organization:sénat américain

  • Les gènes humains peuvent-ils être brevetés ? Le débat reprend aux États-Unis
    https://www.numerama.com/sciences/523188-les-genes-humains-peuvent-ils-etre-brevetes-le-debat-reprend-aux-et

    Les États-Unis se penchent une nouvelle fois sur une question éthique : un gène humain peut-il être breveté ? Une proposition relance les débats en affirmant qu’on ne peut pas refuser une demande de brevet sur la base d’« idées abstraites ». Un gène peut-il faire l’objet d’un brevet ? Le débat est en train d’occuper un sous-comité du Sénat américain spécialisé dans la propriété intellectuelle. Sa juridiction inclut les lois encadrant les brevets. Comme l’a repéré Wired le 5 juin 2019, le comité est chargé (...)

    #Google #Amazon #Facebook #génétique #législation #brevet #ACLU

    //c2.lestechnophiles.com/www.numerama.com/content/uploads/2019/06/gene-adn-sante-science-ethique.jpg

    • Dans un article au titre évocateur - L’incroyable rétrécissement de l’Europe - le pourtant européiste Wall Street Journal se lamente : selon la Banque mondiale, entre 2009 et 2017, la croissance a atteint 139% en Chine, 96% en Inde, 34% aux Etats-Unis et... - 2% dans l’UE !! Bruxelles ou la seule zone de décroissance de la planète. De quoi donner du grain à moudre aux z’horribles partis « populistes » qui ne manquent pas de répéter que la zone euro est un véritable trou noir économique, un tonneau sans fond, et que la monnaie unique est un boulet.

      Le micron élyséen s’en rend bien compte, en proie à son propre « Maïdan » des Gilets Jaunes. L’ironie n’aura échappé à personne... Ceux-la même qui tressaient des louanges aux cagoulés néo-nazis de Kiev prennent aujourd’hui des airs consternés devant la révolte de la France d’en bas. Dans le rôle du clown de service, BHL est imbattable. Celui qui tapait sur l’épaule des nervis de Svoboda et du Pravy Sektor est soudain terrorisé devant le « fascisme nouveau » qui verrait apparemment le jour en France. Si les cons volaient...

    • Complètement perdue dans ce maelstrom, la presstituée européenne tente maladroitement de surnager. Ne sachant plus très bien dans quel sens doit aller sa propagande, elle se contente ces derniers temps de couvrir ses mensonges passés.

      Quand le comité d’enquête bipartisan du Sénat américain arrive à la conclusion qu’il n’y a pas eu de collusion entre Trump et la Russie, la MSN états-unienne fait une tête d’enterrement mais se voit tout de même obligée d’en parler. Ce n’est pas le cas de sa consoeur européenne qui, après deux ans de désinformation systématique, passe tout simplement la nouvelle sous silence. Pas vu, pas pris...

      Autre nouvelle escamotée, l’admission par le producteur de la BBC en charge de la Syrie que l’attaque chimique de la Douma était une mise en scène, une obscène masqarade. Certes, le fidèle lecteur du blog le sait depuis longtemps, mais imaginez la panique parmi la journaloperie. On imagine la fébrilité gagner les couloirs des rédactions et le caquètement de nos plumitifs : que fait-on ? La solution la plus simple est souvent la meilleure : rien. Le silence des vautours soudain devenus agneaux.

  • Le projet de loi anti-Opep refait surface au Congrès américain
    https://www.latribune.fr/economie/international/le-projet-de-loi-anti-opep-refait-surface-au-congres-americain-807056.html

    Aux États-Unis, des parlementaires ont récemment remis sur la table un projet de loi visant à empêcher l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) d’influencer les cours de l’or noir mais risquant aussi de provoquer de forts remous géopolitiques et financiers.

    Le projet de loi baptisé "No Oil Producing and Exporting Cartels Act of 2019" ou #NOPEC a été déposé la semaine dernière à la fois devant la Chambre des représentants et devant le Sénat américain. Cette loi, si elle était adoptée, permettrait aux autorités américaines de poursuivre tout groupe de pays s’accordant pour influencer les prix du pétrole en ajustant leur production. L’idée est d’abaisser in fine le prix de l’essence à la pompe. Pour l’heure, aucune date n’a été fixée pour son examen en séance plénière.

    L’#Opep, et son chef de file l’#Arabie_saoudite, sont directement visés. Le cartel a notamment décidé fin 2016, en association avec plusieurs pays partenaires dont la Russie, de s’imposer des quotas pour tenter de redresser les cours de l’or noir.

    Proposé pour la première fois en 2000, le projet de loi NOPEC réapparaît depuis par intermittence au Congrès américain malgré l’opposition de la Chambre américaine de commerce et de la fédération du secteur pétrolier API. Il n’a toutefois jamais été adopté. Les présidents républicain George W. Bush et démocrate Barack Obama avaient toujours averti qu’ils y mettraient leur veto.

    Le projet de loi apporte à l’administration américaine « un moyen de pression important si les prix devaient grimper », estimaient récemment dans une note les analystes de Barclays.

    Il pourrait aussi fournir « des options législatives pouvant être considérées comme des sanctions au regard du meurtre (du journaliste saoudien Jamal) Khashoggi, des tensions entre la Russie et l’Ukraine et des arrangements que l’Opep et ses partenaires pourraient envisager le mois prochain à Bakou », relevaient-ils.
    Le cartel et ses partenaires doivent discuter en Azerbaïdjan d’éventuels ajustements à l’accord les liant. Donald Trump appelle régulièrement l’Opep, parfois vertement, à ouvrir plus grand les vannes.

    Si le texte devait être adopté, le cartel - Arabie saoudite en tête -, « n’aurait alors plus aucun intérêt à se réserver une marge de manœuvre en cas de troubles », souligne James Williams de WTRG Economics.

    L’Opep maintient en effet depuis plusieurs décennies de quoi augmenter rapidement sa production pour pouvoir maintenir l’offre d’or noir sur le marché mondial, et Ryad est plusieurs fois monté au créneau pour éviter une flambée des prix, au moment des guerres en Irak ou des combats en Libye par exemple. Mais c’est coûteux. Or sans ce coussin de sécurité, « les prix fluctueront au moindre pépin », affirme M. Williams.

