organization:sénat

  • La terrible vindicte du Sénat contre MbS
    http://www.dedefensa.org/article/la-terrible-vindicte-du-senat-contre-mbs

    La terrible vindicte du Sénat contre MbS

    Le Sénat n’a pas reculé, ni tempéré aucunement ses “bonnes résolutions”. Les vieux briscards habitués des couloirs absolument corrompus de Washington D.C., type House of Cards plutôt que “D.C.-la-folle”, constatent ce fait extraordinaire que le très-puissant lobby saoudien, – sans doute l’incontestable second après l’intouchable The Lobby (israélien), – n’a rien pu faire malgré ses dizaines de $millions “investis” dans cette affaire contre la vague vertueuse qui a emporté les sénateurs. Faut-il crier “victoire” ? Pourquoi pas mais cela se discute et cela se nuance car il faut savoir de quelle victoire l’on parle.

    L’on sait que le Sénat a développé depuis l’assassinat le 2 octobre du journaliste-familier des princes saoudien, puis journaliste-opposant des princes, (...)

  • Affaire Khashoggi : le Sénat américain unanime pour mettre en cause « MBS »
    https://www.lemonde.fr/international/article/2018/12/14/affaire-khashoggi-le-senat-americain-unanime-pour-mettre-en-cause-mbs_539715

    Le désaveu est à la mesure du capital politique brûlé par Donald Trump pour protéger son allié saoudien, le prince héritier Mohammed Ben Salman – également désigné par ses initiales, « MBS ».

    Jeudi 13 décembre, le Sénat a infligé une double gifle au président des Etats-Unis. Sept sénateurs républicains se sont joints aux démocrates pour permettre l’adoption d’une résolution mettant fin au soutien principalement logistique apporté par Washington à l’Arabie saoudite dans la guerre qu’elle livre au Yémen. Le Sénat a ensuite adopté à l’unanimité une résolution dans laquelle il a jugé le prince héritier « responsable de l’assassinat de Jamal Khashoggi », le 2 octobre, dans le consulat du royaume saoudien à Istanbul, en Turquie.
    […]
    Cette [frustration] est encore montée après l’assassinat de Jamal Khashoggi, un dissident devenu chroniqueur au Washington Post. Ulcérée par les dénégations saoudiennes jugées peu crédibles comme par le soutien apporté par Donald Trump au prince, une majorité de sénateurs (56 voix contre 41) a permis, mercredi, l’adoption d’un texte dont la portée demeure symbolique puisque la Chambre des représentants n’a pas envisagé de s’en saisir et que le président des Etats-Unis a assuré qu’il lui opposerait son veto. Donald Trump justifie sa position par l’importance que revêt selon lui la relation avec Riyad.

    #paywall

  • Le gouvernement fait voter une mesure favorisant l’exil fiscal des plus fortunés
    https://www.bastamag.net/Le-gouvernement-fait-voter-une-mesure-favorisant-l-exil-fiscal-des-plus

    Un nouveau cadeau fait aux plus riches. Lundi 10 décembre, une heure avant la prise de parole d’Emmanuel Macron depuis l’Elysée, le Sénat a voté l’allègement de l’« exit tax » sur demande du gouvernement. L’exit tax, instaurée par Nicolas Sarkozy en 2011, avait pour objectif de lutter contre l’exil fiscal : les plus fortunés qui partaient à l’étranger devaient attendre 15 ans avant de vendre leurs actions, sous peine de payer 30 % sur les plus-values qu’ils réalisaient à l’étranger. Avec cet allègement, ils (...)

    En bref

    / #Inégalités, #Multinationales, #Politique, #Capitalisme

  • Le Sénat vote l’allègement de l’exit tax
    https://lemediapresse.fr/actualites/le-senat-vote-lallegement-de-lexit-tax

    Hasard un peu fâcheux, pendant qu’Emmanuel Macron annonçait ses mesures sociales ce 10 décembre, le Sénat votait l’allègement de l’exit tax. Cette taxe mise en place par Sarkozy a pour but de freiner l’exil fiscal des entrepreneurs les plus fortunés. Elle contraignait les citoyens aisés qui s’exilent de payer une taxe de 23,8% sur la différence entre […]

  • Le maintien de l’ordre à la française désorienté - Libération
    https://www.liberation.fr/france/2018/12/07/le-maintien-de-l-ordre-a-la-francaise-desoriente_1696698

    MO. Deux lettres pour maintien de l’ordre public. Deux lettres pour l’une des plus grandes fiertés du ministère de l’Intérieur. Deux lettres synonymes aussi parfois d’arbitraire, de répression et de violence. En langage technocratique, il est question de « gestion démocratique des foules ». Elevé au rang d’art par les responsables de la police et de la gendarmerie durant des décennies, le maintien de l’ordre à la française est aujourd’hui chancelant face au mouvement des gilets jaunes. Si l’organisation des unités de forces mobiles, spécialisées en la matière, est parfaitement adaptée pour faire face à des violences au sein d’un cortège délimité, le commandement était à la peine samedi dernier pour échafauder une stratégie à même de contenir des petits groupes mobiles et épars. Une fébrilité qui entrera à coup sûr dans l’histoire policière.
    Mauvais calcul

    De telles scènes de violences étaient inédites à Paris depuis Mai 68. Près de 250 feux allumés, dont 112 véhicules et 6 bâtiments incendiés. 162 personnes blessées, prises en charge par les hôpitaux parisiens. 378 manifestants placés en garde à vue. Un nombre historique de grenades lacrymogènes et explosives ainsi que de balles en caoutchouc utilisées. En cinquante ans, les forces de l’ordre ont évidemment connu d’autres coups durs et échecs en la matière, mais jamais des émeutiers n’ont semblé si proches de faire vaciller le pouvoir. Samedi dernier, la mise en échec du dispositif prévu vient en partie d’un mauvais calcul tactique, mais aussi politique. L’exécutif a fait le pari d’une main tendue vers les gilets jaunes en leur permettant de se rassembler sur les Champs-Elysées à condition d’accepter un contrôle d’identité et une fouille des sacs. La plupart des manifestants ont refusé la proposition et tous les heurts se sont produits aux alentours de l’avenue. « C’était une situation inédite avec d’un côté une concentration importante de personnes à un endroit, cumulé avec des actions périphériques très rapide. Alors qu’à la préfecture de police de Paris, il y a une tradition de verticalité encore plus importante qu’ailleurs qui fait que les forces sont généralement statiques, les bascules sont très lentes », analyse l’ancien général de gendarmerie Bertrand Cavallier, fin connaisseur du maintien de l’ordre.

    Sur le terrain, aucune marge de manœuvre n’est laissée aux agents, chaque mouvement est orchestré par une chaîne hiérarchique qui remonte jusqu’au préfet. Et parfois même jusque place Beauvau. Ce jour-là, dans la salle de commandement, au sous-sol de la préfecture de police de Paris, le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, son secrétaire d’Etat, Laurent Nuñez, et le Premier ministre, Edouard Philippe, constatent avec gravité la situation. Les forces de l’ordre sont désorientées, ne parviennent pas à lire la « physionomie » de la manifestation. Les huiles de la direction de l’ordre public peinent à bâtir un plan pour casser la solidarité entre les plus radicaux et les autres, qui, ensemble, refusent la dispersion. « Le bon public », expression ironique utilisée à la préfecture de police pour qualifier les manifestants qui s’organisent en black bloc, est cette fois minoritaire parmi les émeutiers. La préfecture a perdu ses repères.

    « Les casseurs attendaient que le camion à eau arrive ou qu’il y ait du renfort pour retourner dans la foule. Comme ça, ils réussissaient la plupart du temps à ne pas se faire accrocher. Ils tapaient d’un côté, foutaient le feu, puis repartaient d’un autre côté », raconte un policier de la BRI, présent sur le terrain samedi dernier. Une organisation loin du traditionnel cortège avec ses manifestants les plus virulents qui se placent à l’arrière ou à l’avant. Avec une quarantaine de collègues, cette unité d’élite, plus habituée aux prises d’otages qu’aux mobilisations sociales, était chargée samedi d’enchaîner les « interpel’ » : « On se mettait derrière les CRS, de temps en temps ils ouvraient les boucliers, on n’avait rien sur nous, on était en civil juste avec un casque, donc on pouvait choper ceux qui couraient le moins vite. »

    Rangee de policiers devant une barriquade de paves le 11/05/1968. Photographie de Jean Pottier pendant mai 68 a Paris. Credit : Jean Pottier / KHARBINE-TAPABOR.

    Des policiers à Paris, le 11 mai 1968. (Photo Jean Pottier. Kharbina-Tapabor)
    Equation périlleuse

    Le ministre de l’Intérieur arrivé aux commandes depuis moins de deux mois a cherché à rassurer les parlementaires lors de deux auditions tenues coup sur coup. Lundi à l’Assemblée nationale, mardi au Sénat. Avec une question : la police et la gendarmerie parviendront-elles à gérer sans casse et sans drame la journée de mobilisation de ce samedi ? Acculé, Christophe Castaner a garanti une révision « en profondeur » du mode opératoire des forces de l’ordre. « Le ministre a pris une position assez claire, à savoir un dispositif plus mobile, mais la doctrine du maintien de l’ordre ne peut pas changer en trois jours », relève le secrétaire général du Syndicat des commissaires de la police nationale, David Le Bars. Pour expliquer la nouvelle tactique recherchée, Christophe Castaner s’est limité à dérouler le futur triptyque d’action des policiers et gendarmes : « Mobilité, réactivité, fermeté. » Et contact avec les casseurs ? L’équation est périlleuse pour le ministre de l’Intérieur. Depuis une trentaine d’années, la tenue à distance des manifestants est vantée comme le principe fondamental du maintien de l’ordre pour éviter un mort.

