organization:national aeronautics and space administration

  • Josiah Zayner, le biochimiste qui revendique l’accès à la technologie Crispr pour tous

    http://www.lemonde.fr/biologie/article/2017/11/26/josiah-zayner-biohackeur-gonfle_5220549_1650740.html

    Ancien de la NASA, il est devenu le biohackeur dont on parle après avoir annoncé avoir modifié son propre génome.

    D’un côté, il y a la cuisine, la télévision, avec une chaîne sportive allumée en continu, et une table sur ­laquelle reposent « les meilleurs hamburgers de Californie du Nord ». De l’autre, deux ordinateurs, un microscope installé sur une vague paillasse et une centrifugeuse pour extraire l’ADN. Contre le mur, des cartons abritent les « kits », avant leur ­expédition à travers le pays. « Not to inject », avertit l’étiquette. Un simple conseil. « Hier, quelqu’un m’en a commandé trente : soit il est prof, soit il va se le coller dans les veines », s’amuse Josiah Zayner.

    Attention, danger ! Le maître de ce « laboratoire » sauvage, au rez-de-chaussée d’un pavillon d’Oakland, sent le soufre. Depuis qu’en octobre, lors d’une conférence de biologie synthétique, à San Francisco, juste de l’autre côté du Bay Bridge, il s’est injecté dans l’avant-bras de quoi modifier les gènes de ses cellules musculaires, il est devenu le biohackeur dont on parle. Même dans cette communauté de ­quelques milliers de convaincus à travers le monde, avant-garde autoproclamée d’une ­révolution en cours, il divise. Héros audacieux, pour les uns ; apprenti sorcier, pour les autres. Lui s’amuse. « Certains ont dit que j’allais me tuer, je suis encore vivant. Quant au côté héros, j’ai renoncé à faire des biopsies pour voir si ça avait marché, j’ai déjà peur des piqûres. »

    « Cool, mais très compétent »

    Entre son look décalé et ses propos volontiers provocateurs, le biochimiste de 36 ans pourrait facilement passer pour un guignol. L’apparence est trompeuse. Le FBI, qui prend le biohacking très au sérieux, échange régulièrement avec lui. « Il est cool, mais très compétent, jure, de son côté, George Church, professeur à Harvard et figure de proue de la biologie synthétique. Il sait de quoi il parle et s’implique dans ce qu’il fait. Quand il a créé son kit Crispr, j’ai trouvé formidable cette façon de mettre cet outil d’édition du génome à la portée de tous. Je lui ai écrit pour lui dire que si je pouvais l’aider, qu’il n’hésite pas. » Josiah Zayner se souvient du mail, il y a tout juste un an : « C’était incroyable. Alors, après avoir abondamment fêté ça, je lui ai proposé de devenir conseiller scientifique de ­notre start-up, The Odin, et dit que s’il pouvait nous confier quelques-uns des échantillons d’ADN qu’il avait mis au point, ça nous permettrait d’étendre nos kits. Il a dit oui aux deux. ­Depuis, il nous aide régulièrement, notamment sur l’ingénierie génétique humaine. »


    Un des kits de Josiah Zayner (pipette, tubes, ADN, bactérie et levures...).

    Pas question, pourtant, d’écouter aveuglément les conseils du gourou. « Je ne veux suivre personne, mais tracer ma propre voie », clame le biohackeur. Un modèle, quand même ? « Ma mère. » Et Zayner de raconter une jeunesse rude, pauvre. Quatre enfants, de plusieurs ­pères. « Les deux premiers maris de ma mère étaient violents, avec elle comme avec nous. Elle a pourtant tout fait pour qu’on s’en sorte. Elle nous a tous envoyés à l’université. La dernière à y aller, ce fut elle. »

    Josiah excelle en sciences. Il décroche son doctorat à l’université de Chicago, dans le laboratoire de Luciano Marraffini, un des pionniers du système Crispr d’édition du génome. « Personne n’imaginait alors l’importance du sujet. Je trouvais ça passionnant mais je ne supportais pas le monde académique. Les publications n’y sont pas jugées sur leur qualité, mais sur l’importance de votre réseau. » Josiah candidate pour un poste à la NASA. « Tous les gamins américains ont rêvé de devenir astronaute, alors quand j’ai été choisi… »

    Sa mission consiste à mettre au point des bactéries capables de dégrader le plastique. « Dans l’espace, chaque personne produit 200 kilos de déchets par an. Pour aller sur Mars à cinq, ça fait une tonne. C’est énorme, vu les restrictions de carburant. J’ai utilisé Crispr pour modifier les bactéries existantes… » La recherche l’enthousiasme, les règles maison beaucoup moins. « Je ne faisais rien de top-secret, mais pour aller au moindre colloque, échanger avec un collègue extérieur, je devais remplir un formulaire et attendre la réponse. Je n’ai pas ­demandé à renouveler mon contrat. »

    Autoexpérimentations

    C’est qu’entre-temps Josiah Zayner a créé The Odin, dans un studio de Mountain View (Californie). En cette année 2015, la technologie Crispr a envahi les laboratoires universitaires. « Il n’y avait pas de raison que les amateurs, ceux qui aiment vraiment la science et la pratiquent par passion, en soient exclus. Mais je n’avais pas d’argent. J’ai lancé un crowdfunding en pensant lever 10 000 dollars. J’en ai récolté 75 000. » La start-up déménage dans un garage de Castro Valley avant de s’installer, en mars, avec ses quatre salariés, dans le pavillon d’Oakland.

    Côté pile, Zayner peaufine son kit, ou plutôt ses kits, qui vont de 28 dollars (23 euros) pour la version basique à 159 dollars pour l’équipement complet (pipette, tubes, ADN, bactérie et levures…). Il expédie ses cartons à travers les Etats-Unis, une vingtaine chaque jour. « Des écoles nous en commandent, des clubs d’amateurs, des passionnés. On propose différentes ­expériences. » La plus courante consiste à modifier l’ADN d’une bactérie pour en changer la couleur. La plus perfectionnée permet de ­modifier une levure afin de mettre au point une bière… fluorescente.