    « Toute loi NOPEC soulève le problème des relations entre les Etats-unis et l’Arabie saoudite », rappelle Harry Tchilinguirian de BNP Paribas. Certes les Etats-Unis, grâce à l’essor du pétrole de schiste, sont désormais moins dépendants des importations de pétrole. Mais Ryad reste « la pierre angulaire de la politique étrangère de Donald Trump au Moyen-Orient, en particulier pour tout ce qui concerne l’Iran_ », ajoute-t-il. Et le royaume est un important acheteur d’armes américaines.

    Par ailleurs, « si les prix du pétrole descendaient trop, les revenus des pays du Moyen-Orient chuteraient d’autant et leur population pourrait de nouveau manifester son mécontentement comme lors du Printemps arabe », remarque M. Williams.
    Pour tous ces risques économiques et géopolitiques, l’administration américaine n’aurait pas intérêt, selon lui, à promulguer le texte. Mais, ajoute-t-il, « avec ce président, on n’est jamais certain de rien ».

  • Affaire Khashoggi : le Sénat américain unanime pour mettre en cause « MBS »
    https://www.lemonde.fr/international/article/2018/12/14/affaire-khashoggi-le-senat-americain-unanime-pour-mettre-en-cause-mbs_539715

    Le désaveu est à la mesure du capital politique brûlé par Donald Trump pour protéger son allié saoudien, le prince héritier Mohammed Ben Salman – également désigné par ses initiales, « MBS ».

    Jeudi 13 décembre, le Sénat a infligé une double gifle au président des Etats-Unis. Sept sénateurs républicains se sont joints aux démocrates pour permettre l’adoption d’une résolution mettant fin au soutien principalement logistique apporté par Washington à l’Arabie saoudite dans la guerre qu’elle livre au Yémen. Le Sénat a ensuite adopté à l’unanimité une résolution dans laquelle il a jugé le prince héritier « responsable de l’assassinat de Jamal Khashoggi », le 2 octobre, dans le consulat du royaume saoudien à Istanbul, en Turquie.
    […]
    Cette [frustration] est encore montée après l’assassinat de Jamal Khashoggi, un dissident devenu chroniqueur au Washington Post. Ulcérée par les dénégations saoudiennes jugées peu crédibles comme par le soutien apporté par Donald Trump au prince, une majorité de sénateurs (56 voix contre 41) a permis, mercredi, l’adoption d’un texte dont la portée demeure symbolique puisque la Chambre des représentants n’a pas envisagé de s’en saisir et que le président des Etats-Unis a assuré qu’il lui opposerait son veto. Donald Trump justifie sa position par l’importance que revêt selon lui la relation avec Riyad.

    #paywall

  • US senators : ’Zero chance’ MBS not involved in Khashoggi killing | News | Al Jazeera
    https://www.aljazeera.com/news/2018/12/senators-doubt-mbs-ordered-khashoggi-killing-181204175113812.html

    US senators: ’Zero chance’ MBS not involved in Khashoggi killing

    Formulation plus énergique que celles que l’on retrouve ailleurs (Le Monde : Khashoggi : l’audition de la directrice de la CIA conforte la volonté de sanction du Sénat américain- France 24 : Affaire Khashoggi : des sénateurs américains accusent le prince saoudien et contredisent Donald Trump

    #khashoggi

  • Nathsha_Chart : Le témoignage de Christine Blasey Ford est le contexte de chaque blague sur le viol
    https://tradfem.wordpress.com/2018/10/10/le-temoignage-de-christine-blasey-ford-est-le-contexte-de-chaque-

    #Christine_Blasey_Ford a témoigné aujourd’hui lors d’une audience de la commission judiciaire du Sénat américain sur la nomination de Brett Kavanaugh à la Cour suprême des États-Unis. Madame Ford allègue qu’au cours de l’été 1982, #Kavanaugh et son ami Mark #Judge l’ont poussée dans une pièce lors d’une petite fête, l’ont agressée sexuellement, ont essayé de lui arracher ses vêtements et lui ont couvert la bouche quand elle a essayé d’appeler à l’aide.

    Mr Judge a plus tard rédigé un recueil de souvenirs à propos de son adolescence d’alcoolique. Il vient de passer la semaine planqué dans un chalet de plage au Delaware, et le parti qui détient la majorité des sièges à la commission judiciaire ne l’a pas invité à venir répondre à des questions.

    Les médias des États-Unis ne parlent de presque rien d’autre depuis une semaine, et ce blitz de nouvelles s’est avéré déchirant pour beaucoup de femmes observant sur la scène nationale une dynamique sociale que beaucoup d’entre nous connaissons trop bien, de par notre vécu.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.feministcurrent.com/2018/09/27/christine-blasey-fords-testimony-context-every-rape-joke
    https://youtu.be/kftdkDxuDJw

  • (20+) Cinq ans de prison pour la lanceuse d’alerte Reality Winner - Libération
    http://www.liberation.fr/planete/2018/08/24/cinq-ans-de-prison-pour-la-lanceuse-d-alerte-reality-winner_1674202

    Elle est la première lanceuse d’alerte de l’ère Trump jugée au titre de l’Espionage Act, cette loi désormais centenaire utilisée sous Obama pour poursuivre Chelsea Manning, la source des documents confidentiels de l’armée américaine publiés en 2010 par WikiLeaks, et Edward Snowden, l’ancien consultant qui a révélé l’ampleur de la surveillance en ligne pratiquée par la NSA, l’Agence nationale de sécurité américaine. Ce jeudi, Reality Winner, 26 ans, a été condamnée à cinq ans et trois mois de prison par un tribunal d’Augusta (Géorgie) pour avoir transmis à la presse un document classifié sur des tentatives de piratage à l’encontre de l’infrastructure électorale, attribuées à la Russie. Soit « la sentence la plus lourde jamais prononcée contre la source d’un média dans un tribunal fédéral », relève la Freedom of the Press Foundation.

