organization:national aeronautics and space administration

  • Trump to scrap Nasa climate research in crackdown on ‘politicized science
    https://www.theguardian.com/environment/2016/nov/22/nasa-earth-donald-trump-eliminate-climate-change-research

    Trump veut empêcher la #Nasa d’étudier le changement climatique
    http://www.konbini.com/fr/tendances-2/trump-budget-nasa-recherche-climat

    Critiquant un domaine “lourdement politisé”, la future administration Trump compte supprimer les programme d’étude du changement climatique de la Nasa.

    #climat

  • Apollo code developer Margaret Hamilton receives Presidential Medal of Freedom | MIT News
    http://news.mit.edu/2016/apollo-code-developer-margaret-hamilton-receives-presidential-medal-of-fre

    Margaret H. Hamilton, a pioneering computer scientist and former head of the Software Engineering Division of MIT’s Instrumentation Laboratory who led the development of on-board flight software for NASA’s Apollo moon missions, has been awarded the Presidential Medal of Freedom.

    Hamilton, who also spent time as a computer scientist at MIT Lincoln Laboratory before starting her own software company, was honored for her contributions “to concepts of asynchronous software, priority scheduling and priority displays, and human-in-the-loop decision capability, which set the foundation for modern, ultra-reliable software design and engineering.”

    The Presidential Medal of Freedom is the nation’s highest civilian honor, presented by the sitting president to individuals who have made especially meritorious contributions to the national interests of the United States, to world peace, or to cultural or other significant public or private endeavors.

  • La NASA et la FEMA se sont préparées à l’entrée d’un astéroïde sur Los Angeles le 25 octobre dernier
    http://www.brujitafr.fr/2016/11/la-nasa-et-la-fema-se-sont-preparees-a-l-entree-d-un-asteroide-sur-los-ang

    Je n’ai pas de notions en astrophysique, mais ces 16 dernières années sur ce blog me permettent de croire qu’une certaine communauté scientifique tente d’alerter le public sur les catastrophes réelles et imminentes provenant de l’espace. Les observatoires...

  • Un document de la NASA révèle que le propulseur EM Drive, qui viole les lois de la physique, fonctionne vraiment

    http://www.gurumed.org/2016/11/11/un-document-de-la-nasa-rvle-que-le-propulseur-em-drive-qui-viole-les-lois-d

    L’EmDrive est controversée en ce qu’il semble violer la physique classique et le principe de conservation de la quantité de mouvement. Le moteur, inventé par le scientifique britannique Roger Sawyer, convertit l’énergie électrique en poussée sans avoir besoin de produit de propulsion, en faisant rebondir des micro-ondes dans un conteneur fermé.

    Le laboratoire Eagleworks de la NASA a participé à l’essai de l’EM Drive en 2015 pour essayer de prouver qu’il fonctionne réellement et le rapport sur les tests qu’il a passés a fuité…comment ? Ce document montre que l’EM Drive fonctionne et génère une poussée importante. Néanmoins, il n’a pas encore été publié dans une revue peer-reviewed, ce qui signifie qu’il n’a pas encore été évalué/ vérifié par d’autres chercheurs spécialisés dans ce domaine. Il n’y a donc pas eu de vérification externe des résultats. Toutefois, le document indique que les mesures d’erreurs ont été prises en compte et que l’EM Drive a été capable de générer une poussée de 1,2 millinewton par kilowatt dans le vide. À titre de comparaison, un propulseur à effet Hall génère 60 millinewtons par kilowatt.

  • L’astrophysicien palestinien Imad Barghouti libéré après plus de six mois en prison israélienne
    5 novembre | Samidoun |Traduction J.Ch. pour l’AURDIP
    http://www.aurdip.fr/l-astrophysicien-palestinien-imad-2131.html

    Le professeur d’astrophysique palestinien Imad Barthouti, 54 ans, a été libéré vendredi 4 novembre après plus de six mois d’emprisonnement par l’occupation israélienne.

    Barghouti, qui enseigne à l’université Al-Quods à Abu Dis après avoir été un employé de la NASA, avait été accusé d’ « incitation » pour avoir posté des messages et des déclarations politiques sur sa page personnelle Facebook. Son inculpation citait le nombre de « j’aime » et « je partage » que ses messages avaient reçus comme « preuve » des charges contre lui. Ces charges avaient été portées contre lui après qu’il ait été initialement mis en détention administrative, sans charges ni procès, lorsqu’il avait été arrêté le 24 avril à un checkpoint de l’occupation israélienne.

    #Imad_Barghouti

  • ÉCOLOGISME ET TRANSHUMANISME
    Des connexions contre nature

    Ecologistes, végans et sympathisants de gauche prolifèrent au sein du mouvement transhumaniste. Après Le Monde, Le Nouvel Obs et Politis, Primevère, le plus grand salon écologiste français, invitait en 2016 un de ses représentants à s’exprimer. Didier Cœurnelle, vice-président de l’Association française transhumaniste, est élu Vert en Belgique. Il aurait eu les mots pour séduire les visiteurs de Primevère, avec une « vie en bonne santé beaucoup plus longue, solidaire, pacifique, heureuse et respectueuse de l’environnement, non pas malgré, mais grâce aux applications de la science. » (1) Il aura fallu les protestations d’opposants aux nécrotechnologies pour que le salon annule son invitation. (2) Les transhumanistes ne luttent pas contre les nuisances. Technophiles et « résilients », ils comptent sur l’ingénierie génétique, la chimie et les nanotechnologies pour adapter la nature humaine et animale à un milieu saccagé.

