organization:ong

  • CONTRE-ENQUÊTE : COMMENT LES AMERICAINS ONT MIS LA MAIN SUR AIRBUS… – Proche&Moyen-Orient.ch
    https://prochetmoyen-orient.ch/contre-enquete-comment-les-americains-ont-mis-la-main-sur-airbus

    Aucune commande pour Airbus en janvier 2019, mais des annulations concernant les huit A-380 attendus par la compagnie aérienne Quantas et les cinq A-220 commandés par la défunte PrivatAir. A quelques mois du Salon du Bourget, AIRBUS voit son carnet de livraisons à la baisse avec 313 commandes pour l’A-380 dont 79 restent à livrer – les 53 destinés à Emirates Airlines risquant d’être remis en question. A Toulouse, au siège opérationnel de l’avionneur européen, les langues commencent à se délier…

    https://seenthis.net/messages/767507

    • Hervé Juvin : « L’application extraterritoriale du droit américain a détruit des entreprises françaises (ALCATEL et ALSTOM notamment), elle a permis d’extorquer des milliards d’euros à des entreprises européennes. Elle s’apprête à attaquer SANOFI, AIRBUS, SAFRAN et bien d’autres. Elle a pour prétexte la lutte anti-corruption, le respect des embargos américains, le combat anti-terroriste, pour objectif affiché l’efficacité économique, la moralisation des affaires, l’établissement des conditions d’une concurrence libre, ouverte et équitable partout dans le monde. Tout cela à l’appui d’un impérialisme juridique grandissant, tout cela au bénéfice de l’intérêt national américain. L’extraterritorialité du droit américain se propage à la faveur de l’abandon du droit international, de la faiblesse du régalien et de la négation de la puissance de mise en Europe. Elle constitue un élément majeur de la stratégie de « Global Constraint » – « contrainte globale » – qui renouvelle la stratégie de l’empire américain ».

      (...)

      Alors que faire ? Travailler à se protéger de la « justice américaine » et à se décrocher du dollar. Les outils disponibles sont déjà là : ne plus travailler qu’avec les marchés de cotation des matières premières hors dollar, tels que la Chine en a ouvert en novembre 2015 (le premier portant sur l’or) ; refuser d’avoir affaire avec tout prestataire de services hébergé aux États-Unis, filiale d’une entreprise américaine , ou relevant d’une manière ou d’une autre de la justice américaine ; exiger que la totalité des données de l’entreprise soit traitée, hébergée et préservée dans des centres informatiques localisés en France ; imposer une autre monnaie que le dollar pour toute transaction internationale (comme l’impose l’Iran pour son pétrole et son gaz) ; éliminer de ses appels d’offre toute banque, toute institution financière américaine, ou filiale d’un établissement américain ; ne communiquer aucune information , ne diffuser aucune opinion, d’une organisation, ONG, association, Fondation ou institution internationale, sous la dépendance de financements américains (11).

      #Richard_Labévière

  • De Boeing à Airbus, et retour...
    http://www.dedefensa.org/article/de-boeing-a-airbus-et-retour

    De Boeing à Airbus, et retour...

    16 mars 2019 – Rappelez-vous... Je veux dire : “rappelle-toi, PhG !” Ce devait être en 1976 ; pendant une année, j’avais été une sorte de rédac’chef de la petite, chétive et poussiéreuse revue Aviation & Astronautique, rebaptisée Aviastro dans l’espoir de faire plus hip-hop, et nous travaillions ensemble sans beaucoup nous apprécier, le directeur et moi. Nous étions cette fois, – je ne sais quel mois de 1976, – à Paris, et nous rencontrions Bernard Lathière, alors nouveau patron d’Airbus, alors que les toutes premières et minables commandes se profilaient à peine dans cette aventure à propos de laquelle les grands esprits rationnels, européens et giscardiens en France faisaient des remarques acides sur cette “folie des grandeurs”, sur cette “France vieillie qui se croyait (...)