    Avec cette mousse colorée, le scientifique est sorti de l’anonymat. Mais ce sont ses auto­expérimentations qui l’ont véritablement fait connaître. En février 2016, il commence par une transplantation de matière fécale. La ­recherche sur le microbiote est en plein essor, et Zayner souffre depuis longtemps de désordres intestinaux. Après une cure d’antibiotiques poussée pour éliminer ses mauvais germes, il ingère les bactéries intestinales d’un ami en pleine santé. « Je n’ai plus jamais eu de problèmes gastriques », jure-t-il. Un documentaire a immortalisé l’aventure.

    C’est que Zayner aime faire parler de lui. Pourtant, c’est assez discrètement qu’il réalise sa deuxième expérience en s’injectant un système Crispr censé doper les gènes produisant la tyrosinase, une enzyme nécessaire à la production de mélanine. « Ça aurait dû me faire bronzer. Je n’ai rien vu. Soit je n’en avais pas mis assez, soit ça n’a pas été transmis aux cellules. »

    Il change de cible et s’attaque aux muscles. Les images de chiens génétiquement dopés ont fait le tour du monde. Des chercheurs ont modifié leurs gènes produisant la myostatine, sorte de signal stop dans la production musculaire. Le résultat est impressionnant : le toutou se transforme en molosse bodybuildé. Zayner montre son avant-bras gauche : « J’ai injecté 40 microgrammes ici. Pour le moment, on ne voit rien. Mais ça fait un mois : chez les chiens, il en a fallu deux pour constater quelque chose. »

    Il adorerait voir son muscle gonfler. Etre le premier humain « crisperisé » avec succès. Mais il se prépare sereinement à un échec : « Je veux surtout montrer aux gens que ce n’est pas dangereux et que c’est accessible. » Ah, l’accessibilité ! Permettre à chacun de faire ce que bon lui semble avec lui-même. Josiah Zayner veut appliquer à la biologie son credo « libertarien ». « Pour la première fois de ­l’Histoire, les humains ne sont plus esclaves de leur patrimoine génétique. Doit-on limiter cette ­liberté aux laboratoires universitaires et aux grandes compagnies privées ? Je suis ­convaincu que non. »

    « A condition de prendre toutes les précautions », insiste George Church, sibyllin. Sam Sternberg, biochimiste à l’université de Berkeley, est plus clair : « Ce qu’il fait avec son kit, c’est formidable. Un moyen de susciter l’intérêt du public pour la science. Mais je suis beaucoup plus réservé sur sa dernière expérience. La science doit être rigoureuse. Faire croire que l’on peut développer ses muscles sans faire de sport, c’est faux. Mais y croit-il seulement ? » A la question, Josiah Zayner montre son bras : « Je le regarde tous les jours ». Et il éclate de rire.

  • NASA’s Eyes
    http://eyes.nasa.gov/index.html

    Experience Earth and our solar system, the universe and the spacecraft exploring them, with immersive apps for Mac, PC and mobile devices.

    #application #espace #visualisation

    Il y a un mode « téléscope » qui permet d’afficher le ciel depuis n’importe quel point de la Terre, en temps réel pour connaitre la position des étoiles ou en animation accélérée.

    Et pas mal de datas à visualiser sur la terre.

  • #Caspian_Sea evaporating as temperatures rise, study finds
    http://news.agu.org/press-release/caspian-sea-evaporating-as-temperatures-rise-study-finds
    http://sites.agu.org/files/2017/08/The-Caspian-Sea-from-Space.jpg

    Earth’s largest inland body of water has been slowly evaporating for the past two decades due to rising temperatures associated with climate change, a new study finds.

    Water levels in the Caspian Sea dropped nearly 7 centimeters (3 inches) per year from 1996 to 2015, or nearly 1.5 meters (5 feet) total, according to the new study. The current Caspian Sea level is only about 1 meter (3 feet) above the historic low level it reached in the late 1970s.

    Increased evaporation over the Caspian Sea has been linked to increased surface air temperatures. According to the data from the study, the average yearly surface temperature over the Caspian Sea rose by about 1 degree Celsius (1.8 degrees Fahrenheit) between the two time frames studied, 1979-1995 and 1996-2015. These rising temperatures are likely a result of climate change, according to the study’s authors.

    Evaporation brought about by warming temperatures appears to be the primary cause of the current drop in sea level and the decline will likely continue as the planet warms, according to the study’s authors.

    From our point of view as geoscientists, it’s an interesting place because it’s possible to construct a sort of budget for the total amount of water that’s there,” said Clark Wilson, a geophysicist with the Jackson School of Geosciences at the University of Texas at Austin, and co-author of the new study published in Geophysical Research Letters, a journal of the American Geophysical Union. “The real control that causes it to go up and down over long periods of time is really most likely the evaporation, which is almost completely dominated by temperature.

    #Mer_Caspienne

  • Paradis pourri : « Smart islands » en Polynésie
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=983

    Parution du Manifeste des Chimpanzés du futur contre le transhumanisme, début septembre 2017. Voir ici

    En janvier 2017, une étonnante nouvelle surgit brièvement du flot de l’information permanente. Les Siliconiens du Seasteading Institute et le gouvernement de la Polynésie française ont signé un accord pour coloniser les lagons de plateformes de survie high tech. Scientifiques et industriels, entrepreneurs et politiciens, les mêmes technocrates qui en 200 ans de « progrès » emballé ont ravagé la Terre, nous poussent maintenant à la migration vers une autre planète : la Mer. Ce qu’il en reste du moins, une fois qu’ils l’ont vidée de ses poissons et remplie de leurs déchets. De l’eau à dessaler, des minerais, du pétrole, du vent, des courants pour faire tourner des myriades d’éoliennes et (...)

