organization:palestine liberation organization

  • 53e : Elisabeth Badinter et sa famille - Les plus grandes fortunes de France - Challenges.fr
    http://www.challenges.fr/classements/fortune/fiche/elisabeth-badinter-et-sa-famille;26.html

    L’envolée du cours de Bourse du groupe de publicité fondé par son père (CA : 6,6 milliards) a fait de cette philosophe, qui en détient 9,1%, une milliardaire.

    53e fortune de France grâce à la pub et figure de proue du féminisme. Cherchez l’erreur

    #badinter #publicité #Elisabeth_Badinter

    • Je vois que nombreux sont ceux qui se lâchent contre cette ambitieuse friquée. Est-ce à cause de l’argent, de son féminisme rétro, d’autres frustrations ?
      L’allaitement ? attaquer ou défendre l’allaitement ?
      C’est une figure qui concentre l’hostilité. Probablement que cela ne lui déplait pas.

    • Je suis plutôt d’accord avec son combat contre l’allaitement maternel forcé et un certain « naturalisme » qu’on cherche à imposer aux femmes (et j’en connais qui l’ont vécu, le corps médical est imprégné en partie de cette idéologie) même si évidemment ses motivations sont louches... Quant au féminisme, il faut bien accepter que cela ne signifie pas forcément l’égalité sociale. On pourra relire Emma Goldman avec profit à propos des féministes bourgeoises.

    • Le plus intéressant était d’ailleurs ses interviews, où elle se lâchait complètement et qualifiait de guenons les femmes qui refusent d’utiliser du lait en poudre (surprise : le budget des laits Nestlé est chez Publicis).

      A-t-elle vraiment écrit « guenons » ?

    • J’imagine la mère d’Elizabeth, la fille doit avoir des souvenirs très mélangés de son enfance. (Mais qui n’en est pas là ?)
      « Guenon » : je me souviens d’une féministe qui traitait N. Huston de « guenon sexagénaire »...
      Violences féminines.

    • Elle a réellement comparé les femmes allaitantes à des animaux. Je ne sais plus si elle a dit « guenon ».

      @alexcorp : ce que je défends dans mon papier cité un peu plus haut, ce n’est ni le biberon, ni l’allaitement maternel, mais la possibilité de choisir. Cela fait des années que j’écris sur le droit des femmes le plus fondamental : le droit (et surtout la possibilité) de choisir. Et c’est celui qui leur est le plus refusé.
      Badinter ne parle pas de libre choix, elle prêche juste pour sa paroisse, la société mercantile capitaliste qui a besoin d’une main d’œuvre disponible et de vendre ce que nous avons à disposition gratuitement. Badinter, comme le rappelle @jean_no est liée financièrement à l’industrie de l’aliment pour nourrisson, donc, quand elle parle des guenons allaitantes, je suis en droit de penser qu’il s’agit là d’un conflit d’intérêts.
      Badinter ne libère pas les femmes, ne leur ouvre pas la palette des possibles, tout comme ses collègues patriarcaux, elle entends bien les soumettre à ses injonctions et à son modèle de vie.

      Les prolétaires doivent fournir la main d’œuvre de demain (et laver les chaussettes de leur mari) et ne pas perdre de temps dans le maternage, puisqu’elles n’ont d’autres justifications à leur existence de la production et la reproduction. L’entreprise moderne n’a que foutre de nos choix, envies et besoins... elle entends nous dire à quelle heure on a le droit de pisser ou de chier, il va sans dire que l’allaitement maternel, avec ses plages de flottement, ses temps immobiles, n’entre pas du tout dans la logique productiviste, sans compter qu’il crée 0 PIB là où le biberon et la nourrice créent du flux de pognon, quand bien même ces dépenses absorbent l’essentiel du salaire de la bonne petite soldate du capitalisme.

      Après, je ne juge pas : je connais des femmes qui n’ont pas envie de l’allaitement maternel, qui préfèrent le boulot au maternage ou même à la vie de famille. Si c’est comme ça qu’elles sont bien, je ne vois aucune raison de les faire chier avec le reste et on doit leur lâcher la grappe, de la même manière que j’ai des amies qui n’ont pas du tout envie d’enfants et que tout le monde renvoie à l’irrépressible besoin de maternité en permanence.
      Un mec qui fait ce genre de choix, personne ne lui prend le chou avec.

      Mais je connais aussi beaucoup de femmes qui aimeraient pouvoir prendre le temps de construire du lien avec leur enfant, prendre un peu le temps de le voir grandir et à qui ce droit est refusé, obligée qu’elles sont de retourner au taff au bout de 3 mois, de coller le gosse en nourrice, de se tirer le lait aux chiottes, parce qu’il n’y a toujours rien de prévu pour ça et qui ne le vivent pas super bien.

    • Voilà ! Merci @jean_no !
      À la limite, tu es riche, tu as du pouvoir, dans la mesure où ce sont des caractéristiques à 99% dynastiques, ce n’est pas de ta faute, tu es né comme ça. Mais, s’il te vient des poussées féministes ou de gauche, tu dois alors vivre en accord avec tes principes ou alors, tu n’es qu’une vaste #imposture donneuse de leçon.
      Si tu es féministe et que tu détiens l’une des plus grosses boite de pub de la place, ben, tu fais en sorte de changer le regard de la pub sur les femmes. Parce que, précisément, tu es l’une des rares à en avoir les moyens et la possibilité !

    • Par exemple, cet interview au Temps (12/02/10).

      LeTemps.ch | « La femme réduite au chimpanzé »
      http://www.letemps.ch/Page/Uuid/0c087192-1754-11df-8173-ddeffd5ee403|0

      Première question

      Qu’est-ce que la « bonne mère » aujourd’hui ?

      Elisabeth Badinter : C’est une mère qui revient aux fondamentaux. Elle allaite pendant six mois, ne met pas son bébé à la crèche ou pas trop tôt, parce qu’un bébé a besoin d’être avec sa mère et non dans un nid à microbes, elle se méfie de ce qui est artificiel et a des préoccupations écolos. Le petit pot est devenu un signe d’égoïsme, on revient à la purée écrasée par maman. Une bonne mère est constamment à l’écoute et doit veiller au bien-être physique et psychologique de l’enfant ; c’est un full time job. J’oublie de dire que, comme elle allaite à la demande, il est recommandé de mettre le bébé dans le lit conjugal. Cela nie l’intimité des adultes et exclut le père.

      Il y a aussi un regret à voir la femme quitter son foyer, sa place naturelle est à la maison. On comprend qu’elle doit aller travailler, mais il faut qu’elle se débrouille pour être là quand les enfants arrivent de l’école. La « bonne maternité » impose des nouveaux devoirs qui pèsent sur celles qui ne les suivent pas.

      C’est une représentation à rebours du modèle qu’on a poursuivi jusqu’à présent, qui rend impossible l’égalité des sexes et malvenue la liberté des femmes. C’est un retour en arrière. Les femmes vont-elles se laisser convaincre de rendosser ce modèle-là ?

      Troisième question

      Selon vous, ce contexte a favorisé l’idéologie de la nécessité
      de l’allaitement maternel.

      – On est passé de : « Vous avez le droit » d’allaiter, à « Vous devez ». Les pressions d’ordre moral ont remplacé un choix légitime, sous la houlette de la Leche League. Je pense que la philosophie naturaliste au nom de laquelle on impose cela est dangereuse. Car elle ne laisse plus de place à l’ambivalence maternelle. Elle impose une conception unifiée des femmes. Nous pouvons toutes, nous devons toutes faire la même chose. C’est une réduction de la femme au statut d’une espèce animale, comme si nous étions toutes des femelles chimpanzés. Puisque c’est la nature qui l’impose : nous avons les mêmes réactions, les mêmes devoirs. La liberté de dire non est évacuée. Pour la Leche League, il n’y a pas de prétexte recevable pour refuser d’allaiter, il faut persister. Il n’y a jamais aucun motif de dire non.

      Ici, elle fait donc la fameuse comparaison pour décrire la position des "extrémistes de l’allaitement".

      Plus loin, cette autre question (qui fait écho aux discussions toutes fraîches sur les propos de Valérie Pécresse http://seenthis.net/messages/155353 )

      Pour vous, le bébé est devenu
      « le meilleur allié de la domination masculine ».

      – Le pauvre bébé, malgré lui, tient sa mère prisonnière : la mère est au service des besoins de son enfant, elle doit se plier à ses horaires, il trône parfois dans le lit conjugal. C’est la mère la plus impliquée, cela donne au père l’autorisation morale de ne pas s’en mêler. Les hommes n’ont même pas eu à lever le petit doigt. Le bébé est devenu le maître et il justifie l’inégalité du partage parental. L’exclusion des pères est ainsi légitimée, alors que de plus en plus de jeunes pères éprouvent du plaisir à s’occuper de leur bébé.

      Je crois que le thermomètre de la domination masculine demeure l’écart de salaire homme-femme. Or il y a une hypocrisie à gémir sur les écarts salariaux et en même temps à détourner les yeux de l’inégalité majeure : celle de la non-répartition des tâches familiales et domestiques, qui continue à occasionner une concurrence déloyale entre homme et femme. Les hommes sont pardonnés par avance de continuer à ne rien faire à la maison.

      Ce qui n’enlève rien à l’évident problème du conflit d’intérêt. Ainsi, dans le passage immédiatement précédent, elle défend les couches jetables (ou plutôt elle s’oppose à une taxation spécifiques des couches jetables) pour lesquelles l’entreprise familiale doit également disposer de gros budgets…

      Quels sont les signes de la maternité écolo ?

      – Le meilleur exemple est celui des couches jetables. C’est tout à fait révélateur d’un état d’esprit que je redoute. [L’ancienne secrétaire d’Etat française à l’Ecologie, actuellement secrétaire d’Etat à la Prospective et au Développement de l’économie numérique] Nathalie Kosciusko-Morizet a proposé une taxe sur les couches jetables, sans se soucier du travail que cela impose aux mères. Et contrairement à ce que pense Cécile Duflot [la secrétaire nationale des Verts français], ce ne sont pas les hommes qui vont se précipiter en rentrant du travail pour aller mettre les couches à la machine.

      Autre interview au Temps, 15 jours plus tard.

      LeTemps.ch | Elisabeth Badinter : « Il y a une crise de la raison »
      http://www.letemps.ch/Page/Uuid/da1f1276-231f-11df-aedb-83fc0a8d2610

      Pour avoir travaillé sur le sentiment maternel au XVIIIe siècle dans L’Amour en plus, j’ai vu que durant ce siècle, grâce à un discours de retour à la nature à la Rousseau – qui maniait d’ailleurs la carotte et le bâton à l’égard des femmes –, on a pu, en l’espace de trois ou quatre décennies, imposer un tout nouveau modèle maternel, un changement idéologique radical : un retour à une philosophie de la nature qui commandait aux femmes d’être à la maison pour assumer l’éducation des enfants et naturellement le ménage. Ce discours a été entendu par la bourgeoisie et entériné politiquement par les hommes de la Révolution française. Cela a produit, durant tout le XIXe siècle et le début du XXe, le triomphe de la femme bourgeoise à la maison. Alors qu’avant on trouve un modèle maternel radicalement opposé, où la femme a la liberté et une indépendance si grande à l’égard de l’enfant que certains spécialistes étrangers sont allés jusqu’à la taxer de « criminelle ». Je ne peux pas m’empêcher de penser que ce genre de renversement est possible. Si la crise économique continuait à être aussi forte, le retour à la famille comme destin des femmes n’est pas exclu. Quand je vois un discours naturaliste offensif qui, pour des raisons complexes et différentes, remonte à la surface, on peut comprendre que je dise : « Attention. »

    • @monolecte : je ne cautionne pas tout le discours de Badinter sur sa défense du biberon, notamment sa comparaison avec les guenons évidemment et je sais à quel point elle est en conflit d’intérêts. Néanmoins il faut admettre qu’il y a tout un discours aujourd’hui, tant du côté de certaines féministes que d’écologistes (ou les 2 à la fois bien souvent) qui vise à faire culpabiliser les femmes qui n’allaitent pas. Et je dois dire que ton message (et ton article) va un peu dans ce sens, même si tu n’en as pas l’intention, je m’en doute bien. Ainsi donc les femmes qui n’allaitent pas (les raisons de ne pas allaiter sont multiples et parfois sont simplement une impossibilité physique) seraient moins proches de leur enfant ou ne penseraient qu’au boulot ? Au passage les partisans de l’instinct maternel insistent souvent lourdement, avec données biologiques faussées à propos de l’ocytocine, sur le lien créé par l’allaitement, ne tombons pas dans cet écueil. L’argument d’une meilleure santé du nourrisson ne tient pas non plus, les bénéfices de l’allaitement sont quasi nuls. Nous sommes par contre d’accord sur la pression productiviste qui fait qu’élever un enfant dans cette société est plus vu par les capitalistes comme un désagrément économique que comme quelque chose de positif et simplement humain mais il me semble que cette question est bien plus large que l’allaitement.