    Tout a basculé le 6 décembre 1986. A Paris, les étudiants sont en effervescence contre le projet de loi Devaquet de réforme des universités. Le Quartier latin est occupé, quelques barricades enflammées sont montées. La préfecture de police de Paris envoie alors ses pelotons de voltigeurs motocyclistes. Ces bécanes tout-terrain, rouges et nerveuses, foncent dans les petites rues. Un agent conduit la moto tandis que son binôme distribue des coups de bâton aux manifestants. Au même moment, Malik Oussekine, 22 ans, sort d’un club de jazz. Des voltigeurs le prennent en chasse. L’étudiant se réfugie dans un immeuble de la rue Monsieur-le-Prince. Trois policiers foncent alors dans le hall et le tabassent. Malik Oussekine ne se relèvera pas. Le lendemain, l’émoi est national. Alain Devaquet démissionne et sa réforme de l’éducation est abandonnée. Les pelotons de voltigeurs sont dissous. « Et deux ans plus tard, la droite, au pouvoir, perd les élections, rappelle le journaliste David Dufresne, auteur de Maintien de l’ordre, livre référence sur le sujet. A partir de cet événement, la mort d’un manifestant a constitué le point au-delà duquel on ne peut pas aller. » Les paroles du préfet Maurice Grimaud, qui était parvenu à réprimer la révolte de Mai 68 sans drame à Paris, paraissent bien lointaines. Dans une lettre envoyée à tous ses agents, il mettait en garde contre le péril qui menaçait les institutions en cas d’usage disproportionné de la force : « Nous gagnerons peut-être la bataille dans la rue, mais nous perdrons quelque chose de beaucoup plus précieux et à quoi vous tenez comme moi : notre réputation. […] Frapper un homme à terre, c’est se frapper soi-même en apparaissant sous un jour qui atteint toute la fonction policière. » Aujourd’hui encore, Malik Oussekine symbolise les violences policières. Mais aussi la hantise de Beauvau d’avoir à répondre d’un manifestant étendu sur le sol.

    Pour éviter d’avoir à affronter une nouvelle crise politique après un mort lors d’une manifestation, la philosophie de mise à distance va être renforcée. « Les implications sur notre action sont énormes. On a tous en tête que ce que l’on va faire peut avoir des conséquences pour le gouvernement, expose le colonel Stéphane Fauvelet, responsable de la formation des gendarmes mobiles au centre d’entraînement de Saint-Astier (Dordogne). Si l’on commet un acte grave, on va rompre l’équilibre et empêcher la possibilité d’une négociation. C’est toute la difficulté du maintien de l’ordre. » Des stratégies de plus en plus défensives des forces de l’ordre sont alors adoptées. La professionnalisation accrue des unités dédiées, compagnies républicaines de sécurité et gendarmes mobiles, contribue aussi à une meilleure maîtrise de la force. Les unités ne doivent plus briser les manifestations pour les disperser, mais tentent de contenir le plus longtemps possible les violences et de repousser les contacts. Conséquence : le recours massif aux armes pour maintenir la distance de sécurité avec les manifestants.

    Depuis quelques années, la montée en puissance des armes « intermédiaires » se banalise. C’est par exemple le cas du flash-ball, puis de son successeur le lanceur de balles de défense de 40 mm, utilisés pour la gestion des foules depuis le milieu des années 2000. Interrogé en 1998 à ce propos, le chef du bureau des équipements du service central des CRS de l’époque, Christian Arnould, s’inquiétait pourtant de l’arrivée de cette nouvelle arme : « Symboliquement, en matière de maintien de l’ordre, cela signifie que l’on tire sur quelqu’un, alors que, depuis des années, on prend soin de tirer les grenades à 45 degrés sans viser les personnes en face. » Le 1er décembre à Paris, les policiers ont tiré plus de 1 200 de ces balles en caoutchouc.

    Anti-riot police officers face university and high school students demonstrating in Paris to protest the Devaquet law that aims to implement a selection system for students who want to go to university. Students have thrown red paint at the police. (Photo by Alain Nogues/Sygma/Sygma via Getty Images)

    Manifestation à Paris en 1986.(Photo Alain Nogues. Sygma via Getty Images)
    Amputations de membres

    A cet arsenal s’ajoutent aussi des grenades explosives. En octobre 2014, sur la ZAD de Sivens, Rémi Fraisse, un militant écologiste de 21 ans, reçoit une grenade offensive OF-F1 de la gendarmerie, dont l’explosion le tue sur le coup. Si l’usage de cette arme est abandonné, aucun changement profond n’est amorcé. Un rapport parlementaire dédié à la question du maintien de l’ordre conduit à un statu quo. Une autre grenade, la GLI-F4, qui contient aussi une charge de TNT, est maintenue en dotation. Elle a depuis provoqué plusieurs amputations de membres, comme à la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, et certainement à Paris et Tours ces dernières semaines dans le cadre du mouvement des gilets jaunes. Toutefois, cette philosophie du maintien de l’ordre à la française souffre, depuis une quinzaine d’années, d’une vraie entorse. Les autorités cherchent de plus en plus à afficher un nombre conséquent d’interpellations. Pour faire du chiffre et pour pouvoir « judiciariser » les débordements, des effectifs plus légers vont aller au contact direct des manifestants. Cette mission est souvent confiée aux brigades anticriminalité, des effectifs non formés au maintien de l’ordre. Cette stratégie peut s’avérer contre-productive. La gestion parisienne de la mobilisation contre la loi travail en a été le parfait exemple. En opposition avec la doctrine française de la mise à distance, le préfet de l’époque, Michel Cadot, positionnait les CRS et gendarmes mobiles au plus proche des manifestants pour tenter de commencer les interpellations dès le départ du cortège. Tout ça dans un nuage de gaz lacrymogène. Le slogan « Tout le monde déteste la police » dépassait les rangs des plus déterminés.

    En prévision des très possibles affrontements de ce samedi, l’Elysée dit redouter « une très grande violence » d’« un noyau dur de plusieurs milliers de personnes » qui viendraient à Paris « pour casser et pour tuer ». En 2005, confronté à plusieurs nuits d’émeutes en banlieue, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, use de la même rhétorique : « L’enjeu est assez simple : soit les bandes gagnent, soit la République l’emporte. L’alternative est dans ce choix. C’est la force légale de la République ou la force brutale des bandes. Ce sera donc la force légale de la République. Ni vous ni nous n’avons le choix. » La communication anxiogène de l’Elysée, comme celle de Sarkozy à l’époque, renvoie à l’autre grand principe du maintien de l’ordre : impressionner pour contenir. Sur le terrain, cela s’exprime par la même scénographie : la sortie des véhicules blindés, la mise en place des compagnies de CRS, les fusils et lanceurs de balles bien en vue. Un cérémonial qui risque de ne pas suffire à empêcher les violences. Et la possible multiplication des charges, avec ses dangers considérables.
    Ismaël Halissat

    #maintien_de_l’ordre

  • L’éternel retour de la loi anticasseurs
    https://www.nouvelobs.com/justice/20181210.OBS6865/tribune-gilets-jaunes-l-eternel-retour-de-la-loi-anticasseurs.html

    Par Vincent Tolédano, avocat au barreau de Paris.

    Qui s’en souvient ? Le 5 mai 2009, Christian Estrosi et un groupe de députés UMP, dont son ancien collaborateur Eric Ciotti, déposent sur le bureau de l’Assemblée nationale une proposition de loi « renforçant la lutte contre les violences de groupes et la protection des personnes chargées d’une mission de service public ».

    Un an plus tard, la proposition des parlementaires devient la loi du 2 mars 2010 promulguée sous la signature de Nicolas Sarkozy, François Fillon, Michèle Alliot-Marie et Brice Hortefeux. Elle insère dans le Code pénal un article 222-14-2 ainsi rédigé :

    « Le fait pour une personne de participer sciemment à un groupement, même formé de façon temporaire, en vue de la préparation, caractérisée par un ou plusieurs faits matériels, de violences volontaires contre les personnes ou de destructions ou dégradations de biens est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 € d’amende. »

    A défaut des 35 heures, la droite vient de renverser l’un des totems de la gauche en rétablissant de fait la loi anticasseurs dont l’abrogation en décembre 1981 réalisait l’une des 101 propositions de François Mitterrand.

    Elu deux ans après, François Hollande n’abrogera pas le texte qui permet aujourd’hui d’arrêter et poursuivre les « gilets jaunes » pourtant soutenus par Christian Estrosi et Eric Ciotti, qui ne sont plus amis, du seul fait de leur présence à une manifestation. Et tant pis si les « faits matériels » sont des plus ténus. A charge pour les juges, dernier rempart de la démocratie, de faire primer les principes fondamentaux du droit sur la communication du pouvoir exécutif. « Il n’y a point de crime ou de délit sans intention de le commettre », dit aussi le Code pénal.

    En finir avec la chienlit

    Promulguée sous la signature de Georges Pompidou, Jacques Chaban-Delmas et René Pleven, la loi du 8 juin 1970 tendait « à réprimer certaines formes nouvelles de délinquance ». Elle punissait jusqu’à cinq ans d’emprisonnement, outre les organisateurs, les participants volontaires à une manifestation ayant entraîné des violences ou des dégradations. Après le joli mois de mai, le retour à l’ordre. Sous les pavés, la prison.

    « Les casseurs seront les payeurs », plaidait Chaban. Cette mauvaise loi limite le droit de manifester en introduisant une responsabilité collective, répondit Mitterrand qui fit de l’abrogation de la loi anticasseurs l’un de ses chevaux de bataille vers la victoire finale.

    Après les violences du 1er mai 2018, la droite qui a la mémoire courte demandait encore le rétablissement de la loi anticasseurs pourtant effectué huit ans plus tôt par Nicolas Sarkozy. Eternel retour. Président du groupe Les Républicains au Sénat, Bruno Retailleau qui vote la loi mais ne la lit pas, proposait d’introduire « dans notre droit une responsabilité pénale et pécuniaire collective de ceux qui, en bande, cassent et brûlent ce qui leur tombe sous la main ». Les Black Blocs seront les payeurs. Il faut en finir avec la chienlit.

