organization:securities and exchange commission

  • High Frequency Trading : un rapport pour rien… | kitetoa
    http://reflets.info/high-frequency-trading-un-rapport-pour-rien%e2%80%a6

    Vous avez peut-être entendu parler du rapport de la SEC sur le flash crash du 6 mai 2010. Tout le monde (toute la presse) a repris en coeur l’information selon laquelle le plongeon aurait été déclenché par un algorithme de Waddell and Reed, vendant des contrats sans limite de prix. Petit souci, lorsque l’on regarde de près les transactions de Waddell and Reed, ça ne fonctionne pas… Il y a eu 6.438 transactions pour 75.000 contrats eMini. Dans le même temps (entre 14 heure 32 et 14 heure 52) il y a eu sur le marché 147.577 transactions pour 844.513 contracts. On comprend que le volume généré par Waddell and Reed est insignifiant. En outre pendant le grand plongeon (14:44:20), Waddell and Reed n’est pratiquement pas actif. Il le sera lors de la remontée des cours. Nanex, qui a analysé en détail le flash crash a produit un graphique très intéressant : On voit clairement que la part de l’algo de Wadell entre 14h44 et 14h45 est très faible. Zut alor

    • En cherchant ailleurs que dans le rapport de la SEC, dans un discours de la patronne de la SEC, Marie Schapiro devant l’Economic Club of New York le 7 septembre dernier, on trouve cette phrase lourde de sens :
      These high frequency trading firms can generate more than a million trades in a single day and now represent more than 50 per cent of equity market volume. And many firms will generate 90 or more orders for each executed trade. Stated another way: a firm that trades one million times per day may submit 90 million or more orders that are cancelled.

  • High Frequency Trading versus la SEC : 2-0 | kitetoa
    http://reflets.info/high-frequency-trading-versus-la-sec-2-0

    Voilà au moins un message clair : il vaut mieux travailler pour l’un des principaux acteurs du High Frequency Trading que pour l’une des divisions de la Securities and Exchange Commission (SEC) chargée de réguler ces pratiques. On pourrait imaginer que lorsqu’un salarié du régulateur passe à l’ennemi, ou plutôt, chez ceux que le régulateur est censé réguler, cela se fasse en toute discrétion. Pas du tout. GETCO, l’un des principaux acteurs du HFT, a par exemple annoncé fièrement le recrutement d’Elizabeth King, l’un des directeurs associés de la SEC. Elisabeth King travaillait dans la division « trading et marchés » où, bien entendu, elle a planché sur le HFT. Chez GETCO, elle sera en charge des aspects règlementaires au sein de l’équipe juridique. Elle rejoint un ancien gouverneur de la Réserve Fédérale et l’ancien patron de la SEC Arthur Levitt. De deux choses l’une, soit GETCO est terriblement anxieux à propos des textes contraignants qui pourraient tou

  • High Frequency Trading : les gendarmes de la bourse pédalent dans la semoule | kitetoa
    http://reflets.info/high-frequency-trading-les-gendarmes-de-la-bourse-pedalent-dans-la-semoule

    Le 6 mai dernier 2010, Wall Street enregistrait en cours de séance et en l’espace de quelques minutes, une chute de 9%. « Une première » en termes de vitesse et de violence, expliquait la SEC dans un rapport de 150 pages consacré à cet événement. Le gendarme de la bourse ne lésinait pas sur les pistes de réflexion possibles. Pour autant, elle se montrait particulièrement pudique à propos du rôle qu’ont pu jouer le High Frequency Trading et ses acteurs le 6 mai. Le 2 juin, la SEC avait réuni une tripotée d’experts pour parler, entre autres choses, du High Frequency Trading. La patronne du gendarme des bourses américaines, Mary Schapiro, confirmait que la SEC continuait de rechercher les causes du plongeon du 6 mai, mais affirmait qu’elles n’étaient toujours pas identifiées. Un mois après, cela avait quelque chose de très inquiétant… La SEC n’impliquait donc toujours pas le HFT, alors que depuis le 6 mai, les voix se multipliaient pour mettre en cause ces stratégies. « Av