    En juin dernier, alors que Reality Winner était en détention depuis plus d’un an, son équipe de défense a négocié un accord de plaider coupable. Ce jeudi lors de l’audience, la jeune femme a dit assumer « l’entière responsabilité » de ce qu’elle a qualifié devant le juge d’« erreur incontestable ». Les procureurs, de leur côté, l’ont accusée d’avoir agi par « mépris des Etats-Unis », et ont affirmé que ses révélations avaient « causé un dommage exceptionnellement grave à la sécurité nationale ». Une assertion que les soutiens de Winner ne sont pas les seuls à réfuter. « Personne n’a été mis en danger, personne n’a vu son identité révélée, les Russes ont juste appris que lorsqu’ils s’introduisent dans nos systèmes, nous sommes capables de les repérer, ce qu’ils savaient déjà, estime un ancien avocat au département de la Justice, Robert Cattanach, cité par le New York Times. En tout état de cause, ce genre de condamnation est destiné à avoir un effet dissuasif. »

    Début mai, un rapport du Sénat américain a reproché au département de la Sécurité intérieure d’avoir eu une réponse « inadéquate » face à la « menace contre l’infrastructure électorale », et relevé que les administrations des différents Etats avaient commencé à se préoccuper de la sécurité de leurs réseaux notamment suite aux articles de presse sur le sujet… « Reality Winner est une lanceuse d’alerte qui a averti le public d’une menace grave sur la sécurité des élections, déclarait jeudi soir Trevor Timm, le directeur exécutif de la Freedom of the Press Foundation. Que le département de la Justice continue à poursuivre des sources de journalistes au titre de l’Espionage Act, une loi qui ne permet pas de se défendre en faisant valoir l’intérêt public, est une mascarade. »

    Amaelle Guiton

    #Lanceur_alerte #Presse #Médias #Journalisme

  • Le Sénat américain tranche en faveur de la neutralité du net
    https://diasp.eu/p/7181832

    Le Sénat américain tranche en faveur de la neutralité du net

    Aux États-Unis, une loi annulant la décision de mettre fin à la neutralité du net a été votée par le Sénat. Mais la route législative est encore longue avant de retoquer le projet de la FCC.

    https://www.sciencesetavenir.fr/high-tech/web/le-senat-americain-retoque-le-projet-de-loi-contre-la-neutralite-du #web

  • Ingérence à l’américaine
    http://www.dedefensa.org/article/ingerence-a-lamericaine

    Ingérence à l’américaine

    Depuis novembre 2016, une bonne partie des classes bavardes aux États-Unis ont glosé sur l’“ingérence russe” dans l’élection présidentielle. Les détails ne cessent de changer, mais l’histoire reste la même : la Grande Méchante Russie a corrompu la démocratie américaine … comme si la démocratie américaine n’était pas corrompue dès le départ. Le DNC n’a-t-il pas truqué les primaires en faveur de Clinton ? Le FBI n’a-t-il pas reçu l’ordre par Obama d’arrêter d’enquêter sur Clinton qui avait mal géré les secrets d’État ? Clinton n’a-t-elle pas reçu les questions du premier débat télévisé avec Trump avant le débat ? N’a-t-elle pas reçu des contributions de campagne de la part d’oligarques étrangers bien louches ? Et techniquement, n’aurait-elle pas remporté l’élection, si n’existait pas cet étrange (...)

    • Une étude de l’Université de Princeton menée par Gilens and Page a effectué une analyse de “régression” sur plus d’un millier de décisions politiques aux États-Unis. Ils ont déterminé que l’effet de l’opinion publique sur la politique publique est nul. C’est vrai, il n’y en a aucun. Peu importe la façon dont vous votez parce que votre vote n’affecte pas le résultat de façon mesurable. Par extension, cela vaut aussi pour le fait de protester, de s’organiser, de vous arroser d’essence pour vous immoler par le feu sur les marches du Sénat américain, ou quoi que ce soit d’autre que vous pourriez faire. Cela n’influencera pas ceux qui sont au pouvoir.

    • Et qui sont ceux au pouvoir ? Ce sont les oligarques, bien sûr, les gens qui possèdent à peu près tout, y compris vous-même. Oui, vous êtes à eux, vous êtes leur propriété. Gilens et Page ont déterminé que les opinions de l’élite économique et des groupes d’affaires ont, au contraire des “décisions politiques”, un effet profond sur la politique publique. Si ce groupe est réticent par rapport à une volonté politique, elle ne sera pas adoptée : 0% de soutien par ce groupe signifie aucune chance d’adoption de cette politique. Si, en revanche, ce groupe est à 100% derrière quelque chose, les chances que cela soit adopté grimpent jusqu’à 70%. Bref, alors que voter pour ou contre une question ne compte pour rien, dépenser beaucoup d’argent pour l’un ou l’autre camp sur cette question importe beaucoup. Les partis politiques, les campagnes, les campagnes électorales et toutes ces bêtises ne sont qu’un spectacle.

  • « Désolé », Zuckerberg peine à convaincre devant le Sénat américain
    https://www.mediapart.fr/journal/international/110418/desole-zuckerberg-peine-convaincre-devant-le-senat-americain

    Mark Zuckerberg devant le Sénat américain, le 10 avril. © Mediapart Lors d’une audition devant le Sénat américain consacrée au scandale #Cambridge_Analytica, #Mark_Zuckerberg a multiplié les mea culpa et les actes de contrition. « C’était ma faute, et je suis désolé. J’ai lancé #Facebook, je le dirige, et je suis responsable de ce qui s’y passe », a déclaré le fondateur du réseau social.

    #International #Cnil

  • « Désolé », #Mark_Zuckerberg peine à convaincre devant le Sénat américain
    https://www.mediapart.fr/journal/international/110418/desole-mark-zuckerberg-peine-convaincre-devant-le-senat-americain

    Mark Zuckerberg devant le Sénat américain, le 10 avril. © Mediapart « C’était ma faute, et je suis désolé. J’ai lancé #Facebook, je le dirige, et je suis responsable de ce qui s’y passe », a déclaré mardi Mark Zuckerberg. Lors d’une audition devant le Sénat américain consacrée au scandale #Cambridge_Analytica, le fondateur du réseau social a multiplié les mea culpa et les actes de contrition.

