organization:organisation des etats américains

  • Nouvelle #condamnation d’un militant solidaire

    #Loïc, 29 ans, membre de l’Anafé, vient d’être condamné par la cour d’appel d’Aix-en-Provence à 3 000 euros d’amende avec sursis pour « aide à l’entrée d’un étranger en France » alors même qu’il avait été relaxé par le tribunal correctionnel de Nice en première instance le 14 mars 2018.

    « L’Anafé apporte son soutien à Loïc, qui a été condamné alors qu’il a répondu à un élan de solidarité et d’humanité et dont la motivation au quotidien est la défense des droits des personnes à la frontière franco-italienne. Censée sanctionner les personnes et les organisations qui font du passage illégal des frontières un business hautement lucratif, exploitant les personnes étrangères qui souhaitent entrer sur le territoire français, cette pénalisation a une nouvelle fois été déviée de sa cible », déclare Laure Palun, co-directrice de l’Anafé.

    « Cette condamnation montre à quel point il est temps de changer d’approche sur la question des frontières. L’État français a la responsabilité d’administrer sa frontière. Pour autant, cela ne justifie pas que le seul franchissement irrégulier ou l’aide à un tel franchissement, sans contrepartie, puisse être considéré comme un délit, passible d’une peine de prison. C’est pourtant ce que prévoit la loi française. Et les effets produits sur les personnes sont disproportionnés. Ces questions sont de nature administrative. Elles devraient le rester », ajoute Jean-François Dubost, responsable du Programme protection des populations civiles à Amnesty International France.

    Nos associations demandent à ce que la loi française soit modifiée en ce sens.

    Des porte-paroles sont disponibles pour des interviews.

    Complément d’information

    Le 18 janvier 2018 Loïc est arrêté lors d’un contrôle d’identité au péage de La Turbie dans le sens Italie-France. À bord de son véhicule, il y avait un ressortissant éthiopien. Ils ont tous les deux été arrêtés. Loïc a reconnu avoir aidé cette personne dans son parcours migratoire pour des motifs humanitaires. Quelques jours avant, un homme avait été retrouvé mort sur le toit du train en provenance de Vintimille – il avait été électrocuté. Le ressortissant éthiopien a été immédiatement renvoyé en Italie.

    À l’issue de sa garde à vue, Loïc a été présenté au tribunal correctionnel de Nice en comparution immédiate. L’audience a été reportée au 14 mars. Pendant cette période, il avait l’interdiction de sortir du département des Alpes-Maritimes et devait se présenter une fois par semaine au commissariat.

    Le 14 mars 2018, le tribunal correctionnel de Nice a relaxé Loïc en raison notamment de l’absence d’audition du ressortissant éthiopien dans la procédure pénale et de l’absence de procédure relative à la situation administrative de cette personne sur le territoire français. Le tribunal avait en effet estimé que « la culpabilité ne peut être retenue sur la seule base de l’auto-incrimination, le délit poursuivi n’apparaît pas suffisamment caractérisé en l’absence d’enquête sur la situation administrative de l’étranger visé à la procédure ».

    Le parquet avait alors fait appel de la décision. L’audience en appel s’est tenue le 20 mars 2019 à la cour d’appel d’Aix-en-Provence.

    https://solidaires.org/Nouvelle-condamnation-d-un-militant-solidaire-Alerte-Amnesty-Internation
    #solidarité #délit_de_solidarité #France #asile #migrations #réfugiés #frontières #amende #justice

    • France : Un travailleur humanitaire condamné pour un #tweet. Première #condamnation de ce type en France

      La condamnation pour diffamation, le 25 septembre, d’un travailleur humanitaire pour un tweet ironique représente une dangereuse escalade dans le harcèlement officiel d’associations fournissant une aide cruciale aux migrants, a déclaré Human Rights Watch. C’est la première condamnation de ce type en France.

      Le tribunal de Boulogne-sur-Mer, dans le nord de la France, a déclaré #Loan_Torondel coupable de #diffamation pour un tweet qu’il avait publié début janvier et l’a condamné à une amende avec sursis et à verser des dommages et intérêts. Sous une photo montrant deux policiers debout au-dessus d’un jeune homme assis dans un champ, Torondel imagine que le jeune homme proteste du fait que la police lui ait confisqué son sac de couchage alors que la température extérieure est de 2 degrés Celsius, et que l’officier lui répond : « Peut-être, mais nous sommes la nation française, monsieur ».

