organization:mujeres libres

  • [SMOLNY...] BERENGUER LAOSA Sara - GUILLEN ( 1919 - 2010 )
    http://www.collectif-smolny.org/article.php3?id_article=1597

    Membre des Mujeres Libres

    À treize ans, #Sara_Berenguer_Laosa commence à travailler dans une boucherie, mais révoltée par l’exploitation et le machisme, elle quitte plusieurs emplois.

    En juillet 1936, alors que son père part se battre au front, elle s’investit dans la lutte et se retrouve responsable de la distribution des armes. Le soir, elle milite au sein des Jeunesses libertaires et donne des cours aux enfants des rues. Elle s’engage aussi dans une section de Solidarité internationale antifasciste. En octobre 1938, elle rejoint le mouvement Mujeres Libres puis s’occupe du secrétariat régional.

    En janvier 1939, c’est l’exode vers la France, où elle poursuit son travail pour SIA à Perpignan puis à Béziers, où elle tente de secourir les internés des camps dont son compagnon #Jesus_Guillén.

    Après la Libération, avec Jesus, elle poursuit son action au sein de la CNT en exil. Elle reprend plus tard avec #Suceso_Portales la rédaction de la revue Mujeres Libres (Londres & Montady, 47 numéros, de 1964 à 1976). Sa maison, près de Béziers, reste un lieu de rendez-vous des anarchistes. C’est là qu’à été tourné en grande partie le film De toda la vida (Toutes nos vies) en 1986, avec #Pepita_Carpena, #Dolores_Prat, #Federica_Montseny, #Suceso_Portales, #Mercedes_Comaposada, #Conxa_Perez. Sara se consacre à la poésie et à la mémoire des femmes libres.

    Cette notice provient de l’excellent livre « La vie sera mille fois plus belle » de Martha Ackelsberg, Atelier de création libertaire 2010.

  • [SMOLNY...] ARCOS PEREZ Pura ( 1919 - 1995 )
    http://www.collectif-smolny.org/article.php3?id_article=1598

    Membre des #Mujeres_Libres

    #Purification_Pérez_Benavent naît à Valence mais grandit à Barcelone. Mise au travail à treize ans, elle suit les cours du soir de l’Escuela Moderna et est très impliquée dans la CNT et les Jeunesses libertaires. C’est là qu’elle rencontre son compagnon, #Federico_Arcos, en 1936. Elle est active aux Mujeres Libres dès leur constitution.

    À la révolution, elle apprend à conduire les trams mais préfère s’engager comme institutrice dans la collectivité de Tabernes de Valldigna. « La vie dans les collectivités, c’était comme une grande vie de famille, raconte Federico. Chacun était dévoué à autrui et à l’idéal. »

    Lors de la défaite, Pura choisit la clandestinité, rentrant à Barcelone avec sa famille, soutenant les prisonniers libertaires.

    Elle émigre au Canada dans les années 1950, avec sa fillette, pour y rejoindre Federico. Elle apprend l’anglais, travaille comme infirmière et reprend la correspondance avec la presse libertaire, en particulier le Boletín de Mujeres Libres (Londres, 1963-1977) et la revue Mujeres Libertarias en Espagne, jusqu’à sa cessation en 1993. Au Canada, elle participe à des groupes pacifistes et féministes.

    Cette notice provient de l’excellent livre « La vie sera mille fois plus belle » de Martha Ackelsberg, Atelier de création libertaire 2010.