organization:mossad

  • Armes chimiques : comment les espions français et israéliens ont manipulé un ingénieur syrien
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2017/03/25/le-mossad-les-services-secrets-francais-et-l-informateur-syrien_5100770_3224

    Comment la France et Israël ont manipulé une source pour qu’elle livre des secrets sur les armes chimiques dans le cadre de l’opération « Ratafia ».

    C’est une guerre secrète réservée aux espions. Ses batailles unissent, au sein d’alliances, des agences nationales de renseignement qui s’affrontent bloc contre bloc au nom d’une cause jugée vitale : la lutte contre la prolifération et l’utilisation des armes chimiques. Chose rare, Le Monde a eu accès aux détails d’une opération hautement confidentielle, baptisée « Ratafia » et menée, en France, par les services secrets français et leurs homologues israéliens du Mossad, contre le programme secret d’armes chimiques développé par le régime de Bachar Al-Assad. Elle a permis, avant et pendant la guerre civile en Syrie, qui a débuté en 2011, d’obtenir des informations précises sur l’arsenal syrien. Un travail de longue haleine consistant à identifier une source syrienne et à la manipuler.

    Les éléments dont Le Monde a eu connaissance auprès de sources judiciaires et issues de la communauté du renseignement et diplomatique permettent de lever le voile sur le degré de connaissance réel dont bénéficiaient, à cette date, les puissances occidentales sur le programme d’armes chimiques de Damas, trois ans avant qu’elles ne le dénoncent après des massacres perpétrés en 2013. La coopération entre proches alliés permettait, semble-t-il, dès 2011, de sensibiliser la communauté internationale sur la menace que constituait le régime syrien et de tenter de faire pression pour le démanteler.

    #ratafia #Damas #Syrie #Armes_chimiques

    • C’est une guerre secrète réservée aux espions. Ses batailles unissent, au sein d’alliances, des agences nationales de renseignement qui s’affrontent bloc contre bloc au nom d’une cause jugée vitale : la lutte contre la prolifération et l’utilisation des armes chimiques. Chose rare, Le Monde a eu accès aux détails d’une opération hautement confidentielle, baptisée « Ratafia » et menée, en France, par les services secrets français et leurs homologues israéliens du Mossad, contre le programme secret d’armes chimiques développé par le régime de Bachar Al-Assad. Elle a permis, avant et pendant la guerre civile en Syrie, qui a débuté en 2011, d’obtenir des informations précises sur l’arsenal syrien. Un travail de longue haleine consistant à identifier une source syrienne et à la manipuler.

      Les éléments dont Le Monde a eu connaissance auprès de sources judiciaires et issues de la communauté du renseignement et diplomatique permettent de lever le voile sur le degré de connaissance réel dont bénéficiaient, à cette date, les puissances occidentales sur le programme d’armes chimique de Damas, trois ans avant qu’elles ne le dénoncent après des massacres perpétrés en 2013. La coopération entre proches alliés permettait, semble-t-il, dès 2011, de sensibiliser la communauté internationale sur la menace que constituait le régime syrien et de tenter de faire pression pour le démanteler. Pour ne pas mettre en péril inutilement la sécurité d’agents de terrain ou d’opérations toujours en cours, Le Monde a sciemment choisi de ne pas évoquer certains aspects de cette mission.

      D’après les informations transmises, en 2010, par le Mossad à la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI, devenue DGSI en 2014) et à la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), l’opération a démarré deux ans plus tôt, à Damas, par une longue approche d’un Syrien travaillant pour le programme de développement, de production et de stockage des armes chimiques et des missiles vecteurs. La surveillance de la Syrie est depuis longtemps une priorité pour l’Etat juif et ce programme, qui concerne alors près de 10 000 salariés, selon les chiffres échangés entre les principales chancelleries occidentales, est un objectif prioritaire pour le Mossad.
      Selon un diplomate français, les forts soupçons qui pesaient sur la responsabilité du renseignement israélien dans le grave accident survenu, en 2007, sur le site d’Al-Safir, lors de l’assemblage de missiles vecteurs de VX, le gaz le plus toxique des agents de guerre chimique connus, ont conduit Damas à renforcer le secret et les mesures de sécurité. De quoi inquiéter Israël. En 2010, le chef du bureau de lutte contre le terrorisme, Nitzan Nuriel, lors du 10e sommet sur le contre-terrorisme, accuse Damas de fournir des armes non conventionnelles au Hamas et au Hezbollah.

      Failles psychologiques

      L’objectif n’est donc pas d’éliminer des responsables du programme mais de trouver une source syrienne en matière d’armes chimiques, de connaître les liens, dans ce domaine, avec les alliés iranien, russe ou nord-coréen et d’identifier les filières d’approvisionnement. Pendant deux ans, le Mossad, par l’intermédiaire d’un contact local à Damas, entre en contact avec la cible, de quoi réunir suffisamment d’éléments pour créer de toutes pièces une histoire pouvant le convaincre de sortir de Syrie pour que le Mossad puisse l’approcher.
      Habitant à Damas, il intéresse d’autant plus les services qu’il jouit d’une grande proximité avec la fille d’un haut dignitaire du régime. Ayant analysé les failles psychologiques du personnage, rêveur et romantique, et senti qu’il souhaitait s’affranchir de l’administration syrienne, son interlocuteur à Damas parvient à le convaincre qu’un autre destin l’attend et qu’il pourrait monter ses propres affaires tout en continuant à servir son pays.

      Se dessine alors le scénario de voyages à l’étranger, notamment en France, un pays ami de la Syrie, en théorie sans risque pour lui, pour y faire fonctionner sa future société d’import-export. Mais l’homme n’est pas totalement libre. Pour des raisons de sécurité, son passeport est entre les mains du régime et ses voyages en France sont soumis à autorisation de sa hiérarchie. C’est là qu’entrent en jeu les services secrets français. Ils facilitent l’obtention de visas et ouvrent des portes sans que l’intéressé y voie malice. Lors de ses passages en France, une équipe de la DCRI et des agents de la DGSE sont intégrés dans le dispositif du Mossad. L’opération est intitulée « Ratafia ». Elle durera plusieurs années. La CIA et son homologue allemand, le BND, sont aussi dans la boucle.

      Train de vie

      Lorsqu’il atterrit à Paris, un homme le conduit dans un hôtel du 13e arrondissement. Le Mossad, au fait des habitudes de leurs homologues syriens dans la capitale française, assure qu’il n’y a pas à craindre de filature de l’ambassade de Syrie à Paris. La cible est désormais « traitée » par un faux homme d’affaires au nom italien devenu son confident et son mentor, qui le conseille et lui présente des contacts. Une grande part de ces interlocuteurs, des hommes d’affaires, des chauffeurs ou des intermédiaires, sont en réalité des agents du Mossad. La DCRI, elle, agit en protection et assure une partie de la logistique de surveillance technique, notamment les sonorisations de véhicules, de chambre d’hôtel ou les fouilles d’ordinateurs.
      Le premier rendez-vous a lieu dans un hôtel de luxe, le George-V, à Paris. La prise en main psychologique de la cible fonctionne à merveille dès le début, d’autant que son ami-mentor la fait profiter de sa voiture avec chauffeur et de son train de vie. Euphorique, impatient, presque nerveux, elle a été circonvenue par le Mossad parvenu à lui faire croire cette fable qu’elle pense être un tournant crucial de sa vie personnelle et professionnelle. Le Mossad confie à ses partenaires français que la cible ne se perçoit pas comme un traître et ne donne pas de renseignements facilement.

      Sérieux, même s’il montre d’un certain sens de l’humour, l’homme ne goûte guère le projet de ses hôtes de le conduire au Crazy Horse. Ces derniers ne réussiront à le traîner qu’à une représentation du spectacle musical Mamma Mia, qui sera déjà, dira-t-il, peu en accord avec son idée du divertissement. Ses accompagnateurs ont plus de succès lorsqu’ils lui apportent une chicha dans sa chambre d’hôtel. Parmi la dizaine d’agents du Mossad mobilisés pour la partie française de l’opération, les psychologues comptent autant, sinon plus, que les techniciens ou les anciens des forces spéciales.

      Le piège se referme

      Lors de ses séjours en France, les amis de son mentor au nom italien proposent de lui vendre du matériel ou de le mettre en contact avec des fournisseurs. En sachant ce qu’il cherche, le Mossad enrichit sa connaissance des programmes chimiques syriens. Dans la foulée, le Mossad, la DCRI et la DGSE découvrent les sous-traitants, intermédiaires et fabricants français et européens qui tentent de tirer profit de cette économie de la prolifération. La manipulation progresse.
      Il prend l’habitude de recevoir de l’argent en espèces et des cadeaux. Même si on lui recommande la discrétion à l’égard de son entourage, l’homme se prend au jeu et commence peu à peu à donner des informations tout en ayant le sentiment de rester loyal à Damas. L’emprise psychologique est telle qu’il reprend à son compte l’idée suggérée par les psychologues du Mossad d’aider la fille du dignitaire syrien à réaliser des projets personnels.

      La technique consiste à l’impliquer dans les discussions et les décisions prises, des plus anodines aux achats et recherches de matériels, de sorte qu’il saura par lui-même, affirment les psychologues du Mossad, qu’il aura franchi la ligne jaune. Le piège se referme. Il donne davantage d’informations, notamment sur l’arsenal d’armes chimiques dont dispose la Syrie, des tonnes d’ypérite et de VX. Plus inquiétant encore, le Mossad apprend l’existence d’un projet d’acquisition de camions lance-missiles, qui avortera sans que l’on sache aujourd’hui si le Mossad y est pour quelque chose.

      Une dangereuse source de prolifération

      En 2011, l’euphorie semble néanmoins retombée et la cible fait état, à haute voix, de doutes sur la réalité de l’identité de son protecteur au nom italien. Mais il est trop tard. L’argent reçu lui interdit toute reculade. Le Mossad, de son côté, a acquis des informations de premier choix lui permettant d’étayer son dossier contre la Syrie auprès des Américains, qui rechignent à s’engager de nouveau au Proche et Moyen-Orient.

      Les éléments transmis par les Israéliens aux Français et aux Allemands conduiront en 2011 au gel des avoirs du Centre syrien d’étude et de recherche scientifique (CERS), pilier du programme chimique syrien, par l’Union européenne au motif qu’il fournit à l’armée syrienne des moyens pour surveiller et réprimer de simples manifestants. Des mesures identiques seront prises, fin 2011, contre des sociétés-écrans utilisées par le CERS pour acheter du matériel sensible à l’étranger, tels que Syronics, l’Organization for Engineering Industries, Industrial Solutions ou encore Mechanical Construction Factory.
      En 2005, le président américain George W. Bush avait déjà désigné le CERS comme une dangereuse source de prolifération. En 2012, le président Barack Obama annonce, à son tour, que toute utilisation ou transfert des armes chimiques par le régime de Bachar Al-Assad reviendrait à franchir « la ligne rouge ». Les attaques chimiques du printemps et de l’été 2013 contraignent la communauté internationale à réagir. La France et les Etats-Unis, alimentés par le renseignement israélien, préparent une opération qui sera stoppée au tout dernier moment, fin août 2013, par M. Obama. Le 2 septembre 2013, la France rend publics ses propres renseignements sur le recours aux armes chimiques par Bachar Al-Assad, pointant le rôle central joué par le CERS dans leur production.