      « Cette condamnation constitue un dangereux précédent et est symptomatique de la manière pernicieuse dont les autorités françaises cherchent à entraver le travail des personnes travaillant auprès des migrants et des demandeurs d’asile », a déclaré Bénédicte Jeannerod, Directrice France de Human Rights Watch.

      La réplique fictive de l’officier était une allusion à un discours prononcé fin décembre 2017 par le Président Emmanuel Macron dans lequel il exhortait le public à surmonter l’adversité en disant : « N’oubliez jamais que nous sommes la Nation française ». L’expression est rapidement devenue un mème moqueur, y compris parmi ceux qui s’opposaient à la façon dont étaient traités les migrants et autres sans-abri pendant l’hiver très froid.

      Loan Torondel, 21 ans, a passé deux ans au sein de l’association L’Auberge des Migrants à Calais, d’abord comme bénévole, puis en tant que coordinateur des opérations, jusqu’en juillet 2018, date à laquelle il est parti reprendre ses études.

      Le recours à des accusations de diffamation à l’encontre de travailleurs humanitaires est sans précédent en France. Dans le cas de Loan Torondel, les policiers qui apparaissaient sur la photo twittée ont déposé plainte en diffamation à la suite de quoi le Procureur a demandé l’ouverture d’une enquête.

      La diffamation est un délit pénal en France, passible d’une peine maximale de 45 000 euros d’amende. Loan Torondel a été condamné à une amende de 1 500 euros avec sursis et à verser 500 euros de dommages et intérêts et 475 euros de frais de justice. Il a fait appel de cette décision.

      Le droit international relatif aux droits humains prévoit des restrictions à la liberté d’expression pour protéger la réputation d’autrui, mais ces restrictions doivent être nécessaires et étroitement définies. Les lois pénales sur la diffamation sont une restriction inutile et disproportionnée à la liberté d’expression et créent un « effet dissuasif » qui restreint de fait autant les propos légitimes que les propos nuisibles.

      C’est pourquoi le Rapporteur spécial des Nations Unies sur la liberté d’opinion et d’expression et le Représentant pour la liberté des médias de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), ainsi que le Rapporteur spécial de l’Organisation des États américains pour la liberté d’expression, ont conclu que la diffamation ne constitue « pas une restriction légitime à la liberté d’expression » et ont demandé à ce que ces lois soient supprimées. Dans une autre déclaration conjointe, ces autorités et le Rapporteur spécial de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples sur la liberté d’expression et l’accès à l’information ont noté que les lois pénales sur la diffamation constituent « une menace à la liberté d’expression ».

      Le Rapporteur spécial des Nations Unies sur la liberté d’opinion et d’expression a estimé que les États devraient veiller tout particulièrement à ce que les lois sur la diffamation – qu’elles relèvent du droit civil ou pénal – « ne soient jamais utilisées pour empêcher toute critique à l’égard du gouvernement » et « doivent refléter le principe que les personnalités publiques sont davantage exposées aux critiques que les citoyens privés ».

      Les travailleurs humanitaires à Calais ont régulièrement fait état de cas de harcèlement de la part de la police. Nombre d’entre eux ont rapporté à Human Rights Watch, au Défenseur des droits et aux observateurs de l’ONU que la police leur infligeait des amendes répétées pour des infractions mineures ou de stationnement et les soumettait à des contrôles d’identité de manière répétée. Des travailleurs humanitaires ont affirmé que, lorsqu’ils ont photographié ou filmé des agents de police – comme la loi française les y autorise – des policiers ont saisi temporairement leurs téléphones pour effacer ou regarder le contenu, sans autorisation. Dans certains cas, des travailleurs humanitaires ont dit que la police les avait aspergés de gaz lacrymogène, les avait forcés à se mettre à terre ou les avait bousculés.

      Entre novembre 2017 et juillet 2018, quatre associations travaillant à Calais – Help Refugees, L’Auberge des Migrants, Utopia 56 et Refugee Info Bus – ont documenté 600 cas d’intimidation policière contre leur personnel et leurs bénévoles, notamment le recours excessif aux contrôles d’identité, aux amendes de stationnement arbitraires, aux fouilles, menaces, insultes et autres injures ou à la violence physique.

      En juillet, le Conseil constitutionnel a estimé que le fait d’aider des personnes dans le besoin, y compris des migrants en situation irrégulière, était protégé par le principe constitutionnel de fraternité.