    50 ans après mai 68, le débat demeure. Responsabilité collective ou personnelle. Délit intentionnel ou restriction du droit de manifester. Politique pénale ou communication gouvernementale. Les arrestations « préventives » du week-end dernier réalisent la prophétie du François Mitterrand de 1970 qui sonne comme un avertissement à Emmanuel Macron : « Craignez que demain l’opinion ne se retourne contre vous. Un jour, elle saura qu’elle a été trompée. Elle voulait réduire la violence. Vous lui avez offert en prime la fin du droit de rassemblement. Bientôt la somme des injustices réveillera ceux qui vous approuvent aujourd’hui ».

    #gilets_jaune #état_d'urgence

  • US senators : ’Zero chance’ MBS not involved in Khashoggi killing | News | Al Jazeera
    https://www.aljazeera.com/news/2018/12/senators-doubt-mbs-ordered-khashoggi-killing-181204175113812.html

    US senators: ’Zero chance’ MBS not involved in Khashoggi killing

    Formulation plus énergique que celles que l’on retrouve ailleurs (Le Monde : Khashoggi : l’audition de la directrice de la CIA conforte la volonté de sanction du Sénat américain- France 24 : Affaire Khashoggi : des sénateurs américains accusent le prince saoudien et contredisent Donald Trump

    #khashoggi

  • A Gaillon de nombreux cons s’éveillent à la politique
    Procès du mur des gilets jaunes : le rude moment de l’ex-présidente du Syndicat de la magistrature.

    Khashoggi : l’audition de Joakim Noah conforte la volonté de sanction du Sénat.
    NBA : la directrice de la CIA signe aux Grizzlies de Memphis.

    Un produit utilisé pour la dialyse va présenter les Oscars 2019
    Alerte sanitaire sur l’acteur et humoriste Kevin Hart

    Le prix Turner pour l’art contemporain s’inverse aux Etats-Unis, Wall street panique
    La courbe des taux sacre un court-métrage tourné avec un téléphone.

    La « lettre sur Dieu » d’Einstein aboutit à une naissance
    Une transplantation d’utérus, d’une donneuse décédée, vendue 2,89 millions de dollars.

    Pigeons, souris, rats : les espèces les plus communes sont favorisés par la diplomatie américaine
    Retour des activités humaines en Somalie après vingt-huit années d’absence.

    Brexit : la dernière houillère de la Ruhr perd un vote clef
    Le gouvernement May ferme

    #de_la_dyslexie_créative

  • Un ferry dérouté de Saint-Malo à Caen-Ouistreham + Revue de presse
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/12/04/01016-20181204LIVWWW00027-en-direct-gilets-jaunes-philippe-macron-blocages-

    Le navire de la Brittany Ferries assurant la liaison entre Portsmouth (Grande-Bretagne) et Saint-Malo a été dérouté ce mardi vers Ouistreham (Calvados), le port breton étant bloqué par des "gilets jaunes", a indiqué la compagnie maritime. "En raison du mouvement des ’gilets jaunes’, qui bloquent le port de St Malo, le navire, ’Le Bretagne’, a été dérouté sur Ouistreham", a indiqué sur son site la compagnie.

    "En conséquence, votre départ de ce soir, mardi 04/12/18, se fera de Caen-Ouistreham à 20h30. Arrivée à Portsmouth à 07h45", précise la compagnie qui ajoute : "Des blocages étant toujours prévus sur les routes françaises, merci de prévoir un temps de trajet supplémentaire pour vous rendre au port". Selon la compagnie, une navette a quitté la gare maritime de Saint-Malo à 16 heures pour acheminer les passagers non motorisés à Ouistreham, près de Caen, soit à près de 200kms de là.

    Il s’agit du premier déroutement d’un ferry de la Brittany Ferries, censé accoster à Saint-Malo, depuis le début du mouvement des "gilets jaunes", a indiqué un membre de la compagnie en charge de l’information du public.

    EN IMAGES - Le saccage du péage de Virsac

    Sur 412 personnes interpellées à Paris samedi dernier, seules 16 étaient fichées ultra-droite ou ultra-gauche
    Le préfet de police, Michel Delpuech, a indiqué devant la commission des lois du Sénat que 412 personnes avaient été interpellées à Paris samedi dernier. Sur ces 412 personnes, seules 16 étaient fichées ultra-droite ou ultra-gauche, a-t-il expliqué.

    Marche pour le climat samedi à Paris : Hulot trouve que ce n’est « pas le moment »
    Ce n’est "pas le bon moment" d’organiser samedi à Paris une marche pour le climat, a estimé sur RTL Nicolas Hulot, y voyant un risque de "confusion" et de "confrontation" dans le contexte de crise des "gilets jaunes".

    "C’est mon avis personnel, ça n’engage que moi, je trouve que ce n’est pas le moment

    Christophe Castaner : « Il faut prévoir le pire » pour la manifestation de samedi
    Lors de son audition au Sénat, le ministre de l’Intérieur, interrogé sur les discussions en cours sur les dispositifs pour samedi prochain, a dit "prévoir le pire". "Il faut faire en sorte que ce qui s’est passé samedi ne se reproduise pas", a-t-il fait remarqué. . . . . .

    Lycées : une centaine d’interpellations dans le Val-d’Oise
    Des incidents ont à nouveau éclaté mardi devant des lycées de la région parisienne, notamment dans le Val-d’Oise avec près de 100 placements en garde à vue, dans un mouvement de contestation réveillé par celui des "gilets jaunes", selon des sources concordantes.

    Dans le Val-d’Oise, 97 personnes ont été placées en garde à vue mardi après des heurts à proximité de quinze lycées. A Enghien-les-Bains, le lycée Gustave-Monod a été victime d’une "tentative d’incendie" lors d’une manifestation qui a rassemblé quelque 200 jeunes, a indiqué le parquet de Pontoise.

    Arrêt temporaire de la production chez Maïsadour
    Le géant de l’agroalimentaire Maïsadour a dû temporairement interrompre sa production en raison des blocages des "gilets jaunes", à quelques semaines des fêtes de fin d’année, rendez-vous important pour ses marques d’épicerie fine, a indiqué ce mardi son président.

    "En raison des blocages par les ’gilets jaunes’, nos camions n’ont pas pu circuler, nous sommes donc restés plusieurs journées sans pouvoir abattre de volailles, et nous avons perdu des livraisons", a déploré Michel Prugue à Mont-de-Marsan, lors d’une conférence de presse en marge de l’assemblée générale du groupe. La société regroupe notamment les enseignes Delpeyrat, Comtesse du Barry ou Sarrade et Delmas, spécialisées dans les produits fins et gastronomiques.

    "Il est encore trop tôt pour chiffrer le préjudice", a ajouté le président de Maïsadour. "Mais nous surveillons le mouvement de près car nous approchons des fêtes de fin d’année. Pour nous, c’est particulièrement sensible. C’est un mois de travail important, et nous surveillons les difficultés que nous pourrions rencontrer dans le transport des marchandises si le mouvement se poursuivait".

    La SPA annule son Noël des animaux prévu ce week-end place de la République
    La SPA a annoncé qu’elle annulait son Noël des animaux prévu à Paris ce week-end place de la République. L’association craint des violences similaires à celles qui se sont déroulées samedi dernier lors de la manifestation des « gilets jaunes ».

    Edouard Philippe : « Il ne faut pas perdre de vue la non-augmentation de la dette publique »

    Jean-Pierre Raffarin plaide pour un accord avec les « gilets jaunes »
    Invité ce matin des « 4 Vérités » sur France 2, l’ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin imagine ce que pourrait être sa feuille de route s’il était toujours à Matignon. 

    Tiens, il existe encore celui là !

    #GiletsJaunes #en_vedette #revue_de_presse

  • CIA Intercepts Underpin Assessment Saudi Crown Prince Targeted Khashoggi - WSJ
    Conclusion that Mohammad ‘probably ordered’ killing relies in part on 11 messages he sent to adviser who oversaw hit squad around time it killed journalist

    https://www.wsj.com/articles/cia-intercepts-underpin-assessment-saudi-crown-prince-targeted-khashoggi-154364

    WASHINGTON—Saudi Crown Prince Mohammed bin Salman sent at least 11 messages to his closest adviser, who oversaw the team that killed journalist Jamal Khashoggi, in the hours before and after the journalist’s death in October, according to a highly classified CIA assessment.

    The Saudi leader also in August 2017 had told associates that if his efforts to persuade Mr. Khashoggi to return to Saudi Arabia weren’t successful, “we could possibly lure him outside Saudi Arabia and make arrangements,” according to the assessment, a communication that it states “seems to foreshadow the Saudi operation launched against Khashoggi.”

    Mr. Khashoggi, a critic of the kingdom’s leadership who lived in Virginia and wrote columns for the Washington Post, was killed by Saudi operatives on Oct. 2 shortly after entering the Saudi consulate in Istanbul, where he sought papers needed to marry his Turkish fiancée.

    Excerpts of the Central Intelligence Agency’s assessment, which cites electronic intercepts and other clandestine information, were reviewed by The Wall Street Journal.

    The CIA last month concluded that Prince Mohammed had likely ordered Mr. Khashoggi’s killing, and President Trump and leaders in Congress were briefed on intelligence gathered by the spy agency. Mr. Trump afterward questioned the CIA’s conclusion about the prince, saying “maybe he did; and maybe he didn’t.”

    The previously unreported excerpts reviewed by the Journal state that the CIA has “medium-to-high confidence” that Prince Mohammed “personally targeted” Khashoggi and “probably ordered his death.” It added: “To be clear, we lack direct reporting of the Crown Prince issuing a kill order.”

    The electronic messages sent by Prince Mohammed were to Saud al-Qahtani, according to the CIA. Mr. Qahtani supervised the 15-man team that killed Mr. Khashoggi and, during the same period, was also in direct communication with the team’s leader in Istanbul, the assessment says. The content of the messages between Prince Mohammed and Mr. Qahtani isn’t known, the document says. It doesn’t say in what form the messages were sent.

    It is unclear from the excerpts whether the 2017 comments regarding luring Mr. Khashoggi to a third country cited in the assessment are from Prince Mohammed directly, or from someone else describing his remarks.

