sarkozy pour prendre la direction du parti gaulliste.

    Sarkozy exploite alors sa position pour contraindre Jacques Chirac à le reprendre au gouvernement, malgré leur haine réciproque.

    Il sera en définitive, ministre de l’Intérieur.

    Erreur ! 

    À ce poste, il contrôle les préfets et le renseignement intérieur qu’il utilise pour noyauter les grandes administrations

    Préfet Claude Érignac
    Il s’occupe aussi des affaires corses.

    Le préfet Claude Érignac a été assassiné.

    Bien qu’il n’ait pas été revendiqué, le meurtre a immédiatement été interprété comme un défi lancé par les indépendantistes à la République.

    Après une longue traque, la police parvient à arrêter un suspect en fuite, Yvan Colonna, fils d’un député socialiste. 

    Faisant fi de la présomption d’innocence, Nicolas Sarkozy annonce cette interpellation en accusant le suspect d’être l’assassin. 

    C’est que la nouvelle est trop belle à deux jours du référendum que le ministre de l’Intérieur organise en Corse pour modifier le statut de l’île.

    Quoi qu’il en soit, les électeurs rejettent le projet Sarkozy qui, selon certains, favorise les intérêts mafieux.

    Bien qu’Yvan Colonna ait ultérieurement été reconnu coupable, il a toujours clamé son innocence et aucune preuve matérielle n’a été trouvée contre lui. 

    Étrangement, l’homme s’est muré dans le silence, préférant être condamné que de révéler ce qu’il sait. 

    Nous révélons ici que le préfet Érignac n’a pas été tué par des nationalistes, mais abattu par un tueur à gage, immédiatement exfiltré vers l’Angola où il a été engagé à la sécurité du groupe Elf.

    Le mobile du crime était précisément lié aux fonctions antérieures de Érignac, responsable des réseaux africains de Charles Pasqua au ministère de la Coopération. 

    Quand à Yvan Colonna, c’est un ami personnel de Nicolas Sarkozy depuis des décennies et leurs enfants se sont fréquentés.

    Dominique de Villepin et Poutine récemment.
    Une nouvelle affaire éclate : de faux listings circulent qui accusent mensongèrement plusieurs personnalités de cacher des comptes bancaires au Luxembourg, chez Clearstream.

    Parmi les personnalités diffamées : Nicolas Sarkozy. Il porte plainte et sous-entend que son rival de droite à l’élection présidentielle, le Premier ministre Dominique de Villepin, a organisé cette machination.

    Il ne cache pas son intention de le faire jeter en prison. 

    En réalité, les faux listings ont été mis en circulation par des membres de la Fondation franco-américaine, dont John Negroponte était président et dont Frank Wisner Jr. est administrateur. 

    Ce que les juges ignorent et que nous révélons ici, c’est que les listings ont été fabriqués à Londres par une officine commune de la CIA et du MI6, Hakluyt & Co, dont Frank Wisner Jr. est également administrateur. 

    Villepin se défend de ce dont on l’accuse, mais il est mis en examen, assigné à résidence et, de facto, écarté provisoirement de la vie politique.

    La voie est libre à droite pour Nicolas Sarkozy.

    Reste à neutraliser les candidatures d’opposition.

    Les cotisations d’adhésion au parti socialiste sont réduites à un niveau symbolique pour attirer de nouveaux militants. Soudainement des milliers de jeunes prennent leur carte. 

    Parmi eux, au moins dix mille nouveaux adhérents sont en réalité des militants du Parti trotskiste « lambertiste » (du nom de son fondateur Pierre Lambert).

    Cette petite formation d’extrême gauche s’est historiquement mise au service de la CIA contre les communistes staliniens durant la Guerre froide (Elle est l’équivalent du SD/USA de Max Shatchman, qui a formé les néoconservateurs aux USA).

    Ce n’est pas la première fois que les « lambertistes » infiltrent le Parti socialiste.

    Ils y ont notamment placé deux célèbres agents de la CIA : Lionel Jospin (qui est devenu Premier ministre) et Jean-Christophe Cambadélis, le principal conseiller de Dominique Strauss-Kahn.

    Des primaires sont organisées au sein du Parti socialiste pour désigner son candidat à l’élection présidentielle. Deux personnalités sont en concurrence : Laurent Fabius et Ségolène Royal.

    Seul le premier représente un danger pour Sarkozy. 

    Dominique Strauss-Kahn entre dans la course avec pour mission d’éliminer Fabius au dernier moment.

    Ce qu’il sera en mesure de faire grâce aux votes des militants « lambertistes » infiltrés, qui portent leur suffrages non pas sur son nom, mais sur celui de Royal.

