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  • #Cameroun : une campagne pour sensibiliser les jeunes aux risques de la migration irrégulière

    En parallèle de ses missions de rapatriement depuis la Libye, l’#OIM a lancé au #Cameroun une #campagne de #sensibilisation aux dangers de la migration irrégulière avec l’aide d’associations locales. À travers des événements éducatifs et culturels, les jeunes Camerounais sont invités à réfléchir aux risques de l’exil vers l’Europe.

    Le centre de formation Don Bosco, dans le quartier de Mimboman, à Yaoundé, s’est animé d’un coup quand les lycéens conviés à la causerie éducative, organisée le 25 avril par l’association SMIC (#Solutions_aux_migrations_clandestines) et l’Organisation internationale des migrations (OIM), sont arrivés. En quelques minutes, les rires et les discussions ont envahi la salle principale de ce centre dédié à la jeunesse.

    Cet événement est l’une des manifestations prévues dans le cadre de la campagne de sensibilisation aux risques de la migration irrégulière lancée par l’OIM avec l’appui d’associations locales – le SMIC, mais aussi #Our_destiny, l’association créée par le rappeur Général Valsero – et du gouvernement camerounais.

    La campagne a été officiellement lancée quelques jours plus tôt à Bafoussam, dans l’ouest du Cameroun. Ce mercredi après-midi, l’OIM et le SMIC accueillent près de 200 jeunes, dont beaucoup de lycéens des établissements du quartier, pour aborder le sujet de la migration irrégulière. Certains organisateurs ont revêtu le t-shirt de la campagne sur lequel s’affiche le message « Je ne mourrai pas en mer ».

    Devant le centre Don Bosco, plusieurs jeunes hommes attendent que la réunion commence. Le sujet de la réunion les intéresse. « Tout le monde a quelqu’un dans sa famille qui a tenté le voyage vers l’Europe », raconte Luc, 25 ans, sourire malicieux aux lèvres.

    Étudiant en philosophie, il s’est découvert à l’université une passion pour Platon mais se fait peu d’illusions sur ses chances de trouver un travail dans son domaine au Cameroun.

    « Ne soyez pas prêts à tout pour partir »

    La réunion débute par un mot d’introduction des organisateurs et la diffusion du film « Wallah je te jure » réalisé par l’OIM. Des migrants subsahariens y témoignent en Libye, au Niger et en Italie de leurs déconvenues, leurs espoirs et leurs regrets.

    #Yves_Tsala, président du #SMIC, insiste sur le message de cette campagne : « La migration n’est pas une mauvaise chose. Nous sommes là pour dire aux jeunes ‘Ne soyez pas prêts à tout pour partir. N’exposez pas votre vie pour partir. Avant de partir, il faut avoir un projet’. »

    Après la diffusion du film, les jeunes sont invités à prendre la parole. La plupart ont enregistré le message de la campagne. À tour de rôle, ils prennent le micro. « Aller à l’aventure dans un pays, c’est prendre des risques inutiles quand on n’a pas de papiers », avance Chanel, 15 ans.

    « C’est mieux de vivre dans son pays que de mourir ailleurs », renchérit Marie, 20 ans, uniforme vert et tresses rouges dans les cheveux. Mais le discours n’a pas le même effet sur tous les participants, notamment les plus âgés. Luc est acclamé par la salle lorsqu’il affirme au micro que le film ne l’a pas découragé de partir, au contraire. « Mais il faut suivre les méthodes légales », ajoute le jeune homme.

    « Les gens croient qu’en Italie, on peut ramasser l’argent par terre »

    Quand vient le temps des questions, les élèves cherchent à savoir ce qu’ils peuvent faire, à leur niveau, pour lutter contre l’immigration irrégulière. D’autres demandent à la représentante de l’OIM, Serena Pescatore, ce que fait l’organisation pour réinsérer les jeunes quand ils reviennent au Cameroun. « Pourquoi ne pas faire des choses pour aider les jeunes avant qu’ils ne partent ? », s’interroge un jeune homme.