    • Associés dans l’opération « Ratafia », les espions français et israéliens se sont-ils espionnés entre eux ?

      Le Mossad aurait tenté d’infiltrer le service de contre-espionnage français dans le cadre de l’opération visant à lutter contre le programme d’armes chimiques syrien, à partir de 2010.

      LE MONDE | 25.03.2017 à 11h26 | Par Jacques Follorou
      http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2017/03/25/associes-dans-l-operation-ratafia-les-espions-francais-et-israeliens-se-sont

      Dans le monde de l’espionnage, si des services décident d’unir leurs efforts, cela n’en fait pas pour autant des amis. Rien ne les empêchera de s’espionner. Jamais. La preuve lors d’une opération qui a réuni, à partir de 2010, la sécurité intérieure française et le service secret israélien du Mossad pour lutter contre le programme d’armes chimiques développé par le régime syrien de Bachar Al-Assad.

      L’enquête de sécurité interne diligentée par la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI, devenue Direction générale de la sécurité intérieure en 2014) sur la tentative du Mossad d’infiltrer, à cette occasion, le service de contre-espionnage français illustre ces pratiques. Lorsque l’opération ayant pour nom de code « Ratafia » débute, en 2010, c’est encore l’union sacrée pour prendre au piège un Syrien qui doit effectuer des séjours en France. Il s’agit de l’amener à livrer des secrets sur le programme d’armes chimiques syrien auquel il appartient.

      Lorsque le Mossad obtient le soutien de plusieurs groupes de la DCRI et d’agents de la DGSE, tous ses membres agissent sous de faux noms et une dizaine d’entre eux sont des clandestins à l’exception de D.K., chef de poste du Mossad à Paris. Selon les accusations de la DCRI, auxquelles Le Monde a eu accès, le Mossad aurait profité du contact quotidien avec ces agents français lors des séjours de la cible syrienne pour nouer des liens jugés suspects.

      L’un des agents français a ainsi été vu fêtant le shabbat avec le chef de poste du Mossad à Paris, il est également parti faire du tir à Dubaï puis a rejoint, en famille, ses camarades du Mossad à Jérusalem. Une proximité revenant, selon la DCRI, à franchir la ligne jaune. Des soupçons portent également sur le versement de sommes d’argent en espèces et l’existence de cadeaux contraire aux règles internes. Résultat, plusieurs agents français intégrés dans l’équipe conjointe avec le Mossad se verront retirer leur habilitation secret défense et seront mutés dans des services subalternes.

      L’enquête interne de la DGSI se garde cependant de rappeler qu’un autre groupe de la DCRI, chargé de contre-espionnage, s’est arrangé pour prendre en photo, à leur insu, les agents du Mossad qui travaillaient avec les Français. Un audit sera, enfin, déclenché sur l’utilisation des fonds de l’opération « Ratafia » après la découverte de demandes de remboursement de frais douteux.
      Compromission

      Cette enquête interne a été évoquée...

  • USA – La CIA et le Mossad sont derrière le réseau de pédophiles à Washington DC
    http://vilistia.org/archives/13616

    lundi 20 février 2017 Alors, dans la communauté du renseignement, comment est l’atmosphère chaotique maintenant ? Au cours de mes 34 ans de service gouvernemental, je n’ai jamais rien vu de tel. C’est la bifurcation de tout l’appareil de renseignement. Il … Lire la suite →

    #Comportement_Obama #EFFONDREMENT_DES_USA

  • Combien de députés britanniques travaillent pour Israël ?
    8 janvier 2017 – Jonathan Cook – Traduction : Sayed Hasan
    http://chroniquepalestine.com/combien-de-deputes-britanniques-travaillent-pour-israel

    Al Jazeera doit être félicitée pour une enquête clandestine exposant quelque chose que la plupart d’entre nous aurions probablement pu deviner : que certains membres du personnel de l’ambassade d’Israël au Royaume-Uni – ne faisons pas les vierges effarouchées, des agents du Mossad – travaillent avec des militants et de hauts responsables politiques des Partis conservateur et travailliste afin de subvertir leurs propres partis de l’intérieur, et réorienter la politique étrangère britannique pour qu’elle profite aux intérêts d’Israël au lieu des intérêts britanniques.

    On ne peut pas vraiment blâmer Israël pour cela. La plupart des Etats promeuvent leurs intérêts du mieux qu’ils peuvent. Mais on peut et doit exposer et faire honte aux politiciens britanniques qui collaborent avec Israël pour nuire davantage à la démocratie représentative de la Grande-Bretagne.

    Ce n’est pas comme si ces personnes ne pouvaient pas être facilement identifiées. Ils annoncent même ce qu’ils vont faire. Ils sont membres du groupe parlementaire des Amis conservateurs d’Israël et des Amis travaillistes d’Israël. Ils dominent les deux partis du Parlement, mais surtout les conservateurs. Selon les chiffres des Amis conservateurs d’Israël, 80% des députés conservateurs appartiennent au groupe des Amis d’Israël du parti.

    Jadis, personne n’aurait hésité à appeler les politiciens britanniques agissant dans l’intérêt d’une puissance étrangère, et obtenant très probablement des avantages financiers pour le faire, des « traîtres ». Et pourtant, comme le montrent les vidéos secrètement filmées par Al Jazeera, les espions israéliens comme Shai Masot peuvent facilement rencontrer et conspirer avec le proche assistant d’un ministre conservateur pour discuter de la meilleure façon de « faire tomber » le ministre adjoint des Affaires étrangères, Alan Duncan, à cause de ses critiques contre les colonies illégales d’Israël dans les territoires occupés. Maria Strizzolo, l’assistante du ministre de l’éducation Robert Halfon, suggère de façonner un « petit scandale » pour porter préjudice à Duncan.

    #Shai_Masot

  • Le POTUS qui ne voulait pas ne plus être POTUS
    http://www.dedefensa.org/article/le-potus-qui-ne-voulait-pas-ne-plus-etre-potus

    Le POTUS qui ne voulait pas ne plus être POTUS

    10 janvier 2017 – Puisque nous vivons des temps exceptionnels, comme les USA eux-mêmes obviously, qu’ils soient donc vraiment exceptionnels et ainsi soient-ils ! Ainsi, semble-t-il, en a décidé le POTUS-44 (*), qui restera quasiment en fonction après la prestation de serment du POTUS-45 dans une occurrence, – une de plus mes amis, – jamais vue, sans précédent ni équivalent, – bref, exceptionnelle elle aussi. Une petite précision dans une dépêche du très-informé DEBKAFiles, ami du Mossad, nous confie qu’Obama a bien l’intention d’installer une sorte de contre-gouvernement pour surveiller la politique russe de Trump. Il veut préserver “his legacy” ; c’est drôle, – exactement comme l’on dirait : “je veux préserver le désordre-bordel que j’ai déclenché, entretenu, (...)

  • Un dirigeant tunisien d’al-Qassam assassiné par le Mossad à Sfax – 17 décembre 2016 | Traduit par AlManar à partir d’AlAkhbar
    http://french.almanar.com.lb/151193

    La série des assassinats des dirigeants de la résistance palestinienne et libanaise par le Mossad ne connait toujours pas de répit.

    Quelques années après l’assassinat par l’entité du dirigeant palestinien des brigades Ezzeddine al-Qassam, Mahmoud al-Mabhouh, à Dubaï en 2010, le Mossad a assassiné jeudi en Tunisie un des dirigeants de l’unité aérienne d’AlQassam, le martyr tunisien Mohammad Zouari.

    M.Zouari (49 ans) a été tué devant son domicile à Sfax. Les assaillants ont tiré six balles contre sa tête et son cœur.

    Selon l’enquête tunisienne, le martyr était rentré depuis 5 jours en Tunisie, après une brève visite au Liban et en Turquie.

    Le martyr a probablement été repéré grâce à une journaliste (tunisienne ?) qui vit en Hongrie. Celle-ci avait demandé une interview avec M.Zawari. Mais elle aurait quitté la Tunisie un jour avant son assassinat.

    Il convient de noter que la méthode d’exécution du Martyr Zouari est largement identique à l’assassinat du dirigeant de l’unité aérienne du Hezbollah, Hassan Laqis, exécuté en 2013 par des agents du Mossad devant son domicile dans la banlieue sud de Beyrouth.

    • Hamas : Tunisian engineer allegedly assassinated by Mossad was leader of military wing
      Dec. 17, 2016 8:11 P.M. (Updated : Dec. 17, 2016 8:43 P.M.)
      http://www.maannews.com/Content.aspx?id=774479

      GAZA CITY (Ma’an) – The Hamas movement’s military wing Izz ad-Din al-Qassam Brigades Saturday evening released a statement confirming that the Tunisian aviation engineer Muhammad al-Zawahri who was allegedly assassinated on Thursday in Tunisia was one its leaders and manufactured drones for the movement.

      The statement described al-Zawahri, 45, as a “martyr of Palestine, Tunisia, and the Arab and Islamic nations,” adding that the slain official, who is believed to have been assassinated by the Mossad, Israel’s foreign intelligence agency, was a leader of Hamas’ military wing.

      Hamas directly accused Israel of the assassination, saying that “the coward Zionist hands assassinated the al-Qassam Brigades leader,” and called al-Zawahri the “pioneer of the Arab Spring and the sponsor of the Palestinian revolution and resistance.”

      The statement highlighted that the Ababil drones, the Iranian-developed drone reportedly manufactured by al-Zawahri, played a major role in the resistance during the 2014 Israeli military offensive on the besieged Gaza Strip.

      According to Hamas’ statement, al-Zawahri had joined Hamas’ military wing ten years ago following the “examples set” by several Arab and Muslim fighters who battled against the “Zionist enemy,” and defended Palestine.

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      traduction française

      Le Mossad assassine Muhammad al-Zawahri, ingénieur de la résistance palestinienne
      17 décembre 2016 – Ma’an news – Traduction : Chronique de Palestine
      http://chroniquepalestine.com/mossad-assassine-ingenieur-mouvement-hamas

      Ma’an News – L’aile militaire du mouvement Hamas, les Brigades Izz ad-Din al-Qassam, a diffusé samedi soir une déclaration confirmant que l’ingénieur aéronaval tunisien Muhammad al-Zawahri, assassiné jeudi en Tunisie, était l’un de ses dirigeants et avait organisé la fabrication de drones pour le mouvement de la résistance islamique.

      Selon le communiqué, al-Zawahri, âgé de 45 ans, est un « martyr de la Palestine, de la Tunisie et des nations arabes et islamiques ». Toujours selon le communiqué, l’ingénieur aurait été assassiné par le Mossad, et était un des responsables de l’aile militaire du Hamas.

    • La branche armée du Hamas accuse Israël d’avoir tué un de ses ingénieurs en Tunisie
      MEE | 18 décembre 2016
      #Israël
      http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/la-branche-arm-e-du-hamas-accuse-isra-l-d-avoir-tu-un-de-ses-ing-nieu

      Alors que les Brigades Ezzedine al-Qassam accusent Israël d’être derrière le meurtre de Mohamed Zouari le 14 décembre dans le sud-est de la Tunisie, la plus grande confusion entoure cet assassinat

      (...)
      Selon le substitut du procureur général Mourad Turki, la première autopsie a révélé que son corps avait été criblé d’une vingtaine de balles.