    • Hervé Juvin : « L’application extraterritoriale du droit américain a détruit des entreprises françaises (ALCATEL et ALSTOM notamment), elle a permis d’extorquer des milliards d’euros à des entreprises européennes. Elle s’apprête à attaquer SANOFI, AIRBUS, SAFRAN et bien d’autres. Elle a pour prétexte la lutte anti-corruption, le respect des embargos américains, le combat anti-terroriste, pour objectif affiché l’efficacité économique, la moralisation des affaires, l’établissement des conditions d’une concurrence libre, ouverte et équitable partout dans le monde. Tout cela à l’appui d’un impérialisme juridique grandissant, tout cela au bénéfice de l’intérêt national américain. L’extraterritorialité du droit américain se propage à la faveur de l’abandon du droit international, de la faiblesse du régalien et de la négation de la puissance de mise en Europe. Elle constitue un élément majeur de la stratégie de « Global Constraint » – « contrainte globale » – qui renouvelle la stratégie de l’empire américain ».

      (...)

      Alors que faire ? Travailler à se protéger de la « justice américaine » et à se décrocher du dollar. Les outils disponibles sont déjà là : ne plus travailler qu’avec les marchés de cotation des matières premières hors dollar, tels que la Chine en a ouvert en novembre 2015 (le premier portant sur l’or) ; refuser d’avoir affaire avec tout prestataire de services hébergé aux États-Unis, filiale d’une entreprise américaine , ou relevant d’une manière ou d’une autre de la justice américaine ; exiger que la totalité des données de l’entreprise soit traitée, hébergée et préservée dans des centres informatiques localisés en France ; imposer une autre monnaie que le dollar pour toute transaction internationale (comme l’impose l’Iran pour son pétrole et son gaz) ; éliminer de ses appels d’offre toute banque, toute institution financière américaine, ou filiale d’un établissement américain ; ne communiquer aucune information , ne diffuser aucune opinion, d’une organisation, ONG, association, Fondation ou institution internationale, sous la dépendance de financements américains (11).

      #Richard_Labévière

  • « Il y a une campagne mondiale de diffamation et de criminalisation visant les défenseurs des droits humains »
    https://www.bastamag.net/Il-y-a-une-campagne-mondiale-de-diffamation-et-de-criminalisation-visant-l

    Les Nations-Unies ont fêté les 70 ans de la Déclaration universelle des droits humains. Considérés comme des « défenseurs des droits humains », des femmes et des hommes les font vivre au quotidien : des journalistes, des lanceurs d’alerte, des blogueurs, des syndicalistes, des membres d’ONG, des magistrats, des activistes... Ils sont désormais la cible « d’une véritable offensive » au niveau mondial, selon le rapporteur spécial de l’Onu Michel Forst. Non seulement au sein des dictatures, mais aussi de la (...)

    #Décrypter

    / A la une, #Entretiens, #Atteintes_aux_libertés, #Droits_fondamentaux

  • « Notre but n’est pas la sécurité d’Israël, mais de contrôler les Palestiniens » - Le Point

    INTERVIEW. Ancien sniper de Tsahal de 2005 à 2008, le militant israélien Nadav Weiman interprète les consignes données aux soldats israéliens. De notre envoyé spécial à Tel Aviv, Armin Arefi

    https://www.lepoint.fr/monde/notre-but-n-est-pas-la-securite-d-israel-mais-de-controler-les-palestiniens-

    Deux cent dix-huit Palestiniens tués. Un mort, côté israélien. Depuis le 30 mars dernier, les balles de snipers de Tsahal pleuvent chaque vendredi à la frontière entre la bande de Gaza et Israël, pour empêcher des milliers de manifestants palestiniens de s’approcher de la barrière de sécurité qui sépare l’enclave palestinienne de l’État hébreu. À travers cette « Marche du retour », les Gazaouis entendent retourner sur la terre dont leurs ancêtres ont été expulsés à l’issue de la première guerre israélo-arabe de 1948. Mais ils comptent avant tout sur cette mobilisation pour obtenir la levée du double blocus économique et sécuritaire israélo-égyptien qui a contribué à faire de leur minuscule territoire l’un des plus pauvres au monde. Chômage record, pénurie d’électricité et eau polluée, « Gaza est en train d’imploser », s’est alarmé le mois dernier Nickolay Mladenov, émissaire de l’ONU pour le Proche-Orient.
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    Lire aussi Gaza : « Nous vivons tous grâce aux aides de l’UNRWA »