    L’opération est possible parce que Strauss-Kahn est depuis longtemps sur le payroll des États-Unis. 

    Les Français ignorent qu’il donne des cours à Stanford, où il a été embauché par le prévôt de l’université, Condoleezza Rice.

    Dès sa prise de fonction, Nicolas Sarkozy et Condoleezza Rice remercieront Strauss-Kahn en le faisant élire à la direction du Fonds monétaire international.

    Premiers jours à l’Élysée :

    Le soir du second tour de l’élection présidentielle, lorsque les instituts de sondages annoncent sa victoire probable, Nicolas Sarkozy prononce un bref discours à la nation depuis son QG de campagne. 

    Puis, contrairement à tous les usages, il ne va pas faire la fête avec les militants de son parti, mais il se rend au Fouquet’s. 

    La célèbre brasserie des Champs-Élysées, qui était jadis le rendez-vous de « l’Union corse » est aujourd’hui la propriété du casinotier Dominique Desseigne. 

    Il a été mis à disposition du président élu pour y recevoir ses amis et les principaux donateurs de sa campagne. 

    Une centaine d’invités s’y bousculent, les hommes les plus riches de France y côtoient les patrons de casinos.

    Puis le président élu s’offre quelques jours de repos bien mérités.

    Conduit en Falcon-900 privé à Malte, il s’y repose sur le Paloma, le yacht de 65 mètres de son ami Vincent Bolloré, un milliardaire formé à la Banque Rothschild.

    Enfin, Nicolas Sarkozy est investi président de la République française. 

    Le premier décret qu’il signe n’est pas pour proclamer une amnistie, mais pour autoriser les casinos de ses amis Desseigne et Partouche à multiplier les machines à sous.

    Il forme son équipe de travail et son gouvernement. 

    Sans surprise, on y retrouve un bien trouble propriétaire de casinos (le ministre de la Jeunesse et des Sports) et le lobbyiste des casinos de l’ami Desseigne (qui devient porte-parole du parti « gaulliste »).

    Nicolas Sarkozy s’appuie avant tout sur quatre hommes :

    Claude Guéant, secrétaire général du palais de l’Élysée. C’est l’ancien bras droit de Charles Pasqua. 
    François Pérol, secrétaire général adjoint de l’Élysée. C’est un associé-gérant de la Banque Rothschild. 
    Jean-David Lévitte, conseiller diplomatique. Fils de l’ancien directeur de l’Agence juive. Ambassadeur de France à l’ONU, il fut relevé de ses fonctions par Chirac qui le jugeait trop proche de George Bush.
    Alain Bauer, l’homme de l’ombre. Son nom n’apparaît pas dans les annuaires. Il est chargé des services de renseignement. Ancien Grand-Maître du Grand Orient de France (la principale obédience maçonnique française) et ancien n°2 de la National Security Agency états-unienne en Europe.
    Frank Wisner Jr., qui a été nommé entre temps envoyé spécial du président Bush pour l’indépendance du Kosovo, insiste pour que Bernard Kouchner soit nommé ministre des Affaires étrangères avec une double mission prioritaire : l’indépendance du Kosovo et la liquidation de la politique arabe de la France.

    Kouchner a débuté sa carrière en participant à la création d’une ONG humanitaire. 

    Grâce aux financements de la National Endowment for Democracy, il a participé aux opérations de Zbigniew Brzezinski en Afghanistan, aux côtés d’Oussama Ben Laden et des frères Karzaï contre les Soviétiques. 

    On le retrouve dans les années 90 auprès de Alija Izetbegoviç en Bosnie-Herzégovine. De 1999 à 2001, il a été Haut représentant de l’ONU au Kosovo.

    Sous le contrôle de Wali, le frère cadet du président Hamid Karzaï, l’Afghanistan est devenu le premier producteur mondial de pavot. 

    Le suc est transformé sur place en héroïne et transporté par l’US Air Force à Camp Bondsteed (Kosovo).

    Là, la drogue est prise en charge par les hommes de Haçim Thaçi qui l’écoulent principalement en Europe et accessoirement aux États-Unis. Les bénéfices sont utilisés pour financer les opérations illégales de la CIA. 

    Karzaï et Thaçi sont des amis personnels de longue date de Bernard Kouchner, qui certainement ignore leurs activités criminelles malgré les rapports internationaux qui y ont été consacrés. Je ne partage pas cet avis ; Kouchner est loin d’être blanc : (trafic d’organes)

    Pour compléter son gouvernement, Nicolas Sarkozy nomme Christine Lagarde, ministre de l’Économie et des Finances.

