organization:sinn fein

  • Un ministre d’état et 50 législateurs irlandais appellent à un embargo des armes avec Israël
    30 octobre | PNN |Traduction CG pour l’AURDIP
    https://www.aurdip.org/un-ministre-d-etat-et-50.html

    Dans une lettre publiée aujourd’hui dans le journal Irish Times, le ministre d’Etat Finian McGrath et cinquante autres Teachtaí Dála [députés] et sénateurs ont appelé à poser un embargo des armes avec Israël et à mettre « fin à un commerce d’armes bilatéral entre l’Irlande et l’état d’apartheid ».

    En plus du ministre indépendant McGrath, les signataires incluent des membres de Sinn Féin, de Solidarity-People Before Profit [Solidarité-Les Gens avant le profit], du Parti travailliste, des Verts, des Independents 4 Change [Indépendants pour le changement] et d’autres membres indépendents de l’Oireachtas [Parlement irlandais], qui condamnent « le fait de tuer quelque 205 manifestants [palestiniens], dont 40 enfants, et de blesser plus de 5 000 personnes à balles réelles [pendant la Grande Marche du retour] à Gaza depuis avril ».

    La lettre se termine en appelant « la communauté internationale, et le gouvernement irlandais en particulier, à prendre position pour contribuer à mettre fin à des décennies d’occupation coloniale, d’apartheid et de crimes de guerre par Israël contre le peuple palestinien ». (...)

  • L’Union Européenne n’est pas réformable, il faut désobéir
    https://loveliveminimal.tumblr.com/post/163401569510/lunion-européenne-nest-pas-réformable-il-faut

    En Europe, une fenêtre est ouverte pour une alternative de gauche radicale, de rupture anticapitaliste, internationaliste, anti-impérialiste, féministe, écologiste… Cependant, si la gauche radicale, comme cela s’est passé en Grèce, ne respecte pas ses engagements, s’adapte à la gestion de l’austérité et à la poursuite des réformes néolibérales, cette fenêtre va se refermer et de nouvelles perspectives favorables se présenteront pour l’extrême droite et la droite dure . Une force de gauche qui …

    • L’alternative de gauche radicale en Europe

      Il n’a manqué que 1,7% des voix à Jean-Luc Mélenchon, leader de la France Insoumise pour parvenir au second tour |3|. Aux États-Unis, si Bernie Sanders avait été le candidat face à Trump, il est probable qu’il aurait gagné. Avec 800.000 voix supplémentaires, le parti travailliste de Corbyn aurait pu gagner face au parti conservateur en juin 2017. Corbyn a fait une campagne fort marquée à gauche, en rupture totale avec l’orientation de Blair. Il avait choisi de donner une orientation internationaliste au Brexit avec une campagne économique de renationalisation. En Irlande du Nord, le Sinn Fein est passé de 4 à 7 députés. En Belgique, dans les sondages, les intentions de vote en faveur du PTB augmentent fortement. Tous ces exemples montrent bien que dans une partie de l’Europe, il y a une recherche de la part d’une partie importante du peuple d’une orientation de gauche radicale, de rupture anticapitaliste, internationaliste, anti-impérialiste, féministe, écologiste...

      Des gouvernements du changement

      "Le problème réside dans la capacité qu’a l’État capitaliste à tous ses niveaux de pouvoir d’absorber la gauche radicale" Le problème réside dans la capacité qu’a l’État capitaliste à tous ses niveaux de pouvoir d’absorber la gauche radicale quand celle-ci gagne des positions dans les conseils municipaux et dans les parlements. Depuis mai 2015, dans l’État espagnol des gouvernements du changement sont parvenus au pouvoir au niveau municipal. La marge de manœuvre des municipalités est très limitée : en raison de l’obligation du paiement de la dette, les services publics qui peuvent être remunicipalisés après avoir été confiés au privé sont extrêmement limités puisqu’ils ne peuvent investir des moyens importants pour la remunicipalisation.