    « À l’origine, le mouvement [de la Marche du retour] n’a pas été créé par le Hamas », admet le lieutenant-colonel Jonathan Conricus, porte-parole de l’armée israélienne (Tsahal). « Mais cette organisation terroriste l’a facilement récupéré et toute sa logistique est désormais entre les mains du Hamas. » S’ils étaient au départ en majorité pacifiques, les manifestants palestiniens ont ensuite lancé de nombreux cerfs-volants incendiaires qui ont atteint les localités israéliennes avoisinantes et brûlé des champs.

    De son côté, Tsahal a mobilisé dès les premiers jours de nombreux snipers qui n’ont pas hésité à tirer sur les manifestants. Mais le lieutenant-colonel Jonathan Conricus reste droit dans ses bottes : le Hamas utilise désormais des civils comme arme pour tenter de rentrer en Israël en traversant la grille de sécurité », affirme-t-il. « Si nous ne les arrêtons pas, alors leur prochaine cible sera les communautés israéliennes qu’ils n’hésiteront pas à tuer. »

    Lire aussi Gaza : traverser la frontière, et après ?
    Une version à laquelle n’adhère sûrement pas Nadav Weiman. Sniper de l’armée israélienne entre 2005 et 2008 en Cisjordanie, à Gaza et à la frontière libanaise, cet ancien soldat de Tsahal est aujourd’hui membre de l’ONG Breaking the Silence, visant à éclairer le public israélien et la communauté internationale sur les pratiques des FDI (forces de défense israélienne). Dans une interview au Point, ce militant israélien de 32 ans nous donne sa vision des consignes données aux soldats de Tsahal.

    « L’ordre est d’instiller la peur chez les Palestiniens. De leur donner le sentiment qu’ils sont chassés, que Tsahal peut être partout, tout le temps »

  • Aux avant-postes du «  mur  » trumpien

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2018/02/10/aux-avant-postes-du-mur-trumpien_5254797_3234.html

    Le président républicain entend bâtir une «  barrière physique  » à la frontière avec le Mexique. Pour l’heure, celle-ci se résume à huit monolithes, symboles de la division entre pro- et anti-immigration.


    Les huit prototypes du « mur » voulu par le président Donald Trump à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique, en octobre 2017.

    Le « grand et beau mur » promis par Donald Trump à ses concitoyens tient pour l’instant en huit panneaux géants installés à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique, au sud de San Diego, en Californie. Huit monolithes de neuf mètres de haut et autant de large, postes avancés de la forteresse America First prônée par le président républicain.

    Du côté américain, il est impossible d’approcher. Les prototypes sont situés sur un terrain appartenant au gouvernement. La Border Police (police des frontières) a suspendu ses visites guidées, dans l’attente de celle de Donald Trump. Le président a promis de se déplacer pour inspecter lui-même les éléments précurseurs de « l’imposante barrière physique » qu’il espère laisser au pays. Mais sa venue, plusieurs fois annoncée, n’est toujours pas confirmée.

    Du côté mexicain, il faut franchir la frontière au poste d’Otay Mesa, à 20 km à l’est de Tijuana, puis prendre le boulevard Garita et la calle 12. On traverse les maquiladoras, ces vastes ateliers d’assemblage menacés par la renégociation de l’Accord de libre-échange nord-américain (Alena) entré en vigueur en 1994. Près de 700 multinationales, dont Sony, Samsung et General Motors, y sont installées. Les pièces arrivent d’Asie, débarquent au port de Los Angeles, traversent la frontière en duty free (sans taxe) et sont montées à Tijuana. Les produits finis sont réexportés vers les Etats-Unis.