      Huit personnes soupçonnées de complicité dans l’affaire du meurtre ont été ont été arrêtées à Djerba, Tunis et Sfax. Parmi elles : une journaliste exerçant en Hongrie qui avait interviewé Zouari.

      Quatre voitures, deux pistolets, deux silencieux et des téléphones portables utilisés dans le crime ont été saisis par les forces de l’ordre.

      Israël n’a pas encore réagi à ces accusations. Le Mossad a été déjà impliqué dans plusieurs assassinats d’activistes palestiniens à l’étranger.

      En 2012, la déclassification de documents secrets liés au meurtre de Khalil al-Wazir, alias Abou Djihad, le numéro deux de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) tué en avril 1988 à Tunis, a permis de mettre au jour l’implication de commandos de l’armée israélienne.

      Un programme de fabrication d’avions sans pilote

      Dans une déclaration publiée sur son site internet, la branche armée du Hamas explique que le chef et combattant Mohamed Zouari était pleinement engagé dans le programme de fabrication des avions sans pilote « Ababil » lancé par les Palestiniens.

      « Les drones ‘’Ababil’’ des brigades Ezzedine al-Qassam avaient joué un rôle important notamment pendant l’opération « Bordure protectrice » qui a débuté en juillet 2014 », peut-on lire dans le communiqué.

      Selon le Hamas, Mohamed Zouari avait « rejoint la résistance palestinienne il y a à peine dix ans et adhéré ensuite aux brigades Ezzedine al-Qassam ».

      « Le sang versé par le martyr Mohamed Zouari ne restera pas impuni », menace également le Hamas dans la déclaration.

    • Assassinat de Mohamed Zouari : La Tunisie ripostera, selon Jhinaoui
      Par Webdo - 20 décembre 2016
      http://www.webdo.tn/2016/12/20/assassinat-de-mohamed-zouari-jhinaoui-condamne-un-actelache

      Lors de la réunion d’urgence des ministres arabes des Affaires étrangères, Khemaies Jhinaoui, ministre des Affaires étrangères est revenu sur l’assassinat de Mohamed Zouari, une affaire qui occupe l’opinion publique depuis des jours.

      Le ministre tunisien a fait savoir que la Tunisie condamne vivement l’assassinat « lâche » de Mohamed Zouari.

      Jhinaoui a indiqué que la Tunisie ripostera à toute partie qui porte atteinte à sa sécurité, stabilité ou à sa souveraineté et poursuivra tous les responsables.

    • Assassinat d’un Tunisien attribué à Israël : trois suspects placés en détention provisoire (justice)
      21 Déc, 2016
      https://afrique-tv.info/assassinat-dun-tunisien-attribue-a-israel-trois-suspects-places-detenti

      La justice tunisienne a ordonné la détention provisoire de trois suspects dont une journaliste pour leur implication présumée dans l’assassinat d’un ingénieur tunisien attribué par le mouvement islamiste palestinien Hamas à Israël, a indiqué le porte-parole du parquet.

      « Après des interrogatoires ayant duré jusqu’à 03H00 (02H00 GMT), le pôle judiciaire antiterroriste a émis mercredi trois mandats de dépôt à l’encontre de trois suspects dont une journaliste pour le meurtre de Mohamed Zaouari » a précisé à l’AFP Sofiène Sliti.

      Les trois suspects font partie des dix personnes interpellées, toutes Tunisiennes, les sept autres ayant été libérées, a précisé M. Sliti.

      Le parquet de Sfax (est) avait annoncé auparavant l’implication d’une journaliste ayant récemment interviewé la victime.

      Mohamed Zaouari, 49 ans, qui possède également la nationalité belge, a été tué jeudi d’une vingtaine de balles alors qu’il était au volant de sa voiture, devant son domicile à Sfax.

      Selon le Hamas au pouvoir dans la bande de Gaza, l’Etat hébreu est responsable du meurtre de cet ingénieur, décrit comme un dirigeant du mouvement spécialisé dans le développement de drones.

      Marié à une Syrienne, Zaouari a longtemps vécu à l’étranger. Il était revenu en Tunisie après la révolution de 2011. Le Hamas a affirmé qu’il travaillait depuis 10 ans pour ce groupe et qu’il avait tenté de s’introduire en Israël en 2014.

    • Manifestation à Tunis en réaction à l’assassinat de Mohamed Zouari
      20 décembre 2016 à 16h30 — Mis à jour le 21 décembre 2016 à 12h22
      http://www.jeuneafrique.com/385649/politique/manifestation-a-tunis-reaction-a-lassassinat-de-mohamed-zouari

      (...) La tension était vive dans les rues de la capitale tunisienne où plusieurs personnes scandaient des slogans contre l’État hébreu : « avec le sang, avec notre âme, nous te vengerons Palestine », « Résistance, résistance ! Ni réconciliation, ni chantage », « Non à la normalisation, la Tunisie n’est pas à vendre », a rapporté un journaliste de l’AFP.

      « Mohammed Zaouari est un martyr avec un M majuscule. (…) C’est une perte non pas pour la Tunisie mais pour la Palestine et le monde arabe », a déclaré à l’AFP un participant, Mohammed Ammar.

      Ces protestations sur l’avenue Habib Bourguiba répondaient à l’appel de plusieurs partis politiques comme Al-Joumhouri (centre) et le Front populaire (gauche). (...)

    • Le président tunisien pointe du doigt Israël pour le meurtre d’un ingénieur du Hamas
      Selon Béji Caïd Essebsi, “des mains étrangères ont mené le meurtre” et “il existe des soupçons” d’implication de l’Etat juif
      Times of Israel Staff 2 janvier 2017,
      http://fr.timesofisrael.com/le-president-tunisien-pointe-du-doigt-israel-pour-le-meurtre-dun-i

      Le président tunisien Béji Caïd Essebsi a déclaré dimanche soir qu’il existait « une suspicion qu’Israël soit impliqué » dans l’assassinat en décembre d’un ingénieur tunisien qui aurait dirigé le programme de drones du Hamas.

      Il s’agit de ses premières remarques sur le meurtre.

      Pendant un discours marquant la nouvelle année, Essebsi a déclaré, en s’appuyant sur des informations « provenant de l’enquête sur l’assassinat, [qu’] il apparait que des mains étrangères ont mené le meurtre » de Mohammed al-Zoari.

      Essebsi a également ajouté que « les autorités savent comment traiter avec Israël », et ne sont pas impuissantes.

      Le Hamas et le Hezbollah ont accusé le Mossad, les renseignements extérieurs israéliens, d’avoir tué Zoari, 49 ans, abattu au volant de sa voiture devant sa maison de Sfax en décembre.

      #Zoari #Zouari

    • Le Hamas accuse le Mossad du meurtre en Tunisie de l’un de ses cadres
      http://www.lemonde.fr/international/article/2016/12/18/le-hamas-accuse-le-mossad-de-l-assassinat-en-tunisie-de-l-un-de-ses-cadres_5

      Si l’implication du Mossad dans l’assassinat de Mohamed Zouari devait s’avérer exacte, elle ne marquerait pas la première implication d’Israël en Tunisie. Le 16 avril 1988, Khalil Al Wazir, plus connu sous le nom d’Abou Jihad, alors numéro deux de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) , était assassiné dans sa résidence de Sidi Bousaïd, au nord de Tunis, où il avait trouvé refuge. Deux ans et demi plus tôt, le 1er octobre 1985, c’est une intervention militaire d’une toute autre nature qui avait détruit dans la banlieue de Tunis l’état-major de l’OLP, qui s’y était exilé après avoir dû évacuer Beyrouth en 1982. Baptisé par les Israéliens « Jambe de bois », le raid aérien avait coûté la vie, selon les autorités de Tunis, à 68 personnes (50 Palestiniens et 18 Tunisiens).

  • Why is Azerbaijan hosting a Hanukkah party at Trump Hotel ?
    http://www.haaretz.com/misc/article-print-page/.premium-1.758982

    Pourquoi ces deux pays s’apprecient-ils autant ?

    Parce que #Israel dispose en #Azerbaidjan de bases militaires proches de l’#Iran,

    According to a report Tuesday in on the Jerusalem Center for Public Affairs website, Iranian suspicions “are focused on the reports that from time to time emerge in the media” that reveal “the Mossad is using Azerbaijan as a forward base for collecting intelligence about Iran and in particular about its nuclear program.”

    In 2012, a detailed story, “Israel’s Secret Staging Ground” in Foreign Policy described how, through a series of “understandings” Israel had access to four abandoned Soviet air bases located in Azerbaijan on the Iranian border in case it decided to attack.

    Parce que, en échange, le lobby pro-israélien des #États-Unis intercède en faveur du dictateur azerbaidjanais,

    It is an unspoken, but commonly acknowledged reality that many countries nurture their relationship to Israel in hopes of finding favor with influential American Jewish organizations who will in turn speak well of them to the U.S. government.

  • Libérez Hassan Diab ! - [UJFP]
    samedi 26 novembre 2016 par le Bureau national de l’UJFP
    http://www.ujfp.org/spip.php?article5255

    L’attentat est resté dans nos mémoires. Le 3 octobre 1980, une bombe placée devant la synagogue de la rue Copernic (à Paris) explosait et tuait quatre personnes. Pendant de nombreuses années, l’enquête sur ce crime antisémite n’a rien donné.

    Comme tou-te-s les citoyen-ne-s épris-e-s de paix et de justice, nous désirons plus que tout que le ou les auteurs de cette abomination soient démasqués, jugés et punis.

    Mais il est intolérable de fabriquer des coupables.

    Les services secrets français disent avoir identifié l’auteur de l’attentat. Il s’agirait d’un universitaire canadien d’origine libanaise, Hassan Diab.

    Dès le départ, celui-ci a clamé son innocence, expliquant qu’il était à Beyrouth au moment de l’attentat et qu’on lui avait volé son passeport. Deux témoignages récents confir​ment qu’il était bien en train de passer des examens au Liban.

    Les autorités françaises ont voulu le confondre à l’aide d’expertises graphologiques, « preuves » qu’elles ont dû retirer, tellement ces expertises ne menaient pas à la culpabilité d’Hassan Diab.

    Au Canada, un très puissant mouvement de solidarité s’est constitué. Au-delà des proches d’Hassan Diab, il comporte de très nombreux universitaires, syndicalistes, simples citoyens et l’association « sœur » de l’UJFP au Canada : Voix Juives Indépendantes (VJI).

    Entre le Canada et la France, l’extradition est automatique. Et, malgré ses protestations, Hassan Diab, arrêté dès 2008 puis remis en liberté dès l’année suivante, a été extradé le 15 novembre 2014 et incarcéré à Fleury-Mérogis. Le juge canadien qui a signé l’extradition a pourtant lui-même jugé les « preuves » françaises très faibles.

    Depuis deux ans, l’acte d’accusation n’arrête pas de s’effondrer. (...)

