organization:sos méditerranée

  • SOS Méditerranée | Mercredi !
    http://www.armada-productions.com/mercredi-sos-mediterranee

    Au programme de Mercredi !, une émission hebdomadaire pour les enfants, 45 minutes sur l’association SOS Méditerranée. Paula interview deux bénévoles de l’association, Tifenn et Émilien à propos de l’Aquarius et de cette dangereuse frontière qu’est la mer Méditerranée. Durée : 45 min. Source : L’Armada Productions

    https://www.mixcloud.com/Mercredi/mercredi-sos-m%C3%A9diterran%C3%A9e-24042019

  • Mercredi ! #sos Méditerranée // 24.04.2019
    http://www.radiopanik.org/emissions/mercredi-/mercredi-sos-mediterranee-24-04-2019-

    Au programme ce mercredi !

    Au programme, une émission de 45 minutes sur l’association SOS Méditerranée. Paula interview deux bénévoles de l’association, Tifenn Bouillard et Emilien Bernard de SOS Méditerranée (Antenne de Rennes) à propos de l’Aquarius et de cette dangereuse frontière qu’est la mer Méditerranée !

    Pour aller plus loin :

    La Libye est un grand pays d’Afrique du Nord situé entre l’Algérie à l’ouest, le Niger et le Tchad au sud et l’Egypte à l’est. Il est bordé au nord par la mer Méditerranée.

    Un visa est un cachet valant autorisation de séjour, apposé sur un passeport par les services diplomatiques des pays dans lesquels désire se rendre le demandeur.

    Les musiques de l’émission :

    Sufjan Stevens - Should Have Known Better

    Bigflo & Oli - Rentrez chez vous

    Haley Heyndrickx - The bug (...)

    #jeune_public #mediterranée #l'aquarius #jeune_public,mediterranée,sos,l’aquarius
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/mercredi-/mercredi-sos-mediterranee-24-04-2019-_06606__1.mp3

  • Exodus, un film à bord de l’Aquarius, le navire tant honni par l’extrême-droite
    https://www.bastamag.net/Exodus-un-film-a-bord-de-l-Aquarius-le-navire-tant-honni-par-l-extreme-dro

    Alors que le gouvernement italien d’extrême-droite lui a interdit les ports de la péninsule, que le gouvernement français ne lui a pas non plus ouvert ses quais, l’Aquarius, le navire de sauvetage de l’association SOS Méditerranée, a finalement pu accoster à Valence, en Espagne, après plus d’une semaine de navigation. Épuisées, les 600 personnes à bord, ont enfin pu débarquer. En 2016, le réalisateur Fabien Guillermont embarquait à bord de l’Aquarius. Dans son film Exodus, il y donnait à voir la vie à (...)

    ça bouge !

    / #Solidarités_internationales, #Europe, #Migrations, #Droits_fondamentaux

    #ça_bouge_!

  • Nel mare ci sono i coccodrilli

    In questo libro Fabio Geda scrive la storia di Enaiatollah Akbari. Costui è un ragazzo afghano e appartiene alla minoranza degli Azara considerata inferiore in particolar modo dai talebani che hanno come loro obiettivo quello di colpirli. Egli racconta come suo padre sia morto, stava lavorando per un ricco signore, il cui carico del camion che guidava è andato perduto e Enaiatollah doveva esserne il risarcimento. Ad ogni ora del giorno i talebani bussano alla porta e lui deve correre a nascondersi. Ma sta diventando troppo grande per la buca in terra che sua mamma gli ha scavato nel campo di grano dietro casa. Così, un giorno, gli dice che deve intraprendere un lungo viaggio .

    All’età di undici anni la madre lo trasferisce in Pakistan, a Quetta, ed è qui che gli fa promettere di non rubare, di non drogarsi e di non usare armi. Poi, prima di lasciarlo, gli da un ultimo bacio in fronte.

