organization:organisation de coopération

  • Islamabad a le pas qui se tend
    http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2019/02/islamabad-a-le-pas-qui-se-tend.html

    Le Pakistan est à nouveau dans l’œil du cyclone, au centre d’une tempête dont les implications peuvent cette fois aller très loin. Les frères ennemis du sous-continent sont en effet membres de l’Organisation de Coopération de Shanghai désormais, pleinement...

  • L’OCS se lève à l’Est
    http://www.dedefensa.org/article/locs-se-leve-a-lest

    L’OCS se lève à l’Est

    Il est incontestable que le dernier sommet, en Chine, de l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS), a été d’une très grande importance avec l’admission conjointe comme membres à part entière de deux grands pays asiatiques, voisins résultant de la division de l’Inde sous la situation coloniale britannique et depuis traditionnellement ennemis jusqu’à des conflits sporadiques, jusqu’à un affrontement majeur au début des années 1970. Ces deux puissances asiatiques sont également des puissances nucléaires, ce qui porte l’effectif de l’OCS à quatre puissances nucléaires sur les huit membres qu’elle comprend désormais avec l’Inde et le Pakistan. Le poids démographique de l’OCS est colossal : plus de trois milliards de personnes.

    Nous n’avons guère parlé de ce sommet pourtant si important de (...)

  • A l’encontre » Aux sources du macronisme
    http://alencontre.org/europe/france/aux-sources-du-macronisme.html

    Partant du principe absolu selon lequel les dépenses publiques sont excessives, l’OCDE fait sien le principe « faire mieux avec moins ». Il faut « optimiser l’efficacité » des dépenses publiques et de la fiscalité. Certes c’est une « tâche ardue et laborieuse », mais qui peut « avoir des retombées bénéfiques extrêmement importantes ». Le secteur public est lui aussi stigmatisé en raison de son « importance grandissante en tant qu’employeur ». Suit un raisonnement sur lequel il faut méditer : « Dans de nombreux pays européens (…) l’#emploi dans le secteur public s’est développé à mesure que se multipliaient les obstacles à l’embauche dans le secteur privé, que diminuait l’incitation à accepter un emploi – en particulier un emploi précaire ou mal rémunéré – et que la société exigeait davantage de services publics ».

    Cette déclaration de principe est vertigineuse. L’#OCDE ne se contente pas en effet de reprocher à l’emploi public d’avoir évincé l’emploi privé : il s’agit là d’une vieille thèse libérale bien difficile à établir. Elle va plus loin en incriminant la progression des emplois publics (décents) qui aurait freiné celle des emplois précaires du privé. Et, pire encore, l’organisation fait porter la responsabilité de « la société », accusée de vouloir toujours plus de services publics. C’est dans de telles démonstrations que se manifeste l’inconscient bourgeois pour qui, au fond, la satisfaction des besoins sociaux est un boulet pour l’économie, quand elle ne passe pas par la marchandise privée. Dans la pratique macronienne, cela se traduit de manière cohérente par la réduction des effectifs de fonctionnaires, le recul de leur pouvoir d’achat et l’hymne aux partenariats public-privé.

    #précarité

    • Le projet du macronisme est au fond de rattraper le temps perdu et de faire les « réformes » que ses prédécesseurs n’ont pas réussi à imposer. Il n’est donc pas surprenant de constater qu’il trouve ses sources d’inspiration dans des programmes qui ont plus de vingt ans d’âge.

      En 1994, juste après une brutale récession qui a conduit à une forte hausse du taux de chômage, l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Économiques) publie son « étude pour l’emploi » [1] sur laquelle se fonde sa stratégie pour l’emploi. C’est un texte assez effarant en soi, sur lequel il vaut la peine de revenir tant il constitue une véritable feuille de route pour les politiques néo-libérales contemporaines. On y trouve en somme les fondements philosophiques du macronisme : chacune des propositions de la « stratégie » évoque irrésistiblement l’une des « réformes » déjà mises en oeuvre ou programmées. (...)