    « https://chimpanzesdufutur.wordpress.com »
    « http://hors-sol.herbesfolles.org » #Nécrotechnologies
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/paradis_pourri_.pdf

    • Pour le magazine Wired , porte - voix des techies , les villes flottantes seraient « le rêve ultime des entrepreneurs de la Silicon Valley : aucun signe de terre ni de civilisation à l’horizon ». Se ule une connexion haut débit les rattacherait au continent. Un tel attrait pour les régions reculées , de la part d’entrepreneurs de la high tech, a de quoi surprendre les Européens. Mais il faut voir, tous les matins, les salariés de Google, Microsoft, Moz illa, Facebook ou la NASA emprunter l’ Interstate 280 depuis San Francisco, longer les Monts Santa Clara, traverser parcs et réserves naturelles, et rejoindre leurs campus de Mountain View où ils se déplacent à vélo. Il faut les voir, partir le week - end en camping sauvage, soit dans les forêts de séquoias, soit aux portes de la Vallée de la Mort, au risque d’une rencontre avec un ours noir – le même qui orne le drapeau californien. On peut être ingénieur informatique la semaine, et aimer la nature sauvage le week - end. Tout techies qu’ils soient, les tâcherons de la Silicon Valley habitent le pays d’ Into the Wild et Captain Fantastic, des romans d’Henry David Thoreau et de Jack London (né à San Francisco), des courants primitivistes à la John Zerzan. Ils sont fascinés par les grands espaces qui ceinturent leur open space . En 2014, Macintosh nommait son système d’exploitation Yosémite, d’après le célèbre parc naturel californien. Alors le Pacifique sud... c’est un « rêve ultime » d’amateurs de nature. Ils l’aime nt, oui, comme les asticots aiment la viande. C’est-à-dire qu’ils la consomment et la détruisent.

      Depuis 2012, les Seasteaders organisent un festival nommé Ephemerisle. C’est l’équivalent aquatique de Burning Man, ce festival pseudo - tribal, autogéré, atti rant 70 000 personnes dans une véritable cité éphémère construite dans le désert du Nevada. Imaginez une sorte de rave party, mais sur l’eau. La bande - son en serait une musique régressive et répétitive, pseudo - chamanique, produite par ordinateur. L’esthéti que serait « tribale », l’organisation « nomade », et les drogues de synthèse. Chaque été, quelques centaines de jeunes ingénieurs de la Silicon Valley, viennent jouer à l’autogestion sur des bâtiments flottants, le plus souvent bâtis de leur main. Ils y l isent de la littérature prétendument anarchiste, font la fête jour et nuit, séjournent dans des maisons flottantes. L’initiateur de l’événement est Patri Friedman, ingénieur chez Google, porte - parole du Seasteading. Il est aussi petit - fils et continuateur de l’économiste ultra-libéral Milton Friedman – petit-fils à grand-papa.

      #hors-sol #enquête #Polynésie #transhumanisme #Seasteading #mer #critique_techno

  • Ouragans Harvey, Irma, Maria... : pourquoi ce n’est qu’un début
    https://www.mediapart.fr/journal/international/240917/ouragans-harvey-irma-maria-pourquoi-ce-n-est-qu-un-debut

    L’ouragan Maria vu de l’espace au moment où il frappe Porto Rico © Nasa La saison des ouragans 2017 est déjà la plus dévastatrice de l’histoire aux Antilles et aux États-Unis. Mais le #Changement_climatique va aggraver encore l’impact des tempêtes tropicales dans les prochaines décennies.

    #International #Fil_d'actualités #météo #Ouragan_Irma

  • Etre fan avant Internet : dans la galaxie des premiers fans de « Star Trek »
    http://abonnes.lemonde.fr/pixels/article/2017/09/24/etre-fan-avant-internet-dans-la-galaxie-des-premiers-fans-de-star-tr

    Je ne voulais pas recopier l’article en entier... mais il est tellement bien que j’en ai gardé une large partie.

    Voici un exemple de la « culture participative » tel que Henry Jenkins, Mimi Ito et danah boyd en parlent dans leur livre : autour d’une production culturelle commerciale créer des oeuvres nouvelles et surtout des communautés.

    « Les fans, avant Internet ? Des lettres, des lettres et le téléphone ! », s’exclame en riant Devra Langsam. Fan de Star Trek depuis le début de la diffusion, en 1966, la jeune Américaine brune aux lunettes rondes de l’époque a aujourd’hui le souffle court et les cheveux gris. Elle s’est au fil du temps éloignée des autres fans, n’a pas accroché avec le Web, et la nouvelle série Star Trek Discovery, qui démarre dimanche 24 septembre sur la chaîne américaine CBS, ne l’attire pas vraiment.

    « J’ai commencé à regarder Star Trek quand j’avais 23 ans, explique-t-elle sans nostalgie. Les personnages en avaient 30, ils étaient matures. Aujourd’hui, j’ai 73 ans : je les regarde et je me dis “ce sont des bébés !”. J’ai beaucoup plus de mal à m’intéresser à ce qui leur arrive. » Ce qui ne l’empêche pas de raconter avec passion les débuts de ce qui sonne dans sa bouche comme un âge d’or pour les fans. Car ce sont eux, les fans de Star Trek, qui ont permis de définir le fandom moderne — les communautés de fans qui aujourd’hui pullulent sur Internet.

    C’est en 1967, alors que Star Trek n’a qu’un an, que commence cette histoire. Nous sommes en septembre, à la Worldcon, une convention américaine de science-fiction qui existe depuis 1939. Devra Langsam, Ruth Berman et Eleanor Arnason ont imprimé Spockanalia, le tout premier fanzine — magazine réalisé par des fans — uniquement sur la série.

