organization:parlement libanais

  • Macron capitalise sur l’affaire Hariri, par Rai Al Youm - Actuarabe
    http://actuarabe.com/macron-affaire-hariri

    En se rendant à Riyad et en « convaincant » le Prince héritier d’Arabie saoudite de laisser Hariri partir en France, le Président français n’a pas seulement rendu un grand service au Liban et à Hariri, mais aussi au Royaume d’Arabie saoudite en le sortant d’une impasse politique et diplomatique périlleuse. Il lui a permis de diminuer ses pertes au maximum en sachant que la façon dont avait été convoqué Hariri puis détenu était sans précédent et inacceptable.

    Cet aveu franc et clair du Président Macron embarrasse Hariri, qui a perdu un tiers de ses sièges au Parlement libanais. Il se consacre actuellement à former un gouvernement après avoir reçu les voix de 111 députés, dont la plupart appartiennent paradoxalement au Hezbollah et à ses alliés. Il faut savoir que le programme électoral de Hariri était dirigé contre le Hezbollah et l’axe de la résistance qu’il dirige, ce qui est bien désolant.

  • Le #Liban s’enfonce dans l’impasse institutionnelle et politique
    https://www.mediapart.fr/journal/international/060316/le-liban-senfonce-dans-limpasse-institutionnelle-et-politique

    Depuis mai 2014 et la fin du mandat du président Michel Sleiman, le Parlement libanais ne s’est toujours pas mis d’accord pour élire un remplaçant, alors qu’il s’est lui-même autoréélu deux fois. Le 2 mars, un troisième tour a une nouvelle fois été repousséle 2 mars, dans un contexte régional où le conflit syrien et la rivalité entre Iraniens et Saoudiens pèsent très fort.

    #International #Arabie_Saoudite #crise_politique #Hezbollah #Iran #Michel_Aoun #Proche-Orient #Syrie

  • Crise syrienne. La feuille de route se précise, des écueils persistent
    http://magazine.com.lb/index.php/fr/component/k2/item/13973-crise-syrienne-la-feuille-de-route-se-pr%C3%A9cise-des-%C3%A9cuei

    Il semble, en effet, qu’une feuille de route ait été établie, avec un calendrier précis, dans l’objectif de mener à une sortie de crise en Syrie, via une transition politique. Ainsi, au terme de la réunion, on apprenait dans le communiqué final que les participants « ont affirmé leur soutien à un cessez-le-feu et à un processus mené par les Syriens pour établir d’ici six mois (…) un calendrier pour rédiger une nouvelle Constitution ». « Des élections libres et équitables auraient lieu conformément à cette nouvelle Constitution d’ici dix-huit mois », indique également le texte. Par ailleurs, les dix-sept pays participants se sont entendus sur « la nécessité de réunir le gouvernement syrien et des représentants de l’opposition pour des négociations formelles, sous les auspices de l’Onu, dès que possible, avec l’objectif du 1er janvier ». Une quatrième réunion est, d’ores et déjà, prévue d’ici un mois pour faire un point sur les progressions. Côté européen, l’optimisme était, semble-t-il, de mise. « Ça a encore l’air utopique », a ainsi commenté le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, « mais nous avons toutes les puissances autour de la table ». Même son de cloche de la part de la cheffe de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, qui a qualifié la réunion de « très bonne », estimant qu’un « processus peut définitivement commencer ». Pour autant, la question épineuse du devenir de Bachar el-Assad n’est toujours pas réglée. « Nous avons toujours des divergences concernant ce qu’il doit advenir de Bachar el-Assad », a admis le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, à l’issue de la réunion. Les Occidentaux, la Turquie et les pays arabes sunnites, Arabie saouditeen tête, exigeaient que le texte prévoit un calendrier pour sa mise à l’écart. Une demande rejetée, comme il fallait s’y attendre, par la Russie et l’Iran. « Nous avons insisté sur le fait que seule la personne de Bachar el-Assad pouvait déciderde se représenterou pas aux élections et seul le peuple syrien pouvait décider de voterou pas pour lui », a souligné dimanche le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir Abdollahian. Côté occidental, on argue que « la transition politique permettra de montrerque le maintien de Bachar el-Assad n’est pas possible. Les rebelles modérés n’accepteront le cessez-le-feu que si une perspective de changement est proposée », selon une source diplomatique.

    • Une autre « question [au moins aussi] épineuse », abordée par l’article de « Magazine » : les pays du Golfe veulent permettre à des groupes « djihadistes » de faire partie d’un futur gouvernement syrien et que l’ONU range le Hezbollah dans sa liste de groupes terroristes,

      En attendant, l’émissaire onusien pour la Syrie, Staffan de Mistura, a été chargé d’obtenir un cessez-le-feu entre les forces du régime syrien et l’opposition. Reste à savoir de quelle opposition il s’agit. Pour cela, la Jordanie a été chargée de « coordonner une liste commune de groupes terroristes » sous l’égide des Nations unies, afin qu’une autre liste de groupes, appartenant à l’opposition et susceptible de participer à la transition politique, puisse être définie. Autant dire que ce point risque de créer de nombreuses tensions entre les pays réunis à Vienne.