      Feu sur l’incompétence des salariés

      L’hymne à la formation tient une grande place dans le discours macronien. Déjà en 1994, l’OCDE faisait retomber sur les salariés la responsabilité de la précarité : c’est parce qu’ils « ne possédaient pas les compétences voulues pour exercer des emplois mieux rémunérés [que] bien souvent les travailleurs n’avaient d’autre choix que d’accepter de faibles rémunérations, des conditions précaires et des garanties limitées d’assurance maladie ». Mais c’était malgré tout un moindre mal car, « d’un autre côté, les difficultés sociales que rencontraient nombre de ces travailleurs auraient sans doute été pires encore si, du fait de la rigidité des marchés du travail, ils avaient été privés même de ces emplois ». Ce cynisme flamboyant est au fond le même que celui de Macron traitant des travailleurs d’alcooliques ou des travailleuses d’illettrées. (...)

      Feu sur les chômeurs « de confort »

      La trop grande « générosité » de l’indemnisation du chômage est elle aussi montrée du doigt : les prestations « ont fini par constituer une garantie de revenu quasi permanente dans beaucoup de pays, ce qui n’incite pas à travailler ». Il faut donc logiquement « limiter la durée de versement des prestations de chômage dans les pays où elle est particulièrement longue, à la période pendant laquelle le chômeur cherche activement un emploi et a des chances de retrouver rapidement du travail ». Au moment où était publié le rapport de l’OCDE, Michel Bon, le directeur de l’ANPE (qui deviendra Pôle-emploi après fusion avec l’Unedic) parlait des « chômeurs de confort ». Le ministre Christophe Castaner est donc à bonne école quand il dénonce aujourd’hui ceux qui choisissent de « bénéficier des allocations chômage pour partir deux ans en vacances » [4].

      #Michel_Husson #OCDE #réforme_permanente #travail #formation #chômeurs

    • Dans ses Perspectives de l’emploi [13] parues la même année, l’OCDE fait une autre importante concession en admettant que « les salaires minimums n’ont pas un impact clair sur le chômage ». C’est le résultat d’une analyse économétrique [14] qui cherche à expliquer le chômage à partir d’une batterie d’indicateurs, inaugurant ainsi une nouvelle technique par ailleurs très discutable car elle raisonne en fait sur un « pays moyen » [15]. Le document constate que « l’analyse ne permet pas de conclure à un impact significatif du salaire minimum sur le chômage global » mais ne peut s’empêcher d’ajouter que « certains indices (sic) donnent néanmoins à penser (sic) que le taux d’emploi des jeunes est plus faible lorsque le niveau du salaire minimum est plus élevé ».

      Il est donc ironique de constater que l’action de Macron s’inspire largement d’une stratégie conçue il y a près d’un quart de siècle, et dont la mise en oeuvre a eu pour résultat notable la concentration des richesses. Quant au chômage de masse, il n’a reculé qu’au prix de la montée des petits boulots précaires.

      La seule nouveauté de la conception macronienne de l’économie est la référence à la « destruction créatrice » inspirée notamment par les travaux de Philippe #Aghion. Sur ce point, il est en phase avec l’OCDE qui est en train d’élaborer une nouvelle « stratégie pour l’emploi » [16]. Celle-ci devrait, semble-t-il, reposer sur l’hypothèse selon laquelle l’élimination des « entreprises zombies » permettrait de renouer avec des gains de productivité et de repousser le spectre de la « stagnation séculaire ». Même s’ils ne sont pas directement tenus pour responsables de ces rigidités, les salariés employés par les canards boiteux devront évidemment faire les frais des restructurations nécessaires pour renouer avec un impétueux progrès, bref s’adapter au changement.

      Les récentes décisions budgétaires prises en France font cependant douter de l’implication « schumpétérienne » de Macron. En paraphrasant le vocabulaire consacré en matière de politiques d’emploi, on pourrait en effet dire qu’il s’agit de cadeaux « passifs », sans contrepartie, qui font le pari – sans doute perdu d’avance – que les entreprises vont spontanément renouer avec l’investissement et l’innovation. Au-delà des discours, il y a chez Macron une incompréhension profonde du capitalisme contemporain, et du capitalisme français en particulier. Mais cela n’est pas grave tant qu’il continue à le servir.

  • CADTM - Comment appliquer des politiques antipopulaires d’austérité
    http://www.cadtm.org/Comment-appliquer-des-politiques

    Dans un document destiné aux gouvernants, Christian Morrisson, fonctionnaire de l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE) – voir encadré – prodigue, en 1996, ses recommandations |1|. C’est effarant.

    Le texte de Christian Morrisson se passe de longs commentaires. En voici des extraits (les intertitres sont de la rédaction).