    Quando il mattino Enaiatollah si sveglia e cerca sua madre, non trovandola, chiede notizie al portinaio del dormitorio che gli risponde che è ritornata a casa. Il ragazzino ci rimane male, deve trovare un lavoro e riesce a convincere il portinaio ad assumerlo. Dopo tanti giorni di lavoro, incontra un signore che nota la sua bravura e l’intelligenza e gli propone di lavorare per lui. Enaiatollah deve comprargli la merce e poi venderla per la città. Il giorno dopo si mette a lavorare per le strade del Pakistan. Continua così finché non conosce un gruppo di ragazzini nelle sue stesse condizioni. Loro vogliono partire per arrivare in Iran e col cuore ricco di speranza, Enaiatollah si unisce a loro. Tra questi c’era anche Sufi. Dopo una settimana di ricerca vengono assunti come muratori in un cantiere dove costruivano case per i signori. Una volta arrivati il controllo della polizia e il ragazzino rischia di essere rispedito in Afghanistan. Allora il suo amico Sufi, preso dalla paura dei poliziotti, decide di andare in Iran e Enaiatollah dopo qualche giorno, lo raggiungerà. Anche lì trovano lavoro come muratori, nel cantiere li pagano bene e il venerdì, che era il loro unico giorno libero, come tutti gli altri bambini vanno a giocare. Enaiatollah conosce un altro gruppo di ragazzini che gli propone di andare in Turchia. Lui accetta ma Sufi decide di rimanere in Iran. Si salutano nella speranza che si possano rincontrare. I ragazzi attraversano a piedi le montagne per circa un mese e vivono al freddo con la paura dei lupi. Per non essere scoperti dalla polizia si nascondono per tre giorni di viaggio nel cassone di un camion con un doppio fondo alto poco più di cinquanta centimetri che li porta in Turchia. Scesi dal camion gli fanno male le gambe, la schiena e tutte le ossa poiché sono state in una posizione scorretta. Senza fare la pipì e senza bere e mangiare. Questo gli portò una grave infezione urinaria, e perde sangue per molti giorni. In Turchia vivono sotto un ponte, e la ricerca di un lavoro è vana, così Enaiatollah e i suoi amici partono di notte con un gommone, a remi, per la Grecia.


    https://it.wikipedia.org/wiki/Nel_mare_ci_sono_i_coccodrilli

    #livres_pour_enfants #livre #migrations #asile #réfugiés #réfugiés_syriens #parcours_migratoire #itinéraire_migratoire #livre_pour_enfants

    • “Eux, c’est nous” sensibilise les #jeunes à la situation des réfugiés

      À l’initiative d’une réflexion collective menée par plus de 40 grands éditeurs jeunesse, “Eux, c’est nous” amène les plus jeunes à réfléchir sur les problématiques migratoires, tout en les incitant à porter un regard bienveillant sur les personnes réfugiées. L’écrivain Daniel Pennac, déjà connu pour son engagement associatif, signe une nouvelle édition de ce livre d’une trentaine de pages illustré par Serge Bloch et préfacé par Christophe Deltombe, président de l’association La Cimade.

      Un livre porteur d’espoir et de solidarité

      Eux c’est nous est un ouvrage unique en son genre : rares sont les livres qui s’adressent aux plus jeunes en traitant d’une thématique aussi complexe que celles des réfugiés et des migrants. Souvent construits autour d’un portrait d’enfant, les quelques ouvrages livres sur le sujet traitent rarement la question de manière frontale, ou préfèrent s’adresser aux parents, à l’image du Petit guide de survie : répondre aux préjugés sur les migrations (éditions ritimo).

      Paru symboliquement en librairie le 20 novembre, Journée internationale des droits de l’enfant, la nouvelle édition du livre Eux, c’est nous, trois ans après sa première version, a été distribuée dans les écoles primaires, collèges, lycées et bibliothèques jeunesse. L’objectif : sensibiliser les jeunes à la situation des réfugiés, en leur expliquant de manière pédagogique le contexte et les enjeux du défi migratoire que connaît l’Europe depuis quelques années.