    Deux rangs devant lui, Sonia, encadrante au centre de formation de Mimboman, ne semble pas convaincue par le discours de sensibilisation présenté. « Les gens croient qu’en Italie, on peut ramasser l’argent par terre. Que fait le SMIC contre ça ? »

    Le mythe d’une Europe-eldorado est difficile à combattre, Yves Tsala le sait. « Pendant que nous faisons cette sensibilisation, il y a une contre-sensibilisation [qui pousse les jeunes au départ] à l’œuvre sur les réseaux sociaux, reconnaît ce professeur de marketing. Le mythe est là mais la réalité est différente. Nous n’avons des nouvelles que de ceux qui s’en sortent mais pas des disparus. Beaucoup de familles ne savent même pas si leurs proches sont encore en vie », explique-t-il alors qu’un silence lourd est revenu dans la salle.

    Mettre en lumière ceux qui ont réussi au Cameroun

    Pour le rappeur Général Valsero, dont l’association Our destiny participe à la campagne de sensibilisation de l’OIM, pour démonter le mythe de la réussite en Europe, il faut aussi changer les mentalités des Camerounais et les inciter à trouver « la place qu’ils ont dans la solution à leurs problèmes ».

    En utilisant les modes de communication dont les jeunes Camerounais sont familiers (Facebook lives, chaînes de discussion sur WhatsApp et bientôt webradio), il entend leur faire prendre conscience que la migration n’est pas toujours la meilleure solution. « Je leur dis, par exemple, ‘L’énergie que vous avez dépensée pour traverser le désert, il ne vous en faudrait que la moitié pour commencer à changer les choses ici’ ».

    En concert le 27 avril à l’Institut Goethe de Yaoundé puis le lendemain au Centre culturel français de la ville, #Général_Valsero a chanté ses chansons les plus populaires, dont « Je suis jeune et fort ». Il a aussi pris le micro pour appeler ses fans à prendre en mains les rênes de leur vie.

    https://www.youtube.com/watch?v=tiA1hwR1MVI

    Le rappeur veut prouver que « la réussite n’est pas qu’occidentale ». Dans le cadre de la campagne de sensibilisation, il envisage de faire monter sur scène à ses côtés des entrepreneurs, des artistes et des hommes politiques camerounais. Une manière de « donner un visage à la réussite ».

    Impliquer les familles

    Daniel Mbarga, médiateur communautaire et leader social du quartier de Mimboman, partage cette idée. Il a assisté à la réunion éducative au centre de formation Don Bosco. Il soutient globalement la campagne de l’OIM mais il la trouve incomplète. « J’aurais aimé que l’on présente aussi des ‘success stories’ de jeunes Camerounais qui sont restés », confie-t-il à la fin de la réunion.

    Pour lui, les médias détiennent également une part de responsabilité dans l’image idéalisée que nombre de jeunes Camerounais se font de l’Europe. « Il faudrait montrer les tares des pays occidentaux pour que les jeunes comprennent qu’ils peuvent aussi trouver la misère là-bas ».

    Le travailleur social estime que la sensibilisation devrait également se faire au niveau des organisations religieuses et des familles. « Elles sont concernées car elles se cotisent pour payer les départs ».

    Dans le public du concert de Général Valsero à l’institut Goethe, il y a beaucoup d’étudiants. Parmi eux, Nasser et Stéphane, 22 ans. Les deux amis se sont rencontrés pendant les cours d’allemands qu’ils suivent depuis octobre dernier à l’institut Goethe.