    À la lecture, on se rend compte que ces recommandations sont effectivement appliquées à l’échelle de l’ensemble de la planète avec le soutien des grandes institutions internationales comme l’OCDE, le FMI, la Banque mondiale, la Banque centrale européenne, et la plupart des gouvernements.

    • Le plus facile à imposer

      “ Une politique monétaire restrictive, des coupures brutales de l’investissement public ou une réduction des dépenses de fonctionnement ne font prendre aucun risque à un gouvernement. Cela ne signifie pas que ces mesures n’ont pas des conséquences économiques ou sociales négatives mais nous raisonnons ici en fonction d’un seul critère : minimiser les risques de troubles. ” (ibidem, p. 16)

      “ Les coupures dans les budgets d’investissement ne suscitent habituellement aucune réaction, même lorsqu’elles sont très sévères : moins 40% au Maroc en trois ans, moins 40% en Côte d’Ivoire en deux ans, moins 66% au Venezuela de 1982 à 1985 et moins 60% aux Philippines en deux ans. ” (ibidem, p. 17)

      Ou aussi :

      Erreurs à éviter

      “ Un programme qui toucherait de façon égale tous les groupes (c’est-à-dire qui serait neutre du point de vue social) serait plus difficile à appliquer qu’un programme discriminatoire, faisant supporter l’ajustement à certains groupes et épargnant les autres pour qu’ils soutiennent le gouvernement. ” (ibidem, p. 17)

      Sacré florilège...

  • Comment appliquer des politiques antipopulaires d’austérité
    https://loveliveminimal.tumblr.com/post/159690964395/comment-appliquer-des-politiques-antipopulaires

    Dans un document destiné aux gouvernants, Christian Morrisson, fonctionnaire de l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE) –voir encadré-, prodigue, en 1996, ses recommandations |1|. C’est effarant. Le texte de Christian Morrisson se passe de longs commentaires. En voici des extraits (les intertitres sont de la rédaction). À la lecture, on se rend compte que ces recommandations sont effectivement appliquées à l’échelle de l’ensemble de la planète avec le soutien des …

  • RAPPEL 2013 – La Turquie a un pied dans l’OCS
    http://vilistia.org/archives/11664

    La Turquie a un pied dans l’OCS mai 2, 2013 Posté par vilistia sous DOSSIER OCS OTCS, Turquie-Diplomatie-Conflits 02/05/2013 – Ouverture libre La Turquie a signé avec le secrétaire général de l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS), basée sur le … Lire la suite →

    #TURQUIE_RUSSIE_IRAN_OCS

  • La Chine détient-elle la clé du casse-tête afghan ?
    Par Pepe Escobar | RT, le 16 janvier 2016
    article original : « Does China hold key to the Afghan puzzle ? » | traduction JFG-QuestionsCritiques
    http://questionscritiques.free.fr/edito/Pepe_Escobar/Chine_Taliban_Aghanistan_120116.htm

    Tout comme Lazare, il y avait des raisons de croire que le processus de paix afghan aurait pu avoir une chance de ressusciter lundi dernier à Islamabad, alors que quatre acteurs majeurs - l’Afghanistan, le Pakistan, les USA et la Chine - se sont assis autour de la même table.

    Le communiqué final ne fut cependant pas exactement révolutionnaire : « Les participants ont insisté sur le besoin immédiat de pourparlers directs entre les représentants du Gouvernement de l’Afghanistan et les représentants des groupes Taliban dans un processus de paix qui vise à préserver l’unité, la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Afghanistan ».

    Une semaine avant la rencontre d’Islamabad, alors que je me trouvais dans le Golfe persique, j’ai eu une conversation extrêmement éclairante avec un groupe de Pachtounes afghans. Après que la glace fut rompue, et qu’il fut établi que je n’étais pas quelque agent de l’ombre à la Sean Penn avec un dessein suspect, mes interlocuteurs pachtounes ont tenu parole. J’ai eu l’impression d’être de retour à Peshawar en 2001, seulement quelques jours avant le 11 septembre.

