organization:pmdb

  • Michel Temer — Wikipédia
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Temer

    Michel Temer est condamné fin 2015 par le tribunal électoral de São Paulo à une amende de 80 000 reais pour avoir réalisé en 2014 des dons à des campagnes électorales de son parti, le PMDB, au-delà du plafond fixé par la loi. Il risque ainsi d’être déclaré inéligible pour une période de huit ans. Cette possibilité ne l’empêcherait pas de succéder à Dilma Rousseff, mais de se présenter à une élection. Le tribunal électoral indique ainsi qu’il se prononcerait sur cette question uniquement en cas de candidature de Temer à un scrutin.

    (...)

    Le 7 février 2017, après la mort dans un accident d’avion du juge à la Cour suprême chargé du scandale Petrobras, il nomme son ministre de la Justice Alexandre de Moraes pour lui succéder plutôt que de laisser le président de la Cour suprême désigner lui-même un nouveau magistrat31. Cette nomination est alors controversée, en raison de la proximité du nouveau juge avec de nombreux politiciens impliqués dans le scandale Petrobras dont il a désormais la charge.

    Tu lis la page Wikipédia, et tu te demandes pourquoi on ne te parle que de Lula et de Maduro dans nos journaux... Y-a pourtant un sacré client en la personne de Temer !

  • Major New Brazil Events Expose the Fraud of Dilma’s Impeachment — and Temer’s Corruption – Glenn Greenwald
    https://theintercept.com/2016/06/30/major-new-brazil-events-expose-the-fraud-of-dilmas-impeachment-and-tem

    Even more significant is the growing evidence of the full-scale corruption of Dilma’s installed replacement, Michel Temer. In just over 30 days since his installation, Temer lost three of his chosen ministers to corruption. One of them, his extremely close ally, Romero Jucá, was caught on tape plotting Dilma’s impeachment as a way to shut down the ongoing corruption investigation, as well as indicating that Brazil’s military, the media and the courts were all participants in the impeachment plotting.

    A key investigation informant, former Senator and construction executive Sérgio Machado, has now said that Temer received and controlled R$ 1.5 million in illegal campaign funds, while a separate informant last week said Temer was the “beneficiary” of R$ 1 million in bribes. And Temer is now banned by a court order from running for any office for 8 years due to his own violation of election laws. Remember: this is who, in the name of fighting “corruption,” Brazil’s elites installed in the place of the elected President.

    Meanwhile, Temer’s political party, PMDB is almost certainly the most corrupt in this hemisphere. Its president of the lower House Eduardo Cunha – who presided over Dilma’s impeachment – is now suspended by the Supreme Court, and the House’s Ethics Commission just voted to expel him entirely because he lied about bribe-filled Swiss Banks he controls. The same construction executive, Machado, testified that three of PMBD’s key leaders – including Jucá – were paid a total of R$ 71.1 million in bribes. Meanwhile, two key Temer allies from the center-right PSDB that Dilma defeated in 2014 – Temer’s Foreign Minister José Serra and Dilma’s 2014 opponent Aécio Neves – are now both targets of the corruption investigation.

  • Brazilian prosecutor targets senior ruling party leaders: report | Reuters
    http://www.reuters.com/article/us-brazil-politics-idUSKCN0YT1H6

    Brazil’s top prosecutor is seeking the arrests of the Senate leader and other senior ruling party politicians for allegedly trying to obstruct a corruption probe, threatening to undermine President Michel Temer’s interim government, O Globo reported on Tuesday.

    Those targeted are Senate President Renan Calheiros, Senator Romero Jucá, the president of the ruling PMDB, former Brazilian President José Sarney and the suspended speaker of the lower house of Congress, Eduardo Cunha, the newspaper said.

    Prosecutor General Rodrigo Janot accuses them of seeking to block a sprawling two-year-old investigation into political kickbacks on contracts with state-run oil company Petrobras, according to the report.

    The four men, powerful members of Brazil’s political establishment and the centrist PMDB, the country’s largest party, have denied the accusations.

    The Supreme Court must authorize their arrests.

