organization:rolling stones

  • Cobra (Chinese band) - Wikipedia
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Cobra_(Chinese_band)


    https://www.youtube.com/watch?v=UUn3aJ1kN-Y

    Cobra (眼镜蛇乐队 Yanjingshe yuedui) was an all-female rock band from Beijing, China. The band formed in 1989, becoming the first all-female rock band in mainland China. With only one album out, they disbanded in the late 1990s. Their style was a gloomy, bluesy type of hard rock with slight touches of new wave and alternative metal. Cobra was very popular in the beginning of their career.

    Group members include Yang Ying, Yu Jin, Wang Xiaofang, and Xiao Nan. They have played at CBGB in New York City.

    Discography
    1994 - First released as Hypocrisy (Germany 1994, USA 1996) republished as Yanjingshe (China 1996)
    2000 - Cobra - Yangjingshe II (China)

    https://web.archive.org/web/20050521082042/http://www.niubi.com/cobra
    https://www.youtube.com/watch?v=7sXOjP7zsgg

    https://www.youtube.com/watch?v=hdY2LEY7O6w&list=PL9maXLmfUbuY7GIiCFrcULKcZk1jTsufJ

    #Chine #musique #femmes

  • Taylor Swift a scanné la foule grâce à la reconnaissance faciale à un de ses concerts
    https://www.numerama.com/pop-culture/447542-taylor-swift-scanne-la-foule-grace-a-la-reconnaissance-faciale-pend

    La chanteuse a utilisé lors d’un concert des technologies de reconnaissance faciale. Elles permettent de repérer les personnes normalement interdites dans ce type d’événements. Pour se protéger de ses harceleurs, la chanteuse Taylor Swift a mis les bouchées doubles. Lors d’un concert qui s’est déroulé le 18 mai à Los Angeles, a révélé le Rolling Stones lundi 10 décembre, une technologie de reconnaissance faciale est utilisée. Elle permet de repérer les individus problématiques. Un membre du service de (...)

    #algorithme #CCTV #biométrie #facial #surveillance #vidéo-surveillance #harcèlement

    //c2.lestechnophiles.com/www.numerama.com/content/uploads/2018/07/taylor-swift.jpg

    • Remarkably, with five decades of recording to her credit, the indeed remarkable Bettye Lavette has actually only had full album releases with two other major labels up until now – a 1972 LP for Atco that never saw the light of day until decades later and a 1982 set for Motown. On the famed Verve imprint, Things Have Changed is Bettye’s take on a dozen songs penned by Bob Dylan, given her own distinctive and uniquely soulful interpretation. In this interview with SoulMusic.com founder David Nathan (who has been listening to Bettye since 1965 and interviewing her since the ’70s), the tell-it-like-it-is one-of-a-kind song stylist shares about the project and a career that has finally taken her into prominence within the last decade…

      https://www.soulmusic.com/soul-talkin-bettye-lavette-2018-soulmusic-com

      “I can sing, I know a lot of songs, I got a lot of dresses, a lot of wigs and high heel shoes!” Bettye Lavette, March 2018 on being a soul survivor, in every sense of the term

      http://www.bettyelavette.com

    • Bettye Lavette n’a pas eu le succès qu’elle méritait les 40 premières années de sa carrière. Enfin reconnue depuis les années 2000, elle enchaîne maintenant les disques et les récompenses.

      Elle a écrit son autobiographie qui est passionnante, drôle, et un véritable témoignage sur les coulisses, pas très glamour, de la musique soul des années 1960 à aujourd’hui :

      Bettye LaVette – A Woman Like Me
      https://www.amazon.fr/Woman-Like-Me-Memoir/dp/0142180327

      Récemment elle a publié un disque de reprises de Bob Dylan, qui lui a valu de nombreuses interviews où elle donne son analyse des chansons et de leur auteur. Toujours aussi intelligente et drôle, ces interviews valent le détour... Par exemple celui ci :

      Bettye LaVette – Star and So Much More

      « Singing the way that I sing now, I’m in complete control of that. »
      Barry Kerzner, American Blues Scene, le 25 janvier 2018
      https://www.americanbluesscene.com/bettye-lavette-star-much

      Bob Dylan writes in such a strange fashion. He doesn’t really write poetry. They keep calling him a poet but, he writes prose.

      He writes things that, they’re not feelings, they’re matter of fact, and he’s complaining about them all of the time.

      Dylan’s songs are really conversations, complaints. He complains about everything; he didn’t do any of it! None of it is his fault.

      He’s a very strange writer, and the more I looked into the songs, the more I knew about him. I was very surprised at two things. That he complains all the time and that he has a beef against… most women. The other thing is that he has a really soft and compassionate side which I found in “Emotionally Yours.”

      I really thought a lot about him in doing the songs. I’ve usually just taken the songs, and just put them into my mouth. But, this required so much more: Every day I worked on it, it made me know him better. So, I think I know things now that people don’t know about him, that I wish I didn’t know.

    • Pour son dixième album, le premier sur une major en près de trente ans, Bettye LaVette s’empare des chansons de Bob Dylan avec cette force et cet aplomb qui ont fait d’elle une véritable légende de la soul. « Things Have Changed », qui paraît chez Verve, est un chef-d’oeuvre né de la rencontre entre l’une des plus grandes chanteuses actuellement en activité et l’un des plus grands songwriters vivant. Keith Richards et Trombone Shorty ont apporté leur contribution à cet album produit par Steve Jordan.

      Depuis son retour sur le devant de la scène au début des années 2000, Bettye LaVette n’a cessé de se frotter au rock et au folk, reprenant à sa manière unique les chansons d’artistes aussi emblématiques que les Who, les Rolling Stones, Pink Floyd ou encore Dolly Parton. Toutefois, elle n’avait jamais enregistré auparavant un album entièrement consacré à l’oeuvre d’un seul songwriter. Les morceaux de « Things Have Changed » ont été composés par Bob Dylan sur plus de cinq décennies, The Times They Are A-Changin’ datant de 1964 tandis que l’épique Ain’t Talkin est extrait de l’album « Modern Times » sorti en 2006.

      « Les autres écrivent des chansons, mais les compositions de Dylan relèvent plus de la prose que de la poésie. Selon moi, la qualité de ses paroles tient moins à leur beauté qu’à leur extrême ingéniosité et à leur logique imparable. Il peut partir de n’importe quelle expression et en tirer une chanson ». Bettye LaVette n’a rencontré Bob Dylan qu’une seule fois, dans les coulisses d’un festival en Italie. Il était sur le point de monter sur scène lorsque Tony Garnier, son bassiste de longue date, lui fit signe que Bettye se trouvait près d’eux. Dylan s’arrêta sur le champ, se dirigea vers la chanteuse, prit son visage entre ses mains et l’embrassa avant de quitter les coulisses pour donner son concert. Sur « Things Have Changed », les chansons de Dylan subissent un traitement de choc. « Je n’avais jamais vraiment écouté It Ain’t Me Baby », confie Bettye LaVette, « mais il fallait que ma version soit plus dédaigneuse que l’originale, moins rapide et moins sèche, qu’elle sonne comme une chanson de Jimmy Reed. Pour The Times Are-a-Changin, je voulais en donner une interprétation totalement différente de celle de Dylan. Pour y parvenir on a beaucoup travaillé sur le groove avec une beat box. Le résultat est extrêmement surprenant ».