    Elle a fait toute sa carrière aux États-Unis où elle a dirigé le prestigieux cabinet de juristes Baker & McKenzie.

    Au sein du Center for International & Strategic Studies de Dick Cheney, elle a co-présidé avec Zbigniew Brzezinski un groupe de travail qui a supervisé les privatisations en Pologne. 

    Elle a organisé un intense lobbying pour le compte de Lockheed Martin contre l’avionneur français Dassault. Ces personnes ne travaillent pas pour la France, mais pour leur pouvoir personnel, il faut que l’on arrête de se mentir.

    Nouvelle escapade durant l’été.

    Nicolas, Cécilia, leur maîtresse commune et leurs enfants se font offrir des vacances états-uniennes à Wolfenboroo, non loin de la propriété du président Bush. 

    La facture, cette fois, est payée par Robert F. Agostinelli, un banquier d’affaires italo-new-yorkais, sioniste et néo-conservateur pur sucre qui s’exprime dans Commentary, la revue de l’American Jewish Committee.

    La réussite de Nicolas rejaillit sur son demi-frère Pierre-Olivier. Sous le nom américanisé « d’Oliver », il est nommé par Frank Carlucci (qui fut le n°2 de la CIA après avoir été recruté par Frank Wisner Sr.) directeur d’un nouveau fonds de placement du Carlyle Group (la société commune de gestion de portefeuille des Bush et des Ben Laden).

    Sans qualité personnelle particulière, il est devenu le 5e noueur de deals dans le monde et « gère » les principaux avoirs des fonds souverains du Koweit et de Singapour.

    La cote de popularité du président est en chute libre dans les sondages.

    L’un de ses conseillers en communication, Jacques Séguéla, préconise de détourner l’attention du public avec de nouvelles « people stories ».

    L’annonce du divorce avec Cécilia est publiée par Libération, le journal de son ami Édouard de Rothschild, pour couvrir les slogans des manifestants un jour de grève générale. 

    Plus fort encore, le communiquant organise une rencontre avec l’artiste et ex-mannequin, Carla Bruni.

    Quelques jours plus tard, sa liaison avec le président est officialisée et le battage médiatique couvre à nouveau les critiques politiques.

    Quelques semaines encore et c’est le troisième mariage de Nicolas.

    Cette fois, il choisit comme témoins Mathilde Agostinelli (l’épouse de Robert) et Nicolas Bazire, ancien directeur de cabinet de Édouard Balladur devenu associé-gérant chez Rothschild.

    Quand les Français auront-ils des yeux pour voir à qui ils ont affaire ?

    Maintenant.

    Lerebelle

    source:http://lesmoutonsrebelles.com/le-vrai-visage-de-nicolas-sarkozy-espion-americain-place-a-la-pr

    http://reseauinternational.net

  • Les Palestiniens seuls dans la bataille d’al-Aqsa | Middle East Eye
    – David Hearst - 27 juillet 2017
    http://www.middleeasteye.net/fr/opinions/les-palestiniens-seuls-dans-la-bataille-d-al-aqsa-926376060

    (...) Les Palestiniens abandonnés

    Jamais le fossé entre la rue arabe et ses gouvernements n’a été aussi large qu’il ne l’a été cette semaine au sujet de la Palestine.

    Zakaria al-Jawadah, le père du garçon jordanien de 17 ans qui a été tué par un garde de sécurité israélien après l’avoir prétendument attaqué avec un tournevis dans les locaux de l’ambassade d’Israël à Amman, a vitupéré contre le roi Abdallah. « Nous appelons les tribus à exiger que l’homme [le garde israélien] soit puni. Nous voulons la séquence vidéo. Nous voulons savoir ce qui est arrivé à mon fils. »

    Pas moins de trois ministres sont intervenus pour lui dire qu’ils ne les auront jamais. « Le tireur israélien bénéficiait une immunité diplomatique et nous ne sommes pas autorisés à enquêter, en vertu d’un accord international. Mais nous avons insisté pour écouter son témoignage », a déclaré l’un d’eux, Bashir al-Khasawna, ministre d’État jordanien en charge des Affaires juridiques.

    Il était déjà trop tard. Le garde de sécurité, « Ziv », était revenu en lieu sûr dans les bras du Premier ministre Benyamin Netanyahou.

    Remontez vingt ans en arrière et voyez comment le père du roi Abdallah, Hussein, avait fait face à Netanyahou en 1997 lors de la tentative manquée d’assassinat du chef du Hamas, Khaled Mechaal, à Amman, par le Mossad.(...)

  • Moins on parle de Palestine, au mieux c’est...