      Ce livre se veut être un outil pédagogique et un support de discussion pour inviter les jeunes à la réflexion avec leurs professeurs, leurs parents ou d’autres adultes. Comme lors de la première édition, l’intégralité des bénéfices de l’ouvrage, disponible en librairie au prix de 3 euros, sera reversée à La Cimade, une association qui œuvre pour aider les réfugiés, les migrants et les demandeurs d’asile dans leurs démarches administratives.

      Un ouvrage collectif porté par l’engagement de Daniel Pennac

      L’écrivain Daniel Pennac, déjà connu pour son engagement envers les réfugiés (il soutient notamment l’association SOS Méditerranée et a participé aux levées de fonds pour les missions de son bateau l’Aquarius), a pris la plume bénévolement pour rédiger ce livre de 32 pages. Un engagement naturel, pour celui qui est né au Maroc dans les années 1940 et qui a vécu sa jeunesse sur plusieurs continents.

      Ancien professeur de français, Daniel Pennac se fait conteur et historien pour rappeler à ses jeunes lecteurs toutes les vagues migratoires accueillies par la France depuis plus d’un siècle. “Et ce sont eux, tous ces réfugiés du vingtième siècle, jugés chaque fois trop nombreux, qui font, avec nous, la France d’aujourd’hui”, souligne l’écrivain.

      Les auteures jeunesse Jessie Magana et Carole Saturno présentent ensuite un lexique pédagogique, construit autour des huit lettres du mot “Réfugiés” : Réfugié, Étranger, Frontière, Urgence, Guerre, Immigration, Économie, Solidarité. Les illustrations de Serge Bloch, simples mais frappantes, viennent compléter cet ouvrage engagé et solidaire.

      http://www.carenews.com/system/article/b9a33f884f3b8f60236486e97c4a6814d4c480bd.png?1546508392
      http://www.carenews.com/fr/news/12154-livre-eux-c-est-nous-sensibilise-les-jeunes-a-la-situation-des-refug

    • Pour adolescents à partir de 13 ans

      #Les_Étrangers

      Basile sait que de nombreux migrants passent dans la région. Il a entendu parler des camps et des trafics, des jeunes gens qui s’accrochent sous les camions et en meurent parfois. Il sait tant et tant de choses qui le concernent si peu ! Tout change lorsqu’il croise quatre garçons dans une gare désaffectée. Ils sont à cran, ils se cachent, la police les cherche depuis qu’ils ont fui le centre pour mineurs isolés.
      Quand l’un d’entre eux se fait enlever par des passeurs, Basile n’a plus le choix. Il s’embarque dans une nuit sans fin à la recherche de ce garçon qu’il ne connaît pas, cet étranger, prisonnier de la mafia.

      https://www.ecoledesloisirs.fr/livre/etrangers

    • A contre-courant, #Sarajevo affiche sa solidarité

      Quelque 600 migrants parmi les 8 000 entrés dans le pays depuis le début de l’année sont actuellement en transit dans la capitale.

      La scène est devenue familière. Sur le parking de la gare de Sarajevo, ils sont environ 300 à former une longue file en cette soirée chaude de juillet. S’y garera bientôt une camionnette blanche d’où jailliront des portions des incontournables cevapcici bosniens, quelques rouleaux de viande grillée servis dans du pain rond, accompagnés d’un yaourt. Une poignée de femmes et quelques enfants se mêlent à ces jeunes hommes, venus de Syrie, d’Irak, du Pakistan ou d’Afghanistan et de passage en Bosnie sur la route vers l’Europe de l’Ouest. Environ 600 des 8 000 migrants entrés dans le pays depuis le début de l’année sont actuellement en transit dans la capitale. La majorité est bloquée dans le nord-ouest, en tentant de passer en Croatie.