    Les deux garçons aimeraient poursuivre leurs études en Allemagne. ’Mes parents m’encouragent à partir par la voie légale, raconte Nasser. Mais il faut que j’obtienne un visa, cela risque d’être le plus compliqué’, ajoute-t-il.

    https://www.infomigrants.net/fr/post/9246/cameroun-une-campagne-pour-sensibiliser-les-jeunes-aux-risques-de-la-m
    #organisation_internationale_contre_la_migration #IOM #culture #vidéo #clip #musique #asile #migrations #réfugiés

    voir la métaliste :
    https://seenthis.net/messages/763551

    • La page FB de la campagne #Our_destiny du Général Valséro:

      Suivant le processus évolutif du sujet du programme valsero.net OUR DESTINY est la manifestation pratique de cette approche.
      Our Destiny permets à tous ceux qui font parti de ce groupe de prendre une part effectif dans la solution en ce qui concerne le processus de changement de mentalité. Ici l’éducation, la formation, la sensibilisation sont les mécanismes qui constituent l’implémentation de la methodologie proposee par Our Destiny
      Our Destiny a pour vocation de porter des projets lier au changement des mentalités.


      https://www.facebook.com/ourdestiny237
      #mentalité #mentalités

  • The Highest Bidder Takes It All: The World Bank’s Scheme to Privatize the Commons | The Oakland Institute
    https://www.oaklandinstitute.org/highest-bidder-takes-all-world-banks-scheme-privatize-commons

    The Highest Bidder Takes It All: The World Bank’s Scheme to Privatize the Commons details how the Bank’s prescribes reforms, via a new land indicator in the Enabling the Business of Agriculture (EBA) project, promotes large-scale land acquisitions and the expansion of agribusinesses in the developing world. This new indicator is now a key element of the larger EBA project, which dictates pro-business reforms that governments should conduct in the agricultural sector. Initiated as a pilot in 38 countries in 2017, the land indicator is expected to be expanded to 80 countries in 2019. The project is funded by the US and UK governments and the Bill and Melinda Gates Foundation.

    The EBA’s main recommendations to governments include formalizing private property rights, easing the sale and lease of land for commercial use, systematizing the sale of public land by auction to the highest bidder, and improving procedures for expropriation. Countries are scored on how well they implement the Bank’s policy advice. The scores then help determine the volume of aid money and foreign investment they receive.

    Amidst myriad flaws detailed in the report is the Bank’s prescription to developing countries’ governments, particularly in Africa, to transfer public lands with “potential economic value” to private, commercial use, so that the land can be put to its supposed “best use.” Claiming that low-income countries do not manage public land in an effective manner, the Bank pushes for the privatization of public land as the way forward. This ignores the fact that millions of rural poor live and work on these lands, which are essential for their livelihoods while representing ancestral assets with deep social and cultural significance.

    The Highest Bidder Takes It All is released as part of the Our Land Our Business campaign, made up of 280 organizations worldwide, demanding an end to the Enabling Business of Agriculture program.

    merci @fil #terres

  • The Highest Bidder Takes It All: The World Bank’s Scheme to Privatize the Commons

    The Highest Bidder Takes It All: The World Bank’s Scheme to Privatize the Commons details how the Bank’s prescribes reforms, via a new land indicator in the #Enabling_the_Business_of_Agriculture (#EBA) project, promotes large-scale land acquisitions and the expansion of agribusinesses in the developing world. This new indicator is now a key element of the larger EBA project, which dictates pro-business reforms that governments should conduct in the agricultural sector. Initiated as a pilot in 38 countries in 2017, the land indicator is expected to be expanded to 80 countries in 2019. The project is funded by the US and UK governments and the Bill and Melinda Gates Foundation.

    The EBA’s main recommendations to governments include formalizing private property rights, easing the sale and lease of land for commercial use, systematizing the sale of public land by auction to the highest bidder, and improving procedures for #expropriation. Countries are scored on how well they implement the Bank’s policy advice. The scores then help determine the volume of aid money and foreign investment they receive.

    Amidst myriad flaws detailed in the report is the Bank’s prescription to developing countries’ governments, particularly in Africa, to transfer public lands with “potential economic value” to private, commercial use, so that the land can be put to its supposed “best use.” Claiming that low-income countries do not manage public land in an effective manner, the Bank pushes for the privatization of public land as the way forward. This ignores the fact that millions of rural poor live and work on these lands, which are essential for their livelihoods while representing ancestral assets with deep social and cultural significance.