    Des projets pilotes

    Depuis vingt ans, les soutiers de la mondialisation viennent s’entasser pour des salaires de misère (deux dollars par heure, soit cinq fois moins qu’aux Etats-Unis) dans ce faubourg poussiéreux de Las Torres, traversé par les semi-remorques rutilants, les poules et les chiens errants. Beaucoup ont fait le mur, et les narcotrafiquants ont construit des tunnels à la faveur de la prolifération des maquiladoras. Depuis 2006, une quinzaine de ces tunnels ont été mis au jour à Tijuana, certains longs de plus de 500 mètres.

    Les huit prototypes dépassent de six mètres la barrière de tôle couleur rouille héritée de Bill Clinton, qui sert de ligne de démarcation. La police des frontières leur a attribué des numéros. A la suite d’un appel d’offres lancé par le département de la sécurité intérieure, six compagnies ont été retenues pour construire des projets pilotes.

    W.G. Yates & Sons, du Mississippi, a érigé un mur de métal de couleur sable pour 458 000 dollars (payés par le contribuable américain), soit environ 375 000 euros ; Fisher Sand & Gravel, de l’Arizona, un pan de béton minimaliste (365 000 dollars). KWR, également de l’Arizona, a ajouté un tube métallique au sommet afin d’empêcher les échelles de s’accrocher. Le numéro 3 se distingue par sa couleur bleue : c’est le projet de l’ELTA, un sous-traitant des forces armées israéliennes.

    Prouesses de l’armée américaine

    De la fenêtre sans vitre de son abri, à l’ombre d’un demi-palmier, Alexis Franco Santana, 22 ans, a vue sur le prototype numéro 6, celui est surmonté d’un grillage de barbelés. Devant la masure s’empilent les déchets de plastique livrés par les camionnettes de recyclage. Le jeune homme est chargé du triage, moyennant 50 dollars par semaine. Casquette retournée, short extra-large de basketteur, il a tout d’un jeune Américain, jusqu’à l’accent, mais il se plaint de son peu de vocabulaire.

    Les prototypes n’ont pas eu raison de sa bonne humeur. « C’est comme un jeu, s’esclaffe-t-il. On dirait que Trump est allé à Toys’R’Us et qu’il s’est acheté des Lego. » Pour cinq dollars, le jeune homme loue aux touristes une échelle que lui a laissée un visiteur de passage. Au cas où Donald Trump confirmerait son arrivée, une télévision américaine a pris une option sur le gruyère de planches qui lui sert de toit.

    Le jeune Mexicain a assisté tout le mois de janvier aux prouesses de l’armée américaine. Pendant trois semaines, des éléments des forces spéciales venus de Floride et les unités paramilitaires de la police des frontières ont pris d’assaut les prototypes hauts de trois étages, à coups de « pioche », de « marteau-piqueur », de « burin », de « cric de voiture » et de « chalumeau », selon la liste dressée par la Border Police. Un seul des militaires est parvenu à se hisser au sommet. Fin janvier, les Américains ont été informés que les prototypes avaient passé avec succès le test de résistance aux envahisseurs. Alexis hausse les épaules. « Il faut qu’on traverse de toute façon. Que ça soit avec des cordes ou des tunnels. Pour nous, c’est une nécessité. »

    Craintes de manifestations et d’incidents

    Un mirador a dû être construit pour surveiller les prototypes. Coût pour le comté de San Diego : près d’un million de dollars, ce qui fait grimacer jusqu’aux républicains. Les autorités locales craignaient les manifestations et les incidents. Du côté de l’extrême droite, un groupe se réclamant de « l’identité européenne » est venu faire des selfies. Et le cercle des bordertown patriots y a relancé son bon vieux slogan de campagne : « Build the wall ! » (« construisez le mur ! »). « C’est dissuasif, explique Tom, un militant de ce groupe anti-immigration, qui préfère conserver l’anonymat. On sait bien que ça ne va pas totalement arrêter les clandestins. » Il garde toute confiance en Trump. « En un an, il a déjà réussi à construire les prototypes. Il suffit que chaque foyer paie 200 dollars et, en huit ans, le mur pourra être fini. » Sinon, prévoit-il, « les Etats-Unis ne seront plus les Etats-Unis ».