      Dans l’immédiat, en effet, seuls l’Etat islamique et la franchise syrienne d’al-Qaïda en Syrie, le Front al-Nosra, sont reconnus comme des groupes terroristes par l’Onu. Alors que le régime syrien, ainsi que ses alliés iraniens et russes, qualifient de « terroristes » la plupart des groupes de l’opposition. Les tensions devraient se cristalliser autour des groupes ouvertement jihadistes et salafistes, comme Ahrar el-Cham et Jaich el-Islam, qui sont soutenus militairement et financièrement par les pays du Golfe et la Turquie. A contrario, les monarchies du Golfe et les Etats sunnites de la région ont appelé au placement sur la liste des groupes terroristes des milices chiites soutenues par l’Iran, comme le Hezbollah. La Résistance libanaise, qui combat ouvertement en Syrie aux côtés du régime, est déjà considérée comme terroriste par l’Union européenne et par le Département américain, alors que la Russie a déclaré, via son vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov, qu’elle « ne considérait pas le Hezbollah comme une organisation terroriste ».

      Le responsable russe a noté que des membres de l’aile politique du groupe terroriste chiite ont été légalement élus au Parlement libanais, et que l’organisation, qu’il a qualifiée de force « sociopolitique légitime » n’avait jamais effectué des attaques sur le sol russe. Ces divergences de vues des différents participants de Vienne risquent de compliquer l’obtention d’un consensus.

  • Au Liban, un mouvement populaire souhaite ébranler le système | Middle East Eye
    http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/au-liban-un-mouvement-populaire-souhaite-branler-le-syst-me-280343091

    Tout a commencé le 17 juillet, quand la décharge de Naamé, accueillant les ordures de Beyrouth et du Mont-Liban depuis 1997, a été fermée, et le contrat avec l’entreprise de ramassage des déchets Sukleen avec l’État terminé. Suite à l’encombrement massif des rues par les ordures, des activistes de la société civile se sont mobilisés pour manifester, menant à un grand rassemblement, entre 4 000 et 10 000 personnes, samedi 22 août devant le Parlement. Les forces de sécurité ont réagi violemment, menant à une mobilisation très soutenue demandant la démission du gouvernement.

    Après les violences de samedi exercées par la police contre les manifestants, menant à une quinzaine de blessés, la foule était nombreuse et à nouveau mobilisée dimanche devant le Parlement libanais. Un rassemblement qui a mal tourné en soirée, lorsque des jeunes ont affronté les forces de sécurité, mis le feu à des ordures et saccagé une partie du centre-ville. Après plus de 70 blessés, dont un touché au front par une balle en caoutchouc, les manifestations ont continué lundi et mardi, menant cette dernière soirée à de nouveaux feux, aux barricades, et à de nouvelles violences, parmi les 400 personnes présentes.
    – See more at : http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/au-liban-un-mouvement-populaire-souhaite-branler-le-syst-me-280343091

  • #Breaking_news : Toujours pas de nouveau président élu au Liban
    http://french.china.org.cn/foreign/txt/2014-07/24/content_33038600.htm

    Pour la neuvième fois, le Parlement libanais a échoué à élire un nouveau président pour le pays en raison d’un effectif insuffisant de députés présents à la séance de vote. En conséquence, le président du Parlement Nabih Berri a reporté le scrutin au 12 août.

    (Oui, j’ai ajouté « Breaking news » pour rigoler.)

  • Liban : le Conseil constitutionnel aurait décidé d’invalider la prorogation du mandat du Parlement (as-Safir)
    http://www.lorientlejour.com/article/818438/liban-le-conseil-constitutionnel-aurait-decide-dinvalider-la-prorogat

    Le Conseil constitutionnel aurait décidé d’invalider la prorogation du mandat du Parlement libanais jusqu’en novembre 2014, a rapporté le quotidien as-Safir dans son édition de Lundi.

    Le journal, citant des sources hauts placées, a indiqué que la décision du Conseil constitutionnel était déjà prête et qu’elle « invalidait la loi sur la prorogation du mandat de l’Assemblée nationale. Le Conseil devrait aussi souligner la nécessité d’organiser les élections dans les six prochains mois ».

  • La grosse affaire du moment au Liban : Nouvelle séance d’échanges d’insultes au Parlement libanais
    http://www.lorientlejour.com/category/À+La+Une/article/736140/Nouvelle_seance_dechanges_dinsultes_au_Parlement_libanais.html

    Un vif débat a opposé le député Kataëb Samy Gemayel au député hezbollahi Nawwaf Moussawi lors de la session parlementaire d’aujourd’hui. Revenant sur le dossier des activités des agents de la CIA au Liban, le député Gemayel s’est demandé « comment le Hezbollah a pu se permettre d’observer les agents de la CIA lors de leurs réunions à Jbeil et Jounieh sans être passé par l’Etat », une référence aux réseaux de télécommunications du parti chiite, et notamment « aux travaux et installations en cours dans la ville de Tarshish ». « C’est à travers ce réseau illégitime que le Liban est à découvert », a-t-il ajouté.

    Aucun intérêt, évidemment, sauf à constater à quoi sert Samy Gemayel (fils de l’autre) : transformer volontairement en bouffonnerie l’annonce par le Hezbollah de son action contre la CIA au Liban. Les succès du Hezb contre la CIA constituent une (dangereuse) victoire politique pour le parti, dont il convient de détourner rapidement l’attention.

    En particulier, ici, Samy Gemayel est en train de dénoncer une « arme » du Hezbollah au motif, précisément, de l’efficacité de cette arme à lutter contre l’espionnage américain au Liban.