    Faut-il un État mondial inter-espèces pour lutter contre les dominations entre humains et animaux ? Voire entre animaux, avec des prédateurs devenus herbivores après modification génétique ? Même si leurs idées prêtent à rire, les transhumanistes ne sont pas des ahuris victimes d’une indigestion de mauvaise science-fiction. Ils sont écologistes et végans (c’est-à-dire refusant de consommer les produits issus des animaux), certes. Parfois même bouddhistes. Mais aussi philosophes, généticiens, informaticiens, sociologues ou start-uppers rétribués par Harvard, Oxford, la London school of economics ou Google. La plupart d’entre eux veulent le bien de la planète et de ses habitants, lutter contre les oppressions, tout en augmentant notre espérance de vie jusqu’à « la mort de la mort ».

    Les deux porte-paroles du mouvement transhumaniste francophone revendiquent leur militantisme « écolo ». Marc Roux a été adhérent de l’Alternative rouge et verte. Didier Coeurnelle est élu Vert de la commune de Molenbeek. Le co-fondateur de Humanity+, la principale association transhumaniste américaine, David Pearce, est un militant anti-spéciste et végan. L’Australien Peter Singer, philosophe et auteur du livre de référence des antispécistes La libération animale (1975), est lui-même transhumaniste et ancien candidat Vert en Australie. Quant à l’actuel directeur de Humanity+, James Hughes, en tant que bouddhiste, il ne ferait pas de mal à une mouche. Loin de l’image repoussoir de libertariens insensibles aux malheurs qui les entourent, les transhumanistes sont souvent des progressistes de gauche, écologistes et féministes, suivant la bonne conscience qui règne dans la Silicon Valley depuis le mouvement hippie des années 1960. En France, à l’avant-garde des partisans de la reproduction artificielle de l’humain (PMA-GPA) figurent les membres d’Europe-écologie les Verts.

    D’après Marc Roux et Didier Cœurnelle, auteurs de Technoprog (3), les transhumanistes seraient majoritairement de gauche, attachés à un système social et à une médecine redistributive, contre l’idée d’une humanité à deux vitesses après sélection génétique. Ils se trouvent même des points communs avec les « objecteurs de croissance ». (4) Fort bien. Laissons de côté les ultras, libertariens ou technogaïanistes, et intéressons-nous à ces transhumanistes sociaux-démocrates et soit-disant écolos. Ceux qui introduisent le loup transhumaniste dans la bergerie verte.

    BIENVEILLANCE AUGMENTÉE

    Aux origines des mouvements contestataires et écologistes américains que l’on qualifia un temps de New left, on trouve l’opposition à la guerre et à l’enrôlement forcé. Les années passant, le post-modernisme faisant son travail de dépolitisation, cette « non-violence » se reporta sur les rapports interpersonnels (on dit : les « micro-agressions ») pour accoucher de « safe spaces » que les lecteurs des Inrocks connaissent par cœur. Les transhumanistes, qui sont autant de leur époque qu’un centre LGBT de province, veulent eux aussi une planète plus safe, sans micro-agressions.
    Si les codes de bonne conduite ne suffisent pas, ils suggèrent le moral enhancement (l’amélioration morale) de l’humanité et des animaux (« non-humains », précise-t-on chez les post-modernes), soit « l’amélioration de la compassion, de la solidarité et de l’empathie » par des moyens génétiques ou médicaux. Comme la prise d’ocytocine par exemple, qui favoriserait les comportements solidaires. « Diminuer les souffrances, augmenter les plaisirs, cela fait partie de ce que nous souhaitons intensément pour nous-mêmes et, peut-être plus encore, pour les autres », clament les auteurs « de gauche » de Technoprog. Comment dire du mal de prêcheurs aussi sirupeux.

    Deux philosophes du « Moral enhancement » publiés par l’Oxford University Press assurent que « Notre connaissance de la biologie humaine - en particulier, de la génétique et de la neurobiologie - commence à nous permettre d’influer directement sur les bases biologiques ou physiologiques de la motivation humaine, soit par des médicaments ou par sélection génétique, soit en utilisant des dispositifs externes qui affectent le cerveau ou le processus d’apprentissage. » (5) Loin des élucubrations, ces projets deviennent chaque jour plus réalistes - notamment grâce aux avancées dans l’édition génomique du type CRISPR-CAS 9. Certains imaginent une humanité et une animalité génétiquement bienveillantes et heureuses. Le neurobiologiste Pierre-Marie Lledo, directeur du département Neurologie de l’Institut Pasteur, ne vante-t-il pas l’optogénétique pour « former et effacer des souvenirs » et ainsi créer des humains « qui n’ont plus peur de la peur, ou qui garderaient un souvenir positif d’événements très négatifs » (6) ? On imagine les applications pour prévenir les suicides chez Foxconn et les traumas des soldats.

    Nous avons vu paraître il y a peu en France, sous le patronage de l’UFR de Philosophie de la Sorbonne et le regard approbateur des transhumanistes, le mouvement « Altruisme efficace » – traduction de l’effective altruism de Peter Singer promu par des philanthropes tels que Peter Thiel, fondateur de PayPal, Jaan Tallinn de Skype, ou encore Duston Moskowitz de Facebook. Leur souhait : une plus grande efficience des œuvres de charité sur la base du ratio « euro donné/quantité de ‘’bien’’ atteint ». La branche « Charity Science » de ce mouvement calculera, grâce aux outils du Big data, le bonheur ressenti. Un végan comme David Pearce, fondateur de Humanity+, promeut quant à lui le Paradise Engineering, soit l’ingénierie génétique et les nanotechnologies au profit du bonheur et de l’empathie envers les humains et les animaux. D’où leur enthousiasme pour le wireheading, la stimulation par électrodes des zones du cerveau dévolues au plaisir. Amis dépressifs, on vous prendra la tête.