    Les défenseurs des immigrants, eux, ne se sont pas dérangés. « Pour Trump, c’est un outil de propagande. Nous n’avons pas de temps à perdre à aller crier devant ces prototypes », déclare Christian Ramirez, de l’ONG Alliance San Diego. Ce militant a été arrêté le 11 décembre à Washington, au cours d’un sit-in au Congrès. « Notre combat, ce n’est pas le mur, souligne-t-il. C’est la régularisation des “Dreamers” » (les jeunes amenés aux Etats-Unis par leurs parents avant l’âge de 16 ans). Donald Trump a mis leur sort dans la balance dans son épreuve de force avec les démocrates : 800 000 « Dreamers » – il a même poussé jusqu’à 1,6 million de bénéficiaires –, contre 25 milliards de dollars pour le mur. Les responsables latinos sont opposés à un tel marchandage. Pas question que les « Dreamers » soient « utilisés comme monnaie d’échange pour faire adopter des mesures anti-immigrants », s’insurge Christian Ramirez.

    Le « mur » a une longue histoire mais, jusqu’ici, il n’a pas survécu aux aléas politiques. En 2006, grâce à la loi votée au Congrès – y compris par Barack Obama et Hillary Clinton –, George W. Bush a lancé les travaux. Quand Barack Obama a été élu à la Maison Blanche, ils ont été suspendus, « hormis quelques routes et travaux de consolidation ici ou là », précise M. Ramirez. Janet Napolitano, ex-secrétaire à la sécurité intérieure et ancienne gouverneure de l’Arizona, a remplacé le projet de béton par un « mur électronique » : des capteurs, des drones et des patrouilles renforcées. Aujourd’hui, après plus de deux milliards d’investissement, 560 km de parois empêchent le passage des piétons et 480 km d’obstacles antivéhicule, celui des voitures. Soit 1 040 km de frontière marqués par une barrière, sur un parcours total de 3 218 km entre les deux pays.

    « Plus aucun recours légal »

    Jusqu’à présent, les ONG ont réussi à retarder la construction du mur, en exploitant les dispositions réglementaires : l’obligation de procéder à des études d’impact sur l’environnement et les espèces menacées, par exemple, mais aussi la consultation des tribus indiennes ou celle des ranchers qui, au Texas, ont porté plainte contre le gouvernement qui les a expropriés, en l’accusant de minorer leurs indemnités. Cette fois, elles redoutent que Trump ne passe outre, comme une loi de 2005 – validée par la Cour suprême – l’y autorise si la sécurité nationale est en jeu.

    Ses prédécesseurs n’avaient pas abusé des dérogations (cinq tout de même pour l’administration Bush). Mais le 45e président des Etats-Unis n’a pas l’intention de s’embarrasser de délicatesses. Fin janvier, les premières dérogations ont été publiées. Elles concernent un tronçon de 20 km près de Santa Teresa, dans le désert de Chihuahua, au Nouveau-Mexique. Les bulldozers ne sont pas loin. « Nous n’avons plus aucun recours légal. Nous sommes à la merci de l’administration Trump », déplore Christian Ramirez, qui est spécialiste des droits humains dans les communautés frontalières.

    Une fois les projets sélectionnés, les entreprises devront soumettre un nouvel appel d’offres. Lequel devra être suivi d’une période de commentaires publics. Les prototypes n’ont pas fini d’attirer la curiosité et la créativité. Les artistes de la Light Brigade de San Diego sont venus projeter une échelle lumineuse sur les monolithes, comme pour souligner l’illusion du mur tant que les déséquilibres économiques n’auront pas été corrigés. A l’instigation du plasticien helvéto-islandais Christoph Büchel, un collectif a aussi lancé une pétition pour faire des huit prototypes un « monument national ». Une « sorte de Stonehenge [site mégalithique de Grande-Bretagne] », avance Michael Diers, historien de l’art versé dans l’iconographie politique et porte-parole de l’initiative. Un monument qui témoignerait pour la postérité de la tentation de repli de l’Amérique au temps de Donald Trump.