    #International #Cnil

  • Le Sénat américain relance la #déréglementation bancaire
    https://www.mediapart.fr/journal/international/160318/le-senat-americain-relance-la-dereglementation-bancaire

    Dix ans après le début de la crise financière de 2008, un texte a été adopté qui remet en cause une grande partie de la #réglementation bancaire. « Il y a un sérieux risque de recréer les conditions qui ont conduit à la dernière crise financière », s’alarme l’ancien responsable du Trésor américain.

    #International #Economie #banques #Donald_Trump #Finances #loi_Dodd-Frank #regulation #Wall_Street

  • Emmanuel Macron et Donald Trump en leur miroir - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/international/201217/emmanuel-macron-et-donald-trump-en-leur-miroir

    Trump-Macron, même combat. En lançant le débat sur son blog, l’économiste Thomas Piketty savait qu’il ne manquerait pas de susciter la polémique. Comment oser comparer Donald Trump, président populiste, défenseur d’une ploutocratie à un Emmanuel Macron, président jeune et si policé, pur produit de l’élitisme français ? Comment penser rapprocher les dispositions fiscales prises en France à l’ampleur du choc fiscal adopté par le Sénat américain ?

    Tous les deux se réfèrent à la doctrine éculée du ruissellement, la fortune de quelques-uns étant censée retomber en pluie fine sur tous. L’un comme l’autre évoquent la libéralisation des énergies pour capter une croissance supplémentaire. L’un comme l’autre font les yeux doux au monde financier pour tenter d’attirer le maximum de capitaux, assumant au passage un creusement des inégalités sans précédent, au nom de l’efficacité économique. « Pour le dire en termes simples, l’histoire de la politique économique au cours de ces quatre dernières décennies est une lutte de classes entre le capital et le travail, avec le capital qui a gagné haut la main », écrit l’éditorialiste du Guardian, Larry Elliott, dans un récent article. Et c’est bien dans cette histoire-là, totalement assumée, que Donald Trump et Emmanuel Macron ont choisi l’un comme l’autre de s’inscrire, d’en approfondir le mouvement.

    Bien sûr, il y a des différences dans les mesures. Là où Donald Trump décide d’abaisser massivement l’impôt sur le revenu, Emmanuel Macron fait adopter une flat tax, plafonnant l’ensemble des prélèvements sur le capital au taux fixe de 30 %. Quand le président américain, soutenu par le Sénat, décide de favoriser outrageusement la rente immobilière – dont il sera le premier bénéficiaire –, le gouvernement français opte pour une réforme de l’impôt sur la fortune, exonérant tous les patrimoines mobiliers, pour le transformer en un impôt sur l’immobilier.

    Mais les deux chemins aboutissent au même résultat : un soutien sans précédent aux grandes fortunes.

    Leur mise en garde ne semble avoir eu aucun effet. Donald Trump, qui a plusieurs reprises déjà n’a manifesté guère de préoccupations pour le respect des traités internationaux, est bien décidé à poursuivre dans cette voie du dumping fiscal, au risque d’aviver une guerre économique et commerciale qui ne dit pas encore son nom. Les représentants européens, à commencer par la France, sont bien malavisés de se plaindre. Car depuis des années, ils se sont engagés dans la course au moins-disant social et fiscal, sans le dire. L’adoption de la réforme fiscale américaine va relancer la machine. La course à l’échalote au dumping fiscal va s’accentuer. Après 25 %, on parlera d’un impôt sur les sociétés à 20 % puis à 15 % puis à 10 % pour tendre vers zéro, voire payer les grands groupes pour qu’ils restent. Car c’est l’aboutissement logique de cette stratégie du choc : la destruction de toute base fiscale pour le capital, de toute politique publique, de toute mesure contre les inégalités.

    #Marcon #Trump #Politique_fiscale

  • OHCHR | “US must stop policy of impunity for the crime of torture"- UN rights expert
    http://www.ohchr.org/EN/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?NewsID=22532&LangID=E

    Un rapporteur de l’#ONU dénonce « l’#impunité » des auteurs de #torture aux #États-Unis | TVA Nouvelles
    http://www.tvanouvelles.ca/2017/12/13/un-rapporteur-de-lonu-denonce-limpunite-des-auteurs-de-torture-aux-etat
    http://storage.tvanouvelles.ca/v1/dynamic_resize/sws_path/tvanouvelles_prod/55ccd994-7b99-4a48-8618-7a3db97ad048/filesusespionagecomputershackingciawikileaks_16x9_WEB.jpg?quali

    Dans un communiqué, le rapporteur spécial Nils Melzer rappelle qu’un rapport de la commission du Renseignement du Sénat américain reconnaissait en 2014 que la #CIA avait eu recours à des pratiques assimilables à des tortures pour les interrogatoires de jihadistes dans ses sites secrets après les attaques du 11 septembre 2001.

    « À ce jour cependant, les auteurs et les politiques responsables de ces abus horribles n’ont pas été traduits devant la justice et les victimes n’ont pas reçu de compensations ni n’ont été réhabilitées », affirme-t-il.

    « Les États-Unis se trouvent en violation manifeste de la Convention contre la torture », estime le rapporteur spécial, selon lequel Washington « envoie un message dangereux de complaisance et d’impunité » aux États-Unis et dans le monde ».

  • #Gaz : #Trump veut imposer sa puissance à l’#Europe

    L’approbation du projet de loi par le Sénat américain de nouvelles sanctions contre Moscou augure de la doctrine Trump : faire des USA la plus grande puissance énergétique de la planète.

    Avec la délicatesse d’un éléphant, Washington veut interdire aux entreprises européennes de participer à la construction du nouveau gazoduc #Nord_Stream_2 qui reliera la #Russie à l’#Allemagne. Sans se démonter l’équipe Trump propose, en toute modestie, que l’Europe s’abreuve avec le #gaz_de_schiste américain afin de créer des emplois aux USA et sauver financièrement ses entreprises gazières.


    https://blogs.letemps.ch/laurent-horvath/2017/06/22/gaz-trump-veut-imposer-sa-puissance-a-leurope
    #énergie #gazoduc #USA #Etats-Unis

  • Trump rouvre le marché des #données_personnelles, par Evgeny Morozov (Les blogs du Diplo, Silicon circus, 31 mars 2017)
    https://blog.mondediplo.net/2017-03-31-Trump-rouvre-le-marche-des-donnees-personnelles #st

    En ratifiant le texte adopté par le Sénat américain, qui permet aux opérateurs de télécommunications de vendre les données de leurs citoyens, Donald Trump affaiblit-il le rôle des États-Unis sur la Toile mondialisée ?

    http://zinc.mondediplo.net/messages/56636 via Le Monde diplomatique

  • Washington avertit Paris d’une implication « active » de Moscou dans la présidentielle - L’Obs
    http://tempsreel.nouvelobs.com/presidentielle-2017/20170330.OBS7308/washington-avertit-paris-d-une-implication-active-de-moscou-dan

    La commission du Renseignement du Sénat américain, qui enquête sur les ingérences électorales russes, veut alerter les pays concernés.