    • @monolecte :

      Parce que, précisément, tu es l’une des rares à en avoir les moyens et la possibilité !

      oui pourquoi sur le nombre assez conséquents de puissants qui habitent la planète, la statistique ne nous gratifie-t-elle pas d’un(e) héro(ïne) lucide, intègre et progressiste qui tirerait l’humanité vers le haut ? Comment se fait-il qu’aucun humain n’arrive à faire un « bon » usage de son pouvoir (bon = jugement subjectif qui désigne une ligne de pensée correspondant à mon système de valeur ) ?
      Que les gens qui se sont octroyé du pouvoir au détriment des autres, je comprends qu’ils n’aient pas les mêmes valeurs, mais ceux qui en ont juste hérité ? Ne peuvent-il pas éviter de se faire pourrir le cerveau par ce pouvoir ? Statistiquement y en a pas un qui peut passer au travers ? On n’est pas aidé quand même...

      Tiens ça me fait penser à ça, quand j’avais pastiché quelques puissants donneurs de leçon il y a quelque temps..
      http://opinionsopiniez.hautetfort.com/archive/2012/10/30/nous-dirigeants-adultes-et-responsables-des-plus-grandes

    • @alexcorp @monolecte

      Sur l’ocytocine, il y a ce billet d’Odile Fillod :
      http://allodoxia.blog.lemonde.fr/2012/05/07/ocytocine-et-instinct-maternel

      Effectivement, le risque en prenant le contrepied absolu de Badinter sur ce sujet-là est de tomber dans un discours comme celui de Nancy Huston dans son dernier essai :
      http://www.peripheries.net/article331.html

      Elle avait été très choquée par ce commentaire de Badinter, « la femme réduite au chimpanzé ». Mais chez elle ça a donné une position complètement désastreuse :

      « Grossièrement exprimé, les jeunes femelles humaines tout comme les guenons tiennent à séduire les mâles, car elles veulent devenir mères. Pour atteindre cet objectif, elles se font belles. Aveuglés par nos idées modernes sur l’égalité entre les sexes, que nous refusons de concevoir autrement que comme l’identité entre les sexes, nous pouvons faire abstraction un temps de cette réalité énorme, mais, si l’on n’est pas totalement barricadé derrière nos certitudes théoriques, il y aura toujours un électrochoc pour nous le rappeler. » Ou : « Les hommes ont une prédisposition innée à désirer les femmes par le regard, et les femmes se sont toujours complu dans ce regard parce qu’il préparait leur fécondation. » Ou encore : « Homo sapiens demeure une espèce animale programmée comme toutes les autres pour se reproduire et, que cela nous plaise et nous flatte ou non, nos comportements sont infléchis par cette programmation. »

    • @petit_ecran_de_fumee : personne ne se tire dans le pied... sauf les prolos qui votent #UMP ;-)

      @alexcorp que nenni : je défend le droit au choix et ce choix nous est perpétuel dénié. Je n’ai aucun jugement de valeur sur les femmes qui n’ont pas envie de materner. Parce que si elles n’en ont pas envie, les contraindre à le faire serait catastrophique pour tout le monde.

      Je ne sais plus à qui j’en parlais ce WE, ce qui compte, ce n’est pas d’élever le gosse selon un modèle ou un autre, c’est de le faire en accord avec les motivations et le mode de vie des parents. Du coup, il n’y a pas de recette ou de modèle. Je suis casanière et mon compagnon aussi, du coup, on a élevé notre fille comme cela, en fonction de ce que nous sommes. J’ai des amis, ils ont toujours adoré bouger, voir des tas de gens tout le temps et partout. Quand ils ont eu des mouflets, j’ai pensé dans un premier temps, par manque de recul, qu’ils allaient se calmer. J’ai vu qu’en fait, ils ont bricolé des trucs pour traîner les gosses partout dans leur sillage. Au début, je pensais qu’un gosse a besoin de rythmes fixes, de stabilité et tout. Mais en les voyant vivre et grandir de loin, j’ai compris que je projetais ma vision du monde sur le mode de vie d’autrui, que j’avais tendance, comme la plupart des gens, à juger du mode de vie des autres de manière égocentrique.
      En fait, les gamins de ces amis sont parfaitement adaptés à leur mode de vie et j’ai pu observer ça dans la plupart des familles que je côtoie, surtout quand elles vivent très différemment de moi. Un très bon exerce de relativisme sociologique et comportemental.

      Au final, ce sont les gens qui font comme ils le sentent, plutôt que comme les prescripteurs de tous bords veulent l’imposer, qui s’en sortent le mieux.

      Donc l’allaitement, comme je l’écrivais, entre dans le cadre d’une réflexion et d’une histoire personnelle. Étant donné qu’à cause de mon vécu, je savais que j’allais rencontrer des difficultés dans l’attachement, j’ai décidé de choisir l’allaitement pour faciliter l’empreinte dans les deux sens. C’est un choix qui m’a coûté très cher en terme professionnel et c’est ça que je déplore. Mais aujourd’hui encore, je pense que dans ma configuration précise, c’était le bon choix.

    • les bénéfices de l’allaitement sont quasi nuls

      Ça sort de ton chapeau magique ? Haha (en fait non c’est pas drôle).

      Personnellement, je respecte énormément les femmes qui refusent l’imposition de la maternité : beaucoup plus que celles qui font des enfants mais font tout pour s’en occuper le moins possible. Lorsqu’on en fait par choix (car le contraire arrive évidemment), on assume de s’en occuper autrement que par l’argent (achat de produits, achat de nourrice, achat de cadeaux, etc). Il y a des choses qui n’ont pas de prix.

    • @rastapopoulos si l’autre parent s’en occupe, c’est pas le pbl des femmes qui n’assument pas. On peut très bien être une femme, vouloir des enfants, mais ne pas avoir envie de s’en occuper (selon le rôle tradi de la mère) et laisser cette tâche au père. C’est pas à la mère qu’incombe ce travail, ou ca ne devrait pas être le cas de manière aussi systématique. Quant je lie « (achat de produits, achat de nourrice, achat de cadeaux, etc). Il y a des choses qui n’ont pas de prix. » ca m’évoque les père plus que les mères. Les mères qui se comportent ainsi sont ultra rares et le paye chère socialement, et j’aurais tendance à les encourager à faire taffer un peu les « donneurs de sperme » à qui on ne reproche pas (ou si peu) leur peu d’assumage autre que financier. Sans parler des familles monoparentale, composer très largement des femmes qui assument tandis que le géniteur se contente d’une contribution financière (et encore, ils sont nombreux à ne pas verser cette pension*).

      à mettre en parallèle avec ce qui a été dit sur Pecresse hier
      http://seenthis.net/messages/155353

      * par exemple voire ceci
      http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/03/08/pensions-alimentaires-une-piste-insuffisante_1845190_3224.html

    • @rastapopoulos : sur les bénéfices de l’allaitement par rapport au lait en poudre, je ne sors rien de mon chapeau magique mais les données scientifiques sur le sujet sont assez claires : les bénéfices sont bien quasi nuls voire inexistants selon l’environnement.
      Books avait fait un bon dossier là dessus (paywall malheureusement, mais j’ai l’article le plus intéressant sous la main si ça intéresse quelqu’un) :
      http://www.books.fr/focus/lintox-de-lallaitement-997

    • @mad_meg, personnellement je parle des deux parents (lorsqu’ils sont toujours ensemble ou tout du moins lorsque les deux ont décidé d’avoir ces enfants). Que ce soit que l’un ou que l’autre qui s’en occupe c’est pareil. Et évidemment pour moi ce sont les deux qui doivent s’en occuper, plus ou moins équitablement.

      Et non, ce n’est pas rare que les familles (y compris la mère donc) se comportent ainsi. C’est évidemment poussé par la manière dont on vit actuellement avec la très faible croissance et donc l’expansion énorme du service à la personne (pour les vieux et pour les enfants en gros). On préfère donner des aides pour payer une tierce personne pour s’occuper des enfants, qu’aider les parents à s’occuper de leurs propres progénitures : hop deux personnes en plus qui comptent pour du travail, l’assmat et l’un des deux parents (ou la moitié chacun).

      Nous on a décidé d’en faire qu’un seul car c’est un investissement énorme de s’en occuper réellement. Mais combien voit-on de parents tous les ans qui en font 2, 3, etc, et qui au final ne s’en occupent que le soir pour laver et lire l’histoire (et encore, quand ils lisent des histoires...), qui dès tout petit les balancent dans une chambre séparée loin d’eux « pour se retrouver », alors que c’est physiquement n’importe quoi pour un être vivant même pas terminé (ni le corps ni surtout le cerveau) de subir autant de violences.

      On se retrouve dans notre société à généraliser un comportement qui n’étaient que pour la noblesse et la bourgeoisie avant : la nourrice : qui nourrit physiquement mais aussi qui nourrit d’affection les enfants, et qui voit plus les enfants sur leur temps « actif » (pas la nuit quoi) que leurs propres parents.

      Et sinon, pour l’allaitement ou autre, c’est « marrant », on finit toujours par entendre des justifications par l’exception ("il y en a qui ne peuvent pas etc"). Mais évidemment qu’il y a des exceptions ! Dans n’importe quel domaine il y a des exceptions, mais ce n’est pas pour ça que ça doit devenir la norme.

      Quant au monde médical, il y a une schizophrénie extrêmement forte : dans le discours officiel bien sûr on dit aux mères qu’il vaut mieux allaiter, pour la santé notamment. Mais dans la réalité du terrain, quasiment aucun personnel n’est formé à aider les femmes (il n’y a plus de transmission du savoirs entre femmes non plus), car ce n’est PAS (forcément) « inné » : ça se transmet, ça s’apprend. À peine une femme a quelque problème qu’on lui dit (aussi bien le corps médical que l’entourage familial généralement), « oh ne vous cassez pas la tête, passez au biberon », ou pire « votre n’allaitez pas correctement, votre bébé ne grossit pas bien, viiiite passez au biberon (sale mère) ». Attention, bien évidemment qu’il y a quelques cas (rares !) où il y a un réel problème physiologique (pas assez de nutriments, problème dans les seins, etc), mais la majorité du temps, c’est dû a des choses qui peuvent s’apprendre et se changer.

      C’est comme pour la manière d’accoucher (médicalisation à outrance). Pour que les femmes aient enfin le choix et le contrôle de leur corps, il faut d’abord qu’il y ait une réelle information accessible à tous (pas cachée, pas pour les « militants ») de tous les choix possibles. Et un soutien moral de personnes bienveillantes.

    • @alexcorp, hihihi , mais tu blagues là j’espère !
      Je te rappelle qu’un bébé n’est pas une somme d’études scientifiques, nombre de cheveux, quantité de sourires, poids, taille, largeur du crâne… L’allaitement est la suite de la symbiose mère enfant, ce petit être qui a besoin d’amour (vite, une étude) de calins (vite une étude) et de lait (vite une étude). Sans même parler du comparatif des taux de vitamines, oligo-éléments ou autres entre lait en poudre et lait maternel, le niveau des connaissances sur les bienfaits de cette interaction physique, par exemple la salive de l’enfant permettrait d’analyser les nutriments et d’envoyer via la succion les signaux du quota de lait à fournir, est quasi nul.
      Comment montrer les enjeux de cette relation (résitances aux allergies, système immunitaire renforcé, joie de vivre ?) bref, la porte est ouverte à la subjectivité et non à la rationalisation, et cela n’intéresse curieusement pas l’industrie du lait en poudre.

    • @RastaPopoulos
      Je trouve que tu met trop la pression sur les parents et tout particulièrement sur les mères. je ne vais pas entré dans le détail mais j’ai un souci particulier avec ceci

      À peine une femme a quelque problème qu’on lui dit (aussi bien le corps médical que l’entourage familial généralement), « oh ne vous cassez pas la tête, passez au biberon », ou pire « votre n’allaitez pas correctement, votre bébé ne grossit pas bien, viiiite passez au biberon (sale mère) ». Attention, bien évidemment qu’il y a quelques cas (rares !) où il y a un réel problème physiologique (pas assez de nutriments, problème dans les seins, etc), mais la majorité du temps, c’est dû a des choses qui peuvent s’apprendre et se changer.

      il n’y a pas besoin de pbl physiologiques pour refuser d’allaiter. Juste ne pas avoir envie, c’est suffisant. N’importe quelle raison est bonne si c’est la mère qui le dit. Les forcer, leur apprendre pour se changer c’est pas possible, pour une fois je donne raison aux medecins de ne pas insister. Le lait en poudre n’est peut être pas l’idéal, mais ici on a de l’eau potable et le refus de la mère d’allaiter ne met pas l’enfant en danger. Et forcer les gens ne donne rien de bon. Si il n’y avait pas d’alternative je comprendrait, mais aujourd’hui nous en avons et ce qui compte c’est laisser le choix et respecter ces choix.

    • @touti : je ne blague absolument pas et tu ne prouves absolument rien avec des lieux communs sur la « symbiose avec l’enfant ». C’est typiquement ce genre de discours dont je parlais : si vous n’allaitez pas votre bébé vous ne lui prouvez pas votre amour, vous n’êtes pas en symbiose avec lui, blabla... Les études comparatives sur les bébés allaités et non allaités sont simples à réaliser et ont été effectuées : les plus sérieuses d’entre elles sont assez claires et vont dans le sens que j’ai évoqué.