    Au delà de la philanthropie typique du capitalisme anglo-saxon, émerge une sorte de bouddhisme augmenté, une pleine conscience et un éveil spirituel assurés par la pharmacie, l’ingénierie génétique et les technologies de communication. Le plus célèbre des bouddhistes français, Matthieu Ricard, lui-même docteur en génétique cellulaire, s’affiche aux côtés de transhumanistes comme Peter Singer et les Altruistes efficaces. Il est membre, au même titre que le Dalaï Lama, du Mind and Life Institute, un club de bouddhistes et de scientifiques pour qui l’accès à la pleine conscience par neurostimulation présente un grand espoir (la neuro-théologie). Le Dalaï Lama a donné sa « bénédiction » au projet « Avatar » du transhumaniste milliardaire russe Itskov dont l’objet est d’atteindre l’immortalité d’ici 2045. (7)

    Si la société va mal, ce serait donc par manque d’empathie. Voilà tout. De notre part ? De nos dirigeants ? On retrouve là les obsessions « safe » des post-modernes qui évacuent toute explication politique au profit du sirop psychologisant versé dans les cercles de bienveillance non-mixtes. Or, c’est se tromper sur la nature d’un système, qu’on l’appelle technicien, bureaucratique ou capitaliste, que d’ignorer le rôle d’intérêts objectifs, ceux des classes possédantes, des élus, des techniciens de l’administration. Leur machine bureaucratique fonctionne. Elle n’est pas le fait d’êtres sensibles qu’il faudrait moraliser, mais d’acteurs rationnels qu’il s’agit de renverser.

    UN ANTISPÉCISME TRÈS ARTIFICIEL

    « La nature, ça n’existe pas », nous répète l’importateur français des thèses antispécistes Yves Bonnardel. (8) Dès lors, pourquoi s’émouvoir qu’un steak in vitro puisse représenter l’avenir de notre alimentation ? Vous savez, ce steak élevé en laboratoire en 2013 à partir de cellules souches de bovin ? Ce steak à 250 000 dollars a été financé par le boss de Google, Serguey Brin, préoccupé par la souffrance animale. Il va falloir vous faire à l’idée, car les antispécistes et les écolos transhumanistes préparent votre pâtée quotidienne garantie sans domination humaine. Déjà, certains magasins bio proposent des substituts de repas complet sous forme de poudre à diluer, garantis bio, végans et sans OGM. Ils s’inspirent du premier substitut protéinique vegan appelé Soylent, en référence au film Soleil vert (Soylent green en anglais) dans lequel l’humanité superflue ingère des tablettes d’humains faute de nourriture. Le concepteur de ce substitut est informaticien. Rob Rhinehart prétend s’en nourrir à 80 %. « Résultat : il n’est pas allé à l’épicerie depuis des années. Il ne possède plus de frigo ni de vaisselle. Et il a transformé sa cuisine en bibliothèque. » (9) La composition chimico-informatique de son produit est en open source. Ce qui en fait un transhumaniste de gauche, contre la propriété privée, l’exploitation animale et la mal-nutrition du tiers-monde. Un autre transhumanisme est possible, vous dit-on.

    Pourquoi cette attention portée à la viande ? Un kilo de viande bovine requiert 10 kg de nourriture végétale. Les élevages consomment déjà 30 % des terres arables et rejettent 15 % des gaz à effet de serre. En 2050, nous serons 9 milliards d’omnivores humains et notre consommation de protéines aura doublé. Un vrai challenge pour ingénieurs, informaticiens, biologistes et business angels de la Silicon Valley. Même Bill Gates s’en émeut, qui investit dans la viande sans viande depuis 2013. En la matière, si l’on peut dire, les mayonnaises et les cookies végan de la Hampton Creek’s, basée à San Francisco, font recette. Le secret de leur mayonnaise sans œufs au goût de mayo ? Une intelligence artificielle supervisée par des biochimistes et l’ancien data scientist de Google, Dan Zigmond. Adieu Mamie Nova, les dimanches après-midis à faire des confitures et des pots pour l’hiver : le process culinaire du XXI° siècle s’obtient par modélisation informatique de milliards d’assemblages possibles de protéines végétales. C’est bien la peine de s’augmenter, d’améliorer son intelligence et de vaincre la mort si c’est pour bouffer de la pâtée techno-vegan le reste de son immortalité. Mais c’est le prix à payer pour survivre au désastre écologique.

    « Tout ce qui nous permet de trouver de bonnes alternatives, de bonnes techniques exemptes de cruauté, durables, saines et économiquement compétitives, nous fait faire un pas vers la fin de l’exploitation animale », affirmait Peter Singer, notre philosophe végan et transhumaniste, qui faisait la publicité de Hampton’s Creek lors de la dernière rencontre nationale de l’association L214 à la Cité des sciences et de l’industrie. L214, vous en avez entendu parler cette année, leurs vidéos d’abattoirs ont ému la France jusqu’au ministre de l’agriculture. En invitant Singer, ont-ils relevé le paradoxe dans lequel se trouvent les antispécistes et les mangeurs de protéines techno-végétales ? S’ils s’élèvent avec raison contre les conditions industrielles d’élevage et d’abattage, ils appuient la fuite en avant artificielle de l’agro-industrie. On est passé en quelques décennies de paysans éleveurs, aux petits soins pour leurs bêtes, à des consommateurs d’ersatz protéiniques cellophanés calculés par ordinateur. Quoi que divaguent les antispécistes, il n’y a pas à choisir entre un steak in vitro et l’abattage industriel brutal.