      Pour mener ce projet ambitieux à son terme, Bettye LaVette avait besoin d’un producteur à la hauteur du défi. Grâce à la productrice Carol Friedman, la chanteuse trouva le partenaire idéal en la personne de Steve Jordan, l’ancien batteur du groupe de l’émission de David Letterman, un artiste qui a travaillé avec la terre entière, notamment Chuck Berry et John Mayer. « Steve a été absolument génial », explique-t-elle. « Il se rappelle de tout ce qu’il a entendu au cours de sa vie et il s’est toujours montré capable d’expliquer aux musiciens ce que j’avais en tête ». Pour l’occasion, Steve Jordan forma une équipe réunissant des musiciens hors pair tels que le guitariste de Bob Dylan Larry Campbell, le bassiste Pino Palladino et le claviériste Leon Pendarvis. L’entente entre eux fut telle que l’enregistrement de l’album fut bouclé en seulement trois jours. Par la suite, Keith Richards et Trombone Shorty apportèrent leur contribution, en jouant respectivement sur Political World et What Was It You Wanted.

      https://www.youtube.com/watch?v=EJi6maTueSc

      Bettye LaVette fait partie du show business depuis près de soixante ans. Son premier single, « My Man – He’s A Lovin’ Man », est sorti chez Atlantic Records en 1962 alors qu’elle n’avait que seize ans. Bien que n’ayant jamais cessé d’enregistrer, elle connut une véritable renaissance artistique au début des années 2000 avec des albums de reprises d’une puissance émotionnelle à couper le souffle. En 2008, elle laissa le public du Kennedy Center sans voix avec son interprétation du Love Reign O’er Me des Who auxquels on remettait ce soir-là un prix pour l’ensemble de leur carrière. S’emparer de l’oeuvre d’un des plus importants songwriters vivants était une véritable gageure. Mais si quelqu’un était capable de relever le défi, c’était bien Bettye LaVette.

      https://www.francemusique.fr/emissions/open-jazz/l-actualite-du-jazz-bettye-lavette-dylan-par-la-face-soul-59837

      Sur l’album de 1972 pour Atco qui n’a vu le jour qu’en 2006 ?
      Child Of The Seventies il y a ce single Heart of Gold écrit par Neil Young. En 72, cette diva du blues n’a que 26 ans elle chante depuis ses 16 ans et à 72 berges elle tourne encore ! immense respect à l’égale d’Aretha Franklin mais j’ai une petite préférence pour le blues de B.Lavette

      https://www.youtube.com/watch?time_continue=5&v=d-pyAjpCqVw

      https://www.discogs.com/fr/Betty-Lavette-Child-Of-The-Seventies/release/1329039

    • Dans son autobiographie, il y a aussi des passages gratinés sur Aretha Franklin...

      L’album ATCO a été enregistré dans les années 1970 mais n’était jamais sorti. C’est un français, Gilles Pétard, qui l’a sorti en 2000 sous le titre Souvenirs (il a été réédité sous d’autres noms après), relançant ainsi sa carrière auprès du grand public. On y trouve effectivement cette reprise de Neil Young, mais aussi celle de It Ain’t Easy, rendue populaire par David Bowie.
      https://www.youtube.com/watch?v=qUyNsb6721Y

      Souvenirs :
      https://www.discogs.com/fr/release/3829297

    • Ce même Gilles Pétard qui photographiait Betty Davis en 75
      https://seenthis.net/messages/674142#message678297
      J’ai emprunté cette compil « Souvenirs » ce week-end et dans la présentation du CD, j’suis tombé sur celle de David Nathan et de Gilles Pétard. Mais avec mon anglais approximatif, j’ai compris que Pétard a retrouvé les enregistrements qu’il croyait perdu et a produit cette compil qui a extasié Bettye Lavette herself.
      Sais-tu @sinehebdo si son autobio est traduite en français ?

  • Keith Richards et Mick Jagger à Londres - Vidéo Ina.fr
    http://www.ina.fr/video/I08088265/keith-richards-et-mick-jagger-a-londres-video.html

    Keith Richards et Mick Jagger à Londres
    A l’affiche du monde
    video 16 nov. 1968 26145 vues 08min 23s

    Rencontre, à Londres, avec Keith RICHARDS qui évoque la manière dont est appréhendé son groupe, les ROLLING STONES, et l’image qu’il véhicule, opposée à celle des BEATLES. Le reportage se poursuit sur le tournage de « One + One », film dirigé par Jean-Luc GODARD mettant en scène les ROLLING STONES. Mick JAGGER, se faisant coiffer pour les besoins du film dans la rolls de John LENNON parle de la dernière manifestation à laquelle il a participé, évoque l’anarchie et la révolution, et le film de GODARD. En français, il répond aux

    • Citation ici au début de l’entretien :
      https://seenthis.net/messages/595515

      D’après toi, les gens votent FN par détresse ou par ignorance de ce qu’est vraiment ce parti ?

      Je ne crois pas trop à l’ignorance dans ce pays. Je ne crois pas que le vote FN soit un vote contestataire, c’est un vote raciste, un vote pro-répression policière, un vote pro-torture, un vote de gens qui croient qu’il suffit de taper fort pour que tout rentre dans l’ordre. Un vote d’enfant qui croit qu’il faut que papa soit autoritaire et qu’alors tout va bien se passer. Il me semble que les électeurs FN imaginent que ça ne va s’appliquer qu’aux délinquants ou aux Arabes, et comme on leur explique que le problème en France, c’est pas la pauvreté et la confiscation des richesses, mais les Arabes, ils se disent que ça ira mieux.

    • Je copie à la main une autre citation de la fin de l’entretien, qui contredit (il me semble) la précédente :

      C’est clair que je suis plus en colère.
      La crise de 2008, on commence seulement à comprendre qu’elle est sous-tendue par une théorie. Dans La Stratégie du choc, Naomi Klein écrit sur les théories de Chicago : si un groupe est choqué par une tempête, ou un attentat, et si tu provoques un deuxième choc, les gens feront ce que tu veux, un gouvernement pourra faire passer toutes les lois qu’il veut, ils ne réagiront pas. Je pense que c’est concerté ; les plus riches ont décidé de nous faire une guerre, ce que dit aussi la sociologue Monique Pinçon-Charlot. Je suis furieuse de ne pas l’avoir compris à ce point-là, et furieuse car ça provoque la montée des populismes en Hongrie, en Pologne, en France.