      @rastapopoulos : tu crois vraiment que les discours pro-allaitement n’ont aucun impact sur le corps médical ? Dans les maternités ce n’est pas le biberon qu’on pousse à utiliser mais bien l’allaitement et il n’est pas rare qu’on tire la tronche aux femmes qui demandent le biberon (encore heureux, tous les services ne sont pas lobotomisés mais par exemple celui de ma belle sœur l’était entièrement).

    • Pro ou anti, je m’en fous, c’est juste quand le corps médical fait pression pour imposer sa vision des choses ou ses contraintes de temps et de fric avec des arguments fallacieux qui culpabilisent les mères pour leur forcer la main. Ça, ça m’emmerde grave.

      Après @touti parle avec raison des avantages nutritionnels de la lactation naturelle, sans compter le bonus : le goût de ce que mange la mère passe dans le lait. Du coup : hop, un lait fraise ! :-)
      Il y a vraiment de supers avantages physiologiques à l’allaitement maternel, mais aussi des inconvénients pas toujours très négociables (mammites, douleurs, inconforts, crevasses, auréoles sur le tailleur, trop chic au boulot !). Ce serait donc bien d’avoir une information complète et plutôt impartiale pour peser les plus et les moins et faire un choix en connaissance de cause.

      Il y a un discours incitatif un peu con : « faut le nourrir au sein, sinon, t’es une mauvaise mère ». Et puis, au bout de quelques semaines : « bon, aller, c’est bon, tu vas arrêter de faire chier avec ton rythme à la con et la courbe de poids qui rame et tu passe à l’engraissage au bib ».

      Ma gosse est arrivée toute menue et elle l’est restée assez longtemps, bien, bien en-dessous de la putain de courbe. Donc, j’ai eu la pression débile comme quoi, « elle ne profitait pas assez ». J’ai envoyé chier tout le monde en expliquant que je n’avais pas chié la dinde grasse du réveillon, qu’elle avait ce dont elle avait besoin, via les systèmes de régulation assez fins du débit et que leur courbe de merde, ils pouvaient se la foutre au cul : à l’arrivée, elle sera au moins aussi grande que les autres.

      Il lui a fallu six mois pour « rattraper » les autres et à partir de 5 ou 6 ans, elle avait traversé toute la courbe pour arriver dans les 25% les plus grands. Donc, #bullshit le corps médical.

      De la même manière, on m’a fait chier parce que la gosse ne marchait pas à 16 mois (elle s’en foutait grave de la marche, ce qui l’intéressait, c’était le langage) et qu’elle a traîné la patte pour apprendre le pot (elle s’en foutait grave aussi). Comme je le faisais remarquer à l’assistance, quel que soit le rythme qu’elle choisirait, j’avais bonne espoir de la livrer à 18 ans en pleine possession de sa motricité et de ses sphincters.

      En gros, les normes, c’est un peu comme les moyennes, à force de parler de tout le monde, ça ne concerne absolument personne !

    • @monolecte :

      Il y a vraiment de supers avantages physiologiques à l’allaitement maternel [...] Ce serait donc bien d’avoir une information complète et plutôt impartiale pour peser les plus et les moins et faire un choix en connaissance de cause.

      Grosse contradiction entre la première phrase et la deuxième car justement, les études comparatives montrent qu’il n’y a pas de « supers avantages physiologiques » à l’allaitement maternel. Tout juste cela réduit le risque de diarrhées et vomissements. Pourquoi donc continuer à colporter ce mythe du « allaitement = médicament », si ce n’est pour culpabiliser les non allaitantes ?

      Voici un extrait de l’article que je citais tout à l’heure :

      Cette dernière décennie, les chercheurs ont mis au point des méthodes de plus en plus élaborées pour démêler le vrai du faux. Un article publié en 2005 portait sur 523 paires de frères et sœurs nourris différemment, et ses conclusions ajoutent à toutes les recherches antérieures un vaste point d’interrogation. Les économistes Eirik Evenhouse et Siobhan Reilly ont comparé les taux de diabète, d’asthme et d’allergies, le poids durant l’enfance, diverses mesures de la relation mère-enfant et le niveau d’intelligence. Presque toutes les différences s’avèrent statistiquement insignifiantes. Pour l’essentiel, « les effets à long terme de l’allaitement ont été surestimés », écrivent-ils.
      Presque tous les scientifiques que j’ai interrogés m’ont renvoyée à une série d’études menées par Kramer, dont les résultats furent publiés à partir de 2001. Il a suivi 17 000 nourrissons biélorusses tout au long de leur enfance. Il a mis au point une technique astucieuse pour rendre son échantillon le plus aléatoire possible, sans insulter l’éthique. Il a choisi des mères qui avaient déjà commencé d’allaiter, puis est intervenu auprès de la moitié d’entre elles pour les inciter à donner exclusivement le sein pendant plusieurs mois. L’opération produisit l’effet escompté : de nombreuses femmes donnèrent le sein plus longtemps. Et l’allaitement prolongé réduisit effectivement de 40 % le risque d’affections gastro-intestinales. Ce résultat semble cohérent avec la protection fournie par les IgA sécrétoires ; dans la vie réelle, ils évitent à environ 4 bébés sur 100 un épisode de diarrhées ou de vomissements. Kramer a aussi constaté une réduction des rougeurs infantiles. Pour le reste, ses études ont montré très peu de différences significatives : aucune, par exemple, au niveau du poids, de la pression artérielle, des otites ou des allergies.

    • @alexcorp je n’ai absolument pas parlé de médicament ou de santé, j’ai parlé de goût ! Ensuite, tu zappes les inconvénients que je cite aussi, pour ne retenir que ce qui semble aller dans ton sens : à savoir que je suis un #ayatollah du #nibard.

      Les ayatollah, si tu veux t’en farcir, c’est fastoche, c’est à la Leche league qu’il y en a un gros nid. Là, le discours est sans ambiguïté : c’est allaitement obligatoire et à volonté, à savoir pendant des années si besoin. Alors là, c’est carrément sans moi.

      Les études, c’est un peu comme les stats, elles sont une fonction normative. Et là aussi, c’est très manipulable, en fonction des besoins.

      Donc je dis #CHOIX CHOIX CHOIX.
      C’est clair ou il faut que je le mime ?

    • @alexcorp je suis navrée que tu ne vois ce que j’écris que comme typique ou comme un lieu commun.
      Je n’ai aucun discours qui cherche à culpabiliser les femmes qui n’allaitent pas. Je dis que le lait comme la saucisse de Morteau sont meilleurs quand ça reste artisanal et personnalisé :) ça te va mieux ?
      Il y a surement des études pour prouver que les gens qui mangent de la saucisse de Morteau industrielle vivent très bien sans trop d’allergies.

      Sinon les écrits de Badinter sonnent vraiment d’une autre époque, c’est une riche et vieille bourgeoise qui défend l’indépendance des femmes via le nourrissage au lait en poudre, ce n’est pas inintéressant historiquement. Elle parle d’ailleurs de la noblesse française qui avec une vie sociale très riche se foutait éperdument d’allaiter ses enfants et aurait essaimé cette manie sur le bon peuple copieur. Elle oublie un peu beaucoup le XXem siècle et les dégats de l’industrialisation de la maternité comme les crimes des publicitaires et des marques qui vantent le lait concentré ou en poudre mêlés parfois à de l’eau croupi.

    • @monolecte : loin de moi l’idée de me prendre de le chou là dessus, je ne suis ni pro-biberon ni pro-allaitement, mais si on dit d’un côté « vous devez avoir le choix » et de l’autre qu’on affirme une chose fausse (ex : les « supers avantages physiologiques » de l’allaitement) pour faire quand même un peu pencher la balance d’un côté, j’estime ce « choix » biaisé.

      Les études, c’est un peu comme les stats, elles sont une fonction normative. Et là aussi, c’est très manipulable, en fonction des besoins.

      C’est quand même un peu facile de dire ça dès qu’un chiffre ne va pas dans le bon sens... Je souhaite que tes adversaires politiques ne te sortent pas ça car c’est toujours assez énervant comme réflexion.

      @touti :

      Elle oublie un peu beaucoup le XXem siècle et les dégats de l’industrialisation de la maternité

      C’est une blague non ? Je sais que je suis chiant avec mes stats, mais regarde un peu l’évolution du taux de mortalité infantile au 20ème siècle...

    • @alexcorp les dégats de l’industrialisation de la maternité dont je parle ne se compte pas en nombre de vies ou de morts,
      je parle des dégats sur notre rapport au monde et à l’autre.
      Mais c’est difficile à quantifier : lente dépossession du corps des femmes par la médecine, bébés mis sur les rails de l’efficacité, la majorité des accouchements pratiqués en france nous éloigne de notre capacité à penser la naissance et le nourrissage hors du cadre de la maladie ou du rendement.
      C’est bien une banalité de dire qu’il faut replacer l’humain au centre, mais c’est exactement le contraire qui se produit.

    • @touti :

      les dégats de l’industrialisation de la maternité dont je parle ne se compte pas en nombre de vies ou de morts

      Pour ma part je suis tout à fait prêt à accepter que la maternité soit un lieu un peu froid et pas assez « humain » si les bébés et femmes qui y sont ont 99% de chances de survivre et d’en ressortir en bonne santé (par ailleurs les maternités font de plus en plus d’efforts pour rendre les lieux plus chaleureux, donner le choix de la position d’accouchement etc., c’est en tout cas ce qui se passe dans la maternité publique à deux pas de chez moi). C’est une façon de « mettre l’humain au centre » que de faire en sorte qu’il ne crève pas à la naissance ou dans les mois qui suivent. Donc oui, bêtement rationnel que je suis, je regarde les statistiques de vies et de morts, ce qui me semble plus important que tous les délires sur le « naturel » et autres considérations ésotériques et profondément subjectives sur « notre capacité à penser la naissance » qui, selon le moment, me font rire ou me mettent joyeusement en colère. Ce qui ne veut pas dire que notre système médical n’est pas critiquable (je suis d’ailleurs un grand fan de Winckler qui a une critique à la fois constructive et subversive de notre médecine), mais attention à ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain. :)
      @jean_no : non le lait maternisé n’a pas eu a priori un grand impact sur la mortalité infantile (quoiqu’il faudrait étudier la question, mais je pense qu’auparavant on devait surtout faire appel à des nourrisses quand il y avait impossibilité ou non envie d’allaiter) mais touti semblait parler de la maternité de façon générale si je ne m’abuse. La maternité n’est effectivement pas une maladie mais elle peut rendre malade (j’en connais qui ont passé toute leur grossesse alitée...), mal se passer et aboutir à de tristes événements et c’est bien nos techniques soi-disant froides et inhumaines (le mot « technicisé » est apparemment un synonyme de ces mots si j’en crois certains) qui permettent dans la grande majorité des cas que tout se passe pour le mieux. Mais bon, tout cela nous éloigne quelque peu du sujet initial...

    • Et donc toujours la même argumentation : pour un pourcentage réduit de cas problématiques, on impose à la population entière de médicaliser un truc qui n’est pas une maladie.

      Et ce n’est pas du tout une question de « gestion des risques », car en vrai, lorsqu’une femme enceinte est suivie sérieusement par une personne compétente (par exemple une sage-femme) tout le long de sa grossesse, et bien il est possible de détecter la plupart des cas qui poseront problème et de la diriger, eux et seulement eux, vers un accompagnement médical. Non, on en est là car c’est un état d’esprit de la société, de ceux qui la dirigent, des ingénieurs, des techniciens, de tout optimiser, de tout rendre technique.

      On trouve d’ailleurs ici mot pour mot la même argumentation que lorsqu’on parle des dangers de l’industrie pharmaceutique : oui mais regardez l’espérance de vie, etc. Alors qu’une sacré bonne partie de l’augmentation vient des progrès de l’hygiène, plus quelques médicaments de base.

      On veut pas revenir à la bougie, on veut juste que l’aspect médical n’intervienne que lorsqu’on en a vraiment besoin.

    • @rastapopoulos : L’accompagnement par une sage femme (ou autre personnel de santé) ce n’est pas un suivi médical peut-être ? Pour que « l’aspect médical », comme tu dis, intervienne quand on en a besoin il faut bien qu’il y ait un suivi. Les chiffres parlent d’eux même (et non on ne leur fait pas dire tout et n’importe quoi) : les pays qui ont un bon système de santé ont une mortalité infantile faible et inversement. Le problème des discours comme le tien, c’est que c’est à la fois incohérent (on veut pas médicaliser mais on veut quand même du médical si y a besoin : les problèmes se détecteront tout seul évidemment !) et dangereux (à quoi bon un maillage de maternités consistant ? Fermons tout ça puisque pas besoin de médicaliser l’accouchement, non ?). Je ne rajoute rien (mais n’en pense pas moins) sur le laïus à propos des techniciens et ingénieurs (à te lire, une bande de vilains « inhumains » qui cherchent à faire marcher des bidules et des machins techniques mauvais pour nous) qui est typique du discours de pas mal de militants de gauche/écolo, malheureusement.