    La première révélation était que deux officiels talibans, actuellement basés au Qatar, sont sur le point de rencontrer des envoyés de haut vol pakistanais et chinois, face à face, sans l’interférence des Etats-Unis. Cela entre dans la stratégie conçue par l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS), conduite par la Chine et la Russie, selon laquelle le casse-tête afghan doit être résolu en tant que problème asiatique. Et Pékin veut définitivement une solution, et vite ; pensez au chapitre afghan des Nouvelles Routes de la Soie.

    La guerre afghane de l’après-11/9 dure depuis 14 années interminables ; prenant exemple sur les hommes du Pentagone, parlons de l’opération Enduring Freedom (Liberté Immuable) à durée illimitée. Personne n’est gagnant - et les Talibans sont plus divisés que jamais après que le processus de paix précédent s’est écroulé lorsqu’ils ont annoncé que leMollah Omar était mort depuis deux ans.(...)

  • BRICS-SCO, sommet(s) du temps courant
    http://www.dedefensa.org/article-brics-sco_sommets_du_temps_courant_08_07_2015.html

    • Grand sommet “double-sommet” à Oufa, en Russie, des organisations BRICS et SCO (ou OCS pour Organisation de Coopération de Shanghai). • Des avancées importantes mais sans surprise, des ambitions puissantes mais sans précipitation. • Les deux organisations tendent de plus en plus à “faire bloc” et à se renforcer, mais dans la prudence la plus grande. • Les Russes président et l’on sent parfaitement leur perception de l’époque : si dangereuse, explosive et incontrôlable qu’il faut conduire les grands projets à pas de loup et sur la pointe des pieds.

  • L’extension massive de l’OCS (Inde, Iran, Pakistan) est en vue
    http://www.dedefensa.org/article-l_extension_massive_de_l_ocs_inde_iran_pakistan_est_en_vue_27_02_

    @TITREBREVE = L’extension massive de l’OCS (Inde, Iran, Pakistan) est en vue Le ministre russe des affaires étrangères Sergei Lavrov a confirmé de manière officielle les bruits et les hypothèses développés depuis deux ans. Il a annoncé la probabilité d’une décision de l’Organisation de Coopération de Shanghai, lors de son sommet de juillet à Oufa, en Russie, de l’extension de cette organisation à de nouveaux membres, et notamment les plus importants, – l’Inde, l’Iran et le Pakistan, trois pays

  • De l’Inde à l’Organisation de Coopération de Shanghai
    http://www.dedefensa.org/article-de_l_inde_l_organisation_de_coop_ration_de_shanghai_05_08_2014.ht

    • Avec Modi, l’Inde semble tenir une position de plus en plus anti-US. • On reparle de l’OCS, avec des perspectives d’agrandissement (Inde, Iran, Mongolie, Pakistan).

  • L’UE doit légiférer contre le commerce des "ressources des conflits"

    16 septembre 2013 - Une coalition de 58 organisations non gouvernementales (ONG)1, dont le CCFD-Terre Solidaire, appelle la Commission européenne à adopter une législation stricte visant à empêcher les entreprises européennes d’alimenter les conflits et les violations des droits humains en achetant des ressources naturelles telles que l’étain, l’or et les diamants.

    Le rapport « Rompre le lien entre ressources naturelles et conflits :
    http://ccfd-terresolidaire.org/IMG/pdf/breaking_the_links_-_joint_ngo_position_paper_fr_.pdf

    les arguments en faveur d’un règlement européen », publié aujourd’hui, énonce les éléments clés qui doivent être inclus dans la législation communautaire afin de contraindre les entreprises européennes à exercer un « devoir de diligence » approfondi sur leurs chaînes d’approvisionnement. Il s’agit de contrôles pour permettre aux entreprises de s’assurer qu’elles n’utilisent pas ou ne font pas le commerce de ressources naturelles qui financent la violence.

    « Cela fait des décennies que le commerce des minerais, des pierres précieuses et autres matières premières joue un rôle central dans le financement et l’alimentation de quelques-uns des conflits les plus brutaux au monde », a expliqué Zobel Behalal du CCFD-Terre Solidaire. « Le document de recherche que nous publions aujourd’hui prouve que cette réalité reste le lot quotidien des populations de pays riches en ressources partout dans le monde, notamment en République démocratique du Congo, en Colombie, en Birmanie, au Zimbabwe et en République centrafricaine, où la violence constitue un obstacle majeur au développement. »

    « En tant que plus grand bloc commercial au monde et berceau de nombreuses firmes mondiales de premier plan se consacrant au commerce et à la transformation des ressources naturelles, l’UE exerce sur les chaînes d’approvisionnement mondiales une influence extrêmement importante », a souligné Chantal Daniels de Christian Aid.