      « Ici, l’accueil est différent de tous les pays par lesquels nous sommes passés. Les gens nous aident. Ils essaient de nous trouver un endroit où prendre une douche, dormir. Les flics sont corrects aussi. Ils ne nous tabassent pas », raconte un Syrien sur les routes depuis un an. Plus qu’ailleurs, dans la capitale bosnienne, les habitants tentent de redonner à ces voyageurs clandestins un peu de dignité humaine, de chaleur. « Les Sarajéviens n’ont pas oublié que certains ont été eux-mêmes des réfugiés pendant la guerre en Bosnie[1992-1995, ndlr]. Les pouvoirs publics ont mis du temps à réagir face à l’arrivée des migrants, contrairement aux habitants de Sarajevo qui ont d’emblée affiché une solidarité fantastique. Grâce à eux, une crise humanitaire a été évitée au printemps », affirme Neven Crvenkovic, porte-parole pour l’Europe du Sud-Est du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés.

      En avril, 250 migrants avaient mis en place un campement de fortune, quelques dizaines de tentes, dans un parc du centre touristique de Sarajevo. L’Etat qui paraissait démuni face à cette situation inédite ne leur fournissait rien. « Dès que nous avons vu venir des familles, nous nous sommes organisés. Des gens ont proposé des chambres chez eux, ont payé des locations », raconte une bénévole de Pomozi.ba, la plus importante association humanitaire de Sarajevo. L’organisation, qui ne vit que des dons des particuliers en argent ou en nature, sert actuellement un millier de repas par jour dans la capitale bosnienne et distribue vêtements et couvertures. Lors du ramadan en mai, 700 dîners avaient été servis. Des nappes blanches avaient été disposées sur le bitume du parking de la gare de Sarajevo.

      Non loin de la gare, un petit restaurant de grillades, « le Broadway », est tenu par Mirsad Suceska. Bientôt la soixantaine, cet homme discret apporte souvent des repas aux migrants. Ses clients leur en offrent aussi. Il y a quelques semaines, ils étaient quelques-uns à camper devant son établissement. Un groupe d’habitués, des cadres qui travaillent dans le quartier, en sont restés sidérés. L’un d’eux a demandé à Mirsad de donner aux migrants toute la nourriture qui restait dans sa cuisine. « Quand je les vois, je pense aux nôtres qui sont passés par là et je prends soin de ne pas les heurter, les blesser en lançant une remarque maladroite ou un mauvais regard », explique Mirsad. Dans le reste du pays, la population réserve un accueil plus mitigé à ces voyageurs.

      http://www.liberation.fr/planete/2018/07/29/a-contre-courant-sarajevo-affiche-sa-solidarite_1669608

    • Et au contraire... la #non-hospitalité

      Le guide de l’hospitalité que n’a pas écrit #Christian_Estrosi

      En juillet 2013, le maire LR de #Nice, Christian Estrosi, envoyait à 3 500 édiles ses recommandations pour éviter la concentration de populations migrantes. Le Perou, un collectif d’urbanistes, a adressé en juillet aux mêmes communes un guide de l’hospitalité, issu de leurs expériences dans des bidonvilles.

      http://www.liberation.fr/france/2018/08/07/le-guide-de-l-hospitalite-que-n-a-pas-ecrit-christian-estrosi_1671153

      Pour télécharger le #guide du #Perou :
      http://www.romeurope.org/wp-content/uploads/2018/08/Guide_PEROU_images.pdf

    • Barcellona e Open Arms si uniscono per salvare vite umane nel Mediterraneo

      La nave #Open_Arms avrebbe dovuto lasciare il porto di Barcellona in direzione della zona SAR della Libia per continuare il suo compito umanitario di osservazione e salvataggio, ma la Capitaneria di porto, che dipende dal Ministero dello Sviluppo spagnolo, le ha negato l’autorizzazione a partire fino a quando non sarà garantito un accordo con le autorità della zona SAR del Mediterraneo per lo sbarco delle persone salvate in mare. È improbabile che ciò avvenga, vista la chiusura dei porti di Italia e Malta.