    « Savez-vous ce qu’est un miméographe ?, demande Devra Langsam, presque rhétoriquement. C’est une machine à imprimer portable — énorme bien sûr si on la compare à celles d’aujourd’hui. Elle était équipée d’un écran et d’une pompe qui imprimait l’encre sur le papier. A l’époque, on en trouvait dans toutes les écoles, les églises ou les bureaux. Avec Ruth, nous avons demandé à l’école de nous imprimer Spockanalia. »

    Ce premier fanzine contient une lettre de Leonard Nimoy — l’acteur qui interprète Spock —, des fanfictions (histoires écrites par des fans), mais aussi des articles d’analyse ou de réflexion sur les personnages.

    Mais même sans s’engager dans la lourde tâche de l’édition de fanzine, être fan à cette époque comporte aussi son lot de complications… Ne serait-ce que pour regarder la série elle-même. Si aujourd’hui, un épisode peut, dès sa diffusion, être vu et revu à l’infini, analysé et décortiqué à l’extrême par les fans, ce n’est pas le cas dans les années 1960. Il n’est pas encore possible d’enregistrer, par exemple, l’enregistreur n’est inventé qu’en 1972. Manquer un épisode signifie qu’il faut attendre parfois plusieurs années pour une rediffusion.

    Pour faire connaissance entre fans, la tâche est encore plus ardue. En 1969, les fans distribuent des tracts ou des newsletters dans la rue. « La réaction des gens était très simple, raconte Devra Langsam. Le plus souvent, on avait un “désolé, je ne suis pas intéressé” et parfois un “oh mon dieu ! C’est Spock !” Là, on savait qu’on avait atteint la bonne personne. »

    Jacqueline Lichtenberg est une autre des premières fans de la série. Auteure de science-fiction et docteure en chimie, elle a participé à l’écriture de Star Trek Lives !, le premier essai sur les fans de Star Trek, paru en 1975. Aujourd’hui âgée de 75 ans, elle est toujours accro à la série et adore se servir de Facebook pour communiquer avec d’autres fans. Au début des années 1970, toutefois, c’était par la poste qu’elle établissait le lien entre les fans de la côte est et ceux la côte ouest :

    L’engouement pour la série a été tel que la première convention, organisée en 1971 par Devra Langsam, qui pensait initialement recevoir quelques centaines de participants, s’est retrouvée prise d’assaut par plus de trois mille quatre cents visiteurs, une exposition
    organisée par la NASA et des membres du casting.

    Pour Pascal Laus, administrateur du site belge USS-Saga, l’histoire de Star Trek n’est toutefois pas restée longtemps dissociée d’Internet : « La série a toujours appelé un profil type de spectateur qui était souvent très technicien. On avait des astrophysiciens, des mathématiciens, des physiciens… Très vite, les gens ont commencé à utiliser les Bulletin Board System [BBS], reliés à la ligne téléphonique, apparus à la fin des années 1970 pour échanger sur la série. » Les BBS sont les ancêtres des forums de discussion, l’un des tout premiers espaces de discussion numérique.

    « Lorsque Internet est arrivé, il n’y a pas eu de transition, confirme Jacqueline Lichtenberg du côté américain. C’était facile. Cela faisait déjà bien longtemps que nous savions toutes taper sur un clavier. » Et en France ? Corinne Le Guern répond sans hésitation : « Les fans d’avant Internet ? Ils avaient le Minitel ! »❞

    #Culture_participative #Star_Trek #Fanfiction #Fanzines

  • Leçons de cyclones pour le climat | {Sciences²}
    http://huet.blog.lemonde.fr/2017/09/20/lecons-de-cyclones-pour-le-climat

    La série noire des cyclones qui balaient en ce début d’automne les tropiques recèle t-elle des leçons climatiques ? Oui, et pas seulement au regard du changement climatique provoqué par nos émissions massives de gaz à effet de serre.

    Commençons par la question qui agace. Celle que les journalistes, sommés de le faire par des rédactions en chef avides de simplisme, posent à des scientifiques, pas toujours spécialistes en cyclones… mais on fait avec ce que l’on trouve. Les cyclones actuels, Maria, Irma, Katia, etc… sont-ils provoqués par le changement climatique en cours ? Autrement dit, n’auraient-ils pas eu lieu en son absence ?

    Avec, pour la bonne bouche, ce graphique

    D’où ce graphique qui fait penser à Mondrian et toujours aussi instructif des écarts à la moyenne par mois depuis 1880, calculé sur la période 1951/1980 :


    Ecart à la moyenne climatologique 1951 1980 de la température planétaire, mesurée à un mètre au dessus des sols et à la surface des océans (Nasa, Université Columbia de New York)

    dont la source, mise à jour en permanence, est là (avec de très nombreux autres graphiques)

    Global Temperature — More Figures
    http://www.columbia.edu/~mhs119/Temperature/T_moreFigs


    Global-mean monthly-mean surface temperature anomalies with the base period 1951-1980. V denotes the major volcanic eruptions, and m and M denote the years of the minima and maxima of sunspot number cycles, respectively.
    See a NOAA/NGDC page. (Updated on 2017/09/18) , now with GHCN version 3.3.0 and ERSST v5.)

    compléments de
    Global Temperature
    http://www.columbia.edu/~mhs119/Temperature

  • Où sont les extraterrestres qui nous observent   ?

    http://www.lemonde.fr/sciences/article/2017/09/18/ou-sont-les-extraterrestres-qui-nous-observent_5187048_1650684.html

    Une équipe internationale a identifié les exoplanètes depuis lesquelles les astres de notre Système solaire seraient visibles.

    A l’heure où ces lignes sont écrites, Exoplanet.eu, le site officiel qui recense les planètes extrasolaires, compte près de 3 700 références dans son catalogue. La majeure partie de ces autres mondes ont été découverts par le télescope spatial Kepler de la NASA grâce à la méthode dite des transits : l’instrument surveille un grand nombre d’étoiles et ­détecte les faibles baisses de ­luminosité qui se produisent lorsqu’une exoplanète passe ­devant le disque stellaire.