    Saudi Arabia has acknowledged Mr. Khashoggi was murdered in the consulate. But it has denied Prince Mohammed had any role and blamed the operation on rogue operatives. The Saudi Public Prosecutor’s office last month announced charges against 11 Saudis in connection with Mr. Khashoggi’s death, saying it would seek the death penalty in five cases. The office didn’t release their names.

    The U.S. Treasury Department in mid-November slapped sanctions on 17 Saudis whom it linked to the killing. But Mr. Trump, in a statement days later, said he intended to maintain strong relations with the crown prince because of Saudi Arabia’s opposition to Iran, its investments in the U.S. and its role in the oil market.

    The Trump administration’s posture has angered many in Congress, and the intercepts and intelligence gathered by the CIA may complicate Mr. Trump’s efforts to maintain relations with Prince Mohammed, the de facto leader one of the world’s biggest oil producers. The two are among the world’s leaders meeting this weekend in Buenos Aires for a summit of Group of 20 nations.

    Earlier this week, the Senate voted to begin consideration of a resolution to withdraw U.S. support for a Saudi-led military coalition fighting against Houthi rebels in Yemen, with senators venting their frustration over Mr. Trump’s reluctance to hold Prince Mohammed responsible for Mr. Khashoggi’s death.

  • #Didier_Porte serait-il un espion nord-coréen ?
    https://la-bas.org/5346

    Ami abonné, si tu es un lecteur assidu des romans de John le Carré, mais aussi des aventures du sapeur Camember et des Pieds nickelés, tu vas te régaler au récit des malheurs de cet énarque fonctionnaire au Sénat, au look étonnant de premier de sa classe de Terminale C dans les années 1970, qui vient d’être mis en examen pour trahison, mais qui aurait dû l’être pour « inintelligence » envers l’ennemi, en l’occurrence, la Corée du Nord.Continuer la lecture…

    #Vidéo #Médias

  • Affaire du lait contaminé : de nouvelles révélations accablent Lactalis AFP - 30 Novembre 2018 - Le figaro
    http://www.lefigaro.fr/conso/2018/11/30/20010-20181130ARTFIG00075-affaire-du-lait-contamine-de-nouvelles-revelation

    Contrairement à ce que le géant de l’agroalimentaire affirmait, des boîtes de lait auraient été remises sur le marché alors qu’elles ont été produites dans une unité de production contaminée par les salmonelles, selon des documents de la Direction générale de la Santé (DGS), consultés par l’AFP. Toutefois, le géant de l’agroalimentaire conteste ces affirmations.

    Nouveau rebondissement dans l’affaire Lactalis. Alors que le groupe a été autorisé en septembre dernier à remettre ses laits en poudre pour #bébé dans les rayons des supermarchés et des pharmacies, un nouveau scandale vient accabler le groupe. Deux types de salmonelles ont été retrouvés dans des produits fabriqués par la tour n°2 de l’usine de Craon en Mayenne, alors même que le groupe a toujours maintenu que cette unité de production a été préservée par l’affaire du lait contaminé. Un argument qui avait d’ailleurs en partie justifié la reprise de la commercialisation des produits. D’autant que ces révélations émanent de découvertes faites lors d’autocontrôles réalisés par le groupe peu avant le début de l’affaire du lait contaminé, selon des documents de la Direction générale de la Santé (DGS), consultés par l’AFP. Selon des comptes-rendus de réunions hebdomadaires de sécurité sanitaire organisées sous l’égide de la DGS entre le 6 décembre 2017 et le 7 février 2018, le groupe Lactalis a étendu, le 20 décembre 2017 son retrait-rappel « à l’ensemble des produits fabriqués sur le site de Craon depuis le 15 février 2017 à la suite de la mise en évidence de Salmonella mbandaka et Salmonella agona dans des produits fabriqués par la tour n°2 lors d’autocontraintes environnementales en novembre ».

    Toutefois, Lactalis « conteste fermement » les documents de la Direction générale de la Santé (DGS), indique Lactalis dans un communiqué. « Nous confirmons qu’en aucun cas il n’y a eu, avant l’arrêt de la tour n°2 début décembre 2017, de résultat positif de #salmonelle dans les produits issus de cette tour n°2, ce qui peut être vérifié notamment auprès de la DDCSPP (Direction départementale de la Cohésion Sociale et de la protection des populations) », affirme le groupe laitier. « S’il y a bien eu des autocontrôles positifs dans l’environnement de la tour n°2 en aucun cas il y a eu mise en évidence de salmonelle +dans les produits fabriqués par la tour n°2+ » de l’usine de Craon (Mayenne) « avant déclenchement de la crise début décembre », assure Lactalis. Le groupe laitier estime avoir été mis en cause dans une information tirée « d’une phrase inexacte d’un compte-rendu de la Direction Générale de la Santé du 27 décembre 2017 », et regrette la reprise d’une « information erronée (...) qui lui porte préjudice ». Lactalis a toujours assuré que le phénomène de contamination était limité à la tour n°1. La tour n°2 a elle repris sa production en juillet. En octobre dernier, le groupe a tenu à rappeler que « le phénomène de contamination a toujours été limité aux fabrications de la tour 1 de l’usine de Craon, provoquant d’ailleurs l’arrêt définitif de cette tour et son démantèlement ».

    En tout état de cause, « ces nouvelles informations confirment ce que l’on pensait depuis le départ, à savoir que l’ensemble de l’usine était complètement contaminé par des salmonelles, ce qui justifiait nos demandes de fermeture d’usine », dénonce Quentin Guillemain président de l’association des familles victimes du lait contaminé (AFVLCS). « Cette tour n° 2 est un élément majeur nouveau dans la mesure où Lactalis a toujours assuré que le phénomène de contamination était limité à la tour n°1 » de l’usine, qui a été depuis définitivement fermée. La tour n°2 a elle repris sa production en juillet. « C’est sur l’absence de contamination dans la tour n°2 que le groupe s’appuie pour justifier la réouverture de l’usine de Craon », a ajouté Quentin Guillemain. « Lactalis a menti depuis le début, avec la complicité des autorités qui savaient depuis le mois de décembre. C’est ce que nous apprennent les derniers documents. Plus aucun produit ne doit sortir de cette usine, elle doit être fermée », ajoute ce dernier.

    Craintes de nouveaux cas de contaminations
    Les réunions de sécurité sanitaire réunissent chaque semaine plusieurs services de l’État, dont l’Agence nationale de santé publique (ANSP), l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) ou la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGGCCRF). Dans le rapport de la commission d’enquête du Sénat du 5 avril 2018, la directrice générale de la DGCCRF évoquait déjà la détection de salmonelle dans « l’environnement » de la tour n° 2. « Le 21 décembre 2017, suite à la détection de la bactérie dans l’environnement de la tour n° 2, le groupe Lactalis annonce généraliser le retrait-rappel à l’ensemble des produits fabriqués ou conditionnés sur la partie du site Lactalis Nutrition Santé depuis le 15 février 2017 », expliquait-elle aux sénateurs.

    Ces nouvelles révélations vont attiser la colère des associations, d’autant que la reprise de la commercialisation des laits infantiles de Lactalis était mal passée auprès de l’association de consommateurs Foodwatch, qui la jugeait « inacceptable ». « Nous n’avons aucune garantie que les nombreux dysfonctionnements dans l’affaire Lactalis, qui vont bien au-delà des aspects sanitaires, ne vont pas se reproduire », soutenait Karine Jacquemart, directrice de l’ONG #foodwatch. « L’enquête judiciaire préliminaire est toujours en cours. Et les conclusions de la Commission d’enquête parlementaire n’ont même pas encore été prises en compte. Il serait très grave que Lactalis et tous les acteurs impliqués s’en tirent en toute impunité », affirmait-elle. Pour rappel, l’ONG a porté plainte en février dernier avec plusieurs parents pour exiger la totale transparence dans cette affaire.

    Depuis le début de la crise, Lactalis a notamment été accusé d’avoir manqué de transparence et d’avoir tardé à réagir, ne retirant ses produits qu’à la fin 2017, alors que la salmonelle a été détectée en août et novembre de la même année. L’indignation a ensuite été décuplée par les ratés des distributeurs qui ont continué à vendre les boîtes de lait pourtant interdites. Les excuses tardives du discret président du groupe, Emmanuel Besnier, en février puis celles des enseignes de la grande distribution n’ont pas apaisé les familles des victimes ni les services de l’État.

    #Emmanuel_Besnier #lactalis #multinationales  #alimentation # #santé #agriculture_et_alimentation #grande_distribution #crapules #agroalimentaire #En_vedette #Actualités_françaises

  • Not just Ireland: Chilean congress calls for boycott of Israeli settlements
    Resolution passes as Ireland advances bill banning settlement produce ■ Legislation promoted to mark the International Day of Solidarity with the Palestinian People

    Noa Landau SendSend me email alerts
    Nov 29, 2018

    https://www.haaretz.com/israel-news/.premium-chilean-congress-follows-ireland-and-calls-for-boycott-of-israeli-

    The Chilean congress approved this week a resolution calling for its government to boycott Israeli settlements in any future agreement with Israel and to reexaime past agreements.
    The resolution passed with 99 congressmen voting in its favor, seven voting against it and 30 abstaining.
    To really understand Israel and the Palestinians - subscribe to Haaretz
    The resolution approved in Chile on Tuesday includes a demand from the government to examine all agreements signed with Israel, in order to ensure they only cover territories within the Green Line. The second clause requests that the Chilean Foreign Service ensure that future agreements relate to territories within Israel proper. 
    It was also decided to give guidelines to Chilean citizens visiting or doing business in Israel, so that they understand the historical context of the place and “not support colonization or cooperate with human rights violations in the occupied territories.”
    Finally, the resolution calls for the creation of a so-called mechanism to forbid imports of products made in settlements.
    >> Meet the Chilestinians, the largest Palestinian community outside the Middle East
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    The resolution recognizes a Palestinian state along the 1967 borders with East Jerusalem as its capital. Chile has in the past recognized a Palestinian state. 
    The foreign ministry in Chile will study the resolution and it may be legislated into law in the future. 
    On Wednesday, the Irish senate passed another stage of a bill calling to boycott produce originating in Israeli settlements.
    Both of these legal moves were pushed by the Palestinians ahead of International Day of Solidarity with the Palestinian People, which takes place Thursday.
    The current stage of the Irish law corresponds with a first reading in the Israeli Knesset.
    In July, the Senate approved the bill in a preliminary reading with support from the opposition. Twenty-five Parliament members voted in favor, 20 opposed and 14 abstained.
    The bill prohibits the export and selling of products and services which come from “illegal settlements in occupied territories.” The vote was postponed earlier this year in an attempt to reach a compromise with the government, which sought to soften it after Israel broached the subject.