      A Cadix, a eu lieu début juin 2017 la rencontre des municipalités contre la dette illégitime et les mesures d’austérité. Cette initiative a été lancée en novembre 2016 à partir du manifeste d’Oviedo qui réclame l’audit de la dette pour en déterminer la part illégitime. Ce manifeste « demande » aux municipalités fortes (Ahora Madrid, Barcelona en común...) de s’unir aux municipalités de taille moyenne et petites, étranglées par la dette pour faire face au gouvernement. Si les gouvernements du changement optent uniquement pour agir comme de meilleurs gestionnaires de la misère des finances publiques, cela va être frustrant. Si ils combinent la meilleure gestion avec la réalisation d’une alliance des municipalités pour affronter ensemble le gouvernement espagnol alors il y a une alternative possible.

      Les leçons de la capitulation du gouvernement d’Alexis Tsipras en Grèce

      Une force de gauche qui prétend au changement doit s’engager à désobéir, à mobiliser les citoyens et à rechercher la solidarité des autres peuples. Si elle arrive au gouvernement, elle se doit de désobéir aux traités européens, aux diktats de la commission européenne et des créanciers. Le cas grec en est l’exemple contraire. Tsipras est parvenu fin janvier 2015 au poste de premier ministre avec un appui populaire très fort mais il a fait le pari de maintenir une bonne relation avec la Commission européenne à travers des négociations interminables tout en continuant à payer la dette. Il pensait qu’il pourrait parvenir ainsi à une réduction importante de la dette concédée par les autorités européennes. Cela n’est pas possible. L’Union européenne n’est pas réformable. Un gouvernement du changement doit utiliser la marge de manœuvre qui découle de l’appui populaire dont il bénéficie pour affronter la Commission européenne avec des arguments de justice sociale et la volonté d’en finir avec l’austérité. C’est là l’option de la désobéissance.

      Une seconde leçon est qu’un gouvernement du changement doit s’engager à mobiliser les citoyens de son pays et du reste du continent. Tsipras et Varoufakis voyageaient régulièrement à l’étranger pour négocier avec des représentants de la Commission ou du FMI sans mobiliser le peuple grec, ni en appeler aux peuples européens à se solidariser avec les Grecs pour affronter la Commission européenne. Si Tsipras avait informé l’opinion publique en permanence du contenu réel des négociations et du chantage auquel son gouvernement était soumis, si il avait convoqué des mobilisations, si il avait adopté un discours offensif appelant les peuples d’Europe à se mobiliser pour des objectifs communs, la situation aurait été radicalement différente. La Grèce, un des pays les plus faibles et périphérique de la zone euro aurait été – en suspendant le paiement de la dette - en condition de gagner la bataille contre la Commission européenne.

      Pour payer la dette, Tsipras a vidé le Trésor Public et exigé des administrations et entreprises publiques qu’elles transfèrent leurs liquidités à la Banque centrale. A cause de cela, il n’avait plus de ressource pour financer un plan d’urgence humanitaire à un niveau suffisamment important. Entre février et juin 2015, la Grèce a payé 7 milliards d’euros à ses créanciers sans recevoir un euro en contrepartie. Pendant ce temps, la BCE a utilisé tous les moyens de pression dont elle disposait. Dès le 4 février 2015, alors que le gouvernement Tsipras n’avait qu’une semaine d’existence, la BCE a bloqué les liquidités à l’égard des banques grecques ne mettant à leur disposition que les liquidités d’urgence bien plus coûteuses. Quelques mois plus tard lorsque Tsipras a convoqué le référendum, la BCE a également bloqué les liquidités d’urgence et le gouvernement grec a dû fermer les banques. La BCE a utilisé tous les moyens dont elle disposait contre le gouvernement de Tsipras tandis que lui n’en a utilisé aucun. Malgré le chantage auquel il était soumis, le peuple grec a rejeté massivement les exigences des créanciers le 5 juillet 2015. Tsipras a trahi ce mandat.

      Pour les pays périphériques comme la Grèce, la désobéissance implique la suspension du paiement de la dette pour dégager une marge de manœuvre pour investir dans son économie.