      « Cette condamnation risque d’ouvrir la porte à de futures poursuites par les autorités malgré la décision du Conseil constitutionnel », a estimé Bénédicte Jeannerod. « Plutôt que de criminaliser les travailleurs humanitaires qui apportent une assistance vitale aux migrants et aux demandeurs d’asile et dénoncent des pratiques abusives, les autorités françaises devraient mettre un terme à ces abus et sanctionner les responsables. »

      https://www.hrw.org/fr/news/2018/09/27/france-un-travailleur-humanitaire-condamne-pour-un-tweet
      #réseaux_sociaux #justice #twitter

  • Venezuela : les coulisses de l’ascension de Juan Guaido, jeune député devenu visage de l’opposition
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/02/21/juan-guaido-le-recit-d-une-irresistible-ascension_5426055_3210.html


    Manifestation des partisans du président autoproclamé vénézuélien Juan Guaido à Maracaibo, le 12 février
    ISAAC URRUTIA / REUTERS

    Tiens ! une équipe (solide !) du Monde enquête sur le phénomène Guaidó … (sous #paywall, hélas…)

    Par Claire Gatinois, Gilles Paris, Sandrine Morel, Marie Delcas et Jean-Pierre Bricoure

    La main droite est ouverte et levée, l’autre posée sur un exemplaire de la Constitution. Il est peu avant 14 heures et le jeune député de l’opposition Juan Guaido fait face à plusieurs dizaines de milliers de manifestants rassemblés sur l’avenue Francisco de Miranda, cœur de Caracas. « Aujourd’hui 23 janvier 2019, lance-t-il, en tant que président de l’Assemblée nationale, invoquant les articles de la Constitution bolivarienne, devant Dieu tout-puissant et devant mes collègues de l’Assemblée, je jure d’assumer formellement les pouvoirs de l’exécutif national en tant que président en charge du Venezuela. » Tonnerres d’applaudissements.

    A peine une dizaine de minutes plus tard, alors que les opposants au régime de Nicolas Maduro battent encore le pavé, Donald Trump annonce dans un communiqué et un Tweet qu’il reconnaît le président par intérim. La déclaration du président américain fait l’effet d’une bombe. Non seulement elle prend de court les dirigeants chavistes, et surprend par son côté abrupt et risqué en termes diplomatiques, mais elle renvoie à une action coordonnée inédite.

    Il est 15 heures et Luis Almagro, secrétaire général de l’Organisation des Etats américains, basée à Washington, félicite l’impétrant. Encore un quart d’heure et c’est au tour du Canada de reconnaître Juan Guaido. Arrive le Brésil, cinq minutes plus tard. Puis la Colombie et le Pérou. Encore deux heures, et c’est le président du Conseil européen, Donald Tusk, qui dit « espérer que toute l’Europe va être unie en soutien des forces démocratiques au Venezuela ».

    Jamais un opposant au régime chaviste n’avait suscité un tel élan d’unanimité. En moins d’une après-midi, Juan Guaido, encore inconnu quelques jours plus tôt de la majorité des Vénézuéliens et de la communauté internationale, est devenu le visage d’une opposition qui s’était surtout distinguée, depuis des années, par ses divisions malgré les faiblesses du régime. Pour la première fois, glisse un diplomate occidental à Caracas, elle fait preuve d’une capacité …

  • Grève générale, 260 morts en trois mois... On vous explique la violente répression au Nicaragua
    https://www.francetvinfo.fr/monde/ameriques/greve-generale-260-morts-en-trois-mois-on-vous-explique-la-violente-rep

    Alors que le pays s’enfonce un peu plus dans la crise, le couple présidentiel apparaît isolé sur la scène internationale. Tous les membres de l’Organisation des États américains ont ainsi condamné la répression des manifestations. « La situation est grave », a déclaré le secrétaire de l’Association nicaraguayenne pour les droits de l’Homme (ANPDH), Alvaro Leiva, dénonçant une « répression disproportionnée » de la part des forces pro-Ortega.

    Quand on te cause du Honduras et que ceux qui manifestent et meurent sont des gens plutôt du peuple, on va te faire de la pédagogie et on va « t’expliquer ». On ne va pas utiliser l’expression « la communauté internationale condamne ». Et pour cause, ni la France, ni l’UE, ni les EU, ni Sakharov, n’ont rien dit de conséquent à ce sujet.

    Ce n’est évidemment pas comme pour... d’autres pays.