  • Trading haute fréquence : le nouveau délire des financiers | kitetoa
    http://reflets.info/trading-haute-frequence-le-nouveau-delire-des-financiers

    Pour le grand public, « les marchés » sont généralement une entité informe évoquée par quelques journalistes financier qui utilisent des mots incompréhensible. Tout ce que l’on sait, c’est qu’ils ont des mouvements erratiques et que quand ils baissent, ça a l’air très grave. En tout cas, ça fout la trouille à plein de monde puisque tout le monde veut « rassurer les marchés ». Surtout, il ne faut pas qu’ils dépriment. C’est un peu dommage que le grand public ne s’intéresse pas à tout ça parce que la vie desdits marchés financiers risque d’avoir un effet très prégnant sur notre vie de tous les jours. Jeudi 6 mai, New York a dévissé de 9% en séance. Ce qui est intéressant dans ce plongeon, c’est que personne n’a compris ce qui s’était passé. Pas même la Securities and Exchange Commission (SEC) qui est censée surveiller et encadrer les activités. Certains, jouant probablement un rôle salutaire de Cassandre, pensent pourtant avoir la réponse. Le High Frequency Trading (Tra

  • L’Europe veut mettre la France au régime SEC | Agnès Maillard (Le Monolecte)
    http://blog.monolecte.fr/post/2011/06/10/L-Europe-veut-mettre-la-France-au-regime-SEC

    Parce que l’on trouve aussi parfois des choses intéressantes sur Twitter, hier, @benoithamon a partagé un lien concernant les recommandations que la Commission européenne préconise actuellement pour le « redressement national » de notre cher pays. Morceaux choisis ! (...)