      Alors, le Vote FN, contestataire ou raciste ? Toute une discussion ici :
      https://seenthis.net/messages/595515

      #France #Elections_présidentielles_2017 #Vote_FN #FN #Racisme

    • Troisième citation, à la suite de la précédente, et qu’on trouve aussi ici :
      https://seenthis.net/messages/602894

      Les plus riches ont décidé de nous faire une guerre(...)Je fréquente des riches à Paris et leur indifférence est totale. Si tu leur dis qu’en Espagne, à 60 ans, on peut être obligé de travailler pour 2,60€ de l’heure, ils s’en foutent. Tu te rends compte qu’ils sont déjà prêts pour ce monde là. Dans leur tête c’est réglé : pour les pauvres, ça va être très dur, et ils s’en tamponnent.(...) On vivra entre riches dans des mini bulles bunkers. Tant pis pour les crevards. J’ai eu longtemps l’impression que les riches ne se rendaient pas compte, mais là je pense que c’est pire : c’est concerté, c’est ce qu’ils veulent, que les gens s’enfoncent dans une misère noire. Ils ne voient pas le travailleur comme un être humain mais comme un problème à gérer.

    • La playlist idéale de Virginie Despentes
      Les Inrocks, le 24 mai 2017
      http://www.lesinrocks.com/2017/05/24/musique/la-playlist-ideale-de-virginie-despentes-11948316

      Kate Tempest – Ketamine For Breakfast
      Kate Tempest – Europe Is Lost
      Beth Ditto – Fire
      Mary J. Blige – Glow Up
      Timber Timbre – Sewer Blues
      Paolo Nutini – Iron Sky
      Bruno Mars – 24K Magic
      Erykah Badu – Phone Down
      Missy Eliott – I’m Better
      The Rolling Stones – Just Your Fool
      Neil Young – Can’t Stop Working
      Lana Del Rey – Love
      Kendrick Lamar – Humble

    • Et pourquoi pas celle de phil man ?


      Vivre sans musique est une aberration mais les ouvrages de ce couple ne me sont pas indispensable et ne changeront pas le monde. Sans nier leur talents respectifs, ils n’arrivent pas à la cheville du célèbre #Lester_Bangs.

      A la fin des sixties, Lester publie ses premières chroniques de disques dans Rolling Stone, mais c’est dans les colonnes de Creem qu’il donnera, à partir de 1971, la pleine mesure de son rugissant talent. La revue de Detroit s’autoproclame ?America s only rock’n’roll magazine ?.

      La parution de Lester Bangs ? Mégatonnique Rock Critic s’accompagne de celle d’un coffret de trois CD, où est compilé le meilleur des musiciens préférés de Lester, ainsi que deux de ses propres compos, enregistrées à Austin avec les Delinquents. Dans Kill Him Again, Lester chante : ?Parfois j’ai envie d’être chanteur/ C’est pour moi la seule façon de toucher le ciel.?

      Pour batifoler entre astres noirs, comètes farceuses et étoiles immortelles, rien ne vaut l’écoute de ces insensés CD, où s’écharpent les Count Five, Richard Hell et les Stooges, Ornette Coleman, U-Roy et les Stooges encore, Nico, Elvis et les Stooges toujours. Soit, en quarante-cinq titres, une orgie punk, un festin jazz (très nu, le festin), une bamboula reggae, une fiesta metal et une surboum glam. Autant dire le track-listing le plus savamment maboul de l’histoire des compiles ? et ce d’autant que la version Stones de Jumpin’ Jack Flash y a mystérieusement été remplacée par celle des Vibrators. Ce qui revient un peu à faire repeindre le plafond de la chapelle Sixtine par un aquarelliste daltonien, mais aurait bien fait marrer le farouche contempteur de maisons de disques que fut Lester.

      http://www.lesinrocks.com/musique/critique-album/megatonic-rock-critic


      "Lester entreprit, non seulement de démythifier l’industrie du disque, mais de la démolir."

      « ...Parce que les plus célèbres rockeurs sont entourés d’une aura mythique, ce qui est une situation fondamentalement malsaine, et en fait c’est le virus même qui bousille le rock. »
      https://traces.revues.org/320
      https://www.researchgate.net/publication/30438972_Lester_Bangs_critique_rock
      #compilation #rock_critic

  • J – 22

    Quel drôle d’effet tout de même que de regarder les copies numériques entièrement restaurées de films que l’on connaissait perclus de rayures noires, de poils tremblotant dans les coins de l’images et d’une multitude d’autres parasites, sans parler d’un son qui crachote par endroits, qui sature souvent et dont les contrastes mal assurés rendent certaines paroles à peine audibles. Films vus, revus, sus, archi connus. Comme Masculin Féminin de Jean-Luc Godard qui passait donc vendredi soir au Mélies .

    Plaisir admirable que de constater, après coup, l’incroyable intelligence de Godard pour, dès la moitié des années 60, comprendre et mettre à jour les ressorts entre le masculin et le féminin, dire sans tabou, et sans doute au travers d’une censure que l’on imagine compacte à l’époque, au travers de ce plan séquence remarquable de l’interview sociologique de Miss 19 ans - et dans bien d’autres scènes -, qu’il y a un enjeu majeur de l’époque, celui de la contraception. Que c’en est même l’enjeu quasi principal des rapports entre le masculin et le féminin.

    Génie de Godard au montage notamment au montage sonore, en 1965, ce dernier pose, déjà, les bases de ce que sera son travail au début des années 80, notamment avec Prénom Carmen .

    Liberté de ton d’un cinéma qui entrevoit déjà la domination de la pornographie et la marchandisation des rapports masculin/féminin.

    Beauté de certains mouvements de caméra qui épousent le déplacement des personnages comme si ceux-ci dansaient.

    Perméabilité remarquable des trajectoires des personnages repris dans le mouvement plus ample de toute une société, de consommation notamment, avec les quelques plans de centres commerciaux, de grands magasins qui viennent interrompre les dialogues.

    Cinéma performance, usure par le dialogue, usure par la longueur des plans-séquences, des plans fixes (encore une fois la scène d’interview sociologique de Miss 19 ans est un morceau de bravoure, d’après vous quelles sont les guerres en cours dans le monde ? ).

    Cinéma documentaire presque, en tout cas document remarquable, et paradoxal, à propos des années 60, de la vie sociale encore existante, notamment dans les cafés, et des premières captations du public, dans des sphères plus personnelles, par des artefacts de distraction solitaire, jeux électriques, premiers appareils destinés à faire de toutes et tous de faux créateurs de nos destinées - notamment l’appareil à graver sur disque 45 tours une minute et demie que l’on enregistre dans une cabine telle un photomaton, et pour n’en ire qu’une chose, le ressassement de slogans publicitaires, on nous donne de quoi être un artiste, on annone une réclame -, Chantal Goya qui rejoint, inaugure, la galerie des chanteurs de variété auxquels Jean-Luc Godard a donné une impulsion décisive, aux côté donc des Rolling Stones dans One + One et des Rita Mitsouko avec Soigne ta droite , la confusion des prix entre anciens francs et nouveaux francs - aurons-nous un jour des anciens euros ? -, des transports en commun désuets et le célèbre

    que l’on retrouve à la dernière page de Je me souviens de Georges Perec. Et tout cela parfaitement retouché, image par image sans doute, dans ce remarquable travail de restauration d’un absolu chef d’œuvre, et dont on peut dire, sans se tromper que le film, oui, n’a pas pris une ride.