  • Au #Venezuela, la mort en direct d’Oscar Pérez
    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2018/01/16/au-venezuela-la-mort-en-direct-d-oscar-perez_5242531_3222.html

    Le jeune homme aux yeux clairs avait surpris les médias en juin 2017, lorsqu’il s’était emparé d’un hélicoptère et avait jeté des grenades contre des bâtiments officiels à Caracas, sans faire de victimes. A l’époque, les manifestations de rue se succédaient sans que l’opposition trouve un débouché politique à la protestation sociale. Cent trente personnes étaient mortes.

    Aussitôt qualifié de « terroriste » par le gouvernement, sa tête mise à prix, Oscar Pérez est parvenu pendant plus de six mois à échapper aux divers services à ses trousses. En décembre, il avait refait parler de lui en revendiquant sur Twitter un assaut mené contre une unité militaire vénézuélienne et au cours duquel de nombreuses armes automatiques ont été volées.

    Ah, les guillemets ! du grand Paulo #Paranagua

    Détail remarquable, parmi les policiers tués au cours de la fusillade se trouve le chef du « collectif » chaviste qui contrôle le quartier populaire 23 de Enero, à Caracas. Heiker Vasquez, dirigeant du « Colectivo Tres Raices », était aussi un policier, confirmant ainsi la nature de ces bandes : des groupes paramilitaires ou parapoliciers qui manipulent les aides alimentaires et s’assurent de la fidélité électorale des bénéficiaires.

  • Russisk foto-bløff om amerikansk støtte til IS - NRK Urix - Utenriksnyheter og -dokumentarer

    https://www.nrk.no/urix/russisk-foto-bloff-om-amerikansk-stotte-til-is-1.13778738

    L’histoire : les Russes ont expliqué qu’ils pouvaient prouver que les Américains soutenaient Daech, en publiant une série d’images... apparemment récupérées d’un jeu vidéo pou téléphone portable (et photoshopées).

    équivalent américano-russe en syrie et en irak de #nuit_torride

    Russland hevdet først at bildene ble tatt nær grensa mellom Syria og Irak 9. november og beskrev dem på Facebook og Twitter som « ugjendrivelige beviser for at USA beskytter kampenheter fra IS ».

  • Pollution automobile : l’Etat aurait protégé Renault
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/08/23/pollution-automobile-l-etat-aurait-protege-renault-selon-le-financial-times_

    Le « #dieselgate » va-t-il toucher la France ? #Renault était dans une mini-toumente boursière ce matin – plus forte baisse du CAC 40 mardi à midi – après les révélations du Financial Times (FT) sur les tests d’émissions de la commission Royal.

    Selon le quotidien britannique, le rapport final de cette commission indépendante sur les émissions polluantes d’automobiles en France, publié fin juillet, aurait omis des informations clés laissant supposer que des véhicules diesel de Renault émettent dix à onze fois plus de gaz toxiques en conditions réelles que lors des tests antipollution. Contactés par Le Monde, ni Renault ni le ministère de l’environnement, que dirige Ségolène Royal, n’ont fait de déclaration.

    La version Diesel du Renault Captur mise en cause

    Le Financial Times, qui s’appuie sur le témoignage de 3 des 17 membres de la commission, met en cause précisément la version Diesel du Renault Captur. La trappe à oxydes d’azote – les très polluants NOx – de ce modèle fonctionnerait seulement en situation de tests, mais pas en conditions habituelles de conduite sur route. Charlotte Lepitre, membre de la commission pour l’ONG France nature environnement, citée par le FT, a confirmé au Monde que l’enquête avait mis en évidence un réglage des véhicules Renault conduisant leur système antipollution à ne plus se déclencher lorsque la voiture roule longtemps. Aucun de ces faits n’apparaît pas dans le rapport final du 29 juillet.