    #Hassan_Diab

  • L’#ALT-RIGHT" : LA FACHOSPHÈRE MADE IN US QUI A SOUTENU TRUMP
    http://www.arretsurimages.net/articles/2016-11-16/L-Alt-right-la-fachosphere-made-in-US-qui-a-soutenu-Trump-id9302

    Si vous n’avez pas encore entendu parler de l’alt-right (contraction en anglais de « droite alternative »), l’accession de Donald Trump au pouvoir devrait rapidement vous en donner un aperçu. Derrière le terme encore méconnu en France, on trouve une nébuleuse d’#extrême_droite, raciste, viscéralement antiféministe et qui se donne pour but de sauver « l’identité blanche » aux États-Unis. Une nébuleuse qui rappelle la fachosphère française, et dont l’un des principaux représentants, le patron de Breitbart, vient d’être nommé chef de la stratégie de Trump à la Maison Blanche. Un peu comme si le fondateur de #Fdesouche était nommé à l’Élysée.

    #Twitter suspend d’importants comptes d’extrême droite américains
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/11/16/twitter-suspend-d-importants-comptes-d-extreme-droite-americains_5032314_440

    Au moins une dizaine de comptes influents de l’« alt-right », ce mouvement suprémaciste américain, ont été suspendus cette semaine sur Twitter, ont signalé mardi 15 novembre USA Today et le Washington Post. Parmi eux, celui de Richard Spencer, autoproclamé « Karl Marx de l’alt-right » et figure tutélaire du mouvement, ainsi que les comptes qui lui sont indirectement affiliés, comme son « think tank » NPI America, et son journal en ligne Radix. Dans une vidéo sur YouTube, Richard Spencer a dénoncé une action de « stalinisme d’entreprise, au sens où il s’agit d’une purge, et qu’elle vise les gens en fonction de leurs opinions ».

    Twitter a refusé comme à son habitude de commenter la suspension de ces comptes, se contentant, dans un communiqué, de rappeler que « les règles de Twitter interdisent les insultes et le harcèlement » et que l’entreprise « suspend les comptes qui [les] violent ».

    The amplification of censorship: How attacking the alt-right only adds to the flames
    http://www.cbc.ca/news/world/alt-right-censorship-keith-boag-1.3855585

    What blissful days these must be for the alt-right.

    Their preferred candidate for president is transitioning into the White House.

    Their champion, Steve Bannon, formerly CEO of the most mainstream media platform for alt-right voices on the internet, Breitbart.com, has secured a place in the West Wing at elbow’s length from the new president.

    And the conventional media! They seem to be stumbling around trying to decide whether to explain the alt-right, ignore it, censor it or refuse to even speak its name.

    Josh Marshall, at Talking Points Memo, fears the very term “alt-right” is a sinister “branding move” to give cover to racists. Instead he suggests journalists should use phrases such as “the alt-right, a white nationalist, anti-Semitic movement.”

  • L’adjectif du jour : Michel Aoun serait « clivant » (ou, dans les articles en anglais, « polarizing »). Je suppose qu’il faut comprendre que le faf Geagea, les gangsters Gemayel, l’ami d’enfance de Bachar Sleiman Frangié, eux, sont moins clivants…

    Je ne vois pas l’intérêt de répéter ce truisme idiot, sauf à continuer à fantasmer sur l’idée d’un technocrate apprécié des Occidentaux, du FMI et de l’Arabie séoudite (mais avec tout au plus trois fans entre Jounieh et Byblos…).

    • Aujourd’hui il fallait aussi sauter sur sa chaise en répétant « pro-iranien, pro-iranien ». C’est ce qui doit te permettre de comprendre l’adjectif « clivant ».

      (Si tu rencontres un militant aouniste – ce qui est invraisemblablement facile en région parisienne –, essaie de ne pas te laisser embrigader par son fanatisme pro-iranien, hein, on a tendance à se radicaliser à l’insu de son plein gré avec ces gens-là.)

  • Le régime sioniste et l’indépendance de la Catalogne | Mounadil al Djazaïri
    https://mounadil.wordpress.com/2016/10/23/le-regime-sioniste-et-lindependance-de-la-catalogne

    Je vous propose un long article du journal espagnol en ligne El Confidencial qui est un organe de presse politiquement situé au centre droit.

    Cet article où on sent bien l’attachement à l’unité de l’Espagne mise à mal par divers séparatismes dont le plus puissant s’exprime en Catalogne, nous parle de l’importance particulière qu’accordent certains secteurs indépendantistes catalans à la relation avec l’entité sioniste.

    Cette dernière serait en effet appelée, dans l’éventualité d’une accession de la Catalogne à l’indépendance complète, à participer au financement de l’économie du nouvel Etat dans la phase délicate qui suivra la coupure du lien avec Madrid.

    Cette attente à l’égard de l’entité sioniste se fonde évidemment sur un raisonnement digne de l’antisémitisme de base qui associe Juifs, ici l’Etat juif et argent. Et qui tient pour un fait la grande influence de cet Etat juif auprès de Washington par l’intermédiaire du fameux lobby dont personne nulle part, antisémite ou pas, ne nie réellement l’existence, la classe politique française faisant exception.

    Il est touchant de voir le gouvernement espagnol, dont le soutien à l’entité sioniste s’est rarement démenti en particulier quand la droite est aux affaires, manœuvrer de manière pitoyable pour essayer de contrer le rapprochement Tel Aviv – Barcelone au lieu de taper du poing sur la table comme il devrait le faire devant un processus qui contribue à saper son autorité et renforce le séparatisme.

    Mais rien ne saurait surprendre de la part de ceux que le régime sioniste et ses lobbies ont acheté et qui ont eux-mêmes introduit le ver dans le fruit qu’ils prétendent défendre en appelant paradoxalement à l’aide celui qui précisément participe quand il n’est pas à l’origine de la destruction du fruit. Ce fait évident en Espagne l’est aussi en France avec ces polticards qui font appel à des soi-disant experts de la sécurité basés à Tel Aviv qui se retrouvent aux premières loges pour mener tranquillement leurs agissements terroristes.

    On remarquera toutefois que la volonté de rapprochement avec l’entité sioniste caractérise surtout la droite nationaliste tandis que d’autres tendances la considèrent d’un oeil défavorable voire même franchement hostile.

    Carles Puigdemont mise sur Israël et Margallo bloque la nomination du consul honoraire en Catalogne
    Puigdemont a invité secrètement à dîner l’ambassadeur d’Israël et un secteur dynamique de la communauté juive de Barcelone se mobilise en faveur de l’indépendance.

    Par Ignacio Cembrero, El Confidencial (Espagne) 10 octobre 2016 traduit de l’espagnol par Djazaïri

    José Antonio Sanchez Molina, un avocat barcelonais, éloigné du nationalisme catalan, et connu pour ses liens avec le judaïsme a été désigné au début de cette année consul honoraire à Barcelone par l’ambassade d’Israël en Espagne. Neuf mois après cette désignation, il attend toujours l’approbation du ministre des affaires étrangères, José Manuel Garcia-Margallo pour ouvrir le consulat et accomplir sa nouvelle mission.

    Un porte-parole de l’ambassade d’Israël a confirmé la « demande d’ouverture d’un consulat honoraire » avec Sanchez Molina à sa tête et le ministère des affaires étrangères a assuré que, malgré le retard pour l’accréditation, « il n’y avait aucun problème. » Le résultat favorable « est sur le point d’être communiqué » à Israël, ont affirmé des sources autorisées au ministère des affaires étrangères.

    L’Eta hébreu disposait déjà d’un consulat honoraire à Barcelone, approuvé par un ordre signé par le roi Juan Carlos le 8 juin 1994 et inauguré en grande pompe par Jordi Pujol, alors président de la Généralité. Il avait été dirigé par le Juif de Mellila David Melul Benarroch jusqu’à sa démission en 1997 pour raisons personnelles. A l’époque, Israël n’avait eu à attendre que quelques semaines pour son ouverture. A ce jour, il dispose de deux consulats honoraires en Andalousie et en Estrémadure.

    « L’épisode consulaire n’est qu’un point de friction de plus entre une Généralité aux mains des nationalistes qui aspirent à se concilier des sympathies et plus tard la reconnaissance d’une hypothétique république catalane, et les affaires étrangères qui tentent, avec un certain succès, de neutraliser les initiatives des indépendantistes, » observent des sources diplomatiques espagnoles.

    Les nationalistes espèrent que l’Etat d’Israël leur accordera des crédits quand ils auront perdu le soutien de la Banque Centrale Européenne.

    De tous les scénarios dans lesquels se déroule ce bras de fer, le plus houleux est peut-être la relation israélo-catalane. A en croire les déclarations de l’ancien parti Convergence Démocratique de Catalogne (CDC), rebaptisé depuis juillet dernier Parti Démocrate Catalan (PDC), Israël est la principale puissance de laquelle est attendu qu’elle donne un coup de main si arrive la période incertaine de transition vers l’indépendance. Ils espèrent que d’autres pays, comme les républiques baltes, les traitent avec bienveillance mais elles n’ont pas le même poids.

    Said Alami, journaliste palestinien qui réside à Madrid, se souvient que lors d’un point de presse à la veille des Jeux Olympiques de 1992, Jordi Pujol avait déclaré se sentir « sioniste ». Près d’un quart de siècle plus tard, en mai de cette année, Artur Mas, son successeur à la tête de Convergence, affirmait la même position. « Comme en Israël, il y a aussi en Catalogne un peuple déterminé à être libre, » a-t-il dit lors de sa réception du prix de l’Association Catalane des Amis d’Israël (ACAI) et de la Communauté Israélite de Barcelone à l’occasion de Yom Ha’atzmaut (fête de l’indépendance d’Israël).

    Trois amis du nationalisme

    Le 23 septembre, à l’université de Barcelone, Mas fit l’ouverture de la conférence de Victor Terradellas, président de la fondation CATMon qui a pour objet de promouvoir la reconnaissance internationale de la Catalogne. Terradellas donna une conférence sur les « alliés naturels » de la Catalogne nationaliste. Il cita en premier lieu Israël, en second lieu les Etats Unis où cinq membres du Congrès de droite se sont prononcés pour l’indépendance de la Catalogne, et enfin l’Allemagne.

    Les municipalités indépendantistes catalanes ne participent plus à la Red de Juderias [une association qui s’intéresse à la préservation et à la valorisation du patrimoine séfarade dans les villes et les villages où exista une communauté juive avant l’expulsion des Juifs] mais pas Barcelone.

    « On espère séduire les Etats Unis avec l’aide d’Israël et de son ‘lobby’ juif », explique un ancien collaborateur de CATMon qui demande à rester anonyme. « Quant à l’Allemagne, les gens de Convergence ont à l’esprit l’idée de la répétition du rôle qu’avait joué le Chancelier Helmut Kohl, » ajoute-t-il. En décembre 1991, le Démocrate-Chrétien Helmut Kohl avait poussé l’Union Européenne à reconnaître l’indépendance de la Slovénie et de la Croatie, début du démembrement de la Yougoslavie et de la guerre dans les Balkans.

    L’Etat hébreu figure en bonne place dans bon nombre de documents élaborés par les nationalistes pour préparer la transition [vers l’indépendance]. Entrer en relation avec les services de renseignements d’Israël pour connaître leur organisation et leurs services de sécurité » est un des objectifs des futurs services secrets de Catalogne, l’Agence Nationale de Sécurité, comme l’a révélé El Confidencial et comme l’a dénoncé le mouvement Ciudadanos au Parlement.