    On sait que les animaux et les humains sont doués de sensibilité. Pour les transhumanistes comme pour les antispécistes, héritiers de la cybernétique, la nature est un continuum entre vivant et inerte, entre l’homme, l’animal et la machine qui rendrait impossible toute distinction définitive entre eux. Qu’est-ce qui les unifie ? Ils seraient également sensibles. Selon Norbert Wiener, la cybernétique traite de « l’ensemble des problèmes ayant trait à la communication, au contrôle et à la mécanique statistique, aussi bien dans la machine que chez l’être vivant. » (Cybernetics, or Control and Communication in the Animal and the Machine, 1948). Les animaux sont des machines communicantes et inversement. Ainsi en est-il du petit chat, chez Wiener : « Je l’appelle et il lève la tête. Je lui ai envoyé un message qu’il a reçu au moyen de ses organes sensoriels et qu’il a traduit par une action. Le petit chat a faim et il miaule. Alors, c’est lui qui envoie un message. » Analogie abusive : sensibilité et communication n’équivalent pas à échange de données. Si pour les antispécistes les espèces n’existent pas, les animaux étant tous dotés de sensibilité, pour les cybernéticiens, « le fonctionnement de l’individu et celui de quelques machines très récentes de transmission, sont précisément parallèles. Dans ces deux cas, l’un des stades du cycle de fonctionnement est constitué par des récepteurs sensoriels. » Le tour est joué. Le miaulement du chat et la parole humaine équivalent au signal d’une machine électronique. Pour ces ingénieurs, animaux, humains et machines forment un tout reprogrammable.

    S’il n’y a pas de différence d’espèce entre une souris et un humain, comment comprendre cette volonté des Instituts américains de santé (10) de financer des greffes de cellules souches humaines sur des embryons d’animaux ? (11) Il ne s’agirait plus seulement de greffer des organes d’animaux à des humains comme on fait des boutures, mais de créer des chimères : par exemple, un cerveau humain dans un crâne de souris (soit l’inverse de Peter Singer). D’un point de vue théorique, que l’on soit antispéciste et/ou transhumaniste, rien ne l’empêche, puisque « la nature ça n’existe pas », et que nous sommes des animaux-machines également doués de « sensibilité ». On n’a cependant pas encore connaissance de projets de souris cherchant à se greffer des organes humains.

    S’AUGMENTER OU S’ADAPTER AUX NUISANCES ÉCOLOGIQUES

    La Silicon Valley soutient la candidature d’Hillary Clinton qui défend les intérêts des « techies ». Si les transhumanistes ne sont pas tous d’affreux individualistes libertariens, ils ne sont pas non plus de vulgaires climato-sceptiques insouciants des effets de notre mode de vie sur notre environnement et notre santé. C’est là que gît le piège transhumaniste pour les écologistes.

    Dès l’époque de la World Transhumanist Association, l’ancêtre de l’actuelle Humanity +, la question écologique se pose. Vivre 120 ou 150 ans, repousser les limites de la fertilité féminine par des techniques de procréation assistée, ne va-t-il pas faire exploser la population mondiale, pressurer les écosystèmes, accélérer le dérèglement climatique, provoquer des famines ? Les transhumanistes états-uniens s’en préoccupent et mobilisent, dès les années 2000, l’essayiste et romancier cyberpunk Bruce Sterling. En janvier 2000, Sterling livre un manifeste pour une nouvelle politique écologiste « Vert-Emeraude ». « Sterling défend plus de contrôles des capitaux transnationaux, le redéploiement des budgets militaires vers une politique de paix, le développement d’industries durables, l’augmentation du temps libre, la garantie d’un salaire socialisé, l’extension d’un système de santé public et la promotion de l’égalité de genres ». (12) On ne fait pas mieux à gauche. Anti-luddites au prétexte que la simplicité ne serait pas assez attrayante, ses propositions pour supplanter les vieilles industries polluantes du XX° sont : « des produits intensément glamour et écologiquement rationnels ; des objets entièrement nouveaux fabriqués avec de nouveaux matériaux ; le remplacement de la matérialité par l’information ; la création d’une nouvelle relation entre la cybernétique et la matière. » (13) Un manifeste que les transhumanistes n’auront pas de mal à s’approprier.

    À la question de la surpopulation (la « Bombe P », disait Ehrlich en 1968), les transhumanistes répètent « qu’avec l’extension de la durée de vie, nous nous sentirons beaucoup plus responsables des conséquences écologiques de nos comportements » (Humanity +). (14) Dit autrement par l’utilitariste Peter Singer, « Il est préférable d’avoir peu de gens mais qui vivent longtemps, car ceux qui sont nés savent ce dont la mort les prive, alors que ceux qui n’existent pas ne savent pas ce qu’ils ratent. » (15) Logique, non ? Du côté des « technoprogressistes » français, on argue que « là où les citoyens vivent plus longtemps, ils ont moins d’enfants ». Et donc le progrès technique accélérera la transition démographique. Ce ne sont là que des hypothèses que nous sommes sommés de valider. Mais, si nous devions vérifier la corrélation hasardeuse entre espérance de vie et responsabilité écologique, le XX° siècle les démentirait, tant l’augmentation de la durée de vie semble corrélée avec, entre autres exemples, la hausse des conflits (dont certains génocidaires), les catastrophes écologiques, ou la mise au point de bombes apocalyptiques.

    Pour combattre le réchauffement climatique, un certain Matthew Liao, professeur de philosophie de la New York University, accompagné d’Anders Sandberg et Rebecca Roach d’Oxford (donc, pas des tenanciers d’un obscur blog), ont de solides propositions transhumanistes. La plus simple serait pharmaceutique, comme la prise de pilules qui nous dégoûteraient de la viande ou augmenteraient notre empathie. Nous pourrions aussi, toujours grâce à la sélection et l’édition génomique de type CRISPR, augmenter nos pupilles de gènes de félins pour voir la nuit (et réduire ainsi nos installations lumineuses dévoreuses d’énergie), et baisser le poids et la taille de l’humanité : « Si vous réduisez la taille moyenne des Américains de 15 cm, vous réduisez la masse corporelle de 21 % pour les hommes et 25 % pour les femmes ». (16) Moins de masse corporelle, c’est moins de besoins énergétiques et nutritifs. On fait bien des cochons nains à destination des laboratoires pharmaceutiques. Pourquoi n’y avons-nous pas pensé plus tôt ? Parce que l’état de l’ingénierie génétique ne nous le permettait pas.