    Cette technique donne aux ­astronomes des renseignements sur les planètes repérées, comme leur diamètre, la durée de leur ­révolution et la distance qui les sépare de leurs soleils.

    Point de vue inversé

    Dans une étude acceptée pour ­publication par les Monthly ­Notices of the Royal Astronomical Society, une équipe internationale a inversé le point de vue : si des extraterrestres disposaient d’un instrument analogue à ­Kepler, depuis quelles exoplanètes pourraient-ils détecter les corps du Système solaire ? En effet, pour fonctionner, la méthode des transits nécessite une configuration astrale particulière : l’instrument, l’étoile ­visée et ses exoplanètes doivent se trouver dans le même plan. Ces chercheurs ont donc fait un peu de géométrie dans ­l’espace – à tous les sens du terme – pour définir la petite portion du firmament où le transit des huit compagnons du Soleil est visible.

    Une fois cette région – la zone de transit – dessinée, ces astronomes l’ont superposée au catalogue d’Exoplanet.eu afin de ­déterminer combien de planètes extrasolaires elle contenait. La liste se révèle courte : seulement 68 astres référencés peuvent observer le transit d’au moins une planète du Système solaire. La Terre n’est détectable que depuis neuf d’entre eux. Et, a priori, aucune de ces neuf exoplanètes n’est habitable, soit parce qu’il s’agit d’une géante ­gazeuse, soit parce qu’il y fait trop chaud ou encore trop froid.

    Modélisation du voisinage

    Mais les auteurs de l’étude ne se sont pas découragés. Ils se sont dit : « Ce n’est pas parce qu’on n’a pas encore détecté de planète ­habitable de type terrestre dans la zone de transit qu’il n’y en a aucune. » Après une modélisation de notre voisinage, ils estiment que dix exo-terres pourraient se promener dans cette zone de transit. Ne reste plus qu’à les trouver…

    Pour Jean Schneider, chercheur à l’Observatoire de Paris et créateur d’Exoplanet.eu, « même si l’idée n’est pas nouvelle, cette étude est intéressante car elle quantifie la probabilité d’être dans la bonne configuration pour détecter la Terre ». Cependant, l’astronome reste un peu gêné. « C’est toujours très anthropomorphique comme discussion : cela suppose que les extraterrestres ont les mêmes concepts scientifiques que nous. Or, Kant explique que les concepts ne résultent pas des observations mais de ­notre esprit. Avec notre esprit, nous avons construit un monde, mais qui sait ce que d’autres civilisations ont imaginé ? »

    Et, même si E.T. pense comme nous, il est possible, dit Jean Schneider, s’appuyant sur une étude facétieuse de 2016, qu’il nous cache le transit de sa planète, en émettant une grande quantité de lumière pour compenser la baisse de ­luminosité de son étoile. Comme une cape d’invisibilité à l’échelle d’une planète !

    #They_live

    • Pour ajouter un peu d’optimisme :
      dans un podcast récent, Chris McKay faisait la remarque que la vie peut peut­-être se trouver aussi dans les lunes de grosses planètes, comme Enceladus autour de Saturne. Et là, plus besoin pour une planète d’être dans la zone ni trop près ni trop loin du soleil, vu que l’énergie nécessaire à la géologie vient de la déformation de la lune due à l’attraction et non de l’étoile avoisinante.

      We discovered oceans on Europa, oceans on Enceladus. And we struggled at first to understand how could there be oceans out there so far, so cold? And the answer turns out to be tidal heating. As those small moons go around these giant planets, they get squeezed by the gravity of these giant worlds, and that squeezing generates heat.

      So their oceans are warmed not by sunlight, like the Earth, but by gravitational heating. And that has enabled large oceans on many moons. And, in fact, it may be that the oceans in the universe, there’s more oceans in the universe driven by tidal heating, than driven by sunlight. So our ocean may actually be the oddball, rather than the typical case.

      https://www.nasa.gov/ames/nisv-podcast-Chris-McKay

  • Un singe photographe peut-il prétendre au droit d’auteur ? La justice ne tranchera pas - Pop culture - Numerama
    http://www.numerama.com/pop-culture/288913-un-singe-photographe-peut-il-pretendre-au-droit-dauteur-la-justice-

    Encore une histoire d’argent sur le dos du domaine public

    Le droit ne tranchera donc pas cette question.

    Peut-être que la justice allait trancher en constatant que faute d’auteur, et donc de droits rattachés à cette qualité, le selfie de Naruto doit être totalement libre de droits et dont librement exploitable par quiconque le souhaite, aussi bien à titre gratuit que commercial. On ne le saura jamais, deux parties n’ayant a priori aucun droit sur l’affaire ayant trouvé un accord extra-judiciaire.

    En effet, l’association de défense des animaux Peta (People for the Ethical Treatment of Animals) a annoncé lundi 11 septembre qu’un accord à l’amiable a été trouvé avec le photographe Christian Slater, qui avait découvert la présence de ce cliché étonnant en remettant la main sur son appareil. Dans cette affaire, Peta s’était mobilisée pour défendre les intérêts du singe devant les tribunaux américains.

    25 % des revenus générés par la photo iront à des organisations de protection de la vie animale

    « Christian Slater a accepté de donner 25 % de tout revenu futur provenant de l’usage ou de la vente du selfie du singe à des organisations caritatives qui protègent l’habitat de Naruto [le nom du singe, ndlr] et des autres macaques de son espèce en Indonésie », lit-on dans le communiqué. Donc, les éventuels gains générés par le photographe avant l’accord ne sont pas couverts.

    Cette conclusion a quand même de quoi étonner, dans la mesure où les deux parties concernées ne sont techniquement pas en mesure de prétendre avoir des droits sur la photo :

    Et si je ne touche pas les réglages de mon iPhone, est-ce que Apple peut demander des droits d’auteur ?