    Le chef de la puissante commission du Renseignement du Sénat américain, chargée d’enquêter sur l’ingérence de la Russie dans la présidentielle américaine, a affirmé mercredi 29 mars que Moscou était également « activement impliquée » dans la campagne électorale en France.
    . . .
    « L’audition de demain a spécifiquement cela en tête, mieux informer le public, non seulement dans notre pays mais à travers le monde sur ce que prépare la Russie », a déclaré en conférence de presse le président de cette commission, le sénateur républicain Richard Burr.
    . . .
    « Je pense qu’il est raisonnable de dire, d’après ce que tout le monde estime, que les Russes sont activement impliqués dans les élections françaises », a-t-il poursuivi.
    « Nous estimons qu’il est de notre responsabilité de communiquer au reste du monde ce qu’il se passe, parce que nous sommes face désormais à la diffamation de candidats ».

    Le vice-président de la commission, le démocrate Mark Warner, s’est dit « aussi inquiet » de la force de frappe de Moscou en matière de piratage informatique que de la capacité russe à propager des « fake news ».
    . . .
    Au moins quatre pays visés en Europe

    « Les responsables américains ont alerté les pays qui vont avoir des élections de façon imminente sur ce [...] que le gouvernement sait à propos des capacités russes et de leurs intentions », a poursuivi Richard Burr, qui parle de « l’une des plus grosses enquêtes » que le Congrès ait menées ces 20 dernières années.

    « Nous sommes sur le point d’avoir deux élections européennes dont la Russie sera l’élément perturbateur », menace le sénateur républicain. « Des manœuvres à la fois publiques et dissimulées sont menées en Allemagne et en France, et ont déjà été menées ces derniers temps au Monténégro et aux Pays-Bas ».

    #présidentielle #fake_news #russie

    • @aude_v la représentation du monde est souvent une caricature mais c’est quand même assez prégnant de voir que nous en sommes toujours à une guerre de stratégie monstre entre US et Russie avec une dynamique des pions type jeu de GO qui les faits se mouvoir en activant la haine totale de l’Autre et les nazionalismes. Dans le reportage d’ARTE, des milices Bulgares, avec des hommes masqués, sont entrainés par des Russes pour chasser du migrant … la déstabilisation des « démocraties » Otanesques passe aussi par ce genre d’horreur, construire l’ennemi. Reste que ce sont toujours les enjeux financiers des puissants qui priment, au travers de ces guerres impérialistes comme le rappelle @simplicissimus

  • Aux Etats-Unis, la dérégulation des télécoms est en marche
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/03/25/aux-etats-unis-la-deregulation-des-telecoms-est-en-marche_5100776_3234.html

    Le Sénat a adopté jeudi un projet de loi autorisant les fournisseurs d’accès à Internet à vendre les données personnelles de leurs abonnés. C’est une première étape dans la dérégulation des télécoms promise par Donald Trump. Jeudi 23 mars, le Sénat américain a adopté un projet de loi autorisant les fournisseurs d’accès à Internet (FAI) à revendre à des fins publicitaires les données personnelles de leurs abonnés, comme leur historique de navigation et de géolocalisation, sans avoir besoin d’obtenir leur accord (...)

    #Comcast #Google #Verizon #Facebook #données #profiling #publicité #EFF #FCC

    ##publicité

  • Revendre l’historique de navigation des internautes sans leur accord : le Sénat américain approuve
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/03/24/revendre-l-historique-de-navigation-des-internautes-sans-leur-accord-le-sena

    Les sénateurs sont revenus jeudi 23 mars sur des règles empêchant les fournisseurs d’accès à Internet de revendre les données de navigation de leurs clients sans leur consentement. Le Sénat américain veut que les fournisseurs d’accès à Internet puissent revendre l’historique de navigation des internautes sans leur demander la permission. Jeudi 23 mars, les sénateurs sont revenus sur des règles mises en place, mais pas encore appliquées, peu avant la fin du mandat de Barack Obama par la Federal (...)

    #Google #historique #données #profiling

  • Aux Etats-Unis, nouveau recul sur la protection des données personnelles
    http://www.liberation.fr/futurs/2017/03/23/aux-etats-unis-nouveau-recul-sur-la-protection-des-donnees-personnelles_1

    Depuis octobre, de nouvelles règles imposaient aux fournisseurs d’accès à Internet de demander l’accord de leurs clients avant de vendre leurs données à des fins publicitaires. Un projet de résolution voté ce mercredi vise à les annuler. Entre la vie privée des citoyens et les intérêts des opérateurs de télécommunications, le Sénat américain a manifestement fait son choix. Il a en effet voté, ce mercredi, un projet de résolution visant à abroger des règles adoptées en octobre dernier par la Commission (...)

    #Comcast #Google #Verizon #AT&T #Facebook #Twitter #données #publicité #FCC #ACLU

    ##AT&T ##publicité

  • Géopolitique des Balkans : Pourquoi le Monténégro est-il devenu membre de l’OTAN ?
    http://vilistia.org/archives/13868

    Par Jonathan Marshall Mondialisation.ca, 07 mars 2017 Consortiumnews 28 février 2017 Région : États-Unis, Europe Thème : Guerre USA OTAN Analyses : LES BALKANS Tous les jours, le sénateur John McCain de l’Arizona promet que le Sénat américain votera pour approuver … Lire la suite →

    #BALKANS_-_GENERAL #MONTENEGRO

  • VIDÉO - Le Sénat américain autorise les déficients mentaux à acheter des armes - LCI

    http://www.lci.fr/international/video-le-senat-americain-pro-trump-autorise-les-deficients-mentaux-a-acheter-des

    GUNPOWER - Le Sénat à majorité républicaine a voté dans la nuit de mercredi à jeudi la révocation d’une loi de l’ère Obama. Elle interdisait aux personnes atteintes d’une pathologie mentale d’acheter des armes à feu. Le texte a été voté à 53 voix contre 47.