    However, mutual understandings were not achieved on the matter.
    Saeb Erekat, the Secretary General of the Palestine Liberation Organization (PLO), lauded the legislative moves on Thursday by saying: “On the occasion of International Solidarity Day with Palestine, it is important to extend the Palestinian peoples’ gratitude to the courageous efforts of both the Chilean and Irish Parliaments. The efforts of both distinguished parliaments have triumphed for the justice and rights of the Palestinian people.”

  • DÉMISSION par Badia Benjelloun - 29 Novembre 2018 - Librairie Tropiques
    http://www.librairie-tropiques.fr/2018/11/demission.html

     

    La présentation de la Programmation pluriannuelle de l’énergie a été l’occasion pour le président Macron de mécontenter à la fois les #escrologistes et les protestataires de la France d’en bas pour désigner en une périphrase gentillette, ceux qui n’en peuvent plus de vivre avec un découvert bancaire souvent dès la moitié du mois. Autrement dit, les prolétaires, ceux que leurs salaires ne nourrissent plus. L’insuffisance des ressources concerne deux Français sur cinq qui sont contraints de payer entre 8 à 16% le #crédit http://www.leparisien.fr/espace-premium/fait-du-jour/jackpot-pour-les-banques-12-07-2016-5960487.php à très court terme que constitue l’autorisation de ‘découvert’ aux particuliers. Les banques engrangent ainsi un bénéfice de plusieurs milliards d’euros annuels extorqués justement aux plus ‘démunis’.

    Le report à l’échéance de 2035 de la réduction à 50% de la part du nucléaire au lieu de 2025 comme prévu dans la programmation antérieure s’additionne aux incertitudes sur les filières alternatives aux énergies polluantes. De quoi indisposer la petite fraction de la population sérieusement préoccupée de dégradations irréversibles des conditions de vie sur la planète. L’ensemble des observateurs a pu noter l’absurdité de la proposition technocratique de la mise en place d’un Haut Conseil sur le climat, il existe déjà pléthore de commissions et de comité pour cela. Ce dit Conseil aurait la charge d’évaluer l’impact des réformes et mesures environnementales décidées par le gouvernement, c’est-à-dire de mesurer si les prochaines taxes seront acceptables, ce que devraient savoir les fonctionnaires préposés au budget ainsi que les députés censés représenter le peuple. Faire dépendre l’avenir des prochaines centrales nucléaires type #EPR de la réussite du site de Flamanville, le réacteur devait démarrer en 2012 puis 2016 et maintenant 2020, devrait laisser présager de leur abandon. Le prototype est très coûteux, plus de trois fois le coût initial il a été mal budgétisé et de nombreuses malfaçons l’ont retardé, #Bouygues en particulier y a mal encadré des #travailleurs_détachés et des non déclarés.

    Le verbiage inconsistant mouliné à l’adresse des Gilets jaunes a ben sûr raté sa cible. La taxe sur le diesel n’a été que le godet de plus qui a fait déborder la piscine. Elle pénalise surtout le travailleur pauvre pour qui la voiture est une extension nécessaire de son être de travailleur. Elle n’allait pas alimenter des programmes de transition énergétique mais plutôt permettre à la province française de l’#union_européenne de respecter les limites imposées du déficit budgétaire. En décidant de supprimer l’#ISF, l’État s’est privé d’une rentrée fiscale de près de 5 milliards http://www.perdre-la-raison.com/2017/10/suppression-de-lisf-enfumage-de-bercy.html d’euros. La cohérence aurait été d’adopter comme l’ont fait les Usa une imposition universelle, où qu’il vive un citoyen étasunien doit envoyer une déclaration de revenus au pays. La rigueur aurait dû imposer une lutte efficace contre l’évasion fiscale, 3500 ménages https://www.marianne.net/economie/suppression-de-l-isf-quelques-arguments-pour-ne-pas-avaler-la-soupe-de-mac français cachent plus de 140 milliards dans les #paradis_fiscaux.

    Une solution écologique honnête aurait été de renforcer les #transports_publics, les améliorer et non de supprimer des lignes ‘peu rentables’ comme cela s’est pratiqué ces vingt dernières années. Cet abandon du service public, les transports en commun en sont un, au même titre que l’enseignement (et non pas l’éducation) et la santé, a été dicté justement par l’Union européenne et son dogme de concurrence non faussée.
     
    https://www.youtube.com/watch?v=fXY_fw9C01w


     
    Les Gilets jaunes à défaut d’avoir un programme politique ou économique précis ont en revanche un slogan dépourvu d’ambiguïté ‘#Macron, #démission’. Ils ne semblent pas vouloir déposer les armes ni raccrocher leur gilet. Le cynisme du personnel mis au pouvoir par des manœuvres de ‘communicants’ a eu raison de la crédulité des plus crétins d’entre eux. Les difficultés des retraités, des travailleurs précaires et des temps partiels forcés sont concrètes. Elles ne sont plus solubles dans les traitements psychoactifs des troubles de l’humeur et des dépressions ni supportées par des addictions. Elles s’épanchent dans la rébellion et l’espoir qu’elle aboutisse.

    La culture catholique (et ouvrière) de ce pays est incompatible avec l’acceptation de la grâce et de l’élection de certains par le Seigneur comme c’est le cas chez toutes les variantes du protestantisme. Elle est à même de contester les inégalités et les injustices. Quand #Jésus a voulu chasser les marchands du Temple, il voulait le rachat certes des péchés mais surtout des dettes de ses coreligionnaires. La Maison de Dieu était à la fois une boucherie (sacrifice des bêtes organisé par des ministres à fonction héréditaire) mais aussi un lieu de prélèvement d‘une dîme religieuse et sans doute aussi une banque. C’est ce qu’a montré Michael Hudson dans son dernier ouvrage ‘Efface leur dette’ fondé sur le travail d’archéologues spécialisés dans l’Age de bronze en Mésopotamie.

    Ce Mouvement macronien n’est structuré sur rien d’autre qu’une direction, celle de ce capitalisme embourbé dans des dettes de toute nature qui asservissent soit par l’exploitation de leur travail, soit par leur exclusion du travail la majorité.

    Incapable de percevoir que ce système est depuis longtemps en ééquilibre métastable, il se montre décontenancé par le rappel de cette réalité. Son talent, rapprocher par des négociations un vendeur et un acheteur de gros secteurs de l’économie, pouvait s’exercer sans aucun risque sinon celui d’empocher de grosses commissions une fois réalisée la transaction. Il ne peut en faire un capitaine par gros temps quand les atteintes des droits des travailleurs ne sont plus endiguées dans des défilés normalisés les samedi ensoleillés entre République et Nation.

    La diversion tentée vers la voie trop souvent empruntée de cellules terroristes découvertes et désamorcées n’a pas fait recette. Elle a vite été étouffée sous l’avalanche des déclarations d’un Sinistre de l’intérieur qui ne voyait sur les Champs Elysées que séditieux et extrême droite nauséabonde.
     
    Lundi, on apprenait l’arrestation de #Benoît_Quennedey, http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/11/26/01016-20181126ARTFIG00322-un-haut-fonctionnaire-du-senat-interpelle-pour-de un haut fonctionnaire du Sénat, suspecté d’espionner pour le compte d’une puissance étrangère. Cet énarque, d’une érudition rare, est en charge du patrimoine et des jardins au palais du Luxembourg, fonction qui ne l’expose pas à accéder à des informations ‘sensibles’. La transmission de plans de palais ou de jardins à la Corée du Nord ne risquerait pas de mettre en danger la sécurité de l’Etat français. Car Benoît Quennedey est en effet président de l’association d’amitié franco-coréenne qui a connu trois présidents avant lui, toutes personnalités honorables et d’obédience politique différente. Quennedey appartient depuis longtemps au parti des Radicaux de gauche qui n’a pas pour vocation d’entreprendre une révolution bolchevik. Les entrefilets que la presse dominante a consacrés à cette interpellation sont plutôt prudents. Circonspects, ils n’excluent pas l’hypothèse que lui soit simplement reprochée son admiration pour un pays ‘totalitaire’ dans lequel il a voyagé plusieurs fois, comme tous les membres de cette association. On sait qu’à son arrivée à l’Elysée, Macron a voulu refonder les renseignements et s’est attaché une unité anti-terroriste mise sous son contrôle direct. Il est difficile de comprendre la teneur politique de cette garde à vue (loufoque et tragique) pour suspicion de crime très grave de haute trahison.

    Diversion médiatique offerte par la #DGSI quand la rue conteste avec une ampleur inattendue le chef de l’Etat.
    Mise à distance (désaveu ou critique discrète) de Trump qui a procédé à un rapprochement spectaculaire avec la République populaire et démocratique de Corée du Nord quand celle-ci a montré sa capacité à se protéger grâce à son programme balistique intercontinental ?
La France est le deuxième pays à ne pas avoir de représentation diplomatique avec la RPDCN après l’Estonie.

    Complaisance vis-à-vis du Japon liée à l’arrestation et la détention humiliante de #Carlos_Ghosn, toujours patron en théorie de #Renault ? Le rachat de titres Renault en 2015 par le ministre de l’économie Macron avait permis de réduire à zéro https://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/emmanuel-macron-a-l-origine-de-la-guerre-entre-renault-et-nissan- les voix #Nissan dans le Conseil d’administration gros actionnaire de Renault en raison de l’application de la loi Florange.