    Dans notre émission de mercredi 28 Juin 2017, nous invitions Olivia Zemor à s’exprimer sur la situation en Palestine... par téléphone...

    De Lille à Paris... nous avons été victimes de trois coupures qui n’ont aucune cause "technique"...

    La Macronie ressemble de plus en plus à Israël... mais écoutez vous-mêmes...

    (Le lien direct vers le MP3 fonctionne
    http://www-radio-campus.univ-lille1.fr/ArchivesN/LibrePensee/Olivia_Zemor_28062017.mp3

    http://www.europalestine.com/spip.php?article5701
    Lien google mais page blanche

    Le MOSSAD a enlevé Olivia Zemor, présidente de la CAPJPO-Europalestine
    https://www.legrandsoir.info/Le-MOSSAD-a-enleve-Olivia-Zemor-presidente-de-la-CAPJPO-Europalestine.

    « En tant que juive, je ne supporte pas ce qu’Israël fait subir aux palestiniens ! »
    https://www.youtube.com/watch?v=2BfMXgXaI50

    #Palestine #Olivia_Zémor #Gaza #EuroPalestine #Radio #Audio #censure #france

  • Mirage gay à Tel-Aviv
    Israël, comme tous les pays encore prisonniers des religions monothéistes, reste très homophobes. Mais #Tel-Aviv est une des capitales mondiales de l’homosexualité. Depuis quelques années, la propagande israélienne mesuré le profit qu’elle pouvait tire de la sympathie des gays occidentaux grâce à ce pinkwashing , camouflage de l’occupation et de la colonisation de la Palestine. Cofondateur de Gai Pied , puis journaliste à Libération et à La Tribune , fin connaisseur d’Israël, Jean Stern était bien placé pour enquêter sur ce ripolinage particulier de la « marque Israël ».
    Il en présente les acteurs et en éclaire les mécanismes : Gay Pride, Chanteurs trans, campagnes de publicité, émissions de télévision, invitations - souvent refusées - de personnalités étrangères, films homosexuels grand public ou pornographies et, bien sûr, déclarations démagogiques du premier ministre Benyamin Netanyahou et consorts. Ce reportage n’oublie pas la #Palestine, où les #gays subissent à la fois l’oppression d’une société traditionaliste et le chantage des autorités d’occupation.
    Dominique Vidal _ Le Monde Diplomatique juin 2017

    #Israël #Jean_Stern #homosexualité #pinkwashing

    Dans cette enquête inédite et à contre-courant, Jean Stern démonte une stratégie marketing et politique orchestrée par l’État israélien – le pinkwashing – qui consiste à camoufler la guerre, l’occupation, le conservatisme religieux et l’homophobie derrière le paravent sea, sex and fun d’une plaisante cité balnéaire, Tel Aviv. De Tsahal, armée affichée « gay-friendly », au cinéma – porno ou branché – empreint d’orientalisme, en passant par la frénésie nataliste chez les gays via la gestation pour autrui, l’auteur raconte l’envers du décor d’un rouleau compresseur. Ce « mirage rose » est décrié par les homosexuels palestiniens et les militants radicaux LGBT israéliens, juifs comme arabes.

    http://www.editionslibertalia.com/catalogue/hors-collection/jean-stern-mirage-gay-a-tel-aviv
    #homophobie
    Cofondateur de GaiPied en 1979, puis journaliste à Libération et à La Tribune, Jean Stern a publié Les Patrons de la presse nationale. Tous mauvais (La Fabrique, 2012).

    Paru dans CQFD n° 154, mai 2017. @cqfd

    LE PINKWASHING À L’HEURE DE TEL AVIV (OU ISRAËL SE RACHÈTE UNE IMAGE PINK)

    Publié aux #éditions_Libertalia, le livre de Jean Stern est une enquête inédite qui décortique la stratégie marketing de l’État israélien draguant la communauté gay occidentale. Rencontre avec l’auteur, cofondateur de Gai Pied, puis journaliste à Libération et actuel rédacteur en chef de La Chronique d’Amnesty International.

    CQFD : « Mirage gay à Tel Aviv » est une enquête sur ce que l’on appelle le pinkwashing. Est-ce que tu peux nous expliquer de quoi il s’agit ?