    • @jean_no : tu peux ajouter les vaccins aussi dans la participation à l’augmentation de l’espérance de vie. Pour ce qui est du système de santé, évidemment que le pays riches ont de meilleurs systèmes donc globalement sont mieux classés. Ceci dit le taux de mortalité infantile est vraiment révélateur du bon (ou mauvais) fonctionnement du système de santé : Cuba (pays quand même pauvre) est mieux classé que les États-Unis (première puissance mondiale) et la France fait deux fois mieux que ces derniers.

      @touti : on fait moins d’enfants mais ils restent vivants, voilà la différence. Il s’’agit d’une rationalisation collective liée aussi au développement de la contraception et de la légalisation de l’IVG. Tu es en droit de regretter ça mais je trouve pour ma part que c’est un progrès. Enfin il y a des différences de taux de natalité entre pays qui ont les mêmes taux de mortalité infantile donc la corrélation n’est pas non plus complètement automatique (exemple : France et Allemagne) et bien d’autres critères sont à prendre en compte.

    • @alexcorp hé oh ! je n’ai pas exprimé de regrets sur l’IVG ou la contraception. La démographie se régule avec l’augmentation du niveau éducatif d’un pays, c’est un fait avéré. Je parle de l’augmentation des souffrances psychiques, du nombre de consommateurs de tranquillisants et de suicidés dans les pays riches et technicisés et je pense qu’il faut chercher du côté de l’éloignement d’avec la nature et l’humain.

    • @jean_no : malheureusement tout le monde n’est pas vacciné, tout le monde ne fait pas ses rappels (une étude parlait de 30% de la population pour ce qui est du tétanos). Si tu es correctement vacciné, tu n’as quasiment (voire même complètement) aucun risque de choper le tétanos ou la tuberculose (ou alors dans une variante beaucoup plus bénigne). Malheureusement la propagande anti-vaccin dans certains milieux « alternatifs » a des effets terribles. Pour l’eau potable ça implique bien d’autres problèmes mais a priori c’est souvent lié au niveau de richesse du pays évidemment. Si j’en crois une carte de l’accès à l’eau potable sur Wikipedia, Cuba a un réseau d’eau potable légèrement moins performant que les États-Unis... La Russie a les même chiffres d’accès à l’eau potable que la France ou les USA mais un taux de mortalité infantile de quasiment 10/1000 soit 3 fois plus que chez nous ! Ça confirmerait que la variable « système de soin » (qui s’est profondément délabré en Russie) est tout de même prépondérante.

      @touti : je pense que le taux de suicide c’est plus une affaire de lien social (cf l’anomie décrite par Durkheim et sûrement plein de travaux plus récents et plus précis) et de système économique que d’éloignement d’avec la nature (concept vague à mes yeux en passant). Il y a des taux de suicide élevés dans des pays non « technicisés » aussi et l’inverse est vraie (l’Italie a un faible taux de suicide par exemple). Pour le coup les statistiques en la matière sont un peu discutables vu que le suicide n’est parfois pas déclaré officiellement dans certains pays souvent pour causes religieuses ou morales (ces mêmes causes peuvent aussi réellement inciter à ne pas se suicider bien entendu). Je t’invite par ailleurs à jeter un œil aux travaux de Richard Wilkinson, un chercheur anglais, qui a bien montré que les inégalités sont le facteur prépondérant de détresse morale et psychique. Cela n’a a priori pas grand chose à voir avec la « technicisation » ou le PIB du pays (un pays peut être pauvre mais égalitaire et inversement).

      Bon on a fait du bon HS là :)

    • Tiens, on en revient à la discussion du libre choix.
      Choix d’accoucher sous monitoring, de donner du lait en poudre à sa progéniture, de vacciner ses enfants, et de lire Badinter. #tolérance

    • @jean_no : ce ne sont pas des questions de foi mais des questions scientifiques. À partir du moment où certaines maladies réapparaissent en corrélation avec une vaccination plus faible, les hypothèses explicatives se réduisent tout de même à peau de chagrin et les conditions de vie n’expliquent pas tout. Quant au BCG il n’est plus obligatoire en France, preuve que l’on a pris en compte son efficacité moindre (ce qui ne signifie pas inefficace, ça réduit tout de même au moins de 50% les risques et réduit généralement l’intensité de la maladie si on la chope tout de même). http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2037

      @touti : pour ce qui est des vaccins, ce n’est pas une question de choix individuel d’un bête consommateur : c’est un choix collectif de santé publique.

    • @jean_no : comme le dit l’auteur de l’article que j’ai cité :

      La crainte de maladies souvent disparues et méconnues (tétanos, diphtérie, poliomyélite) a été peu à peu supplantée par la crainte des effets adverses des vaccins et la balance bénéfice-risque s’est totalement inversée dans la société actuelle.

      . Voilà ce que j’appelle un comportement irrationnel. Tu dis que les vaccins n’ont pas tant joué sur l’espérance de vie mais je dois avouer que tu ne m’as guère convaincu (pour ainsi dire, même pas du tout). Évidemment qu’on peut avoir des doutes sur les vaccins au cas par cas (autre exemple : vaccin contre la grippe A...) mais ce que je vois de plus en plus c’est un rejet en bloc de la vaccination.

    • @jean_no : désolé mais de la part des scientifiques on est en droit d’attendre une information non biaisée et au moins un débat basé sur des arguments sérieux (évidemment il est toujours intéressant de savoir quels sont les conflits d’intérêt quand il y en a). La communauté scientifique n’est pas un bloc uniforme : un scientifique digne de ce nom ne va pas défendre un vaccin inefficace parce que les vaccins en général c’est bien ! Il suffit de se rappeler de la polémique à propos du vaccin contre la grippe A... Je ne range pas ceux qui discutent l’efficacité de tel ou tel vaccin dans le camp des irrationnels mais je parle de ceux qui refusent en bloc les vaccins sur la base de préjugés et de désinformations diverses (et j’ai l’impression que ces gens sont de plus en plus nombreux).

    • @alexcorp, ça me rappelle quelques grains de sable.
      En fait, si je tente de te comprendre, requestionner ce qui semble établit comme vérité te parait irrationnel, malheureux et inconscient. Faut-il que l’émergence d’une nouvelle pensée contre la soumission sociale soit si dangereuse ?
      Ceux qui expérimentent et créent en liberté ne sont pas si nombreux. Je pense qu’il faut avoir la chance d’évoluer dans un milieu favorisé pour se permettre de requestionner la société et un sacré aveuglement pour croire que les pressions sont faites dans le sens que tu décris. C’est exactement ce qui m’avait choqué dans le livre de Badinter, s’attaquer à une minorité avant qu’elle n’essaime et ignorer superbement ce qui se passe pour la majorité. A te lire, il y aurait une doxa consistant à refuser le lait en poudre, les vaccins et les avancées technologiques et mettant en danger la liberté de chacun. Je te rassure, tout le monde obéit beaucoup mieux que tu crois, les enfants sont à 99% sur facebook, les campagnes de publicité pour la vaccination et les pressions à outrance en dehors de tout cadre légal sont légions et personne ne dira qu’il ne vaccine pas de peur d’aller en taule. Inutile de chercher le nombre imposant des études concernant l’inefficacité des vaccins, derrière il n’y a rien à vendre qui les justifient. Les interdictions cachés de l’usage de la propolis, des simples, de la consoude, du millepertuis, ou la disparition des herboristeries et de la connaissance des plantes parlent à voix basse de cette imposition d’un mode de soin unique. Evidemment, ça fait plaisir de croire qu’une grande vague alternative va submerger les industries pharmaceutiques, les OGM et les publicitaires qui nous revendent leur merde, illusion. Rigolons encore un peu, prenons juste l’agriculture bio (mais en voie d’industrialisation) qui représente à peine 4 % des terres cultivables en france !
      Que ceux qui cherchent ailleurs, autrement, petitement, tentent de glisser un grain d’espoir pour enrailler le processus destructif, s’inquiètent, ils sont malgré leur nombre dérisoire catégorisés et sur-investis par ceux là même qui détiennent le pouvoir, parlent stratagèmes politiques, et réalisent les études scientifiques. Quand on voit la hargne avec laquelle la police de l’état les chasse, et comment ils résistent, cette minorité infime devient, malgré tous les torts qu’on lui trouvera, fort sympathique.

    • @jean_no : on est bien d’accord sur le côté humain des scientifiques. Le problème c’est que certains remettent en cause la méthode scientifique même et se rattachent à des croyances et autres pseudo-sciences (souvent inventées/dirigées par des gourous).

      @touti : je crois que tu m’as mal compris. Tu confonds politique et science : ce n’est pas parce qu’on constate par exemple que les avancées en matière de médecine basée sur les preuves sont réelles que l’on est de droite, un mouton ou je ne sais quoi d’autre du même genre. Ce n’est pas parce qu’un mouvement est « sympathique » et minoritaire qu’il a raison sur les tous les points (je précise que je suis libertaire, autant dire que je m’inscris moi même dans un courant très minoritaire...).

      A te lire, il y aurait une doxa consistant à refuser le lait en poudre, les vaccins et les avancées technologiques et mettant en danger la liberté de chacun.

      Dans certains milieux écolos, oui, il y a cette doxa. Je rappelais l’enquête sur le taux de vaccination contre le tetanos qui montre bien que ces croyances et discours idéologiques ont un impact non négligeable. Ton discours, comme celui d’autres, vire rapidement à la théorie du complot (on nous cache les études sur ceci/cela) et ne démontre pas grand chose, tout en s’enfonçant dans de fausses solutions et illusions (par exemple se « soigner » avec de la propolis...) qui bien souvent servent la soupe à de nombreux charlatans plus cupides qu’il n’y paraît.

    • @alexcorp, curieuse façon de discuter.
      Donc, je confonds science et politique, je te prends pour un mouton de droite ou quelque chose du même genre et pour couronner le tout je dis que les mouvements minoritaires parce qu’ils sont sympathiques ont raison, ah non, c’est pas fini, je suis aussi complotiste et débile parce que je me « soigne » à la propolis et je mange de la soupe avec des charlatans que je ne soupçonne même pas d’infâmie.
      Tu as pensé à quel bois pour allumer le bûcher ?

    • Oh, il y a aussi tellement de gens qui se proclament « libertaire » tout en étant ingénieur au CEA ou à Minatec... En soi ça ne veut pas dire grand chose. :D

      À part ça la production de la science (fondamentale, mais encore plus pour l’appliquée) EST politique. C’est pas un truc en tout point démocratique et neutre, sorti de nulle part sans aucune influence extérieure (financements, relations humaines, etc). Ça ne veut pas dire que ça ne sert jamais à rien. Mais faut pas être naïf sur l’objectivité du milieu scientifique « en général ».

      Quant à l’AFIS (pseudo-science), je vois mal comment faire confiance à un ramassis de pro-OGM en conflits d’intérêts permanents (entre autre présidé par un chercheur de l’INRA aussi fondateur de start-up sur des produits transgéniques). Et qui parfois copie mot pour mot le discours de Monsanto, même quand celui ci a été condamné par la loi (par exemple en disant que le Roundup est biodégradable). Les charlatans qui se foutent de la charlatanerie...

    • @touti : pour être clair je vais citer les passages de ton message :

      En fait, si je tente de te comprendre, requestionner ce qui semble établit comme vérité te parait irrationnel, malheureux et inconscient. Faut-il que l’émergence d’une nouvelle pensée contre la soumission sociale soit si dangereuse ?

      En premier lieu tu affirmes une chose fausse à mon sujet, à savoir que je ne remettrais jamais en cause une théorie scientifique en toute circonstance. Puis tu sous-entends qu’il s’agit là d’une soumission sociale (bravo, c’est très valorisant pour ma petite personne).

      Inutile de chercher le nombre imposant des études concernant l’inefficacité des vaccins

      C’est vrai, inutile de prouver ce qu’on avance... Bien sûr personne ne fait de recherches sur l’efficacité des vaccins, c’est bien connu. Un complot mondial quoi, on nous cache tout (enfin on a surtout la paresse intellectuelle de regarder un peu l’état des connaissances scientifiques).

      Les interdictions cachés de l’usage de la propolis, des simples, de la consoude, du millepertuis, ou la disparition des herboristeries et de la connaissance des plantes parlent à voix basse de cette imposition d’un mode de soin unique.

      Simplement la médecine basée sur les preuves a fait disparaître ces pratiques moins efficaces, parfois en les reprenant à son compte et en les améliorant (d’ailleurs il y a eu des études publiées sur la propolis qui concluent à une certaine efficacité dans certains cas, comme quoi...). Je ne suis pas dupe non plus du rôle de l’industrie pharmaceutique et de son soutien étatique mais ce n’est pas en réclamant de se soigner avec des méthodes moins efficaces (voire pas du tout) qu’on fait reculer l’emprise capitaliste de l’industrie pharmaceutique.

      ils sont malgré leur nombre dérisoire catégorisés et sur-investis par ceux là même qui détiennent le pouvoir, parlent stratagèmes politiques, et réalisent les études scientifiques.