    • Pollution automobile : 4 questions sur Renault et la commission Royal
      http://www.lemonde.fr/entreprises/article/2016/08/24/pollution-automobile-4-questions-sur-renault-et-la-commission-royal_4987194_

      Charlotte Lepitre, membre de la commission pour l’ONG France Nature Environnement, citée par le FT, a confirmé au Monde que l’enquête avait mis en évidence un réglage des véhicules Renault conduisant leur système antipollution à ne plus se déclencher lorsque la voiture roule longtemps. Aucun de ces faits n’apparaît formellement dans le rapport final du 29 juillet.
      […]
      Renault a-t-il triché ?
      « Nos véhicules ne sont pas équipés de logiciels truqueurs », répond la direction de Renault. […]
      Mais il y a quand même eu un problème avec la marque au losange. Dès le début des essais, en décembre 2015, les Captur diesel, ont eu des résultats déplorables : au bout de 1 000 kilomètres, plus aucune dépollution n’était constatée. Les tests étaient tellement mauvais que ces voitures, des best-sellers de Renault, n’avaient même pas le droit de circuler sur les routes de France…

      L’Etat a-t-il protégé le constructeur français ?
      « Aucun résultat n’a été dissimulé », assure-t-on au cabinet de Ségolène Royal, où l’on reconnaît malgré tout quelques maladresses. […]
      Il n’empêche que la commission a été, à ses débuts, relativement conciliante avec le constructeur français. Lorsque les experts ont découvert les premiers résultats calamiteux de Renault en décembre, il a été décidé de ne pas les divulguer immédiatement.

      Y a-t-il eu des dissensions au sein de la commission Royal ?
      Les défenseurs de l’industrie automobile française voient dans cette nouvelle péripétie une mesure de rétorsion plus qu’un scandale environnemental. Chez les constructeurs, on désigne, à mots à peine couverts, les ONG membres de la commission Royal (France Nature Environnement, Réseau Action Climat, Transport et Environnement) comme étant les sources du FT.
      Un membre de la commission confirme que de vives tensions ont vu le jour lorsqu’il a été décidé de ne pas révéler les premiers tests ratés de Renault. Toujours selon ce témoin, les représentants des ONG se sont sentis exclus d’un certain nombre de discussions ultratechniques entre représentants des constructeurs et experts publics. Et exposés au risque de manipulation.

    • Renault rattrapé par l’affaire des diesels truqués ?
      http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/renault-rattrape-par-l-affaire-des-diesels-truques-593887.html

      Les associations environnementales ne sont pas pour autant convaincues. Selon certaines d’entre elles, Renault pourrait avoir bridé le fonctionnement du Nox Trap à certaines températures. «  Qu’est ce qui peut empêcher ce système de dépollution de fonctionner si ce n’est un logiciel ?  », lâche une association. Autrement dit, Renault est accusé de s’être livré à la même manœuvre que Volkswagen, et qui devrait lui coûter la bagatelle de 15 milliards de dollars d’amendes et réparation aux Etats-Unis.
      […]
      En réalité, la Commission Royal soupçonne l’ensemble des constructeurs de s’être livré à cette pratique, tout en avouant, à demi-mot, les limites de sa compétence technique pour pouvoir le prouver. Et d’affirmer : «  à ce stade, la commission n’as pas mis en évidence l’utilisation de dispositifs d’invalidation illégaux mais ne peut en écarter l’hypothèse  ». Elle admet par ailleurs ne pas avoir eu accès à tous les logiciels embarqués des voitures testées.

      La Commission a donc décidé d’engager des investigations complémentaires en mandatant l’#Ifpen, un institut spécialisé dans les énergies nouvelles et les transports. Trois marques seraient dans le collimateur dont Renault, mais également Volkswagen et Fiat.

  • Ingouchie : une mosquée prise pour cible après l’attaque des journalistes
    http://www.lecourrierderussie.com/societe/2016/03/ingouchie-mosquee-prise-cible

    Mercredi 9 mars, en début de soirée, un minibus transportant des militants de l’ONG russe Comité contre la torture et des journalistes russes et étrangers a été attaqué par des inconnus à la frontière entre les républiques d’Ingouchie et de Tchétchénie, dans le Caucase russe.