      In risposta, la sindaca di Barcellona Ada Colau ha inviato una lettera al Ministro dello Sviluppo, José Luis Ábalos, chiedendo l’immediata revoca del blocco della nave OpenArms. La sindaca esprime la preoccupazione che per ragioni amministrative il governo spagnolo non riesca a proteggere i migranti che intraprendono un viaggio molto pericoloso attraverso il Mediterraneo, in fuga dall’orrore. Esorta inoltre il Ministero ad attuare le azioni necessarie per superare il più rapidamente possibile gli ostacoli amministrativi che impediscono alla nave di lasciare il porto di Barcellona.

      Allo stesso modo, il Comune di Barcellona ha firmato un accordo di collaborazione con Open Arms per lo sviluppo del progetto della fondazione per la protezione dei migranti a rischio di naufragio e conseguente pericolo di morte imminente per le aree SAR nel Mediterraneo centrale come emergenza umanitaria. L’accordo persegue inoltre l’obiettivo di denunciare la situazione di violazione dei diritti umani nel Mediterraneo.

      Il progetto Open Arms “Protezione per presenza, soccorso umanitario e comunicazione di emergenza nel Mediterraneo” si articola in tre filoni di lavoro:

      – Protezione attraverso la presenza nella zona SAR, la visibilità come deterrente per eventuali violazioni dei diritti umani e la garanzia di protezione per le persone trovate in mare.

      – Protezione attraverso l’azione, con il salvataggio di persone in pericolo di morte in acque SAR e sbarco con garanzie di sicurezza.

      – Comunicazione di emergenza, per rendere visibile e denunciare l’attuale situazione di violazione dei diritti dei migranti nel viaggio attraverso il Mediterraneo e le sue frontiere.

      L’accordo, in vigore fino all’ottobre del 2019, finanzierà con 497.020 euro il 35,4% del progetto della ONG. Con questo contributo la città di Barcellona si riafferma come città rifugio, vista la presenza minima di ONG nel Mediterraneo centrale dalla scorsa estate a causa della chiusura dei porti italiani e maltesi e della criminalizzazione e blocco delle imbarcazioni delle ONG di soccorso umanitario.

      Il Comune di Barcellona e Open Arms concordano sul fatto che la situazione di crisi e il blackout umanitario al largo delle coste libiche richiedano un’azione di emergenza con il massimo sostegno delle istituzioni pubbliche, in particolare delle città europee, sull’esempio di questo accordo.


      https://www.pressenza.com/it/2019/01/barcellona-e-open-arms-si-uniscono-per-salvare-vite-umane-nel-mediterrane

      #Barcelone

    • Siracusa pronta ad accogliere i migranti della Sea Watch. Sindaco: «Cittadini disponibili a ospitarli nelle loro case»

      Il primo cittadino del capoluogo aretuseo, #Francesco_Italia, ha già scritto al ministro della Marina mercantile chiedendo di consentire l’attracco della nave. «Al resto, penseremo noi, la Curia e le associazioni di volontariato disposte a prestare aiuto»

      https://meridionews.it/articolo/73871/siracusa-pronta-ad-accogliere-i-migranti-della-sea-watch-sindaco-cittadi
      #Syracuse #Siracusa

    • Numéro spécial sur villes et hospitalité de la revue Plein Droit :