    Le ministre des affaires étrangères a bloqué l’ouverture d’un consulat honoraire à Barcelone. Margallo a demandé à l’ambassadeur [de l’entité sioniste, NdT] de ne pas cligner de l’œil en direction des nationalistes catalans.

    Dans une autre information, révélée par El Confidencial en 2015, on signale que les membres de la future force aérienne catalane devraient se former en Israël qui est le pays « qui assure la meilleure formation possible. » La Généralité a signé il y a longtemps un accord de coopération scientifique avec l’Agence Industrielle Israélienne pour la Recherche et le Développement (Matimop).

    Israël remplacerait la BCE ?

    Les nationalistes espèrent aussi obtenir une aide d’Israël pour qu’une Catalogne nouvellement indépendante ne soit pas asphyxiée. Le juge Santiago Vida, sanctionné par le Consejo General del Poder Judicial [équivalent du conseil supérieur de la magistrature] pour avoir collaboré à la rédaction d’une constitution catalane a reconnu par exemple dans un entretien accordé au « Periodic Delta » : Nous ne pourrons pas aller vers la Banque Centrale Européenne pour financer la dette parce que nous ne serons pas encore membres de l’Union Européenne. » La solution « est qu’un autre Etat solvable, et nous parlons d’Israël et de l’Allemagne, nous fournissent des financements pendant un certain temps, » ajoutait-il. Dans les cercles nationalistes on spécule, sans véritable fondement, sur un crédit-relais israélien d’environ vingt milliards d’euros.

    Israël n’est pas resté tout à fait insensible, du moins dans un premier temps, au champ de sirènes qui émanait du palais de la Généralité et de Convergencia. Une hypothétique république catalane serait un de ses plus fidèles alliés en Europe. Mas l’a prouvé pendant le voyage qui l’amena en Israël en novembre 2013 quand il était encore ‘président.’ Il visita Jérusalem Est une ville occupée aux yeux de la communauté internationale, où les dirigeants étrangers ont pour règle de ne pas aller. En outre, il n’avait entretenu aucun contact avec des représentants palestiniens.

    « De façon consciente ou inconsciente, Mas a contribué à légitimer l’occupation, » avait alors déploré Xavier Abu Eid, porte-parole de l’Autorité Palestinienne. Huit mois après cette visite, Convergencia obtint, avec le soutien du Parti Populaire, que le Parlement repousse une motion qui appelait à la reconnaissance du droit à l’autodétermination du peuple palestinien. « J’aimerais bien que les Palestiniens jouissent des mêmes droits que les Espagnols qui vivent en catalogne ou au Pays basque, » avait alors déclaré à ce journaliste [l’auteur de l’article, NdT] Musa Amer Odeh, ambassadeur de Palestine à Madrid.

    Un ambassadeur au Parlement

    Alon Bar, qui était alors ambassadeur d’Israël en Espagne, proclama sa neutralité dans le conflit entre gouvernement et nationalistes catalans, ce qui déplut au ministère des affaires étrangères. « Je préfère ne pas m’exprimer sur le débat sur l’indépendance, » avait-il déclaré avec prudence en 2013 à une chaîne de journaux. « Je sais qu’il y a beaucoup de Catalans qui pensent qu’Israël est un modèle, » avait-il ajouté. L’ambassadeur avait accepté de comparaître en deux occasions, en mai 2012 et en juin 2013, devant la commission de l’Action Extérieure du Parlement de Catalogne comme s’il s’agissait du parlement d’un Etat [indépendant].

    Une frange dynamique de la communauté juive de Catalogne a joué un rôle important dans ce rapprochement du nationalisme avec Israël. Dans l’Assemblée Nationale Catalane, une organisation civile qui promeut l’indépendance, il y a une section juive mais pas de section musulmane alors que le poids démographique de cette communauté en Catalogne représente 50 fois celui de la communauté juive. L’Association Catalane des Amis d’Israël participe aussi aux manifestations nationalistes, à commencer par la Diada [fête nationale catalane]. Son président, Toni Florido, répète fréquemment : « Je sais qu’Israël ne sera pas hostile à ce que décidera le peuple de Catalogne. »

    Cette visite en Israël sonna comme un premier avertissement pour le gouvernement espagnol sur les intentions de Convergence. Il se mobilisa donc pour en limiter la portée : pour empêcher que le premier ministre Benjamin Netanyahou reçoive Mas, Garcia-Margallo appela Alon Bar [l’ambassadeur sioniste à Madrid], l’ex-président [chef du gouvernement] José maria Aznar contacta personnellement Netanyahou – avec qui il entretient des liens étroits – et il y eut même à l’époque une intervention du directeur des services de renseignements, le Général Félix Sanz Roldan ; auprès de son homologue du Mossad (services secrets israéliens), selon certaines sources diplomatiques et proches de l’ancien chef du gouvernement espagnol. On fit même appel au magnat juif américain Sheldon Adelson, qui alors projetait la création d’un Eurovegas à Madrid, pour qu’il intercède auprès de Netanyahou avec qui il est lié par une grande amitié.

    Netanyahou avait accepté au dernier moment, mais pas le Président de l’époque, Shimon Peres, qui était resté sur ses positions. Devant ses interlocuteurs espagnols, il expliqua qu’il avait reçu d’autres présidents de régions autonomes et qu’il n’y avait aucune raison de fermer la porte à Mas. Il évita par contre la présence d’emblèmes officiels dans le lieu où il fut photographié avec son hôte. « Israël est clairement un compagnon de voyage choisi par la Catalogne, » avait dit Mas à Peres, un chef d’Etat doté de peu de pouvoirs.

    Daniel Kutner, né à Buenos Aires en 1955, a succédé à Alon Bar en qualité d’ambassadeur israélien en Espagne en août 2015. Avant de présenter ses lettres de créances au Roi, il avait été reçu au début de l’automne par Garcia-Margallo. La Catalogne avait monopolisé leur conversation. Le ministre avait souligné la « déloyauté » à l’Etat des nationalistes et il lui avait demandé de ne pas faire comme son prédécesseur qui avait donné des signaux d’encouragement [aux nationalistes] .

    Au cas où les choses n’auraient pas été claires, Kutner reçut plusieurs appels téléphoniques quand, à la veille de la campagne électorale de décembre 2015, il avait effectué son premier déplacement à Barcelone. Les membres du gouvernement espagnol lui avaient fait part de leur préoccupation. Ils craignaient que les dirigeants nationalistes avec lesquels l’ambassadeur avait prévu de s’entretenir puissent profiter de sa présence pour essayer de démontrer, juste avant les élections, la sympathie d’Israël pour leur cause. En fin de compte, Kutner annula tous ses rendez-vous avec les responsables politiques catalans, y compris avec les non nationalistes, et il ne rencontra que la déléguée du gouvernement, maria de Llanos de Luna Tobarra. Il avait alors également écarté l’idée de proposer une quelconque personnalité au profil nationaliste à la fonction de consul honoraire – les noms de Lluis Bassat, Carlos Villarrubi ou David Madi furent évoqués – et il opta pour l’avocat Sanchez Molina.

    Dîner secret avec Puigdemont

    Pendant les 14 mois que dura sa mission en Espagne, Kutner ne commit qu’une ‘infidélité’ à l’égard de Garcia-Margallo. Il accepta, à la mi-avril dernière, l’invitation du ‘président’ Carles Puigdemont pour un dîner secret – « en privé », selon des sources à la Généralité – en son siège sur la place Sant Jaume. En raison de son caractère privé, les sources officielles de la Généralité ont refusé de s’exprimer sur ce qui a été abordé pendant ce ‘souper.’

    Ce dîner discret – la venue de Kutner ne figurait pas dans l’agenda des visiteurs du Palais de la Généralité – est révélateur des dissensions que suscitent dans le nationalisme les efforts pour resserrer les liens avec Israël. L’ambassadeur israélien était venu en compagnie de son adjoint, le conseiller Yinan Cohen, mais ce n’était pas Raul Romeva, le ‘conseiller’ pour les affaires extérieures qui était assis à côté de Puigdemont. La place était occupée par son numéro deux, Aleix Villaforo i Oliver, de Esquerra Republicana de Catalunya, secrétaire général du département qui chapeaute Romeva.

    Romeva a refusé d’expliquer à notre journal les raisons de son absence, mais un de ses anciens collaborateurs nous a expliqué que l’ex-eurodéputé de Iniciativa per Catalunya, qui s’était montré très critique au Parlement Européen contre l’occupation israélienne de la Cisjordanie et le blocus de gaza, avait refusé de s’asseoir en face d’un représentant d’Israël. Trois mois plus tôt, son amie, la religieuse et militante nationaliste Teresa Forcades avait été expulsée d’Israël juste après avoir atterri à l’aéroport de Tel Aviv. Un porte-parole de Romeva a cependant souligné à notre journal que la relation entre la Généralité et l’Etat hébreu est « très cordiale. »

    Les autorités israéliennes sont préoccupées par l’animosité de la gauche catalane, qu’elle soit ou pas nationaliste. Le quotidien ‘Maariv’ de Tel Aviv a publié en février dernier des câbles envoyés par les ambassades israéliennes sur le mouvement citoyen Boycott Désinvestissement et Sanctions (BDS) qui veut qu’Israël soit sanctionné pour l’occupation. « Le phénomène (…) en Espagne est gênant et inquiétant, mais pour le moment il reste circonscrit à de petites villes, » dont beaucoup sont catalanes, signalait un câble diplomatique. « Quand il atteindra Barcelone et qu’il diffusera parmi les élus, l’affaire atteindra un niveau très différent, » avertissait-il.

    Kutner a mis entre parenthèses le rapprochement entre Israël et le nationalisme catalan mais ce dernier continue sa déconnexion d’avec le reste de l’Espagne, également dans le domaine du tourisme culturel. Quatre municipalités catalanes à majorité indépendantiste, Gérone, Tortosa, Besalu et Castello d’Empuries ont annoncé en juillet dernier leur sortie de la Red de Juderias (réseau des quartiers juifs) de España, dont le siège se trouvait dans la capitale de la province de Gérone. Elles ont essayé d’entraîner Barcelone, la seule municipalité catalane qui reste membre de cette association mais la mairesse Ada Colau a refusé.

  • Haaretz : interview d’un ancien chef du Mossad
    par Dalia Karpel | 29 septembre 2016 – Haaretz – Traduction par BM du Comité solidarité Palestine de la région nazairienne
    http://chroniquepalestine.com/interview-haaretz-ancien-chef-mossad

    (...) Qu’est-ce qui vous irrite ces jours-ci ?