    #à classer dans la série #régression

  • J – 138 : Aujourd’hui j’ai décidé que j’allais faire une petite séance de défonce de portes ouvertes. Clint Eastwood. Cinéaste de droite, et révisionniste. Son dernier film. Sully . Film de droite jusque dans son esthétique. Vous voyez la démonstration ne devrait pas poser trop de difficulté.

    Et du coup on peut même se poser la question de savoir ce que je pouvais bien faire dans une salle de cinéma pour voir le dernier film de Clint Eastwood, qui plus est avec ma fille cadette, la merveilleuse Adèle, qui mérite sans doute mieux, dans son parcours de formation, notamment au cinéma. De même que j’avoue une prédilection tout à fait coupable pour les films de James Bond, je dois reconnaître que j’aime par-dessus tout le film de catastrophe aérienne, même quand ils sont assez mauvais et j’en rate peu et du coup je peux dire qu’ils sont généralement unanimement mauvais, les pires étant souvent ceux de détournements d’avions avec sauvetage héroïque par des troupes d’élite, autant vous dire que ceux-là ne sont pas mes préférés. Expliquer pourquoi mon goût cinéphile est aussi déplorable, s’agissant des films de James Bond, est assez embarrassant, cela a beaucoup à voir je crois avec une certaine scène du premier James Bond dans laquelle on voir Ursula Andres sortir de l’eau dans un bikini blanc fort chaste à l’époque, complètement ravageur du point de vue de ma libido naissante, pré-adolescent, en colonie de vacances à Villars de Lans, le film projeté avec un vrai projecteur, sur un drap tendu dans la salle de ping-pong, la plupart d’entre nous assis parterre. Pour ce qui est des films de catastrophe aérienne, c’est un peu moins honteux, cela a à voir aussi avec un souvenir d’enfance, mais d’un tout autre ordre. Mon père était ingénieur en aéronautique, et il est arrivé, plus d’une fois, quand nous étions enfants, mon frère Alain et moi, qu’il soit appelé, c’était souvent le soir, au téléphone à la maison, pour conseiller à distance des équipes techniques ou carrément remettre son pardessus et sa cravate et repartir au travail faire face à des situations, dont il lui arrive aujourd’hui de parler plus librement et qui n’avaient rien de simple apparemment, certaines sont assez cocasses comme l’histoire de cette vieille dame qui avait été mal aiguillée, en partance dans un vol pour la Côte d’Ivoire et qui au bout d’une douzaine d’heures de vol s’étonnait auprès d’une hôtesse de n’être toujours pas arrivée, indocte qu’elle fut qu’elle était en fait sur le point de se poser à Singapore. D’autres anecdotes sont sans doute moins plaisantes. Un soir, nous regardions en famille un film dont je viens de retrouver le titre en faisant la rechercher suivante, « film de catastrophe aérienne » + « Burt Lancaster », il s’agit donc d’ Airport , film de 1970, dont de nombreuses scènes se passent dans la tour de contrôle d’un aéroport aux prises avec une situation de crise et dans lequel film un personnage se tourne vers le personnage interprété par Burt Lancaster, « et maintenant qu’est-ce qu’on fait Chef ? » Et mon frère Alain, rarement en manque de répartie, avait répondu : « On appelle De Jonckheere ». Les films de catastrophe aérienne vus à la télévision en famille avaient pour moi cet éclairage particulier que de temps en temps, ils faisaient sourire mon père qui commentait gentiment que certains situations étaient hautement improbables. Bref, je garde pour le souvenir d’Airport de George Seaton, 1970, comme pour celui de ces soirées de télévision familiales lointaines, une prédilection étonnante, eut égard à mon rapport assez critique en général à propos des films de fiction, donc, pour les films de catastrophe aérienne.

    Les films de catastrophe aérienne sont unanimement mauvais, j’aurais bien du mal à en sauver un dans le genre, peut-être le Vol du Phenix de Robert Aldrich avec James Stewart, mais ce n’est pas non plus un chef d’œuvre, mais le récit est assez étonnant.

    Et donc Sully de Clint Eastwood. Avec Adèle en plus. La honte.

    Depuis une dizaine d’années Clint Eastwood réécrit la grande narration performative et nationale des Etats-Unis, ne se contenant d’ailleurs pas toujours de réécrire avantageusement l’histoire de son pays, puisque son récit d’Invictus fait l’éloge inconditionnel de Nelson Mandela et voudrait nous faire croire que la nation multicolore sud africaine s’est bâtie sur la victoire des Bocks sur les All Blacks , comme c’est mignon, comme c’est loin de la réalité et comme surtout ce passe sous silence la pieuse tricherie du bon Mandela ( http://www.desordre.net/blog/?debut=2010-05-02#2487 ), pareillement le récit d’American Sniper est à gerber, qui, même s’il frôle par endroits à quel point quelques soldats américains auront laissé des plumes dans cette guerre d’Irak du fils, continue de remarquablement regarder ailleurs quand il s’agirait de considérer le martyr de la population irakienne, mais que voulez vous Clint Eastwood il est américain, à ce titre, il pense que les éléments de sa nation ont des droits supérieurs et valent mieux que les habitants d’autres pays, pensez s’il va se pencher sur la souffrance d’un pays du tiers Monde même si ce dernier est pétrolifère, il est au contraire plus urgent de construire une statue de commandeur à un gars de chez lui, probablement con et inculte comme une valise sans poignée, mais très doué pour ce qui est de dégommer des Irakiens à distance, aussi con que soit ce type il est aux yeux de Clint Eastwood et d’une nation de lavés du bulbe l’homme providentiel, concert de klaxons à ses funérailles, pauvre type providentiel, pauvres types qui klaxonnent.