    La coalition d’ONG appelle l’UE à mettre à profit la dynamique générée par des initiatives telles que la disposition américaine de la Loi Dodd Frank relative aux minerais des conflits, et à exiger que les entreprises basées dans l’UE appliquent des contrôles sur leurs chaînes d’approvisionnement qui répondent aux normes internationales de diligence raisonnable élaborées par l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE). Les États membres de l’UE ont déjà approuvé le Guide OCDE2 et ce cadre constitue la base de plusieurs initiatives de l’industrie en matière d’approvisionnement responsable au niveau mondial.

    La coalition recommande que le projet de législation de l’UE :

    S’applique à toutes les ressources naturelles provenant de toute zone affectée par un conflit ou à haut risque ;
    Se fonde sur des instruments internationaux pertinents, notamment la Charte internationale des droits de l’homme, les Principes directeurs de l’ONU relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme, ainsi que le Guide OCDE sur le devoir de diligence pour des chaînes d’approvisionnement responsables en minerais provenant de zones de conflit ou à haut risque ;
    Adopte une approche basée sur le risque qui prend en considération l’impact sur les personnes et les communautés ;
    Complète les initiatives et règlements existants de l’UE visant à promouvoir la transparence et le développement durable et s’inscrive dans une approche intégrée visant à prévenir la destruction de l’environnement, à renforcer la gouvernance et à encourager une réforme du secteur de la sécurité et de la législation minière dans les pays en développement riches en ressources naturelles.

    « Le fait d’exercer un devoir de diligence est bénéfique pour les entreprises européennes, ne serait-ce que parce que cela les aide à gérer le risque pour leur image de marque et à s’assurer qu’elles ne financent pas une guerre », a relevé Célestine Foucher de Info Birmanie. « Si elle est correctement appliquée, une législation communautaire permettrait au commerce de s’opérer, mais pas au prix de violations graves des droits de l’homme. »

    Contacts :

    CCFD-Terre Solidaire : Karine Appy, Paris, + 33 1 44 82 80 67 ; + 33 6 66 12 33 02 ; k.appy@ccfd-terresolidaire.org

    Info Birmanie : Célestine Foucher, + 33 7 62 80 61 33 ; celestine@info-birmanie.org

    Christian Aid : Chantal Daniels, + 44 7446499839 ; CDaniels@christian-aid.org

    (1) Les signataires du rapport sont :

    1. Acidi Congo (South Kivu), DRC ;
    2. Action des Chrétiens Activistes des Droits de l’Homme à Shabunda, DRC (ACADHOSHA) ;
    3. Action Aid, Netherlands ; Africa Faith and Justice Network, US ;
    4. Africa Faith and Justice Network ;
    5. African Socialist International ;
    6. Amnesty International ;
    7. Action pour la Promotion et la Défense des Droits des Personnes Défavorisées, DRC (APRODEPED) ;
    8. Association pour le Développement des Initiatives Paysannes, DRC (ASSODIP) ;
    9. Belgian Network Natural Resources (BNNR-RBRN) ;
    10. Bureau d’Etudes, d’observation et de coordination pour le Développement du territoire de Walikale (BEDEWA), DRC ;
    11. Burma Environmental Working Group ;
    12. CCFD Terre-Solidaire, France ;
    13. Centre for Research and Investigation into the Environment, Democracy and Human Rights, DRC (CREDDHO) ;
    14. Centre for Research on Multinational Corporations, Netherlands (SOMO
    15. Centre National d’Appui au Développement et à la Participation Populaire (CENADEP) ;
    16. Center for Trade Union and Human Rights, Philippines (CTUH) ;
    17. Centre de Recherche sur les Ressources Naturelles (CRRN) ;
    18. Christian Aid ;
    19. Coopération Internationale pour le Développement et la Solidarité (CIDSE) ;
    20. Commission on Natural Resources of the DRC Bishops’ Conference (CERN) ;
    21. Congo Calling, UK ;
    22. Earthworks, US ;
    23. European Coalition for Corporate Justice (ECCJ) ;
    24. Enough Project, US ;
    25. Fair Trade Centre, Sweden ;
    26. Finnwatch, Finland ;
    27. Forum InformatikerInnen für Frieden und gesellschaftliche Verantwortung e.V. (FIfF), Germany ;
    28. Free the Slaves, US ;
    29. German Watch ;
    30. Global Witness ;
    31. Good Electronics ;
    32. Green IT, France ;
    33. Institute for Community & Adolescent Resiliency, US ;
    34. IKV Pax Christi, the Netherlands ;
    35. India Committee of the Netherlands (ICN) ;
    36. Info Birmanie ;
    37. International Crisis Group ;
    38. Investors Against Genocide ;
    39. Jesuit European Social Center ;
    40. Justice & Paix ;
    41. Jewish World Watch (JWW) ;
    42. Kachin Development Networking Group, Burma (KDWG) ;
    43. Kaisampalad, Inc. ;
    44. Karen Environmental and Social Action Network, Burma (KESAN) ;
    45. Mark Taylor, Senior Researcher, FAFO Institute for Applied International Studies Oslo, Norway ;
    46. Pa-Oh Youth Organisation, Burma (PYO) ;
    47. Partnership Africa Canada, Canada (PAC) ;
    48. Le Réseau européen pour l’Afrique Centrale (EURAC) ;
    49. Save Act Mine, DRC ;
    50. Save the Congo, UK ;
    51. Shan Sapawa, Burma ;
    52. Shwe Gas Movement, Burma ;
    53. Students and Scholars Against Corporate Misbehaviour (SACOM), China ;
    54. Südwind, Austria ;
    55. Swedwatch, Sweden ;
    56. Swisspeace ;
    57. Workers Assistance Center, Inc., Philippines ;
    58. Zimbabwe Environmental Law Association.