    #qui_ca

  • Gimme Shelter
    http://www.nova-cinema.org/prog/2017/159-offscreen/apocalypse-69/article/gimme-shelter

    David Maysles, Albert Maysles & Charlotte Zwerin, 1970, US, HD, VO 92’

    Deux années de doux rêve au son de Jefferson Airplane, des fleurs dans les cheveux et des souhaits de paix et d’amour... Tout ce qu’il fallait pour annoncer le brutal feedback 69, dont le concert des Rolling Stones à Altamont était le coup fatal. Les Stones de plus en plus pop, jouent avec l’image du diable, tentent de reproduire un Woodstock bel et bien révolu et doivent affronter les trips de milliers de personnes. Mais aussi la violence à fleur de peau mais défensive (d’après Sonny Barger, leur leader) des Hell’s Angels qui assurent le service d’ordre. Ordre passant manifestement par le meurtre en plein concert d’un noir menaçant... Un documentaire pétrifiant - jouissif pour les pessimistes-, sonnant le glas du rêve (...)

  • http://www.desordre.net/bloc/ursula/2017/sons/stooges.mp3

    J – 72 : Si je devais faire un film à propos d’une de mes idoles de jeunesse, qui choisirais-je ? Les Beatles ? est-ce que le film Let it be n’est pas déjà le film que j’aurais aimé faire, toutes proportions mal gardées. Frank Zappa ? mais alors je ne pense pas que j’aurais pu me mesurer au déluge visuel de certaines réalisations cinématographiques de Frank Zappa lui-même, du temps des Mothers Of Invention et de 200 Motels . Patti Smith ? là je crois que je n’aurais pas fait mieux que les films de dévotion déjà existants — à croire que je ne sois jamais entièrement revenu de l’érotisme d’ Easter finalement, à la fois la pochette et à la fois Redondo Beach et Kimberly , passons. Lou Reed ? ouh la et me mesurer au génie cinématographique de Warhol, même si les films de ce dernier en collaboration avec le Velvet Underground ne sont pas ses meilleurs, loin s’en faut. Et puis surtout, je crois que si je faisais un film à propos d’une de ces idoles, j’aurais aimé le faire sur le motif comme Robert Frank avec les Rolling Stones dans Cocksucker Blues , et ne pas faire de cadeau à ces idoles, il y serait peut-être même question d’une certaine forme de revanche si ce n’est de vengeance.

    Jim Jarmusch, oui, ce sont les Stooges. Ce qui est sans doute pour lui un choix tout à fait cohérent. Oui, mais les Stooges, comment dire, musicalement c’est quand même pas extraordinaire, à part, peut-être, comme j’en discutais avec Julien qui s’y connait nettement plus que moi en musique battue, l’album Fun House et encore c’est vraiment gratter la viande sur un os blanchi par la pluie dans l’écuelle de Médor. Donc je n’ai jamais été très fan des Stooges ou encore d’Iggy Pop dont j’aime malgré tout la chanson Passenger , mais comme on aime bien un tube d’été justement pour ce qu’il nous rappelle l’été en question, je viens d’aller vérifier la date de sortie de Passenger , septante sept, du coup cela ne doit pas nécessairement être un tube d’été. Je m’en doutais un peu. Mais pour Jim Jarmusch, les Stooges, cela paraît assez cohérent : dans Coffee & Cigarettes il y a le très beau duo entre Iggy Pop et Tom Waits qui installe bien l’ambiance de ce film très réussi.

    Et cela aurait pu être un film presque parfait, c’est même comme ça que cela part, à la fois pour une manière d’auto-inventaire qu’Iggy Pop réalise filmé assis dans la buanderie de chez lui, Regular Jim, guy next door, Joe Blow comme dit en américain pour désigner Monsieur-tout-le-monde, mais un monsieur-tout-le-monde qui aurait eu une destinée pas tout à fait comme celle de tous les messieurs-tout-le-monde-du-monde, mais dont on sentirait bien aujourd’hui qu’il aimerait bien revenir à cette vie de Monsieur-tout-le-monde qui vit toujours dans sa grande caravane, mais à la fois aussi par le très habile subterfuge de la part de Jim Jarmusch de compenser le manque d’images d’archives strictement relatives aux Stooges en employant force images du vernaculaire américain avec quelques effets de montage très réussis, en incrustation, en incise rapide ou encore en superposition, un véritable plaisir formel de montage qui aboutit à quelques images tierces très éloquentes. Par exemple, des images de l’Amérique de la fin des années 60 dans laquelle la consommation et la puissance économique sont nettement plus prégnantes que celles d’un début de contestation dont on comprend très bien comment elle sera vite assimilée par la culture dominante, Iggy Pop singeant Crosby, Stills & Nash fredonnant Marrakech Express dit, en une poignée de secondes, toute l’inanité de cette fausse révolte, oui, Iggy Pop comme il le revendique lui-même aura beaucoup contribué à balayer vers le seuil de la porte les dernières poussières des années 60 et ce n’était sans doute pas un mal.

    Et même il y a rapidement, trop rapidement, une photographie de James Williamson, le guitariste des Stooges, dans son costume de grand cadre chez Sony qui dit bien l’improbabilité complète de tout ce cirque.

    Mais il semble que là même où Jim Jarmusch aurait pu porter l’estocade finale à ce grand barouf, là où il aurait pu démontrer que les Stooges étaient surtout des suiveurs du MC5, qu’ils n’ont pas inventer grand-chose, ou encore que le seul hymne finalement c’est I Wanna Be Your Dog et qu’ils doivent leur destinée remarquable à la conjonction d’une chance insigne et d’hommes d’affaires à l’époque qui n’écoutaient même pas les disques qu’ils produisaient et donc pouvaient paraître jouer tout cet argent à une forme halluciné de poker, là où il aurait effectivement fallu envoyer valdinguer tout cela, Jim Jarmusch n’a pas su se départir de son idolâtrie adolescente, ce que je trouve toujours un peu suspect de la part des hommes de son (grand) âge. C’est d’autant plus dommage d’être passé à côté de cette opportunité qu’Iggy Pop semblait partant pour cet inventaire lucide, notamment quand il évoque l’enfer de la toxicomanie, se gardant bien d’y faire référence à la façon de ces habituels anciens combattants du truc. Et ce film Gimme Danger de Jim Jarmusch aurait pu être le véritable équivalent cinématographique du travail photographique de Jean-Marie Delbes et Hatim El Hihi qui, depuis une vingtaine d’années réactualisent avec force coups de tampons de clonage dans le logiciel de retouches d’images numériques les pochettes célèbres de l’histoire du rock, en supprimant les étoiles éteintes. Plutôt que cela Gimme Danger est un film de fan, certes un fan très adroit, notamment au montage, mais un fan. Un fan qui passe à côté d’un véritable documentaire.