    The Highest Bidder Takes It All is released as part of the Our Land Our Business campaign, made up of 280 organizations worldwide, demanding an end to the Enabling Business of Agriculture program.


    https://www.oaklandinstitute.org/highest-bidder-takes-all-world-banks-scheme-privatize-commons
    #Banque_mondiale #privatisation #terres #commons #communs #rapport #agriculture #industrie_agro-alimentaire #agro-business #land_grabbing #accaparement_des_terres #réformes #aide_au_développement #développement #commodification #économie #marchandisation #valeur_économique #néo-libéralisme

    signalé par @fil
    cc @odilon

  • New parties with old faces perform well in local elections
    http://www.kyivpost.com/content/politics/new-parties-with-old-faces-perform-well-in-local-elections-401684.html

    Ukraine’s local elections on Oct. 25 saw a whole range of new parties gain seats across the country. Yet, behind the new facade, there were plenty of old faces.

    The 94 percent of election results available on Nov. 9 show that three new political parties — Our Land (Nash Kray), Revival (Vidrodzhennia) and UKROP (Dill) — made it into top 10 country-wide in popularity.

    Our Land already received more than 4,100 seats in the regional and local councils, becoming the third among party lists after the Bloc of President Petro Poroshenko and ex-Prime Minister Yulia Tymoshenko’s Batkivshchyna Party. UKROP took seventh place among the parties with more than 1,800 seats in councils, following by Revival with more than 1,500 seats.

    The experts say that Our Land and Revival have been largely formed to shelter the escapees from ousted President Viktor Yanukovych’s Party of Regions, while UKROP is a political project of billionaire oligarch and former Dnipropetrovsk governor Ihor Kolomoisky.

    Now these parties have a local base from which to convert their electoral — and possible future governing — success into seats in the national parliament

    Après les nouveaux habits du Parti des régions, un nouveau parti d’oligarques…

    The success of UKROP party has absolutely different grounds.

    A creation of billionaire Kolomoisky and infamous Dnipropetrovsk businessman Gennady Korban, the party positioned itself as a “patriotic force.” Party’s full name literally means “Ukrainian Union of Patriots.” UKROP (or dill) is also the way Russian-backed separatists derogatorily call the Ukrainian soldiers.

    Kolomoisky and Korban were credited with preventing the separatist advancement in the summer of 2014 by financing volunteer battalions and various PR campaigns. Now the prosecutors accuse Korban of running an organized crime group.

    Another factor which contributed to UKROP’s success is financial – the party had one of the most expensive campaigns with a massive number of billboards advertising the party.

    … et les nouveaux micro-partis locaux.

    The local elites are responsible for dozens of the new parties created this year.

    This way they tried to create the illusion for the electorate that the new people and new ideas stand behind them, Fesenko of Penta said. The local elites also wanted to show the government that "they are neither for nor against Kyiv and can continue on as they always did,” he added.

    One more reason — the local elites do not want to pay the unofficial fees to get on the lists of the bigger parties. Similarly, parties like Bloc Petro Poroshenko might not want these local elites for fear they could tarnish their reputations, especially if they are too close to Kyiv, Fesenko said.

    Bref, #plus_ça_change_plus_c'est_la_même_chose

  • CADTM - L’évolution des politiques de la #Banque_mondiale
    http://cadtm.org/L-evolution-des-politiques-de-la
    ... et leur rôle dans les #accaparements_de_terres

    Depuis 2014, la Banque mondiale est fortement contestée par la société civile par le biais de la campagne « Our Land Our Business » - notamment en raison des classements « Doing Business » et « Enabling the Business of Agriculture » - pour son rôle dans les accaparements de terre à l’échelle mondiale et la promotion du modèle agro-industriel au détriment des paysan-ne-s des pays du Sud.

