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  • Venezuela : l’Assemblée constituante lève l’immunité de Juan Guaido
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/04/03/venezuela-l-assemblee-constituante-leve-l-immunite-de-juan-guaido_5444926_32


    L’Assemblée constituante vénézuélienne s’est réunie pour voter la levée de l’immunité parlementaire de Juan Guaido, le 2 avril à Caracas.
    ARIANA CUBILLOS / AP

    Acquise à Nicolas Maduro, l’Assemblée constituante permet ainsi des poursuites pénales contre le chef de l’opposition. Juan Guaido dénonce une forme d’« inquisition ».

    L’Assemblée constituante vénézuélienne a levé mardi 2 avril l’immunité et autorisé des poursuites pénales pour usurpation de fonctions contre le chef du Parlement, Juan Guaido, reconnu comme président par intérim par plus de cinquante pays. L’Assemblée constituante a voté à l’unanimité pour « autoriser la continuation des poursuites pénales engagées contre le député » d’opposition devant la Cour suprême, a annoncé le président de cette institution Diosdado Cabello.

    Tant la Cour suprême que l’Assemblée constituante sont jugées comme acquises au pouvoir du chef de l’Etat socialiste, Nicolas Maduro, par l’opposition, tous leurs membres ayant été désignés par le chavisme (du nom du défunt Hugo Chavez).

    • Tant la Cour suprême que l’Assemblée constituante sont jugées comme acquises au pouvoir du chef de l’Etat socialiste, Nicolas Maduro, par l’opposition, tous leurs membres ayant été désignés par le chavisme (du nom du défunt Hugo Chavez).

      Rappel, l’Assemblée constituante a été élue le 30 juillet 2017 ; le boycott de cette élection par l’opposition ayant effectivement eu pour conséquence une assemblée totalement monocolore.

      C’est à cette phrase que s’arrête la reprise du texte de l’AFP. La suivante, absente de la suite dans la version du Monde, explicite la raison des poursuites :

      Venezuela : l’opposant Guaido menacé de levée de son immunité | AFP.com
      https://www.afp.com/fr/infos/334/venezuela-lopposant-guaido-menace-de-levee-de-son-immunite-doc-1fa8ur4

      Il est reproché à Juan Guaido, qui est le président du Parlement vénézuélien contrôlé par l’opposition, de ne pas avoir respecté une interdiction de sortie du territoire.

      L’opposant de centre-droit de 35 ans avait bravé cette décision prise le 29 janvier par la Cour suprême en quittant clandestinement le pays pour effectuer une tournée en Colombie voisine, au Brésil, au Paraguay, en Argentine et en Equateur, de fin février à début mars.

  • Venezuela : Guaido révoqué de son poste de président du Parlement et déclaré inéligible
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/03/28/venezuela-l-opposant-juan-guaido-revoque-de-son-poste-de-president-du-parlem


    L’opposant Juan Guaido, qui s’est autoproclamé président par intérim du Venezuela, le 28 mars à Caracas.
    STRINGER / REUTERS

    Le leader de l’opposition s’était autoproclamé président par intérim du pays le 23 janvier, et a été reconnu à ce poste par une cinquantaine de pays.

    Le président du Parlement vénézuélien, Juan Guaido, également chef de file de l’opposition, a été révoqué de son poste, jeudi 28 mars, ont annoncé les autorités vénézuéliennes. Le principal opposant du président Nicolas Maduro a été en outre déclaré inéligible durant quinze ans pour corruption présumée.

    Le contrôleur général de la République, Elvis Amoroso, chargé de veiller à la transparence de l’administration au Venezuela, a décidé d’« interdire l’exercice de toute fonction élective au citoyen [Juan Guaido] pour la durée maximale prévue par la loi », a déclaré ce proche du pouvoir en place à la télévision d’Etat.