    Et comme je le disais au début de cette chronique, je n’aurais pas fait mieux avec Patti Smith. Ou les autres précités.

    #qui_ca

  • Le cinéma des célébrités en Cisjordanie ferme ses portes - Le Parisien
    30 novembre 2016,
    http://www.leparisien.fr/flash-actualite-culture/le-cinema-des-celebrites-en-cisjordanie-ferme-ses-portes-30-11-2016-63972

    L’un des cinémas les plus connus des Territoires palestiniens a fermé mercredi à Jénine (nord de la Cisjordanie occupée), faute d’entrées, six ans après avoir rouvert avec le soutien de stars internationales, ont annoncé ses responsables.
    Le Cinema Jenin, le dernier de la ville, n’attirait plus les spectateurs ces dernières années et il est en cours de démolition pour être remplacé par un centre commercial, a indiqué à l’AFP Marcus Vetter, l’un des instigateurs de la renaissance de l’établissement en 2010.
    « C’est un moment triste et décevant », a déploré M. Vetter, cinéaste allemand, expliquant que les héritiers des propriétaires d’origine avaient vendu le cinéma pour environ 1,7 million d’euros.
    Construit en 1957, Cinema Jenin était l’un des cinémas les plus importants de Cisjordanie mais avait fermé après la première Intifada, le soulèvement palestinien contre Israël de 1987 à 1993.
    Le cinéma avait rouvert en 2010, grâce notamment aux efforts de Marcus Vetter.
    Roger Waters, membre des Pink Floyd et militant pro-palestinien de longue date, avait alors contribué à hauteur de 100.000 euros au financement d’un nouveau système de son pour le cinéma de 335 places.
    L’actrice Bianca Jagger, ex-femme du chanteur des Rolling Stones Mike Jagger, avait assisté à l’inauguration, alors considérée comme un évènement culturel majeur dans les territoires palestiniens.(...)

    • Triste pour les sponsors mais pas pour tout le monde sur place apparemment. Il faudrait peut-être qu’on s’interroge un peu plus sur le sens qu’on donne à nos « actions culturelles », pleines de bonnes intentions mais juste à côté de la plaque...

  • Le sapiens-sous-tension, ou sapiens-tension
    http://www.dedefensa.org/article/le-sapiens-sous-tension-ou-sapiens-tension

    Le sapiens-sous-tension, ou sapiens-tension

    2 Juillet 2016 – L’on me dit, et je le crois volontiers car je connais bien mes sources, que l’atmosphère est, depuis le Brexit , au sein de l’UE (direction, bureaucratie, États-membres en réunion), de la sorte qu’on nomme “crise de nerfs à répétition” (“19th Nervous Breakdown” nous renseignent obligeamment les Rolling Stones). La première réunion post-Brexit du Collège des Commissaires (Commission, sous présidence Juncker) fut extrêmement agitée. “On en est presque venu aux mains”, dit une de mes sources absolument loyale et parfaitement informée. Deux ou trois Commissaires, dont sans doute le slovaque (pas d’autres précisions) se levèrent et désignèrent Juncker avec fureur et un manque notable de respect pour une Excellence de cette sorte si exceptionnelle, (...)

  • #Henri_Texier : « Que ma #musique serve à faire de la place dans la tête des gens »
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/050216/henri-texier-que-ma-musique-serve-faire-de-la-place-dans-la-tete-des-gens-

    Henri Texier, contrebassiste. © Patrick Artinian L’immense contrebassiste de #jazz, qui sera en concert le 13 février à Paris, sort un nouvel album, Sky Dancers, en référence aux tribus indiennes du nord-est américain. Pour Mediapart, il joue Amazon blues et parle du « plouc breton » qu’il fut, de la guerre d’Algérie, du rock (« les Rolling Stones… pauvres indigents »), d’Alep…

    #Culture-Idées #Coltrane #Contrebasse #Mingus

  • http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2015/09/16/personne-n-est-proprietaire-de-son-enfant_4759153_1653578.html#fjkpHElMybVA9

    « Personne n’est propriétaire de son enfant. Même s’il est lourdement handicapé, il a une vie autonome. Dire que sa mère n’est pas coupable, c’est affirmer que cet enfant n’est pas comme les autres et le faire sortir de l’humanité. »

    Cette affaire taraude le milieu du handicap depuis cinq ans. Elle vient d’être jugée. Il me semble qu’elle l’ait été avec une justesse remarquable, en dépit de la défense stéréotypée. Et de fait cet article de Pascale Robert-Diard est un excellent article.

    • Je ne sais pas si le procès a abordé la véritable question qui est celle de l’abandon des familles avec des handicaps lourds. Je ne pense pas à un geste d’amour mais plutôt à un geste d’épuisement et de désespoir. Parce que le côté « je reprends la vie que j’ai donné », c’est un peu « la porte ouverte à toutes les fenêtres », comme dirait Les Nuls.
      Par contre, l’absence de solutions collectives, de support, ça c’est un débat clé. Je connais une femme qui élève seule un enfant lourdement handicapé. OK, elle est payé par l’État pour le faire… elle touche par mois ce que cet enfant coûterait par jour dans une institution.
      Mais c’est tout.
      Il y a l’amour et tout le bordel, mais il y a aussi les conditions réelles de vie, effroyables : service 24h/24, 7j/7 365j/an. Surtout que le gosse grandit et devient balèze et a parfois des accès de violence. Là, c’est seule. Il ne dort pas jusqu’à 4h du mat… toi non plus.
      Les courses, le ménage, les démarches administratives, les visites, tout, c’est avec lui, tout le temps, même quand il fait des trucs zarbis qui mettent mal à l’aise les autres gens. Même s’il se met à crier (parce que dans la vie quotidienne, il y a des trucs qui le font chier grave et ça se comprend.)