    Sully donc, surnom de Chesley Sullenberger admirable commandant de bord qui en janvier 2009, avec une maestria et un sang-froid, un peu hors du commun tout de même, a réussi à amérir sur l’Hudson alors qu’il venait de décoller de La Guardia et quelques minutes plus tard, de perdre les deux moteurs de son airbus A320, d’où la nécessité de se poser, mais, las, aucune possibilité d’aller se poser sur une piste voisine. Cette catastrophe aérienne évitée, les 155 passagers de ce vol, de même que le personnel de bord tous sauvés, par ce geste extraordinaire de Chesley Sullenberger, quelques jours plus tard, le maire de New York lui remet les clefs de la ville et quelques jours encore plus tard il est invité à la première cérémonie d’investiture de Barak Obama, c’est vrai qu’après les huit années catastrophiques de Bush fils, on pouvait y voir un signe prometteur, on remarque d’ailleurs que Clint Eastwood en bon républicain crasse de sa mère coupe bien avant.

    Bon c’est sûr avec un miracle pareil, vous avez un film. Encore que. L’incident en lui-même et le sauvetage, c’est suffisamment répété dans le film, ne durent que 208 secondes, le sauvetage des passagers ayant ensuite trouvé refuge sur les ailes de l’avion, une vingtaine de minutes, du coup évidemment, il faudra recourir à quelques artifices du récit, surtout en amont, le coup des trois passagers qui attrapent leur vol in extremis, le gentil commandant de bord qui connait tout le monde à La Guardia, même la vendeuse de sandwichs pakistanaise, et ensuite en aval, la célébration du héros, foin du miracle trop rapide pour le cinéma, en brodant un peu, vous l’avez votre film.

    C’est sans compter sur la volonté dextrogène du Clint Eastwood républicain de sa mère, il ne suffit pas que l’avion se soit posé, que les passagers soient sauvés, Sully est un homme providentiel et si vous n’aviez pas compris que d’aller poser son coucou sur les eaux glacées de L’Hudson en janvier était miraculeux, on va vous le montrer et vous le remontrer, un certain nombre de fois, quatre ou cinq fois si ma mémoire est bonne, et comme on peut douter que vous ayez vraiment compris que Sully il a vraiment été très fort, on vous montre aussi, cela aussi répété trois fois, ce qu’il aurait pu se passer s’il n’avait pas été assez fort, c’est-à-dire, l’avion aller se cracher sur les banlieues denses du New Jersey, sauf que ces dernières étant peu photogéniques, on dira que c’était l’Hudson River ou le sud de Manhattan et là autant vous dire que cela claque visuellement, et des fois que vous n’ayez toujours pas compris que cette scène est un remake d’un truc qui s’est déjà produit au même endroit un certain 11 septembre, dont la moitié des Américains seulement sont capables de savoir que c’était celui de l’année 2001 — ils savent juste que c’est nine-eleven comme ils disent —, on n’est pas aidé avec un public pareil, pas étonnant que le vieux Clint Eastwood républicain de sa maman il soit un peu obligé de souligner certains passages trois fois en rouge, bref si vous n’aviez pas suivi que c’était à cela que cela faisait référence, vous aurez une scène qui vous dira que oui, un tel miracle à New York cela fait du bien, qui plus est un miracle aéronautique. Bref du lourd, du charpenté, des câbles d’amarrage pour ficeller le récit. Vous avez compris que Sully c’était un héros ? Un type providentiel ? C’est bon je n’insiste pas ?

    Ben Clint Eastwood, républicain, je crois que je vous l’ai déjà dit, qui aime croire à la providence des grands hommes du cru, il ne voudrait pas non plus que vous ignopriez qu’en plus le héros, on l’a emmerdé vous n’avez pas idée, parce que voilà quand même on se demandait si à la base il n’aurait pas commis un erreur de jugement et que si cela se trouve, en fait, il aurait très pu aller poser son coucou sur la piste de Newark dans le New Jersey tout juste voisin et que là quand même, en choisissant un terrain aussi défavorable et risqué il a quand même pris un sacré pari, un pari à 155 âmes. Alors à la commission d’enquête, ils ont peut-être été un peu tatillons, blessants, peut-être, envers le héros national en tentant de lui opposer que certes l’histoire se finit bien encore que le zingue qui a dû coûter un bras, ben il est au fond de l’eau, sans doute pas réparable. A vrai dire, c’est possible, je n’en sais rien, je m’en fous un peu même. Je note aussi au passage que Clint Eastwood de la providence républicaine dans cet endroit du film commet surtout le plagiat assez éhonté d’un très mauvais film, Flight de Robert Zemeckis, et que si cela se trouve c’est avec cette enquête prétendument interminable qu’il comble et qu’il meuble, là où le récit dans sa durée originale n’est peut-être pas suffisant pour tenir le film entier, même répété à l’envi. A vrai dire je ne connais pas bien l’histoire et ma curiosité n’est pas si grande, moi ce que j’aime dans les films de catastrophe aérienne, ce sont les scènes d’avion — et là j’ai bien aimé, faut avouer, la scène avec les deux F4 au dessus du Nevada, mais je m’égare —, il y a sans doute eu une enquête, elle a peut-être été un peu pénible, ce n’est même pas sûr, elle est présentée dans le film comme un péché de l’adminsitration, pensez, Clint Eastwood de sa maman, il a appelé à voter Trump, alors pensez si effectivement il va faire les louanges de quelque administration que ce soit, ce que je sais, et que le film ne dit pas c’est que la semaine suivante, le Chesley Sullenberger il était l’invité de Barack Obama pour sa première investiture à la Maison Blanche, de là à penser qu’il n’avait pas beaucoup de raisons de s’inquiéter sur la suite de la fin de sa carrière...

    Et, finalement, ce n’est pas tout, il y a une chose qui est entièrement passée sous silence dans ce film, dans l’après accident, plutôt que de passer des témoignages, genre télé-réalité de passagers miraculés pour entrelarder le générique, Clint Eastwood s’est bien gardé de nous dire que Chesley Sullenberger, son Sully donc, avait, en fait, intelligemment profité de son quart d’heure warholien pour attirer l’attention du Sénat américain sur les dangers de la dérégulation aérienne aux Etats-Unis, les mauvaises pratiques de la formation des jeunes pilotes et la dépréciation alarmante de la profession (c’était une chose que j’avais lue je ne sais plus où, et dont il me semblait aussi l’avoir vue dans un film, Capitalism, a love story , de Michael Moore, cinéaste dont je ne pense pourtant pas le plus grand bien, mais, vous l’aurez compris, pas autant de mal que Clint Eastwood).