      Grosse confusion quand même, pour toi tous ceux qui réalisent des études scientifiques ont le pouvoir ? Tu généraliserais pas un peu quand même ? L’étude de Séralini sur les OGM, tu en as entendu parlé non ? Remarque son étude était tellement peu scientifique qu’on peut se demander si elle doit avoir ce qualificatif... Encore un qui a confondu science et politique.

    • @alexcorp, tu peux bien tenir des positions qui ne sont pas les miennes, mais ce que tu critiques est ce que toi, tu sembles imaginer comme ennemi de tes idées.

      Je ne fais pas de prosélytisme, par contre j’estime que les espaces de libertés pour choisir son mode de vie se sont tellement réduits que je m’étonne toujours que les donneurs de leçons qui se disent libertaires se plaisent à déclamer des études scientifiques contre ceux qui tentent de s’éloigner d’une pensée toute fabriquée par la science ET la politique. Ne va pas croire que je rejette toute logique cartésienne et scientifique. Simplement je vois qu’il n’existe pas d’études sur l’ inefficacité des vaccins, au point que par exemple les laboratoires ont les mains suffisamment libres pour créer des cocktails multivaccins qui rendent impossibles la distinction de leurs effets.

      pour ce qui est des vaccins, ce n’est pas une question de choix individuel d’un bête consommateur : c’est un choix collectif de santé publique.

      Pas de doute, je dois être bête, mais cela ressemble plus au soutien à une société autoritaire qu’à celle du libre choix.

    • @touti : ou bien tu t’exprimes mal ou alors je n’ai rien compris à tes propos mais je n’ai pas l’impression d’avoir beaucoup extrapolé... D’ailleurs tu en remets une couche :

      il n’existe pas d’études sur l’ inefficacité des vaccins

      C’est un peu une blague quand même : quand on teste l’efficacité d’un vaccin, on teste aussi sa possible inefficacité.

      je m’étonne toujours que les donneurs de leçons qui se disent libertaires se plaisent à déclamer des études scientifiques contre ceux qui tentent de s’éloigner d’une pensée toute fabriquée par la science ET la politique

      Et après on dit que c’est moi qui suis malpoli... « d’une pensée toute fabriquée par la science ET la politique » je suis désolé ça ne veut rien dire et ça ne donne pas un blanc-seing pour approuver et être d’accord. Vois tu mon modèle serait plus Bertrand Russel que Bové (tout ça reste du libertaire « soft », j’en conviens), les courants libertaires sont assez larges pour que tout le monde y trouve sa place donc si je me dis libertaire c’est que je pense l’être suffisamment, mais si quelqu’un décerne des brevets de moralité en la matière, je n’étais pas au courant, désolé.

      Pas de doute, je dois être bête, mais cela ressemble plus au soutien à une société autoritaire qu’à celle du libre choix.

      C’est ça, moi je vais monter une entreprise et exploiter des salariés (ce sera leur libre choix de se faire exploiter), c’est mon libre choix et ceux qui veulent me l’interdire sont autoritaires. Oui, il y a des décisions collectives qui doivent d’imposer à tous (même dans une organisation libertaire), ne t’en déplaise.

      Bon a priori je m’arrête là dans ce débat (peu de temps en ce moment) mais j’écrirai sûrement un ou deux articles sur ces sujets d’ici quelques semaines (ou mois).

    • La question de la vaccination est une question de santé publique ET un choix individuel. Le réglage du curseur entre les deux aspects dépend, entre autres, de paramètres « techniques » : dynamique de la contagion, prévalence de la maladie,…

      Les questions relatives à la vaccination sont débattues, relativement publiquement, au sein du Haut conseil de la santé publique (cf. WP et le site du HCSP) et plus particulièrement par le le Comité technique des vaccinations. Il a un rôle d’expertise et de consultation auprès du ministère (instance politique qui décide de la politique de santé). Le CTV publie la liste de ses membres et les déclarations éventuelles d’intérêt (cf. sa page sur le site du HCSP http://www.hcsp.fr/Explore.cgi/groupe?clef=64 )

      Le HCSP a publié le 25/05/2002 l’état de ses réflexions sur la politique de vaccination en France http://www.hcsp.fr/Explore.cgi/avisrapportsdomaine?clefr=271 et le pdf en juin http://www.hcsp.fr/Explore.cgi/Telecharger?NomFichier=hcspr20120525_ameriopolvaccinale.pdf

      Sa lecture est intéressante. Elle montre que ces questions sont débattues et que certaines options sont ouvertes voire envisagées dans un avenir proche (la décision étant, en dernier ressort, politique) cf. l’action n° 8 Redéfinir les notions de vaccinations obligatoires et recommandées .

      Dans cette même fiche action, l’un des arguments pour la redéfinition du caractère obligatoire de la vaccination est une critique (implicite ?) des stratégies des labos :

      Toutefois, il convient de souligner que la disparition de fait du vaccin DTP (les trois seules valences obligatoires en France) crée une situation difficile à gérer par les médecins
      vaccinateurs et génère une certaine urgence : en droit, l’obligation vaccinale légitime les personnes à ne vouloir (pour eux-mêmes ou leurs enfants) que les vaccins obligatoires, ce qui s’avère en pratique très difficile puisque tous les vaccins utilisés en routine contiennent des valences additionnelles de vaccins recommandés.

      On peut noter aussi la volonté d’améliorer la diffusion des résultats de la pharmacovigilance sur les médecins (action 12) ; etc.

      Dans l’exposé du contexte de l’action précédente, on trouve une réponse à la question de la perception de la vaccination par le public :

      • Défiance du public à l’encontre de l’industrie des vaccins et, conjointement, à l’encontre des experts soupçonnés d’être stipendiés. En 2006, l’Enquête Nicolle révélait que 25 %
      des Français interrogés suspectaient l’industrie du vaccin d’être à la base des campagnes de vaccination6. Six ans plus tard, la tendance s’est encore accentuée : 37,5 % des Français jugent aujourd’hui que l’industrie pharmaceutique ne s’intéressequ’à ses profits.

    • La question de la vaccination est une question de santé publique ET un choix individuel. Le réglage du curseur entre les deux aspects dépend, entre autres, de paramètres « techniques » : dynamique de la contagion, prévalence de la maladie,…

      Juste pour souligner que je suis parfaitement d’accord avec ça.

    • @alexcorp

      C’est un peu une blague quand même : quand on teste l’efficacité d’un vaccin, on teste aussi sa possible inefficacité.

      Le fait que la tuberculose ait baissé tout autant dans les pays où le vaccin BCG n’était pas pratiqué n’a pas à ma connaissance généré plus de questions que cela.

      Impact épidémiologique
      d’une modification de la politique de vaccination par le
      BCG en France

      avec les comparatifs des pays européens
      http://www.invs.sante.fr/publications/rap_bcg_1101/bcg_rapport.pdf (2001)

      Etudier l’inefficacité se serait admettre que les vaccins ne méritent pas toutes les croyances dont ils font l’objet et qu’ils peuvent être inutiles.

      Pour info le BCG n’est plus obligatoire en france depuis seulement 2007

    • @touti : Oui donc ça n’a pas généré plus de questions que cela mais on l’a quand même rendu facultatif au lieu d’obligatoire. C’est ce qui s’appelle ne pas se poser de questions ça ? D’ailleurs le document ne dit pas que le BCG est inefficace, c’est un poil plus complexe que ça...

  • Les 500 plus riches de France - Challenges
    http://www.challenges.fr/classement/20130709.CHA1933/classement-niel-free-rejoint-arnault-et-bettencourt-au-top-10-des-plus-gr

    La fortune totale des 500 Français les plus riches a progressé de presque 25 % en un an.

    #riches #ploutocratie #inégalités #chiffres #plo

    Son montant s’établit à 330 milliards d’euros et n’a jamais été aussi élevé depuis 1996 (...) Il a quadruplé en une décennie et représente 16% du produit intérieur brut du pays. Il compte aussi pour 10% du patrimoine financier des Français, « soit un dixième de la richesse entre les mains d’un 100 millième de la population »
    http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0202889034447-les-500-premieres-fortunes-de-france-se-sont-enrichies-de-25-

    Classement européen des 100
    http://www.bilan.ch/economie/sept-suisses-dans-les-100-plus-riches-deurope

  • Armées égyptienne et américaine
    Des amis de trente ans - Les blogs du Diplo #plo
    http://blog.mondediplo.net/2013-07-10-Des-amis-de-trente-ans

    En dépit du massacre, lundi au Caire, par des soldats, d’une cinquantaine de sympathisants des Frères musulmans, l’aide financière américaine à l’armée égyptienne ne sera ni suspendue, ni réduite. « Nous estimons que cela ne serait pas dans nos intérêts », a déclaré à la presse le porte-parole de la Maison Blanche. La proximité entre les états-majors des armées des deux pays, qui remonte à trente-quatre ans, n’est pas seulement financière. « Nous avons une relation suffisamment étroite pour qu’ils écoutent », vient de reconnaître le général Martin Dempsey, le commandant suprême des forces armées américaines…

    #Égypte #États-Unis #Armée #Sécurité

    • L’administration américaine se retrouve devant un choix aussi délicat qu’en 2009, avec la crise politique au Honduras : elle avait évoqué un coup d’Etat, mais adouci rapidement le propos, pour éviter de déclencher un processus automatique de suspension de toutes les aides.

      Cette aide à l’armée égyptienne, en vigueur depuis la signature des accords de Camp David, en 1978, est considérée à Washington non pas comme un cadeau, mais comme un moyen de servir les intérêts américains, et ceux de son plus proche allié dans la région, Israël.

  • Danemark : la première #bande_dessinée pour #aveugles en #braille
    http://www.actualitte.com/univers-bd/danemark-la-premiere-bande-dessinee-pour-aveugles-en-braille-43059.htm

    Le projet est assez fou, mais complètement inédit : permettre aux aveugles de lire une bande dessinée, en s’appuyant sur l’invention de Braille, c’est tout le projet de Philipp Meyer, un designer basé à Copenhague. Il a ainsi réalisé le premier comics pour aveugles, intitulé sobremement Life.

    #plo

  • Je vous fais suivre un courrier d’un prof d’histoire-géo adressé à d’autres profs (si je comprends bien) concernant une double-page du manuel Belin 3e.
    Les arguments pro-avortement ne sont pas développés tandis que les anti-avortement, oui…

    Bonjour,

    Je prépare le cours sur la vie politique depuis 1969 en 3eme, et en
    particulier les grands débats idéologiques.

    Le manuel Belin présente la loi sur l’IVG (p192-193) : 2 documents non
    explicités sur les arguments en faveur de la légalisation (viol et
    avortement, droit des femmes à disposer de leur corps), les arguments
    moralistes de Simone Veil, les extraits de la loi Veil, et enfin 3 extraits
    de textes contre la légalisation qui eux, sont explicites, d’autant plus
    qu’ils sont accompagnés par la reproduction d’une affiche en rouge, en gros
    caractères (c’est la première chose que l’on voit en ouvrant le dossier)
    affirmant qu’ « avorter c’est tuer un enfant », suivie des coordonnées et de
    l’adresse de « Laisser les vivre - SOS futures mères » !

    Je comprends qu’on puisse être contre l’avortement et je le respecte. Je
    comprends moins que l’on puisse être contre la légalisation de l’avortement
    mais je le respecte aussi. Par contre je ne peux pas admettre que l’on
    puisse traumatiser des jeunes filles de 14-15 ans par cette affiche de
    « laisser les vivre » assimilant l’avortement à tuer, accompagnée de textes
    qui expliquent que c’est « supprimer la vie d’un innocent », qui assimilent la
    loi aux" poubelles des petits corps des enfants avortés" et qui avertissent
    que l’avortement compromettra [sans tenir compte de l’absence de logique] « la santé des enfants à venir et supprime même la possibilité d’en avoir
    d’autres » !

    Comment a-t-on pu laisser passer un dossier tellement partisan ? Peut-on
    accorder à Belin de la simple maladresse alors que l’éditeur n’a même pas
    supprimé les coordonnées de « Laisser les vivre » ?

    En plein débat sur le mariage pour tous, après les manifestations contre la
    liberté et l’égalité des citoyens, je vois qu’une certaine morale anti
    républicaine trouve des racines insoupçonnées dans les sources même de
    l’éducation que délivrent nos manuels pourtant si riches. Je n’avais
    malheureusement pas vu ce dossier lors du choix des manuels de 3e de mon
    établissement l’an dernier sinon je m’y serai formellement opposé.