      Si t’es crevée et pas lui… tant pis pour ta gueule.
      Si t’es malade… ben non, tu n’as pas le droit. Tu as de la fièvre, tu ne peux pas te trainer… ça ne change rien, il a besoin de toi tout le temps.
      D’ailleurs tu as peur de tomber malade.
      Tu as peur de vieillir.
      De ne plus pouvoir arquer.
      Tu ne peux pas trop compter sur la famille et les amis, parce que tout le monde a fui. Parce que c’est lourd, le gamin et tout ça.
      Et tu sais qu’un jour tu vas crever et qu’il va se retrouver dans un de ces endroits où tu ne peux pas le laisser…

    • J’allais rebondir dans ce sens. Non, un enfant (ou un adulte) handicapé n’a pas une vie autonome, si personne ne l’aide dans ses besoins les plus élémentaires, il meurt. Et oui, un handicapé n’est pas vraiment un humain puisqu’"on", l’état en l’occurence, ne lui offre pas les moyens de se développer selon ses capacités. J’ai des amis qui ont un enfant handicapé, il a maintenant 25 ans. Il a pu aller à l’école primaire et apprendre à lire. Ensuite, son handicap s’est aggravé, on l’a refusé dans tous les collèges parce qu’il ne pouvait pas écrire avec un crayon. Il a une barre en ferraille en guise de colonne vertébrale mais les parents ont du se battre des années, ne serait-ce que pour faire reconnaître son handicap par la sécu. Bien évidemment, c’est la mère qui a du arrêter de bosser pour s’occuper de son enfant (heureusement le couple est solide). Le gamin est mentalement en retard mais il est est loin d’être idiot. C’est un fan des Beatles et des Rolling Stones, il épate bien des adultes quand il raconte des anecdotes sur leurs vies. Et pourtant, les parents n’ont trouvé aucun établissement public pour permettre à l’enfant de se développer, comme apprendre l’anglais par exemple. Sa mère s’est littéralement ruinée la santé pour le faire évoluer et le moindre progrès est un petit bonheur qui ensoleille sa vie. Il sait écrire avec un clavier et utiliser les fonctions simples d’un ordinateur. Là, depuis trois ans, le seul centre qu’ils aient trouvé (aussi pour permettre à la mère de souffler trois jours par semaine) est une sorte de garderie ou absolument rien n’est prévu pour quelque apprentissage que se soit. Je crois que s’il y a un procès à faire, c’est celui de l’état qui ne permet pas aux handicapés (et aux parents aussi) de vivre dans la dignité.

  • Larsens I. The Rolling Stones. Tournée européenne. 1967
    http://www.larevuedesressources.org/larsens-i-the-rolling-stones-tournee-europeenne-1967,2820.html

    Premier effet larsen d’une photo de concert et d’un langage tendu vers sa musique silencieuse Entre ceux qui se trouvent au milieu de la scène, au milieu dénudée, encombrée des chaises retournées et brisées sur le sol, dont certaines continuent même de voler, et ceux qui se trouvent amassés sur des hauteurs inconnues, le long d’une vertigineuse pente, on devine que le concert vient d’avoir lieu sur la piste d’un stade. Patinoire ? Vélodrome ? Enceinte sportive. Très tôt le rock se joue dans les stades. (...)

    #Larsens_-_Grégory_Hosteins

    / #Journalisme_critique

  • Les icônes du #Rock européen sont de retour
    http://fr.myeurop.info/2014/08/25/les-icones-du-rock-europeen-sont-de-retour-14141

    Antoine Vergely

    Pink Floyd, Mötorhead, Iron Maiden, FFF, sont de retour. Le papys du rock enflamment toujours la scène. Ils retrouvent ceux qui n’ont jamais pris leur retraite musicale, comme les Rolling Stones ou Indochine.

    Pink Floyd est de retour dans les bacs des disquaires. Leur nouvel album « The Endless River » sortira en octobre. lire la suite

    #Musiques #Europe #Disque #Festivals #Funk #heavy_metal #metal #musique #Retour_sur_scène

  • Les Rolling Stones donnent satisfaction pour la 1ère fois à leurs fans israéliens
    http://www.romandie.com/news/484713.rom

    Tel-Aviv - Les Rolling Stones ont donné mercredi soir à Tel-Aviv leur premier concert en Israël devant près de 50.000 fans, faisant fi des appels de militants pro-palestiniens à annuler leur étape israélienne.

    Le groupe cinquantenaire légendaire a démarré son show avec Start Me Up. Dès le deuxième morceau, les musiciens ont laissé tomber la veste en raison de la canicule qui sévit actuellement à Tel-Aviv et dans le reste du pays, a constaté un photographe de l’AFP.

    Bonsoir Tel-Aviv et bonne fête de Chavouot, nous sommes les Rolling Stones, a lancé à la foule Mick Jagger dans un hébreu approximatif.

    L’heure du concert, prévu à 20h30 (17h30 GMT) au parc Hayarkon, au nord de Tel-Aviv, a été retardée de 45 minutes pour permettre aux Juifs pratiquants de s’y rendre après la tombée de la nuit qui marque la fin de la fête de Chavouot, jour chômé pendant lequel les Juifs religieux n’utilisent ni la voiture ni les autres moyens de transport, selon Shuki Weiss, le producteur du concert, cité par le quotidien Haaretz.

    Le show s’est achevé après plus de deux heures —rythmées par des standards du groupe comme Angie, Paint It Black, Honky Tonk Women et Jumpin’ Jack Flash— par un feu d’artifice géant.

    Le dispositif technique des Stones était est le plus élaboré de tous les concerts jamais organisés en Israël, ont souligné les organisateurs.

    Selon le Haaretz, Shuki Weiss aurait garanti au groupe 6,7 millions de dollars (4,9 millions d’euros) pour ce concert.

    Les tickets étaient vendus entre 140 et 1.000 euros.

  • Nécrophilie

    [030] MAGAZIN Berlin - Eden nervt jeden -
    http://www.berlin030.de/content/view/14156/91

    Von unzähligen Titelblättern glotzte mich ein gelifteter Clown im hellbeigen Anzug an: Rolf Eden (80 ­Jahre)! Warum ist dieser peinliche Opa Kult? Mal ging’s um die Filmpremiere »The Big Eden«, mal um die Hochzeit mit der 27-jährigen »Cherie«—Nekrophilie oder Nostalgie? Oder um 125 Jahre Kudamm. Der Jopie Heesters Westberliner Diskozeiten? »Mr. Nightlife« hatte sechs Tanzschuppen und tausend Frauen. Ich rief Oma an. Sie: »Wer als Frau mit Rolf Eden feierte, war eine Schlampe!« Ich: »Aber alle nennen ihn charmant, Ur-Playboy, Millionär oder Berliner Kult!« Oma: »Play-Opa charmant?? Pfff, in einer Talkshow prahlte er, ein Mädchen verklagt zu haben, weil sie mit dem alten Sack nicht pennen wollte. Peinlich!«


    Copyright : Das blaue Sofa / Club Bertelsmann

    »Wo war da Alice Schwarzer? Ins Eden gingen nur billige Flittchen und stinkende Prolls! Zwischendrin mal eine abgeschleppte Audrey Landers (›Dallas‹) oder die Rolling Stones. Wer in den 70ern in Westberlin einen Absacker wollte, lallte ›Was solln wir lange reden, gehn wir ins Big Eden‹. Es gab ja sonst nix! Jetzt fährt er ohne Chauffeur im Rolls Royce zum Wiener Caféhaus Roseneck. Hofhalten mit feuchtgelber Inkontinenz im Schritt. Der Einzige, der die Ehrung ›Playboy‹ verdient, war Gunter Sachs: Crestarennen in St. Moritz, Brigitte Bardot, Pop Art Wohnung mit Warhol. Kultur pur und Jetsetter, Sportler, Top-Fotograf. Aber Eden?!« »Oma, das reicht für meine Entscheidung!« Mag der Leser selbst entscheiden, welche Kultfigur besser zu ihm passt! Ich bin gespannt, ob in 40 Jahren unsere Clubbetreiber Kultstatus erreicht haben!