    En fait ce que cela m’apprend, c’est que cette érection de l’homme providentiel m’est insupportable, on l’a bien compris, surtout envers et contre toutes les logiques collectives pourtant possibles, c’est le principe de tout programme de droite, se goberger pendant que cela dure et quand cela ne dure pas, ne plus avoir d’autres alternatives que d’attendre que l’homme providentiel — comme Roosevelt a su le faire en insufflant un peu de communisme dans le moteur capitaliste, ce qu’Obama n’a pas su faire, non qu’il n’ait pas nécessairement essayé d’ailleurs, pourtant, comme le montre Laurent Grisel, dans son Journal de la crise , ce qui marche dans le capitalisme c’est le communisme —, ne sauve la situation pour pouvoir de nouveau se goinfrer, sans comprendre que l’on ne peut pas toujours compter sur les hommes providentiels, parce qu’ils n’existent pas davantage que le père Noël et pas davantage que James Bond.

    Alors si je peux promettre raisonnablement que je n’irai plus jamais voir un film de catastrophe aérienne, cela va me coûter davantage avec les films de James Bond, la faute à Ursula.

    Exercice #53 de Henry Carroll : Utilisez le flash pour capturer l’énergie d’une fête

    #qui_ca

  • BOOM ! Wikileaks confirme la vente d’armes à l’EI par Hillary Clinton - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/11/boom-wikileaks-confirme-la-vente-d-armes-a-l-ei-par-hillary-clinto

    Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, est un personnage controversé. Mais on ne peut pas nier que les courriels qu’il a collecté à l’intérieur du Parti démocrate sont réels, et il est prêt à exposer Hillary Clinton.

    Maintenant, il est heureux d’annoncer qu’Hillary Clinton et son Département d’État armaient activement les djihadistes islamiques, ce qui inclut l’État islamique (ISIS) en Syrie.

    Clinton a nié à plusieurs reprises ces revendications, y compris pendant plusieurs déclarations sous serment devant le Sénat américain.

    WikiLeaks est sur le point de prouver qu’Hillary Clinton mérite d’être arrêtée :

    Les responsables de l’administration Reagan espéraient obtenir la libération de plusieurs otages américains, et ensuite récupérer les bénéfices des ventes d’armes à l’Iran, pour financer les Contras au Nicaragua.
    Dans le second mandat d’Obama, la secrétaire d’État américaine Hillary Clinton a autorisé l’envoi d’armes fabriquées en Amérique au Qatar, un pays redevable aux Frères musulmans, et sympathique aux rebelles libyens, dans un effort pour renverser le gouvernement / Kadhafi en Libye, puis expédier ces armes à la Syrie afin de financer Al-Qaïda, et renverser Assad en Syrie.
     
    Clinton a pris le rôle principal dans l’organisation des soi-disant « Amis de la Syrie » (alias Al-Qaïda / ISIS) pour soutenir l’insurrection menée par la CIA pour un changement de régime en Syrie.
    Sous serment, Hillary Clinton a nié qu’elle était au courant des livraisons d’armes au cours de témoignage public au début de 2013, après l’attaque terroriste de Benghazi.
     
    Dans une interview avec Democracy Now, Julian Assange de Wikileaks indique maintenant que 1.700 courriels contenus dans le cache de Clinton connectent directement Hillary à la Libye, à la Syrie, et directement à Al-Qaïda et ISIS.
    Via The Duran

    Voici la transcription incroyable :

    JUAN GONZALEZ : Julian, je veux parler de quelque chose d’autre. En mars, vous avez lancé une archive consultable avec plus de 30.000 e-mails et pièces jointes envoyées vers et depuis le serveur de messagerie privée d’Hillary Clinton alors qu’elle était secrétaire d’État. Les 50,547 pages de documents couvrent la période de juin 2010 à août 2014 ; 7500 des documents ont été envoyés par Hillary Clinton elle-même. Les e-mails ont été mis à disposition de tous sous la forme de milliers de fichiers PDF par le Département d’État des États-Unis à la suite d’une demande de la Loi pour la liberté d’information. Pourquoi avez-vous fait cela, et quelle est l’importance, de votre point de vue, d’être en mesure de créer une base consultable ?
     
     
    JULIAN ASSANGE : Eh bien, Wikileaks est devenu la bibliothèque rebelle d’Alexandrie. C’est la collection la plus importante d’informations qui n’existe nulle par ailleurs, accessible pour tous, sous forme consultable, sur la façon dont les institutions modernes se comportent en réalité. Et tout ça est en marche pour libérer les gens de prison, où les documents ont été utilisés dans leurs affaires judiciaires ; tenir la CIA responsable des programmes de’interprétations ; alimenter les cycles électoraux, qui ont abouti à la fin, dans certains cas, ou contribué à la cessation des gouvernements, dans certains cas, pris la tête des services de renseignement, les ministres de la défense et ainsi de suite. Donc, vous savez, nos civilisations peuvent seulement être aussi bonnes que notre connaissance de ce que notre civilisation est. Nous ne pouvons pas espérer réformer ce que nous ne comprenons pas.
     
    Donc, ces e-mails d’Hillary Clinton se connectent avec les câbles que nous avons publié sur Hillary Clinton, la création d’une image riche de la façon dont Hillary Clinton travail au bureau, mais plus largement, comment le Département d’État américain fonctionne. Ainsi, par exemple, la désastreuse intervention, absolument désastreuse en Libye, la destruction du gouvernement Kadhafi, qui a conduit à l’occupation d’ISIS dans de grandes parties de ce pays, les armes allant vers la Syrie, poussées par Hillary Clinton, les djihadistes en Syrie, y compris ISIS, tout est là dans ces e-mails. Il y a plus de 1700 emails dans la collection Hillary Clinton, que nous avons publié, seulement sur la Lybie.

    Il apparaît qu’Hillary Clinton a fait un faux témoignage, comme son mari quand il était Président.