    « Nous vivons la plus grande crise depuis que l’Etat a été créé. Je ne me souviens d’aucune période où nous ayons été à ce point dépourvus d’une colonne vertébrale digne de ce nom en matière de gouvernement. Quand je regarde le paysage politique en Israël, disons les 15 [ plus hauts] personnages, certains membres du gouvernement et certains dans l’opposition – je ne vois pas un réservoir d’individus qui soient les supports de l’Etat. La façon dont les partis naissent autour d’une personne qui décide de tout, est problématique. Le Premier ministre Netanyahu, qui exerce le pouvoir le plus important, ne contrôle pas son parti comme Yair Lapid ou Naftali Bennett ou Moshe Kahlon contrôlent leurs partis. Je les regarde et j’essaie d’avoir une idée de leur valeur, mais je ne peux pas. Et je trouve difficile à comprendre un système dans lequel, à chaque fois, il faut recruter comme un sauveur un ancien chef du personnel. »

    En 2009, vous avez exprimé un soutien pour les négociations avec le Hamas, et en 2012 vous prôniez des négociations avec l’Iran et vous étiez aussi en faveur de l’accord conclu entre les puissances et l’Iran sur la question nucléaire. Qu’est-ce qui est bon pour Israël dans la situation actuelle ? Avec qui Israël devrait-il parler ? Par qui voulez-vous commencer ?

    « Israël ne peut pas choisir. Dans le passé, des tentatives ont été faites pour intervenir dans la situation palestinienne et couronner des dirigeants là-bas- parce que la haute direction de l’Autorité palestinienne est dépendante d’Israël, qui a la capacité de promouvoir et de rétrograder les gens, aussi bien en termes de leur statut public qu’en termes économiques et de sécurité, etc. Mais les tentatives passées pour déterminer le partenaire pour les négociations a échoué. Certains disent que [l’ancien chef du Fatah] Mohammed Dahlan est le partenaire – que nous pouvons créer la situation, et qu’il est quelqu’un avec qui il sera possible de parler. À mon avis, nous devons parler à des responsables que nous ne connaissons pas de fond en comble du point de vue de leurs rôles dans la sécurité. » (...)

  • LA CAUSE DU PEUPLE : USA. Une Vidéo montrant Bill Clinton violant une gamine de 13 ans plonge la course présidentielle dans le chaos
    http://numidia-liberum.blogspot.com/2016/10/usa-une-video-montrant-bill-clinton.html

    Les services secrets israéliens sont en train de faire exploser l’élection présidentielle américaine, malgré la pluie de dollars déversée par Obama et les autres sur Israël. En effet, le renseignement israélien dispose d’une vidéo montrant l’ancien président Bill Clinton en train de violer une fillette-enfant de 13 ans. Jusqu’à maintenant, Hillary Clinton a pu garder secrète cette vidéo avec l’aide de la presse de propagande des grands médias, mais Donald Trump menace maintenant d’informer le public des crimes sexuels de Bill Clinton.
    Cet enregistrement vidéo de Bill Clinton violant cette gamine de 13 ans a été enregistrée par l’Institut israélien pour les opérations de renseignement et spéciaux (MOSSAD) grâce à sa filiale " Clothing Shop Network”, dont le principal animateur est celui qu’on appelait « l’homme mystère de l’argent international », Jeffrey Epstein, et qui est maintenant appelé "Le Milliardaire Pédophile qui pourrait faire tomber Donald Trump et Hillary Clinton".

    Agent du Mossad israélien Jeffrey Epstein
     Le réseau de boutiques "Clothing Shop Network”" du MOSSAD, a pris naissance au début des années 1980 par l’un des milliardaires les plus secrets d’Amérique, nommé Leslie Wexner, et dont le père (Harry Wexner s’appelait Hagan Wexelstein avant de changer de nom) a émigré aux États-Unis à la fin 1930 venant de l’Oblast autonome juif (ex-Union soviétique).
    Le nom "Clothing Shop Network” » lui-même, a été dérivé de Leslie Wexner étant l’un des plus grands vendeurs de vêtements d’Amérique qui possède les détaillants de mode américaines L Brands and Victoria’s Secret. 
    En 1982, Wexner recruta Jeffrey Epstein dans la " Clothing Shop Network " en lui fournissant environ 1 milliard $ pour établir une société financière privée nommée J. Epstein & Company et dont Wexner est le seul client connu publiquement.
    Cependant, le véritable but de J. Epstein & Company, était de permettre à Jeffrey Epstein de pénétrer et de fonctionner au sein des élites politiques de l’Amérique élites afin de les piéger, en leur permettant d’assouvir leur " fantasmes sexuels déviants », tout en enregistrant secrètement sur vidéo leurs ébats dans le« but de chantage » .

    Parmi "les victimes de chantage" d’Epstein, on trouve de nombreux membres des élites de l’Amérique de la Grande-Bretagne, mais sa plus grande prise reste, à ce jour, l’ancien président Bill Clinton. En effet, des journaux de bord des avions, publiés récemment, ont révélé que Bill Clinton a volé 26 fois sur le jet privé d’Epstein nommé « le Lolita express » vers une île isolée des Caraïbes appelée "terre de jouet de sexe" (sex toy land) en se débarrassant de ses agents protecteurs des services secrets. Dans l’avion d’Epstein se trouvait un lit où les invités avaient des activités sexuelles de groupe avec de jeunes filles. Les registres de vol montrent que l’ancien président s’est rendu à Brunei, en Norvège, en Russie, à Singapour, à Hong-Kong, au Japon, aux Açores, en Afrique, en Belgique, en Chine, à New York et en Belgique dans l’avion d’Epstein.

    Naturellement, Bill n’a pas remarqué que cet « antre du péché » a été câblé avec des caméras cachées enregistrant secrètement ses orgies avec des lolitas mineures.
    Une fois que Bill Clinton a eu, plusieurs fois, des relations sexuelles avec des filles-enfants, le "Clothing Shop Network" a informé Hillary Clinton qu’ils avaient les vidéos secrètement enregistrées prouvant ce qui précède, l’Hilarante a eu « l’idée géniale » d’orchestrer un complot visant à mettre en place Donald Trump comme un " homme de paille " pour être son adversaire (et comme les e-mails prouvent) dans une fausse course présidentielle. Elle a été aidée dans cette combine par les médias traditionnels de l’Amérique qui ont fourni au milliardaire constructeur New-Yorkais pour environ 3 milliards $ de publicité gratuite afin qu’il puisse devenir le candidat du Parti républicain à la présidence.
    Les emails d’Hillary Clinton prouvent ce complot, et, montrent qu’elle et ses complices ont conspiré pour mettre en place Donald Trump comme leur candidat "Joueur de flûte", avec certains d’entre eux suggérant que le sénateur Ted Cruz ou Dr. Ben Carson pourraient, de même, être mis en place comme « joueur de flûte » aussi.
    La raison du choix, par Hillary Clinton et ses complices, de Donald Trump pour être leur "homme de paille", leur "joueur de flûte ", vient du fait que Donald connaissait aussi Jeffrey Epstein. Mais, contrairement à Bill Clinton, au Prince Andrew, et d’autres qui ont eu des rapports sexuels avec des lolitas mineures sur "île des orgies", Donald n’a jamais commis ces graves crimes comme en témoigne le détective Mike Fisten, de la police de Miami. Ce policier a enquêté sur de nombreux crimes d’Epstein et a déclaré que "dans des centaines d’entretiens avec des centaines de témoins, personne n’a jamais indiqué ou identifié Trump comme étant impliqués dans aucune activité sexuelle avec des jeunes filles mineures ".
    Au contraire. Le détective Fisten se rappelle que, dans les années 2000, les membres du club privé de Trump à Palm Beach, Mar-a-Lago, se sont souvent plaints qu’Epstein y venait souvent accompagné par de très jeunes gamines, "une fille différente chaque semaine », et à chaque fois, il disait que c’était sa « sa nièce ».
    Avec Hillary Clinton et ses complices qui croyaient qu’ils avaient neutralisé Donald Trump par le simple fait qu’il connaissait Epstein. Cependant, leur conviction que l’« avalanche de scandales" entourant Trump causerait l’échec de sa campagne, ce milliardaire de la ville de New York, au contraire, a « défié toute logique normale » et il est en voie de gagner la présidence des États-Unis.
    Dans une tentative de la "dernière chance" de détruire Donald Trump, Hillary Clinton et ses complices ont payé un certain nombre de victimes de viol de Bill Clinton pour qu’elles changent leur version de l’histoire des viols clintoniens en disant que c’est Trump qui les avait violées, et dont les détails sont consignés dans un dépôt de la Cour fédérale des États-Unis faisant ces allégations absurdes.
    Avec Hillary Clinton ayant déjà fait ses preuves qu’elle est capable de tuer pour empêcher le public de connaître les crimes de son mari contre les filles-enfants, comme nous l’avons déjà indiqué dans notre article La CIA assassine l’époux de la procureure qui enquête sur les crimes sexuels de Bill Clinton, ce sera au MOSSAD de déterminer quel sera le prochain évènement dans ce jeu de massacre dangereux, déterminé par son agence de chantage "Clothing Shop Network", et si ces procédés de chantage et d’utilisation des attentats sous faux drapeau en Amérique et en Europe sont les meilleurs moyens d’assurer la survie d’Israël, malgré les milliards de dollars extorqués aux Américains et aux Européens. Il arrivera certainement un jour ou ces dindons de la farce en auront assez de raquer sous le chantage mafieux israélien.
    Article en anglais : 
    Video Showing Bill Clinton Rape Of 13-Year-Old Girl Plunges Presidential Race Into Chaos

    « L’ancien président Bill Clinton est un violeur » - affirme une de ses victimes, et Hillary le couvre !

    Lorsque Bill Cosby a été accusé de viol, sa carrière était terminée ; Lorsque Bill Clinton a été accusé de viol, il est devenu POTUS (Presidents of the United States) puis le plus grand camelot d’Hillary

    clinton-cosby
    Comme Bill Cosby, Bill Clinton a un dossier chargé de prédation sexuelle, de mauvais traitements, d’abus sexuels et de viols depuis longtemps, mais il pu s’en sortir grâce à l’Hillary du fameux et glorieux Emailgate !

    Il a suffi d’une déclaration audacieuse du comédien Hannibal Buress lors d’un concert à Londres pour renverser le géant américain Bill Cosby. Cosby est passé, en un jour et une nuit, de l’oncle préféré de l’Amérique à un violeur en série psychopathe... avec plus de 60 accusateurs à ce jour. [1]

    La vérité au sujet de Bill Clinton, c’est que sa liste de viols est probablement tout aussi longue. La raison pour laquelle tant de gens ne sont pas venus se plaindre tient au nombre de cadavres Clintoniens. Aucune femme ne veut finir morte pour avoir révélé une fornication non consensuelle d’un soir ... ou pire. Dans le cas du viol de Juanita Broaddrick, bien sûr, il a fallu à cette femme un courage herculéen pour qu’elle vienne témoigner.

    Mme Broaddrick a trainé avec elle cette expérience traumatisante durant des décennies et tout ce qu’elle a reçu de l’équipe Clinton ce sont des menaces implicites qui sont faites très, très subtilement. Seul un avocat très habile comme Mme Clinton peut émettre ce type de sous-entendus qu’une femme victime sexuellement va clairement comprendre.

    L’histoire de retour extrêmement important à la prédation sexuelle de Bill Clinton appartient à la championne auto proclamée des droits des femmes, Hillary Rodham Clinton.