    Jean Stern : Je vais prendre un exemple simple avec le « greenwashing », qui consiste pour les entreprises à repeindre en vert leurs actions, à mettre par exemple des plantes vertes dans les sièges sociaux. Le pinkwashing apparaît en 2008 avec l’idée d’attirer la communauté gay occidentale à Tel Aviv pour tenter d’« adoucir » l’image d’Israël et de développer un nouveau tourisme. À partir de 2009-2010, une vraie stratégie marketing est pensée, élaborée, construite par la mairie de Tel Aviv, les hôteliers et le ministère du tourisme pour tenter de changer l’image d’Israël. Il faut rappeler qu’Israël était en dehors des grands circuits touristiques mondiaux jusqu’à la fin des années 2000. Et le gouvernement israélien s’est dit : il va falloir mettre en avant nos atouts. Tel Aviv, balnéaire, dotée de nouveaux lieux de sociabilité et dont l’image était en train de changer offrait un vrai potentiel. Ils ont trouvé le slogan : « Tel Aviv, la ville qui ne dort jamais ». Un slogan festif adapté aux hétéros mais qui marche aussi bien pour les gays. Israël a alors ciblé les médias gays, invités des dizaines de journalistes LGBT à Tel Aviv, fait des opérations de promo dans les clubs gays etc. Mais le pinkwashing a aussi et surtout permis un discours idéologique, avec cette idée sous-jacente : il y a des droits pour les gays en Israël, et ils n’en ont pas dans le monde arabe.

    Dans ton livre, on entre dans le détail puisqu’on découvre qu’une boîte de com’ basée aux Pays-Bas a été embauchée pour faire ce travail de marketing…

    Oui, il s’agit d’Outnow, une entreprise habituée à travailler avec des marques comme Orange, IBM mais aussi avec des villes comme Berlin, Vienne ou Copenhague. À partir de 2008, le gouvernement israélien a mis en place la structure « Brand Israël » directement reliée au cabinet de la ministre des Affaires étrangères de l’époque, Tzipi Livni. Cette ancienne agente du Mossad, le service secret israélien, n’ignorait rien de l’image désastreuse de son pays. L’équipe de Livni a utilisé toutes les ressources du marketing pour l’améliorer. Des dizaines de millions de dollars ont été dépensés sur plusieurs années. Entre autres choses, le congrès de l’association mondiale du tourisme LGBT a été accueilli là-bas. Dès 2009-2010, un flux touristique s’est instauré. Aujourd’hui, des dizaines de milliers de touristes gays occidentaux se rendent chaque année à la semaine de la fierté gay, début juin. Un tourisme très rentable puisqu’il contribue à faire tourner les nombreux bars, clubs et hôtels de Tel Aviv. Même si Israël a investi beaucoup d’argent, le retour sur investissement est flatteur puisque cela a non seulement amené des gens à Tel Aviv mais a surtout contribué à changer l’image du pays chez les gays avec cette idée assez simplette mais qui hélas marche : « Un pays aussi sympa avec nous ne peut pas être aussi horrible qu’on le dit avec les Palestiniens. »

    Par ailleurs, on comprend dans ton livre qu’à travers ce plan marketing, Israël utilise le désir des gays occidentaux pour l’homme oriental.

    Israël a récupéré ce que l’on a appelé l’orientalisme sexuel dont on trouve les traces chez des écrivains du XIXe siècle comme Flaubert ou Gérard de Nerval. Dans son livre L’Orientalisme, Edward Saïd explique comment l’image du monde arabo-musulman était très liée au désir sexuel des hommes occidentaux pour « l’homme arabe ». Cet orientalisme sexuel a connu son âge d’or dans les années 1950-60 avec pas mal d’écrivains emblématiques qui s’installaient au Maroc, en Tunisie, mais aussi s’engageaient aux côtés des Palestiniens. Jusque dans les années 1970, nombre de gays occidentaux sont allés ainsi au Maroc, en Égypte ou en Tunisie, rencontrer des hommes arabes. Et de fait, ça marchait assez bien parce qu’on était dans une sorte de « pas vu pas pris » réciproque. Mais le durcissement des pays arabo-musulmans, comme le Maroc et l’Égypte, à l’égard des homosexuels, a rendu de plus en plus compliqué ce tourisme sexuel. Et puis le contexte post-11 septembre 2001 a fait qu’une partie des homosexuels sont devenus hostiles à l’islam, et aux Arabes en général. Cela a été la naissance de l’homonationalisme, et il faut aujourd’hui déplorer qu’une partie des homosexuels occidentaux soutiennent la droite et l’extrême droite dans la croisade mondiale contre l’Islam. Israël leur propose un genre de placebo d’Orient qui leur convient assez bien, et je raconte comment de ludique le séjour à Tel Aviv devient de plus en plus politique.

    Dans ce contexte particulier, comment vivent les homosexuels en Palestine ?