    Il est vrai aussi que les manuels Bordas et Hachette montrent au contraire
    une affiche avec les coordonnées du planning familial. Pourtant je ne peux
    me résoudre à mettre ces 2 documents sur le même plan. Celui du planning
    familial défend les droits de la femme (contraception, avortement) qui
    offrent la POSSIBILITE d’utiliser ces moyens ou pas, et celui de laisser les
    vivre, moralisateur et mensonger qui veut EMPECHER et INTERDIRE A TOUS
    d’utiliser ces moyens.

    http://feminisme.fr-bb.com/t1538-belin-livre-d-histoire-geo-arguments-anti-avortement-tres-pre

    #ivg #education #ecole

  • Réponse à l’article Ce que l’extrême droite ne nous prendra pas
    http://blog.mondediplo.net/2013-07-08-Ce-que-l-extreme-droite-ne-nous-prendra-pas
    (il y a 1 heure par Valentin)

    Je vote #FN, parce que la charia, j’en veux pas.
    Je vote FN, pour emmerder ceux qui m’emmerdent avec leurs lois débiles et leurs règlements n’ayant pour pour seul but que de pomper le sang du peuple.
    Je vote FN, pour emmerder les médias qui me mentent à longueur d’articles.
    Je vote FN, pour emmerder les tenants de la bienpensance comme Sarah.
    Je vote FN, parce que la dictature d’une femme vaudra bien celle de 400 imbéciles corrompus.
    Et je vote FN, parce que ce sont les seuls qui sont encore debouts.

    #islamophobie #médias #technocratie #corruption #fascisme #plo

    Corruption dans le monde

    Plus d’une personne sur deux (53 %) dans le monde estime que la corruption s’est aggravée en deux ans, selon un rapport de l’ONG Transparency International publié mardi.
    http://www.transparency.org/gcb2013

    73% jugent corrompus les partis en France #parti_politique
    http://www.transparency.org/gcb2013/country/?country=france

    • la réponse d’un autre commentateur, J.Grau :

      Quand un directeur de supermarché, faisant suite aux doléances de sa clientèle musulmane, m’interdit d’être torse nu dans son magasin, je vote FN.

      Je suis comme ça, moi, je me défends quand je suis attaqué.

      Un jour j’ai été réveillé par un voisin qui jouait de la trompette à deux heures du matin. Depuis, je vais à tous les concerts où se trouve cet instrument maudit, et je balance des boules puantes sur les musiciens.

      Il y a deux mois, un gamin n’arrêtait pas de crier dans le train. Ça m’a empêché de lire les Mémoires d’une croisée d’Ornella Fallacci. Depuis, je gifle tous les enfants que je rencontre dans la rue.

      Quand j’étais petit, on m’a obligé de m’asseoir à la gauche d’un élève gaucher. Pendant les dictées, c’était un vrai cauchemar. Ce petit con n’arrêtait pas de me gêner. Et le pire, c’est qu’il ne faisait même pas exprès. C’était dans sa nature. Sale race ! Depuis, je milite à la LPEG, la Ligue pour l’Expulsion des Gauchers. Salauds de gauchers, retournez dans votre pays ! Voilà ce que je crie dans nos manifs. Encore une fois, j’ai rien de personnel contre toutes ces ordures. Seulement, faut bien se défendre !

      Je pourrais continuer la liste de mes ennemis pendant longtemps, mais j’ai comme l’impression que je deviens fatigant.

      Je relaie cette réponse ironique pour souligner que l’adhésion au FN est majoritairement une posture phobique, c’est tout. Ceux qui ont réellement une adhésion idéologique « cohérente » au FN sont en minorité dans le vote FN.
      Un système de gouvernance qui responsabiliserait réellement tous les individus qui veulent participer à la bonne gouvernance de l’édifice sociétal n’aurait pas à tenir compte de l’expression inutile et nihiliste de ces mouvements d’humeur infantiles..

  • Daniel Mermet et Lao Tseu : il y a encore du boulot…
    http://reflets.info/daniel-mermet-et-lao-tseu-il-y-a-encore-du-boulot

    François Ruffin publie dans les colonnes de Fakir un texte fleuve visant à expliquer que Daniel Mermet n’est pas uniquement un patron usant du harcèlement moral comme méthode de management et sous-payant les personnes travaillant pour lui. François Ruffin utilise en introduction de son texte une citation de Lao Tseu : « Connaître sa honte et [...]

  • Comment construit-on l’histoire de la géographie ?

    http://terrabrasilis.revues.org/902

    1.Pour affirmer son existence, tout groupe éprouve le besoin de raconter son histoire

    1Tout groupe a tendance à se doter d’une histoire : celle-ci prouve son existence, lui confère une identité et donne un sens à l’action qu’il mène. Elle prend la forme d’un discours, d’un grand récit, d’une narration.

    2Les collectivités de chercheurs sont, de ce point de vue, semblables aux autres : elles ont besoin de souligner la signification des travaux qu’elles mènent. Le problème, c’est que les narrations qui fondent leur spécificité n’ont pas toutes la même rigueur, la même cohérence. Dans beaucoup de cas, elles demeurent orales ; des anecdotes, qui mettent en avant l’action d’un maître ou d’une lignée de penseurs, l’originalité des démarches mobilisées, l’importance des résultats obtenus, circulent de l’un à l’autre. Le groupe construit sa propre légende.

    #géographie #histoire #plo

  • American teenager jailed as “terrorist” for Facebook post receives broad international support - World Socialist Web Site

    http://www.wsws.org/en/articles/2013/07/05/cart-j05.html

    American teenager jailed as “terrorist” for Facebook post receives broad international support
    By Tom Carter
    5 July 2013

    Last week, the World Socialist Web Site published an interview with the mother of Justin Carter, a teenager from Austin, Texas who was jailed as a “terrorist” for a sarcastic comment he made on Facebook.

    #plo #réseaux_sociaux #facebook #états_unis #contrôle #sécurité #Justin_Carter

    • " America has become a country of fear and unjust persecution because of the amount of power our police force has been given because of our fearful Government.” Extrait de l’article de Wswb cité, confirmant la mise en place de cette "société de contrôle" évoquée par Deleuze, il y a une vingtaine d’années.

  • Que #refaire ? Le “manifeste” des manifestes
    http://www.internetactu.net/2013/07/04/que-refaire-le-manifeste-des-manifestes

    Dans leurs ateliers, Fab Labs, Techshops et autres Hackerspaces, les “nouveaux artisans”, makers, DIYers, bricoleurs du XXIe siècle inventent, transforment, personnalisent, réparent, produisent et reproduisent. Le mouvement semble puissant. Il se répand partout dans le monde, il fonctionne en réseau, il suscite ses plates-formes et ses espaces d’échange, il dispose de médias (Make Magazine au premier rang) et d’événements (...)

    #fabrication_personnelle #hacker #objets #produire_autrement

    • #maker #diy #open #fablab #hacklab #partage #plo

      Vers des #objets sujets ?

      Un objet industriel commence et finit sa vie comme un flux de données. Ne serait-ce que parce qu’il est identifié, il existe à la fois en ligne et dans l’espace physique. Par choix ou par obligation, il se documente et prévoit sa fin de vie. Ajoutez à cela l’intervention des makers et c’est un nouveau type d’objet qu’il faut inventer pour l’avenir. Explorant cette perspective dans son livre Shaping Things, Bruce Sterling invente un mot pour le désigner : “spime”, une contraction de l’#espace (space) et du #temps (time).

      Un spime est à la fois plus complexe que ce qu’exigerait son usage premier (“trop” riche en fonctions) et jamais fini. Il se présente comme “un projet technologique ouvert dont l’évolution est déléguée à ses utilisateurs finaux”. Il fonctionne comme “une plate-forme, un terrain de jeu pour les développeurs futurs, (…) dans un délicat équilibre entre commodité et #chaos ”, et “tout entier tourné vers l’avenir”. Selon le degré de complexité de l’objet, cette ouverture peut prendre des formes diverses : simple personnalisation, dialogue permanent entre une communauté d’utilisateurs et le fabricant, “hacking” amical de machines ou de logiciels… On n’utilise pas un spime, on se collette (wrangle) avec lui. Le spime est autant un sujet qu’un objet.

  • #Sociologie du #patronat français
    Liens entre #grandes_écoles #marchés #finance #technocratie #entre_soi (#plo)

    Quelques références [à compléter] :

    – Monique De Saint Martin , Pierre Bourdieu, Actes de la recherche en sciences sociales, 1978, vol. 20 http://seenthis.net/messages/97718 ; repris dans La noblesse d’Etat


    http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/arss_0335-5322_1978_num_20_1_2592

    – Dudouet et Grémont, Les grands patrons en France (2010), qui fait une très bonne analyse des évolutions du grand patronat (et de ses liens avec la haute #administration #ena #pantouflage) depuis les années 1980.

    – Les guépards du #capitalisme français ? Structure de l’élite patronale et modes d’accès aux positions dominantes
    http://pierrefrancois.wifeo.com/documents/P.-Franois---Elites-conomiques.pdf

    Dans quelle mesure les mutations très profondes des firmes françaises au cours des trente dernières années ont-elles entraîné une transformation des caractéristiques sociales de ceux qui les dirigent ? En travaillant sur la population des administrateurs qui cumulent plus de deux sièges d’administrateurs dans les conseils d’administration des entreprises du SBF 120 en 1979 et en 2009 (les « interlockeurs »), on montre que ces propriétés sont restées extrêmement stables entre la fin des années 1970 et la fin des années 2000. Pour rendre compte de cette stabilité, il faut s’interroger sur les dispositifs concurrentiels qui réservent aux membres (masculins et français) de la classe dominante les chances d’accès aux positions économiques les plus élevées et qui, simultanément, organisent entre eux la compétition qui permet, au sein d’une population fort restreinte, de dégager ceux qui accèderont à ces postes. Cette concurrence peut se dérouler au sein (et en s’appuyant sur) de formes hétérogènes : des corps, des organisations et des marchés. L’emprise des corps de l’Etat s’accroît entre la fin des années 1970 et la fin des années 2000, les trajectoires purement organisationnelles restent les plus nombreuses mais leur part relative diminue. Ces différentes formes d’organisation de la concurrence sont très inégalement en prise selon les secteurs économiques. Cette segmentation des formes concurrentielles pour l’accès aux positions économiques dominantes réservait, dès la fin des années 1970, une part déterminante aux interlockeurs issus du secteur financier.

    – L’internationalisation des ecoles d’ingénieurs
    par Adrien Delespierre [thèse en cours]
    http://www.theses.fr/s77110

  • Karachi : M. Takieddine reconnaît avoir financé la campagne de M. Balladur
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/06/26/karachi-m-takieddine-reconnait-avoir-finance-la-campagne-de-m-balladur_34366

    L’homme d’affaires au cœur du volet financier de l’affaire de Karachi a livré, jeudi 20 juin, les aveux que les juges Renaud Van Ruymbeke et Roger Le Loire n’espéraient plus.
    L’intermédiaire d’origine libanaise a enfin admis ce que les investigations judiciaires – et journalistiques – avaient rendu évident, à savoir qu’il avait bien œuvré au financement occulte de la campagne présidentielle d’Edouard Balladur en 1995, via des rétrocommissions issues des juteux contrats d’armement avec l’Arabie saoudite et le Pakistan, dans lesquels le gouvernement du même Balladur lui avait concédé le rôle d’intermédiaire.

    #corruption #politique #financement #plo

  • #Affaire_Tapie : Lagarde a opté pour l’arbitrage « en totale connaissance de cause », selon Richard
    http://abonnes.lemonde.fr/societe/article/2013/06/24/affaire-tapie-lagarde-a-opte-pour-l-arbitrage-en-totale-connaissance

    Stéphane Richard a assuré, lundi 24 juin, que l’ex-ministre de l’économie Christine Lagarde, dont il était le directeur de cabinet à #Bercy, avait opté « en totale connaissance de cause » pour l’arbitrage pour régler le litige qui opposait Bernard Tapie au Crédit lyonnais sur la vente d’Adidas.

    #corruption #plo

  • Les durEs à queer sont-elles devenuEs folles ?
    http://dures-a-queer.tumblr.com/post/53840009850/les-dures-a-queer-sont-elles-devenues-folles

    via @tanxxx

    Doit on vraiment se réjouir de l’usage de ces pratiques alors que les 99,9 % du temps c’est et ce sera nous et nos alliéEs politiques qui en feront les frais ? Doit-on accepter un peu plus la judiciarisation du militantisme ? Nous, qui avons fait les frais de plusieurs plaintes abusives de la manif pour tous ces 6 derniers mois, et qui avons eu affaire à la police, nous ne le pensons pas.
    Nous ne le souhaitons ni pour nous, ni pour nos ennemiEs.

    Car c’est bien de ça dont il s’agit. Nous nous battons pour que le rapport de force politique ne soit dominé ni par l’autoritarisme de l’état ni par l’usage de la violence. L’UMP et la respectable manif pour tous ont plus que largement contribué à cette libération de la violence que nous dénonçons aux travers de nos actions et communiqués depuis plusieurs mois. Maintenant les fascistes paradent, certainEs de nos amiEs ont été agresséEs, l’un de nos camarades est mort.

    Quelle est notre réponse ? Quelle riposte est acceptable ? Que faire de notre propre violence que toute cette haine subit pendant 8 mois a engendré ? Il y a pour nous urgence à nous interroger sur la notion de vengeance et l’usage de la violence.

    #plo (test)

  • The Palestinian Authority insults our intelligence | The Electronic Intifada
    http://electronicintifada.net/blogs/jalal-abukhater/palestinian-authority-insults-our-intelligence

    The Palestinian Authority government in Ramallah is not representative of the Palestinian people.