      À rebours des politiques migratoires impulsées par les États, des municipalités ont décidé de se montrer solidaires des migrant⋅e⋅s qui passent ou qui s’installent sur leur territoire, et de leur venir en aide, voire de les protéger contre des autorités étatiques qui ne cherchent qu’à les chasser. Villes-refuge, villes sanctuaires, villes solidaires, villes d’asile, villes rebelles, les qualificatifs sont aussi nombreux que les degrés d’hospitalité qui vont de l’affichage médiatique à une réelle politique municipale qui crée les conditions d’un accueil digne des exilé⋅e⋅s. Et quand les municipalités se montrent également hostiles à l’égard des migrant⋅e⋅s, il arrive que les citoyen⋅ne⋅s prennent le relais, faisant fi des menaces institutionnelles, de la pression policière ou du climat xénophobe, parfois pour parer à l’urgence humanitaire, parfois pour favoriser une réelle cogestion fondée sur l’autonomie. Ces expériences multiples d’hospitalité et d’activisme local montrent que l’humanité peut l’emporter sur la fermeté, n’en déplaise aux gouvernements.


      https://www.gisti.org/spip.php?article5812

    • #BD publiée par @vivre sur la commune de #Fourneaux :

      La BD reportage « Après l’arrivée » raconte une histoire d’accueil. Comment 33 réfugiés, débarquant du jour au lendemain de la jungle de Calais, s’inscrivent dans le récit d’une commune de Savoie et de ses habitants. Un dessinateur, HERJI, une journaliste, Julie Eigenmann, sont partis à leur rencontre et ont ramené dans leur valise ce reportage dessiné. L’histoire pourrait se dérouler un peu partout sur la planète, parce qu’il s’agit d’humanité, de partage et de ces rencontres qui montrent qu’un autre monde est possible.


      https://asile.ch/sommaire/ve-165-decembre-2017

    • #Convention_sur_l'accueil de #Grande-Synthe :

      Dans un contexte de sécurisation et de fermeture des frontières européennes, l’#accueil des réfugiés s’impose dans le débat public et dans nos réalités locales.

      Grande-Synthe reçoit la Convention nationale sur l’accueil et les migrations, 2 jours de débats pour réfléchir collectivement à une politique d’accueil fondée sur la solidarité et le respect des droits humains et pour questionner les pouvoirs publics. Avec la participation de nombreuses associations et ONG impliquées quotidiennement ainsi que de personnalités : Anne Hidalgo (Maire de Paris), Benjamin Stora (Historien, Professeur et Président du Musée national de l’histoire de l’immigration), Edwy Plenel (Médiapart), Eric Piolle (Maire de Grenoble), Frederic Leturque (Maire d’Arras), Pierre Laurent (Secrétaire national du PCF) mais également Benoit Hamon, Aurélien Taché (Député LREM), Eric Coquerel (Député – France Insoumise), Michel Agier (Dir. d’études à l’EHESS), Rony Brauman (co-fondateur de MSF) , Cédric Herrou, ainsi que des représentants du HCR, de la Cimade, de MDM et des associations locales…

      Autour de cette convention ouverte à tous, une programmation culturelle plurielle : expo, humour, concert, docus…

      http://convention-accueil-grande-synthe.fr

    • Des dizaines de villes inventent une politique d’accueil des migrants

      Jeudi et vendredi s’est tenue à Grande-Synthe la première #Convention_nationale_sur_l’accueil_et_les_migrations. Des élus aux associatifs, tous les acteurs de l’aide aux migrants ont jeté des ponts entre les initiatives locales, cherchant à construire un réseau des villes accueillantes.

      https://reporterre.net/Des-dizaines-de-villes-inventent-une-politique-d-accueil-des-migrants

    • Entre accueil et rejet : ce que les villes font aux migrants. Ce que les villes font aux migrants

      ce livre permet de mieux comprendre la diversité et la complexité des formes de l’accueil des migrants sur notre continent. Il nous fait saisir comment cet enjeu refaçonne les liens sociaux, les valeurs et les émotions collectives, et interroge les définitions pratiques de la citoyenneté prise dans un jeu de frontières. Dans un contexte d’anxiété identitaire qui se manifeste par la fermeture des frontières, le confinement et les expulsions, ce livre montre que la ville peut constituer un pôle de résistance et de contournement, voire de renversement des décisions de l’État central.