    S’agit-il d’installer et de conforter un climat de répression de toute opposition réelle ou seulement probable, supposée ou à peine soupçonnée ? Dans la droite ligne de la mise en examen de Fillion et des perquisitions à l’encontre de la France Insoumise dans un contexte de régime d’exception institué depuis l’état d’urgence après les attentats de 2015. Les 5000 perquisitions ordonnées dans la foulée de supposés radicalisés fichés S n’avaient abouti à quasiment aucune mise en détention. L’arrestation d’innocents sans motif sérieux est le premier pas qui conduit à la perte de la personne juridique. La non protection par la loi du commun induit une insécurité et constitue l’arbitraire. Le régime de l’arbitraire est l’argument constitutif du totalitarisme qui se définit par la destruction, ici subtile, de l’opposition et par la détention d’innocents qui ignorent leur délit et la nature de leur peine.

    Quennedey serait alors victime d’une de ses raisons ou d’une combinaison de certaines d’entre elles. Peut-être l’est-il d’une raison plus triviale, une bourde potache de la DGSI ?

    Pour chacun de ces raisons, les #Giletsjaunes auraient raison de continuer à scander leur slogan. Démission. En Tunisie et en Egypte, les mêmes sans gilets criaient ‘Dégage !’.
    A peine un an et demi après l’élimination de rivaux qui n’étaient pas assez déterminés à prendre le pouvoir, confortablement installés dans une position d’éternels opposants, Macron avec moins 25% d’approbation de son public, lassé de son mépris, est sinon démissionnaire, d’ores et déjà démis.
     
    Badia Benjelloun.

     
    1. http://www.lefigaro.fr/societes/2018/11/27/20005-20181127ARTFIG00004-emmanuel-macron-devoile-le-futur-de-la-politique-
    2. http://www.leparisien.fr/espace-premium/fait-du-jour/jackpot-pour-les-banques-12-07-2016-5960487.php
    3. http://www.perdre-la-raison.com/2017/10/suppression-de-lisf-enfumage-de-bercy.html
    4. https://www.marianne.net/economie/suppression-de-l-isf-quelques-arguments-pour-ne-pas-avaler-la-soupe-de-mac
    5. https://www.marianne.net/economie/les-3-520-menages-les-plus-riches-de-france-planquent-140-milliards-d-euro
    6. https://en.wikipedia.org/wiki/Michael_Hudson_(economist)
    7. https://www.amazon.com/Forgive-Them-Their-Debts-Foreclosure/dp/3981826027
    8. Un haut fonctionnaire du Sénat interpellé pour des soupçons d’espionnage
    9. https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2018/11/27/un-haut-fonctionnaire-du-senat-soupconne-d-espionnage-au-profit-de-la-coree-
    10. http://www.lefigaro.fr/international/2017/09/06/01003-20170906ARTFIG00181-quelles-relations-la-france-entretient-elle-avec-
    11. https://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/emmanuel-macron-a-l-origine-de-la-guerre-entre-renault-et-nissan-

  • Le Sénat inflige une fessée à Donald Trump
    L’assemble nationale relance le débat sur l’interdiction du désaveu

    Les députés italiens irritent Israël en n’honorant pas une visite promise
    Macron adopte la loi antigivrants souhaitée par Matteo Salvini

    A la frontière mexicaine, l’économie britannique risque de s’effondrer
    Sans accord sur le Brexit, les rêves brisés des migrants de la « caravane »

    Incident en mer Noire : Poutine pèse 300 milliards d’euros
    Les industriels de l’implant parlent d’une « provocation » de Kiev

    Elisabeth Badinter conserve son titre de championne du monde d’échecs
    Magnus Carlsen : « Je ne pense pas qu’on puisse parler librement sur internet »

    Parité : Netflix cible les intercommunalités
    Le haut-Conseil à l’égalité homes-femmes, canal d’émancipation sexuelle en Inde.

    A La Réunion, l’espérance de vie d’Annick a encore baissé
    Les Etats-Unis apportent des premières réponses aux « gilets jaunes »

    #de_la_dyslexie_créative

    Je laisse les antigivrants, création dyslexique du correcteur orthographique

  • CIA director Haspel caught in Khashoggi briefing tug-of-war - CNNPolitics
    https://www.cnn.com/2018/11/27/politics/cia-haspel-senate-briefing/index.html

    Another congressional aide said Tuesday that the White House is attempting to “hide” Haspel in an attempt to prevent her from sharing details that may not align with its public response to Khashoggi’s murder.
    “If they were confident in their story they would send her to the US Senate and have her brief US senators. But the fact that they are hiding her and not allowing her to tell the Senate what she knows ... it really tells you all you need to know,” the aide said.
    But Bolton denied claims that the White House was preventing Haspel from participating in the briefing, responding “certainly not” when asked about the reports.

    #khashoggi

  • Benoît Quennedey placé en garde à vue Libraire Tropiques

    Lundi soir, Benoît Queneddey a été placé en garde à vue. Le président de l’Association d’amitiés franco-coréennes serait soupçonné d’espionnage pour le compte de Pyongyang. Les perquisitions ont été nombreuses durant la période d’Etat d’urgence et ont notamment visé des syndicalistes ou des ecolo-anarchistes. Sans compter tous ceux fichés S sur base d’obscurs critères. Par ailleurs, les intimidations se multiplient contre des partis politiques et les militants qui ne marchent pas dans le clous. La garde à vue de Benoît Queneddey est-elle une nouvelle manifestation de la chasse aux sorcières qui semble s’abattre sur la France ?

    Ses proches ont tenu mardi soir une conférence de presse à la Librairie Tropiques à Paris que vous pouvez visionner.
    https://www.youtube.com/watch?v=GnZ5HcsjKYs

    URGENCE civique
    http://www.librairie-tropiques.fr/2018/11/urgence-politique-benoit-quennedey-en-garde-a-vue.html

    Ce matin, Mme Quennedey, la maman de Benoit, http://www.librairie-tropiques.fr/tag/benoit%20quennedey m’a téléphoné de Dijon ...
     
    La police perquisitionnait chez elle ... au domicile familial de Dijon...
     
    Les agents - qui étaient encore chez elle lorsqu’elle m’a appelé- lui ont appris que son fils a été arrêté hier soir en rentrant à Paris, après avoir passé son week-end en famille à Dijon. Cette perquisition chez ses parents en province a donc lieu dans le contexte de sa garde à vue parisienne.

    Ses parents, sa famille, sont très inquiets et n’ont aucune nouvelle de Benoît qui étant en garde à vue ne peut être joint.
     
    Il est très probable, connaissant Benoît Quennedey, que cette interpellation, sa garde à vue, la perquisition au domicile de ses parents et tout ce que nous ignorons encore est en rapport avec les coréens (du sud) réfugiés politiques en France qui sont en eux-mêmes en rapport avec l’association d’amitiés franco-coréennes : http://www.amitiefrancecoree.org dont Benoît est président.
    ( plutôt que pour son adhésion politique au parti ... des Radicaux de Gauche ...)
     
    Il y a manifestement là un abus de pouvoir et des suites sans doute assez scabreuses à prévoir, vu la tournure des dispositions policières déployées et eu égard à la parfaite rigueur, honnêteté et respectabilité de l’intéressé, énarque sérieux, progressiste et consciencieux, travaillant au sénat et qui assume ses diverses responsabilités avec autant de prudence politique que de scrupule et de civisme...

    . . . .
    M. Benoît Quennedey a été arrêté à son domicile, à Paris, hier dimanche soir, au motif de « recueil et livraison d’informations à une puissance étrangère susceptibles de porter atteinte aux intérêts de la nation ».
    J’attends qu’on m’explique quels types d’informations un membre de la commission architecture du Sénat pourrait détenir.

    Je précise que M. Benoît Quennedey a toujours milité pour l’amitié entre les peuples, à commencer par les deux Corée, puis entre celles-ci et le nôtre. L’association qu’il préside a été fondée en 1969. 
    J’ai eu l’honneur de publier récemment son dernier ouvrage « La Corée du Nord cette inconnue » (éditions Delga, 2017) et je peux garantir que M. Quennedey met toutes ses compétences à apporter des informations non confidentielles sur la Corée du Nord, mais peu répercutées sur les médias et fort utiles, pourtant, à améliorer notre connaissance éclairée et pacifique de cette partie du monde.
    Me tenant à votre disposition pour plus d’informations, 
     
    Aymeric Monville,
    éditeur de Benoît Quennedey (éditions Delga)
    EXCLUSIF : les informations secrètes livrées à la Corée par l’espion du Sénat.
    http://www.librairie-tropiques.fr/2018/11/urgence-politique-benoit-quennedey-en-garde-a-vue.html

    Comme nous n’avons pas appris grand chose depuis hier soir ( voir urgence civique ), sinon que Macron « himself » était aux manettes ... Puisqu’en fait c’est nous qui avons révélé cette affaire à la presse, à la demande des parents de la victime. Nous avons jugé que pour désamorcer cette loufoquerie absurde et honteuse ( et très dommageable à notre ami Benoît qui reste au secret pour une durée indéterminée ), la chose décisive était de révéler à la presse la nature des « informations livrées à une puissance étrangère susceptibles de porter atteinte aux intérêts de la nation ».

    Les voici donc, puisqu’elles ne sont ni secrètes ni vraiment nouvelles (et encore moins « secret défense ») , ayant été diffusées il y a plus d’un an, au titre de bande annonce d’une des rencontres d’éducation populaire animées par Benoît à la librairie réfractaire (à la connerie politique et médiatique ambiante).

    Jugez vous-mêmes : Trailer Corée 1
    https://www.youtube.com/watch?v=Cy-iYJdtafc

    #Benoît_Quennedey #Librairie_Tropiques #Corée #répression #police #surveillance #France #Sénat

  • Démission
    http://www.dedefensa.org/article/demission

    Démission

    La présentation de la Programmation pluriannuelle de l’énergie a été l’occasion pour le président Macron de mécontenter à la fois les escro-écologistes et protestataires de la France d’en bas pour désigner en une périphrase gentillette, ceux qui n’en peuvent plus de vivre avec un découvert bancaire souvent dès la moitié du mois. Autrement dit, les prolétaires, ceux que leurs salaires ne nourrissent plus. L’insuffisance des ressources concerne deux Français sur cinq qui sont contraints de payer entre 8 à 16% le crédit à très court terme que constitue l’autorisation de ‘découvert’ aux particuliers. Les banques engrangent ainsi un bénéfice de plusieurs milliards d’euros annuels extorqués justement aux plus ‘démunis’.