  • Brésil : le vice-président Temer risque l’inéligibilité pour huit ans - La Libre.be - AFP Publié le jeudi 05 mai 2016 à 21h54
    http://www.lalibre.be/actu/international/bresil-le-vice-president-temer-risque-l-ineligibilite-pour-huit-ans-572ba469

    Le vice-président brésilien Michel Temer, qui pourrait remplacer la présidente Dilma Rousseff dès la semaine prochaine si elle est destituée, risque l’inéligibilité pour huit ans après sa condamnation pour dons excessifs à des campagnes électorales, a-t-on appris jeudi de sources judiciaires.

    M. Temer, leader du grand parti centriste PMDB, a écopé mardi d’une amende de 80.000 réais (près de 23.000 dollars), infligée par le Tribunal régional électoral (TRE) pour avoir réalisé en 2014 des dons à des campagnes électorales au-delà du plafond fixé par la loi.

    Selon les procureurs chargés des questions électorales, cette condamnation interdit de facto au vice-président de 75 ans de se présenter à une élection pendant huit ans.

    Il ne pourrait donc être candidat aux élections générales en 2018, une option pour l’instant écartée par M. Temer.

    Mais il pourrait quand même remplacer Dilma Rousseff dès le 11 mai, quand le Sénat votera sur la procédure de destitution à son encontre : en cas de vote favorable, il deviendrait président par intérim pendant six mois maximum. Si la destitution est ensuite confirmée par un nouveau vote, il serait à la tête du Brésil jusqu’en 2018.

    « Il peut assumer la présidence, mais il se trouverait dans une situation inédite en étant le premier président +avec un casier+ dans l’histoire du pays, interdit de se présenter à une fonction publique dans les huit prochaines années », a expliqué au site d’informations G1 la procureure électorale Claudia Ferreira Mac Dowell.

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    L’Empire du Chaos contre-attaque
    Pepe Escobar
    Par Pepe Escobar – Le 26 avril 2016 – Source strategic-culture
    http://lesakerfrancophone.fr/lempire-du-chaos-contre-attaque

    Peu de temps après que la motion de destitution contre la présidente Dilma Rousseff a été approuvée au Congrès brésilien par ce que j’ai choisi d’appeler les hyènes de la guerre hybride, le président en souffrance Michel Brutus Temer, l’un des artisans du coup d’État, a envoyé un sénateur à Washington, en tant que petit télégraphiste spécial, pour donner des nouvelles sur le coup d’État en cours. Le sénateur en question n’était pas en mission officielle pour le compte de la commissions des Affaires étrangères du Sénat.

    Brutus Temer a été alarmé par la réaction médiatique mondiale, qui interprète de plus en plus ce qu’il fait – en duo avec Brutus II, le président notoirement corrompu à la tête de la chambre basse Eduardo Cunha – pour ce que c’est : un coup d’État.

    La mission du sénateur envoyé à Washington aurait été de lancer une offensive de relations publiques pour contrer le récit du coup d’État, qui, selon Brutus Ier, serait « démoralisant pour les institutions brésiliennes ».

    Absurdité. Le sénateur coursier télégraphique a été envoyé dire au département d’État américain que tout se déroule selon le plan.

    A Washington, le sénateur coursier marmonna, « nous allons expliquer que le Brésil n’est pas une république bananière ». Eh bien, il ne l’était pas, mais maintenant, grâce aux hyènes de la guerre hybride, il l’est devenu.

    Lorsque vous avez un homme qui possède onze comptes bancaires illégaux en Suisse – énumérés dans les documents de Panama –, qui est déjà sous enquête par la Cour suprême, et que cet homme contrôle le destin politique de toute une nation, alors oui, vous avez une république bananière.

    Lorsque vous avez un juge provincial, moralisateur et sûr de lui, qui menace d’emprisonner l’ancien président Lula pour un modeste appartement et un ranch qu’il ne lui appartient pas, mais qui, en même temps, est incapable de poser un doigt sur Brutus II, à l’instar des pompeux juges de la Cour suprême, vous avez une république bananière.

    Maintenant, comparez la non-réaction de Washington avec celle de Moscou. Le ministère russe des Affaires étrangères, via l’irrépressible Maria Zakharova, a souligné le partenariat essentiel des BRICS ainsi que les positions communes du Brésil et de la Russie au sein du G20. Et Moscou a clairement indiqué que les problèmes du Brésil devraient être résolus dans « le cadre juridique constitutionnel et sans aucune ingérence extérieure ».

    Tout le monde sait ce qu’ingérence extérieure signifie.(...)

    #Brésil #Pepe_Escobar