  • L’Europe veut mettre la France au régime SEC
    « La France, dont le PIB a diminué de 2,7 % en 2009, a été relativement moins touchée par la #crise économique et financière que les autres États membres de l’Union européenne, grâce notamment à l’ampleur de ses stabilisateurs économiques et au degré d’ouverture moins important de son #économie, qui a réduit dans une certaine mesure l’impact de l’effondrement du #commerce mondial sur elle. Le secteur bancaire a lui aussi bien résisté. »
    Donc l’ouverture aux marchés à tous vents, ce n’est pas forcément une bonne idée et c’est l’Europe qui le dit.
    « La législation actuelle sur la protection de l’#emploi reste trop stricte : une insécurité juridique entoure les conditions du licenciement économique, et de lourdes obligations de reclassement s’appliquent aux licenciements collectifs de masse (plans de sauvegarde de l’emploi). De cette situation, il résulte que les salariés titulaires d’un contrat à durée indéterminée (la majorité de la main-d’œuvre) bénéficient d’une relative #sécurité, tandis que ceux titulaires d’un contrat de travail temporaire (la majorité des nouveaux entrants sur le marché du travail) sont dans l’incertitude. Ainsi, la part des contrats temporaires est nettement plus élevée parmi les jeunes, et les remplacements de contrats temporaires par des contrats à durée indéterminée sont rares. »
    Donc, les CDI sont « trop » protégés et les CDD ne se transforment plus en CDI : précarisation généralisée à travers les entrants du marché du travail.
    « Le nouveau guichet unique pour l’emploi (Pôle emploi) a obtenu jusqu’à présent des résultats mitigés. En 2009 et 2010, son principal objectif a été la fusion des deux entités administratives préexistantes. Le bilan de l’externalisation des services de placement est pour le moment lui aussi mitigé pour ce qui est de la réalisation des objectifs fixés par Pôle emploi en matière de retour sur le marché du travail. Dans le même temps, les ressources de Pôle emploi consacrées à l’#accompagnement individualisé des #chômeurs restent insuffisantes (71 équivalents temps plein pour 10 000 chômeurs, ce qui est bien moins que dans d’autres pays comparables). »
    En fait, à la place de « mitigé », il faut bien lire « complètement foiré ».
    « Des améliorations ont été apportées à la procédure d’indexation
    (création d’un comité consultatif d’experts indépendants, suppression des augmentations discrétionnaires), qui conduisent à une modération de la hausse du salaire minimum. Elles ont considérablement réduit la proportion des salariés rémunérés au #salaire minimum et permis ainsi une meilleure différenciation salariale.
    Toutefois, le salaire minimum français reste l’un des plus élevés de l’Union européenne par rapport au salaire médian »
    En gros, on manque d’inégalités salariales et les pauvres SMICards sont encore trop bien payés.
    « La France est l’un des pays de l’Union européenne où les #impôts et les charges sociales sur le #travail sont les plus élevés, tandis que la consommation y est relativement peu taxée. De plus, la part des recettes des taxes environnementales dans le PIB est elle aussi nettement inférieure à la moyenne de l’Union européenne. Un rééquilibrage du système fiscal par le déplacement de la charge fiscale du travail vers la consommation et l’environnement aurait probablement des effets bénéfiques sur l’emploi et sur la réalisation des objectifs environnementaux. »
    Plaidoyé pour une TVA bien lourde qui ampute bien les plus bas revenus, alors même qu’ils se réjouissent de la modération salariale : autrement dit, il s’agit de la préconisation d’un appauvrissement accéléré des classes laborieuses au profit... des entreprises.
    « Les restrictions administratives à l’ouverture de grandes surfaces de distribution et l’interdiction de la vente à perte continuent d’entraver la concurrence dans le secteur du commerce de détail. Dans le secteur des services, des barrières à la concurrence subsistent pour plusieurs professions réglementées. Un réexamen des conditions
    d’accès à ces professions ou la suppression progressive de certains quotas (numerus clausus) et des droits exclusifs détenus par ces professions permettrait de remédier à cette situation. »
    Doit-on rappeler qu’il n’y a pratiquement plus de limites aux extensions commerciales, que nous sommes un des pays qui a le plus fort taux de supermarchés par habitants et que les grandes surfaces commerciales sont d’immenses pourvoyeuses de travail précaire et des laboratoires de destruction sociale ?
    « La France a pris un certain nombre d’engagements au titre du pacte pour l’euro. Sur le plan budgétaire, elle s’est engagée à mettre rapidement en œuvre la réforme du système de retraite adoptée en 2010. En vue de renforcer la viabilité de ses finances publiques, elle modifiera également sa Constitution pour instaurer une programmation budgétaire pluriannuelle contraignante. »
    Donc, gravé dans le marbre, et probablement sans demander notre avis.
    « Elle a tenu compte non seulement de leur bien-fondé dans l’optique
    d’une politique budgétaire et socio-économique viable en France, mais aussi de leur conformité avec les règles et orientations de l’Union européenne, eu égard à la nécessité de renforcer la gouvernance économique de l’Union européenne par la contribution de cette dernière aux futures décisions nationales. »
    Est-il besoin d’être souverainiste pour tousser à cette phrase ? J’ai mal à ma #démocratie, là.
    « Les autorités françaises devraient mettre en œuvre des mesures supplémentaires en 2011 et 2012 destinées essentiellement à adapter la législation sur la protection de l’emploi pour réduire la dualité du marché du travail et à renforcer les services publics d’emploi pour fournir un soutien global aux demandeurs d’emploi. La politique actuelle de modération du salaire minimum doit être poursuivie. La concurrence devrait être encouragée dans les professions réglementées et le commerce de détail. »
    Autrement dit, la préconisation, c’est de continuer à fabriquer des travailleurs pauvres à tour de bras et de continuer à démolir la protection juridique des salariés les mieux protégés dans une optique d’égalité vers le bas.
    http://ec.europa.eu/europe2020/pdf/recommendations_2011/csr_france_fr.pdf