    Tout cela vous semble de la science-fiction ? Le Monde du 22 juin 2016 nous informe qu’il faut « se préparer à vivre loin de la Terre », ou en tout cas à survivre sur une planète invivable : « L’Agence spatiale européenne vient de faire le point sur les recherches concernant la vie en ‘’écosystème clos artificiel’’ et leurs applications terrestres. » Nos spationautes ne disent pas autre chose qu’un Marc Roux pour qui « Les transhumanistes n’hésitent pas à envisager de permettre à certains de leurs congénères d’adapter leur biologie à d’autres planètes ou même au milieu sidéral. Ne serait-il pas raisonnable de commencer en apprenant à nous adapter aux nouvelles conditions de vie dans notre propre maison ? » (17) Recyclage de l’eau, de l’air et des déchets. Transformation du CO2 en oxygène grâce à des algues nourries aux déjections, nitrification d’urines fraîches pour transformation en eau potable : tout cela ferait passer les poudres Soylent pour de la gastronomie. L’un des chercheurs développe déjà ce genre de toilettes – on dit « Systèmes de support de vie » – pour les pays pauvres chargés d’expérimenter nos futurs « habitats clos terrestres ». Ou comment la survie en milieu spatial nous offre un avant-dégoût de notre survie sur Terre.

    Mais revenons au paragraphe précédent : « Nous adapter aux nouvelles conditions de vie dans notre propre maison », dit le transhumaniste Marc Roux. Plutôt que d’écologie, ou même d’« augmentation » de nos capacités physiques et intellectuelles, M. Roux n’offre d’autre perspective à l’humanité que de « repousse[r] continuellement le spectre de sa disparition ». Tout est là. L’écologie transhumaniste est pétrie de cette idéologie de la « résilience » – un terme issu de la psychologie synonyme d’adaptation à la dégradation des conditions d’existence – qui prévaut aujourd’hui jusque dans les Conférences sur le climat. « Aucune idée n’est à écarter a priori si elle peut déboucher sur une meilleure adaptation des corps à leur environnement. […] Sur le court ou moyen terme, l’humain me paraît infiniment plus souple et malléable que la planète qui nous héberge. » Cette idée apparemment nouvelle n’est qu’une resucée de Norbert Wiener qui, déjà en 1950, nous confrontait à cette obligation : « Nous avons modifié si radicalement notre milieu que nous devons nous modifier nous-mêmes pour vivre à l’échelle de ce nouvel environnement » (L’usage humain des êtres humains). (18) Il s’agit, dans la tradition du darwinisme social, de permettre la survie du mieux adapté. Crèvent les faibles et les inadaptés. D’où l’appel aux transformations génétiques. Voilà l’imposture. Derrière le volontarisme technique, c’est la soumission qui domine ; la dégradation de notre environnement est un fait inéluctable, auquel nous n’avons plus qu’à nous adapter.

    Ce transhumanisme paré de valeurs écologistes et démocrates conteste la vieille administration du désastre par les « bureaucraties vertes ». (19) Il ne se veut pas une écologie de la contrainte mais de l’augmentation. Ou plutôt, pour toute augmentation, de la mise à niveau de l’humanité à un environnement proprement inhumain. Soit parce qu’il nous surclasse – c’est la thèse de Ray Kurzweil, pionnier du transhumanisme pour qui l’intelligence artificielle nous oblige à augmenter nos capacités cognitives – soit parce qu’il est écologiquement invivable. Probablement les deux à la fois. Voilà toute leur ambition, une insulte aux fondateurs de l’écologie, les Ellul, Charbonneau, Illich.

    ADRESSE À CEUX QUI NE VEULENT PAS S’ADAPTER AUX NUISANCES MAIS LES SUPPRIMER

    En développant un discours à prétention écologiste, les transhumanistes souhaitent certainement désamorcer la critique et rallier l’opinion. Mais l’imposture demeure. Il existe un courant « écologiste » technicien. Le prodige du Club de Rome, avec son étude Halte à la croissance ? de 1972, n’est-il pas d’avoir modélisé le monde sur ordinateur, quelques mois avant que le NASA ne lance son premier satellite d’observation et de monitoring de la Terre ? (20) La fashionista américaine du transhumanisme Natasha Vita-More s’appuie sur la « seconde vague cybernétique » des années 50-70, qui rapprocha deux champs scientifiques jusque-là distincts, à savoir la biologie et les sciences cognitives. Sous les coups de zoologues et de biologistes fascinés par la cybernétique, la nature fut réduite à un « écosystème », les relations entre les êtres vivants et leur environnement, et jusqu’à leur physiologie, à des « systèmes de communication interconnectés ». « Notre environnement entier, et jusqu’à l’univers, est un écosystème indépendant mais unifié ; et nous, en tant que que formes de vie intégrées à ce système, sommes agents de notre propre système physiologique », nous dit Vita-More. Quand les « écologistes » lillois posaient les premières briques de la ville « intelligente », ils ne faisaient pas autre chose que de rationaliser l’écosystème métropolitain considéré comme une machine communicante. (21)

    Le projet transhumaniste est l’aboutissement de notre soumission à l’expertise technicienne. C’est un projet anti-humaniste, quoi qu’en dise Luc Ferry dans La révolution transhumaniste. (22) Quand l’essayiste nous assure que le transhumanisme est un « hyperhumanisme », il ment. Quand il affirme qu’il ne s’agit plus « de subir l’évolution naturelle, mais de la maîtriser et de la conduire par nous-mêmes », il évite de définir ce « nous-mêmes ». S’agit-il du peuple ? Ou des technocrates dirigeants, de sa propre caste d’ingénieurs des âmes et des corps ? Mais qu’attendre de l’auteur du Nouvel ordre écologique (1992), qui assimilait l’écologie au nazisme et à l’anti-humanisme.