    Dans une société plutôt conservatrice et homophobe, les homosexuels sont harcelés, parfois arrêtés et torturés par la police palestinienne. Une situation qu’exploite Israël grâce à une unité de surveillance électronique (l’unité 8200). Il y a trois ans, 43 réservistes de cette unité ont publié un texte où ils dénoncent le travail qu’on leur demande. C’est-à-dire non pas la prévention du terrorisme mais la détection des homosexuels et des lesbiennes, des hommes adultères, des alcooliques, etc., afin de les soumettre à un chantage. Ceux qui acceptent de s’y soumettre deviennent des collabos et risquent la mort s’ils sont découverts. S’ils refusent, Israël peut les dénoncer à la police palestinienne, et c’est également un péril mortel pour eux. Derrière le sirupeux discours gay-friendly d’Israël que mon livre essaye de décrypter, il y a une réalité bien plus sombre. Mais en Israël, en dehors de Tel Aviv, la société reste majoritairement homophobe. Les jeunes LGBT sont harcelés, violentés. Au-delà de son objectif de faire oublier l’occupation de la Palestine, le pinkwashing est aussi un paravent qui cache la réalité peu reluisante de la société israélienne, homophobe, inégalitaire, de plus en plus raciste.

    Il y a aussi un chapitre sur l’utilisation de mères porteuses en Thaïlande, en Inde et ailleurs par les couples gays israéliens qui laisse sans voix…

    En commençant cette enquête il y a trois ans, j’étais surpris de croiser dans les rues de Tel Aviv des couples de garçons poussant des landaus avec des bébés. Je me suis aperçu qu’il y avait un baby-boom gay en Israël d’une ampleur considérable, unique au monde. On parle de plus de 10 000 naissances dans les couples de lesbiennes et de 5 000 dans les couples homosexuels à Tel Aviv depuis 2010. Pour les lesbiennes, c’est relativement simple puisque Israël est un des pays pionniers de la fécondation in vitro. Pour les gays c’est plus compliqué. Au début, ils ont eu recours à la coparentalité, avec des amies souvent lesbiennes. Et on se partage le temps de garde, une semaine chez l’un, une semaine chez l’autre. Mais petit à petit, ils ont préféré la gestation pour autrui (GPA), baptisée en Israël maternité de substitution. La GPA est devenue un vrai marché avec ses cours : c’est plus cher de louer une mère porteuse juive aux États-Unis qu’une femme non juive au Népal ou en Thaïlande. Pour donner une échelle des prix, cela va de 45 000 à plus de 150 000 dollars. Dans ce nouveau marché de l’enfant, fait d’hyper-capitalisme mêlé de nationalisme – il faut des fils pour peupler Israël – il y a quelque chose qui provoque le malaise. Il y aussi une sérieuse bagarre avec les religieux, dont le poids politique est important en Israël, sur la question de la judaïté de ces enfants. Pour la loi juive, on est juif par la mère. À l’exception de certaines mères porteuses aux États-Unis, la plupart ne sont pas juives. Ces questions éthiques sont en fait très politiques.

    Où est donc l’espoir ? Peut-être du côté du Black Laundry qui a marqué l’histoire de la défense des droits LGBT en Palestine / Israël dans les années 2000 ?

    Il y a eu effectivement au début des années 2000 un mouvement LGBT très novateur, Black Laundry, qu’on peut traduire par lessiveuse noire et qui prônait l’exact inverse du pinkwashing. Il y avait là aussi bien des filles, des garçons ou des trans palestiniens et israéliens. Ce mouvement mixte dans tout les sens du terme a su mener une lutte à la fois contre le pinkwashing alors naissant mais aussi et surtout contre l’occupation, qui est la question centrale en Israël. Ce mouvement a fini par se déliter et beaucoup de ses militants ont d’ailleurs quitté le pays pour Berlin. Mais après plus de dix ans d’atonie, et pendant que les homos réacs jouissent de leur bonne fortune dans leurs luxueux penthouses de Tel Aviv, on assiste depuis quelque temps à une petite renaissance de l’expression de la radicalité LGBT, notamment avec des groupes palestiniens qui tentent de se réapproprier la culture queer arabo-musulmane et de se développer à l’intérieur même des Territoires occupés. C’est difficile, car il leur faut combattre sur tous les fronts, dénoncer ce pinkwashing qui les présente comme des victimes de l’homophobie de leur société, alors qu’Israël contribue largement à leur oppression. Il ne faut pas se leurrer, le combat est très dur, contre la famille, la police, l’armée et un discours qui nie leur identité pour les LGBT palestiniens, contre une société parfois hystériquement homophobe et une extrême droite de plus en plus violente en Israël pour les LGBT israéliens. C’est d’ailleurs en Palestine et en Israël que les mirages du pinkwashing sont souvent le plus violemment critiqués, et cela a quelque chose de réconfortant, surtout vu de France, où il est si difficile de critiquer Israël. Toutes les arnaques ont cependant une fin.