    #Domaine_public #Selfie #Macaque #Scandale

    • Je vois pas trop le rapport avec Apple ou Canon ou Kodak . Concretement, c’est un vilain troll de la part de PETA. C’est extrêmement préjudiciable pour le respect des droits des photographes. Je vais paraitre corporatiste pour la 1ere fois de ma vie, mais il y a tellement d’attaques actuellement spécifiquement sur les photographes, que ça devient fatiguant ... Concrétement, sans le photographe, il n’y aura pas eu de photo . Dans certaines créations photographies artistiques ( par exemple chez David La Chapelle ou Pierre et Gilles ) , ce n’est pas forcement le photographe qui declenche . L’acte photographique ne peut pas se resumer à appuyer sur un bouton.

    • En fait, cette histoire est longue, et le jugement (ou plutôt son absence) n’est qu’un des rebondissements.

      Totalement d’accord pour penser que PETA n’est mue que par l’argent, et participe d’un détricotage du domaine public.

      La première décision avait été prise par le Bureau du Copyright auprès de la Library of Congress qui avait estimé que la prise de vue étant réalisée par un non-humain ne pouvait relever de la loi sur le droit d’auteur.

      On aurait pu/du en rester là, ce qui aurait conservé la qualité d’auteur aux humains (donc aux photographes). Nul doute que l’ambiguïté et l’intéressement de PETA va avoir des conséquences graves, à la fois sur les photographes et sur le domaine public.

      Il y a une différence entre l’installation des artistes cités et le hasard de la prise de vue du macaque. En ce sens, le jugement qui fait apparaître les « réglages » comme susceptibles de procéder de la création d’une oeuvre est évidemment très dangereux. Nous utilisons de plus en plus des appareils qui en réalité ne nous appartiennent pas, mais sont sous la double responsabilité du producteur et de l’usager. L’exemple des voitures Tesla pour lesquelles la firme a débloqué un système permettant aux usagers de Floride de mieux fuir l’ouragan est significatif.

      On va donc voir de plus en plus de procès qui porteront sur l’indépendance de l’usager par rapport aux réglages et configurations « d’usine ». Ce qui ne sera pas sans conséquence sur la création des artistes photographes.

      Le deuxième danger pour les photographes (professionnels) est que l’acceptation du fait que le droit d’auteur puisse s’appliquer à des non-humains. Cela va ouvrir la porte à donner des droits d’auteur aux systèmes automatiques : caméras de surveillance, photos des satellites (NASA comme ESA ont considéré qu’il s’agissait bien d’un domaine public), et en « débat » les oeuvres « crées » par des intelligences artificielles.

      Faire passer tout sous le chapeau du droit d’auteur est dangereux, tant pour la société (existence d’un domaine public qui est sans cesse réduit comme peau de chagrin) et pour les auteurs eux-mêmes (dont les photographes).

    • @hlc oui mais la maitrise du matériel ou d’une technique n’est pas ce qui definis une pratique photographique. C’est pas de l’artisanat. On a longtemps dit que la photographie d’art devait se resumer à du noir et blanc à la chambre photographique. On peut utiliser des outils sans les comprendre.

    • Je pense que cet affaire est surtout l’occasion de se poser la question du statut des non-humains dans ce système souvent abusé du droit d’auteur. Je ne sais plus ou j’ai lu l’argument qu’en fait le macaque en question a eu un rôle dans la photographie dans le sens ou voyant son reflet dans l’objectif, il a sourit et que sans ce sourire la photo n’aurait pas eu cette célébrité. Il y a d’autres cas, par exemple dans les pratiques de performance, le cirque etc... ou cette question de la place du non-humain comme auteur est en question, et le PETA n’a pas grand chose avoir là dedans. Là, évidemment ça tombe sur un photographe dont le droit d’usage et de rémunération de leur travail est extrêmement malmené. Je n’arrive pas à croire que le droit d’auteur soit le bon moyen d’assurer aux photographes la juste rémunération à laquelle ils ont droit. Ce qui est du droit d’auteur en tant que tel, celui inaliénable de celui qui crée, il est souvent sujet à des controverses juridiques dans les cas d’un travail collectif. D’une certaine manière, sur cette affaire du selfie, le photographe aurait pu aussi envisager la question dans ce sens. @izo tu parles de travaux collectifs où un auteur est reconnu en photographie, d’une certaine manière c’est comme au cinéma. Qu’il y ait un auteur, n’empêche pas au rôle de chacune des personnes qui permettent l’existence de l’œuvre finale d’être reconnu d’un côté (par exemple en nommant ces rôles) et rémunéré de l’autre.

    • Je suis d’accord avec tout ça. Je trouve ça dommage que l’on malmene le droit d’auteurs lié à la photographie dans ce contexte. Il est urgent de reformer le droit d’auteurs mais c’est dommage de taper sur les plus « faibles » :)

  • How Not to Land an Orbital Rocket Booster, #bêtisier compilé par #SpaceX
    https://www.youtube.com/watch?v=bvim4rsNHkQ

    SpaceX Blooper Reel - How Not to Land a Rocket at Sea – gCaptain
    http://gcaptain.com/spacex-blooper-reel-not-land-rocket-sea

    #Elon_Musk could be the only person in the world who could create a video like this and actually be cool about it, but I guess this is just the cost of doing business when you’re trying to sell your reusable space rockets to NASA. Then again this #blooper_reel is almost the epitome of the famous Elon Musk quote: “Failure is an option here. If things are not failing, you are not innovating enough.

    #Falcon9

  • https://rebellyon.info/Naturaleza-suprema-RAP-Colombien-docu-18146 - @rebellyon

    https://rebellyon.info/home/chroot_ml/ml-lyon/ml-lyon/public_html/local/cache-vignettes/L300xH200/arton18146-c55ec.jpg?1505137450

    19h30 // Projection Docu luttes Colombiennes // 40min

    21h // NATURALEZA SUPREMA // Rap éco-féministe

    Pour leur nouvel album « Sonrisa Insurrecta » les deux rappeuses de NATURALEZA SUPREMA sont en tournée en Europe !!!!!!!!