    Merci Marcello !

    https://www.facebook.com/rolf.eden

    Der Playboy hat mit 80 noch Pläne
    http://www.wz-newsline.de/home/gesellschaft/leute/der-playboy-hat-mit-80-noch-plaene-1.155125

    Bekannt geworden ist Eden als Nachtclub-und Diskotheken-Besitzer auf der Insel Westberlin. In den 50er und 60er Jahren etablierte er das, was man heute Erlebnisgastronomie nennt - und hatte damit bis in die 80er Jahre großen Erfolg. Nach der Wende steppte der Bär in Ostberlin. Eden wusste, wann man aufhört: Seine letzte Diskothek, das Big Eden, hat er 2002 nach eigenen Angaben für eineinhalb Millionen Mark verkauft - „nur für den Club, die Immobilie gehörte mir ja gar nicht.“

    Gewinne steckte er immer schon gern in Immobilien. „20 Häuser“, sagt er kurz. Auf die Verwaltung hat er ein Auge. Geld brauchte er immer für seine sieben Kinder und ihre Mütter. „Ich zahle 30000 Euro Unterhalt im Monat“, sagte er der „Süddeutschen Zeitung“.

    Aujourd’hui papy pervers nous fait sourire, chez Arte on montre un film sur sa vie, mais au moment de sa vraie gloire Rolf Eden était une figure de proue du Berlin réactionnaire sexiste qui vivait la « libération sexuelle » d’une manière primaire. Pour les nantis du Grunewald l’ambiance libertaire des années 60 n’était qu’un prétexte pour jouer ouvertement et sans remords le vieux jeux de domination sexuelle et économique. Ils étaient des sadistes de pacotille, sans grandeur, sans vrai pouvoir, ils vivaient sous la pluie des subventions versées sur la Frontstadt Berlin par les généraux de l’Axe anti-communiste Kaapstad-Tel Aviv-Washington-Bonn.

    La grand-mère de Marcello a raison, Rolf Eden et ses 1000 filles c’était autre chose que Gunther-Sachs et Brigitte Bardot. Son histoire est celle d’un jeune juif qui a fait carrière dans le milieu du Berlin d’aprés-guerre. On n’évoque que sous forme d’allusion les aspects les plus intéressants de son histoire. Depuis le scandale autour de la pièce de théâtre de Rainer Werner Fassbinder Der Müll, die Stadt und der Tod pour beaucoup de journalistes il y a comme un tabou qui empêche les reportages sur les relations économiques des élites allemandes avec l’Axe du Bien.

    Rolf Eden jouait le jeu du juif alibi qui n’en voulait pas aux allemands et en profitait pleinement. Il était accueilli les bras ouverts par tous les petits bourgeois qui étaient restés à Berlin après la construction du mur, les vrais nantis étant partis depuis longtemps. On aurait envie de leur crier après :

    Hunde, wollt ihr ewig leben


    Il y a manière et manière de viellir. Frank Zander, l’autre vedette berlinoise notoire occupe ses jours avec l’organisation d’un banquet de noël pour tous les SDF de la ville. Il est d’un autre acabit.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Frank_Zander

    https://de.wikipedia.org/wiki/Hunde,_wollt_ihr_ewig_leben

    Der Müll, die Stadt und der Tod
    http://de.wikipedia.org/wiki/Der_Müll,_die_Stadt_und_der_Tod

    Berlin-1960-1961 Berlin #Wilmersdorf #Damaschkestraße Old Eden Saloon 1960 http://www.medienarchiv.com/Berlin/Diverse/Berlin-1961-Baake/ppages/ppage203.htm

    http://www.khd-research.net/Heimat/B/Ex/Grunewald_Dies&Das_06.html

    Eden-Saloon: Im März 1957 eröffnete in Halensee an der Nestorstraße 7 ein Rolf Eden eine spektakuläre Nachtbar – den berühmten Eden-Saloon, der etwas später in die Damaschkestraße (frühere Küstriner Straße) umzog. Die Bar avancierte sehr schnell zum ultimativen Treff für nicht nur Junggebliebene, denn der Werbe-Slogan hieß damals „Eden lockt jeden“. Auch viele Stars und Sternchen gaben sich hier die Klinke in die Hand. Schon um 1960 wurde der Club zu klein, und so eröffnete Rolf Eden am Lehniner Platz das größere „New Eden“. Der Eden-Saloon hieß nun „Old Eden“. Und 1967 kam dann noch unten am Kurfürstendamm die Discothek „Big Eden“ hinzu, das noch heute (2006) existiert.

    #Berlin #variéte #nightclub #fifties #sixties

    • Tiens bonne idée de s’intéresser un peu aux habitants de l’allemagne sans argent, de la belle allemagne exemple européen de la réussite, raconte nous en un peu plus. Sais tu qu’en france, ceux qui n’ont pas d’argent, dorment à Paris dans des cabines téléphoniques avec leurs bébés, devant les grands magasins dans des cartons entre Opéra et Saint Lazare, en plein centre de Paris, capitale de la mode.
      A Toulouse, ils ont plusieurs chiens compagnons pour ne pas se faire embarquer et à peine de quoi boire pour ne pas avoir froid.
      #misère

    • A vrai dire les raisons et les responsables de la misère et de la pauvreté m’intéressent plus que la misère tout simplement. La misère est un état à dépasser, à abolir par l’action politique, collective et individuelle.

      En s’intéressant aux couches aisées on apprend des choses sur leur manière d’agir et d’embellir l’exploitation en lui superposant une couche de vernis idéologique et de fond de teint. Si tu ne tombes pas dans le piège des histoires préfabriquées de la presse "people" tu découvres à la fois le visage humain des riches et le visage effrayant du système d’injustice qui les fait vivre.

      Ce problème se pose également quand on s’approche du vrai visage de la pauvreté : quand on est pauvre on a peu de raisons d’être bon, la solidarité et l’empathie sont parmi les premières victimes des attaques contre les sans défense.

      Wie man sich bettet so liegt man
      https://www.youtube.com/watch?v=ZH9TAPXIgPY

      Denn wie man sich bettet
      Der Aufstieg und Fall der Stadt Mahagonny
      Bertolt Brecht

      Meine Herren, meine Mutter prägte
      auf mich einst ein schlimmes Wort:
      Ich würde enden im Schauhaus
      oder an einem noch schlimmern Ort.

      Ja so ein Wort, das ist leicht gesagt
      aber ich sage Euch, daraus wird nichts!
      Das könnt ihr nicht machen mit mir!
      Was aus mir noch wird, das werden wir seh’n !

      Ein Mensch ist kein Tier!

      Denn wie man sich bettet, so liegt man,
      es deckt einen da keiner zu
      und wenn einer tritt, dann bin ich es
      und wird einer getreten, dann bist’s du.