    Cette image soigneusement sculptée de Mme Clinton, est une fiction complète. En fait, elle n’est même pas l’avocate de la femme qu’elle est dans sa propre sphère de vie, c’est le contraire qui est vrai : Mme Clinton est là pour terroriser toute femme qui ose accuser son mari d’agression sexuelle qu’il a effectivement commise.

    Soyons réalistes : il est très facile pour une femme – n’importe quelle femme - d’accuser faussement un homme politique puissant comme Bill Clinton. Toutefois, compte tenu des nombreux détails sordides qui sont sortis au cours du procès de Monica Lewinsky, il est très facile de croire que Bill Clinton est un prédateur sexuel de premier ordre. Et, ce Bill va mentir sur ses exploits jusqu’à ce qu’il soit pris en flagrant délit, à la fois au propre et au figuré.

    Tout au long de ces décennies de séries de crimes sexuels, Mme Clinton se tenait toujours aux côtés de Bill, et a « pris en charge » les femmes victimes de violence sexuelle. Elle en a pris soin comme le mafieux prend soin de sa victime dans un chantage. Alors quHillary tenait cyniquement le haut la bannière « pour la protection indispensable des femmes victimes de violence », elle les terrorisait , dans les faits, pour sauver Bill. Vous ne pouvez vraiment pas imaginer ce genre de choses.

    Le point important est que, pour un président , ou un gouverneur, ou un procureur général, se conduire de cette manière est tout à fait scandaleux et inacceptable ... quelle que soit la norme. Le Parti démocrate le sait bien, mais a choisi de faire l’impasse sur Clinton. Apparemment, ce parti ne se soucie pas de viol ou d’agression sexuelle .

    En fait, il y a maintenant un ensemble de preuves sur l’Internet qui auraient mis un homme de moindre importance, ou une femme, derrière les barreaux pour le reste de leur vie.

    Les deux liens suivants offrent la perspective unique et inestimable à ce sujet extrêmement sensible pour les Clinton.

    The Most Radioactive ‘SCANDAL Of The MILLENNIUM’

    The Jeffrey Epstein Affair Imperils Hillary Clinton’s Presidential Prospects

    La perspective même d’un violeur vivant à la Maison Blanche, qui exerce une influence considérable sur le bureau ovale, est très problématique et dangereuse même selon les normes Banana Republic d’Obama.

    L’essentiel ici est que le projet de loi est en grande difficulté. Ses accusateurs sont devenus enhardi comme jamais auparavant, et, comme, ils ont trouvé une grande unité de Cosby dans leur force de but. Et tout comme la situation difficile de Cosby, il y a probablement beaucoup plus d’attente pour sortir du placard, ce qui serait vraiment rendre la vie de la Clinton misérable ... surtout s’il y a des enfants illégitimes impliqués.

    Est-ce que Bill Clinton a un fils engendré avec une prostituée ?

    [1] “Bill Cosby charged with felony sexual assault”

    [2] BILL COSBY Saga : A Shakespearean Tragedy of Epic Proportions

    Linda Tripp révèle que Bill Clinton a eu des aventures avec « des milliers de femmes »
    Linda Tripp révèle que Bill Clinton a eu des aventures avec « des milliers de femmes » – dont un SECOND membre du personnel de la Maison-Blanche – et que la vie de Monica Lewinsky était en danger
    Source : Daily Mail, le 18/01/2016
    L’ancienne amie de Monica Lewinsky donne une interview radio exceptionnelle où elle dit qu’Hillary Clinton savait que son mari a eu de nombreuses aventures au cours de son mandat
    Selon Linda Tripp, qui a secrètement enregistré les appels téléphoniques de Lewinsky avant de les rendre publics, Bill Clinton a, lors de sa présidence, eu des liaisons amoureuses en série avec « des milliers de femmes »
    Elle affirme également qu’Hillary Clinton a essayé de détruire les femmes avec qui son époux la trompait et dit avoir tout mis sur la place publique pour protéger Monica Lewinsky du danger qu’elle courait
    Par J. TAYLOR RUSHING, journaliste politique étatsunien, pour DAILYMAIL.COM
    Publié le 18 janvier 2016
    La femme qui a dévoilé la liaison de Bill Clinton avec Monica Lewinsky, l’ex stagiaire de la Maison-Blanche, menant à la mise en accusation de celui-ci par la Chambre en 1998, a donné dimanche une interview radio dans laquelle elle critique sévèrement la conduite du couple Clinton pendant ses huit ans de présidence.
    Linda Tripp, l’ancienne confidente de Lewinsky qui a secrètement enregistré ses conversations téléphoniques et les a remises à un procureur fédéral, a déclaré que l’ancien président avait des aventures avec des « milliers » de femmes et que l’ancienne première dame était au courant.
    Tripp a également justifié ses révélations sur l’affaire Lewinsky-Clinton, affirmant les avoir faites pour sauver sa vie, car elle s’inquiétait à l’époque du danger auquel elle se trouvait exposée.

    Monica Lewinsky
    Tripp a donné dimanche une interview au journaliste de radio Aaron Klein. Dans l’interview, elle a affirmé que le président avait une liaison permanente avec un autre membre du personnel comme avec Lewinsky.

    L’ancienne stagiaire de la Maison-Blanche Monica Lewinsky, ici à New York en Octobre, a eu une brève liaison avec le président Bill Clinton dans les années 1990 qui a finalement conduit à la destitution de Clinton par la Chambre
    Voir la vidéo

    Linda Tripp, montrée ici à droite dans une photo non datée, a accablé la famille Clinton dans une interview à la radio dimanche

    Linda Tripp
    L’ancienne première dame non seulement connaissait la mauvaise conduite de son mari, mais « elle s’est donné comme mission personnelle de divulguer l’information et de détruire les femmes avec lesquelles il badinait, » dit Tripp.
    Clinton se prétend défenseuse universelle des droits des femmes dans le monde, pourtant quand je vois toutes les femmes qu’elle a détruites pendant toutes ces années pour assurer sa survie politique, je suis écœurée, dit-elle.
    Interrogée par Klein, Tripp a dit qu’elle a donné des cassettes de ses conversations avec Lewinsky à l’avocat indépendant Kenneth Starr parce que Lewinsky menaçait Clinton de dévoiler l’affaire, mettant ainsi sa vie et celle de Tripp en danger.
    « Je dis aujourd’hui et je continuerai à dire que je pense que Monica Lewinsky est encore vivante aujourd’hui grâce à mes choix et à ce que j’ai fait, » a affirmé Tripp à Klein.
    « Cela peut paraître mélodramatique à vos auditeurs, mais j’affirme que, d’après moi, je crois qu’elle et moi à l’époque étions en danger, parce que rien ne doit se mettre en travers de ces gens qui pourrait les empêcher d’atteindre leurs objectifs politiques. »
    « Si cela n’avait pas été rendu public tout de suite… Nous aurions très bien pu être victimes d’un accident. C’est une situation qu’on ne peut comprendre que si on a vécu ce que j’ai vécu. »
    Tripp avait un emploi non sensible dans l’administration Clinton pendant environ un an et demi. Son bureau se trouvait au début à l’extérieur du bureau ovale, puis plus tard près du bureau de la première dame au second étage.
    Outre Lewinsky, Tripp a dit que Clinton avait une autre affaire pendant sa présidence – une affirmation qu’elle avait déjà faite durant ses dépositions dans le cadre de l’affaire Lewinsky, mais qui n’a pas été rendue publique. Elle n’a pas voulu révéler l’identité de la femme.
    Tripp n’hésitait pas à critiquer Clinton pour son inconduite sexuelle – elle a continué de le faire, autant pour le président que pour la première dame, pour différents scandales pendant la durée du mandat.
    Elle a affirmé à Klein qu’elle a vécu « des années de crainte avec ce qu’elle a vu à la Maison-Blanche des Clinton, particulièrement Hillary, avec des scandales divers, qu’il s’agisse du Filegate, Travelgate, Whitewater, Vince Foster. »
    Voir la vidéo
     « Tous les scandales précédents ont été totalement oubliés par les Américains du fait de la manière dont ils ont tous été présentés au public. »

    • “Je préfèrerais ne pas avoir à voter pour elle, bien qu’elle soit une amie que je respecte. Une personne de 70 ans, avec plein de casseroles, une ambition débridée, cupide, qui ne changera pas, avec un mari qui baise toujours des bimbos à la maison (selon le New York Post)” [Colin Powell, 26/07/2014].Voilà qui résume tout !

  • Comment la France et le #MAROC ont aidé le Mossad a infiltrer l’Afrique et les pays arabes
    http://vilistia.org/archives/12259

     mercredi 5 octobre 2016 Les multiples formes de collaboration entre certains services de renseignements arabes et les renseignements israéliens ont déjà fait couler beaucoup d’encre ; il n’en reste pas moins que tout éclairage nouveau, toute divulgation de données inédites … Lire la suite →

    #PROCHE_ET_MOYEN_ORIENT

  • Russian Rockets Strike Terrorists’ Foreign Command in West of Aleppo – Al-Manar TV Lebanon
    http://english.almanar.com.lb/35990

    Russian warships launched three “Caliber” rockets onto the command post of the terrorists in western Aleppo where Turkish, Saudi, Israeli, UK and US officers deploy to lead the operations.

    Well-informed sources told Sputnik that 30 foreign officers operate their to plan the militants’ hostilities in Aleppo and Idleb.

    Nouvelle importante si c’est confirmé. L’existence de ces experts est connnue depuis longtemps. On a parlé un moment cet été de leur exfiltration d’Alep-Est. S’ils ont été ciblés délibéremment par les Russes, le message est assez violent...

  • #Terrorisme – Un rabbin déconstruit la manipulation « Daech »-« Il y a un Mossad dans le Mossad, une CIA dans la CIA » – vidéo
    http://vilistia.org/archives/11508

    Après les événements du 13 novembre 2015 à Paris, ce rabbin donne une version des faits qui ne ressemble pas à ce qu’on entend d’habitude chez un juif pieux. Avec ses mots à lui, empruntés au vocabulaire talmudique, il rend … Lire la suite →

  • Comment le protégé de Hitler a commencé à travailler pour le Mossad
    La revue « Sang-froid » raconte l’incroyable histoire d’Otto Skorzeny, ancien militaire SS devenu agent des services de renseignements israéliens…
    Par Le Point.fr
    Modifié le 21/06/2016
    http://www.lepoint.fr/monde/comment-le-protege-de-hitler-a-commence-a-travailler-pour-le-mossad-21-06-20

    ≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈
    Rendez-vous avec X, le site non-officiel de l’émission de ...
    Otto Skorzeny, 1er épisode :
    http://rendezvousavecmrx.free.fr/audio/mr_x_1999_09_04.mp3

    Otto Skorzeny, 2ème épisode :
    http://rendezvousavecmrx.free.fr/audio/mr_x_1999_09_11.mp3
    ≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈
    https://seenthis.net/recherche?recherche=Otto+Skorzeny

  • Les raisons qui font qu’Israël bloque l’accès à ses archives
    mardi 14 juin 2016 - Jonathan Cook
    http://www.info-palestine.eu/spip.php?article16077

    (...) Nur Masalha, un historien palestinien basé au Royaume-Uni qui a révélé des preuves, puisées dans les archives israéliennes, d’une politique d’expulsion, ou de « transfert », de Palestiniens entre 1948 et 1967, a déclaré à Al Jazeera que l’interdiction d’accéder aux documents faisait partie d’un plus large système de répression en Israël.