    Dans la fable transhumaniste, l’humanité est composée non pas d’animaux politiques, mais d’animaux-machines. Cette fable réduit l’histoire au seul progrès technologique.
    Écologistes, si vous voulez supprimer les nuisances et non vous y adapter, vous devez rétablir l’histoire. Ne pas confondre progrès technologique et progrès social et humain. Il faut choisir, rester des humains d’origine animale ou devenir des inhumains d’avenir machinal.

    TomJo, octobre 2016
    hors-sol@herbesfolles.org

    --
    1 Programme du salon Primevère, 2016.
    2 « Le salon Primevère invite les transhumanistes », Pièces et main d’œuvre, 2016.
    3 éditions FYP, 2016.
    4 « Transhumanisme et décroissance », Marc Roux, 23 janvier 2015, transhumanistes.com.
    5 Julian Savulescu et Ingmar Persson. Philosophy Now, août-sept. 2016. Leur livre s’intitule Unfit for the Future : The Urgent Need for Moral Enhancement (Inapte pour le futur : l’urgence de la valorisation morale).
    6 Le Monde, 6 octobre 2014.
    7 Atlantico.fr, 31 juillet 2012.
    8 Usbek & Rica, juillet 2016.
    9 « Silicon Valley gets a taste for food », The Economist, 7 mars 2015.
    10 Centres de recherche dépendant du Ministère de santé américain.
    11 « N.I.H. May Fund Human-Animal Stem Cell Research », The New York Times, 4 août 2016.
    12 « Ecologists », Humanity +, non daté.
    13 viridiandesign.org/manifesto.html
    14 Idem
    15 « Should we live o 1 000 ? », Peter Singer, project-syndicate.org, 10 déc. 2012.
    16 Référence.
    17 « Transhumanisme et écologie », Marc Roux, 11 avril 2016, transhumanistes.com.
    18 Cité par Sarah Guillet dans « La colonisation des sciences sociales par le ‘sujet informationnel’ », revue L’Inventaire n°5, éditions La Lenteur, juillet 2016.
    19 Catastrophisme, administration du désastre et soumission durable, René Riesel et Jaime Semprun, Encyclopédie des nuisances, 2008. Dans son Manifeste, Bruce Sterling : « Il est peu probable que la plupart d’entre nous tolère de vivre dans un État du Rationnement du CO2. Cela signifierait que chaque activité humaine soit au préalable autorisée par des commissaires de l’énergie. »
    20 Le Monde, 25 juillet 2015.
    21 L’Enfer vert, TomJo, L’échappée, 2013.
    22 La Révolution transhumaniste. Comment la technomédecine et l’ubérisation du monde vont bouleverser nos vies, Luc Ferry, Plon, 2016.

  • « Que tremble la terre jusque dans ses entrailles »

    CNI, EZLN

    http://lavoiedujaguar.net/Que-tremble-la-terre-jusque-dans

    Convoqués pour la célébration du vingtième anniversaire du Congrès national indigène et de la vive résistance des peuples, nations et tribus originaires de ce pays, le Mexique, et qui parlent amuzgo, binni-zaá, chinantèque, chol, chontal d’Oaxaca, coca, náyeri, cuicatèque, kumiai, lacandon, matlazinca, maya, mayo, mazahua, mazatèque, mixe, mixtèque, nahua, ñahñu, ñathô, popoluca, purépecha, rarámuri, tlapanèque, tojolabal, totonaco, triqui, tseltal, tsotsil, wixárika, yaqui, zoque, chontal du Tabasco ainsi que des frères aymara, catalans, mam, nasa, quiché et tacana, nous disons avec fermeté que notre lutte est en bas et à gauche, que nous sommes anticapitalistes et qu’est venu le temps des peuples, le temps de faire vibrer ce pays avec le battement ancestral du cœur de notre terre-mère. (...)

    #Mexique #peuples_originaires #zapatistes #résistance #consultation #élection_présidentielle_2018

  • La voiture autonome : pourquoi avons-nous besoin d’une #MoralTech ? | InternetActu.net
    http://www.internetactu.net/a-lire-ailleurs/la-voiture-autonome-pourquoi-avons-nous-besoin-dune-moraltech

    Pour Maria Konnikova, l’automatisation est à l’origine d’une atrophie d’un certain nombre de capacités et de compétences des pilotes. Pour le psychologue de la NASA, Stephen Casner, l’automatisation, comme le pilotage automatique auquel sont confrontés les pilotes d’avion, altère leur capacité à faire des décisions cognitives complexes et notamment à réagir à des diagnostics lors de situations anormales. Fort de cette expérience, il constate que le développement des voitures autonomes fait fausse route : « Ce que nous faisons actuellement c’est d’utiliser les êtres humains comme des dispositifs de sécurité ou de sauvegarde pour les ordinateurs ou les algorithmes, et c’est complètement insensé. Il serait beaucoup plus judicieux que l’ordinateur nous regarde et nous alerte lorsque nous adoptons une conduite dangereuse ou risquée. »

  • Detailed images of Schiaparelli and its descent hardware on Mars / ExoMars / Space Science / Our Activities / ESA
    http://www.esa.int/Our_Activities/Space_Science/ExoMars/Detailed_images_of_Schiaparelli_and_its_descent_hardware_on_Mars

    A high-resolution image taken by a NASA Mars orbiter this week reveals further details of the area where the ExoMars Schiaparelli module ended up following its descent on 19 October.
    […]
    The high-resolution images show a central dark spot, 2.4 m across, consistent with the crater made by a 300 kg object impacting at a few hundred km/h.

    The crater is predicted to be about 50 cm deep and more detail may be visible in future images.

    The asymmetric surrounding dark markings are more difficult to interpret. In the case of a meteoroid hitting the surface at 40 000­–80 000 km/h, asymmetric debris surrounding a crater would typically point to a low incoming angle, with debris thrown out in the direction of travel.