      Meine Herren, mein Freund der sagte
      mir damals ins Gesicht:
      ‘Das grösste auf Erden ist Liebe
      und ‚an morgen denkt man da nicht’

      Ja Liebe, das ist leicht gesagt,
      doch solang man täglich älter wird,
      da wird nicht nach Liebe gefragt,
      da muss man seine kurze Zeit benützen!

      Ein Mensch ist kein Tier!

      Denn wie man sich bettet...

      Comme on fait son lit, on se couche

      Messieurs, ma mère jadis me disait parfois
      des mots bien pénibles ma foi :
      je finirai un jour, c’est sûr, à la morgue
      ou bien dans un endroit pire encore.

      Ah, ces choses sont si faciles à dire
      Mais croyez-moi, il n’en sera rien !
      Je ne me laisserai pas faire !
      Ce que je serai, on verra bien !

      On n’est pas des chiens !

      Car, comme on fait son lit on se couche,
      personne ne viendra nous border,
      si quelqu’un doit gagner ce sera moi,
      si quelqu’un doit crever ce sera toi.

      Messieurs, voilà ce que mon homme
      me disait sur tous les tons :
      « L’amour, il n’y a que ça au monde,
      et ne songe pas au lendemain »

      Oui, cause toujours, l’amour c’est bien beau,
      mais voilà, tous les jours on s’use un peu,
      L’amour c’est pas ça qui nourrit,
      faut d’abord songer à ses vieux jours !

      On n’est pas des chiens !

      Car comme on fait son lit...

      Mais il est vrai, il faudrait louer les efforts de la Kältehilfe http://www.kaeltehilfe-berlin.de , parler des expulsions hivernales et de l’attitude du gouvernement municipal SPD/CDU qui va démolir le campement de protestation des réfugiés de Lampédouse sur l’Oranienplatz.

    • Oui, voila @klaus, je ne critique pas ton point de vue qui est intéressant, seulement je réalisais que nous pouvons échanger et apprendre des choses que les médias, offices de tourisme du capitalisme, taisent, sauf à vanter les oeuvres de charité ou donner des chiffres sur l’accroissement de la misère.

  • Petite soirée entre amis-voisins hier soir
    J’y ai appris que la visite médicale dans le cadre de la médecine du travail n’était plus assurée par un médecin mais par une infirmière, sauf en cas de pathologie connue. Au lieu d’avoir lieu tous les ans, elle aurait lieu dans un avenir proche, tous les deux ans (si ce n’est pas déjà le cas).
    Un des potes présent est aide médico-psychologique et revenait d’une mission que lui a confié en urgence une boîte d’intérim dans un centre de handicapés. Il s’est agi de pratiquer des actes normalement effectués par un médecin.
    Les amis chez qui se passait la soirée ont un gamin (22 ans) handicapé fan des Beatles et des Rolling Stones. Je passe sur les déboires qu’a traversé cette famille vis à vis de la société et des services publiques et sur son combat absolument exemplaire et émouvant pour que cet enfant puisse évoluer le mieux possible. Les limites, c’est qu’aucun centre ne peut garantir une quelconque évolution intellectuelle et/ou manuelle. Soit c’est le CAT mais Arthur n’est pas suffisamment habile de ses mains (alors qu’il utilise beaucoup l’ordinateur, petit il a appris à lire et à écrire), soit c’est le
    centre-mouroir : quelques animations pour amuser la galerie mais aucun enseignement ou atelier de quelque matière que ce soit pour permettre à ces personnes de grandir, quand bien même elles en ont le désir.
    Sa maman vient de se faire opérer d’un cancer du sein qui ne se passe pas très bien, à tout point de vue (elle a cumulé tellement de choses aussi).
    Faut pas croire, on a passé une excellente soirée entre nos sept familles réunies. Les plus jeunes d’entre nous, ils habitent juste en face de chez moi, sont en plein travaux. Vendredi matin une grosse livraison de matériau est arrivée, déchargée dans ma cours pour éviter d’encombrer la rue, ce qui n’aurait pas été possible de toute façon. La laine de verre a été transférée directe dans la foulée mais pour le placo il fallait des bras (je ne suis hélas pas opérationnelle, j’ai misé au-dessus de mes forces en voulant extraire des bordures en ciment du jardin, je me suis fracassée les côtes ou je ne sais quoi, bref, douloureux). Donc, transfert reporté à plus tard. Voilà qu’à deux heures du mat’, les gars les filles se décident à rentrer les 52 plaques de placo dans leur lieu de destination. 27 minutes montre en mains et quelques regards étonnés de noctambules de passage.
    Voilà pourquoi j’aime tant ce quartier et ses habitants du bout de la rue du miroir ! Une magnifique association de personnes qui s’étend sur plusieurs générations et de milieux professionnels différends. Reçu tout à l’heure les photos d’une précédente journée enneigée : les gamins du quartier étaient venus faire un bonhomme de neige dans ma cours. J’étais partie tôt ce matin-là, je l’ai découvert en rentrant, quelle belle surprise :)

  • Al Grossman, un « spin doctor » de l’industrie du disque

    Dans l’ombre des artistes et des groupes « de légende », Elvis, les Beatles, les Rolling Stones, et bien d’autres, une nouvelle figure a émergé depuis les années 60 : celle du manager. Plus que simples imprésarios, ces « spin doctors » de l’industrie du disque sont prêts à tout pour assurer le succès (commercial) de leurs clients, y compris du pire. Parmi eux, une personnalité se détache : celle d’Al Grossman, qui fut, entre autres, le manager de Bob Dylan.

    http://www.ouvroir.info/zinc/spip.php?article50

  • Le document de Rolling Stones sur la « Kill Team » américaine en #Afghanistan, ses atrocités et quelques unes de ses photos, deux vidéos :
    http://www.rollingstone.com/politics/news/the-kill-team-20110327

    Je me suis arrêté à la moitié des photos. Le texte est déjà abominable :
    – des meurtres volontaires et mis en scène de civils, des trophées macabres, photos et vidéos morbides,
    – un vaste (et relativement notoire) réseau de soldats se livrant à ces crimes récréatifs,
    – une hiérarchie qui évite de voir la vérité.

    Et ainsi l’OTAN apporta la démocratie aux Afghans reconnaissants.

  • Sexe, drogue et... Rolling Stones (via De source sûre)
    http://desourcesure.com/medialand/2008/09/sexe_drogue_et_rolling_stones.php

    Les fans attendaient cela depuis plus de 30 ans. Le documentaire « Cocksucker Blues », tourné entre 1969 et 1972 et retraçant la tournée des Rolling Stones, est enfin visible grâce à Youtube. Le légendaire groupe avait engagé Robert Frank, photographe et cinéaste indépendant (wikibio), à le suivre partout pendant l’enregistrement du double album Exile on Main Street. Mais Mick Jagger et sa bande avaient fait interdire le film en décidant que son contenu n’était pas « approprié ».

    #video