      Il est constitué d’enquêtes claires et approfondies menées dans plusieurs grandes villes européennes (Paris, Copenhague, Berlin, Barcelone, Istanbul…), et de témoignages d’acteurs concernés (migrants, militants, observateurs directs…).

      http://lepassagerclandestin.fr/catalogue/bibliotheque-des-frontieres/entre-accueil-et-rejet-ce-que-les-villes-font-aux-migrants.html

    • Les ciutats fan front a la necessitat urgent d’habitatge públic

      Les ciutats europees han de fer front a la necessitat urgent d’habitatge públic. Per això, molts governs municipals estan reforçant les seves polítiques amb mecanismes innovadors que permetin fer front a la crisi de l’habitatge i a l’expulsió dels veïns dels seus barris.

      L’Ajuntament de Barcelona ha presentat un projecte per construir pisos d’estada temporal de construcció ràpida, sostenible i de qualitat. La iniciativa, anomenada APROP (Allotjaments de Proximitat Provisional), oferirà una resposta urgent mentre es construeixen les promocions d’habitatge públic, que requereixen de més temps.

      Responsables del consistori barceloní van explicar ahir aquest projecte en un acte organitzat per l’Observatori DESC i el propi Ajuntament.

      La jornada, anomenada ‘Urgent: solucions innovadores en habitatge públic’, es va celebrar al Pati Manning de Barcelona i hi van participar representants de les ciutats d’Amsterdam i Munic, a banda d’entitats com la Federació d’Associacions de Veïns i Veïnes de Barcelona (FAVB), la Fundació Hàbitat 3 i l’Institut de Tecnologia de la Construcció de Catalunya (ITeC), entre d’altres.

      http://ajuntament.barcelona.cat/lescorts/ca/noticia/les-ciutats-fan-front-a-la-necessitat-urgent-dhabitatge-pzblic

      Et dans ce cadre, le projet #APROP:
      https://www.barcelona.cat/infobarcelona/en/temporary-local-housing-to-combat-gentrification-2_622017.html
      #Barcelone

    • Sanctuary in the City : #Beirut

      The world’s refugee crisis is a global responsibility that is especially discharged locally, in particular, in Lebanon, where refugees and displaced persons form a large percentage of the national population. Since the beginning of the Syrian Crisis in March 2011, Lebanon has been a refuge for many hundreds of thousands of people fleeing war. This project explores how municipalities cope with the crisis within the normative framework of human rights and corresponding obligations. It seeks to give voice to the experience of Beirut among the world’s cities claiming to apply that framework in policies, practice, services and local democratic leadership and administration.

      Through a series of workshops and other survey tools, the project captures the expressions, principles and experiences of local governance amid the refugee/displacement crisis. It seeks to channel the experience of refugees, civil society and local authorities by expressing operational principles and allows people in Beirut to identify what works and what could work better.

      One outcome of the project will be a local charter that gives voice to this community of practice among the world’s cities that are facing comparable challenges. The charter will form a basis for exchange, mutual learning and guidance for local administrations in future. The Beirut charter is seen as one tangible way to give credit to the people of Beirut for their role in assuming a local responsibility that the wider world shares.

      http://hic-mena.org/spage.php?id=qG8=

      Ici pour télécharger la charte de la ville de Beirut :
      http://www.hlrn.org/img/documents/Beirut_Charter_to_share_EN.pdf
      #ville-refuge