    During the fourth national Boycott, Divestment, and Sanctions conference in Bethlehem earlier this month, BDS and normalization weren’t the only topics brought up. The very legitimacy of the PA’s government as a representative of the people was questioned by conference attendees.

    The third session during the conference consisted of Omar Barghouti representing the Boycott National Committee, Taisir Khaled representing the Palestine Liberation Organization, and finally the PA government’s minister of economy, Jawad Naji. This conference, with an estimated attendance of more than 700, was a platform offering a rare opportunity for ordinary members of the public to question those who supposedly represent them.

    As expected, the majority of people in the audience weren’t fond of the minister and the PLO representative; heated discussions took place between the representatives and the attendees, and one discussion even led to the kicking out of the economy minister by conference attendees.

    “Don’t disrespect your leader”

    The scene during Jawad Naji’s departure was a clear indicator of the government’s lack of popularity among the people. At one point, as Naji was speaking, he said: “This [current government in Ramallah] is the government of the Palestinian people” and repeated that phrase four times. This prompted many frustrated audience members to yell out saying: “stop insulting people’s intelligence.”

    The minister kept trying to argue against plenty of evidence that the PA is involved in normalization activities from head to toe. But it is safe to say that conference attendees didn’t appreciate the minister’s generic statements and avoidance of the real issues at hand.

    During the question-and-answer period, conference attendee Nizar Banat had two questions for the minister. The first was about the Palestinian Authority’s financial normalization with Israel, and the second was about PA leader Mahmoud Abbas’s statement of a couple of weeks back, where he said he was proud of the PA’s security coordination with Israel.

    The notion that Abbas was mentioned in a critical way irritated Naji, and consequently the minister said: “Don’t disrespect your leader, stop barking.” As a result, most of the attendees in the hall considered the minister’s insult to be directed at everyone dedicated to the fight for justice in its different forms. The minister did not apologize for his offensive insult. Later on, what happened instead was that PA thugs brutalized the citizen who dared challenge the minister on these critical issues.

    PA ministers unpopular

    Jawad Naji is not the only minister to have insulted a large group of the people he claims to represent, and continues to be a legitimate minister according to the Palestinian Authority.

    In late 2011, the Minister of Labor at the time, Ahmad Majdalani, referred to civil servants as “brothers of whores” during a radio interview, not realizing his microphone was still on. The minister went through the usual procedure: denying accusations, internal investigation, issue of apology and resignation.

    But today Ahmad Majdalani has been reassigned as a minister by former Prime Minister Salam Fayyad, and by the new Prime Minister Rami Hamdallah in the newly sworn-in government.

    Protests in the West Bank continue against consecutive PA governments and their economic policies, but the people aren’t being given any attention by the ministers who supposedly represent them; what they get instead are insults. Prominent political parties within the Palestinian territories, mainly Hamas and the PFLP, have also denounced the PA’s government.

    Ministers are not popular among Palestinian citizens, and occasions where ministers are set to debate members of the public are rare. The events at the BDS national conference serve as proof.

    It is unfortunate that whenever a minister’s reputation is at stake, figures from the PA release generic statements stating that those ministers are part of “PA’s struggle to achieve the Palestinian national project,” while in the background, anyone who dares to challenge the government’s fraudulence is either locked up in jail or brutalized in the street.

    What is happening now in the West Bank is expansion of Israeli settlements, attacks on Palestinian villagers by the Israeli occupation army and settlers, the theft of resources, and a continuous entrenchment of the colonial occupation. The PA’s only current role is to hinder any efforts that set out to challenge this heinous occupation.

  • Processus de paix israélo-palestinien-Ralentissement des appels d’offre pour la colonisation des territoires palestiniens ?

    Article 1
    Netanyahu promised Kerry to ’rein in’ settlement construction until mid-June

    According to senior Israeli officials, Netanyahu pledged to restrain planning and construction in West Bank, East Jerusalem, in light of U.S. efforts to restart Israeli-Palestinian negotiations.
    By Barak Ravid | 07.05.13

    http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/netanyahu-promised-kerry-to-rein-in-settlement-construction-until-mid-june.

    Article 2
    Saëb Ereqat: PLO not notified of settlement freeze
    7 May 2013

    http://www.maannews.net/eng/ViewDetails.aspx?ID=593212

    BETHLEHEM (Ma’an) — Israel has not notified the PLO of any changes to its settlement activity, Palestinian negotiator Saeb Erekat said Tuesday, as Israeli media reported a new moratorium on settler homes in the West Bank.

    “We have not been notified of any changes to Israel’s colonial plans, including ongoing construction in dozens of Israeli settlements in the Occupied State of Palestine, including in and around our occupied capital East Jerusalem,” Erekat said in a statement.
    Israel’s army radio reported Tuesday that Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu had ordered a freeze on publishing tenders for new West Bank settler homes to avoid hampering US efforts to renew peace talks.

    “What we need are actions and not words," Erekat said in response to the report. “We monitor Israeli activities on the ground on a daily basis.” (…) Netanyahu’s decision to freeze the tenders was linked to efforts led by US Secretary of State John Kerry to relaunch peace talks with the Palestinians, according to the report.

    Hagit Ofran of the Israeli group Peace Now, which opposes settlements, confirmed that the watchdog had seen no evidence of any new tenders published since the start of 2013. (…) “This is not a settlement freeze because construction in the settlements is continuing, but you could say it is a show of restraint by Benjamin Netanyahu who does not want to be accused by the Americans of being responsible for the failure of their efforts to restart negotiations with the Palestinians.”

  • Erekat: PLO not notified of settlement freeze | Maan News Agency
    http://www.maannews.net/eng/ViewDetails.aspx?ID=593212

    BETHLEHEM (Ma’an) — Israel has not notified the PLO of any changes to its settlement activity, Palestinian negotiator Saeb Erekat said Tuesday, as Israeli media reported a new moratorium on settler homes in the West Bank.

    “We have not been notified of any changes to Israel’s colonial plans, including ongoing construction in dozens of Israeli settlements in the Occupied State of Palestine, including in and around our occupied capital East Jerusalem,” Erekat said in a statement.

    Israel’s army radio reported Tuesday that Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu had ordered a freeze on publishing tenders for new West Bank settler homes to avoid hampering US efforts to renew peace talks.

    “What we need are actions and not words," Erekat said in response to the report. “We monitor Israeli activities on the ground on a daily basis.”

    Neither Netanyahu’s office nor the housing ministry would comment on the army radio report, which said the premier had gone back on a pre-election pledge to push ahead with thousands of new settler homes if re-elected.

    The radio said the tenders were related to construction in the major settlement blocs which are home to most of the 360,000 Israelis living in the West Bank.

    Netanyahu’s decision to freeze the tenders was linked to efforts led by US Secretary of State John Kerry to relaunch peace talks with the Palestinians, according to the report.

    Hagit Ofran of the Israeli group Peace Now, which opposes settlements, confirmed that the watchdog had seen no evidence of any new tenders published since the start of 2013.

    “There have been no new tenders published for settlement construction in the West Bank since the start of the year, and tenders are normally issued every three months,” she told AFP.

    “This is not a settlement freeze because construction in the settlements is continuing, but you could say it is a show of restraint by Benjamin Netanyahu who does not want to be accused by the Americans of being responsible for the failure of their efforts to restart negotiations with the Palestinians.”

  • The Oslo Illusion | Jacobin

    http://jacobinmag.com/2013/04/the-oslo-illusion/?r44b=no

    The Oslo Illusion

    by Adam Hanieh

    The Oslo Accords weren’t a failure for Israel — they served as a fig leaf to consolidate and deepen its control over Palestinian life.
    Schell

    This year marks the twentieth anniversary of the signing of the Oslo Accords between the Palestine Liberation Organization (PLO) and the Israeli government. Officially known as the Declaration of Principles on Interim Self-Government Arrangements, the Oslo Accords were firmly ensconced in the framework of the two-state solution, heralding “an end to decades of confrontation and conflict,” the recognition of “mutual legitimate and political rights,” and the aim of achieving “peaceful coexistence and mutual dignity and security and … a just, lasting and comprehensive peace settlement.”

    #palestine #israël #accords-d-oslo

  • Israel bombs Gaza, shoots down West Bank youth - World Socialist Web Site

    http://www.wsws.org/en/articles/2013/04/05/gaza-a05.html

    Israel bombs Gaza, shoots down West Bank youth
    By Bill Van Auken
    5 April 2013

    Israel announced that it has placed its military on “high alert” Thursday as popular anger erupted following the deaths of a prominent Palestinian prisoner and two young protesters in the occupied West Bank.

    Thousands joined funeral processions Thursday for Maysara Abuhamdia, a 64-year-old Palestine Liberation Organization veteran who died Tuesday in Israeli custody, and for two teenage cousins, Amer Nassar, 17, and Naki Belbisi, 18, who were shot down Wednesday night by Israeli troops using live ammunition against protests over Abuhamdia’s death.

    #gaza #palestine #cisjordanie #israël

  • Envoys work to end UN’s Palestinian refugee status
    | JPost

    Israël veut en finir avec le statut des réfugiés palestiniens

    http://www.jpost.com/DiplomacyAndPolitics/Article.aspx?id=305868

    NEW YORK – At a small conference at the Harvard Club in Manhattan on Thursday, a host of dignitaries and experts, including Israel’s envoy to the UN Ron Prosor, addressed the UN’s classification of Palestinian refugees as the principal stumbling block to a peace agreement between Israel and the PLO.

    The conference was the opening salvo in the direction of drafting of US legislation meant to end the automatic transmission of refugee status to the descendents of Palestinians that has been taking place since 1948, just as Filippo Grandi, commissioner-general of the United Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugees in the Near East (UNRWA), prepared to hold a press conference on Monday on Palestinian refugees becoming a “forgotten population” in an increasingly turbulent region.

  • DRAFT RESOLUTION [26 November 2012]
    67th Session of the United Nations General Assembly
    Agenda Item 37: Question of Palestine
    Status of Palestine in the United Nations

    The General Assembly,

    Guided by the purposes and principles of the United Nations Charter, and stressing in this regard the principle of equal rights and self-determination of peoples,

    Recalling its resolution 2625 (XXV) of 24 October 1970 [Declaration of Principles of International Law concerning Friendly Relations and Cooperation among States in accordance with the Charter of the United Nations (24 October 1970)], affirming, inter alia, the duty of every State to promote through joint and separate action realization of the principle of equal rights and self-determination of peoples,

    Stressing the importance of maintaining and strengthening international peace founded upon freedom, equality, justice and respect for fundamental human rights,

    Recalling its resolution 181 (II) of 29 November 1947,

    Reaffirming the Charter principle of the inadmissibility of the acquisition of territory by force,

    Reaffirming relevant Security Council resolutions, including, inter alia, resolutions 242 (1967), 338 (1973), 446 (1979), 478 (1980), 1397 (2002), 1515 (2003) and 1850 (2008),

    Reaffirming the applicability of the Geneva Convention relative to the Protection of Civilian Persons in Time of War, of 12 August 1949, to the Occupied Palestinian Territory, including East Jerusalem, including, inter alia, with regard to the matter of prisoners,

    Reaffirming its resolution 3236 (XXIX) of 22 November 1974, and all relevant resolutions, including resolution 66/146 of 19 December 2011, reaffirming the right of the Palestinian people to self-determination, including the right to their independent State of Palestine,

    Reaffirming its resolution 43/176 of 15 December 1988, resolution 66/17 of 30 November 2011, and all relevant resolutions regarding the “Peaceful Settlement of the Question of Palestine”, which, inter alia, stress the need for (a) the withdrawal of Israel from the Palestinian territory occupied since 1967, including East Jerusalem; (b) the realization of the inalienable rights of the Palestinian people, primarily the right to self-determination and the right to their independent State; (c) a just resolution of the problem of the Palestine refugees in conformity with resolution 194 (III) of 11 December 1948; and (d) the complete cessation of all Israeli settlement activities in the Occupied Palestinian Territory, including East Jerusalem,

    Reaffirming also its resolution 66/18 of 30 November 2011 and all relevant resolutions regarding the status of Jerusalem, bearing in mind that the annexation of East Jerusalem is not recognized by the international community, and emphasizing the need for a way to be found through negotiations to resolve the status of Jerusalem as the capital of two States,

    Recalling the advisory opinion of the International Court of Justice of 9 July 2004,

    Reaffirming its resolution 58/292 of 6 May 2004, affirming, inter alia, that the status of the Palestinian territory occupied since 1967, including East Jerusalem, remains one of military occupation, and that in accordance with international law and relevant United Nations resolutions, the Palestinian people have the right to self-determination and to sovereignty over their territory,

    Recalling its resolutions 3210 (XXIX) of 14 October 1974 and 3237 (XXIX) of 22 November 1974, by which, respectively, the Palestine Liberation Organization was invited to participate in the deliberations of the General Assembly as the representative of the Palestinian people and was granted observer status,