  • Embargo total contre Daech : la résolution russe bientôt dévoilée
    https://fr.sputniknews.com/international/201706071031734763-embargo-total-daech-resolution-russe

    « Il faut interdire toutes relations économiques et commerciales avec Daech, de sorte qu’on ne puisse plus ni vendre ni acheter au groupe terroriste. À notre avis, le moyen le plus efficace pour y parvenir, c’est de ratifier dans un avenir proche une nouvelle résolution du Conseil de sécurité de l’Onu qui imposerait un embargo économique et commercial total vis-à-vis des territoires contrôlés par Daech », a souligné M. Feoktistov.

    Récemment, lors d’une réunion de l’Organisation des États américains, M. Feoktistov avait déjà indiqué que l’anéantissement financier et économique de Daech exigeait de cibler en premier lieu le soutien illégal apporté aux terroristes.

    Parmi les mesures envisagées, la Russie a proposé d’imposer un embargo commercial et économique total contre les territoires soumis au contrôle de Daech en vertu de l’Article 41 de la Charte de l’Onu.

    Qui va s’opposer à ce projet de résolution ? Je crois me souvenir qu’il y a quelques moisn encore - je ne sais pas aujourd’hui - les banques de Mossoul étaient encore branchées sur le réseau bancaire international.

  • L’armée vénézuélienne, le peuple et la mystique révolutionnaire, par Dirk Kruijt
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/12/KRUIJT/56962 #st

    En avril 1995, l’Organisation des États américains (OEA) organisait un colloque sur les missions de sécurité et de paix à Washington. Le principal intervenant était un général américain qui venait de diriger l’opération « Restaurer la démocratie » en Haïti, laquelle avait renversé le régime militaire installé après le coup d’État contre le président élu Bertrand Aristide. Tandis que le général vantait la coopération avec les organisation non gouvernementales (ONG) locales, des militaires vénézuéliens ironisaient dans la salle : « Ah, ces Yankees ! Éternels libérateurs des petits pays opprimés. »

    L’anecdote illustre le ressentiment qu’éprouve encore à ce jour l’armée vénézuélienne envers les États-Unis. Comme en Bolivie, en Équateur et au Pérou, elle recrute essentiellement parmi la classe ouvrière ou la frange basse de la classe moyenne. La formation militaire inculque aux soldats un nationalisme fervent qui mêle bien souvent patriotisme et notions de justice sociale.

    http://zinc.mondediplo.net/messages/45435 via Le Monde diplomatique

  • Verrouillage fiscal en Amérique centrale, par Mikaël Faujour (décembre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/12/FAUJOUR/54388

    Manifestations contre la corruption, démission de l’ancien président Otto Pérez Molina, installation d’une commission de l’Organisation des Etats américains (OEA) sous la pression de la rue : au Guatemala, l’année 2015 a été marquée par le retour des revendications populaires. Mais l’entrée du premier milliardaire guatémaltèque au classement Forbes et l’adoption du plan Alliance pour la prospérité dans le triangle nord (Salvador, Guatemala, Honduras) rappellent aussi que le néolibéralisme fleurit dans une région structurellement inégalitaire. Trois essais récemment parus en analysent l’essor à travers le rôle et les stratégies des élites économiques. [#st]

    http://zinc.mondediplo.net/messages/14225 via Le Monde diplomatique

  • Venezuela : destitution de la députée d’opposition Maria Corina Machado - France - RFI
    http://www.rfi.fr/ameriques/20140325-maria-corina-machado-deputee-opposition-destituee-venezuela

    En fin de semaine dernière, la députée vénézuélienne Maria Corina Machado était à Washington. Le Panama l’avait invitée à s’exprimer devant le Conseil permanent de l’OEA, l’Organisation des Etats américains, afin de rendre compte de la situation au Venezuela. Mais au final, la députée n’a pas pu s’exprimer devant le Conseil permanent de l’organisation, une majorité des membres s’y étant opposés. Pour le gouvernement à Caracas, c’est l’occasion rêvée de se débarrasser de l’une de ses plus virulentes détractrices.

    Il faut dire que le Panama et le Venezuela sont en pleine crise diplomatique après la demande du Panama d’organiser une session de l’OEA sur la crise vénézuélienne.