    Site de la campagne #OurLandOurBusiness
    > http://ourlandourbusiness.org

  • World Bank Accused of Destroying Traditional Farming to Support Corporate Land Grabs | oaklandinstitute.org
    http://www.oaklandinstitute.org/press-release-world-bank-accused-destroying-traditional-farming-su
    OaklandInstitute lance une campagne avec plusieurs partenaires pour dénoncer les processus mis en place par la #Banque_mondiale en matière d’#agriculture qui encouragent les #accaparements de #terres dépouillent les petits agriculteurs. Je n’ai pas encore eu le temps de regarder tout ça de près.

    Today, the Oakland Institute and /The Rules, along with other NGOs, farmer and consumer organizations from around the world launch a campaign, Our Land Our Business, to hold the World Bank accountable for its role in the rampant theft of land and resources from some of the world’s poorest people—farmers, pastoralists, and indigenous communities, many of whom are essential food producers for the entire planet.

    “The World Bank is facilitating land grabs and sowing poverty by putting the interests of foreign investors before those of locals,” said Anuradha Mittal, Executive Director of the Oakland Institute.

    “Smallholder farmers and herders are currently feeding 80 percent of the developing world. Casting them aside in favor of industrial farming corporations from the West betrays the World Bank’s reckless and short term approach to development,” said Alnoor Ladha, Executive Director of /The Rules.

    The Bank’s “Doing Business” rankings, which score countries according to how Washington officials perceive the “ease of doing business” there, have caused many developing-country leaders to deregulate their economies in hopes of attracting foreign investment. But what the World Bank considers beneficial for foreign business is very often the exact opposite for existing farmers and herders.

    In the agricultural sector, the rankings encourage governments to commoditize their land—and to sell or lease it to foreign investors, regardless of environmental or social impact. Smallholder farmers, pastoralists, and indigenous people are casualties of this approach, as governments and foreign corporations work hand-in-hand to dispossess them of their land—and gain World Bank approval in the process.

    The results have already been devastating.

    • Communiqué de Presse : La #Banque_Mondiale Accusée de Destruction des Exploitations Agricoles Traditionnelles dans le but de Soutenir l’Accès à la Terre des Grandes Entreprises
      http://www.oaklandinstitute.org/communiqué-de-presse-la-banque-mondiale-accusée-de-destruction-des

      Les classements « Doing Business » de la Banque Mondiale, qui notent les pays en fonction de la façon dont les technocrates de Washington estiment qu’il est « facile d’y faire des affaires », ont poussé de nombreux dirigeants de pays en développement à déréglementer leurs économies dans l’espoir d’attirer les investissements étrangers. Cependant, ce que la Banque Mondiale considère bénéfique pour les entreprises étrangères est très souvent l’exact opposé de ce qui l’est pour les paysan-ne-s et les éleveurs de ces pays.

      Dans le secteur agricole, les classements « Doing Business » ont encouragé les gouvernements à faire de leurs terres une marchandise - et à la vendre ou à la louer à des investisseurs étrangers, indépendamment de l’impact social ou environnemental de telles politiques. Les paysan-ne-s, les éleveurs et les peuples autochtones sont victimes de l’étroite collaboration des gouvernements et sociétés étrangères qui travaillent main dans la main pour les déposséder de leurs terres, et par là même obtenir le soutien de la Banque Mondiale.

      Les conséquences sont dévastatrices. Par le biais des réformes et des politiques préconisées par la Banque, la Sierra Leone a ôté 20 pourcent des terres arables aux populations rurales du pays et les a loués à des producteurs de canne à sucre et d’huile de palme étrangers. Au Libéria, des géants de la production d’huile de palme britanniques, malaisiens et indonésiens ont obtenu des baux de long terme sur plus d’1,5 millions d’acres de terres qui appartenaient traditionnellement aux communautés locales.