    (2) L’OCDE a publié le Guide OCDE sur le devoir de diligence pour des chaînes d’approvisionnement responsables en minerais provenant de zones de conflit ou à haut risque en 2010. Le Guide a été négocié par un groupe de travail composé des représentants de gouvernements, d’ONG et d’entreprises. Il a été approuvé entre autres par le Conseil de sécurité de l’ONU et la CIRGL et est devenu aujourd’hui la norme internationale en matière de diligence raisonnable.

    #matières_premières #ue #droits_des_peuples #conflits #guerre

  • PAROLES D’UN ÉCONOMISTE NON ASSERVI : LES SOLUTIONS à LA « CRISE » PASSENT PAR LA DÉMOCRATIE DIRECTE LOCALE
    http://populaction.com/paroles-d-un-economiste-non-asservi-les-solutions-a-la-crise-passent-pa

    Si, comme nous le constatons depuis 40 ans, les discours et les solutions proposés (et mis en application) en matière économique (impôts, lutte contre le chômage, retraites, qualité des services publics, question de la dette….) par la plupart des économistes et hommes politiques intervenant à la télévision sont vains et si, loin de mener à une amélioration, ils mènent plutôt à une détérioration de la qualité de vie pour le commun des français, c’est que ces individus ne réfléchissent guère que dans le cadre étroit actuel du système et du fonctionnement de nos sociétés – un cadre qu’ils n’ont aucune envie de modifier : ne leur permet-il pas, grâce à leur « talent » d’homme politique ou d’économiste, d’avoir un très bon salaire (5000 euros ?) et de vivre une belle vie – bons restaurants, belles voitures, voyages etc. ?

    Tel ne fut pas le cas de #Cornélius_Castoriadis (1922 -1997) qui, en plus d’avoir été philosophe, penseur et acteur politiques et psychanalyste en exercice, a également été économiste : il a en effet travaillé comme expert à l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Économiques) de 1945 à 1970, donc au sein de l’une des institutions internationales les plus « sérieuses » et compétentes en matière économique et financière.

    http://anarsonore.free.fr/spip.php?article141
    http://www.caosmose.net/tvalice/podcast/castoriadis/castb1.mp3
    http://anarsonore.free.fr/spip.php?article142
    http://www.caosmose.net/tvalice/podcast/castoriadis/castb2.mp3
    http://anarsonore.free.fr/spip.php?article143
    http://www.caosmose.net/tvalice/podcast/castoriadis/castb3a.mp3
    Conférence de Cornelius Castoriadis prononcées en septembre 1991 à la préfecture municipale de Porto Alegre . En français avec traduction simultanée en portugais.