    • Migrants’ (Denied) Right to the City

      The history of cities in the Indian sub-continent goes as far as the middle of the third millennium BC with the emergence of cities like Harappa and Mohenjo Daro in the Indus valley (Champakalakshmi 2006:8). During different phases of Indian history, many new cities have emerged and many have declined, shaping the history of India (Ramachandran 1995). The dynamics of city growth shows that migration has been a very important component as cities were centres of trade, manufacturing and services. These functions could not have been sustained without migration and migrant labour. People migrate to cities not only for work, but also on account of business, education, marriages, natural disasters and conflicts etc. As cities have evolved through various migrations over a long period of time, they are characterized by diversity in terms of ethnic and religious identities, occupations, language, culture, food habits and so on. In fact heterogeneity is the hallmark of cities and innovations -in which migrants have played a very significant role -are central to their existence. Migration, especially internal migration, contributes significantly to the growth of Indian cities. The Indian Constitution guarantees freedom of movement and freedom to settle within the territory of India as a fundamental right of all citizens (Article 19). Yet migrants face several barriers in terms of access to civic amenities, housing and employment, as well as restrictions on their political and cultural rights because of linguistic and cultural differences. These discriminations are articulated in various parts of India in the theory of ’sons of the soil’, which evokes anti migrant sentiments (Weiner 1978, Hansen 2001). Migrants are all the more vulnerable to discrimination and exploitation as many of them are poor, illiterate and live in slums and hazardous locations prone to disaster and natural calamities. As such, the condition of migrants in cities needs to be addressed squarely in urban policies and programmes.

      https://www.researchgate.net/publication/234169322_Migrants'_Denied_Right_to_the_City

    • Mobile Commons, Migrant Digitalities and the Right to the City

      This book examines the relationship between urban migrant movements, struggles and digitality which transforms public space and generates mobile commons. The authors explore heterogeneous digital forms in the context migration, border-crossing and transnational activism, displaying commonality patterns and inter-dependence.



      https://www.palgrave.com/us/book/9781137412317
      #livre

    • Ce qu’ils font est juste : ils mettent la solidarité et l’hospitalité à l’honneur

      L’étranger est par essence louche, suspect, imprévisible, retors, de taille à commettre des avanies, même s’il survit dans le plus profond dénuement, s’il souffre de la faim, du froid, qu’il n’a pas de toit pour se protéger. L’étranger, homme, femme ou enfant, représente toujours un danger, qu’il faut combattre à tout prix.

      La loi dispose que « toute personne qui aura, par aide directe ou indirecte, facilité ou tenté de faciliter l’entrée, la circulation ou le séjour irrégulier d’un étranger en France » encourt jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende.

      Cette sanction pénale est réservée aux « aidants » désintéressés, animés par le seul élan d’humanité et de dignité vis-à-vis d’eux-mêmes et de ceux voués à tout juste subsister. Ils ont choisi, en connaissance de cause, de commettre ce qu’on appelle le « délit de solidarité » ou « d’hospitalité ». Des expressions devenues familières, dans leur obscénité, depuis qu’on a vu traduits devant les tribunaux des « désobéissants », paysans, professeurs, élus municipaux, citoyens bienfaisants coupables d’avoir, sans contrepartie d’aucune sorte, secouru, protégé, rendu service à des hommes, femmes et enfants qui n’avaient pas l’autorisation de fouler la terre française.

      Les élections présidentielle et législatives en France ont fourni l’occasion d’une chasse aux désobéissants, comme si la majorité des candidats s’étaient accordés pour rassurer l’opinion en la sommant de collaborer : la France ne laissera pas entrer chez elle des hordes de réfugiés, de migrants si menaçants. Chaque jour a apporté son nouveau délinquant, lequel n’a pas désarmé, il est entré en résistance. Il offre le gîte, le couvert, la circulation à des exilés miséreux, il est capturé par des policiers, punit par des magistrats… et il recommence, parce que l’hospitalité et la solidarité ne sont pas une faveur mais un droit, un devoir et qu’il aime accomplir ce devoir-là.

      Des écrivains ont accepté avec enthousiasme d’écrire, à leur guise, dans une nouvelle, fiction ou rêverie, leur respect pour ces gens de bien, et leur inquiétude de voir agiter les spectres de graves menaces incarnés par des êtres humains réduits à peu de choses. Pas seulement : c’est aussi vers l’Autre que va leur curiosité, l’Autre qui gagne toujours à être connu et non chassé.

      http://www.donquichotte-editions.com/donquichotte-editions/Argu.php?ID=147