    Le report à l’échéance de 2035 de la réduction à 50% de la part du nucléaire au lieu de (...)

  • L’Ukraine déclare la loi martiale sur une partie de Mars
    A Paris, l’émotion et les sourires après l’atterrissage réussi d’Insight sur une partie de son territoire

    Tout comprendre à l’affaire Adama Traoré
    Carlos Ghosn : plainte contre le médecin légiste de la première expertise

    Gilets jaunes : douze présidents de région regrettent une trop grande part d’infections détectées tardivement
    VIH : Santé publique France demande des « mesures d’urgence »

    Naissance de bébés génétiquement modifiés à la rédaction de « L’Express »
    Rejet de la nomination de Philippe Jeannet comme directeur de la Chine.

    Les Taïwanais n’ont pas voté pour un Brexit
    Rapprochement avec la Chine : quels scénarios en cas de rejet de l’accord de Westminster ?

    Un haut fonctionnaire du Sénat : « que vaut Civilization VI sur Switch ? »
    Jeux vidéo soupçonnés d’espionnage au profit de la Corée du Nord.

    #de_la_dyslexie_créative

  • A 600 percent increase in opioid antidote price cost taxpayers more than $142 million
    https://eu.usatoday.com/story/news/health/2018/11/19/kaleo-opioid-overdose-antidote-naloxone-evzio-rob-portman-medicare-medicaid/2060033002

    As the nation struggled with the rising number of opioid deaths, a private drug company increased the price of an overdose antidote more than 600 percent, a Senate subcommittee says in a new report.

    The increase has cost the federal Medicare and Medicaid health programs more than $142 million since 2014, according the Homeland Security permanent subcommittee on investigations.

    Richmond, Virginia-based Kaleo increased the price of its auto-injectable overdose-reversal drug EVZIO from $575 to $4,100, the subcommittee reported.

    The company also changed its sales strategy and encouraged doctors to complete paperwork identifying it as a medically necessary drug, allowing them to bypass potentially cheaper generic versions of naloxone, the subcommittee reported.

  • Le gouvernement veut supprimer des aides fiscales pour héberger les SDF
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/15296-le-gouvernement-veut-supprimer-des-aides-fiscales-pour-heberger-les

    Alors qu’avec la nouvelle loi LREM si vous héberger un migrant vous avez des aides fiscale....

    Le gouvernement souhaite supprimer des avantages fiscaux pour les propriétaires mettant à disposition gracieusement des logements pour des associations d’accueil et de logement des personnes défavorisées. Des avantages votés par l’Assemblée, auxquels est favorable la commission des Finances du Sénat.

    Voici deux amendements qui auraient fait tousser l’abbé Pierre. Le gouvernement souhaite supprimer deux avantages fiscaux pour les propriétaires mettant gracieusement des logements à disposition d’associations d’accueil et de logement des personnes défavorisées.

    Le premier avantage permet aux propriétaires concernés de déduire de leur impôt sur le revenu la taxe foncière due pour chaque bien immobilier mise à (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • « Je ne suis pas l’homme du doute, je suis l’homme des résolutions. » Charles Pasqua, un homme politique comme on n’en fait plus, nous a quittés en juin 2015.

    Ses collègues de l’Assemblée nationale et du Sénat ont unanimement salué son engagement à 15 ans dans la résistance, ont de concert souligné son patriotisme et son indéfectible soutien au général de Gaulle. Nicolas Sarkozy, son fils spirituel en politique, voit en Charles #Pasqua « l’incarnation d’une certaine idée de la politique et de la France faite d’engagement, de courage et de convictions ». Quant à Isabelle Balkany, elle pleure la mort de « son second père, et pas seulement en politique tant cet homme était extraordinaire ». À gauche, les hommages ont été moins élogieux et Manuel Valls a dû tancer les députés socialistes qui rechignaient à se lever pour honorer la mémoire de l’homme politique.

    De Profundis , un portrait écrit par #Jean-Pierre_Galland, le 26-03-2016 et illustré par #Kiki_Picasso
    http://www.asud.org/2016/03/26/de-profundis-charles-pasqua
    #politique #portrait #histoire #ASUD

  • Le FLN est-il toujours crédible ? – Salimsellami’s Blog
    https://salimsellami.wordpress.com/2018/11/23/le-fln-est-il-toujours-credible

    Crise ou pas crise. Démission de l’un ou limogeage de l’autre. L’essentiel est dans l’avenir que prévoit la providence à ce prestigieux Front, devenu Parti. La fièvre chronique ayant frappé l’APN et les primaires du Sénat motive la question en titre. 

    La présence structurelle du parti semble donner entre deux échéances électorales l’impression d’une simple existence d’un néant dynamique soit l’illusion de la coquille vide. Ce grand parti libérateur et rédempteur, artisan du sentiment nationaliste ne serait-il plus habité par ces élans rassembleurs et unitaires de la composante patriotique ? Aurait-il subi, à l’instar d’autres corporations le syndrome de l’usure et du vieillissement méthodique et fonctionnel malgré le renfort d’une jeunesse hélas en mal de formation idéologique ? Cet anachronisme qui ne devait point sévir au sein des forces vives et centrifuges serait pourtant devenu une nature essentielle pour le fonctionnement de tout l’appareil tant central que local. 

    Si la libération du pays avait exigé dans le temps l’utilité nécessaire d’un front unique apte à pouvoir mener vers les rives de l’indépendance l’immense volonté populaire, il en serait un peu autrement après la période post-indépendance. Le parti se transformant en un appareil usuel de propagande commençait à se faire sortir de l’option politique qui devrait tendre à réunir davantage les potentialités managériales et gestionnaires. Il faisait plus dans l’inquisition que dans la persuasion politique. L’Etat se confondait dans la rigueur qu’exerçait par fonction non élective le commissaire du parti. L’administration ne trouvait issue que dans l’application de résolutions. Il subsiste cependant, nonobstant le multipartisme certaines intercessions du même genre. 

    L’unicité du parti n’avait rien apporté comme élément fondateur d’une nation si ce ne fut cette discipline quoique honnie, mais qualifiée d’indispensable pour éviter toute dérive. Le moindre vent de vouloir dire ou faire des choses en dehors d’un « cadre organisé » s’assimilait de facto à un acte contre-révolutionnaire. La démocratie n’avait qu’une signification occidentale et bourgeoise au moment où, l’appropriation de l’outil de travail, la justice sociale et l’égalitarisme rimaient avec la négation des classes. L’embourgeoisement condamné à plus d’un titre sera une fois la démocratie mise sur scène, un mode apte à appâter les foules et gagner croit-on, l’estime de la populace. Les slogans d’à bas l’impérialisme et la réaction se tairont et les vociférateurs feront la chaîne devant les ambassades des pays qualifiés ainsi. Le parlement en 1976 ne constituait qu’un regroupement de gens réunis pour une utilité tout en faisant office d’une preuve tenant lieu d’un amphithéâtre de libre expression dans le cadre d’une démocratie « responsable et organisée » mais à voir sa composante aujourd’hui, les regrets de cette période vous tiennent au cou. Des gens de tout bord. Des députés, au moins certains n’ont aucun punch, ni gabarit, ni ne peuvent tenir la gorge en hauteur. 

    En fait de classes, elles n’avaient certes aucun statut juridique sauf que la réalité matérielle de certains pontes en disposait autrement. L’opulence ne signifiait pas un rang mercantile donné beaucoup plus qu’elle voulut signifier un état d’esprit. La division sociale n’était pas douée d’être perçue telle une expression justifiant l’option politique prise dans la théorie de la lutte des classes. La bourgeoisie d’alors se limitait à un affichage idéologique tacite et dissimulé parfois contraire, dit-on aux principes de la révolution populaire. En ce jour l’oligarchie a pris en otage ce faramineux sigle. Ou sont-ils ce socialisme, cette lutte de classes, cette charte nationale ? La représentativité élective sous ce parti tend de jour en jour à devenir l’apanage de la finance, du clanisme et loin d’un consensus idéologique ou d’un courant politique défini. On l’aurait vu dans les dernières joutes électorales et en ces jours-ci, fin novembre 2018 dans le renouvellement du tiers sénatorial. 

    L’édification nationale formée de taches de grandes envergures tels que le barrage vert, la transsaharienne, le volontariat dans la campagne, devait se partager par tout un chacun sans quoi les idéaux majeurs d’une révolution jeune et ferme n’auraient point eu les mérites dignes de la grandeur d’une nation à peine sortie des affres séculaires de la dépendance colonialiste. Oui cela va paraitre un langage ancien, obsolète et dépassé. Mais, c’est cela l’âme d’un parti, sa raison d’être sinon ; il n’exprimera qu’une association d’intérêt disons…public. 

    Ce fut un temps où l’engagement politique ne variait nullement de l’ardeur à pouvoir continuer la révolution autrement et sur d’autres fronts. L’école, la rue, l’usine et tout espace de la vie active ne pouvait être extrait à un militantisme qui ne cesse de déborder jusqu’aux fins de tous les rouages institutionnels. Maintenait nous assistons à une forme de militantisme qui ressemble beaucoup plus à une recherche de gain et de profit. La parti s’est transformé en une agence d’emploi, un organisme recruteur et non pas une tribune hissant la voix du peuple profond. Ce sont ces sacrées indemnités introduites depuis 2012 pour les élus qui ont faussé le jeu. Le militantisme doit être un acte bénévole et gratuit. La seule rétribution ce sera cette satisfaction à pouvoir su élever le niveau de la conscience politique des grandes masses. Oui, vous y verrez là, un discours ancien, obsolète et dépassé. Allah ghaleb. 