    Recalling its resolution 43/177 of 15 December 1988, by which it, inter alia, acknowledged the proclamation of the State of Palestine by the Palestine National Council on 15 November 1988, and decided that the designation “Palestine” should be used in place of the designation “Palestine Liberation Organization” in the United Nations system, without prejudice to the observer status and functions of the Palestine Liberation Organization within the United Nations system,

    Taking into consideration that the Executive Committee of the Palestine Liberation Organization, in accordance with a decision by the Palestine National Council, is entrusted with the powers and responsibilities of the Provisional Government of the State of Palestine [A/43/928 of 9 December 1988],

    Recalling its resolution 52/250 of 7 July 1998, by which additional rights and privileges were accorded to Palestine in its capacity as observer,

    Recalling the Arab Peace Initiative adopted in March 2002 by the League of Arab States,

    Reaffirming its commitment, in accordance with international law, to the two-State solution of an independent, sovereign, democratic, viable and contiguous State of Palestine living side by side with Israel in peace and security on the basis of the pre-1967 borders;

    Bearing in mind the mutual recognition of 9 September 1993 between the Government of the State of Israel and the Palestine Liberation Organization, the representative of the Palestinian people,

    Affirming the right of all States in the region to live in peace within secure and internationally recognized borders,

    Commending the Palestinian National Authority’s 2009 plan for constructing the institutions of an independent Palestinian State within a two-year period, and welcoming the positive assessments in this regard about readiness for Statehood by the World Bank, the United Nations and the International Monetary Fund and as reflected in the Ad Hoc Liaison Committee Chair Conclusions of April 2011 and subsequent Chair Conclusions, which determined that the Palestinian Authority is above the threshold for a functioning State in key sectors studied,

    Recognizing that full membership is enjoyed by Palestine in the United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization, the Economic and Social Commission for Western Asia, and the Group of Asian States and is also a full member as in the League of Arab States, the Non-Aligned Movement, the Organization of Islamic Cooperation and the Group of 77 and China,

    Recognizing that, to date, 132 States Members of the United Nations have accorded recognition to the State of Palestine;

    Taking note of the 11 November 2011 report of the Security Council Committee on the Admission of New Members,

    Stressing the permanent responsibility of the United Nations towards the question of Palestine until it is satisfactorily resolved in all its aspects,

    Reaffirming the principle of universality of membership of the United Nations,

    1. Reaffirms the right of the Palestinian people to self-determination and to independence in their State of Palestine on the Palestinian Territory occupied since 1967;

    2. Decides to accord to Palestine Non-member Observer State status in the United Nations, without prejudice to the acquired rights, privileges and role of the Palestine Liberation Organization in the United Nations as the representative of the Palestinian people, in accordance with the relevant resolutions and practice;

    3. Expresses that the Security Council will consider favorably the application submitted on 23 September 2011 by the State of Palestine for admission to full membership in the United Nations;

    4. Affirms its determination to contribute to the achievement of the inalienable rights of the Palestinian people and the attainment of a peaceful settlement in the Middle East that ends the occupation that began in 1967 and fulfills the vision of two States, an independent, sovereign, democratic, contiguous and viable State of Palestine, living side by side in peace and security with Israel, on the basis of the pre-1967 borders;

    5. Expresses the resumption and acceleration of negotiations within the Middle East peace process, based on the relevant United Nations resolutions, the Madrid terms of reference, including the principle of land for peace, the Arab Peace Initiative and the Quartet Roadmap, for the achievement of a just, lasting and comprehensive peace settlement between the Palestinian and Israeli sides that resolves all outstanding core issues, namely the Palestine refugees, Jerusalem, settlements, borders, security and water;

    6. Urges all States and the specialized agencies and organizations of the United Nations system to continue to support and assist the Palestinian people in the early realization of their right to self-determination, independence and freedom;

    7. Requests the Secretary-General to take the necessary measures to implement the present resolution and to report to the Assembly within three months on progress made in this regard.

    Source: The Rights Forum

  • FULL TEXT OF DRAFT RESOLUTION PALESTINE PLANS SO SUBMIT TO UNGA | Occupied Palestine | فلسطين
    http://occupiedpalestine.wordpress.com/2012/11/10/full-text-of-draft-resolution-palestine-plans-so-submit

    FULL TEXT OF DRAFT RESOLUTION PALESTINE PLANS SO SUBMIT TO UNGA

    November 10, 2012 by occupiedpalestine 0 Comments

    Mitchell Plitnick Blog | Nov 10, 2012

    Pasted below is the full text, as it currently stands, of the resolution the Palestinian Authority is planning to bring to the UN General Assembly, apparently on November 29.

    The resolution is extremely mild, calling for the State of Palestine to be accorded the same status in the GA as the Vatican has. It also calls for a two-state solution, the resumption of talks based on the relevant resolutions and past negotiations, and for the Security Council to consider “favorably” the application for full membership submitted last year.

    None of this can be considered radical or extremist, and most of it is obviously necessary if there is to be any progress toward any resolution. While it can be argued that the two-state solution has already passed the point where it can be reasonably implemented, this remains the stated goal of the US, EU, Palestinian Authority, Arab League and even Israel. It’s pretty hard to see any reasonable argument against this resolution, and even harder to see why this would send the US and Israel into the tizzy it has.

    The submission of a resolution which, absent the fanaticism of the Israel Lobby, with its unshakable dedication to obstructing a better future for Israelis as well as Palestinians, and their toadies in Congress, would give President Obama a great opportunity to try to rescue the two-state solution should be cause for celebration. Yes, the passage of the resolution would potentially allow the PA access to the international legal system, but the US and Europe could probably prevent that and Israel would defy the court anyway.

    There just isn’t that much to fear here, and the adoption of this resolution would give some life to a moribund peace process, and at least in a small way begin to address the imbalance in negotiating power between Israel and the Palestinians. The US should allow its adoption, though I see little chance that Obama will want to start his second term that way.

    In any case, here is the resolution:
    DRAFT [8 November 2012]

    67th Session of the United Nations General Assembly

    Agenda Item 37: Question of Palestine

    The General Assembly,

    Guided by the purposes and principles of the United Nations Charter, and stressing in this regard the

    principle of equal rights and self-determination of peoples,

    Recalling its resolution 2625 (XXV) of 24 October 19701, affirming, inter alia, the duty of every

    State to promote through joint and separate action realization of the principle of equal rights and self determination of peoples,

    Stressing the importance of maintaining and strengthening international peace founded upon

    freedom, equality, justice and respect for fundamental human rights,

    Recalling its resolution 181 (II) of 29 November 1947,

    Reaffirming the Charter principle of the inadmissibility of the acquisition of territory by force,

    Reaffirming relevant Security Council resolutions, including, inter alia, resolutions 242 (1967), 338

    (1973), 446 (1979), 478 (1980), 1397 (2002), 1515 (2003) and 1850 (2008),

    Reaffirming the applicability of the Geneva Convention relative to the Protection of Civilian Persons

    in Time of War, of 12 August 1949, to the Occupied Palestinian Territory, including East Jerusalem,

    Reaffirming its resolution 3236 (XXIX) of 22 November 1974, and all relevant resolutions, including

    resolution 66/146 of 19 December 2011, reaffirming the right of the Palestinian people to selfdetermination,

    including the right to their independent State of Palestine,

    Reaffirming its resolution 43/176 of 15 December 1988, resolution 66/17 of 30 November 2011, and

    all relevant resolutions regarding the “Peaceful Settlement of the Question of Palestine”, which, inter

    alia, stress the need for (a) the withdrawal of Israel from the Palestinian territory occupied since

    1967, including East Jerusalem; (b) the realization of the inalienable rights of the Palestinian people,

    primarily the right to self-determination and the right to their independent State; (c) a just resolution

    of the problem of the Palestine refugees in conformity with resolution 194 (III) of 11 December

    1948; and (d) the complete cessation of all Israeli settlement activities in the Occupied Palestinian

    Territory, including East Jerusalem,

    Reaffirming also its resolution 66/18 of 30 November 2011 and all relevant resolutions regarding the

    status of Jerusalem, bearing in mind that the annexation of East Jerusalem is not recognized by the

    international community, and emphasizing the need for a way to be found through negotiations to

    resolve the status of Jerusalem as the capital of two States,

    1 Declaration of Principles of International Law concerning Friendly Relations and Cooperation among States in

    accordance with the Charter of the United Nations (24 October 1970)

    2

    Recalling the advisory opinion of the International Court of Justice of 9 July 2004,

    Reaffirming its resolution 58/292 of 6 May 2004, affirming, inter alia, that the status of the

    Palestinian territory occupied since 1967, including East Jerusalem, remains one of military

    occupation, and that in accordance with international law and relevant United Nations resolutions,

    the Palestinian people have the right to self-determination and to sovereignty over their territory,

    Recalling its resolutions 3210 (XXIX) of 14 October 1974 and 3237 (XXIX) of 22 November 1974,

    by which, respectively, the Palestine Liberation Organization was invited to participate in the

    deliberations of the General Assembly as the representative of the Palestinian people and was granted

    observer status,

    Recalling also its resolution 43/177 of 15 December 1988, by which it, inter alia, acknowledged the

    proclamation of the State of Palestine by the Palestine National Council on 15 November 1988, and

    decided that the designation “Palestine” should be used in place of the designation “Palestine

    Liberation Organization” in the United Nations system, without prejudice to the observer status and

    functions of the Palestine Liberation Organization within the United Nations system,

    Taking into consideration that the Executive Committee of the Palestine Liberation Organization, in

    accordance with a decision by the Palestine National Council, is entrusted with the powers and

    responsibilities of the Provisional Government of the State of Palestine2,

    Recalling its resolution 52/250 of 7 July 1998, by which additional rights and privileges were

    accorded to Palestine in its capacity as observer,

    Recalling the Arab Peace Initiative adopted in March 2002 by the League of Arab States,

    Reaffirming its commitment, in accordance with international law, to the two-State solution of an

    independent, sovereign, democratic, viable and contiguous State of Palestine living side by side with

    Israel in peace and security on the basis of the pre-1967 borders;

    Bearing in mind the mutual recognition of 9 September 1993 between the Government of the State of

    Israel and the Palestine Liberation Organization, the representative of the Palestinian people,

    Affirming the right of all States in the region to live in peace within secure and internationally

    recognized borders,

    Commending the Palestinian National Authority’s 2009 plan for constructing the institutions of an

    independent Palestinian State within a two-year period, and welcoming the positive assessments in

    this regard about readiness for Statehood by the World Bank, the United Nations and the

    International Monetary Fund and as reflected in the Ad Hoc Liaison Committee Chair Conclusions of

    April 2011 and subsequent Chair Conclusions, which determined that the Palestinian Authority is

    above the threshold for a functioning State in key sectors studied,

    Recognizing that full membership is enjoyed by Palestine in the United Nations Educational,

    Scientific and Cultural Organization, the Economic and Social Commission for Western Asia, and

    2 A/43/928 of 9 December 1988

    3

    the Group of Asian States and is also a full member as in the League of Arab States, the Non-Aligned

    Movement, the Organization of Islamic Cooperation and the Group of 77 and China,

    Taking note of the 11 November 2011 report of the Security Council Committee on the Admission of

    New Members,

    Stressing the permanent responsibility of the United Nations towards the question of Palestine until it

    is satisfactorily resolved in all its aspects,

    Reaffirming the principle of universality of membership of the United Nations,

    1. Reaffirms the right of the Palestinian people to self-determination and to independence in their

    State of Palestine on the basis of the pre-1967 borders;

    2. Recognizes that, to date, 132 States Members of the United Nations have accorded recognition to

    the State of Palestine;

    3. Decides to accord to Palestine Observer State status in the United Nations system, without

    prejudice to the acquired rights, privileges and role of the Palestine Liberation Organization as

    the representative of the Palestinian people, in accordance with the relevant resolutions and

    practice;

    4. Expresses the hope that the Security Council will consider favorably the application submitted on

    23 September 2011 by the State of Palestine for admission to full membership in the United

    Nations;

    5. Affirms its determination to contribute to the achievement of the inalienable rights of the

    Palestinian people and the attainment of a peaceful settlement in the Middle East that ends the

    occupation that began in 1967 and fulfills the vision of two States, an independent, sovereign,

    democratic, contiguous and viable State of Palestine, living side by side in peace and security

    with Israel and its other neighbors, on the basis of the pre-1967 borders, with delineation of

    borders to be determined in final status negotiations;

    6. Expresses the urgent need for the resumption and acceleration of negotiations within the Middle

    East peace process, based on the relevant United Nations resolutions, the Madrid terms of

    reference, including the principle of land for peace, the Arab Peace Initiative and the Quartet

    Roadmap, for the achievement of a just, lasting and comprehensive peace settlement between the

    Palestinian and Israeli sides that resolves all outstanding core issues, namely the Palestine

    refugees, Jerusalem, settlements, borders, security, water and prisoners;

    7. Urges all States and the specialized agencies and organizations of the United Nations system to

    continue to support and assist the Palestinian people in the early realization of their right to selfdetermination,

    independence and freedom;

    8. Requests the Secretary-General to take the necessary measures to implement the present

    resolution and to report to the Assembly within three months on progress made in this regard.