      Le problème de l’accaparement des terres est maintenant sur le point de s’aggraver. Sous la pression du G8 et avec le soutien financier de la Fondation Gates, la Banque clone la méthodologie de son classement fétiche pour l’appliquer à un nouveau projet appelé le « Benchmarking the Business of Agriculture » (BBA). L’objectif explicite du BBA est de promouvoir « l’émergence d’un secteur agricole commercial fort ». Les classements du BBA récompenseront en fait la déréglementation des secteurs agricoles et permettront de faciliter l’accaparement des terres dans le monde entier.

      « Nous faisons front avec les paysan-ne-s, les éleveurs et les peuples autochtones des pays en développement qui aujourd’hui sont en passe d’être écrasés sous le rouleau compresseur pro-entreprise qu’est la Banque Mondiale », ajoute Anuradha Mittal. « Des initiatives comme les classements ‘Doing Business’ de la Banque encouragent les gouvernements à voler les pauvres pour donner aux riches. Cela doit cesser. »

  • Press Release: Papua New Guinea Losing Independence: Investigation Blames the Modern Land Grab | oaklandinstitute.org
    http://www.oaklandinstitute.org/press-release-papua-new-guinea-losing-independence

    Papua New Guinea (PNG) is the latest known victim in a modern era of land grabs orchestrated by foreign corporations according to an investigative report and a film, On Our Land, released today by the Oakland Institute and the Pacific Network on Globalisation (PANG). In one of the swiftest and largest land grabs in recent history, close to a third of the country has now been appropriated by foreign companies. Thinly veiled illegal logging operations are destroying the world’s third-largest rainforest and taking away land and heritage from the people of PNG.

    On Our Land reveals how the current devastating land grab is happening with the de facto approval of PNG’s government as well as the failure of the country’s prime minister, Peter O’Neill, to act on a government-sponsored inquiry, which revealed a shocking trend of corruption and mismanagement in recent land deals. The tabled report on Special Agriculture and Business Leases (SABLs), the scheme used to free up customary land for so-called productive use, showed that the program had, in the prime minister’s own words, “failed miserably.”

    https://www.youtube.com/watch?v=KWoZmq1lYdw


    via @fil #terres #Papouasie_Noiuvelle_Guinée #agrobusiness #palme

  • #Papua_New_Guinea losing independence
    http://farmlandgrab.org/post/view/22826-papua-new-guinea-losing-independence

    Papua New Guinea (PNG) is the latest known victim in a modern era of land grabs orchestrated by foreign corporations according to an investigative report and a film, On Our Land, released today by the Oakland Institute and the Pacific Network on Globalisation (PANG). In one of the swiftest and largest land grabs in recent history, close to a third of the country has now been appropriated by foreign companies. Thinly veiled illegal logging operations are destroying the world’s third-largest rainforest and taking away land and heritage from the people of PNG.

    On Our Land reveals how the current devastating land grab is happening with the de facto approval of PNG’s government as well as the failure of the country’s prime minister, Peter O’Neill, to act on a government-sponsored inquiry that revealed a shocking trend of corruption and mismanagement in recent land deals. The tabled report on Special Agriculture and Business Leases (SABLs), the scheme used to free up customary land for so-called productive use, showed that the program had, in the prime minister’s own words, “failed miserably.”

    On Our Land
    http://www.oaklandinstitute.org/on-our-land-film-press-kit


    #terres #accaparement #film #agrobusiness

  • Little Free Library
    http://www.littlefreelibrary.org
    http://www.littlefreelibrary.org/uploads/4/8/2/9/4829328/6792844.jpg?705

    Our Mission
    To promote literacy and the love of reading by building free book exchanges worldwide.
    To build a sense of community as we share skills, creativity, and wisdom across generations
    To build more than 2,510 libraries around the world - more than Andrew Carnegie—and then more.


    Je ne sais pas si c’est nécessaire d’utiliser la marque d’une entreprise US, mais j’adore l’idée de monter une petite bibiliothèque de quartier gratuite. Voilà enfin une solution pour tous ces livres qui moisissent dans nos caves.