    Selon M. Amoroso, Juan Guaido ne justifie pas, dans ses déclarations de patrimoine, certaines dépenses réalisées au Venezuela et à l’étranger avec des fonds provenant d’autres pays. « Il a effectué plus de quatre-vingt-onze voyages hors du territoire pour un coût supérieur à 310 millions de bolivars [quelque 94 000 dollars au taux actuel], sans justifier l’origine de ces fonds », a expliqué le contrôleur général. Ce dernier avait annoncé le 11 février l’ouverture d’une enquête visant l’opposant.

    Dans la foulée, Juan Guaido, qui s’est autoproclamé président par intérim du pays le 23 janvier et a été reconnu comme tel par une cinquantaine de pays, a rejeté cette sanction lors d’un discours devant ses partisans, affirmant qu’Elvis Amoroso était illégitime. « Il n’est pas contrôleur. Il ne l’est pas (…) et il n’existe pas de sanction d’inéligibilité (…). Le Parlement légitime est le seul ayant le pouvoir de désigner un contrôleur », a déclaré M. Guaido, rappelant qu’Elvis Amoroso avait été nommé à ce poste par l’Assemblée constituante, acquise au pouvoir et qui remplace dans les faits le Parlement.

    Dans ce pays où personne ne reconnaît la légitimé de personne, difficile de dire quelles seront les conséquences de cette décision qui vise Juan Guaido, également président du Parlement. Ni s’il va pouvoir continuer à siéger, la sanction étant en théorie d’application immédiate. L’ancien candidat à la présidentielle de 2013 Henrique Capriles avait été sanctionné de la même façon et déclaré inéligible, ce qui l’avait empêché de se présenter par la suite en 2018.

  • Tentative de putsch au Venezuela ?
    https://lemediapresse.fr/actualites/tentative-de-putsch-au-venezuela

    Ce mercredi 23 janvier, le président du Parlement vénézuélien, Juan Guaido s’est proclamé chef de l’État par intérim du pays, en attendant de nouvelles élections. Les États-Unis, le Canada, la Colombie, le Pérou et le Brésil l’ont déjà reconnu comme tel. Donald Trump a même vivement félicité le chef de l’opposition, âgé de 34 ans. « Je jure d’assumer […]

  • Le Monde fait toujours son travail de qualité, avec des infos tellement imprécises qu’on se demande à quel point c’est fait exprès :
    http://www.lemonde.fr/technologies/article/2010/12/21/le-venezuela-definit-des-contenus-prohibes-sur-internet_1456121_651865.html

    Le Parlement vénézuélien a voté, lundi 20 décembre, une proposition de loi du gouvernement d’#Hugo_Chavez encadrant les médias, et instaurant notamment un filtrage des contenus sur Internet.

    [...]

    L’article 28 de la loi marque du sceau de l’interdiction tous les messages qui « incitent, promeuvent ou font l’apologie du délit », « font de la propagande guerrière », « cherchent à créer de l’anxiété chez les citoyens, ou portent atteinte à l’ordre public », « ne reconnaissent pas les autorités légitimement constituées », « appellent au meurtre », ou « incitent à ne pas respecter les lois en vigueur ». Cette interdiction frappe Internet, mais également la radio et la télévision

    J’aimerais voir cet article 28, parce que tel que c’est résumé, ça ne ressemble pas du tout à « la Chine », comme le suggère le paragraphe suivant de l’article, mais plutôt aux limitations à la liberté d’expression qu’on trouve dans quasiment toutes les démocraties libérales :
    – interdiction de l’apologie et/ou de l’incitation au crime,
    – trouble à l’ordre public,
    – interdiction de la sédition,
    – interdiction de l’appel au meurtre.

    Autant je veux bien regretter toute loi limitant la liberté d’expression, mais dans la liste du Monde, je ne vois grosso modo que ce qui est déjà interdit en France. Pas certain que la sédition soit interdite explicitement en France ; elle l’est cependant dans beaucoup de démocraties libérales.

    #Vénézuela