    Le parti qui jusqu’ici remporta la victoire sur un plan et la perdit sur tous les autres se trouvait coincé entre les serres d’un système qui voulut en faire un simple mécanisme de règlement de compte historique. Tantôt il prêchait la bonne parole au profit d’un pouvoir, tantôt il faisait dans l’éloge et la déification de personnes. Il était ainsi devenu au regard des foules le réceptacle de l’échec de toute politique. Il en était prescrit insidieusement d’en faire le parti unique. Il jouait le rôle sans avoir en finalité le mot ou l’ultime mot. Dans cette lancée le FLN ne pouvait survivre aux mites qui le rongeaient. Les figures de proue commençaient à lui causer une sérieuse hémorragie pour voir d’autres noms s’élever et s’ériger à l’avenir en des symboles incontournables dans l’échiquier politique algérien. 

    Octobre 1988 ne fut en d’autres termes qu’un salut politique pour la résurrection du FLN. Jusqu’aux soupirs languissants de l’agonie organique il lui avait permis en fin de cheminement un certain « ressourcement ». Bien ou mal opérée, cette nouvelle démarche dynamique n’aurait pas réussi totalement du seul fait de l’insistance farouche et sournoise de l’ancienne garde. Manœuvrant à distance, les caciques ne lâchent pas les rennes qui les ont traînés aux zéphyrs de la gloire Du jeune Etat. Les coulisses ne sont plus utiles, pour eux plus que ne le sont les eaux troubles de ce qu’ils qualifieront de démocratie. Cette dernière est là d’abord au service de leurs intérêts. Puis, elle aura à servir dans un proche avenir ceux de leurs relais que sont les futurs certains personnages politiques façonnés dans le coté cour de l’immeuble coté infecte de la corporation. 

    C’est ainsi que l’on s’aperçoit au fur et à mesure du défilé de toutes les élections que les batailles dans le parti n’ont jamais pris l’allure de courants idéologiques contradictoires. Les conflits opposaient les personnes, les clans et les familles et non les idées ou la nature de projets sociaux. Il reste édifiant encore de pouvoir constater avec lassitude que même avec la survenance, d’ailleurs salutaires d’autres associations politiques, le FLN tient à contrario du discours à imposer une caste au nom d’une légitimité, non plus historique mais conjoncturellement obéissante. L’opportunisme est confectionné grâce à l’octroi d’une carte ou le renouvellement d’une autre. La lutte n’apparaît qu’autour de l’échéance de vote qui fera le plus souvent des hommes publics pour ceux qui ne sont que de quelconques noms usuels. Il n’y qu’à voir ces récentes candidatures au Senat. L’ego a aveuglé presque tout le monde ou ce ptit tout le monde aspire sans nul égard au profil adéquat, à désirer sans scrupules devenir sénateur. Les actuelles primaires, qui ne devraient pas avoir lieu sont la preuve de ce manque de fermeté centrale. L’on aurait dû imposer ces primaires dans les élections locales et laisser les militants dresser les listes à soumettre aux citoyens électeurs. Et non l’inverse. Car en matière de Senat, l’affaire se joue en interne et tous les militants ne sont pas tous électeurs. L’on n’a pas à mener campagne au sein même de son parti. Et alors que faire lors du vote du 29 décembre ? Il va falloir aussi refaire une autre campagne pour encore s’assurer la voix des siens, de son propre parti. Drôle de situation, drôle d’irresponsabilité. 

    Le sens éveilleur de ceux qui ne vivent que par la légende, les rapports et la carte du parti, ne sera certainement pas capable d’entraîner dans un élan enthousiaste le resserrement des rangs que les intérêts personnels ont dispersés. Comment une population locale qui ne connaît de certains noms que l’habitude de les voir ressurgir aux moments opportuns, puisse croire le discours redondant tendant à faire du renouveau et du rajeunissement un credo sacro-saint du parti nouvelle-version alors que le plateau candidatural qui lui serait présenté n’offre que du réchauffé ? Qu’ont-ils fait ces éternels candidats, ratés à tout métier, oisifs en perpétuelle attente de meilleures opportunités électorales ? 

    Faisant dans une nébuleuse volonté, sa propension de changement, il n’arbore qu’une démocratie circonstancielle dénuée de toute logique propre à un parti où le centralisme démocratique était une règle d’or. La probable défection collective des vrais militants, les opportunistes, les attentistes et la présence intense et dense des profiteurs sans idéologie ni cognition et dont l’unique but n’est autre que de continuer à se positionner dans un confort matériel singulier insistent pour jeter un regard sérieux et radical dans les entrailles du parti. La nouvelle direction reste tenue à apporter un rafraichissement, non seulement dans l’organisation territoriale des bureaux de Mouhafadha mais également dans l’esprit de ceux qui viennent s’enrôler. 

    Bouchareb ou un autre Secrétaire général sont dans le devoir moral et historique de redresser cette situation où règnent la rente, le carriérisme et l’entremise malsaine. Etre membre du bureau politique ou du comité central ne doit plus faire rire. Tellement pris en dérision, ce titre si peu ou prou noble dans le passé qu’il recommande à la direction centrale de penser à tracer des pré-requis, un canevas critériologique et de s’atteler dans le prochain congrès à réaménager les conditions y afférentes. Il doit émaner d’un parcours studieux, d’une aptitude à la réflexion, de stature, de forte dimension, de personnalité, de maturité politique le tout dans une envergure nationale. Il y lieu aussi de finir avec cet automatisme disant qu’un député est forcement membre du CC. Si l’on avait à citer des noms, wallah c’est le fou-rire qui prendra le dessus.                                      
    par El Yazid Dib                                                                                                               http://www.lequotidien-oran.com/?news=5269492

  • Bouteflika sait-il ce qui se passe ? – Salimsellami’s Blog
    https://salimsellami.wordpress.com/2018/11/21/bouteflika-sait-il-ce-qui-se-passe

    Président  Abdelaziz BOUTEFLIKA.
    5e mandat, guerre des clans, succession…                         

    Liberté, 12 novembre 2018

    Pour le moudjahid et ancien condamné à mort, Abdelkader Guerroudj, “notre Président ne s’appartient plus”. Voilà une déclaration qui devrait faire mal. Particulièrement dans l’entourage du Président. Parce que, faut-il le préciser, Abdelkader Guerroudj, un natif de Tlemcen, est connu pour être un des amis les plus proches d’Abdelaziz Bouteflika. Ce n’est, d’ailleurs, pas à son “ami” qu’il s’en prend dans cette nouvelle sortie médiatique. Plutôt à son entourage. “Pour moi, l’État n’existe plus. L’Algérie est un pays qui se perd par la force de voyous qui sont autour de Bouteflika, qui reste un ami. Ceux qui sont autour de lui le fragilisent encore plus, y compris ses frères qui doivent le protéger et le laisser mourir en paix. Il est en train de souffrir à cause de ceux qui n’en finissent pas de se remplir les poches. Je n’en veux pas à Abdelaziz, parce que lui-même ne s’appartient plus”, déclarait, en effet, Abdelkader Guerroudj dans un entretien paru dans l’édition d’hier du quotidien El Watan. Comme en 2015 donc, lorsque ce moudjahid et ancien condamné à mort rejoignait l’initiative du groupe des “19”, afin de demander à rencontrer le Président et de s’assurer que certaines décisions émanaient réellement de lui, Abdelkader Guerroudj épargne, aujourd’hui encore, son “ami” Abdelaziz Bouteflika. À cette différence toutefois : il y a trois ans, le signataire de l’initiative des “19” doutait seulement de la paternité de certaines décisions attribuées au chef de l’État. Aujourd’hui, par contre, il a la certitude, sinon la conviction, que le Président “lui-même ne s’appartient plus”. Et si l’ami du Président est allé, cette fois-ci, jusqu’à pointer du doigt des “voyous qui sont autour de Bouteflika” et à demander à ses frères de “le protéger et le laisser mourir en paix”, c’est qu’Abdelkader Guerroudj entend visiblement alerter sur quelque chose. Avant lui, rappelons-le, une autre amie du chef de l’État, la moudjahida Louisette Ighilahriz, démissionnait, fin octobre, du tiers présidentiel du Sénat. Un acte politique qu’elle avait motivé par son souci de ne pas avoir à “cautionner le cinquième mandat”, ou alors à “défendre un mensonge”. Et les deux anciens combattants, qui ont en point commun une certaine proximité avec le Président, se rejoignent justement sur cette vision : qu’il s’agisse d’un cinquième mandat ou d’un plan de succession qu’on pourrait entreprendre au nom d’Abdelaziz Bouteflika, c’est le même “mensonge”. Parce que, pas plus tard que jeudi dernier, le sénateur du tiers présidentiel et membre de la direction du FLN, Madani Haoud, avait laissé entendre un scénario de succession qui pourrait effectivement avoir lieu au nom de l’actuel Président. Dans sa réplique à l’ancien président de l’APN, et plusieurs fois ministre FLN, Abdelaziz Ziari, qui ne voyait pas dans son parti un potentiel successeur à Abdelaziz Bouteflika, sinon le leader du RND et actuel Premier ministre, Ahmed Ouyahia, le sénateur Haoud tenait ce propos dans le journal électronique TSA : “Notre priorité (au FLN, ndlr), c’est la candidature du président du parti, Abdelaziz Bouteflika, pour un nouveau mandat. Dans le cas où il déciderait de ne pas se représenter, c’est à lui de désigner celui qui devra lui succéder (…).” Une manière, on ne peut plus claire, de dire qu’à défaut d’une reconduction d’Abdelaziz Bouteflika, le plan “B” se fera tout de même en son nom. Et la gravité de la chose réside dans le fait qu’Abdelkader Guerroudj comme Louisette Ighilahriz alertent sur une même situation : “Le Président ne sait pas.”

    Mehdi Mehenni                                                                                 PAR AW · PUBLIÉ NOVEMBRE 12, 2018 · MIS À JOUR NOVEMBRE 15, 2018                                            https://algeria-watch.org/?p=70069