    Elle reflète, selon lui, l’inquiétude croissante d’Israël qu’on fasse le lien entre son passé et les atrocités dont le pays se rend coupable aujourd’hui. « Israël fait face à une condamnation internationale croissante pour ses crimes de guerre à Gaza, au moment où les Palestiniens, y compris ceux qui vivent en Israël, se montrent de plus en plus déterminés à attirer l’attention sur la Nakba. »

    Certains des dossiers les plus classifiés - qui sont sous les verrous depuis 70 ans - devraient normalement être ouverts au public dans moins de deux ans. Cela tournerait les projecteurs vers les événements les plus controversés de la fondation d’Israël. Or, selon Akevot, on ne voit aucun signe que les agences de sécurité les plus secrètes d’Israël, le service de renseignement du Shin Bet et l’agence d’espionnage du Mossad, se préparent à ouvrir leurs archives.

    Le rapport indique que l’accès aux archives « sera probablement refusé » dans le proche avenir. Selon Yavne, le Shin Bet a déjà ignoré son engagement à rendre accessibles une partie de ses archives au bout de 50 ans.

    Ces documents mettraient en lumière la politique du Shin Bet dans les premières années de l’État, quand un cinquième de la population d’Israël appartenant à la minorité palestinienne a été placée sous un gouvernement militaire.

    Des détails sur cette période serait embarrassants à la fois à cause des violences subies par les Palestiniens sous le régime militaire et aussi parce que ce modèle de gouvernement militaire a ensuite été exporté dans les territoires occupés, selon Klein.

    Les documents d’archives pourraient mettre en évidence les pratiques de détention et de torture du Shin Bet, la manière dont il piège et fait chanter les Palestiniens pour les contraindre à devenir informateurs, et la manière dont il harcèle les dirigeants palestiniens. « Le Shin Bet a toujours fonctionné en dehors de la loi », a-t-il dit.(...)

  • Ephraïm Halevy, ex-chef du Mossad (1998-2002), admet dans une interview sur al-Jazeera english avec Mehdi Hassan qu’Israël a consciemment apporté une assistance médicale à al-Nousra.
    C’est la première fois, à ma connaissance, qu’un type de ce niveau admet que l’aide apportée par Israël à al-Nousra n’était pas accidentelle mais a été faite en toute conscience et pour des raisons tactiques. Jusqu’ici le discours servi par Israël était que cela était peut-être arrivé mais seulement parce qu’Israël soignait, pour des raisons évidemment humanitaires, les rebelles modérés sur le Golan et que certains de Nousra se trouvaient peut-être parmi eux :
    Ex-Mossad head on Israel medical aid to al-Nusra Front
    http://www.aljazeera.com/programmes/upfront/2016/05/mossad-head-israel-medical-aid-al-nusra-front-160531081744269.html

    The former head of Israel’s intelligence agency Mossad defends the country’s treatment of al-Nusra Front fighters on the Syrian border.
    In this web extra, Efraim Halevy tells Mehdi Hasan that he is not concerned that Israel had treated fighters in Syria from al-Nusra Front, which some say is al-Qaeda’s Syrian branch.
    “It’s always useful […] to deal with your enemies in a humane way,” Halevy says.
    When pressed on whether he believed the assistance was purely humanitarian, Halevy responds, “I didn’t say there’s no tactical [consideration]. I said the main consideration, the immediate consideration is humane.”
    Halevy also says he would not support the treatment of wounded Hezbollah fighters because Israel had been targeted by Hezbollah, but “not specifically targeted by al-Qaeda”.

    Bien sûr cet aveu demi-officiel est encore probablement loin de décrire l’étendue de cette coordination Israël/Nousra qui a probablement aussi consisté non seulement en des livraisons d’armes (caisses mystérieuses qui passent la ligne de démarcation dont ont témoigné des casques bleus de l’ONU dans un rapport au CS) mais aussi du renseignement et de la planification dans la détermination des cibles militaires (régime et ses alliés) selon le témoignage de rebelles :
    http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2015/01/syria-opposition-daraa-israel-communication-nusra.html

    • merci @stephane_m
      Egalement ici par J.D. Merchet :
      http://www.lopinion.fr/edition/international/golan-l-etrange-arrangement-entre-l-armee-israelienne-rebelles-syriens-1036

      « Il y a une cinquantaine de groupes rebelles, mais le plus grand et le plus puissant est al-Nosra », c’est-à-dire al-Qaïda, reconnaît un officier israélien. Les autres sont des milices locales impliquées dans l’autodéfense des villages, mais « tous sont religieux, il n’y a pas de laïcs », ajoute la même source.

      Free Army. C’est donc à partir d’une zone contrôlée par al-Nosra que les passages de blessés ont lieu. « Ceux qui nous les envoient ont de bonnes connections avec l’armée israélienne. Il faut de bonnes recommandations…, reconnaît un médecin de l’hôpital de Safed. Officiellement, les blessés sont issus de l’Armée syrienne libre », soutenue par les Occidentaux, mais pas d’al-Nosra. Les jeunes patients rencontrés le confirment : ils appartiennent à ce qu’ils nomment la « Free Army ». S’ils combattent Daech et Assad, ils reconnaissent être « alliés » d’al-Nosra, avec lequel ils se coordonnent sur le terrain et qu’ils jugent « peaceful » (pacifique)…

      Pour bénéficier d’un traitement médical en Israël, ils expliquent sans plus de détails qu’il faut passer par des « shebabs » (jeunes) d’une certaine « katiba » (brigade), sans avoir besoin de verser de bakchich. Après plus de 2000 passages, l’affaire semble bien organisée. Si elle se déroule sans une implication directe de la branche locale d’al-Qaïda – ce qui n’est pas prouvé – elle bénéficie au moins de son accord tacite. Imaginer que le groupe djihadiste radical qui tient une cinquantaine de kilomètres sur la frontière - en principe fermée - avec Israël laisserait aller et venir des combattants blessés sans s’en préoccuper relève de la fantaisie. Il n’est pas exclu que les Américains, installés en Jordanie pour y soutenir les groupes rebelles jouent un rôle dans ces transferts de blessés.

  • Israël, le chaos et ses effets intéressants
    http://www.dedefensa.org/article/israel-le-chaos-et-ses-effets-interessants

    Israël, le chaos et ses effets intéressants

    On sait depuis plusieurs années qu’il existe en Israël une opposition entre nombre de chefs militaires et d’organes de sécurité nationale, disons l’establishment de sécurité nationale d’une part, et le gouvernement Netanyahou d’autre part. La modération et le réalisme sont du côté des premiers, l’extrémisme et la radicalisation du côté du second. La récente nomination de Lieberman au poste-clef de ministre de la défense marque encore, si c’est possible, une inflexion vers la droite extrême et agressive du gouvernement Netanyahou. De l’autre côté, depuis ce tournant les déclarations et prises de position se multiplient parmi les généraux, les chefs des services de sécurité (Mossad, Shin Bet), le plus souvent à la retraite mais aussi certains en service actif, (...)

    • Poutine rendra un tank israélien de la première guerre du Liban
      Le tank, actuellement exposé à Moscou, avait été capturé avec trois soldats israéliens, toujours portés disparus
      Times of Israel Staff 29 mai 2016,
      http://fr.timesofisrael.com/poutine-rendra-un-tank-israelien-de-la-premiere-guerre-du-liban

      Le président russe Vladimir Poutine a accepté la demande du Premier ministre Benjamin Netanyahu de rendre un tank israélien capturé pendant la bataille de Sultan Yacoub, pendant la première guerre du Liban, en 1982.

      Netanyahu avait abordé ce sujet pendant sa rencontre avec Poutine au Kremlin le mois dernier, suite à une demande du chef d’Etat-major israélien Gadi Eizeinkot, selon le bureau du Premier ministre.

      Le tank est en ce moment exposé au musée militaire de Moscou.

      Netanyahu a remercié Poutine, disant que « le tank est la seule preuve de cette bataille, et il est maintenant en chemin pour rentrer en Israël. »

  • Inside Israel’s Mossad: Efraim Halevy on UpFront
    We speak to the ex-Mossad chief about the prospect of a two-state solution, Israeli politics and his time in the Mossad.
    28 May 2016
    http://www.aljazeera.com/programmes/upfront/2016/05/israel-mossad-efraim-halevy-upfront-160527134610649.html

    Former Mossad director Efraim Halevy has been an outspoken critic of Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu and once said that Jewish extremism was a bigger threat to Israel than nuclear Iran.

    In this week’s Headliner, Mehdi Hasan asks Halevy about the country’s shift to the right, his time in the Mossad, and the prospect of peace in the region.

    On Lieberman’s appointment, Halevy says that “the events of the last few days ... heralds the beginning of a countdown of the end of the administration of Mr Netanyahu”.

    The former Israeli intelligence chief says he believes there will be “no two-state solution in the foreseeable future”, adding that he doubts such a solution will take place under Prime Minister Netanyahu’s leadership.

    Halevy also reiterates that Israel should open dialogue with Hamas, revealing that some of Israel’s top generals believe having Hamas in Gaza “is the best situation for Israel”.

  • Crimes de Hissène Habré : HRW prépare un rapport accablant sur le rôle de la France

    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/05/31/le-rapport-de-human-rights-watch-qui-pointe-la-complaisance-de-la-france_492

    Hissène Habré a été condamné lundi 30 mai à la prison à vie pour crimes contre l’humanité, crimes de guerre, tortures et viols commis durant sa présidence du Tchad de juin 1982 à décembre 1990. Durant toute cette période, l’ex-dictateur a bénéficié d’une aide importante de la France. Que savait Paris de ses crimes ?

    Difficile à déterminer sans l’accès aux archives officielles, que les autorités françaises ont refusé à Human Rights Watch (HRW). « Que cherche à cacher l’Etat français ? », demande l’ONG, qui enquête depuis 1999 sur le système de répression d’Hissène Habré et a préparé deux rapports en voie de finalisation : un premier sur les relations entre le Tchad et les Etats-Unis et un second sur la France, rédigé par Henri Tullier.

    En janvier 1983, Hissène Habré instaure par décret la Direction de la documentation et de la sécurité (DDS). « Cet organisme s’est rendu responsable d’innombrables exactions pendant toute la durée du régime Habré », écrit HRW en 2013 dans son rapport intitulé « La Plaine des morts ». Dès la création de la DDS, Claude Faure, ancien agent de la DGSE, écrit : « Au Tchad, une équipe du service action de la DGSE est détachée auprès de la DDS tchadienne. Les membres de cette équipe ont pour mission de conseiller et de former les personnels de ce service. »

    Paris pouvait-il ignorer les pratiques de torture de la DDS ? A son procès à N’Djaména, en 2014, Saleh Younous, premier directeur de la DDS (1983-1987), a déclaré : « Les renseignements venaient de l’extérieur et de l’intérieur. Nous avions une relation très étroite avec la DGSE, la CIA, le Mossad, les services soudanais, etc. (…) La DGSE était très proche de nous. »

    « La Plaine des morts »
    https://www.hrw.org/sites/default/files/reports/chad1013frwebwcover_0.pdf