    Propos recueillis par Martin Barzilai


    • @lundimatin

      En Tchétchénie, on persécute les homosexuels. Voici peu de jours, la radio rapportait que le gouvernement turc faisait tirer à balles en caoutchouc sur la Gay Pride place Taksim. Ces horreurs ne se produiraient certes pas en Israël. En effet, le pays est devenu « gay friendly ». C’est ce que nous rapporte Jean Stern dans ce #Mirage_gay qui est une enquête rondement menée sur l’entreprise de pinkwashing lancée par l’État israélien afin de séduire et d’attirer les homosexuels du monde entier. L’énoncé peut paraître caricatural, mais il ne l’est pas du tout. Nous avons bien affaire ici à une hénaurme opération de com’, comme aurait dit le père Ubu et qui, ce qui ne gâte rien, alimente aussi la pompe à phynances… « Lancée en 2009, la conquête publicitaire des gays aura pour cadre une opération plus globale, Brand Israel, “Vendre [lamarque] Israël”. Principe de base : faire oublier l’occupation de la #Palestine, voire son existence. » Le concepteur de l’opération est un diplomate, Ido Aharoni, qui a travaillé aux États-Unis avant de revenir au ministère des Affaires étrangères à #Jérusalem. Il expose ainsi sa stratégie : « Chasser de l’esprit mondial le mur de séparation, Jérusalem et les hommes en noir, l’aspect guerrier et religieux du pays [1] » et « faire du Web un allié » – en investissant pour cela tout l’argent nécessaire.

      https://lundi.am/Mirage-gay-a-Tel-Aviv-Jean-Stern

      Cofondateur de #GaiPied en 1979, puis journaliste à Libération et à La Tribune, Jean Stern a publié Les Patrons de la presse nationale. Tous mauvais (La Fabrique, 2012). En mars 2017 paraissait Mirage gay à #Tel_Aviv aux éditions Libertalia. En plus de cet entretien, vous pouvez lire une recension de l’ouvrage dans notre édition estivale.

      https://lundi.am/Pinkwashing-a-Tel-Aviv

  • Anti-BDS intelligence chief revealed as Shai Har-Zvi | The Electronic Intifada
    https://electronicintifada.net/blogs/asa-winstanley/anti-bds-intelligence-chief-revealed-shai-har-zvi

    A leaked report, endorsed by the Israeli government, has revealed the name of a top official crucial to the fight against the boycott, divestment and sanctions movement.

    Obtained by The Electronic Intifada, the report lists Shai Har-Zvi as “Director of Intelligence” at the Ministry of Strategic affairs – Israel’s anti-BDS ministry.

    Har-Zvi is one of dozens of contributors to the document, which outlines the Israel lobby’s failures in combating the Palestine solidarity movement – what it smears as a “delegitimization” network.

    Har-Zvi held the rank of Lieutenant-Colonel in the Israeli army, working in the foreign relations and strategy section more than a decade ago. He was also briefly a researcher for the Begin-Sadat Center for Strategic Studies.

    Har-Zvi may well be connected to Mossad, or one of Israel’s other spy agencies.

    Israeli journalist Yossi Melman revealed in September that the intelligence section of the ministry is run by a former security services operative and receives assistance from “a special unit” within Israeli military intelligence and from the Shin Bet secret police.

    Melman also reported that the ministry is involved in “black-ops” against the Palestine solidarity movement.

    The veteran intelligence analyst wrote that the ministry had hired 25 workers whose names are classified.

  • Will Israel be a casualty of U.S.-Russian tension after Trump’s missile attack? - Syria - Haaretz
    http://www.haaretz.com/middle-east-news/syria/.premium-1.782265

    Putin might want to prove that an attack on Russia’s ally has implications for America’s ally. But Israel needs coordination with Russia over Syria’s skies