    But Schiaparelli was travelling considerably slower and, according to the normal timeline, should have been descending almost vertically after slowing down during its entry into the atmosphere from the west.

    It is possible the hydrazine propellant tanks in the module exploded preferentially in one direction upon impact, throwing debris from the planet’s surface in the direction of the blast, but more analysis is needed to explore this idea further

    An additional long dark arc is seen to the upper right of the dark patch but is currently unexplained. It may also be linked to the impact and possible explosion.

    Finally, there are a few white dots in the image close to the impact site, too small to be properly resolved in this image. These may or may not be related to the impact – they could just be ‘noise’. Further imaging may help identify their origin.

  • The Martians Are Coming—and They’re Human - Issue 41: Selection
    http://nautil.us/issue/41/selection/the-martians-are-comingand-theyre-human

    In the upcoming Hollywood movie, The Space Between Us, a child is born to an American astronaut on Mars. The mother dies in childbirth, but the baby survives, and is raised by a small colony of astronauts on Mars. In the trailer, a somber voice-over intones the central conceit of the film: “His heart will simply not have the strength for the Earth’s gravity; his bones will be too brittle.” In other words, there is no turning back. Forged in an extraterrestrial crucible, the child’s body has evolved beyond the parameters of Earth. We’re moving ever closer to Mars. NASA hopes to put humans on the red planet in 30 years, Elon Musk in 10—first perhaps, just to visit, but eventually, to create self-sustaining Martian cities. In a September 2016 speech, Musk cited the “two fundamental paths” (...)

  • mercredi 26 soirée COLOMBIE à Manifesten dès 19h en soutien aux récupérations de terres-Marseille Infos Autonomes
    https://mars-infos.org/mercredi-26-soiree-colombie-a-1745

    @Ad Nauseam - Le collectif Bejuco organise une soirée de soutien aux communautés Nasa du sud de la Colombie en action directe de récupération de terres depuis décembre 2014 avec un apéro-bouffe-projections-discussion. C’est aussi une occasion de revenir sur la situation colombienne (...)

    #Marseille_Infos_Autonomes / #Mediarezo

  • Spacecraft are tricky … and engineering is an art form | Jan Woerner’s blog
    http://blogs.esa.int/janwoerner/2016/10/21/spacecraft-are-tricky-and-engineering-is-an-art-form

    On Wednesday, 19 October, TGO was successfully inserted into its intended orbit. This is the precondition for it to carry out its assigned task of gathering data from the Martian atmosphere to investigate, in particular, methane and its origin. The open question to which we are seeking an answer concerns the existence of life on Mars today or in the past.

    While TGO was achieving orbit insertion around Mars, the test lander was making its way to the planet’s surface. It then had to perform a very complex set of procedures that included atmospheric entry, parachute deployment, heat shield separation, parachute separation, starting its thrusters and finally, a semi-soft touchdown.

    During the descent, signal transmission from the lander suddenly stopped and could no longer be received. Once TGO’s orbit insertion had been confirmed, all the focus switched to the situation with the lander.
    […]
    Some people have asked about the success of the 2016 mission so far. For the number-crunchers among them the following observation may be helpful:

    The importance of TGO and EDM can be described as 80% vs. 20%, respectively. Since we obtained at least 80% of the data during the descent, the overall success rate can be calculated as follows: 80+20*0.8 = 96%. All in all, a very positive result.

    So to sum up where we stand, we have achieved a successful orbit insertion of TGO, ready to perform science and act as a relay station for ExoMars 2020 ground science. Not only that, but we have received a large quantity of data from the lander giving us crucial information to help us perform a successful landing of the next mission.

  • L’univers compte 10 fois plus de galaxies que ce que l’on pensait
    https://www.crashdebug.fr/sciencess/12496-l-univers-compte-10-fois-plus-de-galaxies-que-ce-que-l-on-pensait

    Selon les dernières données du téléscope spatial Hubble, l’univers compte environ 2000 milliards de galaxies, révèle une étude de la Nasa, jeudi.

    L’univers compte environ 2.000 milliards de galaxies, c’est-à-dire "dix fois plus" que ne le pensaient les scientifiques jusqu’alors, estime une équipe internationale d’astronomes, dans une étude (en anglais) publiée jeudi 13 octobre.

    Ces dernières années, les astronomes pensaient que l’univers contenait entre 100 milliards et 200 milliards de galaxies.

    Les télescopes actuels étudient 10 % des galaxies

    L’équipe du professeur Christopher Conselice, de l’Université de Nottingham (Royaume-Uni), a travaillé à partir des données du télescope spatial Hubble développé par la Nasa avec l’Agence spatiale européenne, mais (...)

    #En_vedette #Sciences

  • Free Science: NASA Just Opened Its Entire Research Library to the Public
    http://futurism.com/free-science-nasa-just-opened-its-entire-research-library-to-the-public

    From here on out, any NASA-funded research articles in peer-reviewed journals must comply to its new policy. This requires that papers be published and uploaded to the portal within one year of publication so that they are freely accessible to anyone. The only exception is studies that involve patents and material governed by personal privacy, proprietary, or security laws.

    #recherche

  • Climat : un meilleur graphique | {Sciences²}
    http://huet.blog.lemonde.fr/2016/10/11/climat-un-meilleur-graphique

    Comment représenter au mieux l’évolution climatique en cours pour favoriser la réflexion sur la menace qu’elle représente ? James Hansen et Makiko Sato (Goddard Institute for Space Studies, Nasa) viennent de modifier leur traditionnel graphique montrant la courbe des températures de la planète depuis 1880. Ils n’ont pas changé la courbe elle même, mais la période de référence et également indiqué la moyenne glissante sur les 12 derniers mois. Mine de rien, ce petit changement permet de mieux comprendre l’un des aspects les plus déroutants de l’Accord de Paris signé lors de la COP-21, en décembre 2016.