    Crise diplomatique entre le Panama et le Venezuela - BBC Afrique - Monde (7/03/14)
    http://www.bbc.co.uk/afrique/monde/2014/03/140307_venezuela-crise-diplomatie.shtml

    Le Venezuela a expulsé l’ambassadeur du Panama et trois autres diplomates. Dans les rues du pays, la tension est toujours à son comble et les manifestations anti-gouvernement continuent.
    Les autorités ont donné 48 heures aux diplomates pour quitter le pays.
    Jeudi, le président vénézuélien Nicolas Maduro avait mis fin aux relations diplomatiques avec le Panama et gelé ses avoirs au Venezuela.
    Au moins 20 personnes sont mortes lors de manifestations anti-gouvernement au Venezuela le mois dernier.
    Maduro accuse le Panama de comploter pour faire tomber son gouvernement.
    Cette nouvelle décision intervient après la demande du Panama d’organiser une réunion des pays de l’Organisation des Etats américains (OAS), en vue de discuter de la crise au Venezuela.

    Le Panama a nommé MCM (María Corina Machado) ambassadrice pour qu’elle puisse s’exprimer devant l’assemblée de l’OEA.

    La constitution vénézuélienne interdit à tout fonctionnaire public d’exercer une charge pour un état étranger ainsi que d’accepter toutes rémunérations ou décorations

    • Ah, voilà le détail des procédures de l’Assemblée…

      VENEZUELA : Si l’opposition vénézuélienne était française…
      http://blogs.mediapart.fr/blog/pizzicalaluna/120414/venezuela-si-l-opposition-venezuelienne-etait-francaise

      Corina Machado s’est même alliée à une puissance étrangère hostile en représentant le Panamá lors d’une réunion de l’Organisation des Etats Américains, en flagrante violation de des articles 149 et 191 de la Constitution vénézuélienne. Le premier stipule que « les fonctionnaires publics ne pourront pas accepter de postes, d’honneurs ou de récompenses de gouvernements étrangers sans l’autorisation de l’Assemblée nationale ». Quant au second, il souligne que « les députés de l’Assemblée nationale ne pourront pas accepter ou exercer des fonctions publiques sans perdre leur investiture, sauf pour les activités universitaires, académiques, ponctuelles ou d’assistance, à condition qu’elles ne supposent pas un dévouement exclusif ».

      La députée vient d’ailleurs de perdre son immunité parlementaire et son poste de représentante au sein du Parlement. Malgré le fait que cette dernière refuse d’accepter sa nouvelle situation juridique affirmant que son mandat ne peut être révoqué qu’en cas de « décès, démission, révocation ou destitution suite à une décision judiciaire », la loi est très claire : selon le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, l’immunité parlementaire peut être révoquée par un vote à majorité simple des députés, ce qui a été le cas. Quant à son poste de députée, elle y a automatiquement mis en terme en violant les articles 149 et 191, selon une décision rendue par le Tribunal Suprême de Justice.

      via @severo http://seenthis.net/messages/248986

  • Bras de fer au #Honduras | Maurice Lemoine
    http://www.monde-diplomatique.fr/2011/06/LEMOINE/20655

    Le rapprochement diplomatique qui s’opère entre la Colombie et le Venezuela a ouvert la voie de la réintégration du Honduras au sein de l’Organisation des Etats américains (OEA). Dans cette perspective, le gouvernement de M. Porfirio Lobo — issu du coup d’Etat de juin 2009 — a accepté le retour dans (...) / #Agriculture, Mouvement de contestation, Parti politique, Honduras, #Dictature, #Répression, Coup d’État - 2011/06

    #Mouvement_de_contestation #Parti_politique #Coup_d'État #2011/06

  • Honduras : retour à l’OEA, retour à la normale ? | Renaud Lambert (Le Monde diplomatique)
    http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2011-06-04-Honduras-OEA

    L’Organisation des Etats américains (OEA) a approuvé, mercredi 1er juin, le retour du Honduras en son sein. Tegucigalpa en avait été exclu le 4 juillet 2009, à la suite du coup d’Etat qui avait chassé le président Manuel Zelaya du pouvoir, le contraignant à l’exil. (...)

  • #Honduras : retour à l’OEA, retour à la normale ? | Renaud Lambert
    http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2011-06-04-Honduras-OEA

    L’Organisation des Etats américains (OEA) a approuvé, mercredi 1er juin, le retour du Honduras en son sein. Tegucigalpa en avait été exclu le 4 juillet 2009, à la suite du coup d’Etat qui avait chassé le président Manuel Zelaya du pouvoir, le contraignant à l’exil. Cette décision résulte d’une « (...) / Amérique latine, #Colombie, #Venezuela, Parti politique, #Politique, Amérique centrale, Honduras, Amérique du Sud, Coup d’État - La valise diplomatique

    #Amérique_latine #Parti_politique #Amérique_centrale #Amérique_du_Sud #Coup_d'État #La_valise_diplomatique