    Zvi Bar’el Apr 08, 2017 7:30 AM
     
    Russian President Vladimir Putin, right, shakes hands with Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu during their meeting in the Kremlin in Moscow, Russia, Wednesday, Nov. 20, 2013. AP
    Analysis Syria strike marks complete turnaround in Trump’s policy
    Analysis Trump challenges Putin with first Western punishment for Assad’s massacres since start of Syria war
    Russia: U.S. strike in Syria ’one step away from military clashes with Russia’
    A military strike was warranted but the likelihood was low − so U.S. President Donald Trump surprised everyone, as usual. Russian President Valdimir Putin was furious, Syrian President Bashar Assad screamed, but the 59 Tomahawk cruise missiles fired by the USS Ross and USS Porter weren’t just another tug-of-war or show of strength.
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    Without a UN Security Council resolution and without exhausting diplomatic chatter, the U.S. strike on the air force base near Homs slapped Assad and Putin in the face, sending a message to many other countries along the way.
    The military response was preceded by a foreign-policy revolution in which Trump announced that Assad can no longer be part of the solution. Only a few days earlier, the U.S. ambassador to the United Nations, Nikki Haley, announced that Assad’s removal was no longer an American priority.
    Did American priorities change as a result of the chemical weapons attack on the town of Khan Sheikhoun near Idlib, and will Trump now work to bring down Assad? Not yet. Will Trump renew the military aid to the rebel militias so they can fight the regime? Far from it.

    Donald Trump after U.S. missiles strike Assad regime airbase in Syria, April 7, 2017JIM WATSON/AFP
    >> Read top analyses on U.S. strike in Syria: Trump challenges Putin, punishes Assad for first time | Russia, Iran, denounce strike, Saudi Arabia praises it | Trump’s move could backfire | Trump’s 48-hour policy turnaround <<
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    The American attack also provides no answers to the tactical questions. The Tomahawk missiles didn’t hit the warehouses where Assad’s chemical weapons may be stored, but rather the air force base where the planes that dropped the weapons took off.
    It’s possible the chemical weapons are still safely stored away. The logic behind the attack on the air force base is understandable, but does it hint that Trump won’t hesitate to attack the person who gave the order and the president who gave the initial approval? For now the answers aren’t clear.
    Trump did on a large scale what Israel has been doing on a smaller scale when it attacked weapons convoys leaving Syria for Hezbollah. Unless Washington decides to surprise us once again, it won’t return to being a power on the Syrian front, it won’t steal the show from Russia. Diplomatic efforts, as far as there are any, will be made without active American participation.
    So the immediate and important achievement for Trump is an American political one: He tarred and feathered Barack Obama and proved to the Americans that his United States isn’t chicken. Trump, who demanded that Obama receive Congress’ approval before attacking Syria in 2013, has now painted Congress into a corner, too. Who would dare criticize the attack, even if it wasn’t based on “the proper procedures,” and even though the United States didn’t face a clear and present danger?

    U.S. envoy to the UN Nikki Haley holds photographs of victims during a UN Security Council meeting on Syria, April 5, 2017. SHANNON STAPLETON/REUTERS
    The question is whether as a result of the American cruise missile attack, Russia and Syria will opt for a war of revenge in order to prove that the attack didn’t change anything in their military strategy against the rebels and the civilian population. They don’t feel they need chemical weapons to continuously and effectively bomb Idlib and its suburbs. They don’t need to make the entire world man the moral barricades if good results can be achieved through legitimate violence, as has been going on for six years.
    Such a decision is in the hands of Putin, who despite recent rifts with Assad is still committed to stand alongside the Syrian president against the American attack. This isn’t just defending a friend but preserving Russia’s honor. As recently as Thursday, Putin’s spokesman Dmitry Peskov said Russia’s support for Assad was unconditional and “it is not correct to say that Moscow can convince Mr. Assad to do whatever is wanted in Moscow.” But the Kremlin has said such things before, every time Russia has been blamed for Assad’s murderous behavior.
    Read Russia’s response to the attack very carefully. Peskov called it “aggression against a sovereign state in violation of the norms of international law and on a made-up up pretext.” He didn’t embrace Assad and didn’t describe the attack as one that harmed an ally. And he didn’t directly attack Trump − just as Trump didn’t hold Putin responsible for the original chemical weapons attack.
    It seems that despite the loud talk, which included a Russian warning about U.S.-Russian relations, neither country is keen to give Assad the ability to upset the balance between the two superpowers.
    The only practical step taken so far by Russia − suspending aerial coordination between the countries over Syria based on the understandings signed in October 2015 − could turn out a double-edged sword if coalition planes start running into Russian ones. It’s still not clear if this suspension includes the coordination with Israel, which isn’t part of the Russian understandings with the United States.
    But Putin is angry about Prime Minister Benjamin Netanyahu’s comments about Assad, and might want to prove to Trump that an attack on Russia’s ally has implications for America’s ally. So he could freeze or cancel the agreements with Israel regarding attacks inside Syria.
    This would mean the war in Syria puts Israel in the diplomatic crossfire too, not just the military one. It could find itself in a conflict between Trump’s policies and its needs for coordination with Russia.

    Zvi Bar’el
    Haaretz Correspondent

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