    #climat #réchauffement_climatique #graphique #collapsologie

  • Barack Obama écrit un éditorial sur la conquête de la planète Mars
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article2927

    D’après le président Barack Obama, à échéance de l’an 2030 son pays enverrait des cosmonautes vers la planète Mars. Le locataire de la Maison Blanche vient de publier un article sur CNN, afin de s’inscrire dans l’Histoire ou de prétendre léguer un héritage qui a trait aux conquêtes aérospatiales et passionne les américains et les scientifiques, alors qu’il s’apprête de partir après 8 ans passés à la tête des Etats-Unis. Une anticipation prise au sérieux par les entrepreneurs privés américains qui ont révélé (...)

    #TECHNOLOGIE,_INTERNET,_PERFORMANCES_INCLASSABLES

    / #technologie,_drone,_citoyen,_USA,_google,_High_Tech, Obama, USA, Israël, Proche-Orient, Palestine , #arts,_culture,_littérature,_cinéma,_critique,_performances,_styles, espace, fusée, exploration, NASA, étoiles, espace, technologie, (...)

    #Obama,USA,_Israël,_Proche-Orient,_Palestine #espace,_fusée,_exploration,_NASA,_étoiles,_espace,_technologie,_ISS

  • #CometWatch from #kepler
    http://blogs.esa.int/rosetta/2016/10/07/cometwatch-from-kepler

    During the last month of #Rosetta's operations at #Comet_67P/Churyumov-Gerasimenko, it was no longer possible to observe the #comet with telescopes on Earth because it was too close to the Sun’s position in the sky and therefore not visible in the night-time. Fortunately, NASA’s Kepler space observatory stepped in, taking #Images of the comet every 30 minutes from 7 to 20 September, providing important context to #rosetta's in situ measurements. A world-class exoplanet hunter, Kepler is now in its second mission, called K2, which started on 30 May 2014. While still looking for exoplanets, it is now performing observations along the ecliptic and so observing a wealth of Solar System objects, from large bodies like Neptune and Pluto to smaller ones, like #Comets. For example, it took #images (...)

    #Science #space_telescope

  • 800,000 kilomètres carrés de calotte polaire de plus en quelques semaines.
    http://www.brujitafr.fr/2016/10/800-000-kilometres-carres-de-calotte-polaire-de-plus-en-quelques-semaines.

    La preuve que la NASA est capable de mentir quand ça l’arrange. Rapide rappel : le 25 juillet dernier un communiqué de la Nasa informait que la calotte glacière (inlandsis) avait fondu à 97% . ... Traduction : "Les meilleurs climatologues de l’occident...

  • Cauca (Colombie) : des nouvelles de la lutte Nasa pour la libération des terres-Marseille Infos Autonomes
    https://mars-infos.org/cauca-colombie-des-nouvelles-de-la-1625

    @Ad Nauseam - Les jeudi 8 et vendredi 9 septembre 2016, dans la zone rurale de Caloto (Cauca), une tentative d’occupation de la hacienda Canaima par des indigenas Nasa a été expulsée par les flics anti-émeute de l’Esmad, engendrant la colère des occupant-e-s et de leurs (...)

    #Marseille_Infos_Autonomes / #Mediarezo

  • #USA_ESPACE – Est-ce que la NASA nous tromperait ? – Quand des astronautes morts ressuscitent vidéo fr
    http://vilistia.org/archives/12214

    Si vous avez plus de 40 ans, vous vous souvenez probablement du 28 janvier 1986. C’était le jour d’une grande catastrophe de la NASA devant la côte de Cap Canaveral, en Floride. A 11 heures 38 minutes et 73 secondes … Lire la suite →

  • Last call from #Rosetta
    http://blogs.esa.int/rosetta/2016/09/30/last-call-from-rosetta

    Going... going... gone! A sequence of screenshots showing the #signal from Rosetta seen at ESA’s #esoc mission control centre via #nasa's 70m tracking station at Madrid during comet landing on 30 September 2016. The peak of the spectrum analyser is strong at 12:19 CEST, and a few moments later, it’s gone.

    #Estrack/DSN #Images #Operations #Technology_&_engineering #dsn #los

  • Cauca (Colombie) : des nouvelles de la lutte Nasa pour la libération des terres
    https://fr.squat.net/2016/09/28/cauca-colombie-des-nouvelles-de-la-lutte-nasa-pour-la-liberation-des-terre

    Les jeudi 8 et vendredi 9 septembre 2016, dans la zone rurale de Caloto (Cauca), une tentative d’occupation de la hacienda Canaima par des indigenas Nasa a été expulsée par les flics anti-émeute de l’Esmad, engendrant la colère des occupant-e-s et de leurs soutiens. De violents affrontements ont (...) — Actualités, Amériques, émeutes, Colombie, expulsion, Nasa, ouverture

  • Living with a comet: an Alice team perspective
    http://blogs.esa.int/rosetta/2016/09/28/living-with-a-comet-an-alice-team-perspective

    Rosetta’s ‘Alice’ instrument – which is the only #Rosetta instrument that isn’t an acronym, it is simply a name that the instrument’s principal investigator, Alan Stern, likes – was the first in a line of ultraviolet spectrographs that have also flown on NASA’s Lunar Reconnaissance orbiter, New Horizons and JUNO. It has also been with some Alice team members for their entire lives. With inputs from Alan Stern, Joel Parker, Mike A’Hearn, and John Noonan. John Noonan is the youngest Alice team member – he was just 10 when #rosetta launched. “Rosetta really got started in the same year I was born, and being able to work on a mission that is the same age as me has been incredibly humbling,” he says. “Working on Rosetta while attending college showed me exactly what I would be getting myself into by (...)

    #Comet_67P #Comets #CometWatch #Instruments #Science ##LivingWithAComet #instruments #science