    Vendredi 15 septembre au RITA PLAGE ( 68 cours Tolstoï Villeurbanne Totem)

    ET CA VA ENVOYER DU GROS PATÉ

    19h30 // Projection Docu luttes Colombiennes // 40min

    La fronde Nasa (Tierras tomadas) d’Amandine d’Elia, 2015
    Documentaire sur la lutte des Nasa, autochtones de Colombie, pour récupérer les terres que le gouvernement leur avait promis.

    21h // NATURALEZA SUPREMA // Rap éco-féministe

    Naturaleza Suprema est un groupe de rap colombien crée par Lucía Vargas et Karen Tovar. Convaincues que la musique et l’art ont le pouvoir de générer des transformations et une influence positive sur tout les aspect du développement humain. Elles croient en une « ré-évolution » proactive.

    https://www.youtube.com/watch?v=rbhFzpmgGWE


    https://www.youtube.com/watch?v=cYAT5QsSzzo

    VIENS.

    Entrée et bouffe à prix libre

    #Rebellyon #Lyon #MédiasLibres #Mutu #NaturalezaSuprema #LaFrondeNasa #Nasa #TierrasTomadas

  • Économie : des études trop souvent faibles statistiquement
    http://theconversation.com/economie-des-etudes-trop-souvent-faibles-statistiquement-82949

    Les auteurs estiment qu’environ la moitié des articles scientifiques publiés se révèle incorrecte parce qu’ils manquent de puissance statistique, s’appuient sur des outils économétriques inadaptés, sont l’objet de biais et parfois même de malhonnêteté intellectuelle. John Ioannidis et Hristos Doucouliagos (2013) ont aussi montré que 88 % des études économiques obtenaient des résultats conformes aux hypothèses formulées par leurs auteurs, un taux cinq fois supérieur à celui des recherches de la NASA par exemple (Fanelli, 2010). Au final, Miguel et Christensen (2017) indiquent qu’un tiers des recherches en économie a été réfuté par d’autres travaux ultérieurement.

    #économie #science #épistémiologie

  • Trump names climate science denier to run NASA – ThinkProgress
    https://thinkprogress.org/trump-names-climate-science-denier-to-run-nasa-c9a46a6f4a52

    n a Friday night news dump, the White House announced that President Donald Trump Plans to nominate Rep. Jim Bridenstine (R-OK), a climate science denier to be administrator of NASA.

    Bridenstine is a politician without any scientific credentials, unlike previous NASA chiefs, and for that reason his nomination has already been criticized by both Florida’s senators Marco Rubio (R) and Bill Nelson (D), Politico reports. Rubio said, “I just think [his nomination] could be devastating for the space program.”

    #climat #nasa #trump #états-unis

  • L’astronaute américaine détentrice du record du plus long séjour dans l’espace est de retour sur Terre | Mission espace | ICI.Radio-Canada.ca
    http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1053727/espace-nasa-record-voyage-espace-peggy-whitson

    Le vaisseau Soyouz, qui transportait l’#astronaute, son collègue de la NASA Jack Fischer et le Russe Fiodor Iourtchikhine, a atterri au #Kazakhstan.

    À l’âge de 57 ans, Peggy Whitson devient aussi la femme astronaute la plus âgée de l’histoire de l’exploration spatiale. Outre cet exploit, elle est également la première femme à avoir été aux commandes de la Station spatiale internationale.

    #Peggy_Whitson

    La Nasa lui change pas souvent sa tenue !

    #Quizz_seenthis
    Qui est la première femme dans l’espace ?
    Valentina Tereshkova en juin 1963
    http://rocket-women.com/2015/06/valentinas-day-celebrating-the-day-valentina-tereshkova-became-the-fir

  • Nord Cauca (Colombie) : parution d’une brochure sur les luttes pour la récupération de terres par les #Nasa
    https://fr.squat.net/2017/08/31/nord-cauca-colombie-parution-d-une-brochure

    Cette brochure mêle écrits et témoignages oraux sur la lutte pour la Libération de la Terre Mère dans le Nord du Cauca. Une lutte menée par les peuples indigènes de cette région, en particulier le peuple Nasa, et soutenue par diverses composantes du mouvement social colombien. Sommaire : – Brève histoire du peuple Nasa – […]

    #Amériques #Colombie #publication

  • Beyond Voyager - Issue 51: Limits
    http://nautil.us/issue/51/limits/beyond-voyager

    Forty years ago this coming Tuesday, a car-sized piece of equipment launched from Cape Canaveral in Florida. Thirty five years later, it became the first and only man-made object to enter interstellar space. Along the way, the Voyager probes (there were two) made headlines for flybys of Jupiter, Saturn and Titan. Fran Bagenal was a student when the Voyager probes launched, and wrote her doctoral thesis on data the probes collected around Jupiter. The professor of astrophysical and planetary science at the University of Colorado at Boulder, and former chair of NASA’s Outer Planet Assessment Group, has also worked on the Galileo, Deep Space 1, New Horizons and Juno missions. Nautilus caught up with Bagenal to discuss the legacy of Voyager and the future of manned and unmanned exploration (...)

  • Giovanni : The Bridge Between Data and Science - Eos
    https://eos.org/project-updates/giovanni-the-bridge-between-data-and-science

    https://giovanni.gsfc.nasa.gov/giovanni

    A new infrastructure system has been designed to assist a wide range of users around the world with data access and evaluation, as well as with scientific exploration and discovery. This system, the Geospatial Interactive Online Visualization and Analysis Infrastructure (Giovanni), was developed by the NASA Goddard Earth Sciences (GES) Data and Information Services Center (DISC).

    The paramount goal of Giovanni is to provide scientists and the public with a simplified way to access, evaluate, and explore NASA satellite data sets. Here we describe the latest capabilities of Giovanni with examples, and we discuss potential future plans for this innovative system.
    […]
    Giovanni provides access to numerous satellite data sets, concentrated primarily in the areas of atmospheric composition, atmospheric dynamics, global precipitation, hydrology, and solar irradiance.