      Il faut combiner à cela d’autres mesures unilatérales : le contrôle des capitaux, la socialisation du secteur bancaire et l’augmentation du déficit budgétaire pour augmenter les dépenses publiques. C’est possible et nécessaire. C’est vrai que cela peut déboucher sur l’expulsion de la zone euro, même si les statuts de l’eurozone ne le prévoient pas puisque c’est à chaque pays de décider si il quitte ou non l’union monétaire. Je pense qu’avant de sortir il faut désobéir et ouvrir une marge de manœuvre pour activer une transition dans laquelle il est possible d’accumuler des forces et de maintenir l’appui populaire par la mobilisation, la participation et l’auto-organisation populaire.

      C’est une option radicale et un gouvernement peut prendre des mesures fortes si il est parvenu à convaincre les citoyens de la nécessité d’une telle perspective : il y a des secteurs stratégiques qui doivent être transférés au secteur public. La santé, l’éducation, l’énergie ou le secteur financier privé doivent être transférés au secteur public. Les pouvoirs publics ont besoin d’instruments pour investir massivement dans la transition écologique et cela implique de socialiser le système bancaire.

      L’Union européenne n’est pas réformable. Il faut donc mener la bataille à son encontre et montrer aux peuples qu’il y a des possibilités en utilisant la capacité de prendre des mesures unilatérales souveraines.

      http://www.cadtm.org/L-Union-Europeenne-n-est-pas

  • Compteurs, tarification et « économies d’eau »...
    http://www.eauxglacees.com/Compteurs-tarification-et

    Le groupe GUE/NGL du Parlement européen a organisé les 11 et 12 janvier un évènement à Bruxelles intitulé « Lutter pour la démocratie de l’eau ». Durant la conférence de presse du 12 janvier, Lynn Boylan (député européen, membre du Sinn Fein et soutenant le mouvement irlandais right2water) a répondu à la question d’une journaliste française portant sur les compteurs, la tarification et les économies d’eau. En partant de l’exemple irlandais, Lynn Boylan explique de manière extrèmement claire que les compteurs (...)

  • Après le #Brexit, le #Sinn_Fein entrevoit son rêve d’une #Irlande réunifiée
    https://www.mediapart.fr/journal/international/300616/apres-le-brexit-le-sinn-fein-entrevoit-son-reve-dune-irlande-reunifiee

    Le local du Sinn Fein dans le quartier catholique de Falls Road, à Belfast © M.T. / Mediapart Après le rejet du Brexit par l’Irlande du Nord, le Sinn Fein entrevoit une chance historique d’atteindre son objectif de toujours : la #réunification de l’Irlande. Le parti nationaliste réclame un #référendum et a entamé mercredi une série de meetings à travers le pays pour convaincre.

    #International #frontière #Irlande_du_Nord #union_européenne #unité #vote

    • Sa me tanne ces associations portraits et deux lignes de témoignage, je trouve que c’est de l’anti-information surtout pour découvrir que sinn fein et isis c’est tout pareil.
      Ça rejoint le post sur les méthodes ruffin, c’est du spectacle.
      Je ne critique pas le travail photographique, juste la méthode.

  • L’interminable processus de paix en Irlande du Nord
    http://www.oai13.com/portfolio/phillippe-grollier

    Ensuite, j’ai photographié les Bonfires. Chaque année, les unionistes (pro anglais) fêtent la victoire de Guillaume d’Orange sur le dernier roi irlandais. C’est extrêmement violent. Ils brûlent des photos des hommes politiques et des martyrs de l’IRA, des grévistes de la faim, des mecs du Sinn Fein, un parti politique républicain, des drapeaux Irlandais. Ils brûlent tout ce qui peut représenter l’Irlande. Sur ces Bonfires, il y a souvent des drapeaux sur lesquels il est fréquemment écrit KAT [Kill All Taigs, NDLR]. En gros ça veut dire : « Tuer tous les cathos ».