    More than 1,600 variables are currently available in Giovanni. The Web interface has keyword and faceted search capabilities for locating variables of interest (Figure 1). For example, a search for “precipitation” returns more than 100 related variables. A user performing a faceted search can filter for variables based on satellite missions (TRMM, Global Precipitation Measurement (GPM)), instruments, spatial or temporal resolution, or other categories.

  • Planter 100 000 arbres en un jour pour reboiser les mangroves
    https://usbeketrica.com/article/planter-100-000-arbres-en-un-jour-pour-reboiser-les-mangroves

    Lauren Fletcher, ancien ingénieur de la NASA, a inventé il y a trois ans, le concept de drones « planteurs de graines ». Sa technologie, dix fois plus rapide que l’action humaine, est aussi deux fois moins chère

    #déforestation #mangrove #drone #arbres

  • Les États-Unis attendent leur première éclipse totale en 99 ans
    https://www.crashdebug.fr/international/13868-les-etats-unis-attendent-leur-premiere-eclipse-totale-en-99-ans

    SIGNE PROPHETIQUE :...21 août, éclipse solaire sur les USA, attendue depuis 99 ans

    Soit 1918, proche de Fatima 1917 donc l’éclipse de 1918 annonçait la fin de la guerre comme prophétisé à Fatima

    Donc l’éclipse du 21 août annonce le début de la chute des USA d’où la même éclipse 7 ans après, qui forme une croix sur les USA, en 2024 pour clore sa destruction définitive https://www.youtube.com/watch?v=SKC7SN3oo8g

    Illustration du 21 juin 2017 de la Nasa représentant la Terre, la Lune et le Soleil lors d’une éclipse ( NASA/AFP

    /Archives / Handout )

    Agités par la passion d’astronomes amateurs, les espoirs des scientifiques et l’explosion du prix des chambres d’hôtels, les États-Unis attendent leur première éclipse solaire totale depuis près d’un siècle, qui projettera son (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • #SpaceX va envoyer un super-ordinateur dans l’espace
    http://www.latribune.fr/technos-medias/spacex-va-envoyer-un-super-ordinateur-dans-l-espace-747010.html

    La société américaine SpaceX a prévu d’envoyer lundi 14 août sur la Station spatiale internationale (ISS) une cargaison comprenant un super-ordinateur, afin de tester sa capacité à fonctionner dans l’espace pendant un an, dans des conditions extrêmes.

    Le décollage du lanceur #Falcon_9, transportant la capsule Dragon, est prévu à 12h31 (16h31 GMT) depuis la base de Cap Canaveral, en Floride et les conditions météorologiques sont favorables 70%. La capsule Dragon transporte 2,9 tonnes de marchandises, dont un supercalculateur conçu par la société informatique américaine Hewlett Packard Enterprise (HPE).

    Le but de cette mission est de voir si l’ordinateur peut fonctionner dans des conditions extrêmes dans l’espace pendant un an, la durée qu’il faudrait à des astronautes pour atteindre Mars.

    Plus les astronautes parcourent de longues distances, plus le délai de transmission des communications devient important. Il faudrait au moins 20 minutes pour que des messages envoyés depuis Mars atteignent la Terre et autant de temps dans l’autre sens.

    « Un tel délai de communication rendrait toute exploration sur le terrain compliquée et potentiellement dangereuse si les astronautes sont confrontés à des scénarios de mission cruciaux qu’ils ne seraient pas en mesure de résoudre par eux-mêmes », explique le vice-président de HPE, Alain Andreoli, dans un communiqué.

    • SpaceX’s Dragon capsule successfully attached to ISS | TechCrunch
      https://techcrunch.com/2017/08/16/spacexs-dragon-capsule-successfully-attached-to-iss

      SpaceX’s latest International Space Station Resupply mission has completed its latest step, with the Dragon capsule launched on Monday loaded with over 6,400 pounds of supplies successfully docked. Dragon met up with the ISS early Wednesday morning, roughly 36 hours after launching from Kennedy Space Center aboard a Falcon 9 rocket.

      The Dragon capsule, whose payload includes experiments including a novel software-hardened HP supercomputer designed for eventual use in a Mars mission, was captured by the ISS’s robotic Canadarm appendage after matching orbit with the ISS as planned. The capsule will now remain docked at the ISS for roughly a month, as astronauts work to unload its cargo of supplies and experiments.

      Dragon will also be reloaded with 3,000 pounds of cargo destined for a return to Earth, including experimental results being ferried back for examination by researchers and scientists on the ground. The capsule will de-orbit and then splash down in the Pacific Ocean for recovery if all goes as planned.

      This is the last new Dragon capsule SpaceX will use for ISS resupply, if all goes to the private space company’s plan: from here out, SpaceX hopes to use only refurbished, reused Dragons it has flown and recovered before to run CRS missions for NASA.

    • SpaceX lands another one of its Falcon 9 rockets on solid ground - The Verge
      https://www.theverge.com/2017/8/14/16143306/spacex-falcon-9-rocket-launch-ground-landing-nasa-iss

      SpaceX has landed yet another one of its Falcon 9 rockets after launching the vehicle into space this afternoon. The rocket took off from Cape Canaveral, Florida, at 12:31PM ET, bound for the International Space Station. Around eight minutes after takeoff, the majority of the vehicle landed back on solid ground off the Florida coast. It marks the 14th successful rocket landing for SpaceX, and the sixth time a Falcon 9 has successfully touched on solid ground post-launch.

      In fact, SpaceX has yet to lose a rocket during a ground landing. The company has lost a few vehicles during ocean landings, when the rockets attempted to touch down on autonomous drone ships at sea. But all six Falcon 9s that have landed on solid ground have touched down just fine at SpaceX’s Landing Zone 1 — a